Ce serait une fuite en avant suicidaire que de poursuivre l’austérité avec un Valls bis

Le gouvernement Valls 1 échoue sur sa politique d’austérité. Une politique que 40 % du BN du PS avait désapprouvée, le 18 février dernier, 100 députés l’avaient rejeté dés avril, et maintenant des ministres le faisaient. La « panne » était évidente.

Ce serait une fuite en avant vaine que de poursuivre.

Cette politique d’austérité libérale avait conduit au désastre le 30 mars, et encore pire le 25 mai. Jamais il n’aurait du être mis en place un gouvernement Valls sur cette ligne, il fallait tenir compte des électeurs et choisir un cap à gauche. Le gouvernement Valls reposait sur une tête d’épingle, il ne rassemblait pas les socialistes ni la gauche. Il  n’était pas assuré d’une majorité à l’Assemblée nationale pour le budget 2015. Il était minoritaire dans le pays, dans la gauche, et largement dans le Parti socialiste.

Face à cette crise politique saine et salutaire qui donnait l’occasion de reprendre un cap à gauche, l’entêtement de l’exécutif, s’il se manifeste, Valls étant reconduit, à poursuivre dans ces conditions, la MEME ligne avec une nouvelle équipe du même type, serait un coup de force pour le moins suicidaire. Ne pas changer une orientation qui perd, qui est « en panne », tous feux rouges allumés, est impossible.

Le Parlement doit s’imposer à l’exécutif

Si c’est le cas, ce sera aux députés de faire entendre leur voix. Le Parlement doit l’emporter sur l’exécutif car il y existe la majorité rouge rose verte qui a gagné en mai juin 2012 et elle a mandat pour agir à gauche et rompre avec les choix libéraux. L’austérité doit être mise en minorité, et un gouvernement de gauche unie doit être construit. Il s’agit ainsi de sauver la gauche.

Gouvernement rose rouge vert, gauche unie

il doit y avoir réunions, travail en commun de tous les députés de gauche à l’assemblée pour une alternative qui sauve la gauche. pour un gouvernement qui en soit issu démocratiquement. Dans ces conditions, le Parti socialiste plus que jamais, doit réagir, débattre, et affirmer ses positions de façon indépendante. Cap à gauche ou cap suicide !

Non à la baisse du coût du travail, haussez les salaires, baissez les dividendes

Le Parti socialiste n’a jamais voté la politique de l’offre ni celle de baisse du coût du travail, ni l’austérité. Le projet adopté par le Parti socialiste se retrouvait dans le discours du Bourget, il se retrouvait dans la victoire de mai juin et les attentes des électeurs de gauche : ce n’est pas le cas de l’orientation du gouvernement Valls n°1 et encore moins  s’il est reconduit, ce ne sera naturellement pas le cas du second, car l’austérité est une impasse éprouvée.

Pour un congrès du PS, vite !

Alors il faut convoquer un congrès extraordinaire du Parti socialiste. Il devait avoir lieu vite. Il a été repoussé. Il doit être remis à l’ordre du jour au plus vite. Démocratie ! Les militants doivent avoir la parole, débattre et peser.

 

lundi 25 aout matin, 10 h

72 Commentaires

  1. Coma81
    Posted 25 août 2014 at 11:00 | Permalien

    Nous avions la gauche libérale au pouvoir depuis 2012. Avec Valls 2, nous aurons la droite conservatrice.

    Dorénavant Hollande = Sarkozy.

    Ce gouvernement ne passera pas l’hiver.

    Dissolution !

  2. sylvie
    Posted 25 août 2014 at 11:04 | Permalien

    Le chef de l’Etat a demandé au premier ministre « de constituer une équipe en cohérence avec les orientations qu’il a lui-même définies pour notre pays »

    Les orientations de F Hollande ne vont pas dans notre sens depuis le début et n’ont pas l’air de changer de direction d’ici la fin de son mandat !

    Tout(es) ceux(celles) qui critiquent se font virer…On voit bien quel camp a été choisi. On aura peut être droit à des ministres de l’UDI ?

    à suivre….

  3. sylvie
    Posted 25 août 2014 at 11:06 | Permalien

    ce qui est dommage dans l’histoire c’est que les forces ne se retrouvent plus dans les grèves et les manifs mais qu’elles se retrouveront malheureusement dans les urnes !

  4. Roubachoff
    Posted 25 août 2014 at 11:37 | Permalien

    Passons vite sur le texte de M. Filoche, qui fait comme d’habitude semblant de ne pas voir l’évidence, histoire de prêcher une bonne parole surréaliste. Et revenons à ce qui vient de se produire : un quasi coup d’Etat, je ne crains pas de la dire. Du jamais vu depuis la fondation de la Vème République, à savoir l’usage de la force au service d’une autocratie aveugle qui frappe son propre camp. A se demander si François Hollande est encore sain d’esprit. La mise en place de ce Valls 2 nous réserve bien des (mauvaises) surprises, mais on peut déjà en tirer quelques conclusions.
    1) Contesterez-vous encore, monsieur Filoche, que Hollande et Valls iraient jusqu’à la dissolution de l’Assemblée Nationale si le gouvernement était mis en minorité par le parlement ?
    2) Nierez-vous encore que la Constitution interdit pendant cinq ans tout contrôle du peuple et de ses représentants sur le Président et l’exécutif ? En revenant quasiment au bon vieux temps de la lettre de cachet, ce Président que vous aimiez tant le démontre pourtant.
    Enfin une dernière remarque, qui peut paraître anecdotique mais qui ne l’est pas tant que ça :
    3) A l’heure où on se convertit, au sommet de l’Etat à un impensable autoritarisme et à un franc déni de la démocratie, pensez-vous indispensable de vous adonnez à la censure (le véritable nom de la modération) ainsi que vous le faites depuis quelque temps avec une apparente délectation qui glace les sangs ?

  5. Dominique Babouot
    Posted 25 août 2014 at 11:49 | Permalien

    Maintenant CA SUFFIT!!!!!

    Si Valls (et Hollande ?) estiment que Hamon et Montebourg n’ont plus leur place au gouvernement parcequ’ils n’auraient pas le droit de critiquer ce que fait le général Valls l’auteur de la tentative de putch à la suite du congrès de Reims, l’aile gauche du parti et tous ceux qui contestent cette politique suicidaire doivent avoir le courage de refuser l’investiture de Valls!

    Et Hollande qu’il dissolve s’il a envie, quand on est au point de popularité on on est on n’a pas la prétention de la ramener!

    Qu’il démissione par la meme occasion, le culbutot!!!

    En tout cas RDV à Larochelle dans moins d’une semaine

    J’ESPERE QUE CA VA BARDER!!!!

  6. Dominique Babouot
    Posted 25 août 2014 at 13:07 | Permalien

    Que Manuel valls réfléchisse bien!
    Si d’aventures Montebourg et Hamon devaient etre écartés du gouvernement ou remplacés à leur poste, je rejondrai dans ma section ceux qui s’opposent au gouvernement et à Hollande à tort et à travers!

    Plus question de consensus ni de compromis!

    A force de tirer sur la corde, elle casse

    Monsieur le Président de la République!

  7. Pierre
    Posted 25 août 2014 at 13:36 | Permalien

    Je sens que les membres du PS s’énervent… Trêve de plaisanterie, je me pose la question du pouvoir réel d’un parti dont les élus sont d’accord dans leur très grande majorité avec la politique menée par l’exécutif. Le premier ministre va avoir une équipe soudée et solidaire qui proposera une politique économique libérale à une majorité qui sera sous la menace d’une dissolution. Que croyez-vous qu’ils feront ?

  8. sylvie
    Posted 25 août 2014 at 13:39 | Permalien

    bien sûr ils sont d’accord voilà leur réponse et réaction :

    « Le PS forme le voeu que la composition de ce nouveau gouvernement soit l’occasion d’un rassemblement, d’un élargissement et d’une cohésion pour la deuxième phase du quinquennat qui doit être celui de l’investissement et de la lutte contre la déflation qui vient en Europe »

    Ils n’ont pas l’air énervés ni outrés….

    élargissement à droite ?

  9. sylvie
    Posted 25 août 2014 at 14:11 | Permalien

    Selon Libération.fr, le ministre sortant de l’Éducation nationale refuserait de rester au gouvernement. « Valls lui a demandé de rester, les ministres l’appellent pour qu’ils restent », explique son entourage. « Mais son penchant est qu’il ne peut pas rester dans un gouvernement où l’on interdit le débat », explique-t-on rue de Grenelle.

    Benoît Hamon accepterait de rester ministre à la seule condition « d’infléchir la ligne économique du gouvernement. Il n’est pas question de se taire. Si on garde le même cap, c’est sans lui. »

    BRAVO M HAMON !

  10. Posted 25 août 2014 at 14:46 | Permalien

    Si ce que vous affirmez au sujet de Benoist Hamon est vrai, c’est triste de faire du chantage pour faire ou ne rien faire. Au moins, avec Montebourg, il n’y a pas d’équivauque, il assume. Faire partie d’un gouvernement, en toucher les avantages, et le critiquer est indigne, c’est un manque de responsabilités. On veut, le beurre et l’argent du beurre et les sourire de la crémière. Il est vrai qu’en matière d’économie, les socialistes n’ont jamais fait de miracle.

  11. Nicks
    Posted 25 août 2014 at 14:53 | Permalien

    Le temps des partis se termine. Il faut désormais fédérer un mouvement unifié de résistance de tous les citoyens qui veulent tourner la page du néolibéralisme. La solution est désormais en dehors du Ps, mais les citoyens qui y sont encartés peuvent très bien y prendre leur place et laisser l’appareil continuer sa dérive à droite. La marche vers la sixième république est lancée.

  12. Gilbert Duroux
    Posted 25 août 2014 at 15:03 | Permalien

    Selon d’autres sources, Benoît Hamon a fait du rétropédalage pour rester au gouvernement. Il a dit qu’il aurait été mal compris. Qu’il dise qu’il refuse de rester au gouvernement une fois la décision de le virer prise n’aurait rien d’étonnant. Ce sont des politiciens professionnels.

  13. Dominique Babouot
    Posted 25 août 2014 at 15:08 | Permalien

    A chaque fois que la gauche est au pouvoir, c’est la même chose, elle applique un programme qui n’est pas toujours épatant mais elle se différencie de la droite, c’est déjà ca, cela pendant deux ans puis elle expédie les affaires courantes le reste de la législature, en attendant tranquillement de redonner le pouvoir à la droite.
    Cela commence à bien faire, on ne milite pas au ps pour faire cela!
    Qu’on ne nous raconte pas des histoire Manuel Valls sait très bien que sa politique va échouer mais il s’en moque et François Hollande avec, ils attendent tranquillement que l’alternance se produise en sens inverse.
    On n’a pas été cherché François Hollande en 2012, il s’est imposé, il a voulu être le candidat des socialistes, il a voulu être président de la république, maintenant qu’il assume et qu’il nous propose autre chose que l’expédition des affaires courantes.
    Qu’il est le courage de mener la bataille, notamment en exigant de la majorité néo-conservatrice qui gouverne en Europe, notamment en Allemagne infléchisse sa politique et autorise en France autre chose que ce ronron libéral!
    S’il ne le veut pas ou ne le peut pas qu’il s’en aille!
    Il disqualifie la gauche au prêt des français, il vide son parti de l’extérieur, cela suffit qu’il assume ses responsabilité, s’il ne veut pas je le répète qu’il démissionne et nous laisse enfin le loisirs de mener la bataille débarrassés du boulet de son action à l’Elysée et de l’action de son triste premier ministre dont on se demande parfois ce qu’est ce qu’il fait dans nos rangs!

  14. axiome
    Posted 25 août 2014 at 15:27 | Permalien

    Le maintien de VALLS montre que la recomposition « à l’ITALIENNE » est choisie par HOLLANDE… Si ça marche, il n’y aura plus de PARTI SOCIALISTE après 2017…

    C’est très interressant! Les frondeurs auront alors le MONOPOLE du mot « SOCIALISTE » et les électeurs de gauche devront trancher!!!

  15. sébastien
    Posted 25 août 2014 at 16:00 | Permalien

    Ils sont en train de chasser le peu de ministres qui osaient encore avoir des idées de gauche. Cela montre le basculement à droite de ce gouvernement. La coalation rose-rouge-verte tant souhaitée ne peut plus avoir lieu avec ce Président. Est-ce que les députés oseront rejeter la confiance? Trop lâches ou tout simplement d’accord.
    Grâce à ces personnes, on va se choper soit l’ump mais maintenant je vois davantage le fn. Quelle misère d’en arriver là. Ils avaint toutes les cartes pour réussir autre chose encore aurait-il fallu qu’il le veuille.

  16. Posted 25 août 2014 at 16:22 | Permalien

    Que quelques Ministres s’expriment en dissonance avec l’orientation politique prônée par le Président de la République et son Premier Ministre, n’a rien de particulièrement choquant tant il est vrai que les pistes retenues par ces deux compères, enfoncent chaque jour un peu plus notre pays et sa population dans le cycle infernal de l’austérité et des injustices fiscales et sociales. Solidaires considère que cet épisode ne règlera rien au fond, dans la mesure où le Président demande à son ex-Premier Ministre de former un nouveau Gouvernement totalement en phase avec la ligne politique qu’il a récemment réaffirmée.

    Solidaires dénoncent ces choix qui font la part belle aux capitalistes et qui pénalisent les femmes et les hommes, salariés, chômeurs et précaires, au même moment qu’est annoncée l’augmentation de 30,30 % des dividendes versés aux actionnaires des grandes entreprises françaises (second trimestre 2014). Le Pacte de Responsabilité, s’il n’est pas abrogé, sera un nouveau coup de pied de l’âne à toutes celles et ceux qui aujourd’hui sont les principales victimes de la crise et des choix effectués par les trois Gouvernements précédents.

    Ainsi, faire parler de soi à grands coups d’annonces médiatiques ne saurait dissimuler la continuité certaine des politiques antisociales du Gouvernement d’hier, d’aujourd’hui et certainement de demain. Solidaires réaffirme que c’est par la mobilisation dans l’unité la plus large que nous pourrons imposer d’autres choix politiques porteurs de justice et de solidarité.

    Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires, Paris, le 25 août 2014.

  17. step
    Posted 25 août 2014 at 16:48 | Permalien

    « Valls étant reconduit, à poursuivre dans ces conditions, la MEME ligne avec une nouvelle équipe du même type »
    Non la ligne sera plus droitière, si besoin avec le soutien de l’udi. Le rubicon se présentera alors à la gauche du ps. Soit rejoindre l’opposition (de gauche) qu’en fait elle n’a jamais quitté, soit se soumettre et par conséquent s’euthanasier.

    Avec un an d’avance sur mes prévisions sur ce site, la dissolution du PS commence. Viens donc le gouvernement d’union nationale qui approfondira la même impasse économique. On sait ce qui arrive après l’union nationale, c’est le salut public. Espérons que cela ne soit pas le FN, malheureusement dans cet évolution aveugle, la gauche a pris un sérieux retard à force de ne pas vouloir appeler un chat, un chat et hollande/valls, des traitres (à la classe salariée, mais au déroulé de l’actualité internationale, de plus en plus, à la patrie).

  18. Posted 25 août 2014 at 16:57 | Permalien

    arrêtez avec votre rubicon a repetition, obsessionnel
    tout notre travail porte ses fruits et vous imbeciles vous voulez que nous l’arretions, apprenez la politique

    vos pronostics n’ont aucun intérêt, on ne fait pas de l’action politique d’après des pronostics mais en temps réel dans le monde réel

  19. Posted 25 août 2014 at 17:00 | Permalien

    vas y
    y’a qu’à
    marche

  20. André
    Posted 25 août 2014 at 17:04 | Permalien

    Bravo quand même à Filipetti qui ne veut plus aller au gouvernement, cela fait toujours plaisir de voir quelqu’un qui ne transige pas avec ses idées, cela devient tellement rare!
    pour le reste, comme prévu à fond vers l’eurolibéralisme jusque 2017, diligenté par Bruxelles la finance et les remontrances de Mme Merkel.
    En plus d’être un traitre Hollande est un personnage falot, bien triste.

  21. Posted 25 août 2014 at 17:09 | Permalien

    oh mais si vous continuez a ecrire nul et negatif, repetitif et sans argument, on coupe sans etat d’ame

  22. Posted 25 août 2014 at 17:18 | Permalien

    n’importe quoi, pas autre chose a faire et a dire ?

  23. step
    Posted 25 août 2014 at 17:30 | Permalien

    @filoche.
    La politique façon Vème république effectivement ne m’intéresse plus vraiment. Peux m’importe effectivement que le PS passe à l’opposition au gouvernement. Si c’est le cas, il y aura dissolution, et le PS sera brisé par les élections. Si il se couche, il sera aussi brisé par les élections.

    Le gouvernement ne laissera pas passer la « majorité rouge verte et rose » que tu appelles de tes vœux tout simplement car son donneur d’ordre n’est pas le peuple français.

    Après l’honneur de X ou de Y voir même du parti Z concerne effectivement les gens qui y siègent. Je comprend donc ton implication, tu devrais du coup comprendre mon désintérêt.

    Mon message que tu as visiblement mal compris ne veux pas dire d’arrêter de faire ce que tu fais. Tu es mieux placé que mois pour savoir ce que les professionnels de la politique au PS ont réellement dans le ventre. Ce que j’ai dis, c’est que cet acte politique lève le malentendu sur l’accession d’un parti de gauche au pouvoir lors de la précédente élection. Il y a des élus qui se sont fait élire VIA ce parti, qui peut ou peut ne pas être de gauche. Là est ton activité, il me semble. Mes ces personnes qui ont noyauté et pris la direction du gouvernement via le parti ne sont, ni socialistes, ni de gauches. C’était assez visible pour qui voulait bien voir, la clarification va être encore plus claire.

  24. Dominique Babouot
    Posted 25 août 2014 at 17:34 | Permalien

    Deux ministres sont en passe d’etre démissionnés pour avoir exprimé ce que toi GF tu répètes sans cesse.

    Si Valls arrive à ses fins cad à obtenir leur tete cela voudra dire qu’on ne peut plus exprimer de désaccord au gouvernement et plus tard dans le parti!

    Alors peut-on accepter celà, ce n’est plus un pb de désaccord politique mais de droit à l’expression.

    La raison invoquée par Valls pour la démission de son gouvernement est un dangereux précédent, s’il obtient gain de cause tous les contestataires predent la face!

    Si malheureusement tout est vérifié que Valls réussit à imposer « silence dans les rangs »
    il nous restera sous peine de devenir inaudibles et non crédibles à monter la voix!
    Pour ma part j’y suis décidé, lettre aux députés, interpellation par message du premier ministre, message à Francois Hollande, pétitions militantes si possibles!

    Montebourg et Hamon doivent etre défendus doivent bénéficier d’une solidarité militante face à Valls qui a franchi en fait la ligne rouge!

    Gérard Filoche et la gauche du parti etes vous prets à mobiliser pour que la droit à la parole soit respectée y compris au niveau du gouvernement?

    Allez vous laisser Francois Hollande et son commis aux basses oeuvres Manuel Valls se comporter en dictateurs, on attend une réponse, la crise que vous avez provoqué, est maintenant mure, allez vous vous dégonfler?

    Les quelques heures qui vont suivre vont enfin prouver si comme on vous le reproche, vous etes là pour endormir les gens ou si vous etes capables d’aller jusqu’au bout!

    Larochelle c’est dans moins d’une semaine, l’instant est favorable!

    Les éternels critiques de ce forum accusent depuis longtemps Montebourg et Hamon d’etre des hypocrites abonnés au partage des roles, ils ont prouvé ce week-end que ce n’était pas le cas, ils ont osé provoquer Manuel Valls!

  25. Posted 25 août 2014 at 17:50 | Permalien

    À propos du probléme des dividendes , histoire de se rappeler que l’argent est là , mais pas là où il faudrait (En attendant un prochain gouvernement qui validera l’imbécilité économique de ponctionner les ménages pour  » sauver  » des entreprise qui redonnent ã qui mieux mieux aux actionnaires ).
    « Près de 115 milliards d’euros (153.4 millards de dollars) ont été versés aux actionnaires ce deuxième semestre par les entreprises européennes. Soit une augmentation de 18,2% par rapport à la même saison l’an dernier, période où la majorité de ces versements sont effectués. Un record dans l’histoire économique de l’Europe depuis cinq ans, révèle l’étude de The Henderson Global Dividend Index. »
    Source
    http://www.franceinfo.fr/actu/economie/article/la-france-championne-du-monde-des-dividendes-553245

  26. Posted 25 août 2014 at 17:59 | Permalien

    On ne peut pas enlever à Montebourg sa capacité à sentir le vent auprès de l’électorat de base.
    Il semblerait que l’exercice du pouvoir privent nos grosses tête de ce sixième sens politique , tant les flatteurs et autres manipulateurs savent créer une réalité virtuelle pour les hommes épris de pouvoir. » Çà ira mieux demain  » qui disaient les conseillers …

    En décrochant maintenant de ce gouvernement à la politique suicidaire pour le PS ( tout comme pour le pays) , Montebourg se désolidarise des échecs à venir en matière d’emplois et de réussite économique.
    Il vient donc de se donner les moyens d’une candidature crédible à la prochaine élection présidentielle … Si les frondeurs veulent bien lui reconnaître des compétences de meneur plus que de girouette.

  27. step
    Posted 25 août 2014 at 18:16 | Permalien

    @BEBER
    effectivement, question stratégie, il va pouvoir commencer à se raser le matin. Il a de l’instinct l’animal.
    Comme l’aurait dit hollande. « Il est difficile à gérer, mais il faut qu’il reste, sinon il serait pire ».

  28. Nemo
    Posted 25 août 2014 at 20:09 | Permalien

    Il faut à tout prix que Valls saisisse cette occasion de former un vrai gouvernement de combat, un gouvernement qui aurait des corones, un gouvernement à la Schroder, qui va pouvoir mener des réelles réformes à l’instar de celles menées par Hartz, et alors là l’espoir reviendra immédiatement car nous nous dirons  » ok les réformes sont difficiles, douloureuses, mais dans dix ans c’est nous qui serons à la place de l’Allemagne, c’est nous qui aurons un budget excédentaire… »
    A moins que Hollande, dans un éclair de lucidité, ne dissolve l’assemblée, ou mieux, démissionne…

  29. Renaud
    Posted 25 août 2014 at 20:26 | Permalien

    La vache
    Voici que des membres du PS, ou des sympathisants prônent les régressions, pardon réformes, hartz
    C’est dire dans quelles profondeur nous sommes plongés
    Si c’est toute leur proposition, sur qu marine est élue au 1er tour

  30. Posted 25 août 2014 at 20:46 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    Concernant l’Allemagne et sa prétendue réussite, je vous conseille la lecture de l’article intitulé « Le modèle allemand ou comment s’obstiner dans l’erreur », disponible à l’adresse suivante : http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-05-05-allemagne
    Solidairement.

  31. Ignace
    Posted 25 août 2014 at 20:53 | Permalien

    Ce sera Gattaz. Ministre de Tout.
    Ca ne fera qu’officialiser la situation.

  32. Coma81
    Posted 25 août 2014 at 20:59 | Permalien

    Patrick Artus prévoit un chômage à 18% en france suite aux nécessaires mesures pour restaurer la compétitivité.
    Il n’oublie pas de mentionner que l’alternative consisterait en un ajustement de change franc/mark.

    La crise débouchera sur l’effondrement du système monétaire européen.

    La gauche européiste n’a aucun avenir.

  33. Posted 25 août 2014 at 21:08 | Permalien

    non rien n’est joué ni foutu, ne répand pas du pessimisme svp
    la gauche socialiste existe et lutte

  34. Posted 25 août 2014 at 21:09 | Permalien

    bravo Nemo, d’aillerus c’est ce que dit le medef et la Bourse hausse à la seule idée que Valls aille encore plus à droite…
    le medef et la Bourse, toi… mais pas le peuple, nous on vous combat et on gagnera a la fin

  35. théorème
    Posted 25 août 2014 at 21:18 | Permalien

    De toute façon pour faire une politique de gauche en FRANCE:
    1/ Il faut d’URGENCE quitter l’OTAN…
    2/ Il faut très vite quitter l’UE…
    Pour des raisons économiques et sociales…
    MAIS SURTOUT pour LA PAIX…
    Il faut tirer les leçons de GAZA et de l’UKRAINE…
    Ne plus participer à l’abjection euro_atlantiste!!!

  36. théorème
    Posted 25 août 2014 at 21:20 | Permalien

    - L’Europe c’est LA GUERRE !
    - L’Europe c’est l’EMPIRE !
    - L’Europe c’est DEGUEULASSE !

  37. Guillaume DENIL
    Posted 25 août 2014 at 22:56 | Permalien

    Mais qu’est ce que vous croyiez ?

    Vous les militants ps, qui avez eu l’immense « sagesse » d’élire ce libéral social François Hollande à la primaire socialiste, vous Gérard, qui affirmiez il y a à peine quelques mois : « François Hollande, je l’aime !!! Il a tout mon soutien »

    Ce sinistre politicard, traître à la gauche, mais tout le monde le savait à part les aveugles militants socialistes ! En 2005, il avait choisi son camp non de non !!! Il avait appelé au OUI pour le Traité !!! Il était Strausskhanien, l’ex directeur du FMI, vous savez l’institution qui affame les peuples ?! Il nous avait tous prévenu du camp qu’il avait choisi, mais qu’est-ce que vous croyez ?!

    Paris Match vient de révéler que Valls a tenté aujourd’hui même de débaucher Borloo et Bayrou !!! Comment vous avez pu être aussi naïfs ?! Et comment pouvez-vous l’être encore ? Comment vous pouvez l’appeler « camarade », avec toute votre affection ?!

    Si jamais les soi-disant « frondeurs » osaient être cohérents avec leurs idées, et mettaient en minorité le prochain gouvernement, qu’est-ce que vous croyez ? Que Hollande va dire : bon je m’incline, je vais nommer un premier ministre de gauche.

    Mais qu’est-ce que vous croyez, il préfèrera 1000 fois dissoudre l’Assemblée nationale pour faire gagner l’UMP. Ce mec est de droite, vous comprenez, de la pire des droites pourries merkelienne, celle qui sévit dans tous les partis conservateurs ET dans TOUS les partis soi-disant sociaux-démocrates européens.

    La solution ne se fera pas avec Hollande, dont la ligne reste MAJORITAIRE au PS, au sein des députés socialistes, au sein des élus socialistes et au sein des militants socialistes. Les solutions ne peuvent que repasser par le peuple !

    Selon moi il existe deux solutions (ce n’est que mon avis) :

    Première solution : la clarification interne par la scission du PS
    Vous devez avancer le congrès PS d’urgence : déterminer qui a la majorité. Si vous avez la majorité, vous devez virer le cancer qui gangrène votre parti, c’est à dire les sociaux libéraux pour qu’ils rejoignent les centristes ou créent comme en Italie un parti dit démocrate. De toute façon, si vous êtes majoritaires, ils n’accepteront jamais de vous suivre parce qu’ils ne sont PAS démocrates !! Ils tiennent leurs ordres du capital. Si vous êtes minoritaires, vous devez faire scission et créer un parti socialiste de gauche. Dans tous les cas il y aura dissolution et une guerre des 2 gauches et il n’y aura plus qu’à espérer que le peuple aura la clairvoyance de faire la différence en mettant l’alliance de la vraie gauche au pouvoir contre les sociaux traîtres alliés à la droite.

    Ou alors, dans le cas d’une probable soumission de la majorité des députés du ps à la ligne de droite extrême portée par Valls, soutenue s’il le faut par une partie des voix centristes, avec un étouffement probable du débat au sein du PS (même si les votes au Congrès doivent à nouveau être truqués, ils le feront, ils sont prêts à tout), l’insurrection populaire reste la seule solution de changement possible avec la mise en place d’un gouvernement de salut public qui piloterait la mise en place d’une 6e République et organiserait le jugement de tous les traîtres de la Nation comme Hollande et sa clique pour haute trahison. Malheureusement, dans ce cas, une guerre civile est possible, et de nombreux morts sont à prévoir.

    Je sais que je suis un peu virulant et je m’en excuse. Merci de ne pas censurer mon post car je pense qu’il apporte au débat démocratique qui a lieu sur ce blog qui a le mérite de le permettre.

  38. Dominique Babouot
    Posted 25 août 2014 at 23:01 | Permalien

    Encore Nemo jusqu’à quand ce molasson de Filoche va supporter que nos ennemis de classe s’exprime ici!

    Franchement il y a d’autres débats avec d’autres interlocuteurs, pourquoi supporter que nos débats soient pollués par les supporters de l’ump!

    Sans etre staliniens il y a des limites à la démocratie c’est la betise qui vit Allende assassiné dans son palais!

    Pas de démocratie aux ennemis de la démocratie, je n’ai meme pas lu ce que salopard de Nemo a écrit, cela ne m’intérèsse pas!

  39. LaVitreCassée
    Posted 25 août 2014 at 23:03 | Permalien

    Bonjour a tous,

    Je suis toujours effaré de constater que l’on évoque (et que l’on accuse) le libéralisme, s’agissant de la politique mené par ce gouvernement ou de celle mené d’une façon générale dans ce pays depuis plusieurs années !

    Quelques chiffres:

    Les prélèvements obligatoires, qui représentaient en France 822,1 milliards d’euros (Md€) en 2010, et 876,3 Md€ en 2011, devraient atteindre 913,9 Md€ en 2011 et 966,9 Md€ en 2013. Le taux de prélèvements obligatoires (TPO, défini par le rapport prélèvements obligatoires/PIB) est ainsi passé de 42,5 % en 2010 à 43,9 % en 2011, et devrait s’établir à 44,9 en 2012 et 46,3% en 2013.

    Des prélèvements obligatoires en permanente augmentation, voilà qui est follement libérale…

    J’aimerais beaucoup avoir l’avis de Mr Filoche sur les dépenses des collectivités locales, qui sont en constant dérapages. En effet elles ont augmentées de 3,2% en 2013 (cours des comptes) et leur endettement ne cesse d’augmenter (137 milliards d’euros en 2013)

    Selon les « frondeurs » la maîtrise des dépenses est un frein a l’activité économique et a l’emploi et a contrario une attitude dispendieuse serait une véritable « rosée fécondante » économique…

    Dés lors et au vu des chiffres ci-dessus, nous devrions constater, selon votre logique une baisse du chômage et une reprise de l’activité économique !!

    ???

  40. LaVitreCassée
    Posted 25 août 2014 at 23:29 | Permalien

    DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 25 août 2014 at 23:01 | Permalien
    Encore Nemo jusqu’à quand ce molasson de Filoche va supporter que nos ennemis de classe s’exprime ici!

    Franchement il y a d’autres débats avec d’autres interlocuteurs, pourquoi supporter que nos débats soient pollués par les supporters de l’ump!

    ~> Oui, bien sûr…Il est plus agréable de discuter chacun dans son coin, avec des gens du même courant de pensée… Comme cela, on peut se persuader que l’on a raison sur toute la ligne, sans avoir a réfléchir et a se remettre en question !!!

  41. Dominique Babouot
    Posted 25 août 2014 at 23:52 | Permalien

    Monsieur le President
    Je reviens d’un voyage pour une randonnée pédestre en Autriche avec des gens que je ne connaissais pas !
    Nous avons eu l’occasion au cours de nos discussions d’aborder la question politique, je n’ai pas osé dire que j’étais un militant socialiste vu la façon dont les français dans leur grande majorité nous considèrent. On m’a dit que la gauche et la droite c’était pareil, je n’ai pas répondu parce que j’étais incapable de trouver des arguments pour prouver le contraire !
    Quand on m’a dit que peut être les allemands en avaient assez de payer pour toute l’Europe, j’ai simplement répondu que si les français, italiens, espagnols etc n’avaient plus d’argent pour acheter les produits allemands, alors l’Allemagne incapable de vendre ses produits seraient ruinée !
    Mais jusqu’à quand Mr le Président allez vous vous abstenir de dire cela à Angela Merkel ?
    Ce qui se joue à l’instant n’est pas un règlement entre ambitions personnelles mais l’avenir du socialisme, l’avenir de la gauche en France et en Europe. Nous ne sommes pas venus vous chercher, vous avez décidé librement de prendre la tète du combat en 2012, vous devez en assumer la responsabilité et non pas attendre passivement la probable alternance de 2017 !
    Pour la première fois de ma vie militante j’irai à LaRochelle, mais je n’ai pas l’intention d’y subir le bourrage de crane mais d’y exprimer ce que je ressens !
    Vous n’y serez pas c’est bien dommage, puisse les murs trop épais de l’Elysée laisser passer cette complainte, puisse cet appel être entendu par vous !
    Respectueusement à vous, je sais que quand on a appartenu a notre grande organisation politique, on ne peut oublier ce qu’on a été !

  42. Dominique Babouot
    Posted 26 août 2014 at 0:11 | Permalien

    @LA VITRE CASSRR

    Lorsque vous répondrez sur l’assasinat du président légalement élu du Chili Salvador Allende, que vos amis ont cautionné en refusant de le condamner, nous pourrons commencer une discussion sérieuse , pas avant, j’attends vos arguments sur cette question qui conditionne le débat avec les conservateurs!

  43. Greg
    Posted 26 août 2014 at 0:59 | Permalien

    LA FACE CASSÉE:
    Tu sors d’où toi?
    Tu crois qu’on en a pas assez bouffé comme ça de ton courant aussi depuis 30 ans ?

    Allez va faire un tour, salut!

  44. Roubachoff
    Posted 26 août 2014 at 4:18 | Permalien

    Les « imbéciles », monsieur Filoche, ont quelque mal à comprendre en quoi votre travail « porte ses fruits ». Montebourg et Hamon virés, un Valls 2 totalement bétonné, puis un vote de confiance… Et après ? Si le gouvernement n’obtient pas le soutien de l’Assemblée, l’incroyable brutalité de Hollande et de Valls ne vous donne pas une petite idée de ce qui va se passer ? Une cohabitation qui offrira à Hollande une petite chance de s’en tirer en 2017. Mais il est loin d’avoir l’habilité de Mitterrand…
    Quant à ce que vous « coupez » si joyeusement, monsieur Filoche, ce ne sont pas des interventions de trolls, comme vous tentez de le faire croire, mais des propos de gens qui ne pensent pas tout à fait comme vous, qui le disent et qui aimeraient engager un débat constructif. En somme, vous vous comportez exactement comme Hollande et Valls.

  45. Dominique Babouot
    Posted 26 août 2014 at 7:42 | Permalien

    Le billet reproduit ici, s’adressant au président de la république est la copie d’un message, envoyé au Président de la république par le canal di site de l’Elysée.

    On me répondra dans six mois ou pas selon que le ton de ma lettre aura déplu mais tant pis!
    j’ai d’ailleurs remarqué que chaque fois que j’écris à Francois Hollande on me répond toujours quand il s’agit d’encouragements et jamais quand il s’agit de critiques!
    Comment s’étonner dans ces conditions de l’autoritarisme dont ils font preuve lui et Manuel valls quand ces critiques émanent de députés ou de leur proches collobarateurs, c’est à dire des ministres.

    A propos Benoit Hamon a été jusqu’au bout et refuse de participer au prochain gouvernement, malgré les rumeurs colportées par Gilbert qu’il se couche pour pouvoir ironiser sur ces « socialistes qui font semblant de s’opposer »

    Tant pis c’est raté!

    Mais on dira il a dit qu’il restait membre de la majorité!

    Souhaitez-vous qu’il soutienne un futur premier ministre issu des rangs de l’udi ou de l’ump?

    Tout cela pour pouvoir parler de l’umps

  46. draxredd
    Posted 26 août 2014 at 9:47 | Permalien

    Les deux « partis de gouvernement » se repassent les clés de la boutique toute honte bue.

    A droite toute pour « rassembler » le centre et la droite modérée

    2017 : Valls contre Le Pen

    On nous rejoue 2002, ça devient lassant.

  47. Posted 26 août 2014 at 11:11 | Permalien

    Bonjour à tous,
    Concernant l’Allemagne, je vous invite à lire l’article intitulé « La crise, ce prétexte pour baisser le coût du travail, mais pas celui du capital », disponible à l’adresse suivante : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article25158&
    Solidairement.

  48. Posted 26 août 2014 at 12:02 | Permalien

    vos excès et vos haines répétées exprimées ici en litanies trollesques, occupent un espace qui ne reflète pas notre lectorat réel
    nous le savons et le mesurons,
    pouvez vous comprendre qu’à force de répéter sans qualité, sans originalité, sans contenu réel, ainsi vous appauvrissez, vous nous fatiguez et que vous couper n’a rien d’anti démocratique, ouf, ça dégage l’inutile lassant

    nous on bosse,
    regardez donc LCI, 15′ ce matin a 9 h 40

  49. sintes
    Posted 26 août 2014 at 12:23 | Permalien

    Il n’y a que M.Filoche qui bosse d’après lui. Tous les autres hors PS sont des feignasses qui ne comprennent rien.
    Je ne commente plus depuis longtemps.

  50. Posted 26 août 2014 at 12:35 | Permalien

    Démission du gouvernement : Valls, Montebourg… Au PS, chronique d’un schisme annoncé
    Publié le 25-08-2014 à 14h33 – Modifié à 14h58

    3 réactions | 19706 lu
    Temps de lecture Temps de lecture : 5 minutes

    Avatar de Roland Greuzat
    Par Roland Greuzat
    chroniquant et perturbé
    LE PLUS. Après les critiques d’Arnaud Montebourg et Benoît Hamon à leur encontre, François Hollande et Manuel Valls ont décidé de frapper fort. Le Premier ministre a présenté la démission de tous ses ministres ce lundi matin. En attendant de connaître le nom des membres du nouveau gouvernement, le militant socialiste Roland Greuzat décrypte les conséquences de ce remaniement.

    Édité par Louise Pothier
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    Hollande Valls Fort Brégançon 20140815 (Bertrand Langlois/AP/SIPA)

    Manuel Valls présentera son nouveau gouvernement dans la journée du mardi 26 août 2014. (Bertrand Langlois/AP/SIPA)

    Valls 1 est mort, vive Valls 2

    N’est pas hérétique qui veut. Arnaud Montebourg et Benoît Hamon s’y sont essayés dimanche avec plus ou moins de bonheur. Les événements n’ont pas tardé à s’emballer ensuite ; le gouvernement Valls 1 est mort, vive le gouvernement Valls 2 !

    Le message est clair : mission est donnée de respecter la ligne, reste à savoir laquelle. La recomposition gouvernementale ne manquera sinon d’intérêt du moins de saveur, on comptera donc les fidèles et les convaincus (les vrais ou les opportunistes). Il est on ne peut plus vraisemblable qu’après le happening minutieusement préparé de Frangy-en-Bresse où Arnaud Montebourg a joué la vedette et Benoît Hamon la vedette américaine, ces deux-là seront mis sur la touche voire carrément sortis.

    Ce qui est quand même assez exceptionnel d’abord, c’est de débarquer un ministre de l’Économie puis un ministre de l’Éducation nationale, à quelques jours de la rentrée scolaire, tout cela pendant que le président, sur une mer assez peu clémente, vogue vers l’île de Sein. Le vieux proverbe maritime « qui voit Sein voit sa fin  » semble effectivement sonner le glas des deux hérétiques pris en flagrant délit de divergence.

    Hérésie, inquisition : la croisade est lancée

    Il est actuellement difficile de discerner au sein du parti socialiste (et de ceux qui se réclament du socialisme) qui professe ou non l’hérésie. En fait, chacun semble être l’hérétique de l’autre. Si l’on se réfère à l’idéal socialiste, il est bien évident que le gouvernement actuel s’en est éloigné de mille lieues. Cela ne suffit manifestement pas pour constituer le fond même d’une hérésie, tout au plus une évolution de la doctrine liée aux circonstances. C’est du moins ce que nous dira une petite majorité de petits responsables locaux ressortant du courant pour l’instant toujours censément majoritaire.

    Toutefois, le simple fait d’être censément majoritaires induit de facto que François Hollande et Manuel Valls se considèrent comme les vicaires incontestables de l’Église. Ce qui n’empêche pas que, dans le spectre socialiste, il convienne de démêler les orthodoxes des hérétiques, les tenants de la vraie foi des tenants de la religion réformée. Le grand schisme n’a pas encore eu lieu mais il reste toujours du domaine du possible si ce n’est de l’inéluctable.

    Le socialisme réformé, revisité à la sauce libérale, tel que le professent François Hollande et Manuel Valls a chassé les statues de la nef de l’église. On veut bien invoquer les mannes de Jaurès, mais c’est pour la forme, pour ne pas avoir l’air d’abjurer de façon trop radicale.

    Dès ce matin, l’inquisition était à l’œuvre, on demandait des comptes, on parlait de « franchissement de ligne jaune ». Ne varietur : Jean-Jacques Urvoas, fidèle parmi les fidèles de Manuel Valls, dont malgré tout, la rectitude et la continuité dans le soutien à la politique gouvernementale force le respect, lançait ses anathèmes au micro de Jean-Jacques Bourdin. Pas de doute, qu’ils soient hérétiques, orthodoxes voire relaps (cela dépend du côté duquel on observe la situation), ceux-là étaient voués au bûcher.

    Montebourg, personnage encombrant

    Et au milieu de tout cela, on trouve (encore) des militants déboussolés, privés de débat, privés de toute possibilité d’orientation, de décision, en fait du pouvoir qui aurait normalement dû être le leur. C’est ce que répètent sans cesse ceux que l’on qualifie de « gauche du PS » qui, comme Marie-Noëlle Lienemann réclament un congrès où la parole serait enfin donnée aux militants et la mise en place d’un véritable pacte majoritaire avec les alliés naturels du Parti socialiste.

    Depuis quelques temps, on constate tout de même un afflux en direction de cette gauche du PS. Sans toutefois s’en recommander, cela a commencé par quelques quarante députés, puis l’appel des cent est survenu. Les frondeurs se reconnaissaient dans une opposition à la politique d’austérité du gouvernement.

    Sans douter un seul instant de la sincérité de la démarche, force est de constater que le mouvement tend à se renforcer, que des vocations « frondeuses » vont naître pendant que les « majos » ne vont pas manquer de se radicaliser. Les contestataires « historiques » ne peuvent que s‘en réjouir, sans toutefois oublier de se méfier : se faire déborder et se faire mettre à l’écart par cette masse de nouveaux arrivants étant toujours possible.

    La place d’un Montebourg dans ce paysage reste à déterminer. Qu’on le veuille ou non, c’est une personnalité encombrante, avec un sens incontestable de la communication lié à un ego sur dimensionné. En fait il a toujours été à la marge, aussi bien au gouvernement qu’au sein des contestataires dans les jours à venir: un Montebourg est et restera une personnalité par trop inassimilable.

    Hamon, crépuscule ou chant du coq ?

    Le sort de Benoît Hamon appelle peut-être plus de commentaires. On l’a vu quand même à la traîne derrière Arnaud Montebourg, comme s’il y allait à reculons. Il est vrai qu’il avait dû avaler beaucoup de couleuvres pour en arriver à ces habits ministériels dans lesquels il a toujours paru flotter.

    Benoît Hamon, c’est certain, a beaucoup déçu, à commencer par ses amis d’UMA (un monde d’avance) lorsqu’il avait obtenu un score très flatteur lors du congrès de Reims. Son entrée au gouvernement, le fait qu’il se range derrière le courant majoritaire, le fait qu’il reste au gouvernement malgré le changement d’orientation politique, a laissé ses amis non seulement perplexes, mais carrément orphelins. D’aucuns parlèrent même de reniement.

    Alors retour en grâce au sein de la gauche ou non ? Ses amis décideront : son courant était sinon à la dérive du moins indécis sur la direction à tenir : s’amalgamer avec les courants de la gauche du Parti socialiste ou préserver une certaine forme d’individualisme.

    De La Rochelle au possible Congrès, l’année de tous les dangers

    Beaucoup de choses, pour la gauche du Parti socialiste seront en débat à La Rochelle, au-delà du déroulement classique de l’université d’été, les réunions de courants vont aller bon train. La demande expresse d’un congrès est dans tous les esprits, on va passer vite fait sur des États généraux qui étaient en quelque sorte une procédure absolutoire pour faire oublier l’intronisation de Jean-Christophe Cambadelis comme premier secrétaire par-dessus la tête des militants, pour s’attaquer au choses sérieuses : le congrès.

    La bataille sera rude, la motion majoritaire qui en sortira risque fort de consacrer une rupture avec la politique gouvernementale. Et là, nous entrerions dans une période d’inconsistance politique, avec un président et un Premier ministre totalement désavoués par leur propre formation politique.

    Les militants se rendent bien compte qu’en deux ans et quelques mois, tout le travail qu’ils ont fait en trente ans a été anéanti. La reconquête sera longue : 2017 est déjà considéré comme probablement perdu, la reconquête passera par toutes les échéances possibles jusqu’à 2022 et encore… Mais l’ardeur reste, alimentée par la colère et la frustration.

    En conclusion, ce changement de gouvernement n’apportera rien de nouveau sinon l’apparition de nouvelles têtes qui auront su voir là une belle opportunité de carrière. Et deux anciens ministres, hérétiques, condamnés au bûcher… Même si ce ne sera que le bûcher des vanités.

  51. Posted 26 août 2014 at 12:36 | Permalien

    oui absolument et il y a vraiment des posts paresseux annonés ennuyeux

    et le pire c’est que vous ne commentez pas ce que nous écrivons ici ou sur le site de D&S comme si le fond n’existait pas, vous vous répondez, vous vous répétez quelque soit le sujet l’extérieur, les événements,
    on fait d&S depuis 21 ans, revue de qualité excellente, intransigeante, sans doute sans comparaison avec aucune autre, mais vous ignorez, vous ne lisez pas
    on parle du w le dimanche, ou des seuils sociaux… vous répondez « les députés vont se coucher »
    on dit « il faut que le parlement l’emporte » vous dites c’est déjà foutu
    on dit il faut entrainer et convaincre les députés, vous les insultez en les traitant de capitulards
    ancrer le PS a gauche vous dites c’est impossible
    même pas modestes, ni polis
    même pas attentifs ( depuis deux ans, on a gagné une gauche socialiste à 25 %, un Bn à 40 %, 100 députés qui bougent, des ministres, l’opinion contre l’austérité progresse, on bosse et ca murit, mais sans en prendre acte le moins du monde, c’est comme si ça vous coutait, vous crachez sur tout ça, vous vous moquez, vous niez, vous ironisez..
    y a que votre nombril qui compte … et ou il est votre nombril, il fait quoi votre nombril ?)
    et surtout vous ne proposez rien, ne pesez sur rien, ne faites rien de mieux, rien de plus, rien, rien qui vous donne la moindre autorité pour user de ce ton dictatorial, donneur de leçons prétentiard à notre égard

  52. sintes
    Posted 26 août 2014 at 13:24 | Permalien

    Filoche a toujours raison .Qu’on se le dise une fois pour toute.
    Quelle vanité !!!!!!!

  53. Gilbert Duroux
    Posted 26 août 2014 at 14:49 | Permalien

    Ancrage à droite, toute !
    « Le premier ministre envisageait d’élargir sa majorité en faisant entrer dans son prochain gouvernement quelques personnalités issues de la galaxie centriste. Au cours d’une consultation téléphonique, Jean-Louis Borloo a décliné toute proposition pour lui-même mais, endossant le costume de conseiller en centrisme, a suggéré à Manuel Valls le nom du député maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde. Borloo a avertit Jean-Christophe Lagarde de sa démarche et le candidat à la présidence de l’UDI, la formation de centre droit créé par l’ancien ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy, a également refusé la proposition ».
    (source Libération)

  54. Posted 26 août 2014 at 15:17 | Permalien

    Il n’est pas trop tard pour mener une politique nouvelle !

    Le Monde.fr | 26.08.2014 à 09h30 | Par Emmanuel Maurel (Député (PS) européen)
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    Manuel Valls et François Hollande, à Paris, le 20 août.

    À l’évidence, la majorité présidentielle traverse une crise sérieuse. Mais on aurait tort de réduire celle-ci à une querelle d’égos, à un problème de « gouvernance » ou une question « d’autorité ». En réalité, cette crise vient de loin. Elle remonte à l’acceptation par le président Hollande du Traite budgétaire européen que le candidat Hollande n’avait eu de cesse de dénoncer pendant la campagne présidentielle. En ratifiant le TSCG, alors qu’il avait l’onction des Francais pour tenter d’imposer un rapport de forces favorable à une réorientation de la politique économique de l’Union face à Madame Merkel, l’exécutif se privait de marges de manœuvre précieuses. Il acceptait de se plier à un ensemble de contraintes qui rendaient extrêmement difficiles la mise en œuvre d’une politique qui avait été promise aux Français.
    Bien sur, nul n’ignorait les difficultés auxquelles nous étions confrontés, le bilan calamiteux que nous avait laissé la droite, la gravité de la crise. Nous le savions, et fort de ce diagnostic, nous avions proposé un autre chemin aux Français : celui du redressement (qui ne saurait se limiter à la seule question des comptes publics!) dans la justice sociale, qui implique des mesures fortes en matière de redistribution de richesses. Nous n’avons pas emprunté ce chemin.
    Car rappelons-le : pas plus que le « pacte de compétitivité »et son CICE, le « pacte de responsabilité », c’est à dire la baisse massive des cotisations sociales financée par la baisse des dépenses publiques, ne figurait parmi les engagements de campagne de François Hollande. Cette ligne politique, fondée sur une option idéologique largement contestable et longtemps contestée par les membres de l’exécutif eux-mêmes, ne pouvait que désorienter l’électorat de gauche et semer le doute dans la majorité présidentielle. D’autant que les résultats de cette « politique de l’offre » ne sont pas au rendez vous. Et risquent de se faire encore attendre si l’investissement et le pouvoir d’achat restent insuffisamment pris en compte, comme c’est hélas le cas aujourd’hui. De même, la réduction à marché forcée des déficits publics, dans un contexte de croissance quasi nulle, menace de comprimer un peu plus l’activité économique du pays.
    Une mutuelle pour les plus de 60 ans, combien ça coûte ?
    Une mutuelle pour les plus de 60 ans, combien ça coûte ?

    Les mutuelles pour les plus de 60 ans coûtent souvent plus cher : 94 € en moyenne par personne et par mois selon l’UFC. Toutefois certaines mutuelles proposent des offres plus intéressantes …

    La contestation de ces choix opérés par le chef de l’Etat ne date pas d’hier. Nous sommes quelques uns au PS à avoir alerté, des le début du quinquennat, sur les risques d’une telle politique, et sur la nécessité d un changement de cap. Le Front de gauche ne se reconnaît pas dans la majorité gouvernementale, EELV l’a quittée après les municipales.

    UNE LECTURE PRÉSIDENTIALISTE DES INSTITUTIONS

    Plus récemment, des parlementaires socialistes ont fait des propositions pour amender des projets de loi économiques et sociaux. Ils n’ont pas été entendus. Au sein même du parti du président, un grand nombre de militants, déboussolés après deux défaites sévères, aspirent à une politique nouvelle. Face à ce rétrécissement de leur majorité, et en dépit des doutes sérieux qui s expriment dans leur propre formation politique, les deux têtes de l’exécutif ont fait le choix du statu quo.

    Cette fuite en avant doit beaucoup à une lecture très présidentialiste de nos institutions. À juste titre, les socialistes ont toujours dénoncé, dans la Vème, le risque de la personnalisation du pouvoir, la marginalisation progressive du Parlement, l’insuffisante démocratie participative. Contrairement à la droite, la gauche ne croit pas au culte du chef et privilégie la délibération collective. Force est de constater pourtant que dans ce domaine, nous ne sommes pas exempts, depuis deux ans, de tout reproche ! Parce que la majorité législative procède de l’élection présidentielle, il serait normal que le parti majoritaire et les parlementaires acceptent sans broncher des décisions à l’élaboration desquelles ils ne participent pas, ou peu, quand bien même elles seraient très éloignées des engagements pris lors de la campagne. Nous sommes de plus en plus nombreux à contester cette vision de l’exercice du pouvoir.

    La démission du gouvernement obéit à une certaine logique politique et institutionnelle : elle est la conséquence d’un sérieux désaccord au sein de la majorité, qu’Arnaud Montebourg a finalement reconnu. Pour autant, il ne faut pas se résoudre à cette situation. Plutôt qu’un acte d’autorité qui aboutirait, demain, à la constitution d’un gouvernement à l’assise politique plus fragile encore, l’exécutif devrait prendre l’initiative d’un acte de rassemblement. L’heure est venue d’élaborer un nouveau pacte majoritaire avec les forces de gauche qui ont permis la victoire de François Hollande le 6 mai 2012.

    Une politique nouvelle, fondée sur la réorientation de la construction européenne, la relance du pouvoir d’achat et de l’investissement : voilà ce qu’il faut pour redonner a notre pays son dynamisme économique et son rayonnement. Voilà ce qui permettrait à nouveau de fédérer une majorité politique et sociale qui souhaite le changement.

    Emmanuel Maurel (Député (PS) européen)

  55. Gilbert Duroux
    Posted 26 août 2014 at 18:29 | Permalien

    Filoche parlant de nombril au sujet des autres, c’est à mourir de rire. Il n’y a pas plus nombriliste que lui, qui refuse d’entendre ce qu’on lui dit au sujet de l’échec de l’ancrage à gauche. Cet homme ne vit pas dans le même monde que nous. Comme on dit : l’hôpital… la charité.

  56. Ignace
    Posted 26 août 2014 at 18:48 | Permalien

    Toutes les « démarches suicidaires » redoutées/annoncées par Gérard ont eu lieu.

  57. LaVitreCassée
    Posted 26 août 2014 at 19:05 | Permalien

    DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 26 août 2014 at 0:11 | Permalien
    @LA VITRE CASSRR

    Lorsque vous répondrez sur l’assasinat du président légalement élu du Chili Salvador Allende, que vos amis ont cautionné en
    Commentairerefusant de le condamner, nous pourrons commencer une discussion sérieuse , pas avant, j’attends vos arguments sur cette question qui conditionne le débat avec les conservateurs!

    ~> Je crois qu’il y a erreur… Je ne suis pas conservateur et mes amis non plus d’ailleurs, merci de garder pour vous vos jugement « a priori »

    Il y’a un passage dans votre lettre a F.Hollande qui a retenu mon attention:

    « Quand on m’a dit que peut être les allemands en avaient assez de payer pour toute l’Europe, j’ai simplement répondu que si les français, italiens, espagnols etc n’avaient plus d’argent pour acheter les produits allemands, alors l’Allemagne incapable de vendre ses produits seraient ruinée !
    Mais jusqu’à quand Mr le Président allez vous vous abstenir de dire cela à Angela Merkel ? »

    ~> Je vous propose de tenter une expérience:

    Allez dans un restaurant, et adressez vous au restaurateur:

    « Monsieur, je n’ai pas d’argent car j’ai mal géré mon budget… Je vous demande de me donner de l’argent, ainsi je pourrai consommer vos produits, notez bien qu’un refus de votre part vous conduirez a la faillite… »

    Voyez-vous l’absurdité d’une telle situation ?

    Si vous voulez de la solidarité, alors dites le simplement… Mais de grâce, épargnez-nous vos sophismes économiques !

    ————
    45. FREDESUD
    Posted 26 août 2014 at 11:11 | Permalien
    Bonjour à tous,
    Concernant l’Allemagne, je vous invite à lire l’article intitulé « La crise, ce prétexte pour baisser le coût du travail, mais pas celui du capital », disponible à l’adresse suivante : http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article25158&
    Solidairement.

    Bonjour,

    Votre article donne des informations incomplètes, il omet (volontairement) quelques détails qui font la différence:

    La réforme Hartz a donné lieu a une spectaculaire baisse d’impôts sur le revenu, de 53% en 1998 il est passé a 42% en 2005 et
    Le taux d’imposition pour la première tranche du revenu est actuellement de 14%, après avoir été de 19.9% et 25.9% en 1998 et 2003 respectivement.

    Le mythe de l’Allemagne précaire et dans la misère noire, se heurte a une réalité indiscutable:

    Le côtes de popularité des dirigeants Allemands (notamment Merkel) sont excellentes et un peuple dans la misère n’aurait pas renouvelé sa confiance.

    J’attends que l’on m’explique cette contradiction, un peuple souffrant de misère et accordant un tel niveau de confiance a son exécutif !

    Il est également utile de préciser que, la politique fiscale raisonnable menée par l’Allemagne en 2013 a donné lieu a un record de recette fiscale…

    ————

    Mr Filoche, vous regrettez la pauvreté du débat ici… Un petit mot sur les dépenses, pour le moins « excessives » des collectivités locales ???

  58. Dominique Babouot
    Posted 26 août 2014 at 19:56 | Permalien

    Monsieur, les allemands n’ont pas ré accordés leur confiance à Angela Merkel, ils l’ont mis en minorité aux dernières élections!

    Si elle ne s’était pas alliée avec le spd pour former une grande coalition, elle ne serait plus chancelière!

    Tant mieux car elle a été obligée de mettre de l’eau dans son vin, notamment un smic par branche dont elle ne voulait pas entendre parler!

    C’est à cause de la politique pratiquée en Allemagne par Angela Merkel que la zone euro est la seule zone économique du monde ou la croissance reste en berne!

    Joli résultat en effet!

    Meme le FMI critique cette politique et dit que c’est une erreur.

    Meme le directeur de la BCE commence à dire aussi qu’il faut changer!

    Angela Merkel mène l’europe dans le mur pour elle dans son raisonnement à courte vue seule l’allemagne compte, peu importe que le reste de l’europe soit en décrépitude!Elle ne se rend meme pas compte qu’elle scie la branche sur la quelle son pays est assis, car je le maintiens sans client solvable un entrepreneur ne peut survivre, tot ou tard l’allemagne subira les conséquences terribles de la crise chez ses voisins qui sont aussi ses clients!

    Je vous en prie épargnez nous vos démonstrations oiseuses sur le client d’un restaurateur qui exige que celui-ci lui donne l’argent pour payer son repas.

    Parabole, image stupide comme vous et les votres sont capables de le faire!

    Dix ans de sarkozysme et jamais la haine du peuple francais n’a été aussi grande contre un parti politique, hélas trois fois hélas Hollande qui fait la meme politique aboutira au meme résultat!

    Mais vous vous en fichez comme de votre première chemise que nos concitoyens soient dans la misère, vous défendez votre caste qui ne fait qu’accumuler des biens matériels dont elle n’a plus besoin tant l’accumulation dépasse les bornes!
    quand à la démocratie permettez, c’est effectivement un fusil à la main qu’il faudra un jour vous barrer la route, si d’aventure nous parvenions à convaincre le peuple, car les gens de votre espèce n’ont jamais accepté les résultats des élections que lorsqu’elles leur sont favorables, dans le cas contraire ils ont toujours pris les armes pour renverser les élus légitimes désignés par le peuple ou s’adonnent au sabotage pour ruiner la nation et aboutir à leurs fins!

  59. Posted 26 août 2014 at 19:57 | Permalien

    @ Lavitrecassée
    Bonsoir,
    En Allemagne, le taux de pauvreté est supérieur à celui, déjà élevé, de la France, comme le démontre l’article suivant : http://www.inegalites.fr/spip.php?article388
    Il aurait donc mieux valu conserver des impôts élevés et ainsi mieux répartir la richesse produite. Quant au fait de réélire Merkel (CDU), il faut prendre en compte le fait que son concurrent direct, Steinbrück (SPD), était un défenseur des mesures anti-sociales prises par Schröder…
    Solidairement.

  60. Dominique Babouot
    Posted 26 août 2014 at 21:00 | Permalien

    LA NOMINATION D’UN BANQUIER AU MINISTERE DES FINANCES EST UNE PROVOCATION DIGNE DE CELUI QUI VOULAIT TRAINER SON PARTI EN JUSTICE SUITE A L ELECTION CONTROVERSEE DE LA PREMIERE SECRETAIRE EN 2008

    LA SEULE REPONSE QUE LA GAUCHE PUISSE DONNER EST DE TOUT METTRE EN OEUVRE POUR RENVERSER VALLS ET DE PROVOQUER SA DEMISSION!

    Alors Francois Hollande sera au pied du mur devra se soumettre ou se démettre (comme Mac Mahon)

    Il devra chosir entre la disssolution et le renvoi de Manuel Valls.

    Il y a quelques temps j’avais tracé un parallèle entre la situation de 1947 ou Paul Ramadier Chassa les communistes du gouvernement!
    Ce qui vient de se produire ce week-end est rigoureusement identique, le parallèle est parfait!

    Benoit Hamon, Arnaud Montebourg ainsi que ceux qui sont dans la mouvance Linemann, Filoche, les députés frondeurs sont allés trop loin!

    Manuel Valls qui est en réalité le véritable homme fort de ce système a maintenant entrepris de les briser!

    SI LA GAUCHE DU PS NE SAISIT PAS POUR FAIRE MONTER LES ENCHERES C4EN EST FINI DE L’EXCEPTION FRANCAISE DANS LES PARTIS SOCIALISTES D EUROPE!!!!

    Filoche and co n’auront plus qu’à prendre leurs cliques et leurs claques et partir ailleurs, s’ils ne le font pas on les poussera dehors!

    Il s’agit d’un danger mortel!

    AVOIR LA PEAU DE VALLS OU ACCEPTER DE MOURIR TEL EST LE DILEMNE QUI SE POSE A EUX!!!!!

    Reponse dans moins d’une semaine à Larochelle!

  61. Posted 26 août 2014 at 22:46 | Permalien

    mais non, le 22 septembre 2013, Merkel a été battue aux elections en voix et siege, là bas il existe une majorite rose rouge verte… qui refuse de gouverner et laisse la place à Merkel la minoritaire

  62. Posted 26 août 2014 at 22:47 | Permalien

    c’est vrai non voit pas le meme monde, le notre est ouvert D&S

  63. Guillaume DENIL
    Posted 27 août 2014 at 1:13 | Permalien

    Non, en Allemagne, la majorité est rose-bleue. Comme elle le sera bientôt en France, au détriment de la démocratie. Arrêtez de nous faire croire que le parti social démocrate allemand est de gauche.

    Vous êtes vraiment totalement perméable à la réalité.

  64. Dominique Babouot
    Posted 27 août 2014 at 8:08 | Permalien

    Il serait suicidaire de poursuivre la meme politique avec un gouvernement valls Bis dit Filoche!

    Hollande répond en faisant valls bis et en nommant un banquier ultra-libéral au ministère des finances à la place de Montebourg!

    Pourquoi Gérard Filoche n’a-t-il pas encore commenté la composition d’un valls bis dont on a expurgé à plaisir tout ce qui pouvait aller dans le bon sens!

    On savait depuis la campagne que Francois Hollande était pugnace et tetu on sait depuis hier soir que c’est un provocateur qui ferme totalement les portes!
    vous me sommez de changer de politique, non seulement je ne veux rien entendre mais je répond par un comportement autoritaire, loin mais vraiment loin du personnage de synthèse qu’on a connu quand il était au ps!
    La colère et la stupeur s’est emparée de moi quand j’ai appris la seule réponse que le président de la république avait bien voulu donner à nos appels répétés de ces derniers jours

  65. Posted 27 août 2014 at 10:53 | Permalien

    vous avez un miroir chez vous ?

  66. Dominique Babouot
    Posted 27 août 2014 at 12:31 | Permalien

    Mille excuses à Gérard Filoche!

    Effectivement j’ignorais l’intervention de mardi à 9H30 sur LCI!

    Il est vrai, on est tellement habitué à la « prudence » par rapport aux évènements!

    Bien continuez!
    Faites autant de bruit que vous pouvez, je serai à Larochelle je participerai à toutes les initiatives pour contrer le bourrage de crane que nous prépare notre brillant premier ministre qui maintenant rien que de l’entendre me donne de l’urticaire!

    Oui on va se clalmer, il faut bien mais cette fois cela va mettre du temps et ce n’est surement pas en nous assénant des coups de mentons comme celui d’hier soir avec la nomination de l’homme de la finance à la place de Montebourg qui va nous calmer!

    Oui qu’on nous demande notre avis et qu’un homme seul arrete d’imposer tous les jours ce qu’il pense etre bon pour tout le monde sous prétexte qu’il y a longtemps un général en retraite a cru profiter des évènements d’Algérie pour donner ce pouvoir à cet homme.

    Hollande un peu de modestie et viens dans l’arène justifier ta politique de gribouille!

  67. admin
    Posted 15 septembre 2015 at 10:42 | Permalien

    Votre post est publié avec retard, mais publié, la modération est une obligation de responsabilité pour l’éditeur du Blog…. Un blog tenu par des bénévoles qui n’ont que leurs convictions à défendre

  68. admin
    Posted 15 septembre 2015 at 10:55 | Permalien

    Votre post est publié avec retard, mais publié, la modération est une obligation de responsabilité pour l’éditeur du Blog…. Un blog tenu par des bénévoles qui n’ont que leurs convictions à défendre

  69. admin
    Posted 15 septembre 2015 at 10:56 | Permalien

    Pas de délectation, votre post est publié avec retard, mais publié, la modération est une obligation de responsabilité pour l’éditeur du Blog…. Un blog tenu par des bénévoles qui n’ont que leurs convictions à défendre

  70. Posted 4 novembre 2016 at 10:13 | Permalien

    Bonjour Monsieur Filoche,

    c’est en revisionnant votre prestation chez Ruquier en 2014 (et oui, j’ai de la suite dans les idées), que j’ai décidé de vous écrire.

    Je ne suis pas encarté, ni dans un parti, ni dans un syndicat, ni même dans une association citoyenne, mais je me suis toujours préoccupé du monde dans lequel je vis et des politiques engagées.
    Je suis donc un observateur de gauche qui se rend compte, année après année, de la dérive ultra libérale que les pays occidentaux et émergents prennent, soit par conviction, soit par manipulation.

    Voilà pour ma petite présentation.

    J’en reviens à la perception que j’ai de vous, issue de l’image que vous renvoyez lorsque un média vous accorde son projecteur.
    J’ai le sentiment depuis longtemps que vous êtes un homme de gauche, bien à gauche. Même lorsque vous étiez en activité (je parle de votre travail d’inspecteur du travail), vous passiez parfois dans les reportages des JT de l’époque et vous défendiez vos idées prolétariennes en prenant en exemple la réalité du terrain.
    La télé semblait moins aseptisée à cette époque que de nos jours.

    Vous êtes actuellement dans ce PS qui n’a de socialiste que son nom.
    D’abord par ses représentants gouvernementaux où la réalité nous renvoie à cet immense foutage de gueule qu’ est devenue le programme de François Hollande.
    Vous me direz que le PS n’est pas Matignon ou l’ Elysée mais bien un parti qui se bat contre ces escrocs soutenus en 2012.
    Une quarantaine de frondeurs sur les bancs de l’ assemblée, c’est peu, c’est très peu. Des courants divers au sein même du parti qui laissent entrevoir un brouhaha inaudible et éparse.

    J’en viens à ma question.
    Il y a une frange de purs « gauchistes » aux frontières indéfinissables au PS et dans laquelle vous vous trouvez au même titre que Benoît Hamon et peut-être même un Arnaud Montebourg (ce n’est plus très clair pour moi).
    Cette frange me semble illisible en réalité si je m’en tiens aux candidatures aux primaires de gauche auxquelles vous allez participer.
    Il ne me semble pas qu’il y ait une volonté de rassemblement pour repositionner le PS sur ses bases initiales. Ca part dans tous les sens et toutes les sensibilités.
    Bien sûr une primaire est faite pour entendre toutes les voix, mais elles sont si divergentes (je m’en tiens à votre discussion sur « on n’est pas couché ») en les comparant à ceux de Valls, Montebourg et autres courants représentés.

    On ne peut donc pas opposer autant de visions différentes et antagonistes pour ensuite se retrouver tous derrière l’ élu.
    C’est une aberration pour laquelle je vous avoir votre sentiment qui ne se limiterait pas à un simple : »C’est ça la démocratie ». Trop de choses vous opposent.

    Aujourd’hui, à gauche, il me semble que seule la France Insoumise et son programme « l’humain d’abord » offre une vision claire et solide.
    Je crois d’ailleurs que vous n’êtes pas si loin d’être d’accord sur à peu près tout ce que dit Jean-Louis Mélenchon.

    Pourquoi alors insistez-vous dans cette fausse gauche qu’est à présent le PS, si déchirée en interne, si inaudible dans ses propositions, si décriée par le mensonge institutionnalisé avec cette gouvernance droitière Hollande-Valls ?

    Je pense sincèrement que le PS est tout simplement mort et je le regrette en tant que nostalgique de la victoire de 81. (depuis j’ai déchanté comme beaucoup).

    Votre entêtement à user vos forces dans ce débat interne qui prend une tournure de putsch et de puzzle vu de l’extérieur, désenchante encore plus le peuple de gauche et laisse la part belle à cette droite porte parole de l’ Europe et à Marine Le Pen dont l’ évocation du nom de son parti ne fait plus du tout peur, bien au contraire, puisqu’il fédère de plus en plus de jeunes dans le pays.

    Nous sommes à quelques mois simplement des élections et vous êtes encore à vous poser la question de savoir comment redresser le parti !!!
    Parallèlement à ça, le PC ne communique pas du tout sur ses intentions dans cette campagne présidentielle. (le congrès se réunit ce week-end si mes lectures sont bonnes). Qu’en sortira t-il ?

    Vous auriez tout à gagner, vous tous, les vrais représentants du peuple et défenseurs de sa souffrance, à vous rallier. Ce n’est que par ce choix et uniquement par ce choix que la gauche, mais surtout le peuple, pourra faire front à la mascarade droitière de certains de vos partisans, du centre mou jusqu’à la droite dure Sarko-Coppé et contre le Front National qui voit toutes les portes s’ouvrir par l’octroie de quelques concessions par-ci par-là.

    Je ne sais pas si j’aurai une réponse, mais j’espère que vous retiendrez que nombreuses sont les personnes comme moi qui ne se reconnaissent plus du tout dans les affaires et atermoiements des centrales politiques.

    Ne dérogez pas à tout ce qui vous a toujours animé Monsieur Filoche.

    Bien à vous,

    Jacques A,
    simple citoyen chômeur.

  71. Posted 11 février 2017 at 11:23 | Permalien

    FRANCE
    Pourquoi la vague de ralliements socialistes vers Macron n’a pas eu lieu

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    © AFP, montage France 24 | Emmanuel Macron et Benoît Hamon sont tous les deux candidats à la présidentielle française.
    Texte par Romain BRUNET
    Dernière modification : 08/02/2017
    Seuls quatre parlementaires socialistes ont officiellement rejoint Emmanuel Macron depuis la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la gauche. Pour l’aile droite du PS, les raisons de ne pas bouger dans l’immédiat supplantent la tentation Macron.

    Elle avait été annoncée pour la fin janvier et devait entraîner avec elle le Parti socialiste tout droit vers une mort certaine. La vague des parlementaires PS ralliant Emmanuel Macron n’a finalement pas eu lieu. Depuis la victoire de Benoît Hamon, dimanche 29 janvier, à la primaire socialiste, seuls les députés Dominique Baert, Alain Calmette et Marc Goua ainsi que le sénateur Maurice Vincent ont officiellement annoncé leur soutien à l’ancien ministre de l’Économie.

    Il y a bien eu un « droit de retrait » de la campagne de Benoît Hamon annoncé par une vingtaine de députés du pôle des réformateurs dans une tribune publiée dans Le Monde, fin janvier, mais ceux-ci n’ont pas déclaré pour autant qu’ils rejoignaient le candidat d’En Marche. Aucun mouvement à signaler, non plus, après la déception qu’a représenté pour eux la réunion du groupe socialiste, mardi 8 février, avec le vainqueur de la primaire de la gauche.

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    >> À lire : Benoît Hamon face au casse-tête du rassemblement

    Les signataires du droit de retrait avaient pourtant listé cinq sujets sur lesquels ils espéraient voir évoluer le candidat à l’élection présidentielle : le revenu universel, le 49-3 citoyen, l’abrogation de la Loi travail, la laïcité et le poids fiscal qui pèsera sur les classes moyennes. Mais l’appel de ces députés n’a pas été pris en compte par Benoît Hamon.

    « Il nous a présenté sa stratégie pour la campagne et a écouté Gilles Savary qui s’est exprimé en notre nom, mais je n’ai pas senti chez lui quelqu’un qui cherchait à nous convaincre. Beaucoup de parlementaires sont ressortis frustrés car la réunion n’a pas duré longtemps et que nous n’avons jamais eu l’occasion de débattre. On est donc resté sur un constat de désaccord », regrette le député de Paris Christophe Caresche, interrogé par France 24.

    >> À lire : Ralliements à Macron, droit de retrait : Benoît Hamon face aux nouveaux frondeurs

    Ces députés du pôle des réformateurs reconnaissent tous être bien plus proches politiquement d’Emmanuel Macron que de Benoît Hamon. La logique voudrait qu’ils se mettent « en marche », mais ils préfèrent temporiser. Voici leurs raisons.

    La menace d’une exclusion
    Il y a d’abord la peur de perdre son siège de député. Si Emmanuel Macron semble aujourd’hui porté par des sondages flatteurs, rien ne permet d’affirmer que son succès durera et rien ne garantit que les candidats En Marche aux législatives seront en position de l’emporter. Or, le Parti socialiste a prévenu dès la mi-décembre : les candidats qui ne soutiendront pas le candidat socialiste à l’élection présidentielle se verront retirer leur investiture PS. Un candidat « socialiste en marche », comme aime à se définir le député du Finistère Richard Ferrand, pourrait donc être contraint de faire campagne dans sa circonscription contre un nouveau candidat PS.

    Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a même enfoncé un peu plus le clou, mardi 8 février, en mettant en garde les maires tentés par un parrainage en faveur d’Emmanuel Macron. « J’ai dit, et je n’ai pas bougé, que ceux qui le parraineraient ne seraient plus au Parti socialiste, a-t-il dit sur BFM TV. On ne peut pas être à la fois dans l’équipe du Parti socialiste et parrainer l’équipe adverse. »

    La loyauté vis-à-vis du Parti socialiste
    Il n’y a toutefois pas que le courage qui entre en jeu. L’histoire personnelle et l’attachement de chaque député au PS sont des facteurs à ne pas sous-estimer. « Cela fait 30 ans que je suis au Parti socialiste, je n’ai pas forcément envie de jeter le bébé avec l’eau du bain, explique ainsi à France 24 le député de Vendée Hugues Fourage. Partir, c’est ne pas accepter le vote qui a eu lieu. Ce serait aussi une forme de déni ou de lâcheté car si on s’inscrit un peu dans l’histoire, on s’aperçoit qu’il y a toujours eu des lignes opposées au sein du PS, que ce soit entre François Mitterrand et Michel Rocard ou même du temps de la gauche plurielle de Lionel Jospin. »

    En clair, on ne quitte pas un parti dans lequel on s’est construit, dans lequel on a connu des moments de joie et de tristesse, sur un claquement de doigts. « Il faut comprendre que c’est difficile pour des élus socialistes qui ont construit leur carrière politique avec le Parti socialiste et grâce aux militants de prendre une telle décision. Ce n’est pas un choix que l’on fait de gaîté de cœur », confirme à France 24 le député du Cantal Alain Calmette qui a, lui, franchi le pas en direction de Macron.

    >> À lire : Non, le Parti socialiste n’est pas mort

    Malgré les désaccords de fond avec leur candidat à la présidentielle, de nombreux parlementaires socialistes sont donc enclins à respecter le choix de la primaire, sans toutefois l’approuver. Il s’agira pour eux d’appliquer le droit de retrait annoncé, mais rien de plus. « C’est clair que Hamon ne porte pas nos idées et qu’on est plus proches de Macron, je ne peux pas dire autre chose, reconnaît Christophe Caresche. Mais on n’est pas là non plus pour l’emmerder tous les jours. Il y a aussi une forme de loyauté de notre part, la situation est trop grave. »

    L’appel de Manuel Valls à l’unité
    Beaucoup de parlementaires socialistes ayant soutenu Manuel Valls durant la primaire ont entendu son appel quelques jours après sa défaite. L’ancien Premier ministre leur a demandé, lors d’une réunion à huis clos à la Maison de la Chimie, de rester « ensemble » et de ne pas courir chez Emmanuel Macron. Et de fait, ils sont nombreux à préférer attendre. « Une majorité d’entre nous a été convaincue par la demande de Valls », affirme le député de l’Eure François Loncle, interrogé par France 24. « Les gens attendent de voir comment ça se passe, comment ça se décante », ajoute Alain Calmette.

    Entre soutenir Benoît Hamon et rejoindre Emmanuel Macron, c’est une troisième stratégie qui se dessine en creux derrière cette posture attentiste : laisser l’ancien frondeur être éliminé au premier tour de la présidentielle et récupérer la main sur le parti une fois sa défaite actée. « Le vrai sujet, ça va être la capacité à être au deuxième tour, estime Christophe Caresche. C’est une question qui finira par s’imposer et c’est ce qui finalement fera la différence, et pas seulement la question du réformisme. »

    Le positionnement politique d’En Marche
    Les parlementaires socialistes attendent également de connaître plus précisément le programme d’Emmanuel Macron. « Moi, à titre personnel, je trouve intéressant ce qu’il fait, simplement j’attends de voir aussi ce qu’il propose parce qu’aujourd’hui ça n’est pas encore très précis », juge notamment Christophe Caresche. « C’est difficile de se positionner aujourd’hui. La politique, c’est d’abord le choix des idées et pour le moment, Emmanuel Macron est davantage dans la personnalisation. Or si on personnalise à outrance, ça ne suffit pas », souligne de son côté Hugues Fourage.

    Enfin, du côté d’En Marche, un afflux massif de parlementaires socialistes ne serait pas forcément le bienvenu. « On ne veut pas devenir un lieu de recyclage pour les socialistes déçus », confie ainsi à France 24 un proche d’Emmanuel Macron. Ce dernier a en partie bâti son succès actuel sur le rejet des partis traditionnels par les Français et n’a en effet aucune envie d’être brocardé par la droite en étant surnommé le « PS bis ».

    Première publication : 08/02/2017

  72. Posted 11 février 2017 at 11:34 | Permalien

    La colere froide de Gerard Filoche sur l’affaire Fillon
    19 298 vues

    Je suis tombé sur un beau moment de radio hier soir.
    Quand certains hommes politiques font des actes tellement énormes qu’ils nous laissent sans voix, d’autres heureusement ont le talent d’exprimer le ressenti des Français lambda…
    Je ne connais pas spécialement ce Mr Filoche, mais sur ce coup là je lui tire mon chapeau ! Merci merci merci.
    Ecoutez et même réecoutez la sincérité et chaque mot prononcés. Et partagez si vous pensez que ça peut faire du bien à certains dépités…

    Alain Meier il y a 5 jours
    Il faut la remettre en place tout les jours cette vidéo, bravo Monsieur Filoche

    bravo mr filoche

    YASIN BEN il y a 3 jours
    bravos filoche

    Dr François CHABAUD il y a 4 jours
    Bravo Gérard Filoche. Vous avez raison sur tout. La très grande majorité des politiques, Fillon, sont complètement déconnectés de la réalité. Ils se sont transformés en voleurs notoires et ils ne s’en sont même pas aperçus….

    Kalis Calberson il y a 1 jour
    Se sont des hommes comme vous qui faudrait au gouvernement.

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