Chômage encore en hausse : la faute voulue et consciente du patronat et du gouvernement qui ne lutte pas contre

Renverser la tendance vite ! Unité syndicale ! Unité à gauche !

Depuis mai 2012, faute d’avoir engagé une politique de relance par les salaires, de s’être affronté à la finance… ce sont les plans sociaux qui se sont poursuivis ! A tel point que le bilan est terrifiant : une augmentation de près de 600 000 du nombre de sans emploi (catégorie A1) , en à peine 3 ans, et surtout, une augmentation supérieure à 1,3 million du nombre de demandeurs d’emploi, toutes catégories (A, B2 et C3 ) depuis mai 2012.

Les chiffres du chômage de mars viennent de tomber. C’est à nouveau une hausse du nombre de chômeurs.

Le nombre des demandeurs d’emplois de la catégorie A augmente de 15 400 en un mois et dépasse maintenant, pour la 1ère fois, la barre des 3,5 millions en France métropolitaine. Au cours des 12 derniers mois, leur nombre a augmenté de 163 400.

Le nombre des demandeurs d’emplois des catégories A, B et C augmente de 28 000 en mars et atteint maintenant le chiffre de 5,3 millions.

Le nombre de chômeurs de longue durée (plus de trois ans) a augmenté de 62 % depuis mai 2012 : 281 700 chômeurs de longue durée supplémentaires en 34 mois…

Les jeunes de moins de 25 ans sont, eux-aussi, touchés : 5 200 de plus en un mois.

Il faut renverser la tendance vite !

Les mesures à prendre sont connues :
- augmenter les salaires, les minima sociaux et les pensions pour relancer la consommation ;
- réduire la durée du travail à commencer par les 35 heures effectives pour toutes et tous avec embauches ; 32 h vite !
- renouer avec un Etat qui protège contre les licenciements « boursiers » en particulier ;
- les entreprises ne veulent pas investir parce qu’elles n’ont pas de débouchés, l’Etat ne peut pas investir parce qu’il se lie lui-même les mains en s’imposant de respecter les exigences absurdes de la Commission européenne. Il faut dépasser cette contradictions grâce à un Etat stratège qui, développe une politique industrielle, crée des emplois publics et engage des investissements publics pour permettre, du même coup, la relance de l’investissement privé en offrant un débouché à la production des entreprises.

Unité syndicale ! Tous ensemble au côté des mobilisations sociales. Contre le projet de  loi Macron

La mobilisation sociale connaît un regain, notamment contre les suppressions d’emplois mais aussi autour des salaires et avec les mobilisations de début avril et celles annoncées en mai et juin : contre l’extension du travail le dimanche, pour des moyens dans l’Education Nationale, contre la loi Macron.

Le 1er Mai intervient dans un moment politique et social très particulier. Tous les militants de la gauche sociale et politique se retrouveront dans les manifestations en favorisant l’unité d’action.

Cap à gauche !

Les militants socialistes prolongeront cette activité par le débat de congrès qui a commencé. Ils ont la possibilité d’infléchir les choix gouvernementaux en décidant à ce congrès des orientations pour les deux ans à venir. Toute la gauche est concernée par ce débat qui décidera fin mai de revenir aux engagements de 2012, au projet socialiste ou de laisser, au contraire, Manuel Valls et Emmanuel Macron poursuivre leur politique néolibérale.

Les adhérents socialistes ont entre leurs mains le sort du quinquennat en votant le 21 mai

 

De leur choix dépend la possibilité d’une nouvelle unité à gauche sur un contenu partagé. De leur choix dépend la possibilité de faire reculer le Front national et la droite, de préparer les régionales de décembre 2015 et les échéances de 2017, avec une gauche unie pour les gagner.

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