Pour une majorité rose rouge verte. Un gouvernement Cambadélis, Laurent, Cosse, Mélenchon, vite !

je suis  Dylan Gamba et je suis étudiant en histoire. Je souhaite créer un blog politique et vous êtes ainsi la première personne interviewée. Je souhaite rentrer en contact avec plusieurs socialistes (ou anciens) en rupture avec la ligne économique du gouvernement et comment peuvent-ils influer sur les décisions actuelles.

Mes questions sont donc les suivantes:

-Quelles sont les différences économiques entre l’actuelle majorité et la précédente?

- Réponse Gérard Filoche : C’est le gouvernement actuel qui est en rupture avec le « projet socialiste », pas l’inverse. Ensuite, là ou Manuel Valls veut donner 41 milliards aux salariés, l’UMP veut en donner 110. Tout serait pire avec la droite. Là où Valls veut 50 milliards d’économies sur les besoins publics, l’UMP promet le double. Là ou Emmanuel Macron propose 12 dimanches travaillés, l’UMP en propose le double ; pareil pour le travail de nuit, les licenciements, etc. Disons que l’UMP défend tout ce que veut le Medef et le gouvernement Valls ne lui cède que la moitié de ce qu’il veut. Quant à l’austérité, aux déficits et à la dette, c’est pareil, sauf que la droite prétend qu’elle en fera plus, plus vite et mieux : mais jamais, jamais, jamais la « dette » ne sera remboursée, ni par la gauche, ni par la droite, elle sert pour les deux comme instrument de chantage pour faire passer des mesures anti sociales impopulaires. Avec l’Europe, la politique serait la même, dominée par celle de Mme Merkel, modèle de l’UMP, sauf le Smic imposé par le SPD. En matière de fiscalité, la droite ferait encore plus de cadeaux aux riches et aux 1 % de l’oligarchie.

-Pensez vous qu’il est possible de constituer une majorité alternative à l’assemblée?

- Bien sur, elle existe et elle est la seule solution à la crise pour éviter une fin catastrophique du quinquennat. Le gouvernement Valls repose sur une minorité, une tête d’épingle et ne tient que par la force et la menace de la Ve République : il est imposé par le haut, il exclue la majorité des socialistes et la majorité de la gauche. Il a fallu que F. Hollande menace de « dissolution » l’assemblée et JC Cambadélis menace « d’exclusion » les députés pour contenir les « frondeurs ». Mais la « dissolution » est impossible, elle ramènerait 90 % de députés UMP et FN, et le Président qui ferait ça serait haï aussi bien de la droite que massivement de la gauche. Quand à l’exclusion, JC Cambadélis, a annoncé à la « Haute autorité » (une curieuse construction statutaire disciplinaire sans démocratie ni appel) qu’elle aurait sans doute à s’occuper des « députés frondeurs » : mais pourra t il casser le parti pour le soumettre au coup de force de Valls ? Rien n’est moins sur.

Contre les mauvaises lois et mauvais budgets de Valls, un travail d’amendements a commencé entre les Verts EELV, le FdG et la gauche des députés PS, c’est la bonne voie. mais cela urge, chaque jour compte. Car si on veut sauver le quinquennat, il vaut mieux ne pas connaître d’autres déroutes aux territoriales et aux régionales. Et pour cela, il faut un tournant, un changement de cap.

-Quels sont les points de convergence entre Vive la gauche  (en faveur d’une politique de la demande) et le Pôle des réformateurs (politique de l’offre), dont les membres font partie du PS?

- Il n’y en a pas d’évident. Nous voulons augmenter les salaires et baisser les dividendes, ils veulent augmenter les dividendes et baisser les salaires. Ils veulent enrichir les actionnaires pour qu’ils nous sortent de la crise ce qu’ils ne feront jamais vu que la finance dirige et que le spéculation rapporte plus que l’investissement dans l’industrie. Ils font l’austérité prétendument pour relancer la machine, mais en fait cette austérité conduit à la récession, et à la déflation. Nous voulons prendre l’argent aux pilleurs de travail, aux 1% de l’oligarchie, et partager les richesses qui existent pour relancer l’économie. Ils ont cédé à la finance et nous voulons faire plier la finance. Depuis mai juin 2012, les inégalités, la misère, le chômage de masse s’accroissent, nous voulons le contraire de cette politique droitière.

-Le PS est il en voie de « Pasokification » (sur le modèle du Pasok grec)?

- Oui. Le PS avait une majorité écrasante partout, sans précédent  : il dirigeait 2 villes sur 3, 20 régions sur 22, 61 départements sur 100, le Sénat, l’Assemblée, et la présidence, avec cette politique contraire a l’attente de ses électeurs, il est en train de tout perdre.

-Elections partielles, municipales, européennes, sénatoriales. Une énumération à la Prévert des défaites du PS. Est-il déjà trop tard pour réagir?

- Non, je vous l’ai dit, il n’est pas trop tard. mais chaque jour de plus du gouvernement Valls est un jour néfaste pour sauver le quinquennat. C’est une course de vitesse entre la marche au suicide et un tournant cap à gauche. Il faut une majorité rose rouge verte, vite. Un gouvernement Cambadélis, Laurent, Cosse, Mélenchon, vite !

-Quelles seraient les mesures d’urgence à prendre?

- Nous les avons décrites de façon précise et concise dans un « quatre pages » de la revue D&S de novembre 2014, que j’ai aussi déposé comme contribution aux etats généraux du PS : une vraie reforme fiscale, une vraie loi bancaire, baisser le cout du capital, augmenter les salaires et les minimas sociaux de 10 %, encadrer les loyers, reconvertir les sources d’énergie, revenir a la retraie à 60 ans sans décote et renforcer la protection sociale, développer l’investissement public et les emplois publics, reconstruire le code du travail, contrôler les licenciements, réduire massivement le temps de travail légal et maxima. Marcher ainsi vers une remobilisation pour une VIe république .

-Que pensez vous des déclarations de Gérard Collomb pour instituer une période d’essai du CDI?

- Villepin avait déjà tenté, CNE et CPE ont déjà été balayés, et le Medef veut maintenant licencier sans motif et sans limite de durée. Rien à voir ni avec la crise, ni avec la productivité ni avec la compétitivité, seulement avec la menace de mort permanente sur les droits liés au contrat de travail, avec la soumission des salariés. Gérard Collomb ne doit pas savoir qu’il faut pour cela dénoncer la convention de l’OIT n°158 signée par 40 autres pays.

-Envisagez vous de quitter le PS ou bien considérez vous que la stratégie de l’entrisme fonctionne?

- Mais monsieur, l’alternative curieuse et fermée contenue dans votre question n’a aucun sens. Je suis socialiste. Nous sommes fiers et nous aimons notre parti et ses militants. Mes amis sont socialistes. Nous sommes la gauche socialiste depuis plus de 20 ans. Lisez notre excellente revue mensuelle D&S, 22° année, elle dit tout. Clairement. Fondamentalement. Nous voulons ancrer notre parti à gauche, dans l’unité de la gauche, nous voulons un grand parti de gauche majoritaire et en aucun  cas une scission, une division, ni un régression minoritaire. Sans unité de toute la gauche, sans unité syndicale, il n’existe aucune issue et il n’y aura pas de transformation socialiste de la société.

66 Commentaires

  1. Renaud
    Posted 20 novembre 2014 at 14:44 | Permalien

    Non non non
    Il ne faut pas nous faire le coup de la droite ce sera pire, le PS a donné 41 milliards au MEDEF, la droite en donnera 100 ça suffit ce discours, si la gauche avait donné ces 41 milliards aux salariés, la droite se retrouverait avec MOINS 41 milliards a rattraper pour les patrons, la ligne de départ ne serait pas la même et puis pourquoi se gêner quand c’est le PS qui a commencer a arroser les patrons sans aucune contrepartie que pourra dire le PS quand la droite passera à 100 milliards, rien. De plus si vous savez que ce sera 100, que faites vous?
    Et puis le mandat de FH n’est pas fini, Gattaz. Va bien finir par les avoir ses 100 milliards, comme le chômage va encore augmenter le PS va nous présenter ça comme l’ultime panacée
    Mais faire un slogan de « nous c’est pire mais les autres ce sera encore pire » est une absurdité et fait le jeux de MLP
    37.5 ; 60 ; 1700 de suite

  2. Posted 20 novembre 2014 at 14:50 | Permalien

    si si, la droite serait 1000 fois pire, nous avons analysé les 6O propositions de F. Hollande, en détail, cf blog en amont
    nous faisons d’énormes différences entre droite et gauche même quand la gauche ne fait pas une politique de gauche,
    quantitatives et qualitatives
    et la droite privatisera davantage l’école, la santé, les équipements collectifs, EDF GDF SNCF, RATP, supprimera la 5e semaine congés payés etc…

  3. Gilbert Duroux
    Posted 20 novembre 2014 at 15:40 | Permalien

    Le postulat de Gérard Filoche est faux, bien sûr. Quand la droite est au pouvoir, quand elle va trop loin il y a des mobilisations. Le PS au pouvoir entraine une démobilisation parce qu’avec des idiots utiles comme Gérard Filoche, qui donnent une caution de gauche au PS, les syndicats sont démobilisés et beaucoup de salariés hésitent à se bouger parce que les conneries du genre « avec la droite ce serait pire », ça marche. Ça contribue à anesthésier les meilleures volontés.

  4. Dim
    Posted 20 novembre 2014 at 16:27 | Permalien

    @Gilbert Duroux et Renaud

    Tout à fait d’accord!
    Objectivement le ps fait pire au pouvoir que l’ump. Deux exemples parmi tant d’autres :

    - la réforme des retraites du ps a empiré 10 ans de réforme de droite (43 annuités !!! )
    - donner 40 milliards au patrons sans aucune contrepartie, même l’ump n’avait oas osé.

    Ceci est possible parce que le monde syndical est comme une poule devant un couteau quand les pires coups viennent d’un parti dit « de gôôôôche)

  5. Posted 20 novembre 2014 at 17:37 | Permalien

    Triste plaidoyer de GF concernant une partie du PS qui, « depuis + de 20 ans », s’échinerait à imposer une « véritable » politique de gauche (l’aile gauche du PS).

    Il est surprenant (mais pas tant que ça finalement) qu’il refasse le coup du « ce serait pire avec la droite », en énonçant les mauvais coups permanents que les gouvernants PS et sa majorité du parti assènent aux travailleurs, chomeurs, retraités (il en oublie d’ailleurs).

    Sur ce registre, la fameuse « gauche de gouvernement » de Jospin a privatisé à tout va, faut il le rappeler (France télécom, GAN, crédit lyonnais, Air France,etc.).

    Jamais finalement, le PS n’a été vecteur de progrès sociaux pour les salariés (y compris Léon Blum a du céder à la rue afin d’accorder les congés payés, y compris F.Mitterrand ne pouvait faire autrement que d’accorder la retraite à 60 ans, rapport de force oblige concernant son élection…etc).

    Le PS, à sa tete, est une cohorte d’énarques, d’avocats, de professeurs. Minoritaires certes. Mais à sa tete.

    Le PS est un parti instrumentalisé, au gré des alternances organisées par le scrutin majoritaire à deux tours (antidémocratique totalement), par l’oligarchie financière qui le domine sans opposition réelle, et qui domine la société par le biais de ses alliés politiques PS et UMP notamment (le FN en épouvantail afin de ne pas troubler « l’ordre des choses » électif…on l’a vu avec J.Chirac élu avec 80% des voix face à JM.Le Pen, sur une politique bien à droite économiquement et socialement…

    Tristes propos de GF qui transmet le message suivant complètement erroné: « sans le PS, un déluge encore + terrible »…sic quand on connait le « capacité » du PS à fusiller ses électeurs (trompés), et sa capacité à « tétaniser » les luttes pourtant indispensables (les confédérations syndicales salariées notamment).

    Alors, soit GF ne sait plus comment se sortir « intellectuellement et physiquement » du merdier dans lequel il est…soit, malgré tout, la place lui est confortable (quoique en tant que « retraité », je suis persuadé « qu’ailleurs à gauche » il pourrait utilement s’occuper…).

    Passer du « gauchisme » au PCF, pour aller au PS, il pourrait avoir l’impression de repartir en arrière…mais les temps le requièrent, requièrent une nouvelle modernité…revenir au postulat « d’un nouveau communisme », ou d’un « socialisme émancipateur et démocratique », ce serait « dans les actes », pour lui, fondateur de ce à quoi il « semble » aspirer…lui et tant d’autres…

    Pour terminer, terrible de citer un type comme Cambadélis, que GF montre lui-meme à juste titre du doigt, mais qu’il absout dans son espérance à le voir dans un gouvernement rose, rouge, vert…

    Eh bien non! GF. c’est d’un gouvernement « vertueux » dont nous avons besoin. Cambadélis et la vertu ne sont plus conciliables…

    Et surtout n’oubliez jamais que le « véritable changement » implique une « réelle » démocratie de bas en haut hors de toute « personnalisation » du pouvoir…

  6. Gilbert Duroux
    Posted 20 novembre 2014 at 19:05 | Permalien

    Un rassemblement autour d’un ripoux comme Cambadélis, un type qui s’est sucré sur le dos d’une mutuelle étudiante et qui a été condamné pour emploi fictif (l’employeur était un ancien frontiste qui dirigeait des foyers de travailleurs africains. Voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Agos ) ?
    Gérard Filoche n’a décidément honte de rien. Le même Filoche qui s’indignait sur tous les plateaux de télé à propos de Cahuzac.

  7. Posted 20 novembre 2014 at 19:33 | Permalien

    C’est marrant de constater comment certains sont fidéles à leurs anciennes rancoeurs ,
    quand manifestement les temps changent
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/11/20/melenchon-laurent-et-filoche-au-rendez-vous-des-socialistes-affliges_4526892_823448.html

    À titre personnel, je maintiens que l’espoir de sauver le PS est une illusion , ce qui ne veut pas dire que la gauche est morte .
    Croire à un changement de cap du gouvernement actuel , c’est croire que Filoche ne sera pas sanctionné en décembre par un jury dont le président est parrain d’enfants de Hollande …, c’est croire qu’il n’y aurait aucun intérêt à intimider les quelques députés frondeurs .
    Derrière les prétextes , toujours chercher les causes profondes.
    L’avenir dira.

  8. luc
    Posted 20 novembre 2014 at 20:21 | Permalien

    Selon le FIGARO, s’il revient au pouvoir, Nicolas Sarkozy promet de faire une croix sur les lois emblématiques du quinquennat de François Hollande.

    - Abrogation de la loi sur le «mariage pour tous».
    - Suppression de la réforme des rythmes scolaires.
    - Suppression de la loi Alur, «une catastrophe» d’après l’ancien chef de l’Etat.
    - Suppression de 30% des postes d’enseignants.
    - Suppression de l’aide médicale d’État(AME).

    Vivement 2017!

    A lire
    Toutes ces lois de Hollande que Sarkozy veut abroger
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/11/20/25002-20141120ARTFIG00143-toutes-ces-lois-de-hollande-que-sarkozy-veut-abroger.php

  9. Gilbert Duroux
    Posted 20 novembre 2014 at 23:00 | Permalien

    @ anonyme
    Ah, la Bolduc ! Quitte à passer une chanson de la reine de la turlute (ne vous méprenez pas, c’est comme ça qu’on appelle cette façon de chanter), en voici une qui semble avoir été écrite pour Gérard :
    https://www.youtube.com/watch?v=6dI-DdTZJyo

    Ça va venir, Découragez-vous pas

    Mes amis, je vous assure
    Que le temps est bien dur
    Il faut pas s’ décourager
    Ça va bien vite commencer
    De l’ouvrage, y va en avoir
    Pour tout le monde, cet hiver
    Il faut bien donner le temps
    Au nouveau gouvernement

    Ça va v’nir puis ça va v’nir mais décourageons-nous pas
    Moi, j’ai toujours le coeur gai pis je continue à turluter

  10. axiome
    Posted 21 novembre 2014 at 0:54 | Permalien

    Je suis completement surpris par ce texte et ce débat… C’est quoi ces trucs???
    GF, tu ferais mieux de convaincre ton ami Le Paon de préparer une grève générale prolongée et hargneuse entre le premier mars et le 25 juin avec 6 ou 7 semaines de blocage total du pays, des négociations filmées en direct sur FR3 et garantie donnée aux grévistes qu’aucune négociation ne commencera sans obtention du paiement des jours de grève…
    Il faut fracasser VALLS, MACRON, MEDEF et CGPME, C’est URGENT…
    Suite au G20, je pense aussi que la FRANCE doit sortir de l’OTAN et de l’EUROPE qui sont des merdes impérialistes et bellicistes.
    La FRANCE n’a pas les moyens d’empêcher les 6 guerres simultanées dont 1 contre un ennemi doté de l’arme nucléaire, mais elle a le droit et le devoir de ne pas participer à cette saloperie-connerie, sauf peut-être en accueillant massivement certains réfugiés!

  11. Gilbert Duroux
    Posted 21 novembre 2014 at 3:23 | Permalien

    Les représentants du parti dit socialiste viennent de supprimer l’élection des conseillers Prudhommes.
    Fou de joie en apprenant cette nouvelle, Gérard Filoche invite à rejoindre le glorieux parti des travailleurs dirigé par son camarade Cambadélis. Franckistes et lambertistes main dans la main, qu’est-ce que c’est émouvant.

  12. Lionel mutzenberg
    Posted 21 novembre 2014 at 11:52 | Permalien

    @ 3 – GILBERT DUROUX -
    Tout à fait vrai ce que tu dis, il s’agit simplement de la réalité des faits.
    C’est ce que nous avons vécu depuis 1981, et le virage néolibéral de 1983 n’y a rien changé.
    Ben oui, Gérard, c’est nous qui étions dans les entreprises, pas toi !
    Pendant trente ans les  » socialistes  » ont entretenus le mythe du premier parti de gauche de France ! une belle escroquerie politique, sans morale.
    Qu’elle a été la part de Gérard Filoche et de ses camarades, rois de la synthèse, allez donc savoir ?
    Mais la mayonnaise ne prend plus, en 2017 ils se feront virer comme des malpropres, pire qu’en 1993.
    Bien fait !
    Et tant pis pour nous, à toujours vouloir jouer le compromis, l’on fini par se compromettre.
    Le plus grave étant que nous avons perdu tout notre crédit en 2012, appelant à voter François Hollande.
    Le plus cruel dans cette histoire c’est que nous entendons de, nos proches, nos connaissances, qui s’interrogent sur leurs votes en 2017.
    Hollande, non ! Sarkozy, pas question ! Juppé, on n’a déjà donné ! Bayrou, Lagarde, Dupont-Aignan, c’est juste pour rire ! quand à Marine Le Pen, seulement sous la menace !
    IL serait temps que, le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon, se réveillent !
    Pas un homme, ou une femme, un projet soumis au peuple avant l’élection Présidentielle.

  13. axiome
    Posted 21 novembre 2014 at 15:58 | Permalien

    N’importe quoi!!! Vous pourriez aussi aller chercher Edith CRESSON, je crois qu’elle est encore vivante…
    Il faut changer totalement l’ambiance du pays, ouvrir une brèche!!! Sinon on va se retrouver comme les grecs, les italiens et les anglais, dans un pays sous-développé et pas vraiment démocratique…

  14. RomainRolland1
    Posted 21 novembre 2014 at 18:28 | Permalien

    Je partage l’avis de RENAUD : faut pas nous refaire le coup : »la droite ce serait pire ». Sarkozy ne pourrait pas attaquer davantage la population laborieuse de ce pays. Il n’est pas fou, et sait ne pas aller trop loin. Dire « la droite ce serait pire » est un piège pour soutenir le PS et finir par voter pour lui. La vérité c’est Sarkozy=Hollande. Info : le bras droit de Hollande, M.Jouyet, est un ancien secrétaire d’Etat de Sarkozy (et oui !). Et l’ancien ministre de l’économie de Sarkozy (Baroin) a reconnu publiquement : « Hollande fait la même politique que Sarkozy ».

  15. Posted 21 novembre 2014 at 19:16 | Permalien

    Mélenchon, Laurent et Filoche au rendez-vous des « socialistes affligés »

    Le Monde.fr | 20.11.2014 à 17h16 | Par Olivier Faye

    C’est le genre de rendez-vous qui nourrit la légende au lendemain des victoires inattendues ou qui sombre dans l’oubli en cas de déroute. Une réunion au bout d’une impasse plongée dans la pénombre de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, qui rassemble dans une petite salle bondée une trentaine de camarades plus ou moins proches. Assis côte à côte, Jean-Luc Mélenchon et ses comparses du Parti de gauche, Martine Billard et Eric Coquerel, se tiennent chaud ; Pierre Laurent, le patron du Parti communiste, est installé sur la même rangée, un siège plus loin. « Poussez un peu les murs ! Les bolchéviks ne devaient pas être plus nombreux à une époque », lance Eric Coquerel, qui plaisante à moitié. L’ambiance est bon enfant dans cette famille qui se connaît (trop) bien.

    Ils sont venus écouter, mercredi 19 novembre, deux « socialistes affligés », comme ces-derniers se définissent eux-mêmes : Liêm Hoang Ngoc, ancien eurodéputé PS et professeur d’économie à Paris-I, et Philippe Marlière, professeur de sciences politiques à la City university de Londres. Deux « intellectuels » en rupture de ban avec le PS « social-libéral », dont ils dressent la critique dans un livre, La gauche ne doit pas mourir ! (Les liens qui libèrent, 200 pages, 13,50 €), présenté ce soir-là « à la bonne franquette ». « Sans changement de cap d’ici deux ou trois ans, il y a un gros risque que la gauche soit en très mauvais état. En 2015, le PS va faire des scores qui le rapprochent du Pasok [parti socialiste grec], et il pourrait disparaître d’ici 2017 », s’inquiète Liêm Hoang Ngoc.

    « Nous allons ouvrir un centre de réfugiés du vallsisme »

    Les deux hommes s’étaient déjà déplacés à la marche contre l’austérité organisée samedi 15 novembre à l’appel d’une bonne partie de la gauche non socialiste (Front de gauche, NPA, Nouvelle donne, aile gauche d’Europe Ecologie-les Verts) et de différentes branches de la CGT. La plupart des participants à la soirée reconnaissent que l’événement a été un échec en termes de mobilisation. Ils préfèrent insister sur la largeur du front présenté et parler de l’avenir, qui devrait être marqué par la pérennisation, sous une nouvelle forme, du collectif contre l’austérité.

    Jusque-là très sage, le public s’anime une fois la présentation du livre achevée. « Nous ne partons pas de rien : il y a le Front de gauche. Nul n’aurait cru qu’il survivrait, et il n’a cessé de s’élargir. Sa dynamique, c’est de se dépasser. Nous allons ouvrir un centre de réfugiés du vallsisme », entame Jean-Luc Mélenchon. « L’idée que la primaire réglerait tout est discutable », poursuit de son côté Pierre Laurent, en réponse à l’hypothèse d’une primaire de l’« autre gauche » pour 2017. « Nous faisons face à des problèmes de construction politique compliqués. Il y a peut-être une autre manière de se mettre d’accord : faire de la politique. »

    « Devant le PS dans la moitié des régions »

    Une voix chevrotante se fait soudain entendre au fond de la salle. Gérard Filoche, figure de la gauche du parti socialiste, célèbre pour ses indignations et ses coups de sang, s’était fait oublier. « Ceux qui pensent que la question du PS est réglée ont tort, c’est là que ça va se passer », prévient-il, évoquant le congrès à venir du parti en juin 2015, durant lequel les frondeurs vont tenter de peser de tout leur poids. Eric Coquerel, son ancien camarade de la Ligue communiste révolutionnaire, lève les yeux au ciel dans un signe d’agacement. Ici, plus personne ne croit que le PS va s’arrêter dans sa mue vers un « parti démocrate ». On préfère miser sur une alliance avec Europe Ecologie-les Verts (EELV). Manque de chance : Eva Joly, seule personnalité écologiste de poids susceptible d’être présente ce soir-là, est en mission pour l’ONU en Afghanistan.

    En aparté, Jean-Luc Mélenchon poursuit la discussion. « Rappelez-vous, avec le PC, on ne s’est véritablement alliés qu’à partir de ma candidature en 2012. Avant, ce n’étaient que des étapes », dit l’eurodéputé. Selon lui, le Front de gauche et EELV vont dans un premier temps nouer des alliances au cas par cas aux départementales de mars 2015. « Et aux régionales, on fait un accord national. On peut terminer devant le PS dans trois quarts des régions… Bon, allez, la moitié. » Selon lui, les bases seraient posées pour une refondation de la gauche sur le modèle d’Epinay, quand François Mitterrand unifia différentes chapelles en 1971. Si tel devait être le cas, la réunion du bout de l’impasse à Saint-Germain-des-Prés viendrait nourrir la légende.

    Olivier Faye

  16. Anonyme
    Posted 21 novembre 2014 at 19:50 | Permalien

    Comment le pouvoir a réécrit la mort de Rémi Fraisse

    14 novembre 2014 | Par Stéphane Alliès et Michel Deléan et Louise Fessard et Jade Lindgaard et Mathieu Magnaudeix

    Après les révélations de Mediapart sur la mort de Rémi Fraisse, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve et le patron de la gendarmerie nationale Denis Favier ont mené une contre-offensive médiatique toute la journée de jeudi. L’objectif ? Masquer le fait que les autorités savaient dès la nuit du dimanche 26 octobre qu’une grenade offensive était à l’origine de la mort du jeune botaniste. Une question demeure : quel a été le rôle de Matignon ?
    ..

    Selon les éléments d’enquête révélés dès le jeudi 6 novembre par Mediapart puis à nouveau mercredi 13, les gendarmes, aux prises avec les manifestants sur le chantier du barrage de Sivens, la nuit du 25 au 26 octobre, ont immédiatement compris que Rémi Fraisse venait très certainement d’être tué par une grenade offensive, et l’ont consigné sur leur journal de bord. Bernard Cazeneuve assure quant à lui avoir découvert tous les PV dans la presse.

    Mais le ministre de l’intérieur explique jeudi 13 novembre que, dans la nuit du 26 octobre, le patron de la gendarmerie, qui l’informe de la mort de Rémi Fraisse, lui parle également du tir concomitant d’une grenade offensive. Sans certitude sur le lien de causalité, selon le récit désormais bien rodé des deux hommes. Ce dimanche 26 au matin, « La gendarmerie me dit: nous doutons que cette grenade offensive soit à l’origine de la mort de Rémi Fraisse », déclare le général Favier, jeudi sur RTL. « Le ministre est informé en début de matinée sur les faits avec la connaissance d’un engagement dur au maintien de l’ordre, avec concomitance d’un tir de grenade offensive, mais en aucun cas nous avons su la journée du dimanche qu’il y avait un lien entre la grenade et le décès de Rémi Fraisse », assène Denis Favier.

    Rémi Fraisse
    Rémi Fraisse © DR
    .-Un communiqué calamiteux

    Le tout premier communiqué officiel, diffusé par la préfecture du Tarn le dimanche 26 au matin, évoque la simple « découverte » d’un corps par les gendarmes à 2 heures du matin. Sur France Inter jeudi matin, puis lors d’une conférence de presse en fin de journée place Beauvau, Bernard Cazeneuve se réfugie derrière la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice, affirmant avoir « choisi d’assurer les conditions d’un travail serein de la justice » pour éviter les erreurs de certains de ses prédécesseurs. Feignant d’ignorer qu’il dispose d’une autorité de tutelle sur les gendarmes, et qu’on peut aussi mentir par omission.

    Accusé d’avoir trop tardé à réagir après la mort de Rémi Fraisse, Bernard Cazeneuve se défend donc en expliquant ne pas avoir voulu interférer avec une enquête judiciaire en cours. C’est pourtant bien son ministère qui, selon nos informations, a validé le communiqué trompeur de la préfecture du Tarn, qui le dimanche 27 octobre à 9 h 55, fait croire à la France entière que « le corps d’un homme a été découvert dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn) », sans plus de détails. Alors que l’État sait déjà que le jeune manifestant a très probablement été tué par l’explosion d’une grenade offensive. Et que la dépouille du jeune homme, recueillie par les gendarmes quelques instants après son décès, a déjà fait l’objet d’une première expertise médico-légale pendant la nuit.

    Cet élément de langage surréaliste, digne d’une série policière américaine, est repris en fin de journée, à 19 h 40, par un communiqué du ministère de l’intérieur : « Le corps d’un jeune homme a été découvert vers 2 h 00. Les secours ont malheureusement constaté son décès. » Pourquoi ne pas avoir écrit, tout simplement, qu’un homme avait perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de l’ordre ?

    « Quand j’apprends cet événement, je ne souhaite qu’une chose, c’est que la justice qui est déjà saisie de cette affaire communique, elle ne le fait pas », explique Bernard Cazeneuve jeudi matin 14 novembre sur France Inter. « Je ne souhaite pas que l’on puisse reprocher au ministère de l’intérieur d’avoir caché la mort d’un jeune homme à l’occasion d’une opération de maintien de l’ordre. » Le ministère de l’intérieur prend langue avec celui de la justice, tôt dimanche 26, pour demander un communiqué du procureur d’Albi, qui n’arrive pas. La justice ne semble pas vouloir de la patate chaude. L’intérieur s’impatiente. « Par conséquent je demande au préfet, qui est sur place, en contact avec la gendarmerie de bien vouloir lui-même communiquer cette mort pour qu’on ne puisse pas nous reprocher de l’avoir cachée », explique Cazeneuve sur France Inter.

    C’est donc vers 7 h 30 du matin, selon l’entourage de Bernard Cazeneuve, que son ministère se résout à contacter la préfecture du Tarn pour lui demander de communiquer sur la mort de Rémi Fraisse. Comment la demande a-t-elle été formulée ? Qui a l’idée d’inventer la découverte fortuite d’un corps sur le site du barrage ? Ni la préfecture, ni le ministère ne s’en sont à ce jour expliqués. Aujourd’hui, place Beauvau, certains conviennent du bout des lèvres qu’avec le recul, ce communiqué était pour le moins incomplet et maladroit.

    -Le ministre qui ne savait rien

    Bernard Cazeneuve et le général Favier, nommé au poste de DGGN par Manuel Valls en 2013, affirment ne pas avoir eu accès aux PV d’enquête soumis au secret de l’instruction. « Les PV n’ont jamais été portés à ma connaissance », répète Bernard Cazeneuve en boucle sur France Inter. C’est possible, mais cela semble hors propos.

    Le ministre de l’intérieur est l’homme le mieux informé de la République. Lui-même et le DGGN, autorité hiérarchique des gendarmes, disposent d’autres sources d’information. Les gendarmes rendent directement compte à leur hiérarchie et au préfet, qui dirige le dispositif de maintien de l’ordre. La place Beauvau est l’un des ministères les plus centralisés et hiérarchisés, où le moindre incident remonte immédiatement, que ce soit par mail ou par téléphone.

    Bernard Cazeneuve
    Bernard Cazeneuve © Reuters
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    Dès 01 h 45, la nuit du drame, sur le journal de bord du Groupement tactique gendarmerie (GTG), les gendarmes mobiles ont ainsi indiqué : « Un opposant blessé par OF », c’est-à-dire une grenade offensive. Moins de quinze minutes plus tard, à 01 h 59, le journal du GTG indique ceci : « Opposant blessé serait décédé. Hémorragie externe au niveau du cou. » Le ministère de l’intérieur prétend ne pas avoir pris connaissance de ce document.

    Bernard Cazeneuve sur France Inter, 12 novembre 2014.
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    Selon nos informations, le compte-rendu d’intervention de deux pages rédigé dès le lundi 27 par le lieutenant-colonel L., responsable du dispositif de Sivens, sur deux pages, est ainsi adressé à pas moins de sept destinataires en plus de la justice : à savoir la Direction générale de la gendarmerie nationale, (DGGN, Direction des opérations et de l’emploi), à la région de gendarmerie d’Aquitaine (RGAQ), au groupement du Tarn (GGD81) aux archives, ainsi qu’aux trois escadrons de gendarmes mobiles représentés à Sivens (28/2, 33/2 et 47/3).

    Denis Favier
    Denis Favier © DR

    Ce compte-rendu d’intervention, rédigé le 27 octobre par le lieutenant-colonel L., qui dirigeait le GTG, indique ceci : « À 01 h 45, un petit groupe, constitué de 5 personnes, s’approche de la zone vie par l’est. Des jets de projectiles sont effectués envers les FO (ndlr – les forces de l’ordre). Après avertissements, un gradé du peloton C procède au jet d’une grenade OF, un manifestant tombe. Le GTG, présent à l’autre extrémité du dispositif, décide de l’envoi d’un PI (ndlr – peloton d’intervention) pour récupérer l’individu blessé. Après extraction, le décès est constaté par un personnel infirmier de l’EGM 28/2 La Réole (ndlr – l’escadron de gendarmes mobiles 28/2 venu de La Réole, en Gironde). À 02 h 17, arrivée des pompiers, récupération du corps. »

    Quant au journal de bord cité plus haut, il a dû, lui aussi, être transmis à la chaîne hiérarchique, donc au DGGN, avant d’être remis aux enquêteurs de la section des recherches de Toulouse.

    En outre, des constatations médico-légales ont été effectuées la nuit même sur le corps de Rémi Fraisse, montrant une énorme blessure en haut du dos, et des photos ont été prises pour les besoins de l’enquête, comme l’a révélé Mediapart. À 5 heures du matin dimanche 26, le légiste conclut à une mort par explosion rapprochée. Comment croire que cette information, là non plus, ne remonte pas la chaîne hiérarchique ?

    -La politique de l’autruche

    Sur France Inter, Bernard Cazeneuve reste dans le déni : « La grenade offensive, qui vous dit qu’elle a été tirée sur un groupe de manifestants ? Ce n’est pas ce que disent les rapports qui m’ont été communiqués, qui disent que les règles d’usage de cette grenade ont été respectées et que la grenade a été tirée à côté du groupe. » Preuve que le ministre a bien reçu quelques rapports sur cette affaire.

    En fait, le gradé qui a tiré explique lui-même sur PV qu’il n’y voyait rien. Après avoir repéré la position du groupe avec ses lunettes de vision nocturne, il jette une grenade offensive vers un « groupe déterminé de cinq ou six personnes ». « Au vu de la situation qui à mes yeux était critique, je prends la décision de jeter une grenade offensive. Avant de la jeter, je préviens les manifestants de mon intention. Devant moi il y a un grillage et je suis obligé de la jeter par-dessus celui-ci. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, je prends soin d’éviter de l’envoyer sur les manifestants eux-mêmes mais à proximité de ces derniers. Donc, je la dégoupille, il fait noir mais je connais leur position puisque je l’ai vue grâce à l’observation à l’aide des « IL ». Je précise qu’au moment du jet les individus me font face ».

    L'autel en hommage à Rémi Fraisse
    L’autel en hommage à Rémi Fraisse
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    -Des « blessés » mis en avant

    « Il y a eu de nombreux blessés à Sivens dont on ne parle pas », insiste le ministre de l’intérieur sur France Inter, tout à son rôle de premier flic de France. Or selon nos informations, pour la nuit du 25 au 26 octobre, on ne comptera officiellement que six blessés chez les CRS (postés sur la zone jusqu’à 21 heures pour certains, et minuit pour d’autres), dont une ITT de 30 jours pour une blessure à la main, mais aucun chez les gendarmes mobiles, suréquipés et surentraînés, malgré la violence des assauts subis et le nombre de projectiles reçus entre minuit et trois heures du matin.
    -Des consignes de prudence ou de fermeté ?

    Le lieutenant-colonel L., commandant du GTG, entendu comme témoin dès le 26 octobre à 4 h 30 du matin, affirme sur PV : « Je tiens à préciser que le préfet du Tarn, par l’intermédiaire du commandant de groupement, nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté vis-à-vis des opposants par rapport à toutes formes de violences envers les forces de l’ordre. »

    Depuis ces révélations, le préfet du Tarn, tout comme le ministre de l’intérieur et le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) nient avoir donné ces consignes. « C’est tout l’inverse qui a été donné et établi », déclare Denis Favier sur RTL le 13 novembre. « Ça paraîtra dans la procédure. C’est le ministre qui transmet très clairement des consignes d’apaisement, c’est moi qui les relaie sur le terrain. » Selon l’entourage du ministre, Bernard Cazeneuve, en liaison téléphonique avec Denis Favier tout au long de la journée du 25 octobre, n’a cessé de lui donner ces « consignes d’apaisement ».

    « J’avais conscience depuis des semaines qu’il y avait un climat d’extrême tension », explique Bernard Cazeneuve sur France Inter le 13 novembre. Pour preuve de sa bonne foi, l’intérieur met également en avant des démarches engagées auprès des agriculteurs pour éviter toute contre-manifestation sur le site de Sivens et d’éventuels affrontements lors du rassemblement des « anti-barrage ». Dès lors, les enquêtes judiciaire et administrative devront déterminer d’où venaient ces consignes d’extrême fermeté. Le patron de la gendarmerie, sur RTL, préfère dire que les gendarmes mobiles avaient « une mission à assurer (…) : rester sur ce secteur qu’ils doivent défendre et bien sûr être en mesure de se protéger s’ils font l’objet d’agression. Ils ont fait l’objet d’agression, ils se sont défendus. On est dans cette logique-là ». Les consignes d’apaisement, de prudence ou de modération semblent toutefois démenties par les faits. Selon nos informations, plus de 700 grenades ont été utilisées à Sivens dans la nuit où Rémi Fraisse a été tué, dont 42 offensives.

    D’autres incidents avaient engagé la responsabilité des forces de l’ordre les jours précédents. Le 7 octobre, une jeune opposante, Elsa Moulin, est grièvement blessée à la main par une grenade lancée dans une caravane. Un conseiller général divers gauche du Tarn, Jacques Pagès, est jeté dans un talus par des gendarmes mobiles le 3 septembre. Des faits qui font l’objet d’une enquête interne plus large, ouverte seulement après la mort de Rémi Fraisse.

    -Pourquoi défendre cette « zone de vie » dans la nuit du 25 octobre ?

    Le 21 octobre, lors d’une réunion de préparation présidée par Yves Mathis, directeur de cabinet du préfet du Tarn, ce dernier avait promis que « les gendarmes ne ser(aie)nt pas placés au milieu des manifestants pour éviter les provocations ». Il n’y a plus rien à protéger sur le chantier : les engins ont été retirés. Mais après l’incendie, le vendredi soir, du seul Algeco et d’un groupe électrogène laissés sur place, et le caillassage des trois vigiles qui étaient sur place, la préfecture considère le pacte rompu, et les préoccupations matérielles reprennent le dessus. Il faut protéger la zone déboisée pour éviter que les zadistes ne s’y réinstallent et ne retardent à nouveau le début des travaux comme à Notre-Dame-Des-Landes.

    « J’ai décidé de laisser sur place les forces de l’ordre pour protéger le chantier », déclare le préfet le 9 novembre dans La Dépêche du Midi. « À ce moment-là c’était la meilleure solution, une voie médiane que j’assume. A posteriori, bien sûr que ce n’était pas une bonne décision, mais pouvait-on demander aux vigiles qui gardaient le chantier de revenir alors que le vendredi soir ils avaient été attaqués ? C’était l’assurance que le chantier ne pourrait pas reprendre le lundi ou le mardi. »

    La zone déboisée de Sivens
    La zone déboisée de Sivens
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    C’est d’ailleurs avec cette mission que le préfet Thierry Gentilhomme a été nommé le 1er septembre 2014. Il arrive tout droit du ministère de l’intérieur où il a occupé, sous Guéant puis Valls et Cazeneuve, le poste de directeur de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières et de haut fonctionnaire adjoint chargé du développement durable. L’une de ses premières déclarations dans la presse du Tarn, dix jours après son arrivée, est d’ailleurs pour le projet de barrage au Testet : « Il n’y a pas d’ambiguïté, c’est un problème d’ordre public dans un État de droit qui demande le respect des procédures. Les violences sont inacceptables. Des décisions ont été rendues. Le dossier a fait l’objet de toutes les procédures nécessaires. Tout le monde a pu s’exprimer. Le chantier doit démarrer. » Fermez le ban.
    -En deux mois, pourquoi aucune alerte n’a fonctionné au ministère de l’intérieur ?

    Plusieurs faits graves auraient pu alerter le ministère de l’intérieur avant la mort de Rémi Fraisse sur deux mois de tension et de harcèlement des gendarmes sur la Zad. Une vingtaine de plaintes liées à des violences supposées des gendarmes ont été déposées par des opposants au barrage depuis début septembre auprès de la justice : expulsions sans décision de justice, mise en danger de la vie d’autrui et destruction de biens personnels, tirs de Flashball, tirs tendus de grenades, interpellations violentes, etc. Ces faits sont documentés par de nombreuses vidéos mises en ligne par des militants.

    Dès le 3 septembre, un conseiller général divers gauche du Tarn, Jacques Pagès, est jeté dans un talus par des gendarmes mobiles. Le 7 octobre, lors de l’expulsion de Gazad, une jeune opposante Elsa Moulin est grièvement blessée à la main par une grenade lancée par un gendarme du Psig dans une caravane. Le 10, c’est un zadiste qui affirme avoir été blessé à la main par un tir de Flashball et fait l’objet selon son avocate de 45 jours d’ITT. Malgré les rapports que chaque policier ou gendarme doit rédiger après l’usage de ces armes, aucune enquête administrative n’est ouverte avant la mort de Rémi Fraisse.

    Et c’est une ex-ministre, Cécile Duflot, qui le 20 octobre, de retour du Testet, alerte le préfet du Tarn, puis le président de la République ainsi que le ministre de l’intérieur. Ce dernier affirme avoir ensuite donné des « consignes d’apaisement ». Mais il faudra attendre le drame de la mort de Rémi Fraisse le 26 octobre pour qu’une enquête administrative sur le maintien de l’ordre à Sivens, englobant tous ces faits, soit confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Elle doit être rendue au ministre de l’intérieur début décembre 2014.
    -Pourquoi la gendarmerie répète-t-elle que la grenade offensive n’a jamais tué, malgré le précédent de 1977 ?

    Le 29 octobre, Denis Favier, patron de la gendarmerie nationale, affirme sur BFMTV que la grenade offensive « n’est pas une arme qui tue, c’est une arme qui déclenche un effet assourdissant ». Il souligne que la gendarmerie n’a « jamais eu de problème en maintien de l’ordre avec des grenades offensives », alors qu’il s’agit d’une « munition régulièrement engagée ».

    C’est passer sous silence la mort en 1977 de Vital Michalon lors d’une manifestation contre la centrale nucléaire Superphénix de Creys-Malville (Isère). Selon sa famille qui a pris la parole dans plusieurs médias, ce jeune professeur de physique de 31 ans avait été tué par une grenade offensive. « Il y a 37 ans, nous avions dit : « Plus jamais ça ! » », s’est indigné son frère Emmanuel Michalon dans Le Parisien. « Nous avions demandé, par un appel aux députés et une pétition, l’interdiction des grenades offensives contre les manifestations. Cet appel est resté lettre morte. »

    Pourtant, le général Denis Favier l’assure, 37 ans après les faits, il n’y a « pas de certitude » sur le lien entre la grenade offensive et la mort de Vital Michalon. Dans la nuit du 26 octobre, le patron de la gendarmerie indique à Bernard Cazeneuve « qu’une grenade offensive avait été lancée mais que la gendarmerie considérait qu’elle n’était pas à l’origine de la mort pour des raisons qui tiennent au fait qu’aucune grenade offensive n’a occasionné la mort de manifestants au cours des dernières années », selon le récit du ministre sur France Inter.

    Même après l’annonce par le procureur de la piste de la grenade offensive le mardi 28 octobre, les gendarmes nient la réalité, persuadés, de bonne ou de mauvaise foi, que les grenades offensives seules ne peut tuer. « Les spécialistes se montrent catégoriques : elles ne peuvent tuer, sauf improbable concours de circonstances, écrit Le Monde le 29 octobre. Dans l’hypothèse où l’une de ces grenades aurait provoqué la mort de Rémi Fraisse, tous les experts évoquent une combinaison avec un autre élément comme un fumigène, une cartouche de gaz ou même peut-être un aérosol. »

    « Le ministère n’a d’abord rien dit, car ils cherchaient si l’autopsie et les analyses ne pourraient pas révéler la présence d’autres engins explosifs, auquel cas la grenade n’aurait été que le facteur déclencheur », décrypte aujourd’hui un haut responsable policier.

    -Comment le pouvoir a organisé son irresponsabilité politique

    Fidèle à sa gestion de crise déjà entrevue dans d’autres dossiers, l’exécutif a pris soin de ne jamais trop communiquer pour ne surtout pas dégager de responsabilité politique, quitte à apparaître comme foncièrement inhumain et insensible à la mort d’un jeune homme de 21 ans. Après les développements de l’enquête judiciaire laissant entrevoir le mensonge d’État du pouvoir, c’est le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve qui a été laissé seul en première ligne, par François Hollande et Manuel Valls. De sources informées et recoupées, l’intervention du président de la République est survenue face au refus de son premier ministre de s’exprimer. Façon de lui forcer la main et de l’impliquer dans un dossier très délicat, où Valls aimerait ne pas apparaître du tout, lui qui a, à plusieurs reprises, affirmé qu’il ne céderait pas à Sivens comme son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, l’avait fait à Notre-Dame-des-Landes.

    Impossible d’imaginer pourtant, sauf à admettre une grave défaillance au sommet de l’État, que l’Élysée et Matignon n’aient pas été mis immédiatement au courant de la mort du militant écologiste. Surtout depuis que Bernard Cazeneuve a indiqué avoir été informé de ce décès dans la nuit. Impossible également que la mort d’un homme dans un contexte de manifestation, le premier depuis Malik Oussekine en 1986, sous un gouvernement de droite, n’ait pas immédiatement alerté les plus hautes autorités de l’État. À moins de considérer comme intelligent le fait de se draper dans l’inhumanité et le mépris. « Il est quand même étonnant de constater, avec le recul, que les réseaux écolos sont plus fiables que ceux des autorités en termes d’information », explique un dirigeant écolo.

    Difficile enfin d’imaginer que Manuel Valls, ancien ministre de l’intérieur qui connaît personnellement le patron de la gendarmerie, Denis Favier, pour l’avoir eu comme collaborateur place Beauvau (comme « conseiller gendarmerie »), ne se soit pas tenu personnellement au courant. Malgré tout, François Hollande et Manuel Valls n’ont réagi que deux jours après la mort de Rémi Fraisse, en promettant la vérité mais aussi en ciblant les écologistes et Cécile Duflot, accusés d’instrumentaliser l’affaire.

    Manuel Valls, François Hollande et Bernard Cazeneuve
    Manuel Valls, François Hollande et Bernard Cazeneuve © REUTERS/Philippe Wojazer
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    Alors que les raisons de la cause du décès de Rémi Fraisse et le déroulé des faits ont été immédiatement connus des services de l’État, pourquoi avoir attendu si longtemps ? Comment expliquer dans ce contexte dramatique une communication si martiale notamment de la part de Manuel Valls (« à la Clemenceau », dit un ministre), qui a contribué à entretenir la confusion entre les militants, pour la plupart pacifiques, anti-barrage et les « casseurs » ? Comment ces deux jours ont-ils été gérés au sommet de l’État ?

    À toutes ces questions, l’exécutif oppose un lourd silence. L’Élysée, interrogée jeudi matin, s’en tient aux propos du chef de l’État sur TF1, le 6 novembre 3. « L’important est de respecter la mémoire de Rémi Fraisse et de faire toute la lumière, assure-t-on dans l’entourage de Hollande. La divulgation progressive des procès-verbaux dans la presse ne change pas notre vision des choses. » Au château, on estime que « Bernard Cazeneuve est précis, factuel » dans ses explications. Et on fait bloc derrière ce proche de François Hollande : « Le ministre de l’intérieur exprime la position de l’exécutif. »

    À Matignon, on refuse aussi de revenir sur le déroulé du week-end du drame, malgré une série de questions précises adressées aux services de Manuel Valls (voir sous l’onglet Prolonger). « À moins qu’elles ne concernent que très directement Matignon, merci de les envoyer au ministère de l’intérieur, pleinement compétent », nous répond-on d’abord. Nos questions concernant « très directement » le rôle du premier ministre, elles ne recevront toutefois aucune réponse, autre que : « Le ministère de l’intérieur est pleinement compétent. » « C’est la “technique Fouks” dite du bathyscaphe, s’agace Cécile Duflot : on se terre en eau profonde et on attend que ça passe. » Une façon, aussi, de dresser un discret cordon de sécurité entre Matignon et la place Beauvau, alors que la défense du ministre de l’intérieur ne convainc pas, hormis ceux, très nombreux dans les rangs socialistes, qui ne veulent pas voir qu’il y a eu un dysfonctionnement. « Il ne désavoue pas Cazeneuve, mais sans plus », explique d’ailleurs un député ayant récemment rencontré Valls.

    Seul devant la presse, après les révélations de Mediapart et du Monde de mercredi, Bernard Cazeneuve organise sa défense, et se charge lui-même de convaincre les rares dirigeants PS dubitatifs, le plus souvent anciens leaders étudiants ou investis dans les réseaux de défense des droits de l’Homme. Jeudi midi, il a ainsi reçu à déjeuner les parlementaires David Assouline, Daniel Goldberg, Régis Juanico, Pascal Cherki, Fanélie Carré-Conte, ainsi que la secrétaire nationale du PS aux libertés publiques du PS, Marie-Pierre de La Gontrie, et Laura Slimani, la présidente du Mouvement des jeunes socialistes (MJS).

    Visiblement « affecté » et voulant « rattraper le coup », aux dires d’un participant, le ministre leur annonce son intention d’interdire l’usage des grenades offensives (ce qu’il fera quelques heures plus tard), puis évoque, pour la fin de l’année, d’autres mesures sur le rapport police-citoyens, en se gardant bien de s’engager sur le récépissé de contrôle d’identité, une promesse de Hollande enterrée par Valls ministre de l’intérieur, malgré le soutien à la mesure de Jean-Marc Ayrault. Visiblement, Cazeneuve n’est pas en situation d’imposer, à l’inverse de son prédécesseur, sa vision de l’ordre républicain à son premier ministre.

    Au cours du déjeuner, Cazeneuve martèle un message clair à des convives incrédules mais acquis à sa cause : il n’est coupable d’aucune faute, car il a décidé de laisser faire la justice, c’est le préfet qui a décidé de renvoyer les gendarmes sur le site, sans qu’il en ait été informé, et c’est normal. Quand il lui est demandé comment il était possible qu’on ne lui communique pas les PV de l’expertise médico-légale, rapporte un autre présent, Cazeneuve aurait juste répondu : « Parce que nous ne sommes plus sous la droite, qu’un procureur est désigné et qu’on laisse faire la justice de façon indépendante. »

    À la sortie d’un repas ayant duré plus de deux heures, les avis de trois des participants oscillent entre « un mec sincère mais clairement pas au courant de tout, qui a trop fait confiance aux flics » et « un symbole du manque d’appréciation de ce gouvernement des dangers sur le terrain, à Sivens ». « Si tout semble avoir correctement fonctionné institutionnellement, il est évident qu’il restera une faute politique lourde, celle de ne pas avoir pris la mesure d’un manifestant mort », explique un parlementaire tentant de résumer l’opinion commune de ceux quittant la table de Beauvau.

    Avec les écologistes, l’épisode risque d’acter une rupture profonde, même si les parlementaires font encore officiellement partie de la majorité. La secrétaire nationale du mouvement, Emmanuelle Cosse, constate l’impuissance de leurs protestations, non sans amertume. « Trois semaines après la mort de Rémi Fraisse, la colère ne passe pas. Les demandes d’explications non plus, écrit-elle dans un communiqué 3ce vendredi. On a voulu mettre la réaction des écologistes sur le compte de la sensiblerie ou, pire, d’une envie de “récupération”. Il s’agit pourtant de demander la vérité et de répondre à de simples questions. »

    Ce jeudi, lors d’un petit déjeuner prévu de longue date avec les deux coprésidents du groupe EELV à l’assemblée, Barbara Pompilli et François de Rugy, l’intention de Manuel Valls n’était visiblement pas celle de s’attarder sur le sujet. « Il a surtout essayé de nous faire passer des messages, sur la transition écologique, la prochaine conférence de l’Onu sur le climat à Paris en 2015 ou la réforme territoriale, explique Rugy. Comme s’il fallait passer à autre chose. On lui a répondu qu’on ne pouvait traiter de sujets de travail en commun que les uns après les autres, ou au moins en parallèle avec le règlement de l’affaire de Sivens. »

    Aux yeux de Cécile Duflot, qui ne décolère pas elle non plus de la gestion du dossier par le gouvernement, l’affaire aura au moins le mérite de « montrer que s’il n’y avait pas eu d’écolos à l’Assemblée, il se serait passé la même chose qu’avec Vital Michalon à Creys-Malville il y a 37 ans : un militant écologiste pacifique meurt à cause d’une grenade policière dans l’indifférence générale, avant que l’affaire ne soit étouffée… ».

    Notre dossier: le barrage de Sivens

    Par La rédaction de Mediapart

    Vendredi, lors d’une conférence de presse organisée à la Ligue des droits de l’Homme, l’avocat de la famille Fraisse, Arié Alimi, s’est félicité de l’abandon des grenades offensives, et a demandé que toute la lumière soit faite sur leur utilisation et sur la chaîne de commandement lors du drame de Sivens.

  17. sylvie
    Posted 22 novembre 2014 at 10:12 | Permalien

    C’est fait, ils ont réussi à supprimer le vote des conseillers prud’homaux… donc avec un peu de chance pour le gouvernement, ce seront les gens de la CFDT qui seront désignés et nous n’aurons plus que des conseillers patronaux en face de nous ..

    C’est quand que ça s’arrête ! cela en devient étouffant !

  18. Renaud
    Posted 22 novembre 2014 at 10:58 | Permalien

    Vu les demandes de Gattaz et la servilité du PS, c’est pas prêt de s’arrêter, tu ferais bien Sylvie de t’acheter un ventilateur car ça risque pas de se rafraîchir

  19. JEAN
    Posted 22 novembre 2014 at 16:16 | Permalien

    Un gouvernement avec Cambadélis ?

    Mon dieu, quel horreur ! Vous n’y pensez pas, monsieur Filoche ! Vous ne pouvez visiblement même pas imaginer comment tous ces gens nous dégoutent …

    Tenez, lisez plutôt cet article pour sonder l’avanie de votre parti qui met toujours en tête du PS une mafia néolibérale liée à la finance internationale et à la droite la plus vile :

    « Dans cinq ans, je serai plus gros que la banque Lazard ». Il y a encore seulement quelques mois, DSK ne manquait pas d’ambition quand il parlait de ses nouvelles affaires financières, si l’on en croit les propos rapportés par l’Express en mai 2014 (…)- Des bureaux au Luxembourg, en Belgique, à Monaco, en Israël, en Suisse, en Roumanie, des filiales à Guernesey. Toujours des paradis fiscaux ! Délicat pour un ancien ministre de l’Economie et des Finances issu du Parti socialiste, même rangé des affaires politiques … »

    http://www.marianne.net/Le-retour-aux-affaires-douteuses-de-DSK_a242393.html

    On hallucine ! Un Socialiste ce grotesque DSK ? Un socialiste en peau de lapin, plutôt. BEURK!

    Il faut arrêter de mentir au peuple,Monsieur Filoche, il est largement majeur et vacciné désormais. Il analyse et ne se fait plus prendre par des étiquettes fallacieuses et avariées.

    Votre stratégie est de rester au PS pour le faire pencher à gauche, dites-vous tandis que Hollande, Valls et consort vont tenter en juin 2015 de transformer le Parti Socialiste en Parti Démocrate-Chrétien à l’Allemande / versus européenne du Parti Démocrate à l’américaine – Savez-vous Monsieur Filoche que si nous comparions le parti Démocrate US de monsieur Obama, il se trouverait selon les réalités françaises à la DROITE DE L’UMP ? – J’ai entendu ça à la radio par un analyste politique sur France Culture il y a six mois.

    Vous imaginez le tableau, hein ?

    Vous ne devriez pas perdre de temps, monsieur Filoche. Au lieu d’appeler à un gouvernement avec cette écœurante personne qu’est monsieur Cambadélis en vue d’un gouvernement hypothétique & ridicule mariant la carpe avec la peau de lapin, vous feriez mieux de prendre rapidement la tête d’un mouvement de fond à l’intérieur du PS
    nommé  » TSUNAMI  » pour nettoyer les écuries d’Augias et virer tous ces types qui n’ont qu’un but, retourner les militant-e-s PS pour les lobotomiser et en faire de futur larbins du Capital comme Valls, Hollande, Sapin et Moscovisci ou DSK. Toute cette clique démocrate-chrétienne puante, non seulement criminelle et summum de l’hypocrisie la plus écœurante mais aussi Bushiste-compatible comme l’on été dans leur temps Jean – Marie Bockel, Eric Besson, Claude Allègre, Bernard Kouchner et BHL…hier au PS et maintenant tous à l’UMP désormais.

    Il faut se réveiller,Monsieur Filoche, l’heure est non seulement plus grave que vous ne croyez mais encore bien pire.

    Salutation & Fraternité.

  20. Gilbert Duroux
    Posted 22 novembre 2014 at 19:06 | Permalien

    Je crois que le problème de Gérard, c’est qu’il vit dans un monde ancien, avec une vison productiviste qui n’est plus de mise aujourd’hui, qu’il ne se rend pas compte des changements dans la société. Dans son monde figé, il s’appuie sur un mode de représentation dépassé, avec des élus qui ne représentent qu’eux-mêmes. Il ne perçoit même pas le rejet qu’on éprouve à l’égard des politiciens corrompus et des ripoux qu’il aimerait voir à la tête du parti dit socialiste.
    Aujourd’hui, les jeunes sont dégoûtés de la politique politicienne. C’est pourquoi le Front de gauche n’engrange pas davantage, parce qu’ils ont la perception que les dirigeants du FG, au fond, font partie du même vieux monde. Le cœur de la gauche n’est bien sûr pas le parti dit socialiste, il est du côté de cette jeunesse qui défend les ZAD, du côté de Nantes comme à Sivens, de cette jeunesse qui n’a pas l’argent comme valeur première, de cette jeunesse qui se rend compte des dommages irréversibles que l’on inflige à la planète pour préserver un mode de vie fait de gaspillages éhontés des ressources. Cette jeunesse n’est pas pour autant indifférente à la question sociale comme on peut le voir, par exemple, avec la lutte des intermittents et précaires (avec des propositions pour un système d’indemnisation du chômage redistributif et mutualisé).
    Cours, camarade Filoche, arrête de défendre ce panier de crabes, le vieux monde est derrière toi.
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7451

  21. Bob le camarade
    Posted 22 novembre 2014 at 19:46 | Permalien

    De Cambadélis à Melenchon ?
    J’ai lu pas mal de fantaisies pour tenter de sauver un PS dans le coma, mais là, ça devient carrément grotesque.

  22. JEAN
    Posted 22 novembre 2014 at 20:24 | Permalien

    Tremblement de terre POLITIQUE au PORTUGAL :

    Corruption au Portugal :

    L’ancien premier ministre socialiste José Socrates arrêté !!!

     » Onde de choc médiatique et tremblement de terre politique au Portugal : l’ancien premier ministre socialiste José Socrates a été arrêté, soupçonné de corruption, évasion fiscale et fuite de capitaux.  »

    Rien que ça.

    José Socrates, le Valls Portugais, transfuge politique et faux-nez des marchés financiers comme notre Hollande national puisqu’il fut lui aussi premier secrétaire du PS portugais, grand ventriloque de la droite européenne et portugaise devant l’éternel & Premier secrétaire du PS Portugais, parti anti-social qui a viré sa cuti vers la droite , a été arrêté par la police !!!

    Socrates a été incarcéré vendredi soir à l’aéroport de Lisbonne, à la descente d’un avion venant de Paris…

    La suite sur Médiapart !!!

  23. Jean Jolly
    Posted 22 novembre 2014 at 21:18 | Permalien

    Gégé est dépassé… la bohème ne veut plus rien dire du tout… puisque le père de cette complainte s’est expatrié fiscalement…

    Charles Aznavour…

  24. JEAN
    Posted 22 novembre 2014 at 22:03 | Permalien

    Tandis que Adam Szymczyk, nouveau directeur artistique de l’institution légendaire de la DOCUMENTA de CASSEL a ébranlé le monde de l’Art contemporain par une déclaration officielle, aussi incroyable qu’inattendue :

    La prochaine édition de la documenta (2017) sera partagée entre Cassel et Athènes.

    La plus grande exposition du monde quittera provisoirement l’Allemagne pour la première fois depuis sa création en 1955 pour s’installer au bassin de l’Attique…
    (source – Makis Malafékas-)

    SIGNONS EN MASSE LA PÉTITION :

    « L’ Etat allemand doit honorer sa dette envers le peuple grec »

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_Bundestag_allemand_L_Etat_allemand_doit_honorer_sa_dette_envers_le_peuple_grec/share/?new

  25. Posted 23 novembre 2014 at 1:37 | Permalien

    c’est un peu comme gouvernement Blum – Cachin, on prend les chefs des partis, ce n’est pas une question de personnes, cela aurait pu etre Harlem, ou demain le successeur de Cambadelis ou martine aubry

  26. Posted 23 novembre 2014 at 1:41 | Permalien

    oui, c’est une raison de plus pour adhérer et voter pour le congres, c’est maintenant !

  27. Posted 23 novembre 2014 at 1:44 | Permalien

    je t’ai déjà dit de garder tes leçons d’ouvriérisme pour toi,
    tu te laisses aller et écris de plus en plus de bêtises : exemple « Le plus grave étant que nous avons perdu tout notre crédit en 2012, appelant à voter François Hollande. » toi tu vas finir en votant a droite carrément.
    Marre de de te le repéter : battre la droite, changer la gauche,
    battre la droite changer la gauche
    tu confonds gauche et droite, ton camp et celui d’en face, tu perds la boule, ca va mal finir, reste raisonnable et simple : battre la droite, changer la gauche,

  28. Posted 23 novembre 2014 at 1:45 | Permalien

    l’unité de notre classe implique l’unité de ses partis et syndicats, pas de les nier

  29. Posted 23 novembre 2014 at 1:48 | Permalien

    « Aujourd’hui, les jeunes sont dégoûtés de la politique politicienne.  » sic

    je connais cette demagogie depuis 50 ans, c’était déjà ca en 1965… encore plus en 1969…
    y’a toujours des « sponts », des autonomes, des qui veulent passer par dessus les partis et les syndicats, et ils disent toujours à chaque fois qu’ils parlent au nom de la jeunesse

    « le vieux monde est derrière toi. » c’est les vieux qui disent ca, en prétendant que c’est jeune…

    mais n’empeche tant que les partis ne sont pas remplacés, c’est les partis qui reviennent, unité EELV PS FDG ! unité syndicale !

  30. Gilles
    Posted 23 novembre 2014 at 4:22 | Permalien

    « oui, c’est une raison de plus pour adhérer et voter pour le congres, c’est maintenant ! » dixit Monsieur Filoche… C’est bon on nous a déjà fait le coup du « changement c’est maintenant » en 2012. Ensuite le « attention voilà les frondeurs! »…Gros flop. Et la suite… c’est le congrès révolutionnaire.Non mais vous en avez pas marre de nous prendre pour des lapins de six semaines.
    Une chose que je sais, Monsieur Filoche, c’est que pas un de ceux que je connais autour de moi et qui votaient Socialiste ne le feront dans l’avenir.
    De tous temps et en toutes circonstances, il vaut mieux avoir des adversaires en face que des gens qui vous poignardent dans le dos.
    Je pense que vous sous-estimez le rejet et le dégout que François Hollande incarne pour une grande partie de l’électorat de Gauche.
    J’ai bien compris que dans toutes vos interventions vous « chargiez » Valls et preniez bien soin d’épargner Hollande. vous placez tous vos espoirs dans un Homme qui est allé manu-militari ratifié le traité Européen sans en changer une seule virgule et qui de fait engendre, pour une grande part, une politique économique et sociale désastreuse. J’en aurais tellement à dire…
    Quant à inverser le rapport de force au PS, je ne suis pas sûr que vous soyez nombreux à y croire.
    Toutes vos propositions pour l’après Valls, sont-elles seulement partagés par toute « l’aile gauche » du PS. Pas si sûr.
    Combien de compromis et de consensus entre des courants (Aubriste, Hamoniste, montebourg-iste, Filoche-iste…) pour qu’au final ce soit toujours les mêmes qui trinquent.
    Vive une VIème République Citoyenne.

  31. Posted 23 novembre 2014 at 7:54 | Permalien

    vous voulez changer le monde… mais dites que changer le PS est impossible ?
    en fait vous voulez pas changer le monde, vous êtes un simple casseur d’espoir, vous ne croyez rien possible…
    vous voulez une VI e République, mais ne faites rien pour aider les « frondeurs », vous misez sur leur échec… qui serait le votre, le notre a tous
    la prise du PS par Valls, signifierait défaite consommée pour TOUTE la gauche en 2015, et encore en 2017, rv cinq ou dix ans après (après de nouveaux gros reculs, privatisations, école, etc..) … voila tout ce que vous avez a proposer…

  32. Posted 23 novembre 2014 at 8:18 | Permalien

    ce serait sauver la gauche et nous rapprocher d’une solution sociale impétueuse
    sinon t’aura sarkozy ou juppe, et tes yeux pour pleurer

  33. sébastien
    Posted 23 novembre 2014 at 10:45 | Permalien

    Mr Filoche, oui nous aurons Sarkozy/Juppé ou pire mais la faute n’en reviendra qu’à Hollande, à Valls, aux députés socialistes, au PS et ses militants qui le soutiennent systématiquement au final et rien d’autres.
    Vous avez eu tous les pouvoirs et vous avez saccagé la France (je dis vous certes c’est le Président mais vous soutenez le PS donc le Président)
    En aucun cas ce ne sera la faute des gens de gauche sincères qui refuseront de revoter pour une politique de droite.
    Les mots c’est un homme de gauche qui se trompe etc… c’est du vent ou prendre les gens pour des andouilles c’est irrespectueux au possible.
    Dans votre démarche, vous êtes gagnant finalement à 100%.
    Si Hollande gagne en 2017 (je n’y crois pas mais admettons), vous direz que vous aviez raison.
    S’il perd vous direz qu’on a eu tort et que ce sera de notre faute.
    Quand prenez vous vos responsabilités, enfin?
    Assumez, ils font une politique de droite, et ils le savent très bien, vous les soutenez quand même, je respecte.
    J’attends des actes, pas des paroles.
    Votre combat est courageux et utile mais si la défaite est là, il faut en tirer les conséquences et pas rejeter la faute sur les autres.

  34. sylvie
    Posted 23 novembre 2014 at 10:52 | Permalien

    Monsieur Filoche,

    nos yeux pleurent déjà ! comme le dit Gilles, vous n’imaginez pas à quel point nous sommes écoeurés !

    Et si c’était un gouvernement de droite, on s’y attendrait. Là on reçoit des coups ….de son propre camp ! et oui ! donc stop !

    pareil pour moi et mes proches, faut plus nous parler du PS.

    Dommage pour tout ceux qui avaient un espoir de vie meilleure et pour tout ceux qui auront perdu le peu de vie meilleure qu’ils avaient !

    Avant, vous et vos amis étiez l’alibi pour faire croire à un parti de gauche et ils vous respectaient, ils avaient besoin de vous. Maintenant, ils sont majoritaires sans complexe et sont prêts à vous virer…

    J’espère que les gens vont se réveiller et se battre….

  35. sintes
    Posted 23 novembre 2014 at 12:34 | Permalien

    Le probleme avec Gérard Filoche, c’est que c’est toujours la faute des autres, jamais celle du PS. D’ailleurs je suis sûr qu’il va encore dire « vous êtes du FN, vous allez voter à droite, vous ne comprenez rien, vous n’êtes pas des militants, moi je milite pas vous, etc…
    Et tout cela sans connaitre du tout la vie de ceux à qui il s’adresse.

  36. André
    Posted 23 novembre 2014 at 12:43 | Permalien

    30 ans pour ancrer le PS à gauche, et c’est l’échec total! et la malhonnêteté de Filoche c’est de rejeter le responsabilité de cette politique du gouvernement sur les autres.
    ce que Filoche veut c’est simplement un chèque en blanc pour le PS, il a du mal de sortir de sa vision de religieux attaché à son parti et de comprendre que les cartés ce n’est qu’une petite partie des électeurs.
    Son argumentation est grotesque évidemment mais il remplit le rôle assigné au sein de son parti,
    on a compris son petit jeu.

  37. Posted 23 novembre 2014 at 12:48 | Permalien

    comme le dit quelqu’un en dessous : « Là on reçoit des coups ….de son propre camp ! » c’est vrai ! alors c’est à NOUS de changer cela, de changer NOTRE camp, à personne d’autre,
    battre la droite, changer la gauche
    bien sur, c’est NOTRE faute si notre camp n’est pas meilleur, bien sur, si on ne réussit pas à changer la gauche nous perdons tous,

  38. Posted 23 novembre 2014 at 12:52 | Permalien

    qui a dit que ce n’était pas la faute au PS, qui ? qui a dit que ce n’était pas la faute a la politique a Hollande depuis deux ans, qui ?
    vous savez lire ?
    mais bien sur, c’est aussi notre faute a tous, si ceux qui sont a la tête de notre camp peuvent nous trahir sans que nous parvenions à les en empêcher
    bien sur, vous êtes là, tous a récriminer SANS RIEN PROPOSER, SANS RIEN FAIRE,
    pire vous incriminez la gauche socialiste qui se bat de toutes ses forces activement, vous devez voir des oeillères pour faire ça ?
    hier en route vers Tulle, une militante du PG, racontait, « ils ne comprennent pas, ils nous mettent dans le même sac, la gauche pour eux, c’est Hollande et on est tous avec » he oui, dix a vingt millions d’electeurs voient les choses ainsi, l’écrasante majorité !
    tous, tous, toute la gauche, nous dépendons de ce qui se passe dans le PS, et si le PS se fait laminer, nous nous ferons laminer en même temps, vous n’avez pas compris les 30 mars et 25 mai ?
    et c’est sur nous, la gauche socialiste, que vous crachez, que vous réservez vos coups ? c’est totalement insensé !
    vous voulez attendre mars et dec 2015 quand on sera tous dans le trou, puis en 2017 que la droite revienne et nous exécute ?
    j’espère que la crise institutionnelle (valls mino) et social (mouvement d’ampleur) surviendront avant, dans les six mois…
    et que le congres de juin ne donnera pas le parti à Valls…

  39. Posted 23 novembre 2014 at 12:59 | Permalien

    je viens cette semaine d’aller à Auch, Lyon, Tulle, sans compter trois autres réunion sur Paris, j’ai rédigé sept articles de blog et de presse, Huma, Marianne, etc… plus trois émissions radio, sud radio, etc..

    bien sur on milite tous et on se bat pour que les gens se battent, mais réveillés ils le sont : mais ils ne savent pas comment faire sans unité,
    la question terrible et unique est la division de la gauche, qui empêche en ce moment toute dynamique, (exemple le 15 nov).
    (cf unité en Belgique et 150 000 à Bruxelles puis la grévé générale du 15 décembre…)
    il faut que se créée un rapport de force pour ENTRAINER LA CFDT, LE PS, ETC ET IMPOSER À HOLLANDE de changer de politique, de cèder a sa majorité réelle, rose rouge verte, et mettre en place un gouvernement de gauche
    cibler Hollande et en faire un obstacle, c’est faire obstacle à la mobilisation,
    vous n’avez aucune autre solution ! aucune autre, actuelle et réelle..
    alors ne vous indignez pas en vain, ne jérémiez pas en vain, unité, gvt rose rouge vert !

  40. Posted 23 novembre 2014 at 13:14 | Permalien

    vous ne savez pas lire décidément ! respectez au moins ce que je vous dis mille fois ici, ne deformez pas !
    je ne soutiens pas la politique de Hollande, je me bats de toutes mes forces pour qu’il en change !
    et on est nombreux, 40 % au BN, des dizaines de députés, plus de 40 très actifs, 60 différents ont refuse de voter a un moment ou un autre, sans doute une majorité de militants PS… 12 000 ont voté à Toulouse et 8000 ont signé en février
    et si je le « soutiens » (Hollande) ce n’est QUE CONTRE la droite qui fera pire…
    car oui, il est de gauche,
    et je distingue expres de Valls, car il n’aurait jamais du nommer valls qui a eu 5 %… c’est un putsch…
    la gauche c’est la victoire commune de mai juin 2012,
    c’est 17 partis, 30 orientations, et 8 syndicats, la gauche ce n’est pas une position morale, ce n’est pas seulement une politique d’un moment, c’est un grand corps social dont nous sommes tous comptables,
    et nous avons TOUS vote Hollande et nous avons eu raison, car il faut TOUJOURS battre la droite si nous voulons avoir des chances d’avancer,
    et c’est en invoquant nos espoirs, notre vote de mai juin 2012 que nous avons des motifs et de la force, légitimes, pour lutter aujourd’hui contre ce que fait Hollande,
    et il faut adhérer au PS si vous voulez faire de la politique utile, intelligente efficace, dans les six mois qui viennent, bien sur
    faire semblant de croire que ça ne sert a rien, que c’est joué d’avance, (tout en affirmant tous les jours qu’il y a la preuve en effet que c’est perdu d’avance sic) c’est stupide,

  41. Posted 23 novembre 2014 at 13:23 | Permalien

    Intervention G Martel Forum du 22 Novembre à Tulle

    Nous traitons donc aujourd’hui d’un thème qui fait l’objet d’une brochure du CLUB GAUCHE AVENIR/ POUR UN NOUVEAU PACTE MAJORITAIRE A GAUCHE
    La gauche traverse une période critique, inédite, qui nécessite le sursaut et le rassemblement de ceux qui veulent la réussite de la gauche et repousser la droite et l’extrême droite.
    L’économie libérale est de plus en plus dominante, la crise, pas pour tous, a installé un fatalisme mortifère. L’austérité n’est pas le bon remède, car sinon on verrait le chômage reculer, les inégalités diminuées, le pouvoir d’achat augmenté…..
    La France a un grave problème avec la jeunesse, promesse oubliée parmi d’autres. On ne mobilise pas la jeunesse en lui donnant des tableaux Excel…
    La population a sanctionné à deux reprises cette politique d’austérité, qui trouve son relais dans l’Europe actuelle. Le dialogue social n’est qu’un théâtre d’ombre ou le MEDEF tire les ficelles. Il ne suffit pas de porter un pin’s pour créer 1 million d’emplois, il faut utiliser les milliards attribués pour embaucher et augmenter les salaires et non les dividendes. Le MEDF est à la manœuvre en détruisant les acquis sociaux (par ex le CODE DU TRAVAIL qui en l’occurrence n’est pas plus épais que le CODE DU COMMERCE), en détricotant les mesures prises par le Front populaire, en demandant toujours plus de baisses de cotisations, la remise en cause des seuils sociaux , la suppression des délégués du personnel, des prud’hommes, des comités d’entreprises et de la médecine du travail et la suppression du compte pénibilité des retraites approuvée par le Sénat…Sa dernière trouvaille supprimer l’impôt sur la fortune et si on supprimait le MEDEF !!!!!
    Quelle cohérence : lorsque le MEDEF fait un triomphe à un 1er ministre qui aime les entreprises et lui apporte 40 milliards et le même dirigeant patronal qui va manifester le 1er Décembre pour son ras le bol (il sera à Limoges le 27 Novembre)….. C’est peut être pour exiger le maintien des paradis fiscaux des banques françaises. Il y a eu les bonnets rouges, attribuons au MEDEF les bonnets d’âne. Le MEDEF qui n’est qu’un syndicat patronal devrait porter comme pi’ns : le salaire est l’ennemi de l’emploi….
    Le gouvernement ferait mieux de s’attaquer aux 21 milliards de fraude fiscale patronale, de faire appliquer la loi sur les handicapés, la loi sur l’égalité H et F, le respect des règles d’hygiène et de sécurité, le paiement des heures supplémentaires….. Le versement de 133 milliards de plus qu’en 2O13 aux actionnaires n’est pas admissible.
    La riposte doit venir du mouvement social, de celles et ceux qui n’ont pas renoncé au progrès. Elle a commencé, elle doit s’amplifier car ce n’est pas au coût du travail qu’il faut s’attaquer mais au coût du capital.
    Une autre politique est possible et urgente qui doit permettre à la gauche de renouer avec le progrès social.
    Un nouveau pacte majoritaire se dessine, si on veut bien éviter les faux débats et les positionnements partisans. Ce pacte, à gauche, peut être conçu autour d’une stratégie de relance, des investissements d’avenir, d’un nouveau modèle de développement axé sur la justice sociale et fiscale et une réorientation de la politique européenne. Voila un socle solide qu’il appartient d’enrichir. Pour cela il faut monter le son !!!!!
    CAP A GAUCHE 19 veut contribuer à la reconstruction d’un ensemble antilibéral de gauche, à un nouveau contrat social, ce devrait être la tâche des ASSISES DE TOUTE LA GAUCHE que nous souhaitons. C’est d’ailleurs le sens de notre livre ENSEMBLE ANALYSER.
    L’alternative c’est maintenant. La gauche existe, c’est pour cela qu’il faut la reconstruire.
    Deux choix sont devant nous : CAP SUICIDE ou CAP A GAUCHE.
    le nôtre est fait.
    Alors on s’y met ensemble ?

  42. Posted 23 novembre 2014 at 13:23 | Permalien

    APPEL DE TULLE

    Le forum organisé le 22 NOVEMBRE par l’association CAP A GAUCHE 19 a permis un large débat d’idées et débouché sur des propositions pour renouer avec le progrès social, dans la perspective d’un NOUVEAU PACTE MAJORITAIRE A GAUCHE fondé par un NOUVEAU CONTRAT SOCIAL.
    Ce chantier, maintes fois engagé, commence à devenir une réalité. Il va se poursuivre avec toutes celles et ceux qui ne baissent pas les bras. D’autres étapes seront nécessaires comme celle de la fondation d’une sixième République et d’une vraie réforme territoriale qui passe par l’investissement des citoyens et une transition écologique de l’économie.
    Cet APPEL sera diffusé à tous les partenaires politiques, associatifs et syndicaux. CAP A GAUCHE 19 est disponible pour qu’en Corrèze des initiatives communes soient prises qu’il s’agisse de la défense des services publics, et de l’opposition au traité transatlantique entre autres combats.

    TULLE LE 22 NOVEMBRE

  43. Posted 23 novembre 2014 at 14:49 | Permalien

    « Et tout cela sans connaitre du tout la vie de ceux à qui il s’adresse. »

    he oui, je reponds a ce que vous ecrivez pas a ce que vous etes… relisez vous quand vous ecrivez « UMPS », vous etes à ce moment comme le FN qui a invente cela pour brouiller les barriéres de classes, entre droite et gauche… rien de plus ni de moins

  44. luc
    Posted 23 novembre 2014 at 14:54 | Permalien

    A nouveau, Gérard Filoche refait de la gonflette avec les dividendes.

    Selon lui, il y aurait « 133 milliards de plus qu’en 2O13 aux actionnaires ».

    La société Henderson Global Investors vient juste de publier le bilan 2013 des dividendes dans le monde.

    En 2013, en France, les sociétés cotées ont versées 50,5 milliards de dollars de dividendes soit environ 65 milliards d’euros.

    Source
    Les dividendes mondiaux
    https://www.henderson.com/frpa/document/26051

  45. Posted 23 novembre 2014 at 15:12 | Permalien

    soyons genereux n’en prenons que les 2/3 pour sortir de la crise, ils ne manqueront qu’aux banksters des iles caiman…

    et t’as compte les 100 milliards que les 58 entreprises françaises nous volent au Luxembourg avec Juncker ?

  46. Posted 23 novembre 2014 at 16:45 | Permalien

    Bonjour à tous,
    Concernant le versement de dividendes, je vous invite à lire l’article intitulé « Quand les actionnaires accaparent 60 % des bénéfices des entreprises », disponible à l’adresse suivante : http://www.bastamag.net/Quand-les-actionnaires-accaparent
    Solidairement.

  47. JEAN
    Posted 23 novembre 2014 at 17:15 | Permalien

    Hollande … un homme de Gauche ?

    Comment voulez-vous que l’on vous entende Monsieur Filoche?

    Vous condamnez la politique de l’homme mais vous conserver le bonhomme ? Vous n’avez pas lu la prose du monsieur ? Il a pourtant écrit des livres dont  » Devoir de Vérité  » en 2006.

    Vous ne l’avez pas lu, monsieur Filoche ?

    «Cessons donc de revêtir des oripeaux idéologiques qui ne trompent personne.» avait t-il écrit, dans une prose néolibérale assumée.

    Hollande est un homme de DROITE qui se fait élire par des millions de femmes et
    d’ hommes de Gauche. Il nous défigure.Il ne nous représente pas.

    Il ne faut ni conserver le bonhomme ni
    la V° république de la Françafrique qui ne nous représentent plus mais systématiquement nous humilient et nous défigurent, comme hier Nicolas Sarkozy, le fol, qui nous défiguraient et nous salissait en tant que Françaises et Français.

    La V° république est morte. Elle n’accouche plus que de médiocres et de menteurs. Ils capitulent les uns après les autres à la doxa néolibérale. Honte à tous ces gens.

    M. Hollande décide par ordonnances, il a tout autant décidé une régression sociale tous azimut dans le droit fil de N.Sarkozy et de la grosse commission de Bruxelle,elle-même prise sous le joug idéologique néolibéral allemand.

    Hollande a sur certains plans, accéléré des mesures anti-sociales que Sarkozy ne se serait jamais permis.

    Sarkozy n’aurait jamais annulé par exemple les élections des prud’hommes sur des prétextes fallacieux !

    Hollande n’est ni de Gauche, ni socialiste.

    Pour lui, dans son ouvrage intitulé  » Devoir de Vérité « , il dit bien sa conviction : le socialisme pour lui, est mort. Vive le capitalisme assumé !

    Le PS a fini son cycle historique. Il a aidé à désintoxiquer la Gauche du stalinisme, c’est indéniable. Il a gardé la flamme jusqu’à ce que la Gauche retrouve son juste chemin. Un nouveau cycle historique s’ouvre à l’heure de la nouvelle crise du capitalisme.

    Nous, femmes, hommes de Gauche, étincelles parmi les étincelles, nous allons reprendre le flambeau de la Gauche républicaine, écologiste et humaniste. Le plus urgent, c’est indéniablement la convergence politique pour aller, avec le peuple français vers la VI° république.

    Il est clair que cette convergence politique ne pourra plus se faire comme hier. L’hégémonie du PS, c’est fini, c’est terminée ! Hollande a sonné le glas du
     » Parti Socialiste  » – Valls va l’achever pour en faire l’UDF d’hier. Les masques sont définitivement tombés. Nous ne donnerons plus ni nos voix, ni notre énergie pour un parti capitulard.

    Vive la VI ° république !
    http://www.m6r.fr/

  48. Gilbert Duroux
    Posted 23 novembre 2014 at 17:37 | Permalien

    La voilà la politique de SON Hollande :
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20141123trib17ca5ac7a/assouplissement-des-35-heures-gel-des-salaires-le-plan-franco-allemand-pour-la-croissance.html

    Tu peux jouer des ciseaux en sucrant les commentaires comme tu le fais chaque fois que tu es à court d’argument pour tépondre, ça ne sert à rien. Tu ne trompes plus personne.

  49. Nemo
    Posted 23 novembre 2014 at 19:49 | Permalien

    Les dividendes sont quelque chose de normal, c’est la règle du jeu: les actionnaires sont rémunérés selon le résultat de l’entreprise, le salariés sont rémunérés quelque soit ce résultat…. sauf qu’en plus, les actionnaires sont obligés de financer (via leurs impôts et les charges salariales qu’ils paient) aussi la protection des salariés, de telle sorte que si l’entreprise fait faillite, les salariés touchent une confortable indemnité de licenciement et ensuite des allocations chômage parmi les plus élevées du monde, tandis que les actionnaires perdent tout… les dividendes ne sont donc pas un scandale, loin de là, c’est juste la rémunération d’un risque, et cette rémunération parait bien faible à coté de la protection et des avantages accordés aux salariés français (le plus protégé et avantagé au monde ).
    Par ailleurs , moins les entreprises font des profits, plus le chômage est élevé:

    http://institutdeslibertes.org/france-la-fin-de-la-dette-pas-chere/

    Il est donc plus que temps de prendre des vrais mesures de réduction des prélèvements obligatoires, afin de rétablir la profitabilité des entreprises.

  50. Renaud
    Posted 23 novembre 2014 at 19:58 | Permalien

    Nemo
    Peux tu me fournir un mouchoir pour pleurer sur le sort de ces pauvres actionnaires
    Il est bien connu que les ports de plaisance Français sont plein de yachts possédé par les salariés surprotégés alors que les pauvres actionnaires sont ruinés par ces privilégiés qui leur suce le sang
    Trêve de plaisanterie, dis nous ou est le risque des actionnaires des sociétés d’autoroute par exemple

  51. Nemo
    Posted 23 novembre 2014 at 20:30 | Permalien

    Ils ne sont pas à l’abri d’une fiscalité confiscatoire sur les dividendes par ex, ou d’une baisse de fréquentation des autoroutes…. même si je reconnais que ce cas est un peu particulier.
    Mais je crois que tu as une idée éronnée de ceux que sont les riches.
    Tu sembles croire que ceux qui gagnent beaucoup d’argent ne foute rien de leurs journées, sont tous le temps en vacances… c’est peut être vrai pour une petite minorité d’entre eux, encore qu’en fait ils ne font que profiter des fruits de leur travail passé, mais pour la plupart ce sont des gens qui bossent sans arrêt, qui ne compte pas leur temps et prennent bien moins que 5 semaines de congés dans l’année.
    ils gagnent un max d’argent durant 15 ou 20 ans, l’investissent en actions, et jouissent de leurs dividendes ensuite. Rien d’anormal là dedans, c’est un exemple tout à fait acceptable de schéma de vie.
    Malheureusement le gouvernement fait tout pour que nous ne puisons pas faire comme cela, puisque dès qu’on gagne 3 sous il nous en prend 2, et impose de toutes façons les dividendes à un taux confiscatoire.

  52. Renaud
    Posted 23 novembre 2014 at 21:19 | Permalien

    Bien sur, Némo, l’état bolchevique leur prend tout, ils ne peuvent même plus changer de Porche lorsque leur cendrier est plein, c’est misère que de voir ça alors que les chômeurs et les smicards surprotèges et feignasses ne vivant que de subventions vont pointer en Ferrari à Pôle Emploi, tout le monde le sait
    Peut être certains riches travaillent ils beaucoup mais pour beaucoup leur seul effort a été celui de naître et de reprendre la boîte à papa, ou tonton ou tantine, de toue façon personne ne mérite de gagner 600 fois plus qu’un autre, c’est une valeur humaniste, mais ça en tant que boutiquier, cela te passe à toi et tes semblables au dessus de la tête

  53. Nemo
    Posted 23 novembre 2014 at 21:36 | Permalien

    En attendant, les ouvriers de Porsche (qui ne sont pas à 35h, eux…) sont bien contents qu’il y ait des gens qui leur en achète, de leur splendides voitures. Ca leur a permis de toucher une prime de 7500 euros chacun l’année dernière, et cette année s’annonce au moins aussi bonne. C’est donc un excellent exemple de « ruissellement » de l’argent, des riches clients vers la base travailleuse, et non pas une bête redistribution par spoliation de ceux qui gagnent leur vie vers ceux qui n’en rament pas une.

  54. Renaud
    Posted 23 novembre 2014 at 22:23 | Permalien

    Rêve

  55. Posted 24 novembre 2014 at 8:45 | Permalien

    le « ruissellement de l’argent des riches » vers les pauvres… inoui : 85 hommes possèdent 50 % ds richesses de la planete,
    sur plus de 6,5 milliards d’humains, un milliard meurent de faim en attendant que ca ruisselle,

  56. Posted 24 novembre 2014 at 8:49 | Permalien

    aucun riche, par exemple, parmi les 500 familles qui detiennent 440 milliards ( + 25 % en 2012, + 15 % en 2013…) ne gagne cet argent par on travail, aucun,
    pour gagner cela c’est l’exploitation du travail des autres qui compte,
    Gerard Mestrallet = 21 millions d’euros de retraite chapeau, c’est de la spoliation pure et simple, un hold up, un pillage, un vol, rien d’autre
    et ces mecs là sont de grand malades, ils n’en ont jamais assez

  57. Posted 24 novembre 2014 at 8:51 | Permalien

    les marges des entreprises, en moyenne de 28 %, sont égales à celles des « 30 glorieuses » mais la mode a changé, maintenant elle est de gagner au moins 32 % comme les actionnaires allemands… sinon ils pleurent

  58. Posted 24 novembre 2014 at 8:54 | Permalien

    l’article allemand est démenti.. mais pas toi
    de toute façon la loi Macron est la pire du quinquennat, et D&S en combat tous les premisses depuis deux ans, quel est ton sujet ? rien – as usual

  59. Posted 24 novembre 2014 at 8:56 | Permalien

    arrêtez d’annôner, on est nombreux à être pour la VI e République, depuis… 1973 pour ma part…
    et depuis 1995 pour la gauche socialiste
    mais la question est celle de l’augmentation des salaires

  60. Posted 24 novembre 2014 at 13:26 | Permalien

    Bonjour à tous,
    Némo a au moins raison sur un point : les salariés de Porsche ne sont pas aux 35 heures hebdomadaires. Voir le lien suivant : http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/detail/article/porsche-freine-sur-le-temps-de-travail-et-passe-aux-34-heures.html
    Solidairement.

  61. Nemo
    Posted 24 novembre 2014 at 13:52 | Permalien

    Exact, en pouvant aller jusqu’à 40 heures si besoin… Vive la flexibilité.

  62. Nemo
    Posted 24 novembre 2014 at 13:59 | Permalien

    D’ailleurs cet exemple est vraiment excellent, car vous voyez bien que plus il y a de gens qui ont les moyens d’acheter une porsche, plus c’est bon pour les ouvriers de porsche… donc baisser l’ir et supprimer l’isf sera finalement bénéfique à la classe ouvrière et à la croissance en général.

  63. Posted 24 novembre 2014 at 14:35 | Permalien

    non, comme en France, jusqu’à 48 h, mais ce sont des heures supplémentaires majorées, ne pas les payer est un délit

  64. Posted 24 novembre 2014 at 19:21 | Permalien

    Bonsoir Némo,
    Vous devriez lire l’article intitulé « Impôts, démocratie et cohésion sociale : même combat ! », disponible à l’adresse suivante : http://blogs.mediapart.fr/blog/yves-besancon/060714/impots-democratie-et-cohesion-sociale-meme-combat
    Solidairement.

  65. Posted 25 novembre 2014 at 11:00 | Permalien

    j’imagine les 87 hommes qui possèdent 50 % des biens de l’humanité achetant chacun des dizaines de Porsches pour faire ruisseler l’argent desdites vers ces bons ouvriers…

  66. Renaud
    Posted 25 novembre 2014 at 11:14 | Permalien

    Vite enrichissons encore plus les riches, et que ça ruisselle pour que Porche puisse embaucher tous les chômeurs
    À qu’elle serait belle la vie

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