Valls : deux ans déjà…

Manu Ciao

 

Manuel Valls est le Premier ministre de François Hollande depuis deux ans, depuis le 31 mars 2014, très exactement. L’intéressé ne fait pas grand bruit autour de cet anniversaire. Il est facile de comprendre pourquoi au vu du bilan de ces deux années. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui avait précédé le gouvernement Valls, était déjà allé très loin dans la voie du renoncement aux « 60 engagements » de François Hollande mais Manuel Valls est allé encore beaucoup plus loin à droite.

Manuel Valls a mené pendant deux ans une politique toujours plus à droite

Non seulement il n’est revenu sur aucune des mesures régressives de son prédécesseur mais il est allé encore plus loin dans la soumission aux exigences du  Medef.

Il étrenne son poste de Premier ministre en mettant en place un plan d’austérité de 50 milliards d’euros pour répondre aux exigences de la Commission européenne : 21 milliards d’économie pour la Sécurité sociale, 19 milliards pour l’État et 10 milliards pour les collectivités territoriales.

 

Avec le « pacte de responsabilité, il ajoute 15 milliards de cadeau annuel au patronat en réduisant d’autant le montant de ses cotisations sociales.

Il vide la loi Duflot de son contenu. Il fait adopter la loi Macron qui étend considérablement le travail de nuit et le travail du dimanche. Il fait voter la loi Rebsamen qui instaure la possibilité de 3 CDD successifs (545 jours !) contre laquelle la jeunesse est vent debout.

Avec le projet de loi El Khomri, il remet en cause un siècle d’édification du Code du travail et veut inverser la hiérarchie des normes en faisant de l’accord d’entreprise (là où les salariés sont les plus vulnérables au chantage à l’emploi) la source essentielle du droit du travail.

 

Le bilan économique et social de Manuel Valls : une catastrophe

La croissance économique est toujours aussi atone : plus de 8 ans après le déclenchement de la crise financière de 2007-2008, le PIB de la France dépasse difficilement les 1 %. La dette publique (prétexte à tous les renoncements) n’est plus très loin des 100 % du PIB.

Le chômage et la précarité n’ont cessé d’augmenté et atteignent des sommets. Depuis mai 2012 et pour la France entière, le nombre de chômeurs de la catégorie A a augmenté de 689 000. Dans le même temps, celui  des catégories A, B, C, D et E s’est accru de 1 237 000 !

 

Le bilan politique de Manuel Valls est tout aussi désastreux

 

La gauche, après avoir subi une déroute aux Municipales de 2014 a subi 4 nouvelles débâcles depuis l’arrivée de Manuel Valls au pouvoir : les européennes, les sénatoriales,  les départementales, les régionales.

Le soutien parlementaire du gouvernement n’a cessé de fondre. La politique de Manuel Valls s’est heurtée à l’opposition des élus du PCF, de la très grande majorité de ceux d’EELV et à une opposition de plus en plus forte, au sein même des élus socialistes.

Les gouvernements Valls successifs sont de moins en moins représentatifs, après les sorties d’Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Aurélie Filippetti, Cécile Duflot et Christine Taubira.  Le gouvernement, aujourd’hui, n’est plus composé que de membres de la seule droite du PS et de l’anecdotique PRG, auxquels sont venus s’ajouter les écologistes Emmanuelle Cosse, Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé, qui ne peuvent se réclamer que d’eux-mêmes et de très peu d’autres.

 

La base sociale du gouvernement Valls fond comme beurre au soleil

Les ouvriers et les employés se sont largement abstenus ou ont voté à l’extrême-droite lors des dernières échéances électorales. La jeunesse que François Hollande avait toujours présentée comme  son impératif premier, manifeste massivement dans la rue contre sa politique et celle de Manuel Valls.

C’est maintenant, comme l’a montré l’analyse des 1,3 millions de signataires de la pétition contre le projet de loi El Khomri, au tour des couches moyennes du salariat (techniciens, cadres, fonctionnaires des catégories A et B…) de s’opposer à la politique du gouvernement, en rejetant massivement la loi El Khomri.

Le Parti socialiste est au bord de l’explosion

Il est impossible d’unifier non seulement  la gauche mais aussi le Parti socialiste, en menant une politique de droite. Sous la double pression du mouvement social qui refuse le projet de loi El Khomri et de la politique de droite menée par le gouvernement Valls, le Parti socialiste est au bord de l’explosion. Chacun, au PS, choisit son camp, à gauche ou à droite, s’il ne s’enfuit pas sur la pointe des pieds.

Les militants de la gauche du Parti socialiste se mobilisent aux côtés de la jeunesse et des salariés contre la loi El Khomri. La droite du parti soutient Manuel Valls et le projet de loi mais refuse, dans les fédérations, toute discussion de fond sur le contenu de ce projet. Beaucoup de militants ne savent plus sur où ils sont.

Le président de la « Haute autorité  éthique» du Parti socialiste, Jean-Pierre Mignard choisit, lui-aussi, son camp quand il déclare : « Le socialisme est une idée morte, d’un point de vue historique et affectif ». Il précise que la gauche « trouvera son salut en refondant un grande parti démocrate », que trois personnalités pourraient incarner : « Anne Hidalgo, Manuel Valls et Emmanuel Macron ».

Le combat des chefs entre François Hollande et Manuel Valls devient public. Malek Boutin, fidèle de Manuel Valls, affirme qu’il ne votera  pas François Hollande en 2017. Philippe Doucet, autre fidèle de Manuel Valls déclare : « Aujourd’hui, la synthèse hollandaise de 2012 a vécu » !

Le premier responsable de ce naufrage est François Hollande

Il ne pouvait ignorer que Manuel Valls mènerait une politique de droite, néolibérale sur le plan économique, autoritaire sur le plan social et politique. C’est bien lui, Président, qui a choisi de prendre comme Premier ministre le plus à droite des candidats de la primaire socialiste de 2011. Un candidat qui n’avait  recueilli que 5,63 % des suffrages et qui  ne cachait pas son désir de voir le Parti Socialiste changer de nom.

Manuel Valls veut scissionner le Parti socialiste

Manuel Valls  veut en finir avec le Parti socialiste mais il se rend pas  compte que s’il réussissait à faire exploser ce parti, en s’obstinant à mener une politique de droite, en s’arc-boutant sur le projet de loi El Khomri, il n’aurait plus qu’un poids politique dérisoire. Le mieux qu’il  pourrait, alors, espérer serait de figurer sur un strapontin dans un gouvernement de droite, peut-être rebaptisé pour l’occasion « gouvernement d’union nationale ».

Les électeurs du Parti socialiste votaient massivement pour ce dernier lorsqu’il apparaissait comme le parti unitaire de la gauche (de Gérard Collomb à Gérard Filoche disait Jean-Christophe Cambadélis). Si le PS se réduisait, comme le veut Manuel Valls, à sa seule aile droite, il ne serait plus qu’un parti de droite comme tant d’autres et un petit parti, de surcroît. Il perdrait la plus grande partie de son poids électoral. En 1969, Gaston Deferre avait recueilli les fruits de la politique de droite menée par la SFIO et obtenu 5 % des suffrages !

Les 27 % d’opinions favorables que Manuel Valls recueille, aujourd’hui, dans les sondages d’opinion n’ont qu’une signification extrêmement limitée. Une grande partie de ceux qui lui sont favorables sont des gens de droite qui, lors d’une élection, voteront pour un candidat de droite. En avril 2014, la cote de popularité de Manuel Valls atteignait le chiffre de 58 % d’opinions favorables. Il s’était alors engagé à fond dans la campagne des européennes mais, le 25 mai, le PS ne recueillait que 13,98 % des suffrages, très loin derrière la droite et, surtout, le Front national. 58 % d’opinions favorables dans les sondages d’opinion mais 14 % dans les urnes ! Avec 27 % dans les sondages peut-il vraiment espérer mieux que 6 ou 7 % dans les urnes ?

Il n’y a, décidément, que Alain Duhamel pour croire que « si Manuel Valls n’aura pas pu être un Premier ministre heureux, il apparaîtra dans un an comme un homme d’avenir ».

 

 

 

18 Commentaires

  1. 1956
    Posted 11 avril 2016 at 12:17 | Permalien

    Aucun drapeau du PS dans les manifs du 9 avril dernier.
    Pour le PS: »le socialisme est une idée morte ». Ou plutôt le PS a tué le socialisme.

    Ce parti est définitivement converti à une politique de droite orientée contre le salariat et les classes populaires.
    Ce parti a réussi a détruire tout l’espoir de solidarité et de répartition que portait l’ensemble de la gauche.

    La trahison du PS produit ce naufrage historique au profit du MEDEF.

    Il est l’heure d’arrêter tout contact avec ses traitres et collaborateurs pour poursuivre une résistance active. L’éthique des idées doit l’emporter sur les petits calculs électoralistes de 2017.

    La politique menée par le PS depuis 2012 et ses trahisons répétées l’exclut de fait de tout loyauté au peuple de gauche. La gauche doit s’organiser sans et contre ce PS. Il faut se débarrasser de cette saloperie au pouvoir (pour reprendre les termes de GF) qui gangrène tout espoir et fait le miel du FN

  2. Posted 11 avril 2016 at 12:40 | Permalien

    t’es bête ou de mauvaise foi ? tu veux que je t’en montre des photos de drapeaux portés par les nôtres ?

    marre de ce bashing, le PS fait 66 % des voix DE GAUCHE exprimées aux dernières elections et vos fantasmes aveugles n’y changeront rien, sauf a vous isoler de la réalité

    donc on bosse, on pèse, on lutte, pas aidés par vos c….

    il y a des millions d’electeurs socialistes a amener aux primaires les 4 et 11 décembre prochains, pour qu’ils ne votent pas Hollande mais avec nous pour un candidat unique de la gauche

    apprenez a regarder Iglesias et comment il parle au PSOE a madrid ca vous fera des belles leçons de front unique

  3. 1956
    Posted 11 avril 2016 at 14:31 | Permalien

    Les deux, monsieur le professeur… Mais malgré votre appréciation, je conserve l’usage de ma carte électorale…

    Je ne doute pas que vous bossiez ni de votre sincérité. Ce blog, très utile et bien documenté, en est l’expression et votre engagement est tout à votre honneur personnel de militant CGT.

    Mais au final, sur le terrain politique, ce qui compte dans l’appréciation et l’utilité d’un parti qui gouverne c’est :
    Ce qu’il tente
    Ce qu’il fait
    … Et ce qu’il réussit de son programme et de ses engagements électoraux (moi president…)

    Sur ces critères les résultats et ceux des élections depuis 2012 sont eclairants alors que le PS disposait de tous les pouvoirs.

    Depuis 4 ans, les députés PS n’ont pas collectivement montré un seul acte concret de désaccord avec cette politique. Au contraire, pour renforcer leur soutien, ils s’opposent aux amendements venant de leur gauche (cf examen en commission de la loi El Khomri). Ce n’est pas du fantasme.

    Qui a accepté Valls au pouvoir avec ses 5% aux primaires de 2012 ? . Qui a favorisé les exclusions des autres sensibilités du PS et du reste de l’électorat? N’est ce pas un basching de la gauche soutenu par ces élus du PS.

    C’est votre droit d’emmener votre parti dans des primaires internes avec Cambadelis et Hollande aux commandes dans l’arrière cuisine, mais souffrez que l’ensemble de la gauche ne partage pas aujourd’hui la manoeuvre.

    Souffrez qu’une gauche puisse s’organiser sans supporter l’hégémonie perpétuelle de ce PS en tête de file.

    Il est encore temps que le PS s’associe à un front unique dont il ne serait pas l’unique instigateur. Ce serait d’ailleurs la plus belle expression de sa réelle volonté d’unité.

    Salutations.

  4. Bobby
    Posted 11 avril 2016 at 14:57 | Permalien

    « le PS fait 66 % des voix DE GAUCHE exprimées aux dernières elections »

    Franchement ces 66% ça a donné une belle déroute du PS et je ne suis pas du tout certain de ce résultat s’il y avait eu avant la loi sur le travail, la légion d’honneur à l’AS, la nouvelle loi sur les élections, etc.
    Tout s’accumule de pire en pire, c’est pas la primaire le vrai sujet qui vient, c’est si la majorité PS à l’AN vote la loi sur le travail, là ce sera la derniére ligne rouge, inutile de te dire que si elle est franchie les carottes seront définitivement cuite pour espérer quoi que ce soit, primaires ou pas.

  5. Posted 11 avril 2016 at 18:26 | Permalien

    si on perd en 2017, il restera 25 deputes de gauche, tous socialistes, aucun Fdg ni vert

  6. Gilbert Duroux
    Posted 11 avril 2016 at 19:21 | Permalien

    C’est pas la peine de débiner Valls, vous allez voter pour lui ou un de ses clones, ou pour Hollande à la primaire. Il y a tellement de candidats « à gauche du parti prétendument socialiste » (Montebourg, Lienemann, Hamon, Filoche…) qu’Hollande (ou Valls) va se friser les moustaches pour être en tête de cette primaire. Et c’est là qu’on va les voir, les Filoche et Cie, quand penauds ils appelleront à voter Hollande (ou Valls) pour battre le FN.

  7. Bobby
    Posted 11 avril 2016 at 21:36 | Permalien

    « si on perd en 2017, il restera 25 deputes de gauche, tous socialistes, aucun Fdg ni vert »

    Mais tu n’en sais rien tu ne fais que prophétiser des catas pour 2017 sur ce que disent les sondages et les médias dominants qui nous vendent déjà le résultat de 2017.
    Tout est possible, plusieurs candidats de droite, des scores alentours 15% pour tous, etc.
    Faut laisser tomber les prédictions à long terme elles sont toujours démenties.
    Et surtout arréter de partir des principes internes de sauver le PS à tout prix et externe qu’il n’est pas possible qu’un candidat unique ne soit pas issu de ses rangs, c’est tout foutre en l’air d’avance.
    On ne crée pas les conditions d’une victoire là-dessus.

  8. Gilbert Duroux
    Posted 12 avril 2016 at 0:56 | Permalien

    GF : « si on perd en 2017, il restera 25 deputes de gauche, tous socialistes, aucun Fdg ni vert ».

    La faute à qui ? Tu serais bien en peine de répondre.

  9. Posted 12 avril 2016 at 8:07 | Permalien

    aussi a ceux qui par absence de lucidité ne combattent pas pour le front unique, ils ne seront pas épargnés mais sanctionnés a 100 % par la défaite

  10. Posted 12 avril 2016 at 8:08 | Permalien

    je voudrais bien me tromper, mais h »las, c’est ce qui nous attend
    défaite devant LR et FN et puis la catastrophe totale

    sauf si plateforme, primaires, candidature unique a gauche

  11. Bobby
    Posted 12 avril 2016 at 12:25 | Permalien

    « je voudrais bien me tromper, mais h »las, c’est ce qui nous attend
    défaite devant LR et FN et puis la catastrophe totale »

    Ca sent la déprime.

    « sauf si plateforme, primaires, candidature unique a gauche »

    NON et NON ! je n’aurai eu de cesse de le répeter ici, ce n’est pas une resuçée des vieilles alliances plurielles, fut-elle enveloppée dans une primaire qui changera quoi que ce soit, bien au contraire, déjà en 2012 ça a été ric-rac face à un Sarko honni, alors dans la situation actuelle de défiance un candidat unique à gauche c’est une défaite assurée pour plusieurs raisons.
    Deux listes crédibles et fortes à gauche ont toujours été la vraie solution pour gagner à gauche.
    Il faudrait déjà sortir de la paranoïa des couillonades qui prétendent des scores de 25% à 30 % pour des Juppé et Le Pen, alors que ces guignols n’ont qu’un socle réel bien en-dessous.
    Ainsi un vieux cheval de retour et une facho auraient des scores de premier tour qui seraient des records de la 5éme république.

    RIDICULE !!!!!

    JLM fera un bon score et peut même surprendre, il ne sert à rien d’en faire un adversaire et ceux qui sont révoltés des imbéciles qui veulent faire gagner la droite.
    On convainc des révoltés avec des ACTES, des FAITS, mais pas des combines de sauvetage électoral.
    C’EST AU PS DE FAIRE CE QU’IL FAUT, il le peut encore pour faire échouer cette putain de loi travail, éjecter ses Valls et Macron, en faisant ce qu’il faut, refus à l’AN, rebellion des sections, arrét des cotisations, manifestation des militants à Solférino, etc.
    Il n’y a que comme cela, c’est LA SEULE CHANCE de redevenir crédible.
    Et non pas sur une hypothétique primaire (sur une plate-forme avec PC, Autain, EELV prend ce qu’il faut en aspirine ) dont tu devrais quand même avoir la lucidité de comprendre que si ce pouvoir va au bout, elle ne sera prise que pour ce qu’elle sera : une manoeuvre pour sauver le naufrage aprés avoir tout laissé passer, quoique tu en ais dit de révolutionnaire.
    Et si pas de primaire, je passe…

    Si un parti de gauche comme le PS n’est plus capable de trouver dans ses rangs une poignée conséquente de militants pour se rebeller contre une telle forfaiture en son sein, alors c’est qu’il l’accepte ou qu’il est mort, il faut voir les choses en face.
    Dés lors inutile de croire que la France entiére ou un nouveau mai 68 va venir à son secours.

    Ca aurait dù étre fait depuis longtemps ça, mais votre putain de primaire a fait office d’éteignoir, alors qu’en plus elle a toutes les chances de foirer.

    Mais ce que j’en dis…

  12. André
    Posted 12 avril 2016 at 19:55 | Permalien

    Apparamment le PS se met en marche pour la candidature de Hollande, nul doute qu’il sera bientôt avalisé par la majorité des sections du parti, Cambadélis est en train d’organiser cela.
    Alors la primaire…c’est du toc.

  13. Posted 13 avril 2016 at 0:00 | Permalien

    rien n’est moins sur,
    trop d’affichage précipité… comme pour démentir une non candidature
    mais il faut bien gouverner n’est ce pas

  14. CRAYENCOUR
    Posted 13 avril 2016 at 10:38 | Permalien

    Je suis d’accord sur la nécessité d’une primaire mais après mise en place d’une plateforme de gouvernement impérative et donc forcément bilan critique du quinquennat Hollande. C’est qu’aujourd’hui l’attitude du PS ne peut que créer la suspicion; Valls drague la droite sur le plan des questions identitaire et sécuritaire ; Macron sur le plan économique et par rapport à eux Hollande fait figure de modéré. Et comme la gauche du PSappellera à voter pour lui contre la droite de droite, il y a de quoi s’inquiéter. Pas question quoi qu’il arrive de cautionner ce qui s’est passé depuis 4 ans ni de participer à une primaire sans plateforme, ni de votre pour un de ces socialistes de droite

  15. socrate
    Posted 14 avril 2016 at 17:58 | Permalien

    des 2013 j’écrivais ici la trahison de Hollande
    finalement 3 ans après tu en fais la meme analyse
    Valls , Macron; l ANI 2013 ; loi El Khomeri tout ça se fait sous Hollande
    c’est pourquoi il a perdu l’appui du peuple
    et le PS coule dans le naufrage

  16. CRAYENCOUR
    Posted 14 avril 2016 at 22:40 | Permalien

    Hollande se vante de ses réussites à la télé ce soir; pour représenter les Français, il a choisi un chef d’entreprise, une mère de djihadiste , un électeur FN et un étudiant!
    Pas d’ouvrier, employé, fonctionnaire; jusqu’où devrons nous supporter le mépris et l’autosatisfaction de ce traitre carriériste?

  17. Posted 17 avril 2016 at 10:52 | Permalien

    quatre ans apres, c’est le temps réel

  18. Posted 17 avril 2016 at 10:53 | Permalien

    oui plateforme d’abord

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