Contre les liquidateurs défendre le Parti socialiste, le socialisme une idée neuve

lu sur le « lab » d’europe 1 :   « Julien Dray avait ouvert la brèche, au soir du deuxième tour des élections régionales, prônant un changement de nom du Parti socialiste. Avant de se faire un peu taper sur les doigts. Pourtant, deux jours plus tard, Jean-Christophe Cambadélis annonçait son intention de créer une grande « alliance populaire » pour « dépasser » le Parti socialiste qu’il dirige pourtant, reprenant là une vielle marotte de Manuel Valls. Car le Premier ministre est, de longue date, favorable, à une évolution radicale du PS vers une « alliance des progressistes ».

Ce mercredi 16 décembre, dans la matinale de LCI et Radio Classique, c’est un proche de Manuel Valls qui poursuit le travail de sape et déclare le PS mort. Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen assure que l’on « est un peu à la fin d’un cycle ». « Il faut faire de la politique autrement, il faut s’organiser autrement, il faut une surface plus large, un imaginaire différent« , intime cette figure de l’aile droite du parti de la rue de Solférino, reprenant les éléments de langage de Manuel Valls au soir des régionales. Puis il ajoute, enterrant entre les lignes son propre parti :

Nous sommes un certain nombre à penser que cette formation a connu son époque, glorieuse mais que vraisemblablement elle doit muer, muter.

Relancé pour savoir « si cela va se faire », il répond laconiquement  :  Oui. Oui. Le mouvement sera amorcé largement avant 2017.

La gauche de la gauche est prévenue. Jean-Marie Le Guen n’est pas le plus avare en mots durs contre la gauche du PS. Vers qui se tournerait-il alors pour créer cette nouvelle formation qu’il appelle de ses vœux ?  Face à la droite décomplexée et droitisante, Jean-Marie Le Guen salue les récentes sorties de Xavier Bertrand (qui a lâché tous ses autres mandats que celui de président de région) et de Christian Estrosi, nouvellement antisarkozyste. Il dit : « Une partie de la droite est en train de se libérer du surmoi extrémiste et du surmoi sarkozyste ».

 

dans « Regards » Philippe Marliére ecrit :

 

Néo-républicanisme vs. extrême droite : un clivage mortel pour la gauche


Philippe Marlière
16 décembre 2015
Regards.fr


L’échec social et économique de Hollande et Valls ne les déroute pas de leur objectif politique : marginaliser la gauche sociale et faire du PS un rempart centriste contre le FN. En attendant que Valls accomplisse son projet de république autoritaire.


Le Front national est le vainqueur des élections régionales : il a encore progressé en termes de voix, triplé le nombre de ses élus et repoussé vers le haut le fameux « plafond de verre » qui le prédestine, en théorie, à demeurer un parti d’opposition ad eternam. Le parti d’extrême droite n’a certes pas remporté de régions, mais il n’a été battu que grâce à la fusion des votes de droite et d’une partie des voix de gauche.


Ce ne sont ni l’appel à un « front républicain » des caciques de Solférino, ni le profil détestable des candidats Les Républicains qui ont découragé ce vote d’autodéfense. C’est un réflexe populaire anti-FN qui a terrassé le clan Le Pen. Tout, sauf le parti héritier de Vichy et de l’Algérie française, a estimé une large majorité de Français !
Hollande-Valls : la stratégie du « rempart centriste »


Des médias proches du pouvoir et des élus socialistes plastronnent depuis dimanche, fort satisfaits de la tournure des événements. Les plus cyniques – ou imbéciles – ont salué le « génie tactique » de l’hôte de l’Élysée : il est vrai que les Républicains de Sarkozy, outre l’hémorragie de votes vers le FN, n’ont pas remporté le nombre de régions escompté. ( 358 elus FN contre 355 élus PS, on imaginait a peine pire NDLR ) Quant au Front de gauche, il a une fois de plus fait la démonstration de son incapacité à influencer de quelque manière que ce soit le pouvoir socialiste. ( faute d’une politique continue, homogéne de front unique depuis 2012, NDLR) Si le gouvernement traitait des causes premières de la désaffection politique – l’insécurité sociale et économique des classes populaires et moyennes après trois années d’augmentation du chômage et des inégalités –, il pourrait espérer redresser la barre. Il n’en sera rien car François Hollande et Manuel Valls vont continuer dans la voie qui a dramatiquement échoué.


Hollande et Valls n’étant pas des acteurs politiques irrationnels, il faut trouver une explication autre que celle d’un entêtement dans l’erreur. En réalité, l’exécutif a une feuille de route qu’il poursuit pour le moment avec succès. Ce plan ambitionne de remodeler la carte politique : dans ce nouveau paysage, la gauche sociale serait groupusculaire et une partie de la droite sarkozyste serait aspirée par un FN conquérant. Cette nouvelle configuration permettrait à Hollande et à Valls d’apparaître comme un rempart centriste et modéré face au « péril de l’extrême droite ».


Ce scénario laisserait espérer à Hollande une qualification pour le deuxième tour de l’élection présidentielle contre Marine Le Pen. De son côté, Valls met ainsi en œuvre une stratégie qui vise à faire imploser le PS, marginaliser la gauche et neutraliser la droite pour construire un parti centriste avec des pans de la droite parlementaire. En ce sens, il n’est pas fortuit que Julien Dray – et d’autres – ait annoncé, dès le soir-même du second tour, que le PS allait changer de nom.


Le néo-républicanisme vallsien


Pour Valls, le dogmatique, beaucoup plus que pour Hollande, le cynique, l’objectif à moyen terme est de faire apparaitre un nouveau clivage en remplacement du clivage gauche-droite. Ce nouveau clivage appelons-le : néo-républicanisme vs. extrême droite.

Ce néo-républicanisme est un ventre mou politique dont le point névralgique est constitué par un parti d’extrême centre, à l’instar du Parti démocrate italien de Matteo Renzi. Dans ce panorama, la gauche radicale serait insignifiante puisque l’opposition ne passerait plus par la lutte des classes (qu’assure le clivage gauche-droite), mais par la défense interclassiste et œcuménique de la « république », de la « démocratie » et des « droits humains » contre le FN.


Il faut noter que la république de Valls n’est ni celle politiquement libérale des révolutionnaires de 1789, ni la Sociale des premiers socialistes. Non, c’est la république qui a dominé la France depuis plus deux siècles : conservatrice, autoritaire et, souvent, antipopulaire, comme celle qui réprima dans le sang la Commune en 1871 ou mena les guerres coloniales. C’est le sens du message de Valls aux électeurs dimanche soir qui a affirmé qu’il n’avait qu’« une seule ligne de conduite : la République. (C’etait le meme quand, depuis Ryad, il traitait les salariés d’air france de « voyous » pour 2 chemises dechirées et quand il les faisait arrêter à l’aube… avant même l’etat d’urgence NDLR)

Pour rassembler ». Il a fait appel à une « république qui protège, garantit la sécurité de tous, qui se montre intraitable face à la menace terroriste, au djihadisme, à l’islamisme radical ; qui affirme la laïcité comme socle commun. » Il a conclu en saluant le « patriotisme qui renaît » et a redit sa « fierté de la France ». Il n’y avait dans ce discours aucune trace de réformisme social ou encore de mots de réconfort à l’endroit des populations qui souffrent du chômage ou du racisme.


Le néo-républicanisme qui inspire Valls s’inscrit dans le revival républicain identitaire apparu au moment des célébrations du bicentenaire de la révolution. Il est identitaire car il insiste sur le conformisme culturel ; il est rétif à toute dérogation à la norme culturelle dominante, à la manière d’être ou de paraître “française” (d’où l’hystérie anti-hidjab des néo-républicains). Toute déviation par rapport à la norme commune est vécue comme une atteinte à l’intégrité de la communauté nationale. En ce sens, le néo-républicanisme est un communautarisme national, en rupture avec la tradition libérale au cœur de la révolution française.


Convergence autoritaire


Le néo-républicanisme vallsien peut s’appuyer sur de nombreux alliés objectifs à gauche et à droite (Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Dupont-Aignan, Alain Finkielkraut, Éric Zemmour, les magazines Marianne, Causeur, Le Point, L’Express, etc.). Tous convergent vers un discours d’ordre et d’autorité, et se refusent à penser et accepter le pluralisme culturel. La confusion atteint son comble quand Marine Le Pen, supposée représenter l’ennemie d’extrême droite, adopte le même registre néo-républicain. Lors d’un discours récent à Ajaccio, elle a déclaré : « Pour mériter la nationalité française, il faut parler français, manger français, vivre français. »


Dans quelle mesure le communautarisme franco-centré du lepénisme est-il différent du vallsisme anti-Rom ? Rappelons cette déclaration de 2013 : « Les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie. (…) Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres, qui sont évidemment en confrontation avec les populations locales. (…) Je constate aujourd’hui que les populations d’origine rom ne viennent plus en France parce qu’elles savent parfaitement qu’il y a une politique particulièrement ferme, républicaine. » C’est bien le même ethnocentrisme culturel qui transparaît dans les deux discours.


Une reconfiguration du champ politique autour du clivage néo-républicanisme vs. extrême droite signerait l’arrêt de mort de la gauche et de ses idéaux d’égalité et de pluralisme culturel. La gauche critique doit continuer de résister à l’air du temps austéritaire, en énonçant un programme concret de protection et de bien-être social ; une sorte de social-démocratie radicale pour temps de crise à gauche. Elle doit aussi combattre le mantra de la « demande d’autorité », idée promue par les néo-républicains et le FN. Les Français ne souhaitent pas vivre dans une caserne militaire, mais être libres de mener leur vie comme bon leur semble.

 


86 Commentaires

  1. Posted 17 décembre 2015 at 19:14 | Permalien

    Que voulez vous faire, « rénover » la gauche (est-ce possible) et proroger le clivage et l’affrontement gauche – droite archaïque qui a mené la France à sa perte. La France reste le seul pays européen à entretenir ce schéma dépassé. L’union fait la force, c’est la seule qui peut sauver le pays de l’augmentation permanente du chômage. Si vous y êtes tant opposés, c’est que vous avez peur de perdre votre fond de commerce électoral qui vous octroie tous ces privilèges indignes de la République…

  2. Gilbert Duroux
    Posted 17 décembre 2015 at 22:27 | Permalien

    Est-ce qu’un jour tu te rendras compte que tu vas de recul en recul, de défaite en défaite. Il serait temps que tu reconnaisses la réalité des faits au lieu de toujours dire « vous allez voir ce que vous allez voir, nous sommes majoritaires » et autre billevesées. Valls a beau peser moins de 5 % comme tu dis, en attendant c’est lui et ses idées qui gagnent et vous êtes incapables de l’arrêter. Ça mérite de s’interroger, non ?

  3. CanluCat
    Posted 17 décembre 2015 at 22:28 | Permalien

    « Jean-Christophe Cambadélis annonçait son intention de créer une grande « alliance populaire » ».
    Bravo !!!
    JCC sais-t-il ce qu’est l’Alliance Populaire ? Il devrait demander à Manollo, car ce parti, espagnol, n’est pas franchement de gauche !
    Mais au moins, comme ça, on sait à quoi nous en tenir ; à moins de considérer les anciennes personnalités franquistes comme des gauchistes ! Et, enfin, ils se révèlent, les « socialistes » de France…

  4. CanluCat
    Posted 17 décembre 2015 at 23:11 | Permalien

    http://www.alterecoplus.fr/economie/le-gouvernement-bloque-en-pleine-nuit-un-outil-anti-paradis-fiscaux-201512161612-00002776.html

  5. socrate
    Posted 17 décembre 2015 at 23:42 | Permalien

    et si on parlait de la tentative a l’assemblée nationale Hier soir d’une proposition de loi socialiste soutenue par le gouvernement, visant à soi-disant « moderniser » l’élection présidentielle. Quelle tartuferie !

    Après le tremblement de terre politique des élections régionales, le gouvernement ne tirant bien sûr aucune leçon du scrutin, s’est précipité pour faire adopter, la veille des fêtes, non pas une « modernisation » des règles du scrutin présidentiel mais un véritable verrouillage organisé pour réduire encore un peu plus l’offre politique et ainsi achever d’abimer ce qui reste de notre démocratie et de la Vème République.
    Par exemple :

    - Complication dans la recherche des 500 parrainages puisque désormais les candidats ne pourront plus aller récupérer les parrainages chez les Maires, ces derniers devant obligatoirement les adresser par voie postale au Conseil Constitutionnel. Ce même Conseil publiera 2 fois par semaine la liste des Maires ayant parrainé chaque candidat. L’objectif, non avoué, est clair : dissuader un peu plus les élus de parrainer les candidats indépendants des partis dominants, fermer le jeu politique en empêchant l’expression des voix libres. Le régime des partis tient ainsi sa revanche sur le legs majeur du Général de Gaulle, l’élection du président de la République au suffrage universel direct qu’il cherche un demi-siècle après son instauration à restreindre. Un mode de scrutin qui permet justement à un éventail de personnalités de s’adresser directement au peuple français.

    - Moins de candidats donc, mais aussi des candidats qui ne pourront plus s’exprimer dans les médias comme auparavant puisque le principe d’égalité du temps de parole est supprimé pendant 3 semaines sur 5. Il ne restera que 2 semaines d’égalité réelle du temps de parole avant le 1er tour. Ce qui est bien sûr totalement insuffisant pour faire connaître de nouvelles personnalités, de nouvelles idées à nos compatriotes. Le principe de soi-disant équité se substitue à celui d’égalité à partir de la déclaration des candidats ayant recueilli les 500 parrainages, introduisant une inégalité intolérable entre ceux issus des grands partis qui monopolisent déjà toute l’année 90% du temps d’antenne, et les autres. Cette disposition réclamée par certains médias qui ne veulent plus se compliquer la vie au risque d’enfermer les Français dans le piège du tripartisme réducteur que nous connaissons déjà, me paraît dangereusement anticonstitutionnel. Le système politico-médiatique si contesté par les Français ne supporte même plus que tous les 5 ans pendant 5 semaines, l’égalité puisse présider dans l’expression et le débat politique. 5 semaines sur 260 c’est encore trop pour eux.

    L’élection présidentielle qui est la seule qui passionne les Français, qui donne lieu à un vrai débat et où l’abstention est très réduite, est dans le collimateur du régime renaissant des partis. En enfermant notre pays dans ce tripartisme qui tourne en rond, ils vont détruire la dernière soupape démocratique que représentait l’élection présidentielle avec le risque qu’elle se joue désormais dans la rue.

    L’objectif du Parti Socialiste est limpide : faire du FN la seule alternative politique à un système dont il deviendrait lui-même la composante dominante, pour ensuite crier au fascisme et remporter in extremis, tout en étant ultra minoritaire, l’élection présidentielle. Et on ose nous parler de « modernisation » !

    - A ces deux dispositions scandaleuses
    s’ajoutait, pour cadenasser définitivement l’élection, la suppression de la propagande électorale envoyée à domicile. Leur idée était simple : empêcher les Français de recevoir à domicile, dans la même enveloppe à égalité, les professions de foi de chaque candidat. Seuls les 3 principaux partis auraient pu, avec leurs moyens financiers importants, adresser directement leurs prospectus électoraux dans les boîtes aux lettres de tous les Français. Les autres auraient été privés de cette prestation gratuite fournie par l’Etat.

    Les Verts, le Front de Gauche, les Centristes et les Républicains ainsi que quelques non inscrits comme Nicolas Dupont Aignan présents dans l’hémicycle ont refusé. Le groupe socialiste s’est partagé en 2 et l’amendement a été rejeté d’extrême justesse, à une voix près, cet amendement gouvernemental scélérat.

    - Ne reculant devant rien, le groupe socialiste avait aussi prévu, pour conforter la domination des partis qui ont de l’argent, la possibilité d’acheter de la publicité par voie d’affichage et de presse. C’était interdit depuis 1996 .l’argent roi.

    Au terme de cette soirée surréaliste, programmée comme par hasard à la veille des fêtes de fin d’année, dans un hémicycle vide, cette loi dite de modernisation qui est en fait une immense régression démocratique, a été votée. Elle doit maintenant être votée au Sénat et repasser devant l’Assemblée nationale en janvier.

    Seule la mobilisation de tous les parlementaires, qui ne sont pas socialistes, pourraient permettre de la bloquer. La question est de savoir si les Républicains auront l’honnêteté de s’y opposer pour défendre la diversité politique.

    Au-delà, le Conseil Constitutionnel pourrait l’annuler si par malheur elle était adoptée et si 60 Députés avaient le courage et l’honneur de le saisir.

    C’est un combat pour la démocratie et tous nos concitoyens doivent saisir leur Député pour les menacer de sanctions s’ils votaient ce texte.

    On ne peut pas transiger avec l’égalité des candidatures qui est essentielle à l’égalité des suffrages.

  6. crayencour
    Posted 18 décembre 2015 at 8:13 | Permalien

    De toute façon, le PS semble condamné, par les trahisons et reniements de ses dirigeants à une longue cure d’absence au pouvoir. Alors pourquoi ne pas laisser ces traitres renoncer à ce nom? Je ne suis pas juriste, mais qu’est-ce qui empêcherait, une fois Hollande, Valls et consorts regroupés sous un autre nom, ceux qui restent de reprendre le nom de Parti socialiste?
    Tu dis que la ligne Valls ne représente quasiment rien; et comme en plus sa politique vous a fait perdre une très grande partie de vos postes et fonctions dans les différentes instances locales, je suppose que la gauche socialiste n’aura aucun mal à rassembler!
    Toujours est-il que, vu de l’extérieur, c’est insupportable l’arrogance et le mépris de ces gens pour ceux qui les ont élu en 2012. Ils en sont même à organiser leurs viles manipulations à visée électorales au grand jour.

  7. Posted 18 décembre 2015 at 9:24 | Permalien

    Si vous êtes pour la démocratie, reconnaissez que la gauche n’a plus la côte auprès des électeurs ? Pourquoi aller à contre-courant ?

  8. Posted 18 décembre 2015 at 14:07 | Permalien

    la gauche est largement majoritaire dans le pays,

    LR et FN ne montent ensemble qu’en pourcentage pas en voix

  9. Posted 18 décembre 2015 at 14:08 | Permalien

    je ne fais pas de cafe du commerce pour 2022, je lutte aujourd’hui pour ne pas perdre en 2017

  10. Posted 18 décembre 2015 at 14:10 | Permalien

    le defaitisme est ton parti permanent, pas le mien

  11. Posted 18 décembre 2015 at 14:12 | Permalien

    vous etes un agent de gattaz pour proner l’alliance avec lui ?

  12. socrate
    Posted 18 décembre 2015 at 14:55 | Permalien

    reconnaissons une fois pour toutes qu on ne peut etre indéfiniment dedans et dehors…
    Si il reste des électeurs de gauche aujourd’hui c’est plus sur le refus de voir Lepen accéder aux fonctions dirigeantes que sur une adhésion a la gestion actuelle du PS
    Pense t’on pouvoir durablement gérer un pays juste en criant au loup ?
    je ne le pense pas et tot ou tard la digue sera enfoncée les électeurs de second tour resteront chez eux .
    Si le FN monte et quelqu’en soit les raisons c’est avant tout parce que le gouvernement en place n’applique pas la politique pour lequel il a été mandaté; point.
    Si le PS était majoritairement opposé a Valls Hollande il aurait voté massivement contre leur motion au dernier congrés , c’est un fait.
    tout le reste n’est que littérature qui a force finit par lasser même les plus convaincus d’entre nous.
    Le rassemblement de la gauche ne se fera pas sur la base de la politique conduite par le PS actuellement tout simplement parce que ce n’est pas une politique de gauche.
    le plus terrible c’est de voir que la demande de millions de citoyens est la mais incarnée par personne ; les partis de gauche passant la plupart du temps a se battre entre eux sur des affaires de personnes.

  13. bugsy
    Posted 18 décembre 2015 at 16:57 | Permalien

    8. Gérard : « LR et FN ne montent ensemble qu’en pourcentage pas en voix »

    Tu compare quelles élections, Gérard ?

    Car, je ne voudrais pas te contrarier mais il me semble, à la lecteur des résultats officiels (http://elections.interieur.gouv.fr/regionales-2015/FE.html et http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales_2010/%28path%29/regionales_2010/FE.html)que les fachos passent de 2 223 800 (1er tour 2010) à 6 018 914 (1er tour 2015). Soit un gain de 3 795 114 voix. Je le déplore mais c’est une réalité annoncée par le ministère de l’Intérieur.

    Quant à LR (UMP), Modem et diverses droites, tu as raison, ils perdent des voix

    Néanmoins, s’agissant de « ensemble » de ta citation (c’est-à-dire droites et extrêmes-droites) c’est un gain de 3 318 041 voix.

  14. Posted 18 décembre 2015 at 17:26 | Permalien

    he oui, unite de toute la gauche, valls s’en ira

  15. Posted 18 décembre 2015 at 17:27 | Permalien

    soutenons une seule candidature et un seul programme, élaboré ensemble, à l’élection présidentielle.

  16. Posted 18 décembre 2015 at 18:03 | Permalien

    Politique
    évasion fiscale
    assemblée nationale
    fiscalité
    christian eckert
    Évasion fiscale. Eckert couvre les fraudeurs
    Adrien Rouchaleou
    Jeudi, 17 Décembre, 2015
    L’Humanité
    320209 Image 0
    320209 Image 0
    AFP
    Le 14 décembre, le gouvernement a fait retirer dans la plus grande discrétion une mesure adoptée par les députés pour lutter contre l’évasion fiscale des grandes entreprises.

    Il est déjà bien tard ce mardi soir, et dans l’Hémicycle l’étude du texte que les députés connaissent déjà bien pour l’avoir voté en première lecture le 8 décembre touche à sa fin. La petite cinquantaine de députés présents sur les bancs en arrive à l’article 35 undecies, selon le pompeux jargon parlementaire (tout simplement le 11e article rangé sous le numéro 35 dans le texte). Il s’agit d’un article que les députés avaient ajouté au projet gouvernemental en première lecture, qui prévoyait l’obligation pour les grandes entreprises de rendre publics les impôts payés dans chacun des pays hors de France où elles ont une activité. Le but de cet article, explique Éric Alauzet (EELV), auteur de l’un des amendements examinés mardi : s’attaquer « à un trou noir fiscal de 50 à 80 milliards d’euros, pas moins, lesquels s’évanouissent dans la nature – mais pas pour tout le monde – via la technique dite du transfert de bénéfices consistant, pour des entreprises, à faire du bénéfice dans un pays comme la France, par exemple, et à les transférer dans des pays où les impôts sont très faibles, voire nuls ».

    Qui pourrait croire qu’un gouvernement dit de gauche, même sur son aile la plus à droite, puisse s’opposer à une telle mesure ? A fortiori, un secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert, qui s’était retrouvé en première ligne lors de l’affaire SwissLeaks alors qu’il était rapporteur général de la commission des Finances. Et pourtant l’avis tombe : défavorable.

    « J’ai un peu de mal à comprendre la frilosité du gouvernement français, regrette la députée socialiste Chantal Guittet. Alors qu’il fait de la lutte contre l’évasion fiscale son cheval de bataille et qu’il a obtenu 1,91 milliard d’euros de recettes supplémentaires en 2014 en allant les chercher chez les particuliers, je ne comprends pas pourquoi il ne mène pas la même action en direction des entreprises. »
    Le texte est adopté contre l’avis du gouvernement… qui fait revoter

    Les entreprises, justement : par la voix de Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef, elles avaient mené la charge dès le vote de l’amendement en première lecture : « Exiger unilatéralement la divulgation d’informations importantes – voire stratégiques – sur leurs activités sans que leurs concurrents étrangers aient ces mêmes obligations de transparence serait mettre nos entreprises en situation de véritable distorsion de concurrence et créerait pour elles de réelles difficultés. » Drôle d’argument, où un montage fiscal devient une information protégée par le secret économique.

    Argument pourtant abondé dans l’Hémicycle par le président de la commission des Finances, Gilles Carrez (LR), mais aussi par le secrétaire d’État lui-même : « Nous ne mesurons pas tous les effets que pourraient avoir ces échanges d’informations. » « Il ne s’agit pas de publier des brevets, des process industriels, ni des stratégies d’organisation », s’étrangle le socialiste Pascal Cherki. Si vous pensez que rendre ces informations publiques dans une démocratie au XXIe siècle, c’est nuire à la compétitivité des entreprises, alors c’est que nous n’avons pas la même conception de l’équilibre à respecter entre la compétitivité des entreprises et le minimum d’informations dont on doit disposer dans une démocratie. »

    Il ne le sait pas encore, mais la question de la démocratie va se poser d’une manière particulière dans les minutes qui vont suivre. Mis aux voix, l’amendement est adopté, contre l’avis du gouvernement, par 28 voix contre 24. Immédiatement, le secrétaire d’État annonce qu’il y aura une seconde délibération, arguant que « c’est un droit du gouvernement » et qu’« a priori, c’est (lui) qui décide ». Il demande une interruption de séance « de cinq à dix minutes, Madame la présidente ». « Cinq minutes suffisent ? » demande dubitative la présidente de séance. « Il faudra quand même une dizaine de minutes, le temps d’imprimer », reconnaît Eckert. La séance est donc suspendue… pour une bonne quarantaine de minutes, le temps pour le gouvernement de réveiller quelques députés et les faire venir en renfort.
    Le reporting public était pourtant une promesse de François Hollande

    L’amendement est une deuxième fois mis aux voix. « Le gouvernement ne souhaite pas appliquer immédiatement en avance par rapport aux autres pays de l’Union les dispositions que l’Assemblée a adoptées, rappelle Eckert. En conséquence, nous proposons par un amendement de supprimer l’article 35 undecies afin d’être cohérents avec les engagements que nous avons pris… euh… au niveau européen et dans la loi de finances. » En parlant d’engagement, le reporting public était une promesse de François Hollande. « Je voudrais vous rappeler ce qu’a dit le président de la République, au moment du vote de la loi bancaire », déclare Éric Alauzet. Il a indiqué que les banques françaises devraient rendre publiques, chaque année, la liste de toutes leurs filiales partout dans le monde, pays par pays ; qu’elles devraient indiquer la nature de leur activité et que l’ensemble de ces informations seraient publiques et à la disposition de tous. « Je veux, a-t-il ajouté, que cette obligation soit également appliquée au niveau de l’Union européenne et demain étendue aux grandes entreprises. »

    Ironiquement, c’est sans doute une députée LR qui aura le mieux défini l’état d’esprit du gouvernement lors de cette séance : « Dans un pays aussi fracturé, entendre parler de contrôle citoyen me fait très peur. »

  17. socrate
    Posted 18 décembre 2015 at 18:57 | Permalien

    la lutte contre l’évasion fiscale dont fut un grand défenseur le ministre Cahuzac …
    Cahuzac le grand inspirateur du programme économique et fiscal présidentiel de F Hollande
    En retirant un moyen de lutter contre cet évasion fiscale la boucle est bouclée l’esprit de Cahuzac revient en force dans le gouvernement Valls

    Ouf Monsieur Gattaz respire
    Il avait craint un moment que le PS se remette a faire une politique de gauche comme Cambadélis le laissait entendre mais non c’était une blague…

     » soutenons une seule candidature et un seul programme, élaboré ensemble, à l’élection présidentielle. » …..oui mais avec qui ?
    en tous cas moi je sais sans qui ? et ça fait du monde que j’ai mis dans la colonne de droite….
    et si ces gens la sont dans le grand rassemblement de gauche …ne comptez pas trop sur moi en 2017…quelque soit le programme puisque je sais ce qu’est un engagement socialiste maintenant

  18. Posted 18 décembre 2015 at 19:41 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    En complément de ce qu’a publié notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « PS, Cambadélis escamote les problèmes », disponible à l’adresse suivante : http://www.regards.fr/web/article/ps-cambadelis-escamote-les
    Solidairement.

  19. Gilbert Duroux
    Posted 18 décembre 2015 at 23:57 | Permalien

    Rien de plus débile que l’idée « d’une seule candidature et un seul programme, élaboré ensemble, à l’élection présidentielle ».
    Avec le rapport de forces tel qu’il est, le candidat commun risque bien d’être François Hollande… ou Manuel Valls.

  20. Posted 19 décembre 2015 at 9:46 | Permalien

    petit esprit

  21. crayencour
    Posted 19 décembre 2015 at 11:13 | Permalien

    L’union de la gauche préparée par Hollande et Valls et dont le PS va nous rebattre les oreilles est une union autour de la politique menée par ce gouvernement depuis 2012 avec de mini aménagements; pas autre chose. Drôle d’union de la gauche, de Raffarin, Bertrand au PS, en essayant de racoler les écolos qui le voudront. De la gauche que le PS nomme radicale (avant de dire extrémiste), il n’est pas question puisqu’elle est la seule à dénoncer la politique libérale de ce gouvernement.
    Tu dira que c’est la faute aux outrances de Mélenchon, mais c’est faux; c’est la faute aux choix politiques faits par le gouvernement soutenu par le PS … Et heureusement que Mélenchon refuse et que le FDG ainsi que quelques écolos refusent de vendre leurs âmes pour quelques sièges (car c’est tout ce que le PS est près à concéder à ses éventuels alliés; et encore pas trop; il n’y a qu’à voir Le Drian).
    Quasiment 4 que ce gouvernement mène une politique anti-sociale avec le soutien du PS. 4 ans que tu expliques que le PS est de gauche, que Valls est minoritaire, etc… Mais c’est tout faux; on juge aux actes; la politique menée est voulue par Hollande, que tu cherches à épargner car tu sais bien qu’il sera candidat en 2017; il a été choisi par le PS et est soutenu dans sa ligne par le PS. Bien sûr, toi et tes amis êtes de gauche, ainsi sans doute que de nombreux militants, mais le parti auquel vous adhérez soutient une politique qui n’est pas de gauche et ne sert plus que d’écurie présidentielle … Il n’est donc pas un parti de gauche, mais se situe maintenant au centre droit; son glissement idéologique en cour ayant provoqué un glissement général de l’échiquier politique vers la droite.
    Cette trahison et son soutien à la politique menée par Valls/Hollande, ainsi que les actuelles tentatives de rapprochements avec le centre droit historique (Raffarin et consorts) en font maintenant un ennemi de la gauche; un ennemi de tous ceux pour qui le terme social/socialisme signifie quelque chose. Aujourd’hui, il n’y a plus que 3 possibilités; soit Valls l’emporte et cette évolution sera entérinée, soit la gauche socialiste l’emporte et le PS pourra de nouveau être considéré comme un parti de gauche, soit le PS se divise et au moins, il y aura clarification.
    PS, au sujet de ta théorie sur l’immuabilité de l’appartenance à la gauche du PS; je te renvoie à Clémenceau et à son parti radical; très à gauche à ses débuts ( Clémenceau a même participé à la Commune de Paris) et à ce que sont devenus les radicaux d’aujourd’hui!

  22. Posted 19 décembre 2015 at 14:04 | Permalien

    Le petit esprit consiste à n’avoir que des invectives et le seul mot de « Gattaz » à la bouche, comme argument, et présenté comme le diable. Vous faites du déni. C’est bien les patrons qui créent des emplois, et non les frondeurs ou vos vieux principes dépassés ! Si au nom de la République que vous trahissez, on doit se résigner au chômage, vous ne serez plus jamais élus par vos électeurs ! Le communisme n’a pas fait ses preuves dans le monde.

  23. Posted 19 décembre 2015 at 15:55 | Permalien

    ce sont les salariés qui permettent aux patrons de vivre, pas l’inverse

    il n’y a jamais eu socialisme ni de communisme nulle part

  24. Posted 19 décembre 2015 at 20:44 | Permalien

    Il fut pourtant un temps où vous étiez communiste… Ce sont les patrons qui payent les ouvriers, pas l’inverse. Mais à quoi sert de dialoguer, vous avez toujours raison…

  25. Posted 19 décembre 2015 at 21:10 | Permalien

    Rien n’a été compris et appris de l’abstention, du vote blanc et de la montée du FN depuis plusieurs années.

    Le plus navrant est que ni à gauche ni à droite dans les partis dits de gouvernement on ne semble préoccupé de résoudre les difficultés des citoyens, même si les solutions ne sont à priori normalement pas les mêmes, ou en tous cas elles ne ne s’appuient pas sur les mêmes valeurs (pour simplifier ordre pour la droite versus mouvement pour la gauche : il faut les deux en alternance pour une démocratie saine et savoir se retrouver sur des consensus d’intérêt général)

    Or à voir les gesticulations d’appareils, ce qui préoccupe est qui va se présenter aux élections présidentielles pour la droite (Nicolas Sarkozy va faire son possible pour gagner la primaire) et comment faire réélire Hollande pour le parti socialiste et le gouvernement : il n’y a plus d’électorat pour un projet FDG-PCF et/ou EELV et il n’y en a jamais eu vraiment de significatif pour Lutte Ouvrière, Debout la République…

    Les idées pour répondre aux attentes des citoyens, il n’y en a pas et le mot d’ordre « faire barrage au FN » ne saurait être un programme voire ne saurait toujours fonctionner dans l’avenir.

    En particulier si la confusion se confirme entre le PS et LR, il risque d’y avoir de facto marginalisation voire éviction de la « gauche de la gauche » qui n’a plus d’électorat, avec une nouvelle bipolarisation FN + aile droite LR contre majorité PS actuel (motions Cambadelis + Berger) + aile modérée LR

    Toute bipolarisation à vocation à l’alternance : Valls et Hollande jouent aux apprentis sorciers peut être pas pour 2017 mais pour 2022

  26. Michaud (dmic972@gmail.com)
    Posted 19 décembre 2015 at 21:13 | Permalien

    Gérard, nous y voilà enfin ! Je ne te ferai pas l’affront de te « retweeter » ce que j’ai écrit depuis 6 mois. De « Macron démission », nous sommes arrivés à « Valls démission ».Il ne reste plus à l’aile gauche du PS de « tuer le père » : Hollande OUT !
    Quand je dis et redis que le PS dans sa grande majorité a la trahison dans ses gènes, j’ai raison. De 1983 et le « virage » Rocard » à aujourd’hui le PS est dans le reniement permanent des ses promesses.Mais, comme on donne un os à ronger aux chiens, on donne « les 35h » par ci, « la peine de mort » par là.
    Mais en contrepartie on donne des dizaines de milliards au MEDEF.
    Tout le monde tape sur Macron. Mais Macron, camarades, est un Tapie, un Soissons, un Rausch, un Stirn, un Kouchner qui a réussi. Là seule est la différence.
    Macron est là pour faire le job! Qui l’a appelé ? Je ne cesse de dire qu’au lieu de crier « Macron démission » c’est « Hollande dehors » qu’il faut crier !.Je suis un cynique (parce que vieux con).
    Je ne suis plus dans la rationalité, mais dans le complot ! J’ai appris de Chirac qui a fait battre Giscard…. Au fond de moi, j’ai souhaité la victoire des 3 FN: Philipot, Marine et Marion, car leur victoire aurait sonné le glas des ambitions de Valls et de la stratégie de Hollande de casser le PS » !.Le front républicain a donc joué. Le PS a la conscience plus propre que Persil.Hollande et Valls ont triomphé, mais le PS est dans la merde !
    Une sombre merde. Le piège de Hollande, camarades est refermé sur vous.Que reste-t-il à faire d’ici le printemps 2017 ? La gauche de la gauche est en capilotade ! Mélenchon est dans le vrai quand il parle de Duflot « zig zag » ! Cette gauche s’est rendue, par ses 13 stratégies débiles, illisible !.Je t’avoue Gérard que je suis fort pessimiste.
    Cynique encore je suis, le salut du PS viendra de la droite « Jupéiste » qui rassemblera une grande partie de LR derrière elle, les centristes de l’UDI et du Modem !En les empêchant de s’allier à Hollande. Un mot pour les jeunes : oui,la politique c’est sale mais magnifique à la fois. Pour défendre le peuple et les travailleurs et salariés, il faut savoir mettre les mains dans la m….Mais cette option « Juppé » ne fonctionnera que si ENFIN toute la vraie gauche arrête de s’auto-mutiler. Aux armes camarades !

  27. Posted 19 décembre 2015 at 21:26 | Permalien

    Pour reconstruire un pôle de gauche ce n’est pas parce qu’il y a plus d’électorat qu’il n’y a bas de besoin et de potentiel chez les abstentionnistes.
    Mais il faut sans doute faire un aggiornamento car les mécanismes de protection sociale mis en place après la seconde guerre mondiale et pendant les Trente Glorieuses ne correspondent plus au monde d’aujourd’hui. Faut-il tout abroger dans le contexte de « l’uberisation des esprits » ? Certainement pas mais il faut reconstruire de nouveaux équilibres avec un souci marqueur de gauche qui doit être la protection du faible (le chômeur, le malade, le parent isolé, la victime d’un AT…)

  28. JEAN
    Posted 20 décembre 2015 at 0:34 | Permalien

    « Nous resterons les cocus de l’histoire tant que nous avaliserons la foutaise que le parti solférinien serait encore « socialiste » ou de « gauche », ou même moins pire que la droite. Le véritable visage de François Hollande, n’est pas celui du candidat racolant l’électeur de gauche en clamant que « le changement c’est maintenant » mais celui d’un idéologue qui a acté depuis longtemps la convergence avec la droite libérale. Le véritable François Hollande c’est celui qui écrivait en 2006 dans Devoirs de vérité : « C’est François Mitterrand –avec Pierre Bérégovoy – qui a déréglementé l’économie française et l’a largement ouverte à toutes les formes de concurrence. C’est Jacques Delors qui a été, à Paris comme à Bruxelles, l’un des bâtisseurs de l’Europe monétaire avec les évolutions politiques qu’elle impliquait sur le plan des politiques macroéconomiques. C’est Lionel Jospin qui a engagé les regroupements industriels les plus innovants quitte à ouvrir le capital d’entreprises publiques. Ce qui lui a été reproché. Cessons donc de revêtir des oripeaux idéologiques qui ne trompent personne. » (Devoirs de vérité, Stock, 2006). Oui Hollandréou a raison, ces oripeaux ne trompent plus depuis longtemps les milieux d’affaires et le Medef, mais ils trompaient encore les milieux populaires qui finissaient toujours par voter « socialiste ». Mais c’est fini, même le peuple de gauche, pourtant si crédule, ne croit plus dans ces oripeaux et il se réfugie désormais dans l’abstention lorsque la vraie gauche de rupture est absente !  »

    Lire cet excellent texte de Paul Ariès : « Le PS, deuxième droite  » : http://www.les-indignes-revue.fr/spip.php?article46

  29. Posted 20 décembre 2015 at 9:54 | Permalien

    c’est exactement le contraire, nous echouerons tant que nous ne parviendrons pas a re entrainer le PS, parti de gauche a gauche, unité

  30. Posted 20 décembre 2015 at 9:56 | Permalien

    aucune « uberisation » sic), elle est et sera liquidée, finira a la poubelle, d’ailleurs les VTC se revoltent, se syndiquent , manifestent, occupent les locaux d’ Uber et reclament droits et salaires decents
    les principes du CNR seront reconstruits en beaucoup mieux et on aura a nouveau leds jours heureux,
    jamais la france n’a été aussi riche et les richesses aussi mal partagées

  31. Posted 20 décembre 2015 at 9:57 | Permalien

    souhaiter la victoire du FN est lamentable

    il faut au contraire combattre pour l’unite de la gauche

  32. Posted 20 décembre 2015 at 9:59 | Permalien

    on s’en fout de 2022,on veut empêcher LR et FN de gagner en 2017 et c’est possible,

    une plateforme commune a gauche, un candidat unique sur cette plateforme, designé par des primaires

  33. Posted 20 décembre 2015 at 10:00 | Permalien

    je suis anarchiste, trotskiste, socialiste, communiste, a la fois,
    je suis pour l’unite du salariat,
    un seul salariat une seule gauche

    ce sont les patrons qui achetent la force de travail des salariés, sans cette force de travail ils ne sont rien

  34. Nemo
    Posted 20 décembre 2015 at 10:48 | Permalien

    Mais s’il n’y a personne pour acheter la force de travail des salariés, ils ne sont rien non plus….

  35. socrate
    Posted 20 décembre 2015 at 10:59 | Permalien

    c’est triste de voir ici sur ce blog se chamailler des personnes qui ont en fait le meme but ; la meme envie faire qu il y ait plus d’égalité, de justice de solidarité entre salariés et donneurs d’ordres.
    Je crois hélas que beaucoup ne comprennent pas que dans cette europe libérale les traités signés nous empechent de faire une politique de la demande , politique de réindustrialisation , politique d’emplois puisque c’est l’inverse de ce que veut Junker et la clique de Bruxelles a savoir plus de déréglementations , de précarités et de rendements
    Avant de vouloir se battre il faut connaitre son adversaire et aujourdhui il est plus a Bruxelles qu’en France
    si on continue dans cette europe soumis aux textes purement économiques financiers on n’aboutira a rien
    La trahison de Hollande c’est d’avoir fait croire qu il allait réformé le traité et qu il l’a signé dans l’état ou Sarkozy Merkel l’avait décidé.
    Dès lors tout est devenu impossible …Lefol Leroux Leguen et les autres hérauts du gouvernement peuvent dire ce qu ils veulent il y a bien eu trahison

  36. André
    Posted 20 décembre 2015 at 14:29 | Permalien

    Se dire communiste, trotskiste et dans quelques mois faire campagne pour soutenir la politique de Macron Valls quel élastique!
    En outre l’union de la gauche avec le PS majoritaire c’est forcément continuer la même politique. Prétendre le contraire c’est prendre les gens pour des cons.
    « entrainer le PS, parti de gauche a gauche » cela montre qu’il a viré à droite comme l’explique ici Crayencour.

  37. lionel mutzenberg
    Posted 20 décembre 2015 at 16:09 | Permalien

    Sacré Duhamel ! ce sont les patrons qui paient les ouvriers ! oui bien sur, ballot ! avec le travail des salariés, on parle de production, de chiffre d’affaires, de bénéfice; l’argent, il ne sort pas des caisses du patron, jamais!
    Sinon, il n’y aurait eu de salariés !
    Tiens un truc simple. Un patron achète une machine à crédit; sur cette machine il place un salarié qui produit ce que voudrez; avec le produit de ce travail ce patron paie le crédit et les accessoires de la production.
    A la fin, la machine est à lui alors que cette machine aura été payé par le travail du salarié, qui n’aura reçu que le strict minimum pour ne pas crever de faim, tout en subissant la dépendance du lien de subordination.
    Chouette système, non ? il y en même qui trouverons qu’il convient de dire merci mon maître de m’avoir permis de vous enrichir.
    Ce qui serait bien c’est que, à la fin de ce processus, et tout au long de ce processus, l’un comme l’autre, dans un rapport d’égalité, se trouve pourvu dans de mêmes conditions de droit de vivre décemment.
    Un vieux rêve de gauchiste très certainement ?

  38. Posted 20 décembre 2015 at 17:40 | Permalien

    Monsieur Filoche,
    Je ne sais pas si je dois vous admirer ou vou splaindre.
    Vous admirer pour votre indécrottable optisme.
    Et vous plaindre pour ce même optimisme.
    Vous souhaitez et espérez une union de la gauche pour 2017 avec un vrai programme de gauche.
    Mais pourquoi donc Hollande, Valls, Macron et la direction du PS s’embêteraient-ils à faire un programme de gauche, alors que tels qu’ils sont avec leur programme de droite, ils ne s’en tirent pas si mal. Ils ont tous les pouvoirs, et s’en donnent d’autres avec le coup d’état d’urgence. Ils se satisfont de garder 5 régions.
    Si ils doivent faire alliance avec une partie de la droite pour avoir des chances de gagner en 2017, croyez bien qu’ils n’hésiteront pas une minute, la récente séquence électrorale l’a bien montré.
    Sincèrement, si vous voulez un PS à gauche, je ne vois qu’une solution pour vous et vos amis, c’est de quitter ce PS là et d’en créer un autre, par exemple « Gauche Socialiste », ou tout autre nom qui vous plaira. Si vous êtes si bien représentés au niveau des militants et des électeurs, ça devrait passer comme une lettre à la poste.
    Mais en tous cas, vous devriez abandonner tout de suite l’idée de faire revenir le PS vers la gauche en 2017. Le PS ne reviendra à gauche qu’après une défaite mémorable, comme par exemple une absence au 2° tour en 2017.
    Et après la trahison de 2012, aucun électeur n’est prêt à croire à un discours de gauche de HVM.

  39. JEAN
    Posted 20 décembre 2015 at 20:49 | Permalien

    UNITÉ DU SALARIAT OUI, bien sûr, mais pas autour d’un parti de droite tel que l’est devenu le « PS », qui n’enfantent que des leaders de droite, des idées de droite et des politiques de droite, voire maintenant carrément d’extrême-droite avec Manuel Valls, le petit néopétainiste-en-chef.

    Unité du salariat autour de Macron? Unité du salariat pour l’allongement de la retraite, l’ubérisation du travail et sa propre paupérisation accomplie ? Pour la fin des 35 heures à la SNCF et partout ailleurs ?

    A force de vous apprécier et de vous lire, monsieur Filoche on ne comprend plus ce que vous dites au final. Pardonnez-moi mais il y a une énorme dissonance cognitive chez vous :

    Vous appelez à voter pour un parti-leurre qui dit ce qu’il ne fait pas, et ne dit jamais ce qu’il a toujours eu l’intention de faire : une politique de droite hier mal assumée mais aujourd’hui parfaitement assumée, puisque M.Hollande a appelé cette semaine à fusionner le PS avec l’ex-UMP.

    Réveillez-vous, Monsieur Filoche, sinon demain lorsqu’ils vous chasseront violemment du feu PS, vous risquez de tomber en dépression.

    Anticipez, cela vaudra mieux.

    Une vidéo éloquente où l’on voit le vrai visage du PS en la personne de M.Alain Rousset :

    http://www.dailymotion.com/video/xpy8ve_arkema-la-tournee-des-qg-de-campagne_news

  40. JEAN
    Posted 20 décembre 2015 at 21:21 | Permalien

    PODEMOS PASSE DEVANT LE PSOE ! UNE EXCELLENTE NOUVELLE POUR TOUS LES PEUPLES EN EUROPE.

    Felipe Gonzales, l’ancien premier secrétaire du PSOE ( parti socialiste espagnol ) qui avait fait l’apologie ces derniers jours, du dictateur chilien Augusto Pinochet doit être furibard !

    Le parti « faux-nez » du PSOE est définitivement tombé en Espagne. Il va falloir faire pareil demain, en France.

    PODEMOS, PREMIER PARTI DE GAUCHE CITOYENNE EN ESPAGNE ! GRACIAS !

  41. Posted 21 décembre 2015 at 11:08 | Permalien

    étrange post d’une etrange personne ayant une etrange pensée
    moi j’aurai souligné que la gauche avait gagne en additionnant Podemos et le PSOE, non ?
    car sinon c’est le PP qui repique

  42. Posted 21 décembre 2015 at 11:09 | Permalien

    pour expliquer :
    dans le salariat, la CFDT deuxiéme syndicat, appuie le gouvernement
    sans unité syndicale difficile de demarrer les greves et occupations necessaires d’entreprise, et sans ça… Valls reste en place

  43. Posted 21 décembre 2015 at 11:11 | Permalien

    le PS a déjà connu cela en 1958
    puis en 1969
    puis 1993 vous manquez de mémoire, il lui restait 50 députés sur 577

  44. socrate
    Posted 21 décembre 2015 at 11:21 | Permalien

    ce n’est pas seulement le nombre de députés qui compte
    c’est leur conviction ; leur détermination a porter les valeurs pour lesquelles ils se sont présentés et qu’ils entendaient défendre
    des députés godillots n’ont aucun intérêt sinon le leur a vouloir rester en place en laissant se perdurer une politique d’hypocrisie et donc de malhonnêteté….

  45. crayencour
    Posted 21 décembre 2015 at 11:25 | Permalien

    Je repose ma bête question; pourquoi, puisque c’est leur souhait ne pas laisser Valls et ses amis changer le nom du PS? Il n’y aura alors plus à la vraie gauche, encore présente dans ce parti qu’à relever le nom de PS et le tour est joué.
    Je sais bien que tu penses que pour gagner, il faut l’union la plus large possible; mais avec ceux là, c’est fini, il n’y aura pas d’union; ils n’en veulent pas et à gauche, il ne doit pas y avoir grand monde qui en veule non plus! Il n’y aura pas d’union avec ceux qui ont mené cette politique; alors pourquoi pas?
    Moi qui ai eu beaucoup de mal avec ta stratégie de combat à l’intérieur du PS; aujourd’hui et dans cette optique, j’en suis à espérer qu’ils ne vont pas te virer du Parti avant que cette grande explication sur la ligne économique et sociale n’ait eu lieu.

  46. Posted 21 décembre 2015 at 16:23 | Permalien

    essayer de comprendre que je n’ai pas de stratégie de combat dans le PS
    d’abord parce que nous sommes un collectif, nombreux, 25 000 30 % lire D&S
    ensuite parce qu’en fait ce n’est dans le PS mais dans la gauche,
    la gauche est un « tout (19 partis, 30 orientations, 8 syndicats) le salariat,
    personne n’y a raison
    n’importe ou qu’on soit, on doit se battre pour unifier le salariat et la gauche, nul ne peut penser réussir a partir d’une seule chapelle

  47. Posted 21 décembre 2015 at 16:24 | Permalien

    y’a qu’a…
    on a eu entre 1 et 81 députés d’accord avec nous à un moment,
    si tu sais mieux faire..
    et il y aurait 2 millions de manifestants dans la rue, on aurait 200 députés d’accord avec nous

  48. socrate
    Posted 21 décembre 2015 at 16:49 | Permalien

    tu sais pourquoi ils ne sont plus dans la rue les  » gens  »
    parce qu ils étaient des millions a y etre il y a peu ; sous Sarko a demander la retraite a 60 ans pour tous.
    Dans ces manifs il y avait les voitures du PS avec la sono la retraite pour tous a 60 ans
    en 2012 ils ont voté Hollande

    elle est ou la retraite pour tous a 60 ans ???

  49. crayencour
    Posted 21 décembre 2015 at 19:42 | Permalien

    Y’a qu’à en effet; sauf que les 2 millions de manifestants n’y sont pas; et vu la politique de ce gouvernement, ça ne risque pas; « modération salariale » comme ils disent, maintien d’un chômage à haut niveau, patrons qui se sentent de plus en plus à l’aise avec les droits des salariés (comme celui de grève)… La préoccupation 1ère c’est, pour beaucoup de s’en sortir; et une journée de grève ça coûte … Des années que les coups pleuvent sur les salariés et droite ou PS, ça ne change rien; il y a de quoi se démobiliser … Et comme en plus, il y a toujours un syndicat pour rompre un éventuel front commun!!!
    je ne sais pas mieux faire; toutefois, vu le résultat de leur action, tes 81 députés auraient aussi bien pu s’abstenir (d’ailleurs c’est ce que la plupart ont fait sur les budgets!)et aujourd’hui, entre les attentats et les défaites électorales, on ne les entend même plus.

  50. 1956
    Posted 21 décembre 2015 at 21:20 | Permalien

    Oui ä l’Union sur un programme de gauche.

    Le problème c’est que la direction du PS, le président Hollande, Valls, ses ministres, ses députés 49/3, Moscovici, … n’en veulent surtout pas.

    Une seule perspective est plausible:
    La rue démet ce gouvernement et l’Assemblée, mais il faudrait à minima une unité syndicale… et ensuite on verra bien comment Hollande réagi…
    Sinon c’est FN contre LR garanti au second tour de 2017.

    Post Sriptum :
    Aujourd’hui le président de la SNCF a osé pouvoir résoudre les retards des trains en « modernisant » le temps de travail et supprimer les 35h…
    Hier la Poste qui fait travailler le dimanche…
    Plus tôt, le PDG d’EDF qui veux aussi remettre en cause l’accord 35h.
    Trois bras armés du gouvernement à l’oeuvre pour le désir du MEDEF.
    Martine, réveilles toi!

  51. Posted 21 décembre 2015 at 21:31 | Permalien

    Un petit détail pratique.
    Quand vous répondez, vos réponses se retrouvent loin du message initial. Si ça ne vous ennuie pas, il sera bon d’indiquer à qui vous répondez, parce que souvent c’est assez difficile à suivre.

  52. Posted 21 décembre 2015 at 22:26 | Permalien

    c’est marque dessus automatiquement

  53. Posted 21 décembre 2015 at 22:27 | Permalien

    donc on se bat pour une plate forme commmune , des primaires, un candidat unique

  54. Posted 21 décembre 2015 at 22:30 | Permalien

    Contribution au débat :
    Dans la séquence post régionales, tous les yeux sont braqués sur la présidentielle à cause de cette foutue constitution qui nous prive d’une véritable expression démocratique.
    On doit regarder la situation avec lucidité pour éviter des décisions réactionnelles (départs du PS) qu’on peut comprendre mais qui n’offre pas plus de perspectives.
    Suite à l’échec de toute la gauche, chaque parti, chaque sensibilité est à la croisée des chemins ; DS aussi !
    Nous ne pouvons échapper aux débats sur les différents scénarios qui ne vont pas manquer d’occuper la sphère médiatique et militante ! Et on a à juste titre engagé les débats.
    S’il n’y a pas d’évènement sociaux majeurs ni de réaction forte au sein du PS qui tirent le curseur à gauche, on s’oriente vers une candidature Hollande de style ventre mou centriste et « réaliste pour faire face aux défis du monde !» et il perdra ! Et même s’il gagnait ce serait pour continuer la politique néo libérale actuelle !
    Pour s’opposer à cette logique, on est d’accord pour amorcer une campagne pour des primaires de toute la gauche ; et au regard de la situation des uns et des autres il est probable ou du moins possible qu’un certain rapprochement s’opère dans un premier temps entre la gauche du PS, FDG/PC, une partie d’EELV …..
    ……..mais soyons réalistes et conscients des rapports de force, car la direction du PS s’est engagée dans une logique complètement opposée et est probablement en capacité d’imposer sa volonté (putch permanent) en s’appuyant sur une large majorité au sein du PS
    Dans des délais rapprochés il ya fort à parier que la candidature Hollande soit proclamée et sans primaire en nous le présentant comme le seul légitime et en arguant qu’en tant que président il ne peut participer à la mêlée socialiste ! Le plus triste est que ce scénari peut être avalé et avalisé aussi par une grande majorité socialiste sur le thème du « moindre mal »
    Hollande Valls Macron Cambadélis and co n’ont pas besoin pour l’instant d’une instance structurée avec le centre car ce centre est très faible et pour partie ne veut pas d’alliance ! Et pour l’instant, malgré les frondeurs, le PS reste et demeure leur base d’appui ! Pourquoi irait t’il chercher ailleurs ?
    Hollande cherche aujourd’hui à séduire le centre et rassurer une partie des électeurs de droite en laissant entendre que le PS pourrait changer de nom ou qu’une alliance républicaine devient possible ! Tout cela est prononcé pour casser le clivage gauche droite et confirmer une orientation au mépris de ses engagements et des militants du PS, ! Mais pourquoi Hollande liquiderait maintenant un outil qui accepte sa ligne sociale libérale incarnée par le sinistre Macron ?
    Dans ce contexte, si Hollande est candidat ce qui est le plus probable, ce sera sur une ligne droitière qui laissera le terrain social au FN et à l’extrême droite ; ou s’il gauchit sa ligne, personne ne le croira ! opterons nous alors pour une candidature éventuellement issue d’un rapprochement éventuel avec les autres forces de gauche ?
    Il faudrait alors choisir entre une candidature qui entend incarner une résistance à gauche et une autre sociale libérale ! Si on choisit la première option, on pourra être désignés comme des diviseurs de la gauche et cela risque fort de conduire à l’élimination au premier tour du candidat PS ! Avec un risque de mise à l’écart et d’exclusion !
    Sachant que pour parvenir à cette éventuelle candidature « alternative » le chemin est de toute façon semée d’embûches dans un contexte de divisions exacerbées de la gauche du parti et du FDG
    et en oubiant pas que la présidentielle est une tribune ou chaque sensibilité voudra se compter et ne veut laisser le terrain à l’autre !! Ces forces se diront : « puisque c’est perdu d’avance pour la gauche, il faut au moins qu’on existe ! », sans oublier les législatives !!
    Il faut donc d’abord faire campagne pour une candidature unique de la gauche et de toute manière exiger des primaires au sein du PS ! Et se positionner sans « aventurime sortiste » pour avoir notre mot à dire dans le déroulé des évènements et peser dans les recompositions futures !
    ……mais surtout restons « réalistes » dans une situation que nous subissons et ne soyons pas dans dans des constructions et chemins de traverse qui risquent de faire patatras et démoraliseront encore plus ! C’est à la fin de la foire ……
    La gauche reste forte et il y a aujourd’hui reprise de mouvements de grève dans les entreprises mais ce n’est la perspective présidentielle qui va aider à structurer, unifier et offrir un débouché tout au contraire !
    René S, Nantes le 20/12/15

  55. JEAN
    Posted 21 décembre 2015 at 23:37 | Permalien

    Des primaires ? Un candidat unique ?

    Valls ? Macron ? Hollande ?

    Quand on sait comment les votes sont truqués au PS de l’aveu même de Madame Royal & consort, ça fait vraiment peur votre intention hallucinée…
    Des votes à la louche ? Les trois-quarts aux candidats de droite – faux-nez pour les électeurs – et un quart de louche pour les idiots utiles à gauche ?

    Dissonance cognitive, une fois de plus ! Monsieur Filoche.

    Quelle horreur cette idée de candidat unique!

    Encore un formatage en amont pour voler le vote des citoyens français et plus particulièrement pour annuler les votes du « peuple de gauche ». Un candidat unique issu du PS ? Beurk !

    Comment pouvez-vous imaginer de toutes façons que M.Hollande, Valls & Macron accepteraient de s’y plier, eux qui pensent déjà à s’allier avec l’ex-UMP en vue de créer un grand marais, un centre politique néoThatchérien BCBG pro-Finance pour conserver et confisquer jalousement le pouvoir pendant des décennies encore..?

    Il me semble hélas, que vous retardez sur l’Histoire, Monsieur Filoche. Au vu de ce qu’il s’est dit au lendemain des Régionales via le premier ministre de France, ceux-ci vous chasseront du parti avant que vous et les frondeurs invisibles et muets ne parviennent à les chasser. Je suis sidéré qu’il n’y ait pas déjà un appel à manifestations de la part des militants PS , un appel à un nouveau congrès face aux politiques menées, désastreuses pour tout le monde. Silence plat. Coma dépassé ? Impuissance ? Manque du rapport de force nécessaire ? Sans doute.

    Le futur s’écrira ailleurs. Il suffit d’entendre Hollande le félon pour bien le comprendre. Pas besoin de s’appeler Madame Soleil pour connaitre la suite : la fusion du PS & de L.R et le renforcement du FN par les nouveaux arrivants issus de L.R qui n’accepteront pas de fusionner avec le PS…

  56. Posted 22 décembre 2015 at 9:07 | Permalien

    Justement non rien n’est marqué automatiquement

  57. Posted 22 décembre 2015 at 9:37 | Permalien

    les primaires de 2011 ont déplace 3 millions de votants et nul n’a contesté l’ »organisation ni les résultts,
    pourquoi ferions nous moins bien avec une plateforme commune, a gauche ?

  58. lionel Mutzenberg
    Posted 22 décembre 2015 at 12:06 | Permalien

    Martine réveille toi ! il y en a qui ont encore le sens de l’humour.
    Martine Aubry, elle a fait élire un RPR/UMP, Xavier Bertrand, à la présidence de sa grande région qui fut une référence de la gauche. Après avoir laissé la clique au pouvoir défaire un siècle de progrès social, et de République.
    Pour ce qui concerne le projet de droite écoutez, Lemaire,et ce matin même, sur France Inter, Eric Woerth, qui donnait des leçons de gestion, et de politique économique à François Hollande. Leur politique ? la même que celle qu’ils ont mené pendant 17 années; dont douze avec tous les pouvoirs, pour quelles résultats ?
    Eric Woerth, l’homme qui ne manque pas d’air, associé à Martine Aubry, c’est ça votre ticket pour demain ?
    Bon allez, une bonne nouvelle quand même: suite à toutes les élections depuis 2012 il y a de moins ne moins d’élus PS dans nos communes, dans nos départements, dans nos régions.
    Reste à les virer de l’Elysée, de Matignon, de l’assemblée nationale et du Sénat.
    Après cela, oui, le changement pourrait redevenir possible.
    Si il reste des socialistes sincères et honnêtes, et il en reste des centaines de milliers, qu’il rejoignent la vraie gauche ils y seront les bienvenues.
    Personne ne possédant la vérité à lui seul, que ce soit un individu, ou un groupe d’individus.
    La Grèce, puis l’ Espagne, viennent de nous montrer la voie, je parle des citoyens, naturellement.
    Le piège du,  » Tous contre les Le Pen « , n’étant pas , et ne sera jamais, un projet de société, conciliant ce qui nous unis : La liberté, l’égalité, et la fraternité.
    Appliquées aux choses de la vie, elles forment nos convictions, et les classent aussi.
    Notre conscience en est l’arbitre.

  59. Gilbert Duroux
    Posted 22 décembre 2015 at 17:15 | Permalien

    Les primaires, c’est la négation de la politique. On ne peut pas, comme tu le fais, louer le rôle des partis qui « participent à la vie démocratique » de notre pays et les priver de leur prérogative qui est de désigner ses candidats aux instances représentatives (ce qui n’empêche pas les alliances ou les candidatures uniques quand l’union de la gauche se fait et/ou quand la nécessité l’impose).
    En plus, les primaires ne règlent rien du point de vue de la gauche, on l’a vu lors des primaires du parti prétendument socialiste. DSK le libéral devait être le grand vainqueur. Malheureusement atteint d’un priapisme incurable, il a dû renoncer. Il a été remplacé poste pour poste par un candidat aussi libéral que lui, un peu moins queutard, François Hollande. Aujourd’hui c’est lui qui se retrouve au pouvoir avec comme premier ministre un agent du MEDEF qui pesait moins de 5 % lors des primaires. Une primaire de toute la gauche n’aurait rien changé au résultat et aurait, en plus, discrédité l’opposition de gauche.
    Il ne faut pas renverser l’ordre des choses. C’est le programme qui doit commander. Et dans ce programme il doit y avoir un incontournable : prévoir un système de révocation de ceux qui trahiraient leurs mandats. Ça suffit les mensonges et les trahisons des socialistes ! Tu n’as pas encore compris ça ? Tu n’as pas compris pourquoi la confiance n’y est plus ?

  60. Posted 22 décembre 2015 at 17:31 | Permalien

    on comprend que quoi qu’il arrive, tu ne veux ni plateforme commune, ni primaires, ni candidat commun, ni unité

    t’auras six candidats de gauche et le choix entre LR et FN au 2° tour

  61. lionel Mutzenberg
    Posted 22 décembre 2015 at 19:03 | Permalien

    Bien sur qu’il faut une primaire à gauche mon bon Filoche.
    Pour désigner François Hollande en 2017, qui prendra le plus à droite des ses opposants pour en faire son premier ministre.
    Y a plus qu’à !
    De Gaulle nous prenaient pour des veaux, peut que les socialistes nous ont transformé en moutons ?

  62. Posted 22 décembre 2015 at 19:07 | Permalien

    Non, j’aurai 5 candidats de gauche et un candidat socialiste de droite au 1° tour
    et au 2° tour j’aurai le choix entre LR, FN, abstention, vote blanc ou nul.

  63. Posted 22 décembre 2015 at 19:16 | Permalien

    c’est bien ce que j’ecrivais, tu es un looser

  64. Posted 22 décembre 2015 at 19:16 | Permalien

    toi aussi, tu es un looser résigné au choix entre LR et FN

  65. Anonyme
    Posted 23 décembre 2015 at 7:56 | Permalien

    « Mais s’il n’y a personne pour acheter la force de travail des salariés, ils ne sont rien non plus…. »

    Ah bon ? Trop de lectures de propagande libérale finissent par annihiler les neurones.
    Qu’est-ce que la fonction publique ? (extrait 1)
    https://www.youtube.com/watch?v=1FjPbH2B8rQ

    Les fonctionnaires créent la valeur qui les paye. Qui achète leur force de travail. Pas des patrons. Pas depuis 1945 et ma création du statut de fonctionnaire d’Etat.
    Ces emplois sont plus qu’utiles et pourtant aucun « entrepreneur » n’achète leurs forces de travail !

    Mais la collectivité les paye pour assurer son bon fonctionnement

  66. Gilbert Duroux
    Posted 23 décembre 2015 at 21:00 | Permalien

    Il faudra un jour que tu nous expliques comment ta fameuse primaire pourrait aboutir à désigner quelqu’un d’autre que le représentant du parti hégémonique qui ne cesse de nous trahir. En plus, tu ne tiens même pas compte du fait que les médias sont partie prenante de ce cirque faussement démocratique et imposent peu ou prou leurs candidats. Parfois je me demande si tu es vraiment naïf ou si tu joues au con pour berner les gogos.

  67. Posted 24 décembre 2015 at 9:02 | Permalien

    Looser résigné non.
    Mais la dernière séquence relative à la déchéance de nationalité montre bien quelle est la stratégie de HVM, et donc du PS actuel : à droite toute.
    Dans tous les case, ça sera donc un deuxième tour droite contre extrême droite.

  68. mil
    Posted 26 décembre 2015 at 18:31 | Permalien

    95% de français favorables à la déchéance de nationalité. Vous pensez que les français sont de gauche ?

  69. Posted 26 décembre 2015 at 18:33 | Permalien

    pipeau

  70. steph
    Posted 29 décembre 2015 at 11:49 | Permalien

    « C’est bien les patrons qui créent des emplois… les travailleurs qui crée le travail… ». Non c’est la demande, mais pour cela il faut sortir des schémas marxisto-débiles et stupidos-libéraux les gars !

    Sinon sur le fond du débat, j’ai un ami qui m’a sorti le résumé suivant :
    « Aux élections, on a actuellement, l’extrême droite libérale (PS), l’extrême droite conservatrice (LR) et l’extrême droite réactionnaire (FN). »

    Depuis la lecture du projet de révision constitutionnel, je n’ai effectivement plus rien à redire.
    Les coups de mentons actuels, montrent en tout cas bien que la « gauche modérée » est bien l’héritière des socialistes de vichy dans la volonté irrépressible de rester « aux affaires » quelle que soit la politique menée.

    Il ne va pas y avoir que le péril FN dans les années à venir… Leur programme peut très bien être appliqué par d’autres avec un zèle qu’il n’auraient peut être même pas eu eux même.

  71. crayencour
    Posted 30 décembre 2015 at 12:18 | Permalien

    Avant de traiter Marx de débile et les libéraux de stupide, il faudrait commencer par lire leurs textes fondateurs et vous constaterez qu’il n’y a rien de débile là dedans et que, même si les termes ont changé et si le vocabulaire a évolué ainsi que la situation, les analyses sont toujours pertinentes et valables en ce qui concerne les théories de Marx; quand au libéralisme, il est à l’œuvre avec toute l’hypocrisie de ses zélateurs, qui se servent de l’Etat pour conforter leurs intérêts et installer ce système injuste et hors contrôle démocratique dans la durée. Le nier ne fait que permettre au libéralisme d’être perçu comme le seul système viable, sans alternative et donc entraine l’acceptation de toutes les injustices sociales et situations de misère de notre époque.
    Oui il y a lutte des classes, mais actuellement c’est la classe des « riches » qui domine très largement grâce à son emprise sur les média, le personnel politique, etc … Et le marxisme, c’est avant tout la dénonciation de cet état de fait en en étalant au grand jour les rouages…

  72. steph
    Posted 30 décembre 2015 at 14:15 | Permalien

    @crayancour : c’est bien pour cela que j’ai employé ces néologismes. Pour les gens qui s’imaginent qu’être marxiste, c’est montrer ses gros bras velus de travailleur et être libéral c’est canoniser direct tous les chefs d’entreprise du fait même de leur statut professionnel….et ils sont malheureusement nombreux. Je n’ai rien dit sur les théories marxistes d’analyse du capitalisme, ou même sur le libéralisme économique en tant que tel, mais beaucoup sur les singes savants qui pensent maitriser ces concepts et se jettent stérilement des anathèmes débilitants dans la figure.

  73. Posted 30 décembre 2015 at 14:36 | Permalien

    BON ANNIVERSAIRE SINE

    Badaboum ! Mes 87 balais vont sonner demain à ma tocante branlante. Putain, j’ai bien cru ne jamais y arriver cette année !

    Comme les politicards, je cumule, mais moi, c’est les emmerdes de santé, pas les postes à thunes !

    Malheureusement, il n’y a pas que moi qui dérouille… j’épuise aussi ma femme, la pauvre Catherine qui a beau être bien moins âgée que moi, n’est quand même plus la jeune et pulpeuse créature qui me faisait grimper aux rideaux au premier coup d’œil quand j’en avais encore les moyens.

    Non seulement elle m’a dorénavant sur les endosses en permanence, mais elle mijote, chaque mois, le canard en évitant trop les navets.

    Sortir Siné Mensuel régulièrement est une vraie gageure qu’elle renouvelle sans cesse miraculeusement envers et contre tout.

    Je peux vous assurer que c’est un sacré boulot, surtout quand elle doit, en plus, m’accompagner à l’hosto en catastrophe, entre deux interviews, me téléphoner dix fois par jour pour vérifier si je suis toujours de ce monde, tout en décidant de publier un texte plutôt qu’un autre ou choisir de le raccourcir ou de le rallonger.

    Faire les courses pour que je ne manque de rien en son absence tout en pensant aux questions qu’elle va poser à l’économiste ou au philosophe dont elle a dû lire tous les bouquins les soirs précédents en prenant des notes.

    Concevoir le chemin de fer du journal alors qu’elle attend impatiemment le résultat d’une biopsie et commander aux dessinateurs des illustrations hilarantes pour illustrer des papiers sérieux tout en paniquant à l’idée de prendre connaissance d’analyses médicales possiblement pourries.

    Filer vite, après mon scanner, chez le coiffeur, afin d’arriver à temps pour mon échographie.

    Catherine est non seulement une journaliste de haut-niveau mais une épouse, une mère et une grand-mère exceptionnelle.

    Elle veille sur nous tous avec une attention jamais démentie, toujours aux petits soins, nous protégeant et nous nous chouchoutant un max !

    Sa famille, c’est sacré, nom de Dieu ! Pas touche ! Gare ! Elle griffe ! Elle mord ! Elle déchire !

    Le seul truc, dans le boulot, qui a le don de la foutre en pétard, c’est qu’à la moindre couille, c’est toujours elle qui dérouille, jamais moi !

    En tant que “patron“, les râleurs me considèrent presque comme intouchable et me ménagent.

    C’est toujours à elle qu’ils se plaignent… c’est toujours elle l’accusée, la méchante.

    Pas étonnant qu’elle ait envie, de temps en temps, de ruer dans les brancards !

    Puisque je suis dans le régime “tendresse“, ce qui ne m’arrive pas tellement souvent, j’en profite pour vous remercier tous d’exister car c’est quand même beaucoup grâce à vous qu’on continue de filer le parfait amour avec ma dulcinée.

    Bonne année et banzaï !

  74. steph
    Posted 30 décembre 2015 at 19:16 | Permalien

    @Gérard Filoche : Future bonne année et surtout la meilleure des santés possible.

  75. Posted 30 décembre 2015 at 19:27 | Permalien

    merci
    pareil pour vous
    une année de lutte pour le code du travail CQFD « ce code qu’il faut défendre », une année pour une plateforme commune de toute la gauche, des primaires de toute la gauche, un candidat unique de la gauche sinon on perd en 17

  76. Gilbert Duroux
    Posted 30 décembre 2015 at 20:06 | Permalien

    Siné, à propos de sa bourgeoise : « Non seulement elle m’a dorénavant sur les endosses en permanence, mais elle mijote, chaque mois, le canard en évitant trop les navets ».
    Justement, et c’est là le problème, les navets elle ne les a jamais trop évité, notamment quand elle recrute pour un canard qui se veut radical des baudruches comme Michel Onfray, qu’avait rien trouvé de mieux, pour un de ses premiers papiers dans Siné Hebdo, que de s’acharner sur Julien Coupat et ses amis de Tarnac, alors qu’ils étaient dans le collimateur de la justice. En reprenant les sources flicardes déjà utilisées par Libération.
    Je suis persuadé qu’avec quelqu’un d’autre que Catherine Sinet à la tête du journal, Siné Mensuel se porterait mieux. L’amour est aveugle.
    Bonnes années à venir, Bob.

  77. Gilbert Duroux
    Posted 30 décembre 2015 at 22:19 | Permalien

    GF : « un candidat unique de la gauche sinon on perd en 17″.
    Ben voyons. On nous avait déjà fait le coup du temps de Jospin en essayant de faire croire que c’est parce qu’il y avait trop de candidats à gauche qu’il a perdu. Or, en analysant les chiffres, on s’est aperçu qu’il n’y avait pas plus de dispersion à gauche que lors des présidentielles précédentes. Par contre, on s’est aperçu que le score du candidat PS était anormalement faible, ce qui a permis à Le Pen d’arriver au deuxième tour. Et pourquoi il était faible le score de Jospin ? Tout simplement parce qu’il n’a pas réussi à rassembler les siens en faisant une campagne de deuxième tour avant le premier (« mon programme n’est pas socialiste »).
    Une candidature unique à gauche, qui ne pourra être qu’une candidature du parti hégémonique, c’est le déni de la démocratie. En plus, ça ne marchera pas, le PS a tellement dérivé à droite, voire à l’extrême droite pour certains de ses leaders, qu’il est inenvisageable de réussir à s’entendre sur une plateforme de gauche, comme le préconise Gérard. On a le droit de rêver, mais il faut être un peu réaliste. Le parti dit socialiste est tellement déconsidéré qu’un candidat unique de la gauche venant de ses rangs ne peut que renforcer le FN.

  78. Posted 31 décembre 2015 at 4:05 | Permalien

    plateforme commune, preimaires a gauche et candidat commun issu de c es primaires sur cette plateforme

  79. steph
    Posted 31 décembre 2015 at 11:14 | Permalien

    @Gérard Filoche: plateforme commune, ce va être difficile… apparaitra bien un jour une gauche démocratique cohérente dans sa tête qui ne pourra pas être europhile (en particulier dans ses fondements économiques, et sa structure politique). Certains (beaucoup) n’ont pas oublié 2005… ni pardonné.

  80. Posted 31 décembre 2015 at 13:11 | Permalien

    rien a voir avec 2005

    une plateforme commune de toute la gauche, des primaires de toute la gauche, un candidat unique de la gauche en 17 sinon on perd

  81. Posted 31 décembre 2015 at 13:11 | Permalien

    non catherine est irremplacable

  82. steph
    Posted 31 décembre 2015 at 15:38 | Permalien

    @Gérard Filoche: Comment rien à voir ? Une forfaiture, en direct en mondiovision, mais vous imaginez quel mouvement de société (style podemos, indignés français) s’allier avec un parti aussi compromis? C’est un baiser de la mort politique assuré! Il ne veulent d’ailleurs pas le faire en Espagne.

    Si le PS revenait comme vous le souhaitez à de meilleurs sentiments envers une politique sociale et économique de gauche, il faudrait encore un accord sur quoi faire de l’Euro, qui comme on l’a vu en grêce est un moyen d’imposer un programme économique et social en contradiction complète avec leur programme électoral. Que faire d’un parti prétendument de gauche prétendument « européen »? Vaste question, autour d’un aggiornamento massif du PS que, même si le futur correspondait à vos souhaits, il ne ferait pas…l’enfermant ainsi dans l’étau syriza.

    Avant de scander « plateforme commune », il faudrait déjà 1) que le PS réponde à vos attentes 2) que l’on réponde à ces questions fondamentales.
    2005 ce n’est pas qu’un référendum foulé au pied. C’est l’acte de décès de la possibilité d’une politique de gauche dans le cadre européen. Et c’était écrit en toute lettre.

  83. Gilbert Duroux
    Posted 31 décembre 2015 at 19:30 | Permalien

    Peut-être que Catherine Sinet est irremplaçable pour tout ce qui est de l’administration du journal. Mais je parlais d’elle sur le plan du rédactionnel, dont elle ne devrait pas s’occuper. Elle n’a aucune culture politique. Elle est trop marquée par son passage à la télé, ce qui lui a fait recruter des chroniqueurs « people » tout aussi invertébrés politiquement qu’elle. Bob est beaucoup plus lucide de ce côté là.
    Mais bon, à sa décharge, parait qu’Onfray avait apporté du pognon lors de la fondation du journal, ce qui justifiait qu’il puisse y écrire ses merdes.

  84. Posted 1 janvier 2016 at 1:42 | Permalien

    faux catherine dirige politiquement
    onfray n’a pas apporte grand chose que je sache

  85. Gilbert Duroux
    Posted 2 janvier 2016 at 7:41 | Permalien

    Elle n’a aucune culture politique. La preuve : elle croyait qu’Onfray était libertaire.

  86. Posted 2 janvier 2016 at 16:45 | Permalien

    c’est pas vrai

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*