Le Premier ministre grec ce droite, Antonis Samara, avait décidé d’avancer l’élection du Président de la République pour couper l’herbe sous le pied à Syriza qui ne cessait de progresser dans les sondages depuis sa victoire aux élections européennes de juin 2013.
Sa manœuvre a été un fiasco complet. Il fallait les voix de 180 députés sur 300 députés au 3ème tour de cette élection, le 29 décembre, pour faire élire le candidat de la droite et du Pasok, l’ancien commissaire européen, Stravos Dimas. Ce dernier n’en a obtenu que 168.
Maintenant, Antonis Samara est obligée d’appliquer la Constitution grecque et de dissoudre le Parlement. Les élections législatives anticipées ont été fixées au 25 janvier 2015.
Le quadruple échec de Nouvelle démocratie et du Pasok
La politique menée par Nouvelle Démocratie et le Pasok (le Parti socialiste grec) a provoqué une triple catastrophe.
Une catastrophe sociale tout d’abord
En 5 ans, de 2008 à 2012, le niveau de vie moyen de la population grecque a chuté de 35 %. 26,5 % de la population active est au chômage.
La Troïka (BCE, UE, FMI) a imposé une diminution du salaire minimum de 22 % (32 % pour les moins de 25 ans), une baisse des retraites de 22 %. Le taux de TVA est passé de 19 à 23 %. Les entreprises privées ont pu licencier à tour de bras sans aucune contrainte. L’impôt sur les sociétés a été réduit, les impôts payés par les salariés ont augmenté, notamment une taxe foncière particulièrement injuste. Les salariés du secteur public ont été victimes de multiples charrettes de licenciements. Les allocations sociales ont connu une baisse brutale. Les Grecs ne trouvent plus de médicaments et les hôpitaux publics n’ont plus les moyens de soigner la population.
Une catastrophe économique ensuite
En massacrant les salaires, le droit du travail, l’emploi, l’Union européenne les gouvernements grecs de Papandréou et de Samaras ont du même coup écrasé la demande intérieure grecque. La généralisation de l’austérité dans toute l’Europe a passé au pilon la demande extérieure grecque : 80 % des exportations de la Grèce ont pour destination l’Union européenne.
La Grèce est en récession depuis 2008 : 5 années de récession ! Le PIB a diminué de 26 % depuis cette date. L’équivalent, en France, d’une diminution de 525 milliards d’euros du PIB.
Une catastrophe financière
La dette publique grecque s’élevait à 113 % du PIB grec en 2009, après qu’aient été révélé le maquillage des comptes publics par la droite de Karamanlis, dirigeant de Nouvelle Démocratie. Elle atteint aujourd’hui 176 %, du PIB de la Grèce, malgré la restructuration de cette dette publique, réalisée à l’initiative de ses créanciers. L’Union européenne qui avait juré que jamais au grand jamais la dette grecque ne serait restructurée a dû accepter, en catastrophe, une restructuration de 107 milliards d’euros de la dette publique grecque en mars 2012. Les banques se sont débarrassées d’une partie des titres de la dette publique grecque qu’elles détenaient aux dépens de la Banque centrale européenne (la BCE) qui en possède maintenant 38 %.
Une catastrophe politique pour les partis de la coalition gouvernementale
A la suite de ces trois catastrophes, Nouvelle Démocratie est arrivée en deuxième position, derrière Syriza aux élections européennes de juin 2013.
Le petit parti de gauche, Dimar qui avait accepté de participer à la coalition gouvernementale a cessé sa participation et son soutien au gouvernement d’Antonis Samara
Le troisième larron de la coalition, le Pasok n’en fini pas de dégringoler. Il avait obtenu 43,92 % des voix aux élections législatives d’octobre 2009 et seulement 12,28 % aux législatives de juin 2012. Après n’avoir obtenu que 8,02 % des suffrages avec une coalition (l’Olivier) qui ne comptait pas moins de 6 partis, il est aujourd’hui crédité de 3 à 4 % dans les derniers sondages. Pire, ce parti est en voie d’éclatement entre une fraction fidèle au ministre des Finances d’Antonis Samara, Evangelos Vénizelos et une autre, dirigée par l’ancien Premier ministre, Georges Papandréou. Une leçon qui devait être méditée par tous les partis socialistes européens qui mettent en œuvre les politiques d’austérité et de « réformes structurelles » de la Commission européenne et du TSCG.
Les « plans de sauvetage » de la Grèce
Le ministre des Finances espagnol, Luis de Guido, a le premier donné le ton de la campagne qu’allait les dirigeants de la droite européenne en affirmant que la Grèce avait bénéficié de la solidarité des pays européens. « Grâce à ce financement que la Grèce ne pouvait obtenir sur les marchés, elle a pu maintenir tous ses services publics ». C’est un mensonge pur et simple mais certainement appelé à un grand avenir dans les semaines qui vont précéder les élections législatives grecques.
Les services publics grecs ont été sabordés, des dizaines de milliers de fonctionnaires licenciés, les entreprises publiques vendues aux multinationales allemandes et françaises, notamment.
Surtout, les Grecs n’ont jamais vu la couleur d’un seul des 240 milliards d’euros qui lui ont été soi-disant versés par l’Union européenne et le FMI. Le sommes versées par ces deux entités sont allées directement sur un compte spécial (instauré à la demande expresse d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy) dont la seule fonction est de rembourser les détenteurs des titres de la dette publique grecque (les banques et les assurances) au fur et à mesure de leur arrivée à échéance. Les plans de sauvetage de la Grèce étaient, en fait, des plans de sauvetage des banques et des compagnies d’assurance.
Syriza largement en tête dans les sondages
Aux élections législatives de juin 2012, Syriza était arrivé en 2ème position derrière Nouvelle Démocratie (26,89 % contre 29,66 %) mais l’avait emporté aux dernières élections européennes de juin 2013, avec près de 4 points d’avance sur Nouvelle Démocratie (26,58 % contre 22,71 %). Dans les derniers sondages, Syriza est crédité de 28 à 30 % des suffrages avec 3 à 6 point d’avance sur « Nouvelle Démocratie ».
Mais la victoire ne sera pas facile
Antonis Samara est déjà entré en campagne sur le thème : « Nouvelle démocratie ou le chaos ». La Grèce n’est-elle pas déjà en plein chaos du fait de sa soumission aux exigences de la Troïka (FMI, BCE, Commission européenne) ?
Mais Antonis Samara a le soutien de la Finance et de la Commission européenne.
La Finance a peur
La restructuration de la dette grecque, non à l’initiative des banques mais à celle d’un gouvernement de gauche dirigée par Alexis Tsipras, pourrait donner des idées à tous les peuples européens qui subissent aujourd’hui des politiques d’austérité et paient, chaque année, des dizaines de milliards d’euros d’intérêt aux rentiers détenteurs des titres de leurs dettes publiques. Et comme d’habitude, quand elle a peur, la Finance vote avec ses bulletins de vote, les taux d’intérêts. Le taux d’intérêt exigé par les marchés financiers pour acquérir des titres de la dette grecque à 10 ans s’élevait à 5 % en juin 2013, il est à plus de 9 % fin décembre.
Antonis Samara prédit la « faillite » de la Grèce en cas de victoire de Syriza, oubliant qu’un Etat n’est pas une entreprise, qu’il ne peut pas faire « faillite » et voir ses actifs vendus à l’encan. Celui qui vend les entreprises publiques et les îles grecques, c’est Samara. Un Etat a le droit souverain de refuser de rembourser une dette publique qu’il estime illégitime si ses créanciers refuser de négocier et de restructurer cette dette. Ce sera alors à ses créanciers de savoir s’ils veulent vraiment prendre ce risque. Le milliardaire américain John Paul Getty avait correctement apprécié ce type de situation : « Si vous devez cent dollars à la banque, c’est votre problème. Si vous devez cent millions de dollars à la banque, c’est le problème de la banque ». La dette publique grecque s’élève à près de 250 milliards d’euros. Il est donc fort possible que les créanciers de la Grèce finissent par accepter de discuter de la restructuration de la dette grecque, plutôt que de risquer de tout perdre.
La Commission européenne a peur
La victoire de Syriza sera une lourde défaite pour la Commission européenne. Ce serait reconnaître qu’elle a été incapable de résoudre le problème de la dette publique grecque, un pays qui ne pèse que 2 % du PIB de la zone euro. Ce serait reconnaître que la crise de l’euro n’avait disparu que provisoirement et qu’il lui faudrait accepter de renégocier la dette grecque pour ne pas faire éclater la zone euro.
Jean-Claude Juncker (celui qui a été pendant 18 ans le Premier ministre d’un Etat qui aidait 340 multinationales dont 58 francaises à échapper à l’impôt) a déclaré qu’il ne souhaitait pas que « des force extrêmes arrivent au pouvoir » en Grèce, mettant dans le même sac « Aube dorée » et un parti de gauche, progressiste, Syriza.
Pierre Moscovici, lors de sa visite à Athènes, n’avait pas hésité à soutenir le candidat à la présidence de la République de Nouvelle Démocratie, un parti qui a osé faire sortir de prison deux députés du parti néo-nazi « Aube dorée », pour leur permettre de voter pour le candidat d’Antonis Samara !
En cas de victoire, Syriza devra (c’est le plus probable), chercher un ou des alliés.
La Constitution grecque accorde une prime de 50 députés supplémentaires au parti arrivé en tête mais cela ne sera sans doute pas suffisant. Syriza devra sans doute, au minimum, s’allier avec Dimar, le dernier parti stalinien d’Europe, le KKE, refusant toute alliance avec le parti d’Alexis Tsipras.
Le programme de Syriza
Alexis Tsipras avait annoncé les grandes lignes du programme de Syriza, le 13 septembre dernier, à l’exposition de Thessalonique.
- 1. Mesures pour remédier à la crise humanitaire : énergie électrique gratuite pour 300 000 familles pauvres ; coupons-repas pour 300 000 familles ; soins médicaux gratuits pour tous ; mesures en faveur des petites retraites ; réduction des prix des transports publics.
- Mesures pour la relance de l’économie : arrêt de la surimposition du salariat, des petits agriculteurs et des petits commerçants ; arrêt des saisies (ordonnées par les banques) des résidences principales de moins de 300 000 euros ; effacement des dettes des personnes sous le seuil de pauvreté.
- Plan national de lutte contre le chômage et d’amélioration de la situation du marché du travail : restauration du salaire minimum à 751 euros (il avait été diminué de 22 % et même de 32 % pour les moins de 25 ans) ; restauration du droit du travail et des conventions collectives et du principe de la prorogation des avantages acquis ; plan de création de nouveaux emplois dans les secteurs publics, privés et dans ceux de l’économie sociale ; élargissement des catégories bénéficiaires de l’allocation chômage.
- Reconstruction institutionnelle et démocratique de l’Etat : arrêt des cycles successifs de licenciement dans le secteur public ; arrêt de toute privatisation ; introduction de l’initiative législative populaire, du veto populaire et du referendum d’initiative citoyenne.
Le financement de ce programme proviendra de deux sources. La 1ère est une réforme fiscale qui mettra à contribution les grands propriétaires fonciers, les armateurs, les grandes sociétés, grâce à un impôt sur le revenu fortement progressif et à un impôt sur les sociétés qui ne soit plus la passoire qu’il est aujourd’hui. La 2ème est la renégociation de la dette publique grecque. Une dette qui n’est de toute façon pas remboursable mais dont les intérêts étouffent l’économie et la société grecque.
Soutenons Syriza !
Tout gouvernement de gauche, en Europe, devrait appeler et aider à la victoire de Syriza.
Pour soutenir le peuple grec qui ne pourra jamais rembourser une dette publique qui étouffe son économie et auquel la Troïka inflige des plans de destruction sociale successifs depuis plus de 4 ans.
Pour engager, enfin, le bras de fer, tant de fois promis, avec Angela Merkel et la droite européenne. Ce serait autrement plus efficace que d’appeler au secours une Union européenne que l’on a renoncé à changer alors que les politiques d’austérité et de « réformes structurelles » ont montré et montrent leur nocivité partout en Europe.
Le gouvernement de Manuel Valls, toujours si prompt à rappeler les traités européens quand il s’agit d’exiger des sacrifices du salariat, devrait exiger que la Grèce puisse rester dans la zone euro, comme le souhaite Syriza, puisqu’aucune clause de ces traités ne prévoit la sortie d’un pays adhérent.
La restructuration des dettes publiques européennes est inéluctable : elles ne font qu’augmenter sous prétexte des politiques d’austérité qui devraient les faire diminuer. La restructuration de la dette publique grecque devrait être le coup d’envoi de la restructuration de toutes les autres dettes publiques des pays européens.
Alexis Tsipras remettait en cause, dans son entretien à Mediapart, en avril 2014, le bien fondé du TSCG, ce traité Merkel-Sarkozy que François Hollande s’était engagé à renégocier mais dont pas une ligne n’a été changée : « Je ne vois pas pourquoi nous devons être d’accord avec les 3 % de déficit public, le ratio de 60 % du PIB pour la dette… sans considérer comme indicateur de viabilité les chiffres du chômage ou le niveau du salaire minimum ». Quel gouvernement de gauche pourrait trouver à redire à cette déclaration ?
La mobilisation pour soutenir Syriza, de tous les citoyens qui veulent que l’Union européenne ne soit plus au service de la Finance mais de ses peuples, est indispensable.
Jean-Jacques Chavigné
104 Commentaires
Syriza na sera pas seulement attaqué par les droites européennes et la commission mais aussi par les partis dits socialistes comme en France.
La preuve le soutien de Moscovici au gouvernement de droite grec.
Et Hollande est sur la même ligne que Merkel sur la Grèce, cela montre la coalition des neolibéraux au service de la finance.
Mais ce sont des choses que tout le monde sait, et que certains font semblant de ne pas savoir!!
D&S s’opose à l’austérité en grece depuis 2008, et dés que le Pasok a trahi (et exclu sa gauche, 21 députés) D&S a soutenu Syriza
ces 21 députes sont à la direction de Syriza
Le point de vue de Quatremer :
«Nous voulons négocier un allègement de la charge de la dette avec les autorités européennes afin de la rendre soutenable», explique Stathakis : actuellement, la Grèce consacre 5 % de son PIB au remboursement des intérêts contre une moyenne européenne de 2 %… Une demande qui n’a rien de révolutionnaire, Antonis Samaras ne disant pas autre chose. Le Premier ministre grec s’appuie sur une promesse de l’Eurogroupe (les ministres des Finances de la zone euro) qui s’était engagé, en novembre 2012, à étudier la question une fois que la Grèce aurait atteindre l’équilibre budgétaire primaire (hors intérêts de la dette), ce qui est le cas depuis fin 2013.
Ce pragmatisme de Syriza a une double explication. D’une part, il a compris qu’il sera difficile d’exercer un quelconque chantage sur la zone euro en la menaçant, par exemple, d’un défaut unilatéral.
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2015/01/gr%C3%A8ce-syriza-une-gauche-radicale-en-voie-de-normalisation.html
Pour le moment Syriza se rend euro-compatible, mais la dette grecque est insoutenable, donc Syriza devra un jour être prêt à sortir du bois de l’Euro, si il veut rester crédible. Rester dans l’Euro actuel sans faire défaut, c’est continuer d’asphyxier les grecs.
Ah bon, quand le PASOK trahit la gauche, D&S soutient Syriza, mais quand le PS trahit la gauche en s’alliant avec le MEDEF, D&S ne soutient pas le Front de gauche mais le parti dit socialiste. Va comprendre, Charles…
Il me semble que Syriza par sa victoire va permettre une véritable émergence d’une politique vraiment socialiste. D&S soutient Syriza mais D&S soutient une alliance rose rouge verte. Il me semble que l’Ecosocialisme peut être une base avec un préalable, la défense du service public et du bien commun. La défense du droit du travail. Le progressisme, c’est la défense des acquis sociaux et d’acquisition de nouveaux acquis. L’argent existe, les milliards sont présents. Ils nous faut une alliance des forces socialistes pour une contre proposition politique. Il ne faut pas que les camarades se trompent en disant que D&S à une posture de défense de la politique de Macron-Hollande-Valls. Aujourd’hui la gauche doit se battre à l’intérieur du PS. Le front de Gauche devrait avec les verts essayer de créer des pont avec la gauches du PS pour créer un rapport de force favorable à l’interêt public et qui permettra de stopper les politiques d’austérités.
peut-être qu’une alliance entre les rouges et les noirs, y’en a que ça les dérangent ?
Donc d’après Mohamed,c’est au front de gauche et les verts de créer des ponts avec la gauche du PS ?Mais cette gauche-là ne veut pas,Filoche et bien d’autres ici,est-ce qu’on veut du PS maintenant quels confiances lui accordé avec tout ses deboires et ses frondeurs nébuleux qui laisseront passer la loi Macron.
Non ce qui se disent encore de gauche du soi-disant PS doivent faire l’inverse ouvrir quelques passerelles et demandé la confiance des vrais natures de gauche et évitez de vomir sur Melenchon pour une fois.
Ben, Gilbert, soutenir Syrisa, ne remet nullement en cause leurs postes, leurs places, leurs privilèges.
La politique, pour un socialiste de pouvoir, c’est aussi simple que cela !
Mohamed : « Le front de Gauche devrait avec les verts essayer de créer des pont avec la gauches du PS ».
T’es-tu posé la question pourquoi ça ne se fait pas ? Il faut quand même un minimum de préalables pour faire l’unité. L’unité pour l’unité, ça n’a aucun sens et ça ne mène pas loin. La condition minimale serait que les socialistes en question refusent de soutenir la politique du gouvernement. On en est loin. On l’a vu avec les frondouilleurs qui ont fait semblant de s’opposer et qui, au final, ont laissé passer les saloperies de Vallas en s’abstenant. Ces gens là, de la gauche du PS, n’ont en tête que le congrès. Et pour quoi faire ? Pour se cacher derrière une Aubry ou un Hamon (l’un de ceux qui a fait des pieds et des mains pour que Valls soit nommé 1er ministre). Il faut être sérieux 5 minutes quand on parle d’unité. L’unité se construit sur des projets qui n’ont rien à voir avec les attitudes politicardes des pseudos frondeurs.
tout n’est évidemment pas identique dans le rythme, ni la réalité entre la france et la grece,
on ne fait pas de la politique en chambre, ni par internet mais à partir du réel
on dira d’une part, que le PS fait 10, 20 puis 30 % peut être 40 % de ce qu’a fait le Pasok, bientot 50 % ?
et que, d’ailleurs, ça se sent dans l’opinion, de notre salariat, si perturbée et pas encore mobilisée
et d’autre part, que la constitution d’une force alternative, type Syrisa, est encore incertaine ( 10, 20, 30, 40 %…) et donc que le combat de la gauche socialiste est plus nécessaire que jamais, sans préjuger de son issue
Oui j’espere que les électeurs grecs vont porter Syriza au pouvoir!
Alors, on va s’apercevoir, que ce ne sera pas tout à fait comme Méluche ne cesse de le dire tout en sachant qu’il n’est pas prêt de devoir l’appliquer!
Alors on verra que les nihilistes de ce forum, vomiront Syriza les « nouveaux traitres » comme ils vomissent le parti « dit socialiste »
La preuve aura été faite ce ce qu’lls sont réellement: des geulards incapables de soutenir une alternative permettant d’aller de l’avant!
Bien entendu qu’on risque d’être déçu par Syriza. mais comme le dit en gros Sapir, Syriza n’a pas d’autre choix que d’oser, sinon il sera balayé.
http://russeurope.hypotheses.org/3211
Ne restera alors aux fascistes qu’à tirer les marrons du feu.
C’est pourquoi l’attitude des socialistes français, comme Hollande et Moscovici, qui combattent Syriza, est irresponsable. Elle rejoint ceux qui disaient « plutôt Hitler que le Front populaire ».
GF : « on ne fait pas de la politique en chambre, ni par internet mais à partir du réel ».
Ne parle pas du réel. Tu ne cesses de le nier, le réel, en t’abritant derrière des pseudos théories vaseuses selon lesquelles le PS serait par nature, et pour la nuit des temps, de gauche. Comme si les partis n’évoluaient pas. Les partis, ça nait, ça évolue et ça meurt. L’histoire fourmille d’exemples de dénaturation et d’extinction des partis.
On commence à comprendre à quoi te servent tes fameuses théories historiques. Il n’y a que ceux qui te découvrent t’indignant à la télé à propos de Cahuzac qui croient que tu n’es pas un politicien comme les autres (« le congrès !, le congrés » ! »)
@ 13 Gilbert,
lis çà : http://www.marx.be/fr/content/gr%C3%A8ce-syriza-ou-la-voie-social-d%C3%A9mocrate
Hollande est arrivée au pouvoir sur des promesses qu il n’a pas tenu
cela ne lui a pas suffit
il s’est engagé a inversé la courbe du chomage
autre échec
comme ses engagements n ont aucune valeur il se maintient au pouvoir illégitimement avec le soutien de gens comme Filoche qui refuse d’admettre la réalité ; la nature libérale du parti socialiste…
son mot d’ordre d’unité rouge rose vert n’a aucune chance de se réaliser
les rouges n’ont aucun intéret a s’unir a ces traitres de politiques véreux et malhonnetes
il faut laisser crever la bete ; le PS en a d’ailleurs plus pour longtemps …
enfin l’hypocrisie de soutenir Syriza est une nouvelle preuve pour moi du double langage de Filoche et Cie
comme toujours, les esthetes du vent qui passe, ici, savent déjà tout, et viennent à la fois écrire que Syriza va gagner (?) qu’il va échouer (?), que c’est bien la preuve qu’ils ont raison depuis toujours (sic) et que de toutes façons, nous avons tort d’être socialistes et de vouloir concrètement que Syriza gagne …
ils
1°) nous accusent de soutenir Syriza ici, comme si c’était nouveau et contradictoire avec nos positions (CF D&S depuis 2008)
2°) accusent Syriza de trahir d’avance
3°) prédisent que Syriza fera du Hollande et s’en félicitent ( comme si…)
4°) amalgament Tsipras avec des équivalents français alors que Tsipras est unitaire, lui
Réponse au commentaire de Gilbert Duroux
Syriza a besoin de tous les soutiens pour gagner l’élection et pour résister, en cas de victoire, aux énormes pressions des marchés financiers et de la Commission européenne. Tout militant, qui se soucie réellement du sort de la bataille menée par Syriza devrait donc commencer par se féliciter du soutien que lui apporte D&S. Un soutien qui ne date pas d’hier, d’ailleurs, puisque D&S avait déjà soutenu Syriza lors des deux élections législatives de mai et juin 2012.
Syriza n’est pas le Front de gauche. Syriza est un parti politique unifié et non un simple assemblage d’organisations comme le Front de Gauche auquel il n’est pas possible d’adhérer directement. Syriza a réussi à devenir ce qu’il est aujourd’hui en alliant fermeté sur les principes et souplesses tactique. Il n’est pas évident que la souplesse tactique soit (au moins pour une partie de Front de Gauche) une qualité dominante. Ce ne sont pas les commentaires de Gilbert Duroux qui, malheureusement, pourraient attester du contraire.
Pourquoi le Front de gauche ne progresse-t-il pas lors des élections qui ont eu lieu depuis 2012 ? Parce que l’électorat de gauche ne ferait pas clairement la distinction entre le PS et le FdG du fait des alliances électorales, aux municipales notamment ? Cela ne tient pas debout car le FdG, à de très rares exceptions près, ne progresse pas non plus dans les endroits où il se présente sans le PS. La réalité, c’est que les électeurs de gauche comprennent parfaitement que sans unité de la gauche, rien n’est possible. Cet électorat a le souvenir (direct ou indirect) de 1997, 1981, 1945, 1936 et sait parfaitement que sans cette unité de la gauche, il n’y aurait eu ni les 35 heures, ni la retraite à 60 ans, ni la Sécurité sociale, ni les congés payés, ni le code du travail ou les délégués du personnel…
La situation du salariat en France n’est pas celle du salariat en Grèce : plus de 26 % de la population active grecque au chômage ; une diminution du salaire minimum de 22 % et même de 32 % pour les moins de 25 ans ; des licenciements massifs dans le secteur privé, la fonction publique et le secteur public ; des hôpitaux qui n’ont plus les moyens de soigner la population ; un recul de 26 % du PIB en 5 années de récession ; une dette publique qui s’élève à 176 % du PIB grecque et qui saigne à blanc l’économie et la société grecque… Je suis toujours surpris lorsque je lis les commentaires de camarades se réclamant du Front de Gauche qui semblent regretter que la situation française ne soit pas encore la situation grecque pour permettre au Front de gauche de connaître le même succès que Syriza. Je doute fort, notamment du fait des limites du Front de gauche, que cela soit, de toute façon, possible mais je refuse, pour ma part, de laisser les choses en arriver là dans notre pays. Trop de vies humaines gâchées, trop de souffrances sont en jeu !
Dans la situation politique actuelle en France, sans unité de la gauche, ce n’est d’ailleurs pas le FdG mais le Front National qui aurait le plus de chance de tirer les marrons du feu. La situation n’est bien sûr pas identique mais il serait bon de se souvenir que dans l’Allemagne des années 1930, ce qui avait permis l’accession des nazis au pouvoir, c’était avant tout la division entre le Parti communiste allemand et la social-démocratie, dénoncée comme « social-fasciste ».
Gilbert Duroux considère qu’un processus en cours est déjà un processus achevé. Il considère que la politique menée par le gouvernement Valls signifie la fin du Parti socialiste en tant que parti de gauche. Il avait d’ailleurs déjà ce même jugement à l’emporte-pièce bien avant l’arrivée de François Hollande au pouvoir… D&S refuse une attitude aussi défaitiste. L’objet de la bataille en cours au sein du Parti socialiste est justement d’empêcher la transformation du PS en parti de droite, ou du centre, ce qui revient au même. Le congrès de Poitiers en juin 205 sera un moment décisif dans cette bataille et nous comptons bien mener la mener et la gagner avec tous ceux qui refusent ce changement de la nature du PS et n’acceptent pas le coup de force de Manuel Valls qui n’avait recueilli, rappelons-le, que 5,63 % des voix aux dernières primaires socialistes. Confondre un processus en cours et son achèvement est le point de vue habituel de tous les sectarismes qui considèrent que si le Parti socialiste (le FdG aussi, pour certains…) cessait d’exister, le nuage qui cache le soleil aux yeux des masse disparaitrait. Les masses éblouies, pourraient, alors, voir enfin apparaître le Fdg dans toute sa splendeur. C’est nager en pleine illusion. Cette confusion revient à tirer un trait sur des dizaines de milliers de militants et des millions d’électeurs qui, découragés, se tourneraient vers l’abstention. C’est pourquoi D&S se bat pour un gouvernement Rose-Rouge-Vert qui unisse toute la gauche, ce qui ne peut se réaliser que sur un programme de gouvernement qui réponde aux besoins sociaux de la grande majorité de la population. Un programme pour lequel D&S se bat avec constance. Une union de la gauche-croupion qui ne regrouperait qu’une partie du PS (et sans doute du FdG et des Verts) n’aurait aucune crédibilité électorale et ne pourrait empêcher la victoire de la droite ou de l’extrême-droite.
Merci JCC pour cette mise en perspective. En effet, sans alliance rose, rouge, verte pour mettre en application une unité de la gauche, nous n’allons pas réussir. Il faut faire l’unité et ce n’est pas en critiquant Gérard Filoche ou D&S que nous y arriverons. Toutes les forces militantes doivent pesées pour arriver à cette unité. Il me semble que l’invective de certains camarades n’est que perte d’énergie. Les ultras libéraux eux sont en ordres de marche. Ils savent où se trouvent leurs intérêts. Nous devons répondre à cette politique ultra libérale par l’union de la gauche avec comme préalable la défense du service public et du bien commun issu du CNR.
La révolution mondiale anticapitaliste est en cours.
C’est une entreprise gigantesque.
J’aime l’entreprise.
@ JJC
Rien de nouveau dans ce que tu racontes. D’abord, je ne suis pas au Front de gauche, alors ne t’adresse pas à moi comme si j’y étais.
Ensuite, qu’est-ce que tu mets derrière l’unité ? L’unité rouge, rose, vert sans contenu, ça n’a aucun sens. Ça signifierait, comme le parti prétendument socialiste est hégémonique, que c’est la même politique qui continuerait. Que je sache, le PS ne veut pas d’une autre politique, sinon il s’opposerait à la politique du gouvernement actuel.
Enfin, tout ramener au congrès, c’est du pipeau. On sait comment se passe les congrès truqués du PS. Il n’y a aucune raison pour que le prochain se passe différemment. Si la nature du PS est d’être de gauche (ce dont on peut largement douter), elle est aussi d’être anti-démocratique (ça, c’est une certitude, tu le rappelles toi-même avec le score de Valls, qui se retrouve chef du gouvernement avec 5,5 %). Vous n’êtes même pas capable de vous trouver quelqu’un comme Filoche pour défendre vos idées, à chaque fois vous vous rangez derrière une Aubry ou un Hamon (celui qui a intrigué avec Montebourg pour que Valls soit nommé premier ministre. Comment voulez-vous qu’on vous prenne au sérieux ?
Vous n’êtes que des intrigants et des politiciens. personne ne vous croit plus.
Et si on n’est pas dans la situation sociale de la Grèce, on en prend le chemin. Il n’est que voir les dégâts de la dernière convention d’assurance chômage signée par vos affidés de la CFDT.
La vache : c’est encore plus à droite sur le programme commun ce programme de Syriza !
Et les nationalisations, c’est clair et définitif : c’est ringard et ça sert à rien !
Allez, bonne année 2015 : Syriza au pouvoir en février, des thèses révolutionnaires en avril, une réaction en juillet, Syriza déchu et la révolution prolétarienne grecque en octobre, voilà ce qu’il faut à la Grèce et à l’Europe !
Il est pas au PS, il est pas au front de gauche, il est contre tous les syndicats et il traite tout le monde ici de politiciens et d’intrigants, y’a de la chance que tout ça aboutisse, on sent les efforts pour convaincre des millions de gens…
Finlande: la ministre des Finances défaite par la gauche de son parti
Le Parisien | 09 Mai 2014, 14h06
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La ministre des Finances finlandaise Jutta Urpilainen, qui s’était signalée par ses exigences à l’époque des plans d’aide pour les pays de la zone euro, a perdu vendredi la présidence de son parti lors d’un vote.Les 500 membres de l’assemblée du Parti social-démocrate ont désigné Antti Rinne, 51 ans, un leader syndical, pour prendre la tête de la formation pour trois ans.
Ce résultat est un virage vers la gauche. M. Rinne a souvent critiqué les décisions du gouvernement de coalition finlandais, notamment les mesures d’austérité. En 2013, il s’est dit opposé à une baisse de l’impôt sur les sociétés et a réclamé une augmentation de la fiscalité sur le capital.En mars, les partis du gouvernement avaient décidé des coupes dans les dépenses et des hausses d’impôts d’un montant total de 2,3 milliards d’euros d’ici à 2018. »Pour une partie d’entre vous, mon élection peut être difficile à avaler », a concédé M. Rinne dans un discours après sa victoire à Seinäjoki (ouest).La présidente battue a souhaité bonne chance à son successeur et jugé que le changement de leader serait « bénéfique pour le parti dans sa recherche d’une nouvelle direction ».Comme ministre des Finances, Mme Urpilainen a maintenu une ligne dure à l’égard des pays en crise de la zone euro comme la Grèce et l’Espagne. La Finlande s’est distinguée des autres membres de l’union monétaire en demandant des garanties à ces deux pays emprunteurs en 2012.Avant le vote, Mme Urpilainen avait laissé entendre qu’elle quitterait son poste de ministre des Finances si elle n’était pas réélue. M. Rinne a annoncé à son tour, selon l’agence de presse finlandaise STT, que si elle le faisait, il laisserait le parti décider concernant ce poste ministériel qui devrait rester aux mains des sociaux-démocrates.Sur l’aide à la Grèce, M. Rinne défend une ligne proche de celle du gouvernement finlandais. En mars, dans une vidéo diffusée sur son site internet, il avait estimé que la Grèce devait « s’occuper de ses affaires d’une manière telle qu’elle puisse payer ses dettes », mais qu’il serait possible d’ »étudier » une allongement des délais de remboursement et une réduction du taux d’intérêt à un niveau « modéré ».
À Gérard Filoche : Syriza n’annonce plus aucune nationalisation. Syriza a annoncé qu’il paiera rubis sur l’ongle aux investisseurs privés les 3,5 milliards d’euros de dettes qui arrivent à échéance au printemps. Pas question d’annulation de la dette, mais même plus question d’arrêter les paiements. Et l’économiste en chef dit désormais qu’ils rembourseront intégralement le FMI. Juste la promesse de « négocier » une partie de la dette tout en disant que de toute façon pas question de rompre avec l’UE : qui peut douter des résultats de cette négociation ?
Tsipras = Kerenski !
La social-démocratie, fusse-t-elle sous des apparences radicales, a toujours été le plus zélé restaurateur du capitalisme. Les événements à venir vont parler d’eux-mêmes !
Dans cette itw en français un membre du comité central de Syriza, Stathis Kouvélakis explique la dynamique de Syriza notamment par la gauche radicale le « refus de toute alliance avec le PASOK (ps grec) »
Voilà le lien vers l’itw intégrale http://www.lesinrocks.com/2014/12/31/actualite/un-succes-de-syriza-en-grece-servirait-de-locomotive-la-gauche-radicale-en-europe-11543322/
Par ailleurs si, une alliance FDG/EELV/Gauche Du Ps ne se fait pas, c’est tout simplement parce que la Gauche du Ps n’en veut pas. Je rappelle que JL. Mélenchon a proposé à la gauche du Ps de faire liste communes aux dernières européennes. Proposition à laquelle aucun cacique de la gauche du PS n’a daigné répondre… Par ailleurs chaque fois que le FDG a organise de concert avec le NPA, la gauche d’EELV des forces syndicales…etc, des mobilisations sociales (contre le TSCG, la hausse de la TVA..) des appels ont été lancé à la mobilisation commune avec la gauche du PS. Appels là aussi restés lettres mortes (du coté des chefs surtout, bcp de militants de bases du Ps se mobilisant avec nous).
La réalité, c’est que les électeurs de gauche comprennent parfaitement que sans unité de la gauche, rien n’est possible. Cet électorat a le souvenir (direct ou indirect) de 1997, 1981, 1945, 1936 et sait parfaitement que sans cette unité de la gauche, il n’y aurait eu ni les 35 heures, ni la retraite à 60 ans, ni la Sécurité sociale, ni les congés payés, ni le code du travail ou les délégués du personnel……
—- Oui et ces memes électeurs savent qu’aujourdhui c’est le PS qui est en train d y mettre fin
La réalité c’est que les électeurs de gauche seront des millions a s’abstenir
a force de trahison ils n y croient plus—-
La situation du salariat en France n’est pas celle du salariat en Grèce : plus de 26 % de la population active grecque au chômage ; une diminution du salaire minimum de 22 % et même de 32 % pour les moins de 25 ans ; des licenciements massifs dans le secteur privé, la fonction publique et le secteur public ; des hôpitaux qui n’ont plus les moyens de soigner la population ; un recul de 26 % du PIB en 5 années de récession ; une dette publique qui s’élève à 176 % du PIB grecque et qui saigne à blanc l’économie et la société grecque…
—– Et les millions de chomeurs en France ils vivent comment ?
et ceux qui sont dans la rue ?
on est pas la Grece mais on en prend le chemin—
Dans la situation politique actuelle en France, sans unité de la gauche, ce n’est d’ailleurs pas le FdG mais le Front National qui aurait le plus de chance de tirer les marrons du feu.
—–exact mais si cela se produit le PS en portera la responsabilité —-
D&S refuse une attitude aussi défaitiste. L’objet de la bataille en cours au sein du Parti socialiste est justement d’empêcher la transformation du PS en parti de droite, ou du centre, ce qui revient au même.
— Trop tard c’est fait les dernieres lois sociales l’ont clairement démontré….
Monsieur J’aime l entreprise est de gauche ?
peut etre de la gauche de lUMP mais pas de celle de Jaures —-
GF : « Il est pas au PS, il est pas au front de gauche, il est contre tous les syndicats et il traite tout le monde ici de politiciens et d’intrigants, y’a de la chance que tout ça aboutisse, on sent les efforts pour convaincre des millions de gens… »
Vu les résultats que tu as obtenu en 30 ans avec ton ancrage du PS à gauche, tu n’as pas de leçon à me donner. Tu ne sais pas où je milite. En tous cas, certainement pas dans un parti allié au MEDEF comme toi. Quand à convaincre, j’ai le sentiment que sur ton propre blog, tu ne convaincs pas grand monde. Peut-être même que j’y suis plus convaincant que toi, va savoir ?
Peut-être bien que les lecteurs le diront, si tu ne censures pas les commentaires ?
Pour ta gouverne, je suis à la CGT. Et quand tu auras fait autant de jours de grève que moi, quand tu auras fait autant d’actions revendicatives que moi, quand tu auras sacrifié ta carrière comme j’ai pu le faire à cause de ta copine Martine Aubry, incapable de légiférer sur les 35 heures dans les petites boites, tu viendras me donner des leçons de militantisme.
Tu ne manques vraiment pas d’air !
Je vois que mon commentaire précédent est « soumis aux modérateurs ». Bel état d’esprit.
Je recommence.
GF : « Il est pas au PS, il est pas au front de gauche, il est contre tous les syndicats et il traite tout le monde ici de politiciens et d’intrigants, y’a de la chance que tout ça aboutisse, on sent les efforts pour convaincre des millions de gens… »
Vu les résultats que tu as obtenu en 30 ans avec ton ancrage du PS à gauche, tu n’as pas de leçon à me donner. Tu ne sais pas où je milite. En tous cas, certainement pas dans un parti allié au MEDEF comme toi. Quand à convaincre, j’ai le sentiment que sur ton propre blog, tu ne convaincs pas grand monde. Peut-être même que j’y suis plus convaincant que toi, va savoir ?
Peut-être bien que les lecteurs le diront, si tu ne censures pas les commentaires ?
Pour ta gouverne, je suis à la CGT. Et quand tu auras fait autant de jours de grève que moi, quand tu auras fait autant d’actions revendicatives que moi, quand tu auras sacrifié ta carrière comme j’ai pu le faire à cause de ta copine Martine Aubry, incapable de légiférer sur les 35 heures dans les petites boites, tu viendras me donner des leçons de militantisme.
Tu ne manques vraiment pas d’air !
j’en ai surement fait plus et perdu plus, mais qu’importe, les médailles ne m’intéressent pas
je n’ai pas de « carrière » et je m’en fous
je suis même bête de te répondre encore après tant d’insultes de ta part
plus de temps pour ça,
20 ans au PS et 30 à la ligue, je sais comparer
l’expérience est la chose au monde qui se partage le moins
ce que je hais c’est le ton suffisant et arrogant, méprisant et c a la fois
il est propre aux sectaires obtus, j’en ai vu tellement comme ça dans ma vie
je ne censure rien, je suis laxiste, et ça suffit, c’est même trop
c’est un gars qui ne represente pas syriza y’en a
sans unité syriza ne serait pas à 38 %
L unité n est pas un objectif celui ci est défini par un programme commun qui dépasse les partis pour s’adresser a des électeurs de toute tendance confession ou parti.
Avec un engagement formel de l appliquer , un échéancier , quelque soit les obstacles européens ou français , les contraintes budgétaires ou crises
C’est seulement dans ce contexte que l on redonnera confiance au peuple de gauche , tout l inverse du pouvoir actuel qui s’est mis en place sur des mensonges, des promesses réelles ou suggérées et a fait une politique que l on peut qualifier de bleu pale , de droite ou libérale au choix…
Dans l’état actuel du pays ,dans la crise profonde et qui va durer rien n’est fait pour redonner confiance aux électeurs qui ont voté Hollande, aucun résultat économique , social ou démocratique
Il s’agit d’une politique de renoncement , de trahison et d’incompétences cumulées
Que des personnes prétendument socialistes puissent se satisfaire d’un tel résultat en laissant entendre que c’est d’une politique de gauche qu il s’agit me laisse pantois….de meme laisser entendre que le retour de la droite serait pire ne constitue ni une excuse , ni une vérité
On ne rassemble pas sur une idée de démobilisation mais sur une vision celle d’améliorer la vie des gens , du plus grand nombre , sur une idée de justice ; sur des principes révolutionnaires toujours actuels la liberté ; l’égalité ,la fraternité qui sont cependant si peu présents y compris chez nos élites politiques….
Le pouvoir conquis par le PS en 2012 n’est pas l’exemple que revaient beaucoup de français.
Gouverner n’est pas un but si on sait pas utiliser le pouvoir ou si mal comme maintenant…Les fameux outils de la boite a outils de Hollande sont inutiles ou inefficaces .
En 2015 la taxe a 75 % aura vécu seul subsisteront les chiffres désastreux du chomage , la morgue des ministres a commencer par le premier , le mirage de la gauche ; de la vraie gauche ; la désillusion de millions de français
GF : « il est propre aux sectaires obtus, j’en ai vu tellement comme ça dans ma vie
je ne censure rien, je suis laxiste, et ça suffit, c’est même trop »
On va pas jouer à qui a la plus grosse. Le sectaire, c’est toi puisque lorsque je te réponds de manière argumentée, je suis censuré. Sinon explique moi ce que veut dire « Votre commentaire est soumis aux modérateurs ».
C’est toi qui est suffisant et qui insulte l’intelligence de tes lecteurs avec ton PS « par nature de gauche ». Un parti naturellement de gauche ne s’allie pas avec le MEDEF pour faire une politique anti-sociale. Jamais.
Un parti naturellement de gauche s’allie avec les communiste et les Verts sur un programme de gauche. Il ne va pas chercher des Macron, des Sapin, des Cahuzac, des Valls, des Rebsamen, des Hollande pour gouverner.
Faut arrêter de raconter des carabistouilles.
Qui est-ce qui est arrogant en refusant de répondre sur des questions essentielles comme la démocratie dans les partis ? À chaque élection interne, vous truquez les chiffres, on l’a encore vu dernièrement avec la charte du parti prétendument socialiste (qui a révélé au passage que « le grand parti des travailleurs » avait très peu de militants).
Toutes les tendances de ton parti s’entendent comme larrons en foire, droitiers, frondouilleurs, semi-frondouilleurs, pour truquer les résultats. Tu l’as avoué toi-même.
Mais, MOHAMED, une alliance, rose rouge verte, d’accord, mais pour faire quoi ?
Réélire François Hollande en 2017 ?
Si la droite joue intelligemment, en éliminant Nicolas Sarkozy, elle a toute les chances de se retrouver au deuxième tour de la présidentielle.
Reste, les « socialistes » et le front national.
les socialistes sont plombés, il suffit de comprendre la démarche de Montebourg pour s’en persuader. Ce fin politicard à déjà compris que le vote PS était mort pour des années.
Marine Le Pen, au deuxième tour, qui pourra l’empêcher ? De fait, le candidat de droite sera élu. Nos compatriotes ont compris ce qui se cache derrière les beaux sourires de fifille; l’utiliser pour faire peur: OUI! L’élire, avec tous les pouvoirs de la Vème République, NON !
Et puis les législatives; plus de députés frontistes, j’en ai bien peur, élus avec la complicité de la droite, ou tout au moins, d’une partie de l’électorat de droite.
Quand au Front de Gauche, il faudrait que notre camarade Jean-Luc Mélenchon se réveille, et au lieu de parler des gens, se mette à parler aux gens.
Pour le moment l’emballage nous stimule, mais le contenu nous refroidit.
L’économie de la mer c’est très bien, mais c’est encore loin; demain, que fait on pour, demain ?
Là est mon opposition à Monsieur Filoche : Il ne fait que préparer le terrain pour François Hollande en 2017, en nous assurant que, avec les autres, ce serait pire; NON! Monsieur Filoche, le pire c’est aujourd’hui ! POINT.
Redescendez de votre piédestal sur lequel vous vous êtes installé.
Enfin, c’est juste l’avis d’un prolo, à qui l’on ne demande rien, nos dirigeants, de « gauche », comme de droite, s’occupant de tout.
Du PRD mexicain au PS français
Publié sur La Sociale (http://la-sociale.viabloga.com) dans la rubrique Internationale
Du PRD mexicain au PS français
Par Jean-Paul Damaggio, le Samedi 27 Décembre 2014, 13:50 – aucun commentaire – Lu 254 fois
L’écrivain Paco Ignacio Taibo II vient d’intervenir dans la vie politique de son pays en faisant le portraits des dix caractéristiques du parti de « gauche » du Mexique, le Parti de la Révolution Démocratique (le PRD) qui a failli accéder au pouvoir en 1988 sous les couleurs de Cuauhtémoc Cárdenas Solórzano.
Voici les éléments du portrait :
1 ) Parti qui n’a plus qu’un souci le souci électoral. Les luttes sociales deviennent gênantes par rapport au calendrier politique !
2 ) Les membres deviennent pour l’essentiel des salariés du parti. Sous diverses formes ils sont devenus au cœur d’un parti « moderne » ! Et ils ne manquent pas d’activités : gérer les courants, les zones d’influences, les équilibres internes et toujours en lien avec les charges politiques dans les diverses institutions.
3 ) Toute forme de radicalisme devient une négation du réalisme politique. Une élection se gagne au centre et c’est là qu’on mesure les effets d’une action politique calquée sur les sondages. Or le centre, en politique, ce n’est rien. La politique c’est construire des alternatives. Ce n’est pas aller dire aux gens : « nous pensons ce que vous pensez. »
4 ) C’est ainsi que se dépolitise la politique ! Au cœur du débat il n’y a plus d’idées mais une obsession : « gagner la prochaine élection ». Plus besoin de former les membres du parti. Plus besoin de se référer à Marx ou Bakounine. Ce sont des dinosaures !
5 ) Quand le PRD en est arrivé là il a commencé à accepter une dose de corruption. Il s’agit là d’un « mal du système ». Il faut vivre avec, en essayant de limiter la casse.
6 ) Petit à petit le personnel politique peut passer d’un camp à l’autre car les deux camps fréquentent les mêmes hôtels, les mêmes restaurants.
7 ) Ils changent le langage. Quand on leur parle de « programme » ils répondent : sur quelle chaîne de télé ?
8 ) Alors que le pays traverse une crise très profonde, ils s’enferment comme dans des toilettes, loin du public, pour se préoccuper uniquement de ce qui peut leur arriver.
9 ) Le parti est né contre la fraude électorale qu’il pratique en interne : Il n’y a plus de honte.
10 ) Préparons nous au désastre.
On peut aisément constater qu’avec une histoire totalement différence, dans des rapports de force politique sans équivalents, le portrait n’est pas loin de celui du PS français et de bien d’autres partis de l’International socialiste.
Une façon de relativiser la responsabilité propre au PS en France ? Une façon plutôt de mesurer que la tâche qui est la nôtre de reconstruction d’une alternative politique est immense car les causes de la dérive sont profondes, internationales et solides.
Paco Ignacio Taibo II vient de publier un livre aussi original que les précédents: Asturias octobre 1934. Sur 700 pages il reconstruit 15 jours de luttes exemplaires des mineurs d’Asturies, où ses ancêtres ont participé à l’invention d’une classe ouvrière phénoménale. Dans son portrait du PRD en plus des éléments que j’évoque il en ajoute d’autres comme la référence à l’histoire, au passé. Il faudrait aujourd’hui être sans passé or sans connaissance du passé, on ne va nulle part.
Jean-Paul Damaggio
Pour qu’un Thomas Piketi,grand économiste reconnu,refuse la legion d’honneur,c’est bien une économie de merde que pratique la gauche de la droite gouvernemental,le bla-bla quotidien ne sert à rien..Les Français que nous sommes veulent plus de travail et moins de niaiseries electoralistes,car les politiques de qui que ce soit,une fois elus nous crachent et profitent des ors du palais et des petits fours
J’aimerai voir l’appréciation de quelques commentateurs du type duroux sur la politique du KKE.
Sans doute l’approuvent-ils !
Voir notamment : SYRIZA: « la force de réserve de gauche » du capitalisme sur le site du KKE : http://fr.kke.gr/ !
Evidemment c’est plus facile de commenter ici …
Sectarisme et opportunisme sont toujours les deux maux à combattre. Mais c’est le sectarisme qu’on rencontre ici !
Ch N (DS)
Mais vis à vis du parti socialiste français et au vu de leur trahison nationale ce ne peut-être que méfiance et nous ne sommes pas en Grèce.
l’attitude du KKE est lamentable, il devrait proposer une alliance avec Syriza tout en rappelant que pour appliquer son programme Syriza devra mettre en place un contrôle des changes et mettre la sortie de l’euro sur la table.
Syriza fera ce qu’il pourra dans le petit berceau de la démocratie… Toujours est-il que ce ne seront pas les « socialistes » du PSE qui auront contribué au véritable socialisme européen qui tente de percer…
Les croyances sont tenaces, pourtant… Un pédalo sans capitaine est forcément condamné à s’échouer…
C’était le talon d’Achille (Zavatta) du « PS » … ils ont essayé de faire croire à tout le monde qu’ils étaient de gauche… l’erreur fatale…
Les jeunes de l’UMP et du FN qui font la fête ensemble, rien de surprenant. Perqonne ne renie ses « valeurs ».
http://www.20minutes.fr/politique/1509119-20150103-polemique-chez-politiques-apres-reveillon-entre-jeunes-ump-fn
Par contre, c’est là que Cambadélis n’est pas crédible, quand il somme l’UMP de désavouer ses troupes. Cambadélis qui a été condamné pour avoir bossé fictivement pour un responsable FN qui dirigeait des foyers de travailleurs immigrés. Le parti dit socialiste aurait quand m^me pu mettre à sa tête quelqu’un d’un peu plus propre.
je comprends c’est ton droit
oui
he non, c’etait et c’est vrai…mais l’erreur est humaine
je suis d’accord, on n’a pas a se meler de ça, seulement a en tirer jugement
En tant que banal mais fervent militant de gauche et du progressisme humain, je préconise d’écraser la droite du PS de toutes vos forces… du moins ce qu’il vous reste…
on fait ce qu’on peut..
on en fait on fait le maximum, et on fait beaucoup
SI TOUT LE MONDE BOSSAIT AUTANT QUE NOUS…
C’est trop peu au regard des moyens dont vous disposiez au départ… encore un effort… il ne reste que un peu plus que deux ans aux frondistes pour jeter leur gravier perso (sans trop se faire remarquer)…
Il reste de la marge…
Bien-sûr que j’espère une alliance des forces de gauches. Et j’espère que cette convergence des luttes va permettre une vrai alternative. Il me semble que le congrès va être décisif pour l’avenir de la gauche en France. Et le résultat entrainera une recomposition de la politique à gauche. Je me suis engager au PS pour que celui-ci mette un coup de barre à gauche soit dit en passant à un moment où beaucoup sont partis, j’ai fait le chemin inverse. Ensuite, que le chef de file de cette gauche « de gauche » ne soit pas du PS ne me choque pas en soi. Ce qui m’intéresse se sont les idées que l’on porte pas l’homme ou la femme qui les incarnes. Je suis indigné de voir toute cette misère, ce processus de déshumanisation qui fait que l’homme devient une variable d’ajustement. J’ai écouté l’interview de sans abris. Je peux vous dire que c’est poignant! et que des milliardaires soient là a stigmatisé les populations fragilisées par une crise créer par les riches (la finance) en dit long sur le processus de délabrement de cette haute bourgeoisie hors sol. Quand au nouvel an UMP-FN, comment le dire: trivialement; je m’en fou! Que Cambadelis en soit à commenter un non événement puisque privé ou au pire un coup de com « réussi » du FN, ne change pas grand chose à la crise du logement, à l’attaque sur le droit du travail, à l’appauvrissement de la société. Ce que la gauche socialiste doit faire: C’est PROPOSER UN PROJET ALTERNATIF à chaque coup de boutoir ultralibéral mené par ce gouvernement ou par l’opposition, je vous l’accorde parfois je ne sait plus qui est où! Si ce gouvernement comme dirait notre cher chef du gouvernement is Pro Bizness, Mon pari est pro Socialiste au sens large du terme!
C’est trop facile de se laver les mains en séparant le gouvernement d’un côté et le parti de l’autre. Le gouvernement est l’émanation du parti dominant. Si vous trouvez choquant que ce soit le type qui fait 5,5 % qui dirige le gouvernement, posez-vous la question de la démocratie dans le parti. Mais ça, j’ai jamais vu personne se poser ce genre de question, il y a tellement de carriéristes qui veulent des des plaçous. Tous les moyens sont bons. Au point qu’ils n’ont même pas honte de truquer les élections internes. C’est tout juste s’ils ne s’en vantent pas.
Et puis qui a fait nationaliser toutes les entreprises depuis l’ère Mitterrand jusqu’a aujourd’hui,Renault,EDF,SNCF,autoroutes,les socialistes au pouvoir et leurs députés qui ont voté et sûrement actionnaires maintenant,ben tiens.Comme dit Merluche (appelation à la Dominique Babouot l’insolent) il faut briser les chaînes et virer les cancrelats.
bah…non. La Ve republique ce sont surtout des institutions antidemocratiques parce qu’elles favorisent le pouvoir personnel CONTRE les partis…contre le parlement…
là, ce qu’a voté le parti a été trahi par le gouvernement nommé par le haut, malgré et en dépit du parti
et les députés ont bien du mal a resister
ce projet alternatif élements de programme pour un gouvernement rose rouge vert, nous le proposons sur notre site http://www.democratie-socialisme.org
ceux qui ont trahi , ceux du gouvernement sont bien pour l’essentiel issus du PS que je sache donc dissocier parti et gouvernement n’est qu une ruse de plus
mais meme les vieilles ruses ont des limites
on ne vous croit plus
c’est pourquoi il n y aura pas de rassemblement derriere vos couleurs
y a des gens ici ils ecrivent qu’il faut pas rassembler,
ils veulent epurer pour gagner…
ca va pas etre drole leur societe, brrrr
les socialistes au pouvoir c’est aussi, les 40 h les 39 h les 35 h et les 15 jours, puis 3 semaines, puis 5 semaines de conges payés…
…..les socialistes au pouvoir c’est aussi les privatisations,le gel des retraites,le renforcement du MEDEF,les cadeaux fiscaux aux patronats,mais queue dalle pour ceux qu’ils les ont elus.
et la retraite à 60 ans, et la hausse du smic de 13 % en 82, l’ISF et les nationalisations, et le remboursement de l’avortemennt, et l’abrogation de la peine de mort et le pacs et le mariage pour tous,
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« c’est le temps de la dignité, c’est le temps pour le peuple de se lever »
La campagne pour les élections législatives est lancée en Grèce, trois semaines avant le scrutin. Selon les sondages Syriza l’emporterait avec 30% des voix, 3 points devant le parti du Premier ministre conservateur Samaras. Quant à l’ex-Premier ministre socialiste Georges Papandréou, il veut créer un “nouveau mouvement progressiste”, une idée qui provoque la colère de son camp, le Pasok, crédité de 3% des voix.
“Nous nous félicitons du pouvoir du peuple, a dit Georges Papandréou. Nous accueillons chaque citoyen actif qui va signer notre déclaration aujourd’hui et dans les prochains jours lorsque nous voyagerons partout en Grèce, pour notre mouvement démocrate socialiste.”
L’avance de la gauche radicale, Syriza, s’est réduite ces dernières semaines. Le parti qui promet d’en finir avec l’austérité assure que sa victoire marquerait l’amorce d’un “changement nécessaire” en Europe qui entraînerait notamment l’Espagne et l’Irlande dans la même direction.
“C’est le temps de la démocratie, c’est le temps de la dignité, dit le leader de Syriza Alexis Tsipras, c’est le temps pour le peuple de se lever. C’est un moment crucial.”
Crucial aussi pour l’Europe : selon le magazine Spiegel Angela Merkel serait prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, si Syriza remet en cause l’austérité.
Par Laurence Alexandrowicz | Avec AFP REUTERS
Bonjour à tous,
En complément de ce qu’a écrit notre camarade Jean-Jaques Chavigné, je vous invite à lire l’article intitulé « Grèce : Tsipras veut en finir avec l’austérité, Merkel menace son pays d’une sortie de la zone Euro », disponible à l’adresse suivante : http://www.humanite.fr/grece-tsipras-veut-en-finir-avec-lausterite-merkel-menace-son-pays-dune-sortie-de-la-zone-euro
Solidairement.
Les 40, 39, 35 heures; les 2,3, 4, 5 semaines de congés; comme tout le reste c’est avant tout, et surtout, les luttes des salariés, qui n’étaient pas tous, loin s’en faut, au parti socialiste.
Ce sont les salariés qui se sont battus, et ce sont les salariés qui vous ont élus pour faire ce que vous deviez faire.
Quand ils le furent tous, les dirigeants du plus petit au plus grand, au parti socialiste, la gauche disparu du paysage politique.
Vous avez pris votre part, mais rien que votre part, ne sous estimé pas les autres, ils ont toujours voté pour vous, et s’en
mordent les doigt, aujourd’hui.
Et puis derrières toutes ces réformes de gauche, que de calculs, que d’arrières pensées, que d’opportunisme.
Le véritable but est flagrant avec ce quinquennat de la fausse gauche; tout faire pour imposer le néolibéralisme en France.
Mission réussit !
Et demain, virer comme des malpropres, pire qu’en 1993.
Bien fait, pour nous ! les beaux parleurs n’ont jamais été les payeurs, par contre, ils se sont enrichie à nos dépens.
Un jour, il faudra bien rendre des comptes à ces millions de femmes et d’hommes, que vous avez, trahie.
La démocratie, c’est aussi, rendre des comptes à celles et eux, qui vous ont, élu.
« ils veulent epurer pour gagner…
ca va pas etre drole leur societe, brrrr »
Hé oui, contrairement à GF, beaucoup ont compris qu’il faut épurer la gauche de Hollande Valls et de tous ceux qui ont trahi leurs électeurs. Parce que c’est le seul moyen de sauver la gauche et le PS du naufrage.
Mais que GF se rassure, il n’est pas question de les envoyer au goulag, il y a en général de bonnes petites planques pour ce genre de personnages.
Mais il croit visiblement que quelques habiles manœuvres électorales seront plus utiles pour éviter le naufrage. Tel Hollande qui, si on en croit le « Canard », fait du pied aux écolos en espérant les dissuader de présenter un candidat contre lui en 2017. En échange bien entendu de quelques petites circonscriptions !
mon NOTRE but n’est pas d’epurer mais d’entrainer d’élargir en radicalisant
J’avais bien compris. Et bien compris aussi que concrètement ça veut dire reconduire les mêmes au pouvoir, à commencer par Hollande.
Mais ça ne marchera pas, FH a trop déçu ses électeurs. Il a plus intérêt (et vocation) à s’adresser aux partisans de la droite modérée, surtout face à Sarko.
Quant à la gauche elle a tout intérêt à se trouver un meilleur représentant. Mais il faudra sans doute en passer d’abord par la défaite de FH, pour pouvoir s’en débarrasser. Après on pourra discuter d’unité.
tu as pas répondu
le gouvernement n’est il pas constitué essentiellement de membres du PS ?
Pour avancer, faut mettre un pied devant l’autre. C’est pas le Front de gauche qu’il faut convaincre que le programme de D&s va dans le bon sens. C’est le PS. Tu crois sérieusement que le Front de gauche et les Verts vont s’aligner sur le programme du parti du gouvernement ? L’union, ça ne se fait pas inconditionnellement, il y a des préalables. Sinon c’est le parti hégémonique qui impose son programme. Et comme le programme du parti hégémonique, en ce moment, consiste avant tout à casser les droits sociaux et à complaire au MEDEF…
@Gilbert Duroux
je ne crois pas que le PS espère vraiment rallier le Front de gauche et les Verts à son programme. Ce qu’il espère c’est juste leur soutien électoral. Avec renvoi d’ascenseur en cas de victoire.
C’est le petit le petit marchandage habituel en somme, enrobé de belles déclarations pour pouvoir appeler ça « unité ».
Sauf que ce coup-ci, pour vendre ça aux électeurs, bonne chance !
excellente question ! mais justement le gouvernement n’est composé que d’un seul courant du PS, il n’y a ni les aubrystes, ni les hamonstes emmanuellistes UMA, ni la motion 3 ni la motion 4 c’est à dire que 80° % du PS n’y est pas representé, c’est un gouvernement qui non seulement ne rassemble pas la gauche mais ne rassemble pas les socialistes, il repose sur une tete d’epingle
convaincre le PS on s’y emploie tous les jours et on progresse comme jamais
heureusement qu’on le fait car vous ne le faites pas
et a ne pas le faire, c’est la défaite assurée
c’est sur, hollande sera battu si on ne parvient pas à le faire changer de ligne,
mais on sera tous battus avec lui, hélas
http://www.humanite.fr/grece-tsipras-veut-en-finir-avec-lausterite-merkel-menace-son-pays-dune-sortie-de-la-zone-euro
Ingérence allemande
La droite allemande et patronat alliés de l’extrême droite européenne
ils veulent épurer pour gagner…
ca va pas être drôle leur societe, brrrr …
si le gouvernement n’est que l’émanation d’une fraction minoritaire du PS , et conduit une politique contraire a la ligne politique voulue par la majorité alors pourquoi ne pas aller le dire clairement dans les médias ?
au lieu de ça on entend des Leroux et Cie qui se félicitent des décisions gouvernementales…
Alors c’est quoi ? qui est dans le vrai ? qui manipule qui ?
Ou sont ils les majoritaires du PS qui s’opposent a la conduite des affaires gouvernementales ?
Pas au Palais Bourbon ; ni au Sénat en tous cas
… ni dans les régions….ni dans les départements ….
peut etre ici sur ce blog ; espace de liberté certes indispensable mais qui a si peu d’impact face aux forces conservatrices du PS….
Pierre-Alain Muet (PS): «Une politique économique aberrante»
© DR
CategoriesÀ la lumière des annonces faites par François Hollande mercredi 20 août, le député socialiste Pierre-Alain Muet, ancien conseiller économique de Lionel Jospin, fustige le discours univoque du gouvernement sur la politique de l’offre.
Alors que François Hollande a profité de la fin de la pause estivale pour faire sa contre-offensive médiatique dans une interview au Monde dont nous détaillons les mesures, le député PS de la deuxième circonscription du Rhône, Pierre-Alain Muet, ancien conseiller économique de Lionel Jospin, s’insurge contre la politique de l’offre menée par le gouvernement « alors que le président de la République reconnaît que ce sont les politiques d’austérité qui ont enfoncé l’Europe dans la dépression ».
Dans un article paru dans le magazine L’Économie politique et que vous reprenez sur votre blog, vous parlez d’autisme du gouvernement, de déficit de la pensée macroéconomique. Vous êtes plutôt considéré comme faisant partie de la gauche modérée, d’où vient votre désaccord ?
Mon désaccord est vraiment profond, il porte sur l’inadéquation des politiques actuelles avec la réalité. Moi je ne fais pas partie de la gauche du parti, mais l’économiste que je suis est réellement effaré non seulement par la politique, mais par le discours qui est tenu, qui d’un point de vue économique est faux. On ne sort pas d’une dépression par une politique exclusive de l’offre. N’importe quel économiste ayant fait un peu de conjoncture vous le dira.
Le discours du Bourget était la réponse pertinente à la crise, y compris dans sa composante européenne. Je n’ai pas de désaccord avec la politique pour laquelle nous avons été élus. C’est vrai qu’il manquait la compétitivité, ça faisait partie des oublis de ce programme. Mais je pense qu’avec le CICE (crédit impôt compétitivité emploi) on a fait ce qu’il fallait et que l’on n’avait pas à aller au-delà avec les 40 milliards d’allègement de charge aux entreprises.
La récession européenne a été beaucoup plus forte que prévu, notamment avec les politiques d’austérité menées dans toute l’Europe. Le FMI l’a d’ailleurs reconnu quand il a parlé de « seconde récession » en Europe. Mais le problème de compétitivité en France existe depuis dix ans, ce n’est pas par des politiques de lutte pour la compétitivité que l’on sort de la dépression, il faut une reprise de la demande.
La force des années Jospin avait été d’avoir pris des mesures pertinentes au regard de la conjoncture. Là, ce n’est pas du tout le cas. Faire de la politique de l’offre l’alpha et l’oméga de la politique économique est une absurdité. Il fallait certes maintenir le pari d’inverser la courbe du chômage mais encore fallait-il s’en donner les moyens.
Vous avez rencontré le chef de l’État en juillet. Que lui avez-vous dit concernant les principales mesures d’allègements sur la fiscalité des entreprises ?
Je lui ai dit que je trouvais la politique actuelle aberrante d’un point de vue économique. Je lui ai dit qu’il fallait agir sur l’apprentissage, élargir les emplois d’avenir, en faire des emplois jeunes parce que ça a marché en 1997 et en 2006 quand le ministre de l’emploi de l’époque, Jean-Louis Borloo, a pris des mesures qui ont eu des effets sur l’emploi. Ce n’est pas en répétant tous les jours que les mesures d’offre nous sortiront de la récession que ça va fonctionner.
Les simulations de Bercy (voir le rapport de Valérie Rabault affirmant que 250 000 emplois seraient menacés et 190 000 postes créés) montrent bien que l’effet dépressif est plus important que l’effet positif avec les allègements du coût du travail. Ce déficit de la pensée macroéconomique existait sous la droite mais je suis effaré de voir que c’est aussi vrai sous la gauche. Ça laisse entendre qu’on se serait trompé de diagnostic, mais c’est faux. Le programme de Hollande était la réponse à la crise.
Ayant été longtemps conjoncturiste, je ne comprends pas cette politique économique. Le gouvernement devrait écouter les bons économistes comme Stiglitz, Krugmann ou même Piketty.
Que pensez-vous de l’annonce faite par François Hollande concernant la fusion de la prime pour l’emploi et du RSA activité ?
C’est une excellente annonce, il n’y avait même pas à attendre. J’ai suffisamment plaidé pour la progressivité de l’impôt sur le revenu et la CSG (contribution sociale généralisée). Bien sûr qu’il faudrait rééquilibrer les choses en redonnant du pouvoir d’achat aux ménages mais cela doit, selon moi, se faire en agissant sur le secteur non marchand. Et le gouvernement là-dessus ne va pas assez loin. Personnellement, ce qui m’a surpris, c’est le changement de pied de François Hollande dans son discours du 14 janvier sur le pacte de responsabilité.
François Hollande botte-t-il en touche lorsqu’il déplace la responsabilité de la récession actuelle sur les politiques de rigueur menées en Europe ? Pensez-vous vraiment que les Français peuvent avoir confiance en sa capacité de négociation en sachant qu’il a déjà échoué à se faire entendre sur le volet croissance dans le traité européen sur la stabilité (TSCG) ?
Il a raison lorsqu’il dit que l’essentiel de la reprise c’est l’Europe. S’est rajoutée une crise typiquement européenne quand les États-Unis faisaient le contraire de l’Europe et sortaient de la récession. À l’époque, personne n’avait conscience de la récession européenne. Il y a un vrai besoin de modifier les politiques européennes car il faut tout de même avoir conscience que la déflation européenne vient des coupes dans les salaires en Europe du Sud et que globalement ces politiques participent au fait que l’Europe ne sorte pas de la crise.
Le scénario auquel nous sommes confrontés ressemble aux années trente. Bien sûr qu’il y a une solution européenne. Roosevelt avait pris les mesures qui ont sorti l’économie américaine de la crise. Par son accent rooseveltien, le discours du Bourget était la réponse à la crise. Mais on ne peut pas dire qu’il faut changer la politique européenne et en même temps appliquer le corpus idéologique de l’Europe qui consiste à n’appliquer que des politiques de l’offre, de la compétitivité dont on sait que l’effet est de s’enfoncer encore plus dans la déflation. L’équivalent du consensus de Washington, le consensus de Bruxelles – qui est de faire uniquement des politiques de réduction massive des dépenses et du coût salarial – n’est pas la réponse pertinente. Il faut en sortir. Oui, il faut réorienter l’Europe mais il faut réorienter notre politique avec ce que l’on réclame à l’Europe.
PAR YANNICK SANCHEZ
……..Le scénario auquel nous sommes confrontés ressemble aux années trente. Bien sûr qu’il y a une solution européenne. Roosevelt avait pris les mesures qui ont sorti l’économie américaine de la crise. Par son accent rooseveltien, le discours du Bourget était la réponse à la crise. Mais on ne peut pas dire qu’il faut changer la politique européenne et en même temps appliquer le corpus idéologique de l’Europe qui consiste à n’appliquer que des politiques de l’offre, de la compétitivité dont on sait que l’effet est de s’enfoncer encore plus dans la déflation. L’équivalent du consensus de Washington, le consensus de Bruxelles – qui est de faire uniquement des politiques de réduction massive des dépenses et du coût salarial – n’est pas la réponse pertinente. Il faut en sortir. Oui, il faut réorienter l’Europe mais il faut réorienter notre politique avec ce que l’on réclame à l’Europe.
PAR YANNICK SANCHEZ
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la différence avec les années trente c’est que cette crise est liée a une mondialisation capitaliste visant a aller vers le moins disant social au profit de quelques milliers de tres riches dans le monde libéral accepté par la plupart des gouvernements y compris ceux se prétendant communistes…
La croissance que Hollande invoque n’est que la production de masse de produits souvent tres bas de gamme avec une obsolescence programmée loin des idées du développement durable que le sommet de Paris est censé incarné….
Cette mondialisation ; l’Europe l’a choisi
et a confirmé dans tous les traités cette ligne de conduite
Sans remise en cause de cela ; rien ne changera
ni en Europe , ni en France
Mais pour ça il faut un gouvernement fort avec des idées , des intentions et du courage
On voit la qu on est bien loin de notre routine franco française et du rassemblement rouge rose vert ou jaune citron
Se rassembler ok mais sur quelles idées ; quel projet de société pour nous et nos enfants ?
Comment partager les richesses de ce monde en respectant une exploitation raisonnée des ressources de la planéte , en donnant un sens a la vie des humains pour qu ils se sentent utiles a leur famille ; leur pays tout en gagnant leur vie ?
Ca dépasse de loin la seule obsession de gagner des élections et des mandats
mais tu ne lis pas les journaux ou ne connait pas TF1 car ON LE DIT TOUS LES JOURS
désolé Tf1 c’est pas ma tasse de thé
mais les autres médias ne parlent pas beaucoup des protestations des » vrais socialistes » contre le pouvoir dévoyé
Si Hollande est battu ce n’est pas la gauche qui sera battue, mais bien le promoteur d’une politique de droite.
Et arrêtons de raisonner à court terme, sa défaite donnerait à la gauche une chance de renaitre. Une chance de ressusciter l’espoir et la mobilisation du peuple de gauche. Dans l’espace entre Aubry et Melanchon on devrait tout de même trouver mieux que l’équipe actuelle…
Quant à le faire changer de ligne politique, c’est illusoire. Tant qu’il aura le pouvoir FH gouvernera pour ses amis du MEDEF et de la finance. Même s’il est possible qu’il lâche quelques miettes à la gauche à l’approche des élections. Qui cela tromperait-il ?
Par contre il pourrait aussi jeter l’éponge (que disait-il déjà en cas d’échec sur le chômage ?). Au profit de quelqu’un de son clan probablement.
Je viens de suivre notre président socialiste sur France Inter; eh bien bonne chance pour réaliser une union de la gauche avec lui … Rien de social dans ses réponses!
Quand aux réformes sociales de la gauche que tu as rappelées plus haut; elles n’ont été obtenues que parce qu’à cette époque le PC encore assez costaud pouvait influer, ce qui avait amené le PS à faire un « programme commun »; ce qu’il veut à tout prix éviter depuis pour ne pas se sentir lié et pour pouvoir aller, une fois élu vers ses alliés de plus en plus naturels, à savoir les centristes.
Les idées défendues par DetS sont très proches de celles du FdG, mais c’est la stratégie choisie qui provoque l’exaspération de certains commentaires; si nous te suivons et adhérons massivement au PS; comment crois-tu que cela sera interprêté par Valls/Hollande/Cambadélis? Ils s’en gargariseront, y voyant un soutien massif des Français à leur politique; idem si la défaite aux départementales et régionales n’est pas trop cuisante. Quand à l’union, elle a déjà été réalisée de façon informelle en 2012, date à laquelle tous les partis de gauche ont appelé à voter Hollande au 2nd tour (même LO)et ce, sans programme commun. Résultat, le PS s’est retrouvé avec tous les pouvoirs, nationaux et locaux. On connait la suite …
Alors aujourd’hui, le rejet du PS par tous les déçus est logique, de même que le rejet de toute union avec cette équipe (la trahison en s’oublie pas si facilement); c’est au PS de faire ses choix (au congrès donc) et ensuite son ménage interne, avant d’adopter une attitude plus humble vis à vis des autres forces de gauche à considérer comme des partenaires, et non comme des supplétifs.
A ces conditions, une union sera possible un jour.
Sans cela, il ne nous reste plus qu’à espérer que le PS ne subisse rapidement le sort du PASOK pour qu’une véritable gauche démocratique et sociale puisse renaître en France. Dans ce cas, il devra en passer par de lourdes défaites électorales qui seules pourront l’amener à se remettre en cause. (et non, je ne souhaite pas le retour de la droite, mais la réapparition de la gauche)
Tout à fait d’accord avec vous, CRAYENCOUR.
Merci pour cette conclusion, au fait des réalités politiques, que, je pense, de nombreux hommes et femme de la gauche, sincère, partageront.
Date : 4 janvier 2015 19:32:47 HNEC
À : Gérard FILOCHE , Marie Noëlle lienemann , « Joel AUBERT \(PS Digne\) » , « Franck PARRA »
Comment le PASOK en est arrivé là ?
La coalition gouvernementale de la Nouvelle Démocratie (droite) et du PASOK (P.S grec) est donnée perdante pour les élections du 25 janvier 2015.
Le PASOK lui passerait du statut d’un poids lourd de la politique grecque à un poids plume.
Entre 1974 et 2009 il rassemblait 40% de suffrages.
Il est passé à 13% en 2012 et les sondages lui donnent 4 à 5% d’intentions de vote actuellement.
Remis en question dans son propre camps ces derniers mois il a peut être tenté de forcer le regroupement derrière lui.
Il faut comprendre le paradoxe dans lequel se trouve les différents acteurs politiques européens.
Les seuls partis qui acceptent les conditions qui ont été imposées à la Grèce et de maintenir le cap de la politique ultra libérale mise en place sont la Nouvelle Démocratie (droite) et Le PASOK (P.S grec).
Ils sont soutenus par la Troïka (Commission européenne, la Banque européenne et FMI).
Le paradoxe c’est que ces deux partis se sont partagés le pouvoir les dernières 40 années.
Depuis 1974, quand la Grèce a pu retrouver un régime »démocratique » après une période de presque 40 ans de régimes autoritaires ou militaires. C’est à dire de 1936 à 1974.
Ce qui en découle c’est que la Nouvelle Démocratie et le PASOK sont les uniques responsables politiques de la situation dans la quelle se trouve la Grèce aujourd’hui.
La responsabilité des autres acteurs du pays (hommes d’affaires, Religieux, syndicats, etc) ainsi que celle des électeurs existe mais là on parle de la responsabilité des politiques. La dette c’est la Nouvelle Démocratie et le PASOK, les dysfonctionnements de l’état c’est encore eux, l’urbanisme non régulé dans les grandes villes, encore eux. La liste est longue et pourtant il règnent encore, même affaiblis.
Aux yeux de la Troïka il n’y a pas d’autres partis de poids dans le paysage grec qui soit en position de gérer les mesures qu’elle impose au pays.
Le manque d’alternatives pousse les partenaires européens dans un jeux de ‘realpolitik’ malsain qui ne peut pas être bénéfique à la Grèce. Au lieu de les interroger sur leurs responsabilités elle soutient la N.D et le PASOK.
Ce soutien a une unique raison : barrer la route du pouvoir à SYRIZA.
Et si cette démonstration valait pour le PS français ?
En France, le PS dirige la plupart des Conseils Régionaux, la majorité des Conseils Généraux, de nombreuses grandes villes, a la majorité à l’AN, a perdu il y a peu le Sénat, a conquis la Présidence de la République,…tout ça pourquoi ?
Pour se soumettre à la Troïka !
Au fur et à mesure des consultations électorales, il perd ses adhérents, il perd ses mairies, il perd ses affidés, ses technocrates appointés, …quant à ceux qui restent, ça branle dur !
Qu’a t-il à gagner à poursuivre dans cette voie ?
Qui me donnera la réponse ?
Claude TESTANIERE le 04/01/2015
« Qu’a t-il à gagner à poursuivre dans cette voie ? » demandes-tu en parlant du PS… La bonne réponse à cette question est très importante : elle seule peut permettre de comprendre le pourquoi.
Sans être dans le secret, une chose est certaine : le PS n’a rien à y gagner. D’ailleurs, il y perd tout ce qu’il avait acquis.
Mais alors, qui y gagne quelque chose ? La réponse me paraît aussi simple : ce sont les dirigeants mettant en œuvre cette politique qui y gagnent… à court terme.
Car le long terme n’existe pas pour eux : au niveau de responsabilité atteint, ils sont presque tous en fin de carrière. En outre, un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Arrivés aux responsabilités au travers de multiples conflits, ils peuvent enfin vivre en paix avec leurs adversaires, à condition de ne pas les traiter comme des adversaires. Dans la même situation, la droite ne se comporte pas en larbin, parce qu’elle se sent légitime. Les dirigeants de la gauche se sentent, au contraire, en suspicion permanente de la part des grands capitalistes. Ils doivent en faire plus pour être acceptés et, dès qu’ils sont acceptés, ils font tout pour le rester.
Pierre Ruscassie
(comité de rédaction de D&S)
message initial :
De : « Claude TESTANIERE »
Objet : Et si cette démonstration valait pour le PS français ?
Merci Pierre pour cette réponse honnête.
Cependant, elle ne me satisfait que partiellement car, dès lors que tu écris “ils peuvent enfin vivre en paix avec leurs adversaires, à condition de ne pas les traiter comme des adversaires. “ comment peux tu cohabiter dans une telle formation ?
Pour être au clair avec toi, je tiens à préciser, ce que je n’avais pas fait dans mon courriel précédent, que je fus militant du PS de 1986 à 2005 ‘’(parti au moment du TCE) et j’ai rejoint le PG.
Je militais dans la section de Manosque, où nous avons eu jusqu’à 150 cartes d’adhérents à la fin des années 80, où le PS a dirigé la Mairie en 1995 et aujourd’hui la liste du PS a fait 12% aux Municipales de Mars 2014, et ses deux élus ne brillent guère par leurs interventions.
L’UMP a conservé sa Mairie au 1er tour (52%) le FDG (où j’étais candidat) a réalisé 16.5 % et le le FN 20%.
Cette situation est celle des Alpes de Haute-Provence, que Gérard Filoche connait pour s’y être rendu au moment de l’ANI à notre invitation, où les deux Députés sont au PS/Vallsien (Castaner et Sauvan) le Sénateur également (JY ROUX) le Conseil Général acquis au PS depuis longtemps, et la ville Préfecture (Digne les Bains) aussi !
Castaner a sauvé sa Mairie de Forcalquier de 12 voix .
Aujourd’hui, les Conseillers Généraux du PS semblent faire leur deuil du Département; c’est extraordinaire et déconcertant.
Comment peut on accepter de se faire laminer ainsi ?
Même, si l’on considère la politique d’un point de vue “alimentaire”, le PS ne sera plus en capacité de recycler ses adhérents, militants et battus dans d’autres fonctions puisqu’ils perdent tout et que les appétits s’aiguisent du côté de l’UMP et de l’extrême droite. A titre d’illustration, cette dernière est tellement en appétit que le FN vient de se scinder et la Ligue du Sud (Bompard) apparaitre pour des questions de places et de postes.
A bientôt pour de nouveaux échanges, à tout de suite pour faire sauter le Projet MACRON, en espérant du côté de la Grèce…et peut être à bientôt dans les rangs du FDG.
Avoue que cela aurait de la gueule un “APPEL de D & S A REJOINDRE LE FDG “
Amitiés militantes.
Claude
Claude,
Merci pour ces informations. La situation que tu décris me rappelle celle du PS avant Epinay. J’en conclus qu’il nous faut un nouvel Epinay, c’est-à-dire choisir entre une nouvelle Union de la Gauche, qui pourrait être un prélude à la constitution d’un parti unifié de la gauche, et un ralliement à la droite libérale (Bayrou, Juppé…) qui en finirait avec la nature de gauche du PS. Ce choix approche car Valls a fait le sien, il veut rompre avec l’entre-deux qu’a maintenu Hollande durant plus de 15 ans.
Tu me demandes comment nous pouvons « cohabiter dans une telle formation ? » avec de tels dirigeants. Ma réponse : nous pouvons cohabiter parce que nous sommes pour la démocratie au sein de la gauche. C’est-à-dire le respect, pour chacun, des droits que nous considérons comme universels. La forme d’organisation la plus favorable à cet établissement de la démocratie est celle d’un parti unifié de la gauche, car il permet le débat le plus ouvert, il repose sur l’égalité des droits et le principe « un individu, une voix ».
Or, en l’absence d’un tel parti unifié, sa fonction est jouée par un des partis de gauche, celui qui est le plus largement pluraliste et dont les décisions s’imposent en pratique à toute la gauche. Evidemment, le PS n’est pas le « parti unifié de la gauche », mais il en joue le rôle, par défaut.
En effet, d’une part, c’est un parti de gauche puisque ses adhérents sont tous de gauche ou doivent s’affirmer comme tels : la nature d’un parti n’est pas issue d’une transcendance, elle est immanente à ses adhérents. Leur identité politique de gauche sera le critère d’adhésion au futur « parti unifié de la gauche » : la nature sociale des partis sert à définir le périmètre des partis auxquels on s’adresse pour rassembler la gauche, en commençant sa construction par la forme confédérale d’une « union de la gauche », comme à Epinay.
D’autre part, le PS est le parti de gauche le plus largement pluraliste. C’est ce qui lui assure sa place de parti majoritaire dans la gauche. Le Front de gauche est composite mais n’est pas pluraliste : il est composé de plusieurs organisations souveraines mais leur programme est le même (sauf sur le nucléaire, pour lequel il a fallu un compromis). Au contraire , comme celui du Conseil national de la Résistance, le programme commun de l’Union de la Gauche était un compromis. Le FdG est une confédération, mais ne rassemble pas toute la gauche, même en se transformant en un parti unifié, il n’unifierait pas la gauche, il maintiendrait sa division.
Si l’opération Valls de ralliement à la droite libérale réussissait, le nouveau parti de centre droit aurait perdu le caractère « de gauche » du PS et son caractère pluraliste. En Italie, une opération similaire n’a pas encore réussi. En Grèce, elle a échoué : le ralliement à Syriza de plusieurs députés socialistes a retiré au PASOK son caractère pluraliste. Il est devenu un parti de gauche minoritaire et droitier. La dernière initiative de Papandréou signe peut-être l’arrêt de mort du PASOK et, en ce cas, Syriza est assurée de jouer définitivement, par défaut, le rôle de parti unifié de la gauche.
Si, en France, 60 « députés émancipés » adhéraient au FdG, alors oui « ça aurait de la gueule », mais pas si D&S, seule, y adhérait. Alors oui le FdG deviendrait pluraliste, ne maintiendrait plus la division de la gauche, mais jouerait un rôle unificateur qui y attirerait EELV. En intégrant aussi des adhérents directs, il prendrait une forme fédérale qui limiterait à quelques compromis la révision de son programme et serait une nouvelle étape vers la constitution du parti unifié de la gauche, pluraliste mais dont le programme majoritaire pourrait être totalement socialiste et démocratique.
En attendant d’être majoritaire dans un tel parti pluraliste, aux côtés de la minorité sociale-libérale, nous la combattons comme majorité apparente actuelle pour sauver le PS des projets Valls-Macron-Moscovici qui agissent pour se rallier à Bayrou-Juppé et pour achever le démantèlement du code du travail et des services publics.
Amicalement,
Pierre
d’accord mais enfin un président de la République qui dit à la radio que l’essentiel est d’avoir été tous réunis pour les fêtes de fin d’année, c’est bien quand même.
( sauf pour la junte fasciste, évidemment )
Une victoire nette de syriza serait une très bonne nouvelle…mais je crois que nous assisterons à une victoire relative! Dans ce cas: ça va « tanguer », syriza serait alors obligé de trouver des alliés et faire des compromis…
Dans tous les cas il faudra surtout être CONTRE les sales manœuvres de l’impérialisme dominant, plus que POUR ce que fera syriza…
On appelle cette posture « soutien-critique »…
à Crayencour
Tres bonne analyse
vous avez bien résumé les tenants et aboutissants liés a l’exercice du pouvoir Par F Hollande et ses amis avec les pleins pouvoirs
Attendre le congrés dan la situation actuelle serait une erreur ; il faut affronter en interne la ligne dirigeante en votant contre les projets de loi type Macron
l’abstention n’est qu une posture inutile et peu glorieuse
@CRAYENCOUR
On est d’accord. Reconstruire la gauche une fois la page Hollande tournée, c’est tout ce que ceux qui croient encore aux valeurs de gauche peuvent encore espérer.
La stratégie de GF n’est guère réaliste. Il faudrait croire que, une fois Hollande réélu (et donc conforté dans sa politique), on aurait les moyens de lui imposer de changer de ligne. On ne voit pas comment, dans le cadre de la Vème. Il faudrait que les français élisent dans la foulée une assemblée de gauche capable de s’opposer au Président. Irréaliste et du jamais vu depuis l’instauration du quinquennat… et ça mènerait probablement à une situation intenable.
Donc le choix réel est : reconduire les mêmes au pouvoir pour faire la même politique ou tenter de reconstruire une gauche fidèle à ses valeurs et à ses engagements.
mais enfin SINON C’EST UNE ASSEMBLEE DE DROITE ET ADIEU VEAUX VACHES COCHON COUVEES
peut etre que ca permettra de reconstruire une gauche de combat et que les élites du PS seront plus proche du petit peuple
on ne mobilisera pas sur l’idée que ce serait pire avec la droite
Un chomeur sous Hollande est il plus heureux qu un chomeur sous Sarkozy ?
non mais il a plus de chance en se battant de gagner
j’ai toujours été contre le « compte pénibilité individuel » retraite ! et j’avais dit et écrit dés 2010 contre Sarkozy Woerth. Le patronat l’a laisse « glisser » pour faire le gros dos et aider JM Ayrault a faire passer sa honteuse loi contre les retraites du 18 décembre 2013. Il était clair qu’ensuite, il le remettrait en cause. Ce qu’il fait car il se moque de ses propres signatures, la dessus comme sur les 24 h, etc… Et je ne crains pas de le dire : la mesure de la pénibilité individuelle sur la vie c’est quasi inapplicable ! impossible de calculer le taux d’usure individuel des coudes et des rotules ! Ils avaient dit qu’il y faudrait 25 décrets à l’époque (fin 2013). Puis ils y ont mis dix critères et puis seulement quatre critères. Ca montre la vulnérabilité de l’opération. Et ils oublient tout les critères de pénibilité mentale qui sont aussi violents que les critères physiques – insuffisants – qu’ils ont retenu. Ca ne se fera pas ! Il suffit de connaitre les entreprises … un peu ! Alors le patronat joue sur du velours. Moi, je suis toujours pour la seule solution : la convention collective par branche et par métier, ce qu’ils appellent a tort et méchamment des « régimes spéciaux » COLLECTIFS !
Une Assemblée de droite ou un blanc-seing à une politique de droite ? il n’y a aucun choix là-dedans.
Raisonnez à plus long terme Mr Filoche
intéressant
http://www.humanite.fr/rene-mouriaux-cest-classique-la-cgt-est-accusee-de-retomber-dans-les-vieilles-ornieres-du-marxisme
@René
autre débat à la CGT :
« CGT : l’ex-secrétaire général Louis Viannet appelle Thierry Lepaon à démissionner »
http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/01/05/louis-viannet-thierry-lepaon-tend-a-confondre-determination-et-entetement_4549246_823448.html
@ 88 Archaïque
Viannet ne remet absolument pas en cause la dérive anti-lutte de classe et le « syndicalisme rassemblé » avec la CFDT. Rien n’est dit sur le renoncement face au Medef et au gouvernement. Ce qui est logique de la part de celui qui a initié cette politique de destruction des principes révolutionnaire de la CGT.
Cette phrase : « C’est donc aux dirigeants d’aujourd’hui qu’incombe la responsabilité d’impulser un véritable aggiornamento de la CGT », en dit long sur le refus d’une démocratie et de la reconquête de la CGT par la base. Pour Viannet il est impensable que la direction soit débarquée, que les militants se réapproprient la CGT sans soumission à fédéraux.
Visiblement son intervention dans le débat s’inscrit dans la lutte des places entre réformistes pour succéder à Lepaon, rien d’étonnant. Ne nous laissons pas prendre par ces basses manœuvres, et défendons les positions de l’appel national :
- démission de tous ceux qui ont participé de près ou de loin à une politique financière dispendieuse et à la violation des valeurs et des statuts de la CGT qui indique que celle-ci est un syndicat de CLASSE ET DE MASSE.
Pour Gérard Filoche qui ne manquera pas d’intervenir, je lui recommande de se rendre sur le site http://ouvalacgt.over-blog.com. Celui-ci met en partage l’ensemble des contributions qu’il a reçu, soit 83 déclarations d’UR, d’UD, d’UL, de syndicats, d’anciens dirigeants (150 pages):
http://serveur2.archive-host.com/membres/up/1451077023/2015/Compilation_declas_150103.pdf
Et après toutes les privatisations concédés graces aux force du PS,maintenant ce sont les usines hydro-électriques,les grands barrages quoi.Donc faisons barrage à cette gauche Hollandisé.
Monsieur Filoche, je vous ai lu et j’ai bien compris que la loi Macron annulait la majoration du salaire pour tout dimanche travaillé.
Au delà de la vilénie assumée du retour en arrière sociétal, je vous soumets une question. Merci d’y répondre :
S’il vous plait,monsieur Filoche, dites-moi pourquoi le président de la république, le type pour qui j’ai stupidement voté en 2012 ment-il comme un arracheur de dents et prends les gens pour des c… ?
M.Hollande ce matin à France Inter :
» La loi Macron, a-t-il dit, sera « une loi de progrès car les salariés qui vont être concernés vont être volontaires et davantage payés ».
« Davantage payés » = tout le monde sait que c’est faux ! l’extension des territoires touristiques » normalise » le travail du dimanche travaillé et celui-ci devient un jour » comme un autre « , tout aussi mal payé qu’un autre jour de la semaine.
Alors quoi ? A quoi joue M.Hollande ?
A vous de lui répondre, monsieur Filoche.
Mais alors, bien fort pour que tout le monde vous entende et vous comprenne et comprenne parfaitement que le président de la république française ment aux français comme le faisait déjà son piètre prédécesseur.
A moins, à moins que perché du haut de son scooter, M.Hollande ne sache rien des détails de la » loi Macron « , ce qui semblerait bien étrange. Dans les deux cas – qu’il mente ou qu’il ne sache rien des lois produites par son propre gouvernement – cela signifierait que ce type est de toute façon complètement irresponsable.
Bonne année 2015, à vous, monsieur Filoche. Reposez-vous bien et préparez bien le futur congrès du PS. Tout va désormais tanguer.
Jacques VUILLEMIN
25000 Besançon
Jacques.vuillemin30@gmail.com
LETTRE AUX FRONDEURS
En 2014, vous avez malgré les pressions subies fait le choix du courage et de la fidélité aux engagements pris en 2012, devant les électeurs.
Vous avez ainsi sauvé l’honneur de la gauche, de la vraie gauche, celle qui a été portée au pouvoir en 2012 sur un programme de gauche et des promesses de gauche. Vous avez refusé de suivre une autre gauche qui s’égare sur des terres de droite au motif que la crise, la dette, les déficits justifient tous les renoncements.
Vos abstentions ont entretenu l’espoir du changement annoncé et promis. Mais vous avez toujours refusé de franchir l’ultime étape, celle du refus, du vote contre. Je peux le comprendre. Ajouter la crise politique à la crise économique et sociale n’est pas souhaitable.
Pour autant, je suis de ceux qui pensent que la discipline de parti a atteint ses limites pour plusieurs raisons.
D’abord la crise politique est bien là. Crise de confiance entre le gouvernement et l’électorat qui l’a porté au pouvoir. Crise aussi au sein de la majorité. Vous n’avez pas été élu pour donner satisfaction aux exigences du MEDEF.
A quoi sert la discipline quand elle impose le silence à ses convictions les plus profondes, quand elle conduit à accepter en 2014 ce que l’on refusait en 2012 ?
Dans le contexte actuel, il y a ceux qui nient, ceux qui affirment, et surtout la foule immense de ceux qui espèrent encore, de ceux qui veulent croire encore dans la gauche.
Il vient une heure où protester ne suffit plus. L’action doit achever ce que l’idée a ébauché. Puiser dans l’audace des mots l’illusion de l’action ne mène nulle part sinon à la soumission et au renoncement.
J’entends déjà vos critiques. Il est facile de tenir un tel discours quand on n’est pas à notre place. Bien sur. Pour autant, mes propos puisent leur légitimité dans quelques évènements récents. La prime annuelle de 40 euros, en forme d’aumône, accordée par le gouvernement aux retraités les plus modestes fut un scandale. Peu de voix se sont élevées dans les rangs de la majorité, au sein du PS pour dénoncer une mesure présentée comme une avancée de gauche.
Tout récemment le premier ministre n’ a-t-l pas déclaré à un journal espagnol ( pourquoi en Espagne ?) qu’il ne s’inquiète pas de savoir si sa politique est de gauche ? Nous savons qu’il n’est pas de gauche, alors pas de surprise, mais vous élus par des électeurs de gauche n’avez-vous pas le devoir de vous poser la question ?
Quand on hésite sur la voie à suivre, il faut se souvenir d’où on vient. C’est la seule façon de ne pas s’égarer.
Vous allez bientôt examiner le texte dit « Loi Macron «
Au-delà du débat sur le travail du Dimanche, je ne comprends pas comment un gouvernement de « gauche « peut présenter ce texte comme un coup de jeune, un progrès alors qu’il fragilise les salariés pour répondre aux exigences du MEDEF ?
Remise en cause du droit du travail, du fonctionnement des prud’hommes, de l’inspection du travail, de l’examen par l’administration des licenciements.
Le titre du texte : « Pour la croissance et l’activité « est un leurre ; Il est vrai que désormais la communication tient lieu d’action politique.
Je suis de ceux qui pensent qu’il y a encore une frontière entre la gauche et la droite. Une frontière que Macron avec son texte franchit en force.
Enfin, au-delà quel est le projet de société porté par ce texte qui affirme la primauté de l’économie sur l’individu ?
Quelle est la place du salarié ?
Quelle est la place, le rôle du citoyen ?
J’ose espérer que ce texte ne sera pas voté. Le recours aux ordonnances qu’aucune urgence ne justifie, serait un déni de démocratie qu’il conviendrait de dénoncer.
Je vous souhaite beaucoup de courage.
Bien cordialement.
Jacques VUILLEMIN
http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/05/2023136-l-avenir-de-lepaon-se-decide-cette-semaine.html
( leur presse, l’heure presse)
@ G.F
Je crois qu’il serait important que tu utilises ta notoriété médiatique pour faire connaître largement ton soutien à Syriza.
et accepter de pallier les insuffisances du système, pendant que tu y es !
Merci a Jacques Vuillemin de son message
je partage son point de vue et ses interrogations
heureusement il reste des personnes qui réfléchissent
oui, merci du conseil
Bonsoir à tous,
Je comprends les militants du PS qui veulent changer le parti sur la base des contributions pour le prochain congrès. En effet c’est difficile de quitter le navire.
Je comprends M. Filoche qu’il fait tout ce qu’il peut pour convaincre et peser sur les instances dirigeantes et sur la base : en effet ne rien faire serait pire…
Mais que font les frondeurs à l’Assemblée, dans les commissions, ?(dont certains ont été exclus d’ailleurs !) à l’égard de la vraie gauche ?
Encore un vote d’abstention et ils seront totalement décrédibilisés. Sans doute cherchent-ils à amender le texte de la loi Macron, celui-ci étant « ouvert » à des propositions! On ne sait pas.
J’ai lu la presse de gauche,(même le Figaro sur les frondeurs, il faut le faire !) le programme rose, rouge vert de D etS. Mais qui l’a signé ? Je ne vois pas de discussions entre le FDG , les Frondeurs, ET EELV. Mis à part un moment de complicité entre Mélenchon, Duflot, Hamon à des paroles et des actes sur F2, il sera difficile de trouver un accord( même si les différences idéologiques sont moins fortes qu’en 1981), les égos me semblent très prononcés, quand on entend parler de Mélenchon par des militants du PS, bonjour l’ambiance à gauche !
Il faut vous dire que bcp de sympathisants convaincus sont encore prêts à s’abstenir, on peut les comprendre ; la situation me semble urgente et la responsabilité en revient en premier lieu au pouvoir en place. Faut -il être complètement dans « le merdier » pour que les députés, les conseillers généraux agissent ? Attendre le prochain congrès du PS ? Bonne soirée.
La tentative d’intimidation des électeurs grecs par la finance internationale relayée par les libéraux a fait long feu!
D’abord il y a le chef de l’état Français, représentant au conseil européen de la deuxième économie de la zone euro qui dans un interview lundi sur France inter contredit ouvertement les propos pretés à Angela Merkel en déclarant que c’est aux électeurs grecs de décider de leur destin.
Plus grave pour les libéraux notamment, pour les conservateurs de la CDU allemande, le camouflet infligé par la chancelière d’aLLemagne par le président spd du parlement européen Martin Schluz qui dans un hebdomadaire allemand s’insurge contre ses propos qu’il considère comme une ingérence inadmissible dans le processus démocratique en Grèce. Hors nul ne peut ignorer que Martin Schulz est le président du parlement dans le cadre d’un accord de grande coalition avec les libéraux, au meme titre que Angela Merkel l’est pour la chancellerie à Berlin!
Il y a désaccord entre les libéraux et les socio-démocrates au niveau européen sur cette question, il y a désaccord à Berlin au niveau de la coalition au pouvoir aussi!
Cerise sur le gateau la dernière position en date, celle de Pierre Moscovici, le commissaire à l’économie qui contredit maintenant celle attribuée à la commission au travers de prises de position supposées de Junker! Il y a là aussi une prise de position claire de Moscovici qui ajoute qu’il n’est pas question d’expulser la Grece de la zone euro en cas de victoire de Syriza!
Meme sur la question de la dette, il ajoute que si elle est doit etre remboursée, rien n’interdit qu’on modifie le rythme du remboursement, ce qui est d’ailleurs ni plus ni moins la position de Syriza!
Les électeurs grecs ont donc les mains libres j’espère qu’ils placeront Syriza à la tete du pays, cela aura un double avantage.
1 Remettre en cause l’intangibilité des thèses libérales en Europe en économie
2 Permettre de savoir une fois pour toute ce qui est possible et ce qui ne l’est pas en matière de décisions économiques et sociales, fini la démagogie d’une certaine frange de la gauche!
tout est possible en matière économique , de remboursement de dettes etc etc
il faut surtout une volonté politique
celle du refus de se coucher devant des technocrates a la Moscovici capable de dénoncer a Bruxelles ce qu il réalisait a Bercy .
l’europe n’aurait pas les moyens de se passer de la France si celle ci voulait quitter l’euro mais pour ça il faut des gouvernants convaincus et convaincants tout ce qui nous manquent aujourdh ui
Continuer à brosser dans le sens du poil les électeurs de gauche socialistes abstentionnistes ça ne me va pas du tout
T.Attendre quoi, qui? Oui seul le FdG peut redynamiser la gauche. Si les gens le veulent on n’a pas besoin du PS actuel. L’union de la gauche comme on l’a connue ou pire la gauche plurielle sont depassees. Beaucoup ne le savent pas encore mais la redistribution des cartes est la suivante : la gauche c’est le FDG auquel peuvent se raccrocher des EELV ou des frondeurs, la droite est composée de deux éléments rivaux PS solferinien et UMP/UDI et l’extrême droite le FN seul parti extrémiste. Voila la realite.