Questions by Anastasia Giamali for AVGI affiliated to Syriza

Interview Questions by Anastasia Giamali for AVGI  affiliated to Syriza

1. You criticised the statements made by Comissioner Moscovici about Greece’s need to comply with Berlin’s demands for austerity. Why is that?

2. Could your criticism apply to the position taken by the french socialist government towards Germany’s demands?

3. One can notice two different approaches. A more « lenient » approach towards big countries leaving some space to breathe and a stricter one towards smaller countries, such as Greece and Cyprus that are being urged to conform  with austerity without taking into account the humanitarian crisis.

4. Listening to some socialist officials it is often hard to distinguish them from the conservative ones. What is the future of the socialist parties of Europe according to your opinion?

Αναστασία Γιάμαλη, Εφημερίδα ΑΥΓΗ

 

Interview de Gérard Filoche, membre du Bureau national du Parti socialiste

Réponse aux 4 questions posées :

Vous avez critiqué les commentaires du Commissaire Moscovici qui vient de déclarer que la Grèce devait se conformer aux exigences de Berlin en matière d’austérité. Pourriez-vous expliquer pourquoi?

Je suis membre du Bureau national du Parti socialiste depuis deux décennies et j’y ai donc très longtemps côtoyé, entre autres, Pierre Moscovici. Moi, je sais faire la différence entre la gauche et la droite, entre le progrès et la réaction, entre les salariés et l’oligarchie, entre le développement social et l’austérité. Cette différence, mon parti, normalement, sait la faire aussi : nous avons rédigé un « projet socialiste » et menée une campagne électorale gagnante contre la droite en mai juin 2012 ! Notre projet était une transformation sociale contre « notre ennemi la finance ». Nous voulions une redistribution des richesses pas un creusement des inégalités. Nous voulions reconstruire le code du travail, pas de le déconstruire. Nous voulions faire reculer le chômage, pas le développer. Nous voulions des grands services publics, pas privatiser. Nous voulions une grande reforme fiscale, pas des taxes injustes. Nous voulions une retraite à 60 ans, pas à 66 ans. Le problème est que tout ce que nous avions élaboré ensemble, voté ensemble, défendu ensemble, Pierre Moscovici, et ses amis, au gouvernement, ne l’ont pas fait en France et pas défendu en Europe face à Mme Angela Merkel et ses amis politiques.

Avec mes amis de la gauche socialiste, nous avons obtenu depuis le 18 février 2014, 40 % des voix du Bureau national contre cette politique d’austérité, de baisse du coût du travail, de cadeaux au patronat, et à la finance. Nous sommes donc opposés pour le prochain congrès du PS qui va se tenir les 6 et 7 juin 2015 à Pierre Moscovici et ses proches – avec une légitimité non négligeable.

Mais si nous menons le débat avec lui, il y a une chose qui nous scandalise et qui est hors du domaine du débat, c’est quand il va apporter le soutien à la droite dans votre pays. Ici nous défendons l’unité de toute la gauche, et chez vous, il est clair que Syriza représente aujourd’hui l’espoir de la gauche.

Pierre Moscovici sait bien qu’il ne saurait aller soutenir Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé sans se faire exclure du Parti socialiste et vilipender par la gauche entière. Pourquoi se permet il de le faire en Grèce ?  Pourquoi soutient il M. Dimas, et l’austérité chez vous contre la majorité de votre peuple ?  Alors qu’ici même, ses amis au gouvernement n’osent avouer publiquement que la politique qu’ils mènent est aussi de l’austérité ?  Et alors qu’elle est négative en tous points et qu’elle est rejetée de scrutin en scrutin par les électeurs de gauche ?  La présence de Pierre Moscovici à Athènes, s’immisçant dans le processus pré électoral, se parant de l’auréole de représentant nommé par la France à la commission européenne, pour aller donner des coups de poignards aux intérêts de votre peuple, me scandalise. Quand on est de gauche, on soutient la gauche, pas la droite. Quand on est de gauche on combat l’austérité de la finance de Mme Merkel, on ne la soutient pas.

 

2. Est-ce que vous étendriez votre critique au gouvernement français, en ce qui concerne son comportement par rapport aux exigences allemandes en matière d’austérité?

Oui, en France nous avions tout pour réussir, tous les pouvoirs, en 2012, dans les villes, les départements, les régions, au Sénat, à l’Assemblée nationale et la Présidence de la République. Assez de pouvoirs dans notre grand pays pour résister facilement à la finance si nous en avions la volonté. Mais au lieu de ça nous avons littéralement capitulé, sans vraiment mener combat, face aux financiers. Il a été prétexté comme chez vous, que la « dette » était trop grande, que les « déficits » devaient être réduits, et comme chez vous, en voulant « réduire les déficits », ils ont torpillé l’économie et augmenté la dette. Comme partout en Europe, capituler devant les exigences des banques, ça se traduit par une tragédie. Les banquiers il ne faut pas les flatter, il faut les mater. Ce sont les gouvernements élus qui doivent diriger la monnaie, pas les actionnaires anonymes et rapaces. Reprendre le contrôle démocratique de l’économie contre l’oligarchie, c’est la tâche de la gauche. La tâche de la gauche ce n’est pas de rétablir les marges, ni de grossir les dividendes. C’est de reprendre les dividendes, d’imposer la redistribution des richesses pour relancer l’économie.

3. On peut distinguer deux approches différentes. Une approche plus ‘laxiste’ à l’encontre des ‘grands’ pays à qui on donne le temps de ‘respirer’, et une autre plus stricte à l’encontre des ‘petits’ pays comme la Grèce ou Chypre qui doivent se conformer tout de suite aux exigences de la Commission, sans prendre en compte les effets humanitaires des politiques d’austérité. Qu’en pensez-vous?

Oui, bien sur, la finance n’a aucune pitié pour les peuples, aucune compassion pour ses victimes, elle ne s’arrête jamais, sauf si le rapport de force le lui impose. La finance c’est la grande peste noire, elle coure d’un pays à l’autre, tant qu’on ne lui oppose pas un puissant remède. Elle attise délibérément les crises tant qu’elle peut en retirer des marrons du feu. Elle prône la « dérégulation », la « souplesse », la « flexibilité » ce qu’elle baptise « réformes structurelles » parce que tout ce qui est déréglé augmente ses marges de manœuvre, affaiblit les défenses des salariés, augmente le chômage en accroissant les profits. Pour la combattre, il faut restaurer des lois, des droits, du contrôle, de la démocratie. Il faut la contraindre, il faut lui passer la corde autour du cou, même sans la serrer, car elle ne cède qu’aux rapports de force.

Alors dans l’Union Européenne, oui, les défenseurs de la rente ont attaqué en premier les pays les plus « petits » pays jugés plus vulnérables comme la Grèce ou Chypre. Mais ils n’ont pas hésité à généraliser l’exemple au Portugal, à l’Irlande puis à l’Espagne et l’Italie. Ils s’en prennent à la France et à la Belgique… La seule chose qui les freine, ce sont les mobilisations sociales et les échecs électoraux de la droite. Au printemps 2013, les Portugais ont été 1,5 million à manifester, et ils ont fait peur aux intégristes libéraux de l’UE. En ce moment, ce sont les belges qui, en grève générale, les effraient. Et vous, qui avez si vaillamment résisté, c’est la possible victoire électorale de Syriza à Athènes qui leur fait peur. On sent jusqu’à Paris, les ondes de votre potentielle victoire. Le jour est proche où ça basculera dans toute l’Europe et on s’apercevra alors que les espérances des peuples sont capables de donner matière à des soulèvements simultanés et généralisés. Vivement que la finance connaisse cette grande frayeur !

4. Quand on entend parler les dirigeants socialistes en Europe, on a du mal à voir ce qui les sépare de leurs homologues conservateurs. Quel est, selon vous, l’avenir de ces partis socialistes/sociaux-démocrates en Europe?

François Hollande faisait campagne en mai  2012 en exigeant que « la BCE prête directement aux états ». Il ne l’a plus jamais défendu depuis. Il défendait la lutte contre la fraude fiscale, contre la délinquance financière en criant « la République vous rattrapera » et puis il a nommé un homme au budget, Jérôme Cahuzac qui fraudait lui-même tout en mentant « les yeux dans les yeux ». Cela a fait un énorme scandale. Le problème de la social-démocratie c’est que son électorat est de gauche et attend des réponses de gauche. La droite, elle, a les coudées franches et cyniques, elle est le parti de l’oligarchie et de ceux, peu éduqués, qu’elle parvient à tromper. La gauche c’est le parti du salariat éduqué qui exprime ses revendications légitimes et espère que ses « chefs » vont lui donner satisfaction.  Ca fait à la fois la force et la faiblesse de la social démocratie : la force quand elle conquière le soutien de 70 % des salariés. La faiblesse quand elle les trahit et les voit se dresser contre elle. Pour aller jusqu’au bout des processus contre la dictature des financiers, et créer des conditions nouvelles, des espoirs et des réalisations, il faut que ces partis sociaux démocrates, soient transformés ou remplacés, entrainés ou balayés, dans un mouvement de toute la gauche unie. C’est ce mouvement de la gauche unie qui mettra en place un programme de transformation sociale dont les peuples rêvent. Le socialisme, de  ce point de vue, est une idée neuve.

 

 

 

De : anastasia <anastasia.giamali@googlemail.com>

Objet : Interview Questions for mr. Filoche for AVGI newspaper (SYRIZA affiliated)

Date : 19 décembre 2014 18:03:16 HNEC

À : « gerard.filoche@gmail.com » <gerard.filoche@gmail.com>

Dear mr Filoche,

My name is Anastasia Giamali, i am working for AVGI newspaper (affiliated to SYRIZA). Please find the questions below. It would be best if the answers did not exceed the maximum of 800 words. If I can have them by Sunday it would be great

Best Regards  Anastasia Giamal

Γκιγιόμ Μπαλάς- Ζεράρ Φιλός: Λάθος η παρέμβαση Μοσκοβισί. Αποτυχημένη η κυβέρνηση Ολάντ

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Επικριτικές αντιδράσεις των συντρόφων του Γάλλων Σοσιαλιστών προκάλεσαν οι δηλώσεις του επιτρόπου Οικονομικών της Κομισιόν Πιέρ Μοσκοβισί στη διάρκεια της επίσκεψής του στην Αθήνα. Η απροκάλυπτη παρέμβαση του επιτρόπου στα εσωτερικά της χώρας μας δεν έμεινε ασχολίαστη από τους Γκιγιόμ Μπαλάς, Ζεράρ Φιλός και Πολ Μποζιγιόν, μαρτυρώντας τη συνολική διαμάχη στους κόλπους του κόμματος για τη συνθηκολόγηση με τη νεοφιλελεύθερη ατζέντα, σε αντίθεση με το προεκλογικό πρόγραμμα με το οποίο ο Φρανσουά Ολάντ εξελέγη πρόεδρος.

  • Τα δύο στελέχη του Σοσιαλιστικού Κόμματος μιλούν στην « Α » για την απροκάλυπτη παρέμβαση Μοσκοβισί στα πολιτικά πράγματα της χώρας μας

Μιλήσαμε με τον ευρωβουλευτή Γκιγιόμ Μπαλάς και τον Ζεράρ Φιλός για την επίσκεψη Μοσκοβισί και για την αποτυχία της γαλλικής κυβέρνησης να κάνει πράξη όσα υποσχέθηκε προεκλογικά το 2012. Ο Γκιγιόμ Μπαλάς προέρχεται από τον χώρο του συνδικαλισμού (είναι καθηγητής εδώ και 17 χρόνια στα λεγόμενα « δύσκολα » προάστια) και ώς το 2014 ήταν πρόεδρος του Περιφερειακού Συμβουλίου του Ile de France. Ηγείται του εσωκομματικού ρεύματος με την ονομασία « Ένας κόσμος μπροστά ».

Ο Ζεράρ Φιλός είναι μέλος του Εθνικού Γραφείου του Σοσιαλιστικού Κόμματος και εκ των ηγετών της αριστερής του πτέρυγας. Υπήρξε στέλεχος της Επαναστατικής Κομμουνιστικής Λίγκας, διαγράφτηκε από αυτή για… απειθαρχία και «πυροβολεί» συχνά – πυκνά Ολάντ και Βαλ, τους οποίους κατηγορεί ότι βρίσκονται στη δούλεψη του μεγάλου κεφαλαίου.

ΣΥΝΕΝΤΕΥΞΕΙΣ ΣΤΗΝ ΑΝΑΣΤΑΣΙΑ ΓΙΑΜΑΛΗ

 

* Aσκήσατε κριτική στις δηλώσεις του επιτρόπου Πιέρ Μοσκοβισί περί Grexit και ανάγκης να συνεχιστούν οι μεταρρυθμίσεις και άρα η λιτότητα. Γιατί;

Γκιγιόμ Μπαλάς: Δεν αναφερόμουν στα αιτήματα για συνέχιση της λιτότητας ή στην εφαρμογή της λιτότητας, ακόμη κι αν θεωρώ απαράδεκτο τον κοινωνικό αντίκτυπο που έχει αυτή η άνευ προηγουμένου λιτότητα η οποία έχει επιβληθεί στην Ελλάδα και οδήγησε στην κατάρρευση των βασικών δημόσιων υπηρεσιών, όπως είναι το σύστημα Υγείας.

Επέκρινα ωστόσο το θετικό σήμα, την αποδοχή που εξέφρασε ως επίτροπος για το πρόσωπο ενός υποψηφίου για Πρόεδρο της Δημοκρατίας, διότι θεωρώ πως μια τέτοια θέση απαιτεί απόλυτη ουδετερότητα όταν πρόκειται για τοπικές ή εθνικές εκλογές σε μια χώρα κράτος – μέλος της Ε.Ε.

Πέρα από τη θεσμική ουδετερότητα, δυσκολεύομαι να κατανοήσω πως ένα μέλος του Σοσιαλιστικού Κόμματος μπορεί να στηρίξει έναν συντηρητικό υποψήφιο. Ήμουν και θα είμαι πάντα υπέρμαχος της ενότητας όλων των κομμάτων της Αριστεράς και της οργάνωσής τους. Είναι ο μόνος τρόπος για όλους εμάς στην Ευρώπη να διατηρήσουμε την αξιοπιστία μας προς τους ανθρώπους που μας εμπιστεύτηκαν.

 

Ζεράρ Φιλός: Είμαι μέλος του Εθνικού Γραφείου του Σοσιαλιστικού Κόμματος εδώ και δύο δεκαετίες και έχω επομένως συνυπάρξει, μεταξύ άλλων, και με τον Πιέρ Μοσκοβισί. Εγώ μπορώ να διακρίνω τη διαφορά ανάμεσα στην Αριστερά και τη Δεξιά, ανάμεσα στην πρόοδο και την αντίδραση, ανάμεσα στους εργαζόμενους και στην ολιγαρχία, ανάμεσα στην κοινωνική ανάπτυξη και τη λιτότητα. Κανονικά, και το κόμμα μου θα έπρεπε ξέρει να διακρίνει αυτή τη διαφορά: συντάξαμε ένα «σοσιαλιστικό σχέδιο» και κάναμε μια νικηφόρα εκλογική καμπάνια ενάντια στη Δεξιά τον Μάιο και τον Ιούνιο του 2012. Το σχέδιό μας περιελάμβανε μια κοινωνική μεταμόρφωση ενάντια «στον εχθρό μας, το χρηματοπιστωτικό σύστημα». Θέλαμε αναδιανομή του πλούτου και όχι εμβάθυνση των ανισοτήτων. Θέλαμε να αναδιαμορφώσουμε τον εργασιακό κώδικα, όχι να τον καταστρέψουμε. Θέλαμε να μειώσουμε την ανεργία, όχι να την αυξήσουμε. Θέλαμε μεγάλες δημόσιες υπηρεσίες και όχι ιδιωτικές. Θέλαμε να κάνουμε μεγάλη αναμόρφωση του φορολογικού συστήματος και όχι φορολογικές αδικίες. Θέλαμε συντάξεις στα 60 και όχι στα 66. Το πρόβλημα είναι ότι όλα αυτά τα οποία επεξεργαστήκαμε μαζί, ψηφίσαμε μαζί, υπερασπιστήκαμε μαζί, ο Πιέρ Μοσκοβισί και οι φίλοι του στην κυβέρνηση δεν τα εφάρμοσαν στη Γαλλία και ούτε τα υπερασπίστηκαν στην Ευρώπη απέναντι στην Άνγκελα Μέρκελ και τους πολιτικούς της φίλους.

 

* Η κριτική αυτή αφορά και τη στάση της γαλλικής σοσιαλιστικής κυβέρνησης απέναντι στις απαιτήσεις της Γερμανίας;

Γ.Μ.: Αρνούμαι να υποβαθμίσω την ευρωπαϊκή πολιτική σε μια αντιπαράθεση ανάμεσα σε κράτη – μέλη. Έτσι, δεν μιλώ ποτέ για «γαλλικές» ή «γερμανικές» θέσεις. Το μόνο είδος διαφωνίας που θα έπρεπε να υπάρχει θα πρέπει να γίνεται με πολιτικούς όρους. Από την αρχή της οικονομικής κρίσης, οι φιλελεύθερες – συντηρητικές δυνάμεις έχουν επιβάλλει τη γενίκευση των πολιτικών λιτότητας και την εφαρμογή διαρθρωτικών αλλαγών, οι οποίες στοχεύουν στην κατεδάφιση των κοινωνικών μοντέλων που έχουν οικοδομηθεί από τον Β’ Παγκόσμιο Πόλεμο και μετά. Η παρούσα κατάσταση στην Ευρώπη αποδεικνύει ξεκάθαρα πως η στρατηγική τους δεν δουλεύει: η ανεργία αυξάνεται σε απαράδεκτα επίπεδα σε Ελλάδα και Ισπανία, οι οικονομικές και κοινωνικές ανισότητες αυξάνονται εντός Ευρωζώνης, η μείωση της ανισότητας μοιάζει να ανήκει στις προτεραιότητες του παρελθόντος και το επίπεδο της φτώχειας ποτέ δεν ήταν υψηλότερο, ακόμη και στη Γερμανία, που φτάνει το 16%.

Μπορώ μόνο να μετανιώσω που τον Ιούνιο του 2012, μετά την εκλογή Ολάντ, δεν κράτησε την υπόσχεσή του να διαπραγματευτεί το Σύμφωνο Δημοσιονομικής Σταθερότητας και Ανάπτυξης, ώστε να εμποδίσει τον φαύλο κύκλο της λιτότητας που μειώνει την κατανάλωση, τις ιδιωτικές και δημόσιες επενδύσεις, προκαλεί ύφεση ή ρίχνει την ανάπτυξη σε μηδενικά επίπεδα.

Στο Ευρωκοινοβούλιο, όλα τα κόμματα της Αριστεράς αγωνίζονται για να δώσουν στα κράτη – μέλη αυτό το είδος της ευελιξίας στις κυβερνήσεις να συμβιβάσουν τη δημοσιονομική υπευθυνότητα με την ανάγκη να διατηρηθεί ένα επαρκές επίπεδο δημοσίων επενδύσεων για το καλό των επόμενων γενεών σε στρατηγικούς τομείς, όπως το περιβάλλον, η ανανεώσιμη ενέργεια, η ανάπτυξη της κοινωνικής και αλληλέγγυας οικονομίας… Αυτόν τον τρόπο θα πρέπει να ακολουθήσουν οι αριστερές κυβερνήσεις για την αποκατάσταση της αξιοπιστίας μιας Ευρώπης που θα ενεργεί προς το συμφέρον όλων των Ευρωπαίων.

 

Ζ.Φ.: Ναι, στη Γαλλία το 2012 είχαμε όλες τις πολιτικές δυνάμεις για να πετύχουμε: στους δήμους, τους νομούς, στη Γερουσία, την Εθνική Συνέλευση και την Προεδρία της Δημοκρατίας. Υπήρχαν αρκετές δυνάμεις στη μεγάλη χώρα μας για να αντισταθούμε στο χρηματοπιστωτικό σύστημα, εάν φυσικά είχαμε τη θέληση. Ωστόσο, αντί αυτού παραδοθήκαμε κυριολεκτικά χωρίς να διαπραγματευτούμε απέναντι στους τραπεζίτες. Αυτό το οποίο προβλήθηκε ως δικαιολογία, όπως και στη χώρα σας, είναι ότι το « χρέος » είναι πολύ μεγάλο, ότι τα « ελλείμματα » έπρεπε να μειωθούν και, όπως συνέβη και στην Ελλάδα, στην προσπάθεια να « μειωθούν τα ελλείμματα » καταστράφηκε η οικονομία και αυξήθηκε το χρέος. Όπως παντού στην Ευρώπη, η παράδοση στις απαιτήσεις των τραπεζών μεταφράζεται σε τραγωδία. Τους τραπεζίτες δεν πρέπει να τους κολακεύεις, αλλά να τους περιορίζεις και να τους ελέγχεις. Είναι οι εκλεγμένες κυβερνήσεις που οφείλουν να ελέγχουν το νόμισμα και όχι οι ανώνυμοι μέτοχοι και τα αρπακτικά. Καθήκον της Αριστεράς είναι ο δημοκρατικός έλεγχος της οικονομίας ενάντια στην ολιγαρχία. Το χρέος της Αριστεράς δεν είναι η περιθωριοποίηση της κοινωνίας, ούτε η αύξηση των συμφερόντων. Αντιθέτως, χρέος της είναι η ανάκτηση των συμφερόντων και η αναδιανομή του πλούτου για την επανεκκίνηση της οικονομίας.

 

* Υπάρχουν δύο μέτρα και δύο σταθμά. Μια πιο «ευέλικτη» προσέγγιση απέναντι στις μεγάλες χώρες και μια πιο σκληρή προσέγγιση απέναντι σε χώρες όπως η Κύπρος και η Ελλάδα, που καλούνται να υπακούσουν στη λιτότητα χωρίς να λαμβάνεται υπόψη ο κοινωνικός αντίκτυπος.

 

Γ.Μ.: Η σχετική σημασία μιας χώρας μπορεί να επηρεάσει τον τρόπο που της ασκείται πίεση από τους ευρωπαϊκούς θεσμούς. Είναι μια πραγματικότητα αυτή. Αυτή η «πραγματιστική» προσέγγιση επίσης αφορά και την Ιταλία και ήταν δύσκολο να της επιβληθούν αυστηρά δημοσιονομικοί κανόνες, που είναι ούτως ή άλλως αναποτελεσματικοί στο να οδηγήσουν την ήπειρό μας μακριά από την κρίση.

Νομίζω, επίσης, πως το συντηρητικό μέτωπο πλέον είναι περισσότερο διστακτικό σε ό,τι αφορά τις συνέπειες των πολιτικών λιτότητας στα κράτη – μέλη. Νομίζω πως τα φιλελεύθερα συντηρητικά κόμματα πλέον επικεντρώνονται σε δομικές μεταρρυθμίσεις, αντί στους μακροοικονομικούς δείκτες. Κατά μία έννοια, το όραμα είναι περισσότερο ιδεολογικό λόγω του γεγονότος ότι στόχος είναι μια απόλυτα ανοιχτή αγορά στην οποία τα συνδικάτα δεν θα έχουν καμία δύναμη, οι εργαζόμενοι δεν θα έχουν δικαιώματα, οι άνεργοι -χωρίς κανένα δίχτυ προστασίας- θα κάνουν οποιαδήποτε δουλειά, μειώνοντας έτσι τους δείκτες, δεν θα υπάρχουν δημόσιες υπηρεσίες… Σε μια αγορά όπου η Κυριακή θα είναι εργάσιμη μέρα…

 

Ζ.Φ.: Ναι, φυσικά, η οικονομία δεν δείχνει κανένα έλεος στους λαούς, καμιά συμπάθεια στα θύματά της, δεν σταματάει ποτέ, εκτός κι αν οι συσχετισμοί δυνάμεων της το επιβάλλουν. Η οικονομία είναι η μεγάλη πανούκλα, η οποία εξαπλώνεται από τη μια χώρα στην άλλη όσο δεν της αντιπαραβάλλουμε ένα δραστικό φάρμακο. Πυροδοτεί τις κρίσεις όσο δεν αναλαμβάνει « να βγάλει τα κάστανα από τη φωτιά ». Εκθειάζει την « απελευθέρωση » του οικονομικού τομέα, την « ελαστικοποίηση », την « ευελιξία », τις « δομικές μεταρρυθμίσεις ». Κι αυτό γιατί όλα αυτά τα οποία είναι απελευθερωμένα αυξάνουν την περιθωριοποίηση του εργατικού δυναμικού, αποδυναμώνουν την υπεράσπιση των εργαζομένων, αυξάνουν την ανεργία μεγαλώνοντας τα κέρδη. Για να πολεμήσουμε την οικονομία, πρέπει να δημιουργήσουμε νόμους, δικαιώματα, να επανακτήσουμε τον έλεγχο, τη Δημοκρατία. Πρέπει να περιορίσουμε την οικονομία, να της περάσουμε ένα κορδόνι στον λαιμό, ακόμη και χωρίς να το σφίξουμε, γιατί δεν παραδίνεται παρά μόνο στους συσχετισμούς των δυνάμεων.

Επομένως, στο πλαίσιο της Ευρωπαϊκής Ένωσης, ναι, οι υπερασπιστές του δανεισμού επιτέθηκαν αρχικά στις πιο « μικρές » χώρες που είναι πιο ευάλωτες, όπως η Ελλάδα ή η Κύπρος. Αλλά δεν δίστασαν να γενικοποιήσουν το μοντέλο στην Πορτογαλία, την Ιρλανδία, στη συνέχεια στην Ισπανία και την Ιταλία. Και σιγά – σιγά επιτίθενται στη Γαλλία και στο Βέλγιο. Το μόνο πράγμα που τους φρενάρει είναι οι κοινωνικές κινητοποιήσεις και οι εκλογικές αποτυχίες της Δεξιάς. Την άνοιξη του 2013, ενάμισι εκατομμύριο Πορτογάλοι διαδήλωσαν και προκάλεσαν φόβο στους φιλελεύθερους οπαδούς της Ε.Ε. Αυτή τη στιγμή είναι οι Βέλγοι, οι οποίοι, με τη γενική απεργία, τους τρομοκρατούν. Και σε εσάς, που τόσο γενναία αντισταθήκατε, είναι η δυνατή εκλογική νίκη του ΣΥΡΙΖΑ στην Αθήνα που τους φοβίζει. Αισθανόμαστε μέχρι το Παρίσι τα κύματα της πιθανής νίκης. Πλησιάζει η ημέρα που όλα θα ανατραπούν στην Ευρώπη και θα αντιληφθούμε τότε πως οι προσδοκίες των λαών είναι ικανές να υλοποιήσουν ταυτόχρονο και γενικό ξεσηκωμό. Ας γνωρίσει σύντομα η οικονομία τον μεγάλο αυτό φόβο.

4. Ακούγοντας μερικούς σοσιαλιστές αξιωματούχους είναι συχνά δύσκολο να τους ξεχωρίσουμε από τους συντηρητικούς. Τι μέλλον έχουν τα σοσιαλιστικά κόμματα στην Ευρώπη κατά τη γνώμη σας;

 

ΓΜTo μέλλον των σοσιαλιστικών κομμάτων για μένα είναι ξεκάθαρο:

  1. Πρέπει να αυξήσουμε την ενότητα του κινήματος σε ευρωπαϊκό επίπεδο, οι κοινές αξίες πρέπει να έχουν συγκεκριμένη εφαρμογή μέσω οικονομικού και κοινωνικού συντονισμού όταν κυβερνάμε. Στην διάρκεια των δύο τελευταίων δεκαετιών, η συλλογική μας αποτυχία ήταν το ότι επιλέγαμε να εφαρμόζουμε οικονομικές και κοινωνικές πολιτικές σε εθνικό επίπεδο από τις οποίες επωφελούνταν μόνο οι δικές μας χώρες.
  2. Πρέπει να λάβουμε σοβαρά υπόψη και να υιοθετήσουμε τις μελέτες για την κλιματική αλλαγή και να έχουμε περισσότερες προτάσεις για το ζήτημα. Πρέπει να μειωθούν οι εκπομπές του διοξειδίου του άνθρακα και να παλέψουμε ενάντια στην κλιματική αλλαγή βάζοντας φιλόδοξους ευρωπαίκούς στόχους που θα πρέπει να γίνονται σεβαστοί σε ευρωπαϊκό και παγκόσμιο επίπεδο. Πρόκειται για μια πρόκληση που είναι παράλληλα και ευκαιρία για να αναγεννηθεί το παραδοσιακό σοσιαλδημοκρατικό όραμα. Το πιο σημαντικό πολιτικό ερώτημα στο όποίο καλούμαστε να απαντήσουμε είναι το εξής: πως μπορούμε να ικανοποιήσουμε τις κοινωνικές και οικονομικές ανάγκες των πιο αδύναμων μερίδων της κοινωνίας με όταν οι φυσικοί πόροι στερεύουν και τι πολιτική θα εφαρμόσουμε ώστε να αλλάξουμε το μη βιώσιμο καταναλωτικό μοντέλο ώστε να μειωθεί το το οικολογικό μας αποτύπωμα ;
  3. Να κρατήσετε τις υποσχέσεις που κάνετε προεκλογικά. Ίσως αυτή είναι η μόνη συμβουλή που μπορώ να δώσω στον Αλέξη Τσίπρα!

 

 

ΖΦ Στην προεκλογική καμπάνια του Μάιου του 2012, ο Φρανσουά Ολάντ απαιτούσε « η ΕΚΤ να δανείζει απευθείας στα κράτη ». Έκτοτε δεν το υπερασπίστηκε ξανά. Υπερασπιζόταν τον αγώνα ενάντια στην φοροδιαφυγή και στο οικονομικό έγκλημα φωνάζοντας « η Δημοκρατία θα σας σταματήσει » και στη συνέχεια όρισε στον προϋπολογισμό τον Ζερόμ Καουζάκ, ο οποίος ο ίδιος φοροδιέφευγε ψευδόμενος . Αυτό προκάλεσε τεράστιο σκάνδαλο. Το πρόβλημα της σοσιαλδημοκρατίας είναι ότι το εκλογικό της σώμα είναι αριστερό και περιμένει αριστερές απαντήσεις. Η δεξιά, έχει την απόλυτη ελευθερία κινήσεων κυνισμού, είναι το κόμμα της ολιγαρχίας και εκείνων, χαμηλής μόρφωσης, τους οποίους καταφέρνει να εξαπατήσει. Η αριστερά είναι το κόμμα των μορφωμένων εργαζομένων οι οποίοι εκφράζουν τις νόμιμες διεκδικήσεις τους και ελπίζουν ότι τα « αφεντικά » θα τους ικανοποιήσουν. Αυτό αποτελεί συγχρόνως την δύναμη και την αδυναμία της σοσιαλδημοκρατίας: δύναμη όταν κατακτά την υποστήριξη του 70% των εργαζομένων, Αδυναμία όταν τους προδίδει και τους βλέπει να στρέφονται εναντίον της. Για τον αγώνα ενάντια στη δικτατορία της οικονομίας και τη δημιουργία νέων συνθηκών και ελπίδων, πρέπει τα σοσιαλδημοκρατικά αυτά κόμματα να μεταμορφωθούν ή να αντικατασταθούν, να αναδιοργανωθούν στο πλαίσιο του κινήματος όλης της ενωμένης αριστεράς. Είναι το κίνημα της ενωμένης αριστεράς το οποίο θα υλοποιήσει το πρόγραμμα της κοινωνικής μεταμόρφωσης που οι λαοί ονειρεύονται. Ο σοσιαλισμός, υπό το πρίσμα αυτό, είναι μια καινούρια ιδέα.

 

 

 

 

(Μετάφραση της συνέντευξης του Ζ. Φιλός: Χαρά Καπλάνη)

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14 Commentaires

  1. Jean-Jacques
    Posted 24 décembre 2014 at 12:01 | Permalien

    Félicitations à ces ministres soi-disant de gauche qui ont manœuvré pour l’élection d’Henri Proglio chez Thalés .Les sans dents peuvent attendre que les poules ont des dents .

  2. Posted 24 décembre 2014 at 13:44 | Permalien

    Mini zone du 24 décembre

    Deux nécros à faire le même jour !

    J’aurais rêvé mieux pour arroser l’arrivée du petit-Jésus. Ce petit con porte malheur, ma parole !

    Par laquelle commencer ? Par celle du mec dont les louanges unanimes vont nous filer une indigestion pour les quelques jours à venir (comme si toutes les saloperies dont on va devoir se goinfrer au réveillon n’auraient pas suffit ?) ou par celle de celui dont on ne dira jamais assez de bien ?

    Je vais commencer par le premier et garder le meilleur pour la fin.

    En 1970, Jacques Chancel m’avait invité à son émission “Radioscopie“ et avait publié, l’année suivante, sous le même titre, un best-off des dix entretiens qui avaient suscité le plus de courrier lors de leur programmation.

    Je me retrouvai donc, sans le vouloir, aux côtés de Brigitte Bardot, du cardinal Daniélou, de Sylvain Floirat, de Roger Garaudy, de Jacques Mitterrand (Grand-Maître du Grand-Orient de France), de Henry de Montherlant, de Fernand Pouillon, de Lucien Rebatet, et d’Arthur Rubinstein.

    Je fermais le ban … et quel ban !

    Quarante-cinq ans après, je n’ai toujours pas digéré l’entourloupe que ce prétendu journaliste scrupuleusement respectueux de ces interlocuteurs m’a faite en réécrivant la fin de mon interview et en m’y faisant tenir, en trois mots, à l’avant-dernière ligne, un rôle de minable lèche-cul :

    « J.C. — J’ai l’impression qu’en soixante minutes, vous avez réussi une performance rare : vous avez quelques millions d’ennemis en plus…

    (L’émission avait été, en effet, assez “musclée“)

    S. — Beaucoup plus encore.

    J.C. — Content de vous ?

    S. — Content de vous avoir convaincu.

    J.C. — Pas du tout.
    S. — Ami quand même ?

    J.C. — Pourquoi pas ! »

    « Ami quand même ? » Merde alors ! Quel culot ! Cette question apocryphe m’est restée longtemps à travers de la gorge et l’est encore !

    Jamais je n’aurais pu être l’ami d’un mec que je ne trouvai déjà pas follement sympathique et que je savais, en plus, ex-engagé volontaire dans les forces françaises en Indochine.

    Et comme journaliste, il était loin, à mon avis, d’arriver à la cheville de Michel Polac !

    Le second est de loin beaucoup plus important et plus sympathique et sa disparition (en tout cas jamais de mon lecteur de CD) me fait vraiment de la peine.
    Il fallait s’appeler Joe Cocker et avoir cette belle voix enfumée et avinée pour oser s’attaquer à Unchain my heart après the Genius ! N’importe qui d’autre se serait ramassé et ne s’en serait jamais relevé.

    Lui, à l’inverse, enchaîne et empile les tubes : You can leave your hat on, You are so beautiful …

    Immortel Joe ! Putain, qu’est-ce que j’t’aime !

  3. Julien
    Posted 24 décembre 2014 at 14:13 | Permalien

    Felicitations Mr Filoche. Là vous etes remarquable.

  4. Axnon
    Posted 24 décembre 2014 at 15:26 | Permalien

    Julien, c’est quoi vos grandes actions ? A part intervenir, ici, sous couvert d’anonymat, sur le blog de Filoche ? Vous trouvez que c’est glorieux ?

  5. Gilbert Duroux
    Posted 24 décembre 2014 at 15:33 | Permalien

    Est-ce qu’il n’y a pas un conflit d’intérêt quand on s’aperçoit que Macron a gagné des fortunes chez Rothschild ? Est-ce qu’on ne peut pas se demander au service de qui il est en tant que premier ministre ?
    http://www.planet.fr/politique-emmanuel-macron-ce-quil-a-gagne-chez-rotschild.754591.29334.html?xtor=ES-14-750348Planet-Mi-journee-20141224

    (à part ça, tu vas continuer à censurer les commentaires chaque fois que tu est en manque d’arguments pour y répondre ?)

  6. bugsy
    Posted 24 décembre 2014 at 17:05 | Permalien

    Gérard,

    J’ai posté l’appel national pour une CGT de lutte de classe, ici :

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article144133

    Tu voudras bien le lire.

  7. Julien
    Posted 25 décembre 2014 at 14:29 | Permalien

    a Axnon : mes actions? Je n’en parlerais pas : « Le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit ». Ce n’est peut être pas glorieux, c’est vrai, mais je n’aspire pas à la sainteté, ni à l’heroïsme, j’en conviens. Mais on n’a jamais pu me faire croire à une chose (et Gérard Filoche, malgré tous ses efforts que nous savons sincères, n’y parviendra pas non plus): le double jeu. C’est la grande illusion et le grand defaut national, le double jeu. Mais ça ne marche pas.

  8. Posted 26 décembre 2014 at 10:27 | Permalien

    Dix mois après son arrivée au pouvoir, Matteo Renzi apparaît pour ce qu’il est: un phénomène d’hallucination collective. Sa nouvelle « narrazione » de l’Italie ne fait que reprendre les vieilles rengaines de Thatcher et Reagan. Trente ans après la révolution néolibérale, il n’y a plus beaucoup de verrous à faire sauter ! Deuxième épisode de notre enquête. mediapart

  9. julien
    Posted 27 décembre 2014 at 18:24 | Permalien

    Si mes propos sur Staline ont pu vous choquer, si vous lisez l anglais je vous conseille une biographie en 3 tomes de staline.Le premier tome est paru cette annee : de stephen Kotkin , Stalin : vol I paradoxes of power 1878-1928. Staline : Un homme intelligent, un ideologue inflexible et surtout LE gardien du dogme marxiste leniniste. Pas le moins du monde cynique. Mais rigide et doctrinaire…

  10. Mehdi
    Posted 27 décembre 2014 at 20:03 | Permalien

    Oups il m’a fallu un ….certain temps pour comprendre que ce qui est signé Gérard Filoche en commentaire 2 n’est pas du tout du GF mais du Siné.

    C’est (un peu) le… bazar ici, niveau clarté non ? Désolé de vous le dire. C’est dommage pcq les articles sont intéressants (mucho)

  11. Posted 27 décembre 2014 at 20:52 | Permalien

    vos propos pro Staline, ne m’ont pas choqué, ils m’ont navré, par le creux et l’ignorance dangereuse dont ils témoignent

    et pardi, pour vous défendre vous citez des bouquins d’un épigone stalinien….
    vous avez pas des livres d’adorateurs d’Hitler non plus ? car si vous l’ignorez, je vous le dis, Staline était l’étoile jumelle d’Hitler !

    lisez plutôt : « dix jours qui ébranlèrent le monde » ( John Reed)
    voyez REDS de warren beatty
    puis lisez
    la Révolution russe, la Révolution trahie, Ma vie, la Révolution permanente, la 3° internationale après Lénine, les crimes de Staline, Révolution en Espagne, le programme de transition,
    … tout ça c’est de Léon Trotski, vous savez il a fait la Révolution avec Lénine, en octobre 17, il était pour et Staline était contre, il l’a défendu avec l’Armée rouge qu’il a construite, il a bien connu la couardise et les traitrises de Staline, il s’est opposé à lui, à la contre révolution sanguinaire, à la liquidation de tous les bolcheviks par Staline et il a été assassiné lui même par Staline, c’est plus sur comme lecture

    parce que citer ici des livres qui présentent Staline comme ‘intelligent » comme « un idéologue inflexible » et un « gardien du dogme » faut en tenir une couche, c’est comme dire que l’empereur Napoléon 1er était « sans culotte » et gardien inflexible, rigide mais doctrinaire, (sic) du 14 juillet 1789 !
    en 2017 c’est le centenaire de la grande révolution russe, essayez de ne pas rester accroché sur ces bêtises

  12. JEAN PAUL
    Posted 29 décembre 2014 at 13:31 | Permalien

    Questions faites sur mesure pour permettre à Filoche de s’exprimer. En fait il y a bien peu de monde et de journalistes pour interroger Filoche. Alors quoi de plus simple que s’auto-poser les bonnes questions par le biais d’une interview sur mesure via syriza.

  13. Posted 29 décembre 2014 at 15:40 | Permalien

    oui, c’est vrai, il y a trop peu de monde pour s’intéresser au fond des questions grecques
    lire « dette indigne »
    questions posées par Syriza
    et réponses publiées là bas, a Athènes,
    a ce qu’on m’a dit…
    what else ?

  14. Posted 30 décembre 2014 at 19:31 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de l’interview de notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Politique, mensonges et vidéos en Grèce », disponible à l’adresse suivante : http://www.bastamag.net/Politique-mensonges-et-videos-en
    Solidairement.

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