Manuel Valls « si les députés ne votaient pas, c’en serait fini de notre oeuvre »

Très curieuse expression ! Une menace ? Il n’y aurait que la politique de Valls ou rien ? ou « c’en sera fini de notre oeuvre » ? Notre oeuvre serait le libéralisme, pas question de revenir au socialisme ? Notre « oeuvre » serait l’austérité, pas question de faire relance et redistribution ? Notre oeuvre serait la fatalité du chômage de masse pour longtemps, pas question de contrôler les licenciements ? Notre oeuvre serait de donner des dizaines de milliards aux patrons, pas question de s’en prendre aux dividendes ?

Mais “fini” de quoi ? Fini de la politique et du gouvernement de Manuel Valls ? Ou fini de la majorité de gauche de mai juin 2012 ? Car ce n’est pas du tout pareil ! Si Valls est en minorité, le PS sera… toujours en majorité. Si la majorité du groupe parlementaire met Valls en minorité, elle existera toujours et se retrouvera même en phase avec la majorité de ses électeurs. Un autre gouvernement pourra surgir de la majorité parlementaire qui existe : rose rouge verte.

Nul ne peut penser en ce cas que Valls pousserait le Président à faire un putsch en dissolvant l’assemblée de gauche : quiconque ferait ça ramènerait la droite en force aussitôt ! Dissolution ce serait trahison. Et  ce qui serait “fini” pour de bon dans ce cas là, ce serait le pouvoir du président. Un président élu par la gauche qui chercherait à dissoudre sa majorité parce qu’elle est restée à gauche alors que lui même voulait mener une politique libérale perdrait tout, sa majorité et son poste. La droite ne lui ferait aucun cadeau et le contraindrait au départ illico.

La vérité c’est que le PS et les parlementaires sont sociaux et démocrates, et qu’au cas où Valls serait mis en minorité, ce serait normal, dans un Parlement normal. Ca ne serait pas “fini”, ça recommencerait autrement. Démocratiquement. On serait sauvés. Il y aurait une issue pour la gauche. Elle vivrait. Elle reviendrait dans le bon chemin. Vive la gauche ! Et un président normal devrait nommer un autre gouvernement normal correspondant à la majorité réelle du PS et du Parlement. Et le PS continuerait à exister et à lutter selon le meilleur de ses traditions de gauche.

54 Commentaires

  1. JMG
    Posted 27 août 2014 at 10:19 | Permalien

    Eh oui, mon Cher Gérard, un dangereux néo-conservateur à la tête du gouvernement, qui n’aura pas hésiter à commencer son intervention en parlant des menaces terroristes avant de parler de la crise économique et sociale… La tableau est ainsi complet pour ceux qui en doutaient encore. De la stratégie de tension, dresser le tableau d’un chaos partout pour faire passer la pilule de la régression sociale, toujours au bénéfice des plus riche est des plus puissants. Et comme en plus le cadre de la 5ème République encourage cet autoritarisme politique et économique, le parlement comptant pour du beurre; on n’est pas sorti de l’auberge, sauf si la rue bouge un peu, mais si c’est une rue de gauche… Jules Moch ne sera pas loin puisqu’il est déjà là à Matignon comme à l’Elysée !

  2. Pierre
    Posted 27 août 2014 at 10:44 | Permalien

    Bonjour,
    Pour l’instant la majorité des députés « socialistes » reste fidèle à la politique proposée par le gouvernement, étant ainsi partenaire des décisions du gouvernement (j’évite « complice de la trahison »). Comment convaincre ces « représentants du peuple » de modifier leur comportement ? Cela ressemble un peu au pari de Pascal : « Croyez car vous n’avez rien à y perdre » car si, par miracle, une minuscule amélioration de la situation économique apparaissait, tous crieraient victoire et auraient ainsi les arguments de campagne pour 2017. Si, ce qui est à craindre, aucune amélioration ne survenait, la défaite est déjà annoncée. A ce moment là, il sera toujours temps, de réveiller les bonnes consciences électrices et d’agiter la marionnette d’extrême droite pour un « sursaut républicain ».

  3. Renaud
    Posted 27 août 2014 at 10:50 | Permalien

    Face à ce cap vers le suicide, face à la Macron économie il ne reste que les députés comme rempart, alors on va bien voir si les pronostiques de GF se réalisent
    Si la confiance est votée, alors il ne faudra plus venir nous parler de résistance, frondeur ou autres calembredaines, le PS sera définitivement à droite
    Car a venir nous dire wait and see, sans rien voir venir on se lasse
    Si la confiance n’est pas votée, alors tu retrouveras de la crédibilité, dans le cas contraire tu perdras toute crédibilité et ton discours sera creux et sans réalité
    Fais nous mentir et ne lâche pas les députés, il en va de l’honneur d’une part , si ce mot a encore une signification, et du peuple d’autre part, si le peuple est encore la préoccupation de ces messieurs

  4. Posted 27 août 2014 at 10:51 | Permalien

    je n’agis pas selon des pronostics mais selon une ligne politique

  5. Posted 27 août 2014 at 11:07 | Permalien

    Une chose qui me dérange dans ce gouvernement est l’ordre protocolaire.

    Henri Oberdorff et Nicolas Kada dans leur ouvrage Institutions administratives (Sirey, 2013) rappellent que la hiérarchie gouvernementale résulte d’un choix discrétionnaire du président de la République et du Premier ministre lors du décret de nomination.

    Comment faire croire un instant que l’emploi est au coeur des préoccupations avec le positionnement du ministre.

    L’analyse de ce gouvernement sous l’angle hiérarchique est donc très riche d’enseignements.

    Après Manuel Valls :
    1. Ministre des Affaires étrangères et du Développement international : Laurent Fabius ;
    2. Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie : Ségolène Royal ;
    3. Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Najat Vallaud-Belkacem ;
    4. Garde des sceaux, ministre de la Justice : Christiane Taubira ;
    5. Ministre des Finances et des Comptes publics : Michel Sapin ;
    6. Ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian ;
    7. Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes : Marisol Touraine ;
    8. Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social : François Rebsamen ;

    L’emploi passe après les affaires étrangères, l’écologie, l’éducation nationale, la justice, les finances, la défense, les affaires sociales & la santé.

    CQFD

  6. Coma81
    Posted 27 août 2014 at 11:13 | Permalien

    GF dit « travailler » pendant que les autres critiques.

    En fait c’est la crise qui « travaille »

    Et puis aussi les français qui souhaitent majoritairement une dissolution.

  7. Posted 27 août 2014 at 11:16 | Permalien

    Si la confiance n’était pas votée, alors la crise politique serait consommée. En ce cas, la solution démocratique est d’en faire appel au peuple – oui, ce peuple dont nous nous réclamons, nous hommes et femmes de gauche. Et oui, justement, le pouvoir serait alors très probablement, par la volonté du peuple, remis entre les mains de la droite.

    Tout se résume à cela. Compte tenu de la droitisation des Français – et qui ne date pas d’hier, une ou deux décennies, pour le moins – cette gauche qui nous gouverne aujourd’hui est le mieux que nous puissions espérer, est le plus de gauche que le peuple français n’en saurait accepter.

    On pourra faire tous les ronds de jambe qu’on veut, nous avons au final à choisir – et les députés également – entre une politique de gauche à la sauce sociale libérale – qui au moins fait avancer un peu les choses sur le logement, donne une priorité à l’éducation et à l’école, accouche d’une réforme de la justice digne de ce nom, épargne fiscalement les plus démunis – et une politique de droite façon Sarkozy.

    Pour que cela soit autrement, il ne suffira pas de crier à la trahison – c’est à cet endroit (pas vraiment à gauche) que François Hollande a été élu -, il faudra à la gauche convaincre le peuple qu’une autre politique est possible et souhaitable. Le fait est qu’aujourd’hui ils n’en sont pas convaincus, les Français. Le fait est qu’une certaine gauche se plait à célébrer sa radicalité mais échoue politiquement, n’est pas en capacité politique d’exercer le pouvoir. Et elle n’a qu’à s’en prendre à elle-même – ce qu’elle se garde bien jamais de faire.

    La gauche se réclame du peuple, mais voilà, le peuple ne réclame pas la gauche. Et dans cette circonstance, je préfèrerai toujours Hollande à Sarkozy, un social-démocrate bon teint à un pourri de droite. Et je continuerai d’en vouloir à cette gauche qui semble tellement se complaire à être minoritaire, poussant de hauts cris parce que d’autres ne font pas la politique qu’elle préconise mais qu’elle n’est pas en capacité politique d’assumer – par sa propre faute.

  8. Rock'n'Roll Papy
    Posted 27 août 2014 at 11:20 | Permalien

    Oui, sauf qu’une dissolution amènera mécaniquement un parlement et un gouvernement de droite, dont le reptile Hollande saura parfaitement s’accommoder jusqu’en 2017 – il y a tant de chrysanthèmes à honorer d’ici là – et vu ses chances nulles sinon négatives de réussite et les casseroles à droite, espérer être réélu pratiquement sans lever le petit doigt d’ici là .. Un Chirac bis en quelque sorte.

  9. lionel mutzenberg
    Posted 27 août 2014 at 11:23 | Permalien

    Sur ce sujet nous sommes d’accord; une dissolution serait encore plus catstrophique, la droite et l’extrème droire serait élu à l’assemblée nationale.
    Mais dire que ce n’est pas dans la tête de François Hollande, puisqu’il garderait la présidence jusqu’en 2017, je m’en garderais bin, François Miierrand ayant profité de cette stratégie présidentielle.
    Contraindre notre monarque à changer de gouvernement, oui, bien, sur, mais pour y mettre qui, et pour faire quoi ?
    François Hollande est plus qu’un libéral, c’est un néolibéral, il vient de le démontrer avec son nouveau gouvernement.
    En atendant la colère monte, les avis d’imposition viennent de parvenir à nos compatriotes.
    Tiens, et si tout ce qui vient de se passer n’était que du cinéma pour que nous regardions ailleurs ?
    Pas idiot, après le discours d’Arnaud Montebourg à son sucesseur de banquier:  » Bonne chance Manu! »
    Cela veut dire quoi très exactement dans ce moment explosif, de notre histoire ?
    Une connerie, ou un aveu ?

  10. Renaud
    Posted 27 août 2014 at 11:36 | Permalien

    Excuses pour GF, je suis d’accord avec lui, ce ne sont pas des pronostics, mais une ligne politique, ceci dit cela ne retire rien à mon propos, confiance votée = ligne discréditée
    Je suis aussi d’accord que ce refus ne serait pas la bombe atomique qui validerait de facto la dissolution, il ne resterait qu’à FH a nommer un nouveau 1er ministre et à former un nouveau gouvernement
    Il n’y a donc aucune menace sur le pays à ce que les députés refusent la confiance, s’ils ne le font pas, alors ils seront complices

  11. draxredd
    Posted 27 août 2014 at 12:09 | Permalien

    La loyauté d’un député doit aller a ses électeurs, pas a son parti.

    Chiche, donc.

  12. Posted 27 août 2014 at 12:54 | Permalien

    complotisme sans sens

  13. jean-jacques
    Posted 27 août 2014 at 13:18 | Permalien

    Laurent Fabius , N°2, ce qui ne va pas dans l’Hexagone :
    la fiscalité, avec l’impact psychologique des 75%, le droit du travail et sa complexité, les seuils sociaux, la durée du travail, la flexibilité et le travail du dimanche .
    A lire dans le canard !
    Aura t’-il le temps de nous informer comment son fils sans emploi et non imposable a pu s’acheter un appartement de 7 millions ?
    Quel retournement de veste ,il y de quoi s’inquiéter

  14. Vozobno
    Posted 27 août 2014 at 13:46 | Permalien

    Europe. Lu sur internet, pour info :
    « La dernière phase est en Europe, avant l’éclaircie générale sur fond de catastrophes climatiques et terrestres, et pollution. »
    « Il y a des groupes qui ne résisteront pas au Changement, aux catastrophes. »
    «l y a des groupes qui seront épargnés. »
    27.08.2014

    « Il y a plus de certitude que la méditation de groupe puisse arrêter la guerre tout comme on appuie sur l’interrupteur d’une lampe pour que la lumière jaillisse, que de certitude que l’aspirine réduise le mal de tête, par exemple. C’EST UN FAIT SCIENTIFIQUE ». »

  15. axiome
    Posted 27 août 2014 at 14:31 | Permalien

    Pour fustiger MONTEBOURG VALLS a dit que sa politique avait été approuvée par l’ASSEMBLEE NATIONALE….
    DONC: en votant la confiance et le budget rectf: les « frondeurs » ont FOURNI UN ARGUMENT DEMOCRATIQUE pour virer Montebourg !!!!!!!!

  16. Dedalus
    Posted 27 août 2014 at 14:43 | Permalien

    Ne pas oublier que F. Hollande (entre autres) est et demeure un haut fonctionnaire de la plus belle espèce, du type qui se croit tellement bon, tellement supérieur qu’il en est même seulement incapable d’imaginer que d’autres puissent éventuellement ne pas être dans l’erreur… On voit déjà ce que ça donne dans les services de l’Etat, alors au plus haut niveau…

  17. lionel mutzenberg
    Posted 27 août 2014 at 15:02 | Permalien

    Complotisme sans sens n’est pas une réponse, à moins que…

  18. step
    Posted 27 août 2014 at 15:35 | Permalien

    @DEDALUS : »épargne fiscalement les plus démunis » ? *4 sur les impots alors qu’au niveau du smic, vous parliez d’épargner qui ?

    Par contre coté dividende, ça épargne aussi en ce moment, beaucoup !.

    « On peut pas faire ça, on va laisser le faire par la « gauche »". (un député de droite). Comme quoi avoir la droite n’est contre intuitivement pas la certitude d’avoir la politique la plus antisociale.

    La « gauche » bénéficie souvent du doigt sur la couture du pantalon syndical pour faire pire. Ils sont moins dupes, ces derniers temps.

  19. step
    Posted 27 août 2014 at 15:37 | Permalien

    @lionel.
    Pas besoin de complot, juste la somme d’intérêts bien privés. Changer les acteurs pour pouvoir continuer la comédie est le mantra des soaps télévisuels.

  20. Renaud
    Posted 27 août 2014 at 15:40 | Permalien

    Le problème est que dans la tête de F H, la dissolution serait la seule façon d’avoir une chance pour 2017
    Dans ce cas le scénario pourrait être, nommer 1er ministre un libéral acharné , pourquoi pas Sarko, qui ferait un gouvernement à son image, il serait probable qu’il ferait encore pire, par exemple avec 100milliars a gattaz, la peau du CdT, les 40h payées 35, voire plus de durée limite et j’en passe et qui serait discrédité
    Il serait probable que la gauche et les syndicats se réveillent et que l’on assiste à de forts mouvements sociaux
    Bien entendu, tout irait de mal en pis, et devinez qui serait le sauveur FH sous réserve d’arriver au 2ème tour car avec marine ce serait plier
    Ceci n’est pas un complot mais une possibilité à ne pas exclure

  21. yassin
    Posted 27 août 2014 at 15:46 | Permalien

    Je ne voudrais pas avoir l’air de donner des leçons de stratégies, mais je pense que plutôt que de mener la bataille sur tous les fronts, en désordre, maintenant vous (je veux dire les militants et les élus socialistes) devriez vous concentrer sur l’obtention d’un congrès extraordinaire du PS, non pas dans quelques mois mais immédiatement.

    Stratégiquement, ce serait le plus efficace. La bataille parlementaire, vous l’avez déjà perdue en juillet. Taper sur Macron, c’est un miroir aux alouettes, un piège, un leurre. Un grand numéro de charme dont ils le secret à la télé, avec la complicité des journalistes, et vous aurez perdu cette bataille aussi.

    Alors tapez plutôt sur Cambadélis, cible précise, accessible, objectif clair et légitime (« la politique de valls s’éloigne trop du PS, il faut une clarification immédiate »), bataille gagnable et qui ouvrirait la porte à d’autres victoires.

    Bon c’est juste un avis, je ne suis pas au courant des équilibres internes du PS.

  22. Posted 27 août 2014 at 15:49 | Permalien

    On peut bien déblatérer des heures, c’est le capitalisme et la finance qui ont gagné, contrairement à ce que nous disait FH !
    J’en viens à me demander s’ils ne sont pas tous arrosés d’une façon ou d’une autre. Quand on voit déjà comment ils font « travailler » leurs familles à nos dépends. L’argent et le sexe mènent toujours le monde. Et si en plus on peut avoir du pain et des jeux !
    Il n’empêche qu’on paiera tout ça très cher dans les décennies à venir et que cela pourra même très mal finir.Messieurs, c’est plus que des frondeurs et une ligne politique qu’il nous faut, c’est une « révolution » que je préférerais pacifiste, mais ??

  23. draxredd
    Posted 27 août 2014 at 16:45 | Permalien

    « Une haute bourgeoisie s’est renouvelée. On est passé d’un patrimoine jusque-là détenu par l’actionnariat familial, et transmis par héritage, à un actionnariat managérial qui s’est lui-même autopromu, autorécompensé, auto-organisé et autosolidarisé. Or il s’est trouvé par un fait de circonstance – mais qui n’est pas sans conséquence sur le plan idéologique – que c’est au moment où la gauche arrivait aux responsabilités, en 1981, que cette mutation profonde du capitalisme s’est produite.

    Une génération – celle issue des cabinets ministériels des années 1980, de gauche comme de droite – s’est retrouvée aux commandes d’entreprises parce que le capitalisme lui-même n’avait plus de dirigeants, faute de familles suffisamment nombreuses, faute de compétences assez solides. C’est l’appareil d’Etat qui a fourni au capitalisme ses nouveaux bataillons, ses nouveaux cadres, ses nouveaux dirigeants. Ainsi est apparue cette situation inédite où des hommes, des femmes – plus d’hommes que de femmes – issus de l’Etat, de la haute fonction publique, sont devenus non seulement des responsables d’entreprise – cela s’était déjà produit dans le passé –, mais aussi des détenteurs – en quelques années – de fortunes considérables. Venus d’une culture du service public, ils ont accédé au statut de nouveaux riches, parlant en maîtres aux politiques qui les avaient nommés.

    Là est le fait nouveau. Un changement de hiérarchie s’est opéré dans l’ordre des pouvoirs : “Puisque nous, nous avons réussi, puisque nous, nous sommes les représentants du capitalisme mondialisé, nous savons aujourd’hui ce qu’il faut faire. Nous le savons mieux que vous.” Aux yeux de cette nouvelle aristocratie, l’argent est devenu une référence bien plus fiable des représentations sociales que le mode d’attribution du pouvoir politique. »

    Devoirs de vérité, p. 159-160.

    François Hollande

  24. Caml
    Posted 27 août 2014 at 17:10 | Permalien

    Un gouvernement socialiste, qui nomme un ancien banquier d’affaires, devenu millionnaire après avoir execute une OPA pour Nestlé, un premier ministre applaudi par le Medef après avoir fait cadeau de 40 milliards sans contrepartie, un ancien ministre du budget qui planque ses noisettes dans les paradis fiscaux, un conseiller du président qui a son propre cireur de pompes. Et le BN qui ostracise Le front de gauche.
    Que vous faut il d’autre pour ouvrir les yeux ?

  25. Posted 27 août 2014 at 17:31 | Permalien

    Gérard,
    Pourrais-tu nous dire ce que tu penses de l’article 20 de la Constitution mis au cachot aussi bien avec la droite qu’avec la gauche.

  26. Lionel mutzenberg
    Posted 27 août 2014 at 18:07 | Permalien

    L’article 20 n’est applicable que dans une vraie démocratie.
    Le pouvoir « socialiste » n’en est plus une.

  27. Posted 27 août 2014 at 18:21 | Permalien

    Hier, mardi 26 août le nouveau Gouvernement formé par le Président de la République et son Premier Ministre, était rendu public. Sans attendre ou espérer un changement, il s’avère cependant que la nomination d’un banquier à Bercy, Emmanuel Macron, est le symbole de le politique néolibérale assumée de ce Gouvernement. Pour mémoire, c’est lui qui, en tant que Secrétaire général adjoint de l’Elysée, est à l’origine du Pacte de Responsabilité, véritable pacte d’austérité pour les salariés, retraités, chômeurs et précaires. Il fut aussi Gérant à la Banque Rothschild et le Rapporteur général de la Commission Attali en 2007, feuille de route idéologique de ce nouveau Gouvernement.

    Le patronat déjà se félicitait. Aujourd’hui, le Premier Ministre s’est exprimé à l’université d’été du Medef. Il a promis, entre autres, baisses du coût du travail, baisses de l’impôt sur les sociétés, souplesse dans l’embauche pour ne pas entraver les entreprises, des adaptations dans la protection des salariés qui est considérée trop élevée et l’allègement de certaines règles, notamment sur le travail du dimanche. Le Medef applaudit, une standing ovation. Les capitalistes sont au Gouvernement et vont donc continuer à nous faire payer une crise qui n’est pas la nôtre tout en s’enrichissant sur notre dos : 30,30 % d’augmentation des dividendes versés aux actionnaires des grands groupes et des banques françaises entre 2013 et 2014 tout en continuant à supprimer des emplois.

    Pour Solidaires, il y a urgence à construire des mobilisations dans l’unité la plus large pour imposer d’autres choix politiques porteurs de justice et de solidarité. Nous appelons à participer massivement le 23 septembre à Paris à la manifestation nationale des Hôpitaux en lutte pour le Service hospitalier public, ainsi qu’aux initiatives prises le 11 octobre dans le cadre de la journée européenne d’action contre le TAFTA (Traité transatlantique en cours de négociation entre l’UE et les USA).

    Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires, Paris, le 27 août 2014.

  28. Bob le camarade
    Posted 27 août 2014 at 19:02 | Permalien

    « Et puis aussi les français qui souhaitent majoritairement une dissolution »

    Non pas une dissolution, une destitution du président de la république !
    Car c’est bien sur une forfaiture électorale que Hollande s’est fait élire.
    Ceci est une honte !
    En se faisant élire à GAUCHE, avec un programme DE GAUCHE, des promesses de GAUCHE et puis tout, absolument tout renier jusqu’à nommer un banquier à l’économie cela s’appelle bien une forfaiture.
    Il y a un réel probléme démocratique à se faire élire sur des mensonges et que ceci soit accepté, arrivé à ce stade de délitement MORAL n’importe qui peut alors promettre n’importe quoi en se faisant passer pour n’importe quelle tendance et puis tout renier sans crainte.
    Dans ce cas la république est morte !!!
    Les élections ne servent plus à rien !!!
    Et tant pis si Gérard censure ce que je viens d’écrire il y a maintenant des millions de français et pas seulement de gauche qui ont compris cette FORFAITURE du président de la république.

  29. Renaud
    Posted 27 août 2014 at 19:10 | Permalien

    Titre de BFM
    Valls superstar du MEDEF, qui a prévenu que l’emploi ne se décrète pas et qu’il faut encore des baisses de charges
    Dernièrement un blogueur avait prédit Valls au MEDEF, mais pas à l’Huma
    1ère partie concluante
    Députés PS virez le

  30. archerducher
    Posted 27 août 2014 at 19:24 | Permalien

    Autrement dit ça ce pourri de plus en plus,vive Valls,qu’il continue et bientôt sera l’invité du FN.

  31. jean sur
    Posted 27 août 2014 at 19:53 | Permalien

    Gouvernement Valls 2 :  » Toi qui entre ici, abandonne tout espoir »
    ( L’ Enfer / la Divine Comédie / Chant III vers 9)
    Dante Alighieri 1265-1321

  32. Bob le camarade
    Posted 27 août 2014 at 20:08 | Permalien

    Il y a un réel probléme démocratique à se faire élire sur des mensonges et que ceci soit accepté, arrivé à ce stade de délitement MORAL n’importe qui peut alors promettre n’importe quoi en se faisant passer pour n’importe quelle tendance et puis tout renier sans crainte.
    Dans ce cas la république est morte !!!
    Les élections ne servent plus à rien !!!
    Et tant pis si Gérard censure ce que je viens d’écrire il y a maintenant des millions de français et pas seulement de gauche qui ont compris cette FORFAITURE du président de la république.

  33. J-P GIL
    Posted 27 août 2014 at 20:11 | Permalien

    La Gauche s’effiloche et le PS c’est Filoche!
    Le moment est grave!
    Depuis la déroute des élections municipales puis celles des européennes, il y a des questions qui me hantent:
    -Le gouvernement de la France est-il encore à Gauche, même un petit peu?
    -Le Parti socialiste est-il encore Socialiste, même un petit peu?
    -Y a-t-il encore une chance de sauver la Gauche aux élections présidentielles et législatives de 2017, même très mince?
    -Va-t-on assister en 2017 à un nouveau 2002, même peut être pire, une victoire de l’extrême droite parce que les électeurs de gauche désabusés ne se déplaceraient pas au 2ème tour?
    Il y a de quoi ne pas dormir la nuit!

    Y a-t-il encore un petit espoir que le gouvernement change et applique des solutions réellement de gauche, que l’union de la Gauche se reconstruise?
    A en croire Gérard Filoche membre du Bureau National du PS interviewé sur LCI le 26/08/2014 (jour de la démission du gouvernement VALLS 1) c’est encore possible:
    LCI: Oui, mais ces personnalités – Duflot, Montebourg, Mélenchon -, vous pensez qu’elles peuvent s’unir, vraiment ?
    Gérard Filoche: Mais il le faut ! Sinon, elles se suicident aussi ! À quoi sert Montebourg ? À quoi sert Duflot ? À quoi sert Mélenchon ? S’il n’y a pas une dynamique et des gens derrière, des forces sociales qui attendent ça ! S’il y a une unité de la gauche, vous verrez le climat social se libérer, vous verrez des gens enthousiastes avec une croyance qu’on peut changer les choses ! Au lieu d’aller vers Le Pen !
    LCI : Qu’est-ce qu’il fallait faire ? Ça partait dans tous les sens… Virer Valls ? Ou Montebourg ?
    Gérard Filoche : Dès que Valls mettait sa démission dans la balance, il suffisait de sauter sur l’occasion pour dire : On va réajuster les choses ! François Mitterrand disait : Il faut d’abord rassembler les socialistes, Valls ne rassemble pas les socialistes, il fait 5 % ! Donc la majorité des socialistes n’est pas représentée dans la politique de Valls.
    Il fallait profiter de l’occasion pour dire : moi président, je fais un appel à tous les partis de gauche ! Aux Verts, au Front de gauche, à tout le monde, Mélenchon et Duflot ! Et je dis : On va faire une réunion et on va voir, dans la situation de crise dans laquelle nous sommes, ce que la gauche peut apporter en commun, les points essentiels qui pourraient nous rassembler, malgré nos divergences !
    LCI : Mais, est-ce que ce n’est pas un peu utopique ? Mélenchon n’a jamais voulu appartenir à un gouvernement de François Hollande. Duflot en est sortie. Est-ce que cette union de la gauche, qui vous est si chère, est possible ?
    Gérard Filoche : Je suis sûr que si le président, puisqu’il a tant de pouvoirs personnels, hélas, prenait l’initiative de dire : Je suis élu par la gauche, nous sommes dans une impasse, par conséquent, je demande à ce qu’il y ait des rencontres, une table ronde, et que tout le monde cherche ce que nous avons en commun !, il se dégagerait quoi ? Une augmentation des salaires, plutôt qu’une augmentation des dividendes ! Le trimestre dernier, les dividendes ont pris 30,3 % de plus, au moment même où d’ailleurs les grandes entreprises recevaient le crédit d’impôt compétitivité à hauteur de 7 milliards ! Ce qui fait que, dès que ça commence, on voit qu’ils ne placent pas l’argent dans l’emploi ou dans l’investissement, ils placent l’argent dans les îles Caïmans ! Donc, il y a une impasse ! Le patronat ne veut pas faire le pacte de responsabilité. Gattaz, après-demain, va encore en exiger davantage. (Le 27/08/2014 à la réunion de rentrée du MEDEF, M. Valls a déclaré aimer les entrepreneurs et a été copieusement …. applaudit)
    Très bien Monsieur Filoche, il y a encore de vrais Socialistes au PS! Mais soyons lucides, le PS est dirigé par une autre tendance et par des gens qui n’ont pas le courage politique de donner un coup de pied dans la fourmilière. Y a-t-il encore un dénominateur commun entre les 90 « frondeurs », qui avaient rédigé une lettre réclamant « un nouveau contrat de majorité » en Avril 2014, M. Montebourg, M. Hamon, Mme Filippetti démis de leur fonction de ministre, et la nouvelle équipe de M. Valls 2?
    Par exemple, ce n’est pas le fait qu’Emmanuel Macron soit un ancien collaborateur d’une banque d’affaires qui est gênant, ce sont ses multiples positions et propositions libérales qui laissent à douter sur son véritable idéal politique, le social libéralisme plutôt que le Socialisme. Ce n’est pas que Michel Sapin soit un Mammouth du PS et un ami de François Hollande qui est gênant, ce sont les solutions rétrogrades qu’il défend, qui n’ont jamais marché nulle part et qui l’ont conduit à échouer face au problème du chômage de masse.
    Non, il y a aucun point commun entre Gérard Filoche et Emmanuel Macron, aucun entre Arnaud Montebourg et Emmanuel Valls, aucun entre Pierre Moscovici et Marie Noëlle Lienemann, les exemples pourraient se multiplier à l’infini.
    En fait la question qui se pose est: y a-t-il encore qu’un seul Parti Socialiste?
    La réponse est non; alors qu’attendez-vous M. Filoche pour créer le « Nouveau Parti Socialiste » comme l’avait, à un moment, proposé M. Montebourg, peut-être même que M. Valls en profiterait pour renommé le PS en PSL (Parti social Libéral), comme il l’avait proposé avant les primaires de 2012.
    Si ce Nouveau Parti Socialiste ne voulait pas rejoindre le Front de Gauche, ce qui serait encore mieux, il pourrait alors engager des discussions entre « Le front de Gauche » « Les Verts » et peut-être même le NPA d’Olivier Besancenot et Philippe Poutoux. A tous ces gens de trouver un accord sur un programme qui serait une proposition alternative capable de recueillir la majorité en 2017.
    Il nous reste 2 ans et demi, c’est largement suffisant.
    En attendant cela n’empêche pas les députés de faire tomber le nouveau gouvernement comme Gérard Filoche l’appelle de ses vœux sur LCI:
    « Il faut mettre en minorité la politique fausse ! Si je suis député, c’est un devoir de le faire ! Mettre Valls en minorité ? Oui ! Et qu’est-ce qu’il va arriver ? Eh bien le président doit écouter le Parlement ! Un président qui est démocrate écoute la majorité et forme un gouvernement qui correspond aux aspirations de cette majorité, et du coup ce sera à gauche ! »

  34. Anonyme
    Posted 27 août 2014 at 22:17 | Permalien

    Le PS français, incapable de se moderniser et adopter une ligne politique enfin dépoussiérée, est responsable de tout ce foutoir.
    Et tout ca parce-que hollande n’a été élu qu’en surfant sur l’anti sarkozisme.
    Il n’avait aucun programme si ce n’est de dire que c’est la faute a Sarkozy

  35. Jean Jolly
    Posted 27 août 2014 at 23:02 | Permalien

    Très beau discours de Manuel Valls cet après-midi à l’université du Medef… On m’aurait dit qu’il était de gauche, je ne l’aurais pas cru (lustucru)… Ouf ! Il est de droite, voire même à l’extrême… nous sommes donc sauvés… ;-)
    NB: Comme ils disent en globish ; Une « standing ovation » du public (le 1%) « Médéfien » ou « Mais des fois » (c’est comme vous voulez… nous, c’est « la France d’en bas »…

    Bref, ils ont acclamé, debout, leur premier ministre…

  36. Posted 28 août 2014 at 5:39 | Permalien

    Politique économique : Mario Draghi s’aligne sur Montebourg et donne tort à Valls

    Les Experts
    Le taux de chômage de la zone euro est encore 4% au-dessus du niveau
    de 2008. Aux Etats-Unis il a baissé à des niveaux d’avant-crise.
    4 %

    Que personne ne s’y trompe : le débat austérité / relance a été définitivement tranché. Et démission ou pas, c’est bien la ligne (claironnée en France par) Montebourg qui s’impose au détriment de la ligne Merkel (aka Valls).

    Après la communauté des Prix Nobel d’Economie, le FMI, c’est le New York Times (pas exactement l’organe officiel du Front de Gauche) qui fustigeait récemment l’obstination des dirigeants européens à poursuivre, « malgré toutes les preuves qu’ils sont dans le faux », des politiques « erronées », focalisées sur la réduction des déficits, et dont la conséquence est d’empêcher la reprise.

    Mais le plus significatif reste le discours de Draghi à la réunion des banquiers centraux (Jackson Hole, vendredi dernier). Le patron de la BCE (peu suspect d’intégrisme keynésien) a scotché tout le monde en prenant acte du marasme dans lequel la Zone Euro est engluée, de l’inefficacité des mesures prises (baisses des taux) et en appelant à des « politiques budgétaires (jouant) un plus grand rôle aux côtés de la politique monétaire ». En clair : si on ne lâche pas la bride à la dépense publique (par exemple en baissant les impôts), l’économie ne repartira jamais. Du Nono dans le texte !

    Le chiffre qui fait mal (présenté par Draghi à Jackson Hole) : le taux de chômage US est pratiquement revenu à son niveau de 2008 (pré-crise). Celui de la Zone Euro est supérieur de plus de 4 points de pourcentages à ce qu’il était il y a six ans.

  37. Posted 28 août 2014 at 6:15 | Permalien

    Gérald Elbaze

    Une fois de plus Valls, Caresche et consorts caricaturent les Socialistes qui ont fait le choix de toujours être de gauche, fidèles à leurs valeurs. Cette fois sur la question de l’entreprise. Pour ma part :

    J’aime l’entreprise quand elle crée des emplois.
    J’aime l’entreprise quand elle répartit équitablement la valeur créée sans mépriser ses salariés qui en produisent pourtant la richesse.
    J’aime l’entreprise quand elle s’assure d’un dialogue social et d’un respect des représentations sociales permettant d’en faire un projet humain mobilisateur.
    J’aime l’entreprise quand elle ne se fourvoie pas dans des délocalisations suicidaires pour son propre carnet de commandes.
    J’aime l’entreprise quand elle applique le droit du travail permettant à ses salariés de travailler dans des conditions décentes.
    J’aime l’entreprise quand elle permet à ses salariés de participer à la gouvernance et aux organes de décision.
    J’aime l’entreprise quand elle assure la transparence de ses comptes et ses décisions vis-à-vis de ses propres salariés pour leur permettre d’en comprendre la conduite et de contribuer à sa dynamique.
    J’aime l’entreprise quand elle ne méprise pas ses sous-traitants, ne fait pas la trésorerie sur le dos de ses fournisseurs.
    J’aime l’entreprise quand elle prend toute sa place dans la société.
    J’aime l’entreprise quand la croissance à deux chiffres n’est pas son obsession suicidaire.
    J’aime l’entreprise quand elle respecte ses obligations fiscales permettant ainsi l’entretien des routes qu’elle utilise.
    J’aime l’entreprise quand elle respecte les toutes petites entreprises qui sont toujours les variables d’ajustements, auxquelles on n’accorde jamais rien, alors même qu’elles créent le plus d’emploi.
    J’aime l’entreprise quand l’argent public qui lui est confié sert bien à faire ce pour quoi il est fait, voire est restitué le cas échéant.
    J’aime l’entreprise quand elle paie ses cotisations sociales, s’assurant ainsi d’une juste couverture présente et future de ses propres salariés.
    J’aime l’entreprise quand elle s’assure d’un écart équitable entre le plus bas et le plus haut salaire de l’entreprise.
    J’aime l’entreprise parce qu’elle créée des richesses, et sans richesse il n’y a pas de redistribution des richesses.
    J’aime l’entreprise parce qu’elle crée des emplois.
    J’aime l’entreprise quand elle prévoit sa reconversion dans des formes écologiques pour une croissance qui a du sens.

    Oui j’aime l’entreprise pour 1000 raisons.

    Mais pas au point de donner l’argent public sans contrepartie.
    Pas au point de faire une génuflexion devant Gattaz.
    Pas au point de céder aux caprices d’un syndicat patronal qui organise son optimisation fiscale faisant peser toute la pression fiscale sur les PME.
    Pas au point d’oublier la rapport de force dans l’entreprise.
    Pas au point d’oublier les délocalisations.
    Pas au point d’oublier le non-remboursement de l’argent public après avoir rincé des territoires entiers.
    Pas au point de faire sauter le SMIC.
    Pas au point de remettre en cause les seuils sociaux.
    Pas au point de foutre en l’air le code du travail.

    Pas au point d’oublier qu’il y a un conflit dans la répartition du produit du travail des salariés entre la rémunération du capital et celle du travail.

    Pas au point d’oublier que ce sont les classes populaires qui nous ont mandatés pour changer le quotidien.
    Les patrons du MEDEF n’ont pas voté pour nous. Et ne le feront jamais.

    Pas au point d’oublier que je suis de gauche.
    Pas au point d’oublier que je suis socialiste.

  38. archerducher
    Posted 28 août 2014 at 6:39 | Permalien

    On aime où on n’aime,mais Gerard a des couilles,car ce qui dit plus haut le dit partout,sauf que malheureusement je ne suis plus au PS,à moins que les 3/4 soit vires,fabius,valls,ayrault,hollande,le guen,sapin,efin tous les traitres de la gauche.
    PS:Marie-noëlle Lieneman a déja declare,pour une majorité rouge,rose,verte….mais sans le PG….C’est mal parti.

  39. indignados
    Posted 28 août 2014 at 7:14 | Permalien

    Oui Gérard, complètement en accord. Et maintenant les nouveaux propos sur les 35 h me convainquent totalement. Calls fait une déclaration de guerre aux citoyens et au peuple de gauche. Il ne faut pas voter la confiance. Pour la première fois je pense qu’il vaut mieux perdre le pouvoir et lutter autrement que voter n’importe quoi. Le plus drôle c’est que l’UMP ne valident même pas son projet au moins aussi frontiste qu’eux

  40. archerducher
    Posted 28 août 2014 at 7:38 | Permalien

    On n’a jamais vu ça depuis 68,le patronat applaudissant un 1er ministre,debout,appartenant au Parti Socialiste,si ça ne pete pas à la rentrée et bien c’est foutu pour l’avenir de nos jeunes en études et recherche d’emplois.

  41. Posted 28 août 2014 at 9:29 | Permalien

    pour que ca pete, unité !

  42. Lionel mutzenberg
    Posted 28 août 2014 at 10:09 | Permalien

    Unité sur quoi, tu n’es même pas foutu de respecter tes contradicteurs, qui sont de ton camp !

  43. Christian BOU
    Posted 28 août 2014 at 10:48 | Permalien

    Les prochaines semaines vont être capitales. Soit les « frondeurs » vont au bout de leur pensées en mettant en minorité le gouvernement, dans ce cas la situation se débloque, soit ils n’ont pas compris qu’ils étaient les représentants du peuple.

    Hollande ne va pas dissoudre l’assemblée, il n’est pas suicidaire, il n’y aura pas de cohabitation, la droite refusera et Hollande sera obliger de démissionner.

    Il ne peut que prendre un premier ministre moins a droite.

    Si les « frondeurs » capitules, c’est la preuve que la V eme est obsolète, il faut une constituante.

    Le système n’a pas peur de la gauche, mais a peur du peuple.

  44. Bob le camarade
    Posted 28 août 2014 at 11:22 | Permalien

    ils sont ou les plus de 100 députés pas d’accords ?
    Plus de 200 députés du PS, y compris des « frondeurs » ont signés une tribune de soutien à la politique du gouvernement.

  45. Bob le camarade
    Posted 28 août 2014 at 11:29 | Permalien

    « pour que ca pete, unité ! »

    Mais unité avec qui dans cette assemblée nationale ?
    La grande majorité des députés du PS, le PRG et des écolos soutiennent TOTALEMENT ce gouvernement et sa politique (voir la tribune des plus de 200 députés PS de ce jour).
    Tu dois quand même bien voir qu’il N’Y A PAS de majorité rose-rouge-verte possible dans cet AN capable de former une majorité pour gouverner.
    C’est mathématique, tout simplement mathémathique.

  46. Christian BOU
    Posted 28 août 2014 at 11:48 | Permalien

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/08/28/l-appel-des-200-deputes-socialistes-ni-godillots-ni-deloyaux_4477879_3232.html

    Les signataires

    Ibrahim Aboubacar, Patricia Adam, Sylviane Alaux, Jean-Pierre Allossery, François André, Nathalie Appéré, Joël Aviragnet, Pierre Aylagas, Guillaume Bachelay, Jean-Paul Bacquet, Dominique Baert, Gérard Bapt, Frédéric Barbier, Ericka Bareigts, Claude Bartolone, Marie-Noëlle Battistel, Nicolas Bays, Catherine Beaubatie, Jean-Marie Beffara, Luc Belot, Chantal Berthelot, Gisèle Biémouret, Philippe Bies, Erwann Binet, Yves Blein, Jean-Luc Bleunven, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Pascale Boistard, Christophe Borgel, Florent Boudié, Christophe Bouillon, Brigitte Bourguignon, Emeric Bréhier, Jean-Louis Bricout, Jean-Jacques Bridey, François Brottes, Sabine Buis, Jean-Claude Buisine, Sylviane Bulteau, Vincent Burroni, Alain Calmette, Colette Capdevielle, Christophe Caresche, Marie-Arlette Carlotti, Martine Carrillon-Couvreur, Christophe Castaner, Laurent Cathala, Jean-Yves Caullet, Guy Chambefort, Jean-Paul Chanteguet, Marie-Anne Chapdelaine, Guy-Michel Chauveau, Jean-David Ciot, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Marie-Françoise Clergeau, Philip Cordery, Valérie Corre, Jacques Cresta, Carlos Da Silva, Seybah Dagoma, Yves Daniel, Pascal Deguilhem, Michèle Delaunay, Guy Delcourt, Sébastien Denaja, Françoise Descamps-Crosnier, Sophie Dessus, Michel Destot, Fanny Dombre-Coste, René Dosiere, Philippe Doucet, Sandrine Doucet, Françoise Dubois, Anne-Lise Dufour-Tonini, Françoise Dumas, William Dumas, Jean-Louis Dumont, Jean-Paul Dupré, Yves Durand, Philippe Duron, Corinne Erhel, Sophie Errante, Marie-Hélène Fabre, Alain Faure, Martine Faure, Olivier Faure, Matthias Fekl, Hugues Fourage, Jean-Marc Fournel, Valérie Fourneyron, Michèle Fournier-Armand, Michel Francaix, Christian Franqueville, Jean-Claude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Geneviève Gaillard, Guillaume Garot, Hélène Geoffroy, Jean Glavany, Yves Goasdoué, Geneviève Gosselin-Fleury, Pascale Got, Marc Goua, Laurent Grandguillaume, Estelle Grelier, Jean Grellier, Elisabeth Guigou, Thérèse Guilbert, David Habib, Razzy Hammadi, Joëlle Huillier, Sandrine Hurel, Monique Iborra, Françoise Imbert, Michel Issindou, Serge Janquin, Henri Jibrayel, Armand Jung, Marietta Karamanli, Bernadette Laclais, Anne-Christine Lang, Colette Langlade, Jean Launay, Pierre-Yves Le Borgn’, Jean-Yves Le Bouillonnec, Patrick Lebreton, Anne-Yvonne Le Dain, Jean-Yves Le Déaut, Annie Le Houérou, Annick Le Loch, Jean-Pierre Le Roch, Bruno Le Roux, Michel Lefait, Dominique Lefebvre, Patrick Lemasle, Catherine Lemorton, Annick Lepetit, Bernard Lesterlin, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Martine Lignières-Cassou, François Loncle, Gabrielle Louis-Carabin, Victorin Lurel, Jean-Pierre Maggi, Jacqueline Maquet, Martine Martinel, Frédérique Massat, Sandrine Mazetier, Michel Ménard, Patrick Mennucci, Philippe Nauche, Nathalie Nieson, Robert Olive, Monique Orphe, Michel Pajon, Luce Pane, Rémi Pauvros, Germinal Peiro, Hervé Pellois, Jean-Claude Perez, Sébastien Pietrasanta, Martine Pinville, Christine Pirès-Beaune, Philippe Plisson, Elisabeth Pochon, Pascal Popelin, Emilienne Poumirol, Christophe Premat, Joaquim Pueyo, François Pupponi, Catherine Quéré, Monique Rabin, Dominique Raimbourg, Marie Recalde, Eduardo Rihan-Cypel, Alain Rodet, Marcel Rogemont, Frédéric Roig, Bernard Roman, Gwendal Rouillard, René Rouquet, Alain Rousset, Boinali Said, Béatrice Santais, Odile Saugues, Gilbert Sauvan, Gilles Savary, Christophe Sirugue, Julie Sommaruga, Gérard Terrier, Thomas Thévenoud, Sylvie Tolmont, Jean-Louis Touraine, Catherine Troallic, Cécile Untermaier, Jean-Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, Jacques Valax, Clotilde Valter, Michel Vauzelle, Olivier Véran, Fabrice Verdier, Patrick Vignal, Jean-Michel Villaume, Jean-Jacques Vlody.

  47. HANNIER
    Posted 28 août 2014 at 12:23 | Permalien

    Valls doit être exclu du PS pour clarifier jusqu’où ne pas aller au gouvernement.

  48. Gilbert Duroux
    Posted 28 août 2014 at 12:59 | Permalien

    Plus de 200 députés soutiennent Valls à fond. Ça veut dire que les 100 « frondeurs » sont déjà moins que 90. Conclusion : plus le gouvernement va à droite, moins il y a d’opposants.
    Bande de godillots, va !

  49. Christian BOU
    Posted 28 août 2014 at 13:01 | Permalien

    Hannier : par qui ?

  50. jean-jacques
    Posted 28 août 2014 at 15:23 | Permalien

    Cambadélis ne veut pas des débats qui renverseront le gouvernement.
    AMEN,la messe est dite ……

  51. Gilbert Duroux
    Posted 28 août 2014 at 15:41 | Permalien

    Cambadélis : « Le social-libéralisme ne fait partie ni de notre vocabulaire ».

    Oh, il peut gloser. La réalité, c’est que le parti socialiste au pouvoir pratique une politique néolibérale.
    Pendant longtemps la droite refusait de se dire de droite…

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/08/28/cambadelis-le-social-liberalisme-ne-fait-pas-partie-de-notre-vocabulaire_4477927_823448.html

  52. Gilbert Duroux
    Posted 28 août 2014 at 23:34 | Permalien

    Appel à la manifestation au CRA de Vincennes 94 vendredi 29 août contre les
    violences policiéres et en soutien à notre frére SP Abdelhak Goradia décédé lors de sa déportation, et aussi en soutien aux sans papiers prisonniers grévistes de la faim du CRA

    Rendez-vous vendredi 29 août 14h République

    La Coordination parisienne des Sans-papiers (CSP 75/CISPM) appelle tous les collectifs de Sans-papier et Migrants, l’Union nationale des Sans-papiers, tous les citoyens et toutes les citoyennes, les associations, les syndicats, les partis politiques à venir manifester le plus nombreux possible leur révolte, leur indignation et leur refus radical de la politique d’immigration hyperviolente menée en France et en Europe par l’Etat Français de gouverne-ment socialiste, et sa police, et cela
    depuis tant d’années sans interruption.

    Paris le 28 Août 2014
    Suite du communiqué sur le lien ci-dessous:

    http://www.ministere-de-la-regularisation-de-tous-les-sans-papiers.net/joomla1.5/index.php?option=com_content&view=article&id=1716:appel-a-la-manifestation-au-cra-de-vincennes-94-vendredi-29-aout-contre-les-violences-policieres-et-en-soutien-aux-sans-papiers-prisonniers-grevistes-de-la-faim-s&catid=21:greve-de-la-faim

  53. milan
    Posted 8 septembre 2014 at 17:23 | Permalien

    Je soutiens Gérard Filoche
    Je rejette cette pseudo démocratie qu’ on tend a nous imposer sur le principe d’une élection malhonnête puisque faite sur des promesses claires et non tenues.
    Le candidat François Hollande a trahi la confiance que ses électeurs dont je fais partie ont placé en lui.
    Mon ennemi c’est la finance ; je renégocierai le traité avec Madame Merkel pour qu il y ai de la croissance en Europe ; c’est Sarkozy qui aggrave la crise nous sommes des millions a l’avoir entendu et aujourd’hui après avoir choisi un premier ministre ultra minoritaire dans son propre parti nous autres électeurs devrions continuer a ingurgiter une purge amère et inefficace
    L UMP en a revé le PS l’a fait
    Est cela qui restera des années Hollande…
    La France perd confiance dans ses représentants politiques , heureusement quelques uns veillent en demandant aux représentants parlementaires de ne pas renier leur parole
    Mettons l’intérêt général avant l’intérêt particulier
    Vite il est encore temps de changer de politique

  54. admin
    Posted 15 septembre 2015 at 10:46 | Permalien

    Votre post est publié avec retard, mais publié, la modération est une obligation de responsabilité pour l’éditeur du Blog…. Un blog tenu par des bénévoles qui n’ont que leurs convictions à défendre

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