Intervention au BN du PS du lundi 18 janvier 2O16 : casser les 35 h ça va augmenter le chômage et appauvrir les salariés contraints à des heures supp’.

Cela fait six semaines au moins que nous débattons de cette question de la modification de la constitution pour y introduire la notion de déchéance de la nationalité et celle de l’état d’urgence. Nous sommes un certain nombre à penser qu’il n’y a pas à introduire l’état d’urgence et que plutôt que des lois nouvelles, il faut des moyens nouveaux, recruter massivement des enquêteurs, des policiers, des ilotiers, des juges, des éducateurs, des pompiers, des infirmiers et médecins, ne serait-ce que pour renforcer les besoins évidents révélés le 13 novembre dernier à l’occasion de l’action magnifique de nos fonctionnaires.

Nous sommes visiblement de plus en plus nombreux au fur et à mesure que le débat progresse, à être hostiles à la « déchéance de la nationalité » que ce soit pour les binationaux ou les nationaux. Nous nous étions déjà quitté le 4 janvier alors qu’une majorité écrasante exprimée au BN était « contre » excepté ceux qui avaient inventé la « déchéance pour tous », mais celle ci ne tient pas devant la création indéfendable d’apatrides. Au fond est-ce la bonne question alors que lors des attentats du 13 novembre à Paris, les victimes appartenaient à 21 nationalités différentes. Ces attentats lâches ne sont ni une guerre, ni une guerre nationale, ils touchent tous les pays, toute l’humanité, toutes les nationalités, et on ne voit pas en quoi le symbole du renforcement du nationalisme dans notre seul pays y répondrait.

Ca traine. On constate que cette idée de déchéance est très minoritaire à gauche et très minoritaire dans notre parti, l’émotion est très grande, des motions hostiles ont été votées dans de très nombreuses fédérations, et sections, et par une opposition considérable des militants. Ce fut une erreur manifeste de s’engager dans cette voie. La réponse aux attentats n’est pas dans le nationalisme mais dans l’humanisme. A l’ordre du jour de ce BN il nous était fixé comme but de voter et voilà qu’on nous demande de ne pas le faire, pour attendre que le Président rencontre les partis et présidents de groupes parlementaires dans une autre tentative d’arbitrage.

Cela retarde d’autant le fait de trancher et de reléguer cette question, qui, oserai-je le dire, fait diversion par rapport aux préoccupations réelles de la population, de nos électeurs. Car on sait que la déchéance, ça ne résout rien en concret contre le terrorisme, et j’ajoute que ce n’est, même comme symbole politique, ni utile ni nécessaire.

Et je l’avais dit il y a 15 jours, ici, ça fait écran, on est tous là, on est nombreux aujourd’hui, ca ne vas pas à l’essentiel pour 18 millions de salariés qui, pendant ce temps là, voient leur code du travail attaqué, passé à l’acide, mutilé.

Car on devrait plutôt parler de ce qu’a dit ce matin le président contre les 35 h. Ce que vient de faire à raison Benjamin, le jeune camarade du MJS que vous n’avez pas écouté comme il le méritait. Ce n’est pas hors sujet, le sujet aujourd’hui devrait être les 35 h. Hélas, car c’est le seuil de déclenchement des heures supplémentaires qui vient d’être remis en cause par François Hollande lui même. Les heures supp’ ne sont, déjà, parfois, plus majorées que de 10 % et ce matin, le président a ouvert, c’est inouï, la possibilité qu’elle ne soit plus majorées du tout, et que, au niveau des entreprises, la durée légale pourtant d’ordre public social, puisse être modifiée. Ce que réclame le Medef (ce qui ne l’empêche pas de trouver que c’est encore insuffisant)..

Cela signifie appauvrir les salariés qui sont contraints de faire des heures supplémentaires. Cela signifie renoncer à la durée légale en pratique. Cela signifie soumettre le corps humain au travail à des horaires fluctuants qui ne sont plus garantis par la loi ni payés comme il faut. Cela signifie donc faire perdre du salaire. Car il y a sans doute autour de 300 000 à 400 000 millions d’heures supplémentaires majorées dont une grande partie ne le seront plus.

Sans compter qu’il existe un milliard d’heures supplémentaires, qui ne sont ni déclarées, ni payées, ni majorées et c’est l’équivalent de 600 000 emplois. On ferait mieux de se donner les moyens de contrôler et sanctionner les patrons voyous qui les font faire mais ne les paient pas à leurs salariés !
Assouplir ainsi encore les 35 h, c’est casser l’image de notre parti, de toute la gauche, qui les a instaurée. C’est une des lois les plus avancées au monde, c’est grâce à elle, le seul moment ou, pendant 35 ans, nous avons fait reculer le chômage de masse. Ce sont les 32 h et les 30 h la semaine de 4 jours qui sont nécessaires et urgentes quand on a 6,15 millions de chômeurs au total. Casser les 35 h c’est pour le Medef mais ça va augmenter le chômage de masse.

Des mesures de formation sont utiles mais c’est du placebo si les carnets de commande ne se remplissent pas et si les salaires n’augmentent pas pour permettre de les remplir. Ce n’est pas le moment non plus de toucher à la durée maximum de 48 h et de permettre qu’elle soit dépassée, banalisée, par la suppression de l’autorisation préalable de l’inspection du travail avant qu’elle puisse être dépassée. Les cadres a 99,8 % sont de droit commun. Seuls 0,2 % sont des cadres supérieurs. Cela veut dire qu’ils ont un horaire comme tous les autres salariés et que les « forfaits jours » exceptionnels sont soumis à des accords signés majoritairement par des syndicats. Ces accords sont contestables et contestés auprès de la Cour de justice européenne. En Europe la durée maxima hebdomadaire, reste de 48 h dans 15 pays, depuis la directive 93-104 qui n’a pas été rendue caduque. Et même quand il y a des forfaits jour, la durée du travail doit obligatoirement être comptabilisée, soumise à contrôle et à paiement lorsqu’il y a dépassement de la durée annuelle.
Et voilà que le Président annonce que la durée annuelle pourra être dépassée…

Inouï encore. Je le dis, cette question, est intime, essentielle, vitale pour des millions de salariés et beaucoup plus grave que le symbole de la déchéance de nationalité contre un petit nombre de terroristes.

C’est de cela que nous devrions discuter, et de l’annonce lundi prochain, 25 janvier, de la casse du code du travail, car il sera encore trop tard et cela s’ajoutera au palmarès funeste de notre gouvernement. J’espère que nous serons aussi nombreux la semaine prochaine pour en parler, que tout le monde sera là – encore.
Car les dégâts dans la vie de nos concitoyens, et les dégâts électoraux pour la présidentielle, de cette énorme remise en cause des 35 h, seront considérables. J’espère qu’on ne va pas nous dire ensuite qu’il « ne faut pas affaiblir le président » et qu’il faut encore trouver une issue indolore à l’erreur commise. Le président, il s’affaiblit tout seul avec ce genre de choix droitier, anti social, et ce n’est pas à notre parti qu’il faut dire ensuite de se taire, d’attendre, de reporter ses avis, de se contenir, de faire bonne figure.

16 Commentaires

  1. rêveur
    Posted 19 janvier 2016 at 11:26 | Permalien

    Bonjour Gérard

    si j’en crois ce que tu écris :

    I- « C’est de cela que nous devrions discuter, et de l’annonce lundi prochain, 25 janvier, de la casse du code du travail, car il sera encore trop tard et cela s’ajoutera au palmarès funeste de notre gouvernement(…)
    Car les dégâts dans la vie de nos concitoyens, et les dégâts électoraux pour la présidentielle, de cette énorme remise en cause des 35 h, seront considérables. J’espère qu’on ne va pas nous dire ensuite qu’il « ne faut pas affaiblir le président » et qu’il faut encore trouver une issue indolore à l’erreur commise. Le président, il s’affaiblit tout seul avec ce genre de choix droitier, anti social,  »

    II – Avec la gauche on a pas tout ce qu’on veut mais avec la droite on a tout ce qu’on veut pas….

    Si depuis plusieurs mois, on a de plus en plus ce qu’on ne veut pas.. ce GVT est donc DE DROITE ?
    Ambroise Croizat, Maurice Thorez / François Hollande, Manuel Valls ???? Je ne vois pas les points d’accointances ?

  2. 1956
    Posted 19 janvier 2016 at 12:17 | Permalien

    Pendant que nos élus et gouvernants socialistes font diversion avec la déchéance de nationalité envers une poignée de crétins, notre président « normal » et son « courageux » gouvernement avancent sur tous les fronts anti-sociauxétataccods d’urgence,e des millions de concitoyens.
    Maintenant le PS veut nous imposer sans bilan ni débat programmatique, que ce président « normal » est le candidat « naturel » de toute la gauche auquel il va falloir se rallier.
    Cette posture monarc6hique au seul bénéfice de ses obligés du MEDEF conduit tout débat dans une impasse et l’ensemble de la gauche dans le mur pour de nombreuses années.
    Ce que GF qualifie à juste titre de dégâts et de palmarès funestes pour les salariés n’est en fait que le résultat consciemment voulu
    au profit du 1%.
    Ce pouvoir est complice de la casse de tout projet social collectif en mettant sa conception du socialisme au profit excusif du capitalisme.
    L’urgence n’est plus seulement de combattre sur le plan politique ce président normal et potentiel candidat naturel d’un parti mais de créer une dynamique sur le terrain social malgré toutes les oppositions de la classe politique du FN, LR à la direction du PS (cf concensus sur état d’urgence, développement de la précarité, répression syndicale, …).
    GF peut y contribuer à sa place de militant syndical.

  3. Posted 19 janvier 2016 at 19:27 | Permalien

    L’exonération totale de cotisations sociales pour les PME est visée. Elle serait aujourd’hui concrétisée par une prime. L’objectif est la suppression de toute cotisation sur les salaires jusqu’à 1,3 Smic prenant le relai du CICE. Cette mesure va ainsi contribuer à créer un peu plus de déficit dans les comptes sociaux, menaçant le système de protection sociale. Le point de départ est toujours le même, ce sont les cotisations sociales citées comme « charges » qui empêcheraient l’embauche.

    Pourtant, même le patrons le disent, s’ils souhaitent à grands cris un coût du travail abaissé, la simplification de la rupture du contrat de travail et le plafonnement des indemnités prud’homales pour pouvoir licencier plus simplement, tout cela ne suffit pas pour embaucher…

    Il y a la volonté d’augmenter les formations aux chômeurs, ou les contrats d’apprentissage, mais pour tenir l’objectif de 500 000 nouvelles formations, sur quoi porteront-elles, et donc, à quoi obligeront-elles ? Est-ce adapté aux plus de 3,5 millions de demandeurs d’emploi sans aucune activité et près de 2,5 millions de longue durée ? Ne s’agit-il pas seulement de maquiller les statistiques ? de contrôler un peu plus les chômeurs ? Par ailleurs, ne serait-il pas temps d’obliger le patronat à donner aux salariés, notamment les moins qualifiés, une formation continue de qualité ? Par ailleurs, le nombre d’emplois supprimé à Pôle emploi et à l’AFPA sont à mettre en regard du contrôle sur les salariés en situation de chômage mis en place.

    Les annonces de ce jour préfigurent déjà les suites qui seront données au Rapport Badinter. Hollande souhaite ainsi que les accords d’entreprises puissent moduler davantage le temps de travail au-delà même de l’annualisation. C’est donc de nouvelles attaques contre les 35 heures et la réduction du temps de travail qui se préparent.

    Pour l’Union Syndicale Solidaires, on ne peut envisager d’inverser la courbe du chômage sans s’intéresser directement à la création d’emploi et au temps de travail.

    Créer des emplois au service de la population pour renforcer le lien social, pour permettre la transition écologique, abaisser le temps de travail pour le partager entre tous et toutes, voilà ce qu’il faut changer.

    Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires, Paris, le 18 janvier 2016.

  4. Hervé
    Posted 19 janvier 2016 at 23:32 | Permalien

    Parallèlement à l’attaque contre les 35 heures et la baisse de salaire consécutive puisque le palier qui déclenche les heures supplémentaires va augmenter, faisant de la 36°heure une heure « banalisée » et les autres idem, je viens de lire dans Médiapart que ce « gouvernement-de-la-honte-accomplie » vient d’abandonner – via la privatisation d’ ICADE, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations – des missions d’intérêt général en ce qui concerne le logement social, le logement populaire à prix modéré.

    Nul doute que des augmentations de loyers vont gravement pénaliser des millions de foyers du fait de cette énième privatisation.

    Il n’y a pas un jour où en tant qu’électeur de gauche et ayant voté « Hollande » en 2012 , je n’ai pas envie de vomir et de cracher à la face de ces gouvernants de droite. Ces gens là sont vraiment la nausée de la république.

    Article de M.Laurent Mauduit :  » Icade: une privatisation qui ne dit pas son nom  » / à lire sur Médiapart.

  5. Sanschequier
    Posted 20 janvier 2016 at 2:41 | Permalien

    Derrière la déchéance de la Nationalité pour tous , c est un peu une forme de peine de mort sociale qui revient. Plus aucune possibilité de proposer une ré insertion quelconque. Et très rapidement cette mesure sera étendue à plein d autres crimes et délits, par un effet de surenchère démagogique. Mais les financiers apatrides eux ont littéralement profité de la déchéance de la Nationalité des capitaux pour éviter de payer des impôts. Et là on ne fait rien.

  6. rêveur
    Posted 20 janvier 2016 at 4:49 | Permalien

    Ces « choix » ne sont pas des « ERREURS »… le président a exposé ces idées depuis… 1985 :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-gauche-bouge-qu-il-disait-133962

    « C’est en relisant « La gauche bouge » livre collectif de « transcourants » du PS qu’écrivit François Hollande (sous le pseudo Jean-François Trans…) avec Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Jouyet, Jean-Pierre Mignard qu’on prend la mesure de ce qui arrive.

    Il y exposent ce que serait deviendrait la gauche, qui ne serait bientôt « … plus d’abord un projet économique… mais un système de valeurs. Ce n’est plus une façon de produire mais une manière d’être », que « Ce n’est pas par calcul ou par malignité que la gauche a accepté de laisser fermer les entreprises ou d’entamer le pouvoir d’achat des Français. C’est par lucidité. Refuser ces évolutions et ç’en aurait été fait de la perspective d’une gestion régulière du pays par la gauche »…

    En attendant un gouvernement de gauche, qui s’occupe de répartir les richesses, de renationaliser et de réclamer une contre oartie au 35 milliards filés pour un pseudopacte…

  7. crayencour
    Posted 20 janvier 2016 at 9:46 | Permalien

    Nous y arrivons enfin; le constat est là: Hollande est un traitre carriériste et opportuniste qui n’a aucune idéologie, aucune valeur; il est manifestement juste capable, comme ses congénère de l’ENA d’appliquer des recettes apprises par cœur et rabachées dans le domaine économique; pour le reste, il tente des « coups » médiatiques et électoraux … Il s’est même entouré d’un petit 1er ministre qui confond gouverner la République et diriger un bataillon, ce qu’il fait avec un sens du dialogue et une humanité dignes d’un Franco, ainsi que d’un ministre de droite sans complexe en la personne de Macron…
    GF a toutefois raison quand il dit qu’avec les partis encore plus à droite que le PS ce sera pire; après tout, Hollande, s’il a entériné toutes les réformes et traités de l’époque précédente et en a même rajouté, et pas des moindre, a limité certains reculs (réforme de l’hôpital, mais pas de nouveaux médicaments déremboursés, gel des salaires de la fonction publique, mais pas modification du statut, cadeaux exhorbitants au medef, mais maintien du CDI et du SMIC? etc…
    Pour autant, que faire; les critiques de la gauche du PS n’entrainent pas de changement de ligne et il est maintenant trop tard pour l’espérer; Hollande ira jusqu’au bout sur la ligne libérale qu’il a choisie, avec juste quelques mesures électorales (un geste pour les fonctionnaires, etc…). Pour autant si, en 2017 le choix doit se faire entre le traitre honni et un Juppé soi-disant modéré, que faire? On a beau se souvenir de 1995, il est hors de question d’accorder une prime à la trahison et de donner ne serait-ce qu’un tant soit peu l’impression de soutenir cette politique libérale imposée par Hollande. Je me souviens de Chirac élu avec les voix de la gauche face à Le pen; il nous en a remercié, a juré que rien ne serait plus comme avant, puis a repris son petit bonhomme de chemin en menant une politique antisociale, comme si de rien n’était… Alors qu’espérer de mieux, si par malheur Hollande était réélu en 2017? Rien je suppose … La meilleure solution serait que le PS, qui nous l’a imposé nous en débarasse.
    Et pour anticiper une réponse sous forme de « ya qu’à »; oui y a qu’à; le PS a mené ce traitre au pouvoir; à lui de montrer qu’il est bien un parti de gauche en lui refusant toute nouvelle investiture et en n’attendant pas 2018 pour faire un inventaire critique de ce quinquennat!

  8. jean-jacques
    Posted 20 janvier 2016 at 17:43 | Permalien

    Les paroles de Macron , énarque, face à Bourdin sont indignes d’un ministre de gauche ainsi que la déclaration de Le Guen au sujet des syndicats .De plus , Hollande sans demander l’avis des Français veut réintégrer La France dans l ‘ OTAN .
    Sont-ils devenus fous ?

  9. Posted 20 janvier 2016 at 19:32 | Permalien

    Bonsoir à tous,
    Dernière « Macronnerie » en date : la vie d’un patron serait plus dure que celle d’un travailleur. Faut-il en rire ou en pleurer ?
    Solidairement.

  10. cyril
    Posted 21 janvier 2016 at 0:08 | Permalien

    Il est avéré que les questions « sociétales » permettent au Pouvoir de faire diversion; ce n’est pas nouveau.

    Le plein emploi induit le chômage de masse! Lors des trente piteuses (glorieuses! A le béton, l’artificialisation des terres, le nucléaire, la bagnole, la grande distribution, l’agro-alimentaire, que tout cela est beau!); il n’y avait pas le plein emploi! Nous sommes plus proche de celui-ci à ce jour!

    Jamais vous ne questionner le ce que l’on produit et pourquoi!

    Nous sommes dans une société de marché, surveillée, contrôlée et contrainte!

    Le numérique, l’automation, l’informatisation sont des horreurs qui détruisent l’environnement, le lien social et la santé! Allez à Grenoble voir toutes les saloperies que l’on nous concocte au nom du sacro-saint progrès et de l’innovation grâce au CEA, Minatec, Clinatec et compagnie! Ce que l’on nous réserve, c’est encore plus de dictature technologique où nous, les êtres humains, ne sommes que des pions assujettis à la machine. Destruction du vivant; vie artificielle via des écrans.

    Allez expliquer pourquoi on détruit les nappes phréatiques, les cours d’eau, les terres fertiles pour fabriquer des gadgets électroniques qui nous enserrent dans le filet numérique.

    Quel que soit le parti, vous êtes tous des idéologues de la croissance, du progrès, de l’innovation sans jamais demander au peuple ce qu’il en pense!

    C’est au peuple de décider ce qui doit être produit par qui et comment!

    Votre conception est mortifère de puis siècles et nous envoie à la catastrophe que tous les technocrates, bureaucrates gèreront pour le plus grand profit des industriels, financiers, banquiers qui nous ont mis dans cette merde!

    J’espère encore qu’un jour enfin vous comprendrez qu’il nous faut arrêtez notre folie destructrice qui ne nous donne que des emplois précaires, mortifères, inintéressants.

    Si nous prenions vraiment conscience de la stupidité de cette idéologie, nous aurions beaucoup à faire avec du travail émancipateur, intelligent, respectueux de nos corps, de notre Terre et de tous les être vivants. Nous ne serions plus sous le joug du progrès, de l’innovation, de la croissance. Quel bonheur de pouvoir enfin vivre dans un monde sans dictature du temps. Allez plus vite pour quoi faire?

  11. socrate
    Posted 21 janvier 2016 at 12:52 | Permalien

    Macron et Valls a Davos…
    c’est la nature de classe du PS
    comment accepter toutes ses trahisons…
    sinon a en etre le complice

  12. 1956
    Posted 22 janvier 2016 at 0:22 | Permalien

    Plutôt que définir une politique énergétique de service public, notre gouvernement socialiste parachève la casse de ce bien national et industriel. Pour assouvir ses objectifs, il s’en prend aujourd’hui à l’emploi.
    Depuis 1946, jamais ce qu’il reste de ce service public n’a subit de telles attaques répétées !

    Lorsque l’on dispose de tels compagnons de gauche au pouvoir qui nomment la direction de l’entreprise et choisissent indirectement le conseil d’administration, on n’a pas besoin d’ennemis.

    Hollande, soutenu par ses parlementaires, est un naufrage pour la France et notre modèle républicain.

    Tant pis si le PS macronisé adopte la politique de la droite atlantiste. Laissons le à ses complicités avec ses amis du MEDEF,
    puisqu’il annonce ne rien vouloir changer.

    Le combattre est la seule manière de constituer un espoir et rendre crédible un autre programme.

  13. Unci TOÏ-YEN
    Posted 22 janvier 2016 at 15:26 | Permalien

    Votre fixation sur les 35 heures démontre que vous et ceux qui vous suivent dans vos pensée n’ont pas encore compris que les citoyens d’une nation ont pour soucis non l’argent qui n’est qu’un outil utilitaire, mais la satisfaction de leurs besoins, c’est à dire : toutes ces choses agréables et utile à la vie, parmi toutes les consommations de la nation.
    Hors ces consommations de la nation, ce sont les productions nationales moins les exportations plus les importations et chacun satisfait ses besoins par la consommation de milliardièmes de consommation nationale.
    Sauf à vivre de consommations exportées, être esclavagiste : nos consommations sont équivalentes à nos productions nationales qui dépendent du temps passés à les produire.
    Si votre logique est de passer moins de temps pour moins consommer c’est votre droit.
    Cependant il faut comprendre que nous consommons les productions des autres et produisons les consommations des autres. Il y a donc pour seule équité que : chacun doit produire dans sa vie pour les autres autant que les autres produisent pour lui de ces choses agréables et utile toute sa vie.
    Faut-il légiférer pour limiter nos besoins de ces choses agréables et utiles à la vie ?
    Ou veillez que chacun remplisse sont devoir d’autant produire pour les autres que les autres produises pour lui, chacun restant libre de la quantité de ses besoins ?
    Aujourd’hui qu’observons nous : que nous avons une balance commerciale déficitaire c’est-à-dire que la nation consomme plus qu’elle ne produit et cela depuis quarante ans. Ce qui veut dire que nous français nous produisons moins pour les autres nations que les autres nations produisent pour nous.
    Nous sommes des esclavagistes et cela : temps que nous ne produirons pas plus pour les autres nations que les autres nations produisent pour nous pour compenser leurs surplus de consommation depuis quarante ans.
    Surtout ne venez pas nous parler de monnaie alors que Karl Marx vous à mis en garde: : « La monnaie masque la réalité des rapports à la production et à la vitesse de sa circulation. » sauf à montrez que vous êtes démago.
    Alors pensez-vous encore que la discutions sur le temps du travail estd’actualité temps que nous n’aurons pas produit pour les autres ce que les autres ont produit pour nous !
    Respectons les autres si nous voulons être respectés !
    Ce que vous ignorez encore c’est que, toutes ces choses utiles et agréable à votre vie, vous les payez avec vos revenus correspondant à vos temps d’activité ou temps d’inactivité et le surplus avec des emprunts qui demandent à être rembourser par de futur revenus de temps d’activité ou de temps d’inactivité.
    C’est ainsi que, dans une année, 40% des consommations nationales faites familialement, mutuellement ou collectivement sont financer par des revenus de temps d’activité et 60% par des revenus d’inactivité.
    Est-que les actifs vont pouvoir moins travailler pour offrir plus de choses agréables et utiles à vie à de plus en plus d’inactifs ?
    Est-que les actifs vont pouvoir moins travaillez alors qu’actif et inactifs ne satisfont pas tout leurs besoins ?
    Est-ce vous pensez que le partage du travail vas permettre de produire davantage pour satisfaire les besoins des inactifs et actifs qui ne les satisfont pas encore entièrement ?
    Pensez vous que réduire les consommations des plus riches vont satisfaire les besoins non satisfaits des plus pauvre : ou sont vos preuve ?
    Allez-vous pour satisfaire vos incapacités à répondre à nos vrais problèmes sociétaux utiliser votre passe partout :
    « Répondre a des questions aussi biseautées et sans sens est impossible
    elles ont toutes un préjugé faux, économiste atterrant
    c’est un quizz des mandarins réacs de Dauphine ? »
    Où ignorez la réalité. Ne rien répondre, rien argumenter, se défiler, ce qui fait dire à un blogueur : « On ne peut pas discuter intelligemment avec toi. Tu es fuyant comme une anguille. Tu réponds toujours à côté. »
    Unci TOÏ-YEN

  14. Posted 22 janvier 2016 at 16:44 | Permalien

    lire l’excellent rapport parlementaire de barbara romagnan sur les 35 h

  15. socrate
    Posted 22 janvier 2016 at 21:47 | Permalien

    a Crayencour 7

    Oui vous avez raison
    Rien ne changera au gouvernement
    si inflexion il y a c’est vers plus de libéralisme , de droitisation
    attaque sur les 35 heures , sur les plafonds des indemnités aux prud’hommes , sur les accords de secteur au profit d’accord d’entreprise….
    Moi qui ai aussi voté Hollande en 2012 je me sens trahi comme vous et des millions de français.
    Quand va t’il se passer quelque chose au PS ?
    N’y a t’il que des velléitaires , des menaçants , des gentils frondeurs ?
    Il faut que les adhérents prennent leur responsabilité car pour l’instant ils sont étrangement silencieux.
    Qui ne dit mot , consent ….

  16. JEAN
    Posted 23 janvier 2016 at 1:37 | Permalien

    « Pour Macron, le projet de réforme du temps de travail mettra fin aux 35 heures »

    (lire l’ ARTICLE du monde sur le site en ligne)

    La fin des 35 heures et la féodalité dans l’entreprise remise au goût du jour en plein état d’urgence, par le baron Macron !

    La guerre contre les salariés, contre les françaises et les français est déclarée.

    Ce que Nicolas Sarkozy n’a pas pu faire à cause de l’opposition de Gauche, François Hollande le fait à cause de son électorat sidéré et d’un Parti socialiste complice.

    - Que cherche le triumvirat Hollande-Valls-Macron, ce gouvernorat illégitime ?
    - La guerre civile ?

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