in « Le Télégramme » : retrait de la loi El Khomri

Loi travail.  Une « trahison » pour le socialiste Gérard Filoche   3 avril 2016 à 07h47   / Propos recueillis par Ronan Larvor

image: http://www.letelegramme.fr/images/2016/04/03/gerard-filoche-adherent-du-ps-depuis-1994-mene-le-combat_2834630_539x405p.jpg?v=1

Gérard Filoche, adhérent du PS depuis 1994 mène le combat contre la loi Travail.

Gérard Filoche, membre du Bureau national du Parti socialiste était ce samedi à Quimper (après Rennes, Brest et Marquat) à l’invitation de la Ligue des Droits de l’Homme. Il mène un combat radical contre la Loi El Khomri en dénonçant la « trahison » du gouvernement.

« Trahison », « loi scélérate, ignominieuse » : de la part d’un membre du bureau national du PS, ce sont des mots de rupture avec le gouvernement socialiste ?

Cette loi Travail est une loi de rupture avec 100 ans de socialisme. Le Code du travail s’est construit pour protéger les salariés des exigences des entreprises. Le Président de la République a dit : nous allons adapter le Code du travail aux besoins des entreprises.

Est-ce que cela veut dire que le Parti socialiste est menacé ?

C’est plus qu’une menace. L’attaque de la loi El Khomri est une bombe thermonucléaire contre les droits des salariés. Elle n’est pas compatible avec le socialisme, la gauche. Le droit des humains n’est pas négociable. Or la loi Travail tient en une phrase, la première : les droits et libertés des salariés sont soumis au bon fonctionnement des entreprises. Je me suis battu toute ma vie, comme tous les socialistes, pour que le bon fonctionnement des entreprises soit soumis aux droits et libertés des salariés.

Dans ces conditions, pouvez-vous rester au PS ?

Non seulement, je vais rester mais je vais tout faire pour que cette loi ne passe pas, pour que François Hollande et le gouvernement reculent car ce qu’ils défendent est incompatible avec mon parti. C’est la vie intime de millions de salariés qui est en cause. Il ne sera plus question de santé, hygiène et sécurité, l’Inspection du travail sera remise en cause, la médecine du travail supprimée. Manuel Valls a dit qu’il n’allait pas faire une réformette mais une révolution. Il a raison c’est une contre-révolution. Le Code du travail, c’est 30 ans de ma vie. Je suis un fils d’ouvrier, ma mère était aide-soignante, mon père menuisier-chaudronnier, j’ai fait douze boulots, j’ai été inspecteur du travail, j’ai visité 9.000 à 10.000 entreprises en 30 ans… Le Code du travail, je le connais virgule par virgule.

Comment expliquez-vous la politique du gouvernement ?

Je ne sais pas l’expliquer car pour en arriver là, il a fallu qu’il rompe avec nous autres socialistes. On n’a jamais discuté de cette loi au PS, on n’a jamais voté pour. Jamais je n’aurais soupçonné que l’on puisse trahir son parti et ceux qui nous ont élus au point de casser leurs droits fondamentaux.

Quel est le rapport de force au sein du PS par rapport au gouvernement ?

Quand Myriam El Khomri est venue au bureau national où nous sommes 58 (le 7 mars), il y a eu 35 interventions dont 33 contre elle. Mon courant a 16 membres, le courant de Martine Aubry, 14. Avec un autre groupe autour de Yann Gallut et Karine Berger, il y avait 39 opposés. Il reste 19 élus avec Cambadélis dont 4 ou 5 Vallsistes. La majorité du bureau nationale est contre. Il va bien falloir que le gouvernement recule. Cette loi intolérable ne peut pas passer. J’y crois, sinon des millions de salariés verseront toutes les larmes de leur corps dans les années qui viennent pour ne pas avoir vu à temps le danger. Jamais François Hollande n’a eu un mandat pour faire la saleté qu’il est en train de faire. Son mandat était de défendre le Code du travail, pas le casser pour le compte du patronat.

Vous en voulez à Manuel Valls et Emmanuel Macron ?

Distinguez les deux ! Valls est membre du PS. Il a eu 5 % des voix. Macron n’est pas socialiste, c’est un ovni venu d’ailleurs. Il y a toujours des personnages interlopes quand les pays sont en crise, de Raspoutine à Bernard Tapie. C’est quand même un gars qui dit aux jeunes : devenez milliardaire ! Pour moi, on ne peut pas être milliardaire et honnête.

Vous ne perdez pas la foi ?

La gauche se réveille depuis le 9 mars. Ça fait trois ans que je l’espère. Au moment où elle arrive, vous voulez que je perde la foi ?

Dans un environnement mondial, les marges de manoeuvre sont réduites ?

Il y a 87 personnes qui possèdent plus que la moitié de l’humanité. Qui va gagner ? La moitié de l’humanité, j’en suis sûr. La vie, le militantisme ne m’intéressent plus si on ne peut pas sortir les gens de la pauvreté, du malheur. J’ai 70 ans, cela fait 53 ans que je milite pour ça.

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« Gérard Filoche devrait avoir la décence et la dignité de quitter le PS » 3 avril 2016 à 14h5614 (Photo d’archives Le Télégramme) Suite à l’interview de Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti socialiste, qui accuse François Hollande de «trahison» avec la Loi Travail (Le Télégramme de ce dimanche), Bernard Poignant réagit dans un communiqué.

Suite à l’interview de Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti socialiste, qui accuse François Hollande de «trahison» avec la Loi Travail (Le Télégramme de ce dimanche), Bernard Poignant réagit dans un communiqué.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/bernard-poignant-gerard-filoche-devrait-avoir-la-decence-et-la-dignite-de-quitter-le-parti-socialiste-03-04-2016-11017311.php?xtor=EREC-85-[PartageTT]-20160404-[article]&utm_source=PartageTT&utm_medium=e-mail&utm_campaign=PartageTT

 

«Gérard Filoche est un socialiste atypique. Il déteste le parti dont il est membre depuis que celui-ci a osé se dire social-démocrate, écrit l’ancien maire socialiste de Quimper, actuel « conseiller spécial » du président de la République. Il sera un homme heureux et soulagé quand la droite aura gagné. Il n’a pas le courage de rejoindre Mélenchon dont la filiation trotskiste le rapproche. Il ne se présente jamais à une élection sur son nom de peur du résultat. Il critique la loi « Travail » sans attendre le débat parlementaire qu’il ignore ou méprise. Il s’assoit sur les discussions qui ont fait évoluer le projet. Normal : ils sont réformistes donc a priori condamnés à ses yeux ! Je suis de plus certain qu’il évoluera encore car, à sa différence, j’ai confiance dans les convictions socialistes de nos députés». «Il n’oublie jamais l’insulte dans ses propos : François Hollande est accusé de « faire une saleté » avec ce projet ! Emmanuel Macron est à ses yeux un « ovni », un personnage  » interlope « , comparé à Raspoutine et Bernard Tapie. Le lien entre ces deux derniers n’est pas évident. Seul Filoche doit le voir. Après de telles déclarations, accusations, insultes, G.Filoche devrait avoir la décence et la dignité de quitter le Parti socialiste. En aura-t-il la volonté et surtout le courage ?»

A LIRE AUSSI Gérard Filoche (PS). « Je n’aurais jamais imaginé une telle trahison »

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/bernard-poignant-gerard-filoche-devrait-avoir-la-decence-et-la-dignite-de-quitter-le-parti-socialiste-03-04-2016-11017311.php?xtor=EREC-85-[PartageTT]-20160404-[article]&utm_source=PartageTT&utm_medium=e-mail&utm_campaign=PartageTT

 

 

 

Réponse à Bernard Poignant :

Bernard Poignant feint de s’étonner dans le Télégramme de la vigueur de ma dénonciation de la loi anti travail d’El Khomri. Pourtant Bernard Poignant sait en quoi cette loi adoptée par le gouvernement, va contre toute l’histoire de la gauche, du socialisme, du pays.  Fils d’ouvrier, j’ai travaillé durement pour faire mes études,  toute ma vie j’ai connu la souffrance au travail, comme inspecteur du travail, j’ai contrôlé 9 à 10 000 entreprises, je connais le code du travail dans tous ses détails,  je sais ce qu’est l’exploitation du travail. Je suis un social-démocrate modéré, partisan de Jaurès pas de Macron, partisan de réformes courageuses mais à gauche, indigné que le gouvernement Valls ose s’attaquer à la protection des salariés avec une telle violence.

Oui, « une saleté de loi » est l’expression appropriée pour ce texte El Khomri. Il s’agit de la casse d’un siècle de droits du travail. François Hollande appelle  à « adapter les droits du travail aux besoins des entreprises ». Tout est dans l’article 1 qui subordonne les droits de l’homme au « bon fonctionnement des entreprises »,  alors que de tout temps, au contraire, nous avons lutté pour que le bon fonctionnement des entreprises soit soumis au respect des droits des femmes et des hommes au travail. Cette loi est une contre-révolution conceptuelle, théorique, juridique, historique, insensée. A cause de cela, elle n’est pas amendable. Elle doit être retirée.

C’est une « saleté de loi » perverse, honteuse dans tous ses sordides détails, fabriquée par des technocrates hautains et incompétents qui n’ont jamais travaillé, et exhalent, à chaque virgule, le mépris des salariés. La loi n’existe que pour le seul compte de la finance et de MM. Gattaz père et fils. Elle ne créera aucun emploi, au contraire elle va faciliter gravement les licenciements. En fait le Medef a déclaré que « le code du travail était l’ennemi n°1 des patrons » et MM Hollande et Valls s’exécutent. Ils n’ont pas été élus pour ça, ils avaient toujours dit et promis le contraire, et c’est bel et bien, hélas une trahison.

Cette loi casse l’ordre public social, les 35 h, les durées maxima à 46 et 48 h, tout devient négociable sous la houlette patronale, elle permet de déroger à toutes les durées du travail, au repos quotidien, au travail de nuit, elle aboutira à baisser les salaires partout, elle liquide la médecine du travail, met en coup réglée l’inspection du travail, affaiblit la justice des prud’hommes, réduit les institutions représentatives du personnel, détériore la protection des enfants de 14 ans au travail, sabote la représentativité des syndicats majoritaires, et propose de recommencer à réécrire tout le code du travail pourtant déjà passé à l’acide des exigences du Medef entre 2004 et 2008…

Avant d’évoquer le trotskisme, Bernard Poignant devrait se souvenir de sa propre histoire, celle de Lionel Jospin ou de Jean-Christophe Cambadélis. Avant de donner des leçons de socialisme, Bernard Poignant devrait se souvenir des projets que notre parti a voté pendant des décennies afin de défendre et de reconstruire le code du travail contre la droite. Avant d’utiliser le mot insulte, Bernard Poignant devrait se souvenir de Manuel Valls, depuis Ryad, traitant nos frères, salariés d’Air France, de « voyous », il devrait défendre ceux de Goodyear.

Etre socialiste, c’est s’opposer de toutes ses forces à cette loi El Khomri. Bernard Poignant devrait avoir la décence et le courage de respecter les socialistes qui se battent pour sauver l’honneur de leur parti et de la gauche. Au lieu de s’en prendre à un militant comme moi, il devrait suggérer au président de renoncer, et sinon, se retirer, lui, de cette place de « conseiller », déshonorante si elle aboutit à cela.

Vive le socialisme et le parti socialiste, vive la gauche, vive les salariés qui produisent toutes nos richesses et que nous refusons de trahir dans leurs espoirs, leurs votes, leurs aspirations légitimes : en combattant cette loi nous combattons pour que la droite ne revienne pas en 17, qu’il y ait des primaires et un autre candidat à gauche, que François Hollande, qui perd définitivement tout le crédit de mai juin 2012.

 

Gérard Filoche dimanche 3 avril, en réponse à l’article de Bernard Poignant dans « Le Télégramme »

 

17 Commentaires

  1. socrate
    Posted 4 avril 2016 at 11:49 | Permalien

    dans ces testes deux logiques s’affrontent qui ont chacune leur vérité

    d’un coté Gérard Filoche défenseur d’un Code du Travail et des visant a mieux défendre le salariat et s’opposant a un projet de loi mettant a mal les principes du code du travail jusqu’a présent en place.A ce titre il est tout a fait en accord avec son parcours d’ex inspecteur du travail et avec le programme de Hollande 2012

    De l’autre un notable du PS proche de François Hollande prônant un socialisme libéral français reconnu par la majorité du PS et incarné au gouvernement par Valls et par tout le staff du PS
    .Complétement en désaccord avec le programme électoral Hollande 2012 et avec le discours que le PS tenait jusqu’alors sur les valeurs et la défense des plus petits.

    dès lors vouloir penser qu’en restant a l’intérieur du PS on le changera c’est une erreur car la majorité du PS et son exécutif ultra majoritaire social libéral , voir meme libéral tout court.

    De meme appeler a une primaire de gauche sans restriction en est une autre ; on ne peut combattre ceux qui proposent des textes façon Loi El khomeri et accepter qu’ils représentent l’ensemble de la gauche

    On ne peut etre a la fois dehors et dedans.
    Il y a un moment ou il faut se réveiller.

  2. jean-jacques
    Posted 4 avril 2016 at 12:49 | Permalien

    Bravo Gérard ! Bien envoyé à ces Traitres qui méconnaissent le travail salarial .

  3. Posted 4 avril 2016 at 13:26 | Permalien

    Bonjour,
    Il y a bien des choses à dire sur la social-démocratie à une époque où les mutations financières du capitalisme ne permettent plus le grand compromis social entre ceux qui possèdent les moyens de production et ceux qui n’ont que leur force de travail à marchander. Mais Gérard Filoche est un type intègre avec lequel le débat d’idées peut être fécond : il ne se dérobe pas lorsqu’on l’interpelle sur cette question…
    En revanche, le papier de B.Poignant dans le Télégramme est tellement pathétique, tellement creux et circonscrit à un tel point à de simples considérations affectives qu’il doit faire honte à pas mal de socialistes présents samedi, aux Halles St François. J’en veux pour appuyer cette intuition que ces derniers ont chaudement applaudi le conférencier.
    Mais pourquoi BP n’est-il pas venu apporter la contradiction, en public, à celui qu’il étripe le surlendemain dans le journal ? Manque de courage ?
    Si cette question de la réforme du code du travail lui tient tellement à cœur, que la section locale du PS organise un débat contradictoire entre les 2 protagonistes. (Je dis bien un « débat contradictoire », pas deux monologues juxtaposés comme BP les affectionne). Nous serons nombreux à venir les écouter !
    Pascal Petit

  4. Posted 4 avril 2016 at 13:28 | Permalien

    dedans et dehors le même combat se développe,
    et il n’y a pas de « majorité » PS pour la casse du code du travail, même en fait il n’y a qu’une minorité si on regarde de près…

  5. XJ
    Posted 4 avril 2016 at 14:05 | Permalien

    On pourrai se résumer en « mais qui connait Monsieur Poignant ». Réaction normale pour un soutient inconditionnel de F.H…Ce sont tous ces traitres aux valeurs fondamentales du socialisme français historique qui doivent quitter ce parti. Ce sont eux qui nous ramène la droite à vitesse grand V! et pourvu que ce ne soit que la droite!

  6. 1956
    Posted 4 avril 2016 at 16:56 | Permalien

    « François HOLLANDE n’a pas eu un mandat pour faire les saletés qu’il est en train de faire »
    Ce n’est pas une insulte mais un fait politique qui est confirmé par toutes les élections depuis 2012.

    LE GUEN a encore confirmé que le président HOLLANDE n’avais pas a se soumettre à une primaire.
    Cette primaire à gauche n’a donc de sens que si le peuple le destitue (le pousse à la démission) avant 2017. Sinon le PS s’en exclu lui même de fait.
    L’enjeu politique du projet El Konnry, au delà de la saleté qu’il représente pour les travailleurs, est de subir HOLLANDE candidat obligatoire si la loi est votée par les parlementaires socialistes.

    La décence et la dignité sont à respecter par ceux qui ont été élus sur un programme de gauche contre la droite. Les ventriloques au PS du MEDEF, forts de leur majorité dans le parti, ont le pouvoir d’exclure ceux qui défendent les salariés et le code du W. Qu’ils assument leurs saletés devant leurs adhérents.

  7. Posted 5 avril 2016 at 12:48 | Permalien

    Bonjour à tous,
    Ce n’est pas à notre camarade Gérard Filoche de quitter le parti fondé par Jean Jaurès, mais aux néolibéraux qui en squattent actuellement la direction !
    Solidairement.

  8. socrate
    Posted 6 avril 2016 at 10:13 | Permalien

    affaire panama papers
    365 banques mondiales concernées
    la société générale a ouvert 979 sociétés depuis 1997
    l’UE a choisi d’aider les baques apres la crise de 2008
    la France en a fait autant
    Sapin découvre hier que le Panama est un paradis fiscal
    quand on a autant d’incompétence et de malhonnéteté au pouvoir européen et français difficile de croire qu’avec ça on va pouvoir réformer utile pour le bonheur des plus petits , des plus faibles.
    Une seule solution virer toute cette corruption généralisée du pouvoir
    Commençons par la France
    2017 le changement inévitable

  9. Gilbert Duroux
    Posted 7 avril 2016 at 11:41 | Permalien

    FREDESUD : « Ce n’est pas à notre camarade Gérard Filoche de quitter le parti fondé par Jean Jaurès, mais aux néolibéraux qui en squattent actuellement la direction ! »

    Ça peut pas marcher, ton truc. Les libéraux vont pas quitter le PS vu que, selon la théorie toute personnelle de Gérard Filoche (l’appartenance déclarative), ils sont « de gauche ».
    Par ailleurs, ils ne squattent pas que la direction. Si la base n’était pas contente, elle choisirait une autre direction. C’est tout le parti prétendument socialiste qui est gangréné. Mais ça n’a rien d’étonnant, il suffit d’examiner la sociologie de ce parti, ce sont des bourgeois, des élus ou aspirants à l’être, très peu d’ouvriers.

  10. Hervé
    Posted 8 avril 2016 at 0:02 | Permalien

    - ( Message orthographiquement rectifié ) –

    Bonsoir M.Filoche. Merci pour votre travail d’analyses et d’informations qui ressemble, hélas, à la damnation d’Atlas, à force de porter le globe terrestre des travailleurs et tous leurs droits, à nouveau bafoués, sur vos épaules intelligentes.J’imagine bien que face à la Réaction qui a troqué la rose rouge pour la fleur de lys, vous n’en dormez pas la nuit.

    J’ai une question à vous poser. J’en profite pour la lancer comme une bouteille à la mer :

    « A quand un Code de la République adapté aux besoins du Peuple ? »

    Cordialement.

  11. Posted 11 avril 2016 at 12:39 | Permalien

    Bonjour Gilbert Duroux,
    La direction du parti fondé par Jaurès est, certes, totalement acquise au néolibéralisme et la base semble s’en accommoder, mais ce n’est pas une raison suffisante pour que notre camarade Gérard Filoche abandonne le combat.
    Solidairement.

  12. Gilbert Duroux
    Posted 11 avril 2016 at 19:27 | Permalien

    @FREDESUD
    De quel combat tu parles ? Filoche va appeler à voter pour le vainqueur de la primaire, qui ne peut être que quelqu’un de la même engeance que Hollande, Valls, Macron, Le Roux, Le Guen ou autre ganache de la même espèce.

    PS : si Filoche ne sucre pas mon commentaire, tu pourras le ressortir à l’issue de la primaire, tu verras si j’ai pas raison.

  13. Posted 12 avril 2016 at 8:09 | Permalien

    tu te repetes, et je vais me répéter : les primaires de masse serviront a battre Hollande et cie… reste a trouver un candidat unique de gauche

  14. Gilbert Duroux
    Posted 12 avril 2016 at 12:18 | Permalien

    Très bien, on ressortira nos deux commentaires. Et on verra qui a raison. Tu sais très bien qu’il n’est pas possible de trouver un candidat unique de la gauche parce que les tiens ne veulent pas d’une plateforme de gauche. Pourquoi refuses-tu de l’admettre ? Cambadélis est pourtant clair.

  15. Posted 12 avril 2016 at 18:29 | Permalien

    Bonsoir Gilbert Duroux,
    Libre à nous de ne pas voter pour un candidat issu de l’aile néolibérale du PS, mais laissons notre camarade Gérard Filoche militer là où bon lui semble.
    Solidairement.

  16. Gilbert Duroux
    Posted 12 avril 2016 at 18:52 | Permalien

    @FREDESUD
    Tu ne sais pas lire ? Je ne fais pas partie de ceux qui pressent Gérard Filoche de quitter le parti prétendument socialiste. Il est heureux dans sa petite boutique. Je débats avec lui sur la question de la primaire à gauche. Avec des arguments qui me semblent difficilement contestables. D’ailleurs Gérard ne les conteste pas vraiment. Quand je dis que le parti dit socialiste ne veut pas d’une plateforme de gauche et préfère mettre en avant « son » candidat avant toute forme de programme, comment pourrait-il dire le contraire ?
    Mais peut-être as-tu un avis sur la question ?

  17. Posted 13 avril 2016 at 0:00 | Permalien

    oui, difficile de ne pas discuter de plate-forme,

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