Trump élu : un jour triste pour l’humanité. Alerte ! Sonnez le tocsin !

Un milliardaire dangereux a réussi à se faire élire comme un clown à la tête du plus puissant pays de la planète : il l’a fait à force de démagogie et de propos vulgaires, racistes, sexistes, homophobes, nationalistes, xénophobes,  bellicistes… libertariens et créationnistes !  Une campagne dégradante pour l’intelligence, la culture, l’espoir, l’émancipation, la civilisation. C’est une tragédie pour l’humanité. Et un tocsin qui sonne.

 


On sait pourtant bien la cause de tout ça… c’est le fruit de l’horreur économique, de la terrible dictature de la finance, et du désespoir grandissant des peuples y compris américain. Mais comme elle parait masquée, insaisissable, inattaquable, des millions d’électeurs déboussolés croient se rebeller à bon compte contre le système en votant pour le grotesque candidat… produit par le système. Le milliardaire Trump se fait lui même élire pour éviter sa faillite et ses turpitudes parmi ses pairs…

« L’élection a pesé 7 milliards », comme le titre Libé, il faut bien ça pour matraquer les consciences, déformer les lignes, faire peur, brouiller les cartes.

Des millions de gens déboussolés par ledit système s’abstiennent et ceux qui viennent quand même voter dans des conditions difficiles,  choisissent de repousser l’establishment d’Hillary Clinton et tout les pousse à tomber sur un  clown dangereux comme Trump. Sans doute un Bernie Sanders aurait pu affronter Donald Trump avec son programme socialiste, mais il a été écarté et celle qui restait, la chef du parti Démocrate était impopulaire parce qu’elle sentait Wall Street de trop prés. C’est vrai que la toute puissance de la finance, et l’indécente politique de l’oligarchie indignent les peuples mais sans parti, sans véritable gauche socialiste consciente et unie ils se font manipuler. Ca fait enrager, mais c’est triste et dangereux.

Le paradoxe est là : pour s’éviter d’être battus par les peuples, les financiers promeuvent des leurres, et nourrissent des clowns de ce type, cela leur évite d’être sanctionnés.

Il y a 83 ans, comme ça, les grands capitalistes et financiers à la Krupp ont porté au pouvoir un « clown » qui s’appelait Hitler.

Lors des élections, les systèmes institutionnalisés n’offrent pas des vrais débats ni des vrais choix, mais des caricatures, basées sur le mensonge le plus odieux, manipulés par les médias et  l’argent des tout-puissants. D’où, ce 8 novembre 2016,  un taux de participation de 52,4 % seulement sur 200 millions d’électeurs potentiels. Il se dit que moins de 26 % des inscrits au total ont voté Trump : Clinton, aurait même en chiffre absolu davantage de voix (200 000, comme ce fut le cas de Gore contre Bush) mais même de justesse, Trump passe  ! Il se dit que les Républicains ont perdu 3 millions de voix par rapport au scrutin face à Obama en 2012 mais les Démocrates encore plus, donc. (Comme en France où la droite gagne les cinq dernières élections en pourcentage, tout en perdant des voix en chiffres absolus : ce qui, à la fois circonscrit et éclaire le désarroi du salariat ).

 

C’est la dictature de la finance qui a fabriqué ce clown. Elle fait ainsi diversion contre les légitimes revendications des peuples. C’est elle qui pille le monde entier, assèche les vies humaines, oppose les sexes, écrase les minorités, nourrit la misère et les rancoeurs, alimente les frustrations et les intégrismes, divise les peuples et leur classe dominée, c’elle qui est à l’origine de ce triste spectacle.

737 maîtres du monde, 147 multinationales, 50 super entités

87 hommes possèdent plus que 3,5 milliards d’humains.

Et un milliardaire clown dangereux dans tout ça, s’érige et est poussé au dessus de la chaine de commandement, trompant des millions de gens, en menaçant des centaines de millions d’autres.

Les promoteurs de ce clown sont connus.  Ils ne sont pas anonymes, au point qu’on ne puisse rien contre eux ! Il  y a des responsables. Ils sont identifiables car le pouvoir capitaliste est extrêmement concentré aux Us comme dans le monde entier. Les « puissances de l’argent » et des marchés, comme on dit. Pas seulement aux états-unis d’Amérique, mais en Europe aussi ou on a eu des Berlusconi et on a des Orban, et où ils sont déjà au pouvoir ou en passe de le prendre.

Les multinationales forment une structure de nœud papillon géante et une grande part du contrôle est drainée par un cœur tissé serré d’institutions financières ». Il y a 43 060 firmes transnationales (Trans National corps ou TNCs), selon la définition de l’OFCE, et « à eux seuls, les 737 détenteurs prépondérants cumulent 80 % du contrôle sur la valeur de toutes les TNCs ». Le degré de contrôle de ce réseau est bien plus inégalement distribué que la fortune :  les acteurs du haut de la liste détiennent un contrôle 10 fois plus que ce qu’on attendrait sur la base de leur fortune.   147 TNCs via un réseau complexe de relations de propriété possèdent 40 % de la valeur économique et financière des 43 060 TNCs.  Au sein de ce conglomérat de 147 multinationales, 50 « super entités » concentrent l’essentiel du pouvoir. Parmi ces « super entités » : Goldman Sachs, Barclays PLC, JP Morgan Chase & Co, Merrill Lynch, Bank of America corporation, mais aussi (en Europe), UBS AG, Deutsche Bank AG, et (en France) AXA en 4ème position, Natixis, Société générale, BNP Paribas. C’est au final un nombre extrêmement restreint de fonds d’investissements et d’actionnaires, au cœur de ces interconnexions, qui décident de restructurer les grands groupes industriels et de spéculer sur l’immobilier, le pétrole ou les dettes des pays du sud, ou contre la zone euro…

Et ce sont eux qui versent des centaines de millions et qui décident de l’élection d’un Donald Trump. Impossible de se faire élire sans leur argent, sans leur complicité.

On a les mêmes chez nous, 7 milliardaires en France possèdent 95 % des médias. 1 % de l’oligarchie française possèdent la moitié du pays. Et regardez à quelle vitesse, ils font la pub de la milliardaire Le Pen seule invitée à France 2 le 9 novembre pour commenter la victoire de Trump.

Par contre on peut agir pour les empêcher de nuire.  Rien n’est fatal. On peut sauver le monde de cet abime. C’est Bernie Sanders qui était le bon candidat contre l’establishment.

On ne peut pas les combattre en s’adaptant à eux comme l’ont fait Hollande et ses épigones depuis cinq ans : au contraire, ça les nourrit.

La finance est notre ennemi, nous devons la combattre – vraiment. Car ils n’écoutent pas les faibles, ils mènent la guerre sans pitié, sans compassion contre les peuples.  Etudiez les programmes de la droite lors des primaires LR : ils veulent piller les pauvres pour abreuver encore plus les riches. Regardez le bilan du quinquennat d’Hollande : à force de flatter ces forces-là, de se soumettre à elles, il a désespéré la gauche et le salariat et ouvert la porte au pire – si nous ne nous unissons pas derrière un candidat unique en 2017.

A ne pas combattre la finance, à ne pas être clairs sur l’alternative au capitalisme financier, nous aurons nous aussi « notre » clown à la fin.

C’est socialisme ou barbarie.

Ou la gauche offre une alternative sociale et unitaire contre la politique du gouvernement actuel et de la droite LR ou les mêmes causes en France produiront les mêmes effets qu’aux USA

 

 

Pour mémoire, et avec respect, reproduction de l’excellente lettre de Michael Moore publiée dans Huffington Post et qui prévoyait le 26 juin dernier cette tragédie

Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner

Michaël Moore – Le Huffington Post -  26/07/2016 actualisé le  05/10/2016.

Chers amis, chères amies,

Je suis désolé d’être le porteur de mauvaises nouvelles, mais je crois avoir été assez clair l’été dernier lorsque j’ai affirmé que Donald Trump serait le candidat républicain à la présidence des États-Unis. Cette fois, j’ai des nouvelles encore pires à vous annoncer: Donald J. Trump va remporter l’élection du mois de novembre.

Ce clown à temps partiel et sociopathe à temps plein va devenir notre prochain président. Le président Trump. Allez, dites-le tous en chœur, car il faudra bien vous y habituer au cours des quatre prochaines années: « PRÉSIDENT TRUMP! »

Jamais de toute ma vie n’ai-je autant voulu me tromper.

Je vous observe attentivement en ce moment. Vous agitez la tête en disant: « Non Mike, ça n’arrivera pas! ». Malheureusement, vous vivez dans une bulle. Ou plutôt dans une grande caisse de résonance capable de vous convaincre, vous et vos amis, que les Américains n’éliront pas cet idiot de Trump. Vous alternez entre la consternation et la tentation de tourner au ridicule son plus récent commentaire, lorsque ce n’est pas son attitude narcissique.

Par la suite, vous écoutez Hillary et envisagez la possibilité que nous ayons pour la première fois une femme à la présidence. Une personne respectée à travers le monde, qui aime les enfants et poursuivra les politiques entreprises par Obama. Après tout, n’est-ce pas ce que nous voulons? La même chose pour quatre ans de plus?

Il est temps de sortir de votre bulle pour faire face à la réalité. Vous aurez beau vous consoler avec des statistiques (77 % de l’électorat est composé de femmes, de personnes de couleur et d’adultes de moins de 35 ans, et Trump ne remportera la majorité d’aucun de ces groupes), ou faire appel à la logique (les gens ne peuvent en aucun cas voter pour un bouffon qui va à l’encontre de leurs propres intérêts), ça ne restera qu’un moyen de vous protéger d’un traumatisme. C’est comme lorsque vous entendez un bruit d’arme à feu et pensez qu’un pneu a éclaté ou que quelqu’un joue avec des pétards. Ce comportement me rappelle aussi les premières manchettes publiées le 11 septembre, annonçant qu’un petit avion a heurté accidentellement le World Trade Center.

« Des millions de gens seront tentés de devenir marionnettistes et de choisir Trump dans le seul but de brouiller les cartes et voir ce qui arrivera. »

Nous avons besoin de nouvelles encourageantes parce que le monde actuel est un tas de merde, parce qu’il est pénible de survivre d’un chèque de paie à l’autre, et parce que notre quota de mauvaises nouvelles est atteint. C’est la raison pour laquelle notre état mental passe au neutre lorsqu’une nouvelle menace fait son apparition.

C’est la raison pour laquelle les personnes renversées par un camion à Nice ont passé les dernières secondes de leur vie à tenter d’alerter son conducteur: « Attention, il y a des gens sur le trottoir! »

Eh bien, mes amis, la situation n’a rien d’un accident. Si vous croyez encore qu’Hillary Clinton va vaincre Trump avec des faits et des arguments logiques, c’est que vous avez complètement manqué la dernière année, durant laquelle 16 candidats républicains ont utilisé cette méthode (et plusieurs autres méthodes moins civilisées) dans 56 élections primaires sans réussir à arrêter le mastodonte. Le même scénario est en voie de se répéter l’automne prochain. La seule manière de trouver une solution à ce problème est d’admettre qu’il existe en premier lieu.

Comprenez-moi bien, j’entretiens de grands espoirs pour ce pays. Des choses ont changé pour le mieux. La gauche a remporté les grandes batailles culturelles. Les gais et lesbiennes peuvent se marier. La majorité des Américains expriment un point de vue libéral dans presque tous les sondages. Les femmes méritent l’égalité salariale? Positif. L’avortement doit être permis? Positif. Il faut des lois environnementales plus sévères? Positif. Un meilleur contrôle des armes à feu? Positif. Légaliser la marijuana? Positif. Le socialiste qui a remporté l’investiture démocrate dans 22 États cette année est une autre preuve que notre société s’est profondément transformée. À mon avis, il n’y a aucun doute qu’Hillary remporterait l’élection haut la main si les jeunes pouvaient voter avec leur console X-box ou Playstation.

Hélas, ce n’est pas comme ça que notre système fonctionne. Les gens doivent quitter leur domicile et faire la file pour voter. S’ils habitent dans un quartier pauvre à dominante noire ou hispanique, la file sera plus longue et tout sera fait pour les empêcher de déposer leur bulletin dans l’urne. Avec pour résultat que le taux de participation dépasse rarement 50 % dans la plupart des élections. Tout le problème est là. Au mois de novembre, qui pourra compter sur les électeurs les plus motivés et inspirés? Qui pourra compter sur des sympathisants en liesse, capables de se lever à 5 heures du matin pour s’assurer que tous les Tom, Dick et Harry (et Bob, et Joe, et Billy Bob et Billy Joe) ont bel et bien voté? Vous connaissez déjà la réponse. Ne vous méprenez pas: aucune campagne publicitaire en faveur d’Hillary, aucune phrase-choc dans un débat télévisé et aucune défection des électeurs libertariens ne pourra arrêter le train en marche.

Voici 5 raisons pour lesquelles Trump va gagner :

1. Le poids électoral du Midwest, ou le Brexit de la Ceinture de rouille

Je crois que Trump va porter une attention particulière aux États « bleus » de la région des Grands Lacs, c’est-à-dire le Michigan, l’Ohio, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Ces quatre États traditionnellement démocrates ont chacun élu un gouverneur républicain depuis 2010, et seule la Pennsylvanie a opté pour un démocrate depuis ce temps. Lors de l’élection primaire du mois de mars, plus de résidents du Michigan se sont déplacés pour choisir un candidat républicain (1,32 million) qu’un candidat démocrate (1,19 million).

Dans les plus récents sondages, Trump devance Clinton en Pennsylvanie. Et comment se fait-il qu’il soit à égalité avec Clinton en Ohio, après tant d’extravagances et de déclarations à l’emporte-pièce? C’est sans doute parce qu’il a affirmé (avec raison) qu’Hillary a contribué à détruire la base industrielle de la région en appuyant l’ALÉNA. Trump ne manquera pas d’exploiter ce filon, puisque Clinton appuie également le PTP et de nombreuses autres mesures qui ont provoqué la ruine de ces quatre États.

Durant la primaire du Michigan, Trump a posé devant une usine de Ford et menacé d’imposer un tarif douanier de 35 % sur toutes les voitures fabriquées au Mexique dans le cas où Ford y déménagerait ses activités. Ce discours a plu aux électeurs de la classe ouvrière. Et lorsque Trump a menacé de contraindre Apple à fabriquer ses iPhone aux États-Unis plutôt qu’en Chine, leur cœur a basculé et Trump a remporté une victoire qui aurait dû échoir au gouverneur de l’Ohio John Kasich.

L’arc qui va de Green Bay à Pittsburgh est l’équivalent du centre de l’Angleterre. Ce paysage déprimant d’usines en décrépitude et de villes en sursis est peuplé de travailleurs et de chômeurs qui faisaient autrefois partie de la classe moyenne. Aigris et en colère, ces gens se sont fait duper par la théorie des effets de retombées de l’ère Reagan. Ils ont ensuite été abandonnés par les politiciens démocrates qui, malgré leurs beaux discours, fricotent avec des lobbyistes de Goldman Sachs prêts à leur écrire un beau gros chèque.

Voilà donc comment le scénario du Brexit est en train de se reproduire. Le charlatan Elmer Gantry se pose en Boris Johnson, faisant tout pour convaincre les masses que l’heure de la revanche a sonné. L’outsider va faire un grand ménage! Vous n’avez pas besoin de l’aimer ni d’être d’accord avec lui, car il sera le cocktail molotov que vous tirerez au beau milieu de tous ces bâtards qui vous ont escroqué! Vous devez envoyer un message clair, et Trump sera votre messager!

Passons maintenant aux calculs mathématiques. En 2012, Mitt Romney a perdu l’élection présidentielle par une marge de 64 voix du Collège électoral. Or, la personne qui remportera le scrutin populaire au Michigan, en Ohio, en Pennsylvanie et au Wisconsin récoltera exactement 64 voix. Outre les États traditionnellement républicains, qui s’étendent de l’Idaho à la Géorgie, tout ce dont Trump aura besoin pour se hisser au sommet ce sont les quatre États du Rust Belt. Oubliez la Floride, le Colorado ou la Virginie. Il n’en a même pas besoin.

« Cela dit, notre plus grand problème n’est pas Trump mais bien Hillary. Elle est très impopulaire. Près de 70 % des électeurs la considèrent comme malhonnête ou peu fiable. »

2. Le dernier tour de piste des Hommes blancs en colère

Nos 240 ans de domination masculine risquent de se terminer. Une femme risque de prendre le pouvoir! Comment en est-on arrivés là, sous notre propre règne? Nous avons ignoré de trop nombreux avertissements. Ce traître féministe qu’était Richard Nixon nous a imposé le Titre IX, qui interdit toute discrimination sur la base du genre dans les programmes éducatifs publics. Les filles se sont mises à pratiquer des sports. Nous les avons laissées piloter des avions de ligne et puis, sans crier gare, Beyoncé a envahi le terrain du Super Bowl avec son armée de femmes noires afin de décréter la fin de notre règne!

Cette incursion dans l’esprit des mâles blancs en danger évoque leur crainte du changement. Ce monstre, cette « féminazie » qui – comme le disait si bien Trump – « saigne des yeux et de partout où elle peut saigner » a réussi à s’imposer. Après avoir passé huit ans à nous faire donner des ordres par un homme noir, il faudrait maintenant qu’une femme nous mène par le bout du nez? Et après? Il y aura un couple gai à la Maison-Blanche pour les huit années suivantes? Des transgenres? Vous voyez bien où tout cela mène. Bientôt, les animaux auront les mêmes droits que les humains et le pays sera dirigé par un hamster. Assez, c’est assez!

3. Hillary est un problème en elle-même

Pouvons-nous parler en toute franchise? En premier lieu, je dois avouer que j’aime bien Hillary Clinton. Je crois qu’elle est la cible de critiques non méritées. Mais après son vote en faveur de la guerre en Irak, j’ai promis de ne plus jamais voter pour elle. Je suis contraint de briser cette promesse aujourd’hui pour éviter qu’un proto-fasciste ne devienne notre commandant en chef. Je crois malheureusement qu’Hillary Clinton va nous entraîner dans d’autres aventures militaires, car elle est un « faucon » perché à droite d’Obama. Mais peut-on confier le bouton de nos bombes nucléaires à Trump le psychopathe? Poser la question, c’est y répondre.

Cela dit, notre plus grand problème n’est pas Trump mais bien Hillary. Elle est très impopulaire. Près de 70 % des électeurs la considèrent comme malhonnête ou peu fiable. Elle représente la vieille manière de faire de la politique, c’est-à-dire l’art de raconter n’importe quoi pour se faire élire, sans égard à quelque principe que ce soit. Elle a lutté contre le mariage gay à une certaine époque, pour maintenant célébrer elle-même de tels mariages. Ses plus farouches détractrices sont les jeunes femmes. C’est injuste, dans la mesure où Hillary et d’autres politiciennes de sa génération ont dû lutter pour que les filles d’aujourd’hui ne soient plus encouragées à se taire et rester à la maison par les Barbara Bush de ce monde. Mais que voulez-vous, les jeunes n’aiment pas Hillary.

Pas une journée ne passe sans que des milléniaux me disent qu’ils ne l’appuieront pas. Je conviens qu’aucun démocrate ou indépendant ne sera enthousiaste à l’idée de voter pour elle le 8 novembre. La vague suscitée par l’élection d’Obama et la candidature de Sanders ne reviendra pas. Mais au final, l’élection repose sur les gens qui sortent de chez eux pour aller voter, et Trump dispose d’un net avantage à cet effet.

« Les jeunes n’ont aucune tolérance pour les discours qui sonnent faux. Dans leur esprit, revenir aux années Bush-Clinton est un peu l’équivalent d’utiliser MySpace et d’avoir un téléphone cellulaire gros comme le bras. »

4. Les partisans désabusés de Bernie Sanders

Ne vous inquiétez pas des partisans de Sanders qui ne voteront pas pour Hillary Clinton. Le fait est que nous serons nombreux à voter pour elle! Les sondages indiquent que les partisans de Sanders qui prévoient de voter pour Hillary sont déjà plus nombreux que les partisans d’Hillary ayant reporté leur vote sur Obama en 2008. Le problème n’est pas là. Si une alarme doit sonner, c’est à cause du « vote déprimé ». En d’autres termes, le partisan moyen de Sanders qui fait l’effort d’aller voter ne fera pas l’effort de convaincre cinq autres personnes d’en faire de même. Il ne fera pas 10 heures de bénévolat chaque mois, et n’expliquera pas sur un ton enjoué pourquoi il votera pour Hillary.

Les jeunes n’ont aucune tolérance pour les discours qui sonnent faux. Dans leur esprit, revenir aux années Bush-Clinton est un peu l’équivalent d’utiliser MySpace et d’avoir un téléphone cellulaire gros comme le bras.

Les jeunes ne voteront pas davantage pour Trump. Certains voteront pour un candidat indépendant, mais la plupart choisiront tout simplement de rester à la maison. Hillary doit leur donner une bonne raison de bouger. Malheureusement, je ne crois pas que son choix de colistier soit de nature à convaincre les milléniaux. Un ticket de deux femmes aurait été beaucoup plus audacieux qu’un gars blanc, âgé, centriste et sans saveur. Mais Hillary a misé sur la prudence, et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de sa capacité à s’aliéner les jeunes.

5. L’effet Jesse Ventura

Pour conclure, ne sous-estimez pas la capacité des gens à se conduire comme des anarchistes malicieux lorsqu’ils se retrouvent seuls dans l’isoloir. Dans notre société, l’isoloir est l’un des derniers endroits dépourvus de caméras de sécurité, de micros, d’enfants, d’épouse, de patron et de policiers! Vous pouvez y rester aussi longtemps que vous le souhaitez, et personne ne peut vous obliger à y faire quoi que ce soit.

Vous pouvez choisir un parti politique, ou écrire Mickey Mouse et Donald Duck sur votre bulletin de vote. C’est pour cette raison que des millions d’Américains en colère seront tentés de voter pour Trump. Ils ne le feront pas parce qu’ils apprécient le personnage ou adhèrent à ses idées, mais tout simplement parce qu’ils le peuvent. Des millions de gens seront tentés de devenir marionnettistes et de choisir Trump dans le seul but de brouiller les cartes et voir ce qui arrivera.

Vous souvenez-vous de 1998, année où un lutteur professionnel est devenu gouverneur du Minnesota? Le Minnesota est l’un des États les plus intelligents du pays, et ses citoyens ont un sens de l’humour assez particulier. Ils n’ont pas élu Jesse Ventura parce qu’ils étaient stupides et croyaient que cet homme était un intellectuel destiné aux plus hautes fonctions politiques. Ils l’ont fait parce qu’ils le pouvaient. Élire Ventura a été leur manière de se moquer d’un système malade. La même chose risque de se produire avec Trump.

Un homme m’a interpellé la semaine dernière, lorsque je rentrais à l’hôtel après avoir participé à une émission spéciale de Bill Maher diffusée sur HBO à l’occasion de la convention républicaine: « Mike, nous devons voter pour Trump. Nous DEVONS faire bouger les choses! » C’était là l’essentiel de sa réflexion.

Faire bouger les choses. Le président Trump sera l’homme de la situation, et une grande partie de l’électorat souhaite être aux premières loges pour assister au spectacle.

La semaine prochaine, je vous parlerai du talon d’Achille de Donald Trump et des stratégies que nous pouvons employer pour lui faire perdre l’élection.

Cordialement,

Michael Moore

 

 

 

 

 

 

 

76 Commentaires

  1. cyril
    Posted 9 novembre 2016 at 15:02 | Permalien

    Le plus affligeant c’est que les gens croient encore que les politiciens vont changer quoi que ce soit. En votant, ils nomment leurs maîtres.

    La politique n’est que le moyen de gérer l’absurdité de l’économie, du capitalisme.

    Nous assistons par l’élection de personnage nationaliste, xénophoe aux conséwuences du délitement de ce système.

    Non, M. FILOCHE, ce n’est pas les financiers, les banquiers qui sont à l’origine de la crise (même si beaucoup ont des choses à se reprocher).

    C’est le système capitaliste qui est en crise et donc la société du travail qui nous aliène et nous exploite.

    L’ industrie financière a été une bouée de sauvetage pour investir fictivement les capitaux ne pouvant se valoriser dans la production de marchandises du fait des gains de productivité énormes et de la disparition progressive du travail abstrait humain qui seul crée de la valeur économique. Une machine ne crée pas de valeur.

    Mais, je pense que cela vous ne m’admettrez jamais comme vous n’admettrez jamais que l’industrie financière est la conséquence de la crise générale du capitalisme.

    L’ Etat n’a plus les moyens de mettre en oeuvre l’ Etat social car justement il y a dévalorisation de la marchandise. L’ Etat ne peut donc ponctionner comme avant.

    Vous me direz, il faut aller chercher l’argent où il est. Oui, il faut le faire, mais c’est de l’argent fictif qui ne repose sur rien (le crédit est une promesse de croissance future, croissance qui se fait essentiellement aujourd’hui par le capital fictif de l’industrie financière).

    Ceux qui souhaitent une taxe Tobin sur les flux spéculatif n(ont rien compris aussi. Car pourquoi une telle taxe n’est pas mise en oeuvre? Simplement, parce qu’elle ferait éclater les bulles financières plus rapidement!

    Le système capitaliste mettra des dizaines d’années à péricliter et nous aurons droit à de plus en plus de violence. On le voit avec ce qui se passe actuellement.

    Ce que propose c’est une des possibilités de faire perdurer le système, mais c’est la pire et la plus dangereuse.

  2. socrate
    Posted 9 novembre 2016 at 15:03 | Permalien

    la victoire de Trump c’est d’abord le rejet de Clinton.Les américains n’en pouvaient plus de ceux qui sont au pouvoir et on laisser tomber l’électorat populaire ,les mineurs ,les salariés qui ont perdus leurs emplois délocalisés au Mexique ou en Chine en fait rien de différent avec ce qui se passera en France.
    Trump ne fera pas le quart de son programme et fera meme certainement l’inverse dans un certain nombre de promesses comme notre cher Francçois l’a fait , mais lui c’était a peine élu evec le TCE.
    J’entend deja Cambadélis dire qu il faut se rassembler pour éviter la meme chose ( Lepen) en 2017 pour cela se rassembler derriere Hollande ou un autre guignol de meme accabit Valls , Macron ou son double c’est pas ce qui manque.
    Souvenons nous que Clinton a obtenu l’adoubement de Sanders a la primaire.c’est pourquoi les primaires sont loin d’etre satisfaisantes au niveau démocratie.Les pires candidats ont été désignés en 2016 aux primaires des USA rien ne dit que ce ne sera pas le meme cas en 2017 ici….

  3. Posted 9 novembre 2016 at 15:25 | Permalien

    Vincent Présumey
    À l’instant ·
    « Ni rire ni pleurer, comprendre. » (Spinoza). Je serai tenté de préciser : rire, pleurer, et comprendre.
    Il ne faut ni jouer les étonnés, ni se jouer l’affolement ce matin. Trump, occupé à déposer des recours dans le Nevada, n’avait lui-même pas mesuré pleinement ce qui se passait ! Quand, encore ce mercredi 9, the day after, à 8h 30 du matin, Le Monde nous dit que « contre toute attente » Trump « pourrait » gagner, il reproduit ce « déni de la part des élites » qui, justement, a nourri Trump.
    Bon, alors, première précision nécessaire : non le fascisme ne déferle pas, non Hitler ne domine pas le monde, oui un milliardaire taré a gagné la Maison Blanche, certes il y a des aspects hérités du fascisme dans sa rhétorique et, plus que jamais, la question de l’auto-défense et de l’auto-organisation des noirs aux Etats-Unis, et de l’action commune avec eux, est posée largement, non pas tant devant Trump lui-même que contre les forces qui vont se sentir libérées les prochains jours pour cogner encore plus. Mais il ne s’agit pas du fascisme.
    Le fascisme avait écrasé par la force de bandes de tarés les organisations ouvrières. Aujourd’hui, le vote d’une classe ouvrière, pas en tant que vote de classe mais en tant que vote de déclassés et de mécontents, a fait la victoire de Trump, sans violences de masse. Le fascisme était financé par le grand capital. Aujourd’hui, les bourses plongent à l’ouverture à cause de l’élection d’un capitaliste. La victoire du fascisme apportait au capital l’ordre dont il avait alors besoin, au niveau national, en préparant la guerre au niveau mondial. La victoire de Trump accentue sur tous les plans et à toutes les échelles tous les désordres aux Etats-Unis et donc dans le monde, tout en portant une orientation isolationniste en politique étrangère, bien que ce domaine soit celui des plus grandes incertitudes.
    La comparaison avec le Brexit – un Brexit mondial – est pertinente. Depuis trois décennies que les concepteurs des programmes de Géographie de l’enseignement secondaire, pseudo science pétrie d’idéologie, glosent sur la « mondialisation » impulsée par l’Amérique, voila l’Amérique qui tente un Brexit planétaire envers sa propre mondialisation ! La comparaison est pertinente aussi en ceci que ce qui est rejeté – Wall Street, la commission européenne …- mérite de l’être, mais que ce qui advient reste dans la sphère du capital, mais partiellement hors contrôle. Défaite de la raison et expression de l’impasse sociale, la victoire d’un Trump n’est pas une victoire du « grand capital ». Le chaos grandit, porteur de guerre et de destructions.
    Leçon n°1 : l’absence d’alternative démocratique, « à gauche », combinée à la crise politique de la classe dominante elle-même peut assez facilement porter au pouvoir les équivalents de Trump partout. Chacun a compris ce que cela veut dire en France par exemple -et non, cela ne veut pas dire le fascisme, étant entendu que les traits fascisants sont là.
    Leçon n°2 : l’ombre de ce qui n’est pas advenu plane sur ces élections, cette ombre s’appelle Sanders, et ce qu’il représente, et les forces qui se sont mises en mouvement sous son nom, dont il faut plus que jamais rappeler qu’elles étaient, dans l’hypothèse d’une candidature Sanders du parti démocrate, gagnantes. La carte de Trump par Etats, parfois même par comtés, ressemble souvent à un décalque de la carte des primaires démocrates (largement truquées …), Trump gagnant là où Sanders gagnait, dans cette fameuse cambrousse américaine délaissée, brutale et chaleureuse. Cette seconde leçon essentielle doit être précisée sur deux points, car on ne peut pas se contenter de dire à la française que « seule une vraie candidature de gauche peut vaincre la bête immonde » – ce refrain conduit à la défaite assurée !
    Le premier point, c’est qu’une candidature démocrate Sanders aurait probablement gagné, mais qu’elle était impossible, puisque le grand capital l’avait interdite – l’histoire ne nous dira jamais ce qu’aurait pu, ou non, une candidature Sanders indépendante, risque que l’intéressé avait écarté depuis le début. Une tierce candidature de gauche n’aurait pas plus percé que les autres fois. La question posée est celle d’un vrai parti démocratique américain, ce que n’est pas le parti démocrate. Seul un vrai parti démocratique, organisé par en bas, peut représenter les ouvriers, et tous les opprimés. Ceci paraît un acte de foi, mais pourtant, c’est ce parti qui était là, de fait, dans les meetings et manifestations de la campagne des primaires Sanders, notamment.
    Le second point, c’est que Sanders aurait pris des voix à Trump (de même qu’une partie des électeurs de Trump avait soutenu Sanders) parce que ceux-ci, petites gens, prolétaires méprisés, n’éprouvaient pas le sentiment qu’il les méprisait et appréciaient sa modestie, modestie d’un représentant écoutant les gens, et non d’un chef voulant les conduire. Surgi d’une gauche inconnue, Sanders n’avait pas ce handicap européen du mépris affiché souvent, ressenti toujours, envers le bas peuple « populiste », déplorable comme a dit le meilleur agent électoral de Trump, H. Clinton : jamais il n’avait, jamais il n’aurait, traité des mouvements de travailleurs aussi confus soient-ils, de mouvements d’esclaves et de nigauds, et il ne l’aurait pas pensé ni paru le penser.
    Jouer à se faire peur c’est préparer d’autres défaites. Ce qui est en marche, c’est le désordre. La classe dominante de la première puissance mondiale implose politiquement. La constitution, fondement de la nation américaine, est en crise – il semble que Trump gagne par elle, ayant moins de voix au total, ce qui marque aussi son élection. Dans ce désordre, il appartient aux hommes, avec la lanterne de la conscience, et la démocratie comme arme, d’avancer en ne doutant pas un seul instant que les opportunités d’espoir seront, elles aussi, au rendez-vous, mais qu’il faudra les saisir.

    Jean Gersin
    45 min ·
    Naufrage du rêve américain, fin du mythe de la mondialisation heureuse

    Le rêve américain – le mythe d’un libre-échange égal pour tous – a tourné au cauchemar. La fabrique de la pauvreté a été occultée par la domination de la Silicon Valley. Fascinés par Facebook et Apple, les experts en tout genre ont oublié qu’il y avait un peuple en pleine cascade sociale. Un écran épais a escamoté la réalité des perdants de la crise financ ière de 2008, la majorité de la population, pendant que les gagnants accumulaient des fortunes et des pouvoirs fous, de Goldman Sachs à Zuckerberg.

    C’en est fait de la mondialisation heureuse. Aux USA, le système politique exclut par principe toute expression de classe. Donc personne n’a insisté sur l’apparition de Bernie Sanders, neutralisé par le système du parti démocrate. Personne n’a perçu que les années Obama ont mis en scène un président peut-être propre sur lui mais qui n’a apporté que fort peu de choses à ceux qui l’avaient amené au pouvoir.

    Le système du bi-partisme n’a pas résisté au choc d’une crise sociale dont l’unité de comparaison est celle de 1929. Dans l’esprit de tous aux USA, il est bien clair que c’en est fait du mythe selon lequel toute chute personnelle amène une seconde chance individuelle. Les milliards de dollars de dettes des étudiants américains, la mise en concurrence d’une classe ouvrière jadis puissante avec celle du Mexique, les incroyables dégâts causés à une population sans couverture sociale, l’horizon d’une crise sans fin, voilà le soubassement sur fond de guerres sans fonds.

    C’est pourquoi le mensonge libéral fondé sur l’idée que tous les Américains touchent les dividendes de Wall Street et de la Silicon Valley a vécu. L’ancien ami personnel des Clinton, Trump, a perçu par dessus son parti le phénomène. Il a compris que le vieux slogan poujadiste, sortez les sortants, allait le servir. L’exaspération à l’égard d’un monde politique élitaire, fait d’experts omniscients, de banquiers omnipotents et d’économistes prétentieux a fait le reste, sur fond d’un racisme structurel, consubstantiel de la formation de la nation américaine.

    Tout vient de bouger, l’opération national-protectionniste de Trump va créer de nombreuses brèches dans l’édifice capitaliste US. Patience.

  4. thomine
    Posted 9 novembre 2016 at 15:36 | Permalien

    Monsieur Filoche
    Vous êtes candidat à l’élection présidentielle et à ce titre vous devriez observer un devoir de réserve. c’est bien gentil de le qualifier de clown milliardaire dangereux mais il y a quelque part une éventualité que vous le retrouviez à l’occasion de réunions internationales.

    Personne ne peut ignorer la première puissance économique mondiale.

    C’est votre opinion mais en tant que responsable politique, il faut observer ce devoir de réserve.
    Ca vaut aussi pour l’ambassadeur de France aux USA qui s’est amusé à tweeter un message personnel

  5. Posted 9 novembre 2016 at 16:32 | Permalien

    pourquoi, c’est pas un clown milliardaire libéral dangereux sexiste, raciste, nationaliste, belliciste, guerrier, xénophobe ?
    il ne faut pas dire la vérité pour se faire élire ?
    il faut respecter l’establishment ? mais précisément les électeurs de Trump étaient ballotes entre Hilary Clinton/Walls street et ce clown, moi je parle et dis vrai

  6. socrate
    Posted 9 novembre 2016 at 16:46 | Permalien

    de toute façon Trump comme Clinton sont pour le meme système économique c’est a dire capitaliste et tous les deux sont des valets de Walt street et des banques responsables des crises.
    Des milliards investis dans des meetings , des shows de campagne , des heures de pubs pour la meme arnaque.
    Un peu comme Sarko et Hollande en 2012 se présentaient comme ayant des valeurs différentes et au final rien de bien différent.
    Je pense meme que Hollande a fait plus de mal en droit social que Sarko aurait pu en faire car si Sarko avait présenté la loi El khomri alors tout le PS y compris Hollande aurait été vent debout contre cette loi.
    élections piége a con a écrit Jean Salem, il avait pas tort car la démocratie ne devrait pas exister sans un controle permanent de ceux que le peuple a choisi.
    et on voit qu il en est rien
    pareil pour 2017 quelque soit celui qui sortira du chapeau il pourra faire le contraire tout son saoul pendant cinq ans en se réclamant de la légitimité acquise par le vote des français.
    et il aura certainement toute une meute de députés et de sénateurs qui accepteront toute cette arnaque pour garder au chaud leur place et leur investiture que le parti ne consent qu’aux  » représentants du peuple  » qui n’ont qu une chose a dire : répéter le discours officiel du premier secrétaire….
    difficile après tout ça d’en vouloir aux abstentionnistes qui en ont marre d’etre pris pour des cons…..

  7. Posted 9 novembre 2016 at 17:56 | Permalien

    Alors que les pseudos socialistes aux abois osent réclamer le ralliement derrière eux pour éviter un Trup en France. Voici ce que dit Benoit Hamon :
    « Benoît Hamon, candidat à la primaire de la gauche a rencontré le socialiste américain dont il souhaite suivre les pas en France. «Je partage avec Bernie Sanders qu’il n’y a pas d’alternative molle à la crise du système libéral», explique l’ancien ministre en réaction à la défaite d’Hillary Clinton sur Twitter. Interviewé par LCI, l’ancien aubryste juge que «tous ceux qui veulent perpétuer le système, les Clinton français, nous préparent à court et moyen terme l’arrivée de la Trump française, c’est-à-dire Marine Le Pen», incluant dans cette catégorie «François Hollande dans une vision résignée, Alain Juppé dans une vision enthousiaste et Emmanuel Macron dans sa version technologique». »

    Si j’ai bien compris, Benoit Hamon devrait rejoindre Jean-Luc Mélenchon.
    À propos, voici ce que répond Mélenchon à ceux qui n’ont toujours rien compris et qui s’abritent derrière l’élection de Trump pour faire oublier qu’ils pourraient être responsables de l’arrivée de Le Pen au pouvoir :
    « La réponse de Jean-Luc Mélenchon à ceux qu’il appelle «les Clinton Français», «la “gôche” des millionnaires» ne s’est pas fait attendre: pour lui, «Bernie Sanders (candidat opposé à Clinton lors de la primaire démocrate ndlr) aurait gagné». Sur Facebook, le candidat de la France insoumise a posté un billet intitulé «les Clinton mènent toujours à Trump», où il tire les premières leçons du scrutin américain. «Les primaires sont une machine à museler l’énergie populaire. (…) La droitisation de la “gôche” est un désarmement unilatéral. (…) Les “démocrates” sont le problème, pas la solution», sont quelques-uns des enseignements de l’ancien sénateur. «Rejetez les Clinton français: vous vous éviterez la honte d’être les fourriers des Trump locaux!», conclut l’ancien quatrième homme de 2012. »
    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/11/09/25001-20161109ARTFIG00197-en-france-la-gauche-sanders-ne-veut-pas-se-ranger-derriere-la-gauche-clinton.php

  8. sansressources
    Posted 9 novembre 2016 at 17:59 | Permalien

    à thomine
    l’abruti chef des Philippines dont le nom ne mérite pas d’être cité a traité Obama de « fils de pute », que c’est-il passé, rien, alors pourquoi cette récrimination envers GF, c’est de l’anti GF primaire, GF le seul sincère, même si je pense qu’il est dans l’erreur avec sa primaire réduite au seul PS (et affidés)

  9. THOMINE
    Posted 9 novembre 2016 at 19:59 | Permalien

    @sansressources La France fait partie du conseil de sécurité, pas les Philippines ; et on n’est pas obligé de s’aligner sur le plus crétin !
    On est dans le monde diplomatique pas au café du coin.
    On peut être en désaccord mais de là à traiter l’autre de crétin, de clown etc il y a des limites.
    Evitons donc de faire comme le clan LE PEN qui invective, élevons le débat.

  10. THOMINE
    Posted 9 novembre 2016 at 20:03 | Permalien

    @fILOCHE

    Ne pas respecter d’autres dirigeants, c’est faire comme LE PEN !
    Vous pouvez être en désaccord sans pour autant affubler l’autre de noms d’oiseaux ; c’est à çà que l’on reconnaît les gens civilisés.
    Sarko a été vilipendé avec sa racaille; ne faites comme lui.

  11. Roubachoff
    Posted 10 novembre 2016 at 0:21 | Permalien

    Monsieur Filoche,
    Le 8 novembre, la face du monde a changé, et pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur pour l’avenir. Trump président, c’est l’élection la plus dangereuse depuis celle d’Adolf Hitler à la Chancellerie en 1933. Rassurez-vous, je n’éprouvais aucune sympathie pour Mme Clinton, qui aurait été un moindre mal, rien de plus. En l’imposant contre vents et marées, alors qu’elle avait déjà été rejetée en 2008 (lors des primaires) le Parti Démocrate s’est tiré une balle dans chaque pied. Aujourd’hui, il va devoir en assumer les conséquences, à savoir un désastre sans précédent dans son histoire.
    Face à une situation dramatique, il est temps d’arrêter les facéties. Ces derniers temps, le pays vous dit et vous redit qu’il ne veut pas d’un candidat socialiste. Qu’il s’agisse de Hollande, de Valls, de Montebourg, de vous ou d’on ne sait quel Tartempion… C’est clair, net et précis, tout comme à droite, on refuse massivement un retour de Sarkozy. S’il devait y avoir au premier tour, en 2017, un quelconque candidat PS face à Sarkozy (miraculé des primaires après avoir été protégé par le gouvernement Hollande, qui aurait pu le neutraliser en ne court-circuitant pas la justice) tout, je dis bien absolument tout, risquerait de se produire au second. Et aucun responsable de cette catastrophe, pas même vous, ne pourrait prétendre avoir été pris par surprise.
    Alors de grâce, après vous être un moment grisé d’aventures dans la peau de Gérard Filoche le Futur Président, revenez sur terre et faites ce qui s’impose. Un ralliement au seul candidat de gauche (quelles que soient les réticences qu’il inspire) qui ne se trimballe pas avec une batterie de casseroles aux basques.
    Accessoirement – puisque ça devient secondaire dans ce cirque médiatique – vos programmes sont très compatibles. Avec hélas les deux mêmes points faibles : un idéalisme mortifère sur l’Europe et la croyance naïve qu’on peut améliorer la répartition des richesses sans toucher à la propriété privée de leurs moyens de production, de distribution et de gestion.

  12. Posted 10 novembre 2016 at 0:46 | Permalien

    justement parce que les choses sont sérieuses, il faut arrêter de croire à l’imposture JLM, sans unité rien de grand ne peut se faire,
    et si vous êtes si alarmé, ce qui est bien, travaillez donc pour le faire changer d’avis, lui
    car un bonhomme par les temps qui courent qui travaille à détruire les partis pour faire un curieux conglomérat de rassemblement sans règles ni démocratie, c’est dangereux, très dangereux
    jamais
    pas de césar, ni de tribun, surtout pas, unité, construction commune

  13. Posted 10 novembre 2016 at 0:47 | Permalien

    quand je serai président je serais diplomate,
    mais quand je suis candidat il faut user de toutes nos forces pour combattre Trump ce nouvel avatar dangereux du 21° siècle

  14. Posted 10 novembre 2016 at 0:48 | Permalien

    c’est un clown dangereux
    et le pen, c’est hitler, vous l’avez entendu au JT cette doucereuse, mettre ses pas dans ceux de trump ?

  15. Roubachoff
    Posted 10 novembre 2016 at 2:24 | Permalien

    « Ces derniers temps, le pays vous dit et redit qu’il ne veut pas d’un candidat socialiste. »
    Quels mots ne comprenez-vous pas dans cette phrase ? L’unité, ça ne se fait pas seulement derrière le PS.
    Juste en passant, en des temps si difficiles, la modération a priori de ce site, entre camarades de lutte, augure fort mal du président que vous seriez.

  16. Posted 10 novembre 2016 at 8:09 | Permalien

    Tu ne t’es pas encore rendu compte que c’est le filtre des primaires qui permet d’éliminer les Sanders-Filoche pour laisser la place aux Clinton-Valls-Hollande, ce qui provoque le dégoût des électeurs et la victoire de l’extrême droite ?
    Au lieu de taper sur Mélenchon, tu ferais mieux de regarder cet échange Mamère-Mélenchon, qui est d’une hauteur de vue que tu n’atteindras jamais (et ce n’est pas un idolâtre qui dit ça) :
    http://www.regards.fr/web/article/debat-noel-mamere-jean-luc-melenchon

  17. Mimet
    Posted 10 novembre 2016 at 9:51 | Permalien

    Trump a été élu non pas contre Clinton mais contre Obama qui n’a pas rempli sa mission , tout comme le PS qui a trahi son électorat.

  18. Posted 10 novembre 2016 at 9:54 | Permalien

    ça c’est tiré par les cheveux, mais il y a un peu de ça aussi

  19. Posted 10 novembre 2016 at 9:56 | Permalien

    seules les primaires donnent une chance d’éliminer hollande avant l’élection et de tenter une victoire de la gauche
    sans primaires l’appareil du Ps nomme Hollande sans nous laisser une chance
    et la gauche a 3 ou 4 candidats et perd le 23 avril à 20 h pour LR/FN

  20. Posted 10 novembre 2016 at 10:08 | Permalien

    vous refusez de lire ? vous vous fermez les yeux, les oreilles, quand vous venez sur ce site ????? c’est exprès ? Parce que ‘y en a marre de vous répéter la même chose

    évidemment qu’un candidat PS est foutu, nous le disons et répétons depuis de longs mois et années, la majorité du PS nous a fait perdre 5 élections, ce sera pareil en 17 ! Hollande (ou Valls) est foutu et battu et perdant,

    lire D&S depuis cinq ans

    nous ne defendons pas un candidat PS, nous l’avons dit cent mille fois, nous combattons pour un candidat commun de toute la gauche, choisi en commun sur une plate-forme commune

    ce site n’est pas modéré, ça doit été un des seuls, comparez avec d’autres…

    j’enleve seulement les trucs les plus grossiers exaspérants, répetitifs, quand « trop c’est trop », quand ils sont du « Trump » (malheureusement la meute a tendance a faire du Trump trop souvent)

  21. thomine
    Posted 10 novembre 2016 at 13:18 | Permalien

    Il est urgent d’attendre et de voir comment Trump va s’y prendre, composition de son équipe, transition avec l’équipe Obama.
    Il ne sert à rien de pousser des cris d’orfraie.

    Instruments de la mondialisation, les technologies de l’information et Internet sont venus simplifier les communications sur la planète. Sur le marché mondial, internet est devenu vital pour l’expansion économique et le développement social.
    Comprendre les leviers de la globalisation suppose un regard nouveau sur l’architecture du commerce international. L’immixtion croissante des micros entrepreneurs dans les échanges, la facilité d’accès à tous les niveaux d’information et l’émergence des places de marchés en ligne bouleversent en profondeur les mécanismes traditionnels. Les expertises liées à l’approche des marchés ne sont plus l’apanage, ni d’une communauté d’initiés issue des grandes entreprises, ni des commissionnaires ou des cabinets spécialisés ; ils sont dorénavant accessibles à tous via les bases de données, les réseaux sociaux ou les moteurs de recherche. Ces évolutions sont stratégiques, à la fois pour les entreprises mais aussi pour la compétitivité des territoires ; en permettant à chacun d’être global, elles projettent des milliers de nouveaux acteurs dans la mondialisation. Elles mettent au cœur de la performance économique la créativité, l’innovation et l’anticipation ; elles lèvent petit à petit la plupart des obstacles qui faisaient hier la lourdeur du commerce international ; elles relativisent les approches macroéconomiques de la mondialisation – construites trop souvent sur des critères de compétitivité issues de la vieille économie – ; elles façonnent progressivement des futurs leviers de développement, ceux qui demain deviendront nos principaux vecteurs de croissance et d’emploi.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/06/14/commerce-international-la-revolution-internet_1370971_3232.html#JiYS4g0yTWk0bFCJ.99

  22. Posted 10 novembre 2016 at 13:21 | Permalien

    Trump est démagogue, vulgaire, escroc, raciste, sexiste, nationaliste, xénophobe, belliciste … libertarien et créationniste ! et vous voulez qu’on s’affole pas ? qui etes vous donc ?

  23. Posted 10 novembre 2016 at 13:28 | Permalien

    tout ça parce que vous voulez assimiler le PS a un seul bloc, alors que c’est un parti pluraliste

  24. step
    Posted 10 novembre 2016 at 14:19 | Permalien

    @GERARD FILOCHE(22)..(et belliciste). Probablement moins que la « sérieuse » cliton.

    « La carte de Trump par Etats, parfois même par comtés, ressemble souvent à un décalque de la carte des primaires démocrates (largement truquées … » A méditer…

    Votre analyse a des pointes de vérités et des pointes de prémaché intellectuel passé par les médias. Trump est un bourrin qui méprise tout haut, Clinton est une saloperie qui méprise tout bas. Bonne nouvelle cliton n’a pas été élue. Mauvaise nouvelle Trump l’a été.
    Pour nous, vivant de l’extérieur l’expérience trump, ce n’est pas dit que ce soit une mauvaise nouvelle.

    Par contre et trop absent de votre analyse, le décrochage de la classe moyenne américaine de la narrative de la mondialisation heureuse, est elle, une excellente nouvelle. Il est improbable que Trump fasse tout ce qu’il a promis. Mais le fait que la middle class vote selon ses intérêts économiques sans adhérer à la narrative des « valeurs » démocrates est une bonne nouvelle. Le fait que ce soit TRUMP et non SANDERS, est directement imputable à OBAMA et au parti démocrate. Ce dernier a triché pour éliminer sanders, Obama lui a déçu socialement et économiquement et déclenché une alternance. On a donc eu un anti-libréchange républicain -> Trump.
    Bonne nouvelle pour nous. Si l’on écoute trump, point de TAFTA.

  25. nemo
    Posted 10 novembre 2016 at 14:29 | Permalien

    Donald Trump a été démocratiquement élu. De plus, il vient du privé, il a travaillé toute sa vie d’arrache pied, a été ruiné puis a rebondi. Il n’a jamais vécu aux frais de l’état (donc des contribuables), contrairement à H. Clinton ou à nos candidats à nous.
    Pour tout cela, il mérite le respect.

  26. socrate
    Posted 10 novembre 2016 at 15:14 | Permalien

    vous etes devenu fou
    Trump…Hitler
    non rien a voir
    d’ailleurs Trump veut que les usa arretent de faire le gendarme du monde c’est bon signe
    demandez a Hollande d’en faire autant
    par contre oui les américains en avaient marre des Clinton comme les français en ont marre des socialistes
    la seule qui mérite notre respect c’est Dominique Chauvel qui a eu le mérite d’aller au bout de ses convictions
    car les opposants a l’intérieur du PS a quoi ont ils servis en fait…a rien
    on ne peut résister et collaborer a la fois

  27. step
    Posted 10 novembre 2016 at 15:38 | Permalien

    « Trump est un milliardaire escroc, démagogue, vulgaire, raciste, sexiste, nationaliste, xénophobe, belliciste … libertarien et créationniste ! et vous voulez qu’on s’affole pas ? qui etes vous donc ? »

    Bon ben, c’est foutu pour que vous soyez le prochain président. Le principe même de la diplomatie internationale vous échappe visiblement. Ne pas insulter l’avenir. Poutine, le méchant dictateur toussa toussa, lui, l’a compris (cf sa réponse très diplomatique et sa main tendue).
    Votre messianisme des « valeurs » vous aveugle. On est pas dans le monde révé de GFiloche, mais dans le monde réel.

  28. Posted 10 novembre 2016 at 15:57 | Permalien

    la diplomatie ce sera pour quand je serais élu

    là on combat sans entrave contre un milliardaire clown et dangereux

  29. Posted 10 novembre 2016 at 15:58 | Permalien

    quel salmigondis,
    mais vous vous démasquez hein, vous defendez Trump mais pas la gauche socialiste (qui existe, lutte et n’a jamais été aussi forte et utile)

    mais oui

    « Trump est un milliardaire escroc, démagogue, vulgaire, raciste, sexiste, nationaliste, xénophobe, homophobe, belliciste … libertarien et créationniste » . c’est une opinion très répandue et sans doute majoritaire aux états unis même chez les républicains. Qu’il soit élu à 26 % des électeurs ne change rien à ces vérités que tout le monde a pu constater dans la campagne

  30. Posted 10 novembre 2016 at 16:00 | Permalien

    oui, élu par 26 % des inscrits
    il a vécu aux frais de dizaines de milliers de salariés et de millions de pauvres gens qu’il a exploités et volés a travers ses diverses escroqueries,

    mais je ne doute pas némo que vous le respectiez, c’est tout vous ça

  31. Posted 10 novembre 2016 at 16:03 | Permalien

    qui a « décroché ?
    74 % des électeurs états-uniens n’ont pas voté Trump quand même
    il n’a eu que 26 % des inscrits pour le faire

    et aux USA, il y a 6,5 millions « sous main de justice », des bannis de l’intérieur privés de droits de vote soit 2 % de la population (essentiellement noire et chicano)

  32. step
    Posted 10 novembre 2016 at 16:23 | Permalien

    « la diplomatie ce sera pour quand je serais élu ». G Filoche
    « La confidentialité des informations sensibles, c’est quand je le déciderai » H.clinton.

    On est plus dans ce monde là, Gérard. Votre sortie, restera. Internet n’oublie jamais.

  33. Posted 10 novembre 2016 at 16:26 | Permalien

    comme toutes les déclarations de Trump depuis tant d’années

    mais moi je n’ai rien à craindre j’ai toujours défendu la même orientation politique avec persévérance depuis 53 ans pour la masse des salariés

    y’a pas qu’internet j’ai publie 33 livres

    et dirige 23 ans une revue mensuelle D&S qui a tout dit de façon transparente

  34. step
    Posted 10 novembre 2016 at 16:30 | Permalien

    @GERARD: Merci de nous épargner la politique fiction a base de vote des abstentionnistes. RIEN n’indique qu’ils auraient voté différemment. Et faire élire une démocrate parce qu’elle à un programme communautariste soit-disant pro-minorité (son mari bill a été très loin dans l’incarcération des minorités noires et chicanos en question) plus marqué, ça vous pose aucun problème ? C’est vrai que c’est la filière ‘terra-nova’ à l’échelle des US appliqué au parti « de gauche » local. Je ne vous savait pas partisan de leurs conclusions…

  35. step
    Posted 10 novembre 2016 at 16:34 | Permalien

    @GERARD(33) : Ne mélangez pas votre orientation politique nationale et vos positions en politique internationale. Dans cette dernière, faire des attaques ad-hominem sur des dirigeants que de toute façon vous aurez à côtoyer, c’est une faute grave.

  36. Posted 10 novembre 2016 at 16:41 | Permalien

    inouï
    en fait vous êtes réac conservateur ? vous défendez Trump !
    la politique nationale et internationale doit être cohérente elle le sera

  37. Posted 10 novembre 2016 at 16:42 | Permalien

    seulement 26 % des électeurs US ONT VOTE, c’est ce seul chiffre qui compte

    nul en effet ne peut analyser les 74 % sauf qu’ils n’ont PAS VOTE pour Trump

  38. Posted 10 novembre 2016 at 16:48 | Permalien

    Trump n’est pas le monstre Hitler, il est un clown comme Hitler en était un avant de devenir le monstre Hitler,
    mais il n’y a pas de fatalité,
    faut tout faire pour qu’il reste un clown

  39. Posted 10 novembre 2016 at 16:55 | Permalien

    Pourquoi les médias n’ont rien vu venir ?
    Les explications de Julia Cagé dans « Le Monde » :
    http://www.lemonde.fr/idees/reactions/2016/11/10/la-responsabilite-de-l-entre-soi-mediatique-est-immense-dans-l-avenement-du-populisme_5028570_3232.html
    Extrait :
    Pourquoi les médias n’ont-ils pas vu venir la victoire de Trump ? En partie parce qu’ils n’en voulaient pas. Les médias nous donnent à lire chaque jour la vision du monde qui est la leur ; l’information n’est pas la représentation exacte de la réalité, mais la construction de la réalité par ceux qui la font. Or, les journalistes voient le monde de là où ils se trouvent, c’est-à-dire beaucoup plus haut socialement et économiquement que l’électeur américain blanc médian qui a voté pour Trump.

  40. sansressources
    Posted 10 novembre 2016 at 17:04 | Permalien

    némo 25
    milliardaire, il ne paye pas d’impôts, si ce n’est pas vivre aux crochets de l’état, profiter de tous ces bienfaits, routes, ponts, aéroports, etc etc sans bourse délier, c’est vivre en parasite de l’état
    et puis il a vachement bossé le trump, fils de milliardaire il s’est donné la peine de naitre, pas évident, relisez Beaumarchais cela vous fera le plus grand bien
    et enfin, il est simple il nous ressemble il est humble dans la trump tower dans le trump hotel dans le trump yacht dans la compagnie trump et surement dans la trump mobile, il n’a rien d’un mégalo
    en denier, il va gérer l’amérique comme une entreprise or on sait qu’une entreprise ça va et ça vient et quand ça va pas, elle licencie, où va-t-il mettre les américains licenciés, dans le pacifique où l’atlantique?

  41. socrate
    Posted 10 novembre 2016 at 17:31 | Permalien

    Trump n’est pas le monstre Hitler, il est un clown comme Hitler en était un avant de devenir le monstre Hitler,

    Non Hitler n’a jamais été un clown
    Des 1924, il est condamné à cinq ans de détention à la forteresse de Landsberg am Lech pour « haute trahison »,
    C’est pendant sa détention qu il dicte à ses proches les premières ébauches de Mein Kampf.

    qualifier Hitler de clown est une faute.
    Enfin comment qualifier DSK celui qui était connu au PS comme un libertin dévoyé mais qu on laissait se présenter devant les suffrages?

  42. Posted 10 novembre 2016 at 17:43 | Permalien

    hé bien voila des sujets qui vous passionnent, défendre trump, hitler, et attaquer Dsk, on arrête là ?

  43. step
    Posted 10 novembre 2016 at 18:00 | Permalien

    vous défendez Trump !. Non, je défend les intérêts français en évitant de braquer stérilement nos voisins. ET vous ? C’est en affichant nos « valeurs » humanistes en bandouillère qu’on a semé le chaos au moyen orient. On ne fait pas de la politique avec des bons sentiments et des illusions de grandeur. A ce niveau là, Mélenchon grand néo-con devant l’éternel est plus malin que vous et s’est abstenu d’attaquer l’homme.

  44. Posted 10 novembre 2016 at 18:07 | Permalien

    non ce n’est pas à cause de nos valeurs humanistes qu’il y a chaos au moyen orient mais a cause de nos pétroliers, de nos armes et de nos bombes, de nos alliances

  45. step
    Posted 10 novembre 2016 at 18:14 | Permalien

    NB: des choses intelligentes à dire sur trump plutôt que de recycler du cliché médiatique:
    1) Trump a compris la colère de l’électorat ouvrier et en a fait un levier pour sa réussite électorale. Nous souhaitons qu’il réussisse à résoudre l’échec de la mondialisation qu’il a rendu explicite en réussissant à améliorer la situation sociale et économique de la classe moyenne américaine en coopération avec les autres pays européens faisant face peu ou prou avec les mêmes défis, et ainsi dessiner une organisation économique mondiale plus inclusive.(cf ce qu’a dit sanders ce jour)
    2) Nous attirons l’attention de Trump sur la question du défi écologique à l’occasion de la cop22, tout en tenant bonne note de ses réserves à ce sujet. Nous espérons une bonne collaboration sur ce sujet complexe à échelle mondiale afin d’éviter l’aggravation de la situation de nombreux pays plus exposés au défi climatique et ainsi la conflictualité du monde.
    3) Nous nous félicitons du retour à la multipolarité de la géopolitique américaine, en souhaitant que ce changement se fasse en direction du respect du droit international, des droits de l’homme, et de la femme et des instances qui y sont rattaché.

    C’est quand même mieux qu’une bordée d’injures sur la personne.

  46. socrate
    Posted 10 novembre 2016 at 20:15 | Permalien

    seulement 26 % des électeurs US ONT VOTE, c’est ce seul chiffre qui compte

    nul en effet ne peut analyser les 74 % sauf qu’ils n’ont PAS VOTE pour Trump

    sils veulent pas voter c’est leur probleme
    est ce qu on écrit que F Hollande n’a été élu que par 39 % des inscrits

  47. Posted 10 novembre 2016 at 20:40 | Permalien

    oui bien sur on souligne toujours l’abstention car elle permet de mesurer ce qui manque dans une dynamique de gauche

    ou dans un scrutin ou l’abstention domine et permet a un milliardaire clown d’être élu

  48. Roubachoff
    Posted 10 novembre 2016 at 23:25 | Permalien

    @Socrate
    Désolé, mais vous vous trompez. En réalité, Trump n’a rien gagné du tout. A un point près, il a fait le même score que le précédent candidat républicain. Clinton, en revanche, perd 6,5 millions de voix par rapport à Obama. L’intérêt de l’affaire n’est pas de gloser sur les abstentionnistes, mais de souligner l’erreur du Parti Démocrate, qui n’a pas su (ou voulu) faire barrage à une très mauvaise candidate – d’ailleurs perdante des primaires de son propre camp en 2008. C’est une leçon très importante pour ceux, comme M. Filoche, qui veulent nous brader un candidat PS en 2017 – ou, ce qui revient au même, « estampillé PS » après dees primaires organisées par ce parti.

  49. Roubachoff
    Posted 11 novembre 2016 at 0:06 | Permalien

    Monsieur Filoche,
    Je serai éternellement admiratif devant votre aptitude à faire semblant de ne pas comprendre. Modérer a priori, ça revient à dire que les intervenants réguliers de ce forum doivent obtenir votre imprimatur pour exprimer une idée. Ça n’a rien à voir avec l’élimination, a posteriori, de quelques interventions insultantes – je ne suis pas pour non plus, mais c’est un autre débat. En revanche, ça revient à ne pas considérer les autres comme des citoyens adultes. Imaginez que nous soyons tous réunis autour d’une table, et que chacun, avant de parler, soit obligé de passer avec vous dans la cuisine pour faire valider son intervention. Croyez-moi, je ne viendrais pas souvent prendre l’apéritif chez vous.
    Un dernier point : sur quelle tablette de la loi est-il écrit que le candidat unique de la gauche doit être issu du PS ou d’une absurde moulinette (les primaires) organisée par le parti en question ? En politique, il y a une notion capitale, et c’est le rapport de force. Aujourd’hui, le PS n’est plus en position d’imposer sa volonté.

  50. Nemo
    Posted 11 novembre 2016 at 4:59 | Permalien

    « nul en effet ne peut analyser les 74 % sauf qu’ils n’ont PAS VOTE pour Trump »
    Mais ils n’ont pas voté pour Clinton non plus….. ne soyez pas de mauvaise foi, les idées de gauche sont de plus en plus rejetées, et a juste titre à mon sens, car vos solutions aboutissent invariablement à la même chose: augmenter les impôts , prélèvements et taxes en tous genres… c’est ce que les américains ont rejeté en masse, et j’espère que c’est ce que nous rejèterons aussi en avril prochain.

  51. Posted 11 novembre 2016 at 7:41 | Permalien

    c’est BIEN d’augmenter les impôts, surtout des riches et des multinationales
    si le taux d’imposition de lien Jospin de 1999 avait été maintenu, la date pressée du pays n’existerait pas
    les électeurs US n’ont rien rejeté en masse,
    sauf peut etre ce que est vraisemblable a travers touts leurs votes, Sanders, et l’abstention, l’establishment, la finance, wall street

  52. Posted 11 novembre 2016 at 7:45 | Permalien

    oui, y’ a visiblement des gens qui viennent ici sans été adultes, mais 27625 ont pu s’exprimer car on est accueillants et indulgents,

    ça n’empêche pas de considérer insupportable ces gens qui viennent écrire n’importe quoi, alors qu’en face à face a table, ile seraient peut etre polis et respectueux

    ras le bol : il n’est écrit nulle part en effet que le candidat doit étre étiqueté PS puisque nous combattons pour qu’il soit candidat de toute la gauche unie

  53. Roubachoff
    Posted 11 novembre 2016 at 8:21 | Permalien

    S’il passe par les primaires du PS, le candidat sera automatiquement estampillé PS. Regardez aussi ce qui est arrivé à Sanders, justement. Il n’aurait pas pu se présenter en indépendant et en passant par la moulinette des primaires, il a perdu contre Clinton. C’est très exactement de ça que nous ne voulons plus.
    Sur la modération a priori, content de voir qu’une petite blague suffit à se faire censurer une intervention sur ce site qui vante tant le socialisme et la démocratie. En passant, c’est exactement ce que je vous reprochais…
    PS : Je remets le post sans la blague, tant pis pour la pétanque…

  54. Roubachoff
    Posted 11 novembre 2016 at 8:23 | Permalien

    Dire que cette élection est la plus dangereuse depuis celle d’Hitler, ça n’est pas comparer Trump à Hitler, c’est pressentir le risque dans un contexte international de tous les dangers. Parler de « clown » au sujet du moustachu germanique, comme le fait M. Filoche, c’est tout simplement connaître l’histoire. En 1933, beaucoup de gros malins – certains l’ont regretté quand ils se sont retrouvés en train de crever dans un camp – pensaient pouvoir instrumentaliser un pantin.
    À tous ceux qui « attendent de voir » ou qui espèrent des améliorations grâce au programme de Trump, rappelons deux points cruciaux :
    1) Entre un programme et la politique réellement mise en œuvre, il y a un monde. Pour les distraits, prière de se référer à un exemple très récent dans l’histoire de France.
    2) Pour constituer son gouvernement, Trump doit faire les fonds de poubelle de l’extrême droite américaine. Avec cette bande d’allumés, je ne parierais pas ma chemise que nous allons vers une période de détente et d’harmonie sur le plan international.

  55. Posted 11 novembre 2016 at 10:11 | Permalien

    mais non, s’il y a une plate-forme commune, le candidat sera « construit » par l’unité, porte parole de la coalition qui le présentera en commun

  56. sansressources
    Posted 11 novembre 2016 at 11:19 | Permalien

    non, effectivement, il n’est pas nécessaire d’être PS pour la primaire, mais c’est assez hypocrite, car la primaire est organisée par l’appareil du PS, il ne faut pas être Nostradamus pour en tirer les conséquences
    jamais il n’a été proposé d’établir une primaire par un collectif regroupant tous les partis et les sensibilités de gauche, la seule primaire qui vaille, non, je l’ai dit, le PS se veut hégémonique et fait tout pour cela, et j’ai raison car non seulement il y a méluche mais aussi un PC, un NPA, un LO et d’autres encore, la faute au PS qui veut tout recentrer sur lui au lieu de s’ouvrir, reprenez votre ouvrage et proposez une autre primaire controlée et organisée par tous en non plus le PS, alors on verra, pour le moment, c’est la primaire PS qui oblige les autres composantes de la gauche a jouer leur propre partition, c’est la primaire PS qui divise et non le contraire, ne pas le comprendre est faire preuve d’un véritable aveuglement qui sera 100% responsable du désastre

  57. Posted 11 novembre 2016 at 12:11 | Permalien

    mensonge ou erreur ??? menteur ou ignorant ???

    car la vérité c’est que de janvier 2016 au 18 juin et du 18 juin au 2 octobre 2016, il a été proposé UNANIMENT publiquement officiellement par le CN du PS (nous l’avions imposé à Cambadelis et a Hollande) a toute la gauche d’organiser une grande primaire avec tous, aux conditions envisagées avec tous, PCF et EELV, etc

    et PCF EELV en ont discuté chaque semaine en réunions communes avec le PS de janvier à avril…

    et ce sont les congres du PCF et des Verts qui ont refusé hélas début juin

    ce qui est hypocrite c’est de l’avoir refusé et d’accuser le PS de l’organiser seule,

    pour le coup, la, le tort n’est pas du cote de cambadelis, nous le forcions a ouvrir la porte, puis a la laisser ouverte .. (il ne voulait pas mais il était oblige, il votait pour ça, il proposait ça… il fallait saisir l’occasion tout aurait été simplifié pour parvenir a un candidat unique en éliminant Hollande, nous n’avons cesse de les proposer, lisez ce blog mois après mois )

    et meme encore pour janvier cette primaire est quand même co organisée avec tous les candidats (nous) et groupuscules écolos de rugby etc et elle est « citoyenne » pas Ps, ouverte a toute la gauche et aux écologistes

  58. sansressources
    Posted 11 novembre 2016 at 13:32 | Permalien

    GF 57
    ben si c’est vrai, vous ne l’avez pas crié sur les toits

  59. Posted 11 novembre 2016 at 14:30 | Permalien

    vous vous foutez de nous ?

  60. socrate
    Posted 11 novembre 2016 at 14:36 | Permalien

    a Roubachoff

    non vous vous trompez Hitler n’a jamais été un clown
    je connais assez son histoire pour qu on ne puisse traiter ce fou sanguinaire de clown.
    Ce n’est pas parce que les pays coalisés n’ont pas su faire respecter le traité de Versailles qu on ignorait ce qui se passait en Allemagne , a savoir la déportation des juifs des 1933
    les mots ont un sens un clown et un clown ; un dictateur est un dictateur
    mal nommé les choses c’est déja se tromper
    Quant a Trump pour le moment on peut dire que c’est un milliardaire peu respectueux des femmes et de ses devoirs pour son pays ; ^point
    Il a éré élu plus par rejet de Clinton que sur un réel emballement pour lui.
    Comme en 2012 les français ont plus viré Sarko que voter pour Hollande

  61. Posted 11 novembre 2016 at 14:39 | Permalien

    pas d’accord
    le film de Chaplin sur « le dictateur » est approprié,
    Hitler serait resté un clown médiocre et marginal, un quelconque Deroulede, Roger, Boulanger, allemand si le grand capital ne l’avait pas porté au pouvoir, croyant s’en servir

  62. sansressources
    Posted 11 novembre 2016 at 14:52 | Permalien

    GF 59
    je n’oserais pas

  63. Dominique Babouot
    Posted 11 novembre 2016 at 18:44 | Permalien

    L’AMNESIE DE LA BIEN PENSANCE MEDIATIQUE FRANCAISE OU L4ART DE NE RETENIR DE L’HISTOIRE AMERICAINE QUE CE QUI LES ARRANGE!

    Depuis Mercredi matin, on nous rabat les oreilles avec la constitution des états-unis et avec cette démocratie exemplaire pour qui sa loi fondamentale serait sacrée pour tout le monde! Cela sans doute pour opposer le peuple américains à ceux qui chez nous critiquent le 49-3, critiquent le système uninominal à deux tours ou le système présidentiel à la Francaise!
    Qu’est ce qu’une consitution, sinon la description de comment le peuple désigne les dirigants et comment va etre organisé le pouvoir.
    Selon sa nature elle peut autoriser ou interdire ce que le peuple a pourtant désiré.
    Hors on nous rabats les oreilles avec le fait que les américains sont fidèles à la meme constitution depuis 1789. Oui certes ils n’ont jamais rien changé mais ont-ils toujours parfaitement respecté le suffrage universel de leur histoire?
    On oublie la terrible guerre de sécession! Et quel était le sujet? L’esclavage! C’est à cause de l’abolition de l’esclavage que Lincoln a été assassiné, un détail de l’histoire américaine que les médias francais ont complètement zappé!
    Et pourtant avec l’élection d’Obama c’est le meme débat qui ressurgit!
    Tous les citoyens des usa sont-ils égaux ou y en a-t-il qui valent mieux que d’autres?
    Y-a-t-il dont l’avenir est de trainer dans les prisons alors que d’autres sont destiné au congrès et à la maison blanche?
    C’est sur ce débat centenaire que les américains s’affrontent depuis les années 50. Comme partout on monte la tete aux petits blancs en leur faisant croire que la décrépitude sociale dans la quelle ils vivent est dues au fait que des noirs fénéants ont réussi à accèder à des universités aux quelles eux n’ont pas accès sans doute parcequ’ils ont trichés
    Alors la société américaine se fissure entre les anciens immigrants blancs et les nouveaux immigrants de couleur et les descendants des esclaves!
    Ce que les médias francais taisent c’est qu’une nouvelle guerre de sécession peut éclater d’un moment à l’autre, une guerre civile qui remettrait en cause l’élection!
    Donald Tremp avait osé suggéré qu’il pourrait ne pas reconnaitre sa défaite si Clinton était élue, sans doute pour électriser des partisans bien décidés à reprendre le pouvoir à ces misérables non blancs qui risquent d’etre majoritaires d’ici 10 ou 20 ans si on ne fait rien!
    Maintenant c’est la frange la plus critique de l’électorat Clinton ceux qui étaient plutot partisans qui manifestent sous les fenetre de Trump en le traitant de porc et disent qu’ils refusent de le reconnaitre comme président!
    Alors il s’en faut de peu, un incident de plus, une maladresse et tout s’embrase, c’est la guerre civile. La première puissance de la planète explose et des morceaux se dispersent aux quatre vents, une deux, trois quatre confédérations qui se font la guerre!
    Les états unis d’amérique subissent le meme sort que l’urss des années 90, les memes causes produisent les memes effets et la belle constitution américaine est emportée par les flots du misisipi!
    C’est tout à fait possible, pour qui connait l’histoire des états unis d’amérique, ce n’est pas un long fleuve tranquille, guerre au nord avec la grande-bretagne pour la fixation de la frontière avec le Canada, la maison blanche était un batiment en brique rouge et a été repeinte en blanc parcequ’elle avait été incendiée plusieurs fois par les anglais!
    Guerre au sud avec le mexique, toujours pour la frontière, tiens, tiens cela ne vous rappelle pas quelquechose, les immigrants latinos que Trump essaye d’empecher de passer. Malgré des barrières électiques de 5M de haut il n’y parviendra pas car la faim et la misère pousse sans cesse les malheureux vers la richesse qui brille au loin ou tout au moins celle qu’ils croient voir comme un mirrage dans le désert pour le voyageur perdu qui a soif!

    Bon mandat au nouveau président des états-unis d’amérique mais qu’ils prennent garde mais vraiment garde aux traquenards qui le guettent!
    Peu importe les capitalistes qui l’ont engendré ont un répis mais qu’ils prennent garde eux aussi que tout ne s’effondre dans la pire des apocalypse!
    Entre nous soit dit, je ne le souhaite pas car cela engendrerait des souffrances abominables pour le peuple américain qui ne les a pas mérité mais pour la première puissance de la planète qui s’ingénie depuis 1930 à nous imposer ce système inique, ce serait vraiment bien fait mais terriblement bien fait!

     » Make America great again » ce n’est pas encore fait!

  64. Posted 11 novembre 2016 at 18:48 | Permalien

    lire l’histoire populaire des USA de Howard Zinn

  65. Posted 11 novembre 2016 at 18:58 | Permalien

    A Gérard Filoche, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Marie-Noelle Lienemann.
    Copie à Christian Paul.

    Chers camarades
    Nous avons un objectif clair pour les primaires citoyennes de 2017: tout faire pour éviter, lors de l’élection présidentielle, l’élimination des candidat(e)s de la gauche dès le 1°tour, et un 2° tour mortifère entre le FN et la droite. On a assez donné et les législatives seraient bien mal parties.

    Cet impératif nécessite deux conditions liées:
    -que le président- ou le premier ministre- ne remporte pas cette primaire, vu le rejet sans précédent de l’exécutif que manifestent beaucoup d’électeurs de François Hollande de 2012 et le peuple de gauche. On ne peut pas gagner une élection sur le thème: la gauche ce serait moins pire que la droite.,
    -que la gauche alternative du PS s’unisse pour gagner la primaire, et pour cela soit en mesure de s’accorder rapidement sur des convergences programmatiques et choisisse un(e) seul(e) candidat. Il est incohérent pour la même sensibilité de réclamer l’union et présenter 4 candidats. Lancer aujourd’hui des campagnes individuelles flatte les égos mais risque de conduire à la confusion des citoyens et à une dispersion des voix nous privant du deuxième tour.
    ]
    Nous demandons donc instamment aux 4 candidats actuellement déclarés de travailler ensemble pour bâtir rapidement des convergences sur des thèmes essentiels. C’est d’ailleurs la résolution qu’ils ont adoptée en septembre à La Rochelle.
    Avec trois priorités, d’abord une vision d’avenir motivante pour notre pays et ses habitants, ensuite des politiques sociale et économique incluant l’impératif écologique et enfin la mise en oeuvre d’une démocratie réelle et non uniquement formelle (6ème République).
    Et enfin choisir entre eux le meilleur candidat pour débattre de ces convergences avec les autres composantes progressistes et porter ce projet à la primaire de 2017, car toujours selon l’appel de La Rochelle »l’esprit de responsabilité conduira au rassemblement » .

    Danièle ABRAHAM-THYSSE, Shamine ATTAR , Arsène BIKOUE, Damien BOGANDA, Hélène BOGANDA, Jean-Marc BOURJAC, Raymond CATHALA, michèle DELAUNAY, Jean-Pierre DUSSEAULX, Colette FREDONNET, Louis GADET, Josyne GENNE, Maryse GILIBERT , Laurent GIRIER, Michel GRANAROLO, Laure HERBERT, Mahalia KWA MOUTOME, Gilles LAFON, Roland LANTNER,Philippe LERAY, Paule MATHONNAT, Anne-Marie MARTY, Jean-PhilippeMILLERET, Antoine MORIN, Chantal PAUMELLE de LORMEL, Guillaume POIRET, François ROCHON, Robert SIGNORINI, Catherine

    Chers camarades,
    Merci de votre judicieux message
    J’ai multiplié les propositions en ce sens (comme ceux qui participaient à La Rochelle et à la réunion de la motion B dans le 15° arrdt de Paris le 2 octobre s’en souviennent surement).
    - aller ensemble à la manifestation du 15 septembre et à diverses manifestations de gauche quand l’occasion s’en présente
    - faire des « gestes » publics démontrant que nous discutons de façon constructive
    - participer ensemble à l’appel des cent et aux 50 mesures et à la réunion unitaire du 12 novembre
    - rediger une tribune commune dans la presse contre le budget 2017
    - nous légitimer les uns les autres pour permettre demain le désistement et le ralliement réciproque de nos partisans
    J’ai propose une plate-forme commune discutée avec nos partenaires potentiels a gauche
    je n’ai eu aucun succès, et parfois aucune réponse.
    Je persiste cependant dans cette voie
    bien à vous, Gerard filoche

  66. Posted 11 novembre 2016 at 19:11 | Permalien

    Donald Trump n’exclut pas une attaque nucléaire sur l’Europe
    MARION DEGEORGES – MARION DEGEORGES | LE 02/04/16 А 10H03
    Puisqu’il refuse de se priver d’une quelconque « option », Donald Trump affirme qu’il serait prêt à bombarder l’Europe ou le Moyen-Orient avec l’arme nucléaire.
    Lâcher une bombe nucléaire sur l’Europe ? Donald Trump refuse d’exclure cette option. Dans une interview accordée à la chaîne MSNBC, le candidat à l’investiture républicaine s’est interrogé à voix haute : « pourquoi les Etats-Unis fabriquent-ils des armes nucléaires si ce n’est pas pour les utiliser ? ».
    Heureusement, le milliardaire précise qu’il serait « très, très lent à tirer sur la gâchette « , et que « nous (les Etats-Unis) serions les derniers à utiliser l’arme nucléaire « .
    Une « possibilité »
    L’argument de Donald Trump pour justifier ce choix diplomatique étonnant réside dans le fait que retirer cette option ferait de lui « un très mauvais négociateur « . Simplement parce que l’utilisation de l’arme nucléaire reste une « possibilité « .

    « Pouvez-vous dire au Moyen-Orient que nous n’utiliserions jamais d’arme nucléaire ? « , demande le journaliste Chris Matthews. « Je ne dirais jamais ça. Je ne me priverais jamais d’aucune de mes options « , répond Trump.
    « Je ne me priverais pas de cette option, pour personne »
    « Et l’Europe ? « , insiste Matthews. « Je ne me priverais pas de cette option, pour personne », tranche le candidat. Interrogé plus directement – « vous allez utiliser l’arme nucléaire sur l’Europe ? » – Trump reste sibyllin : « Non ! Je ne pense pas. Mais…  »
    Comme le souligne Chris Matthews, « le problème, c’est que les gens sensés vous entendent, mais aussi les gens fous, et eux ne sont pas affectés par vos menaces. Les vrais fanatiques se disent « tant mieux, continuez comme ça » ».

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/02/04/2016/lesechos.fr/021811755004_donald-trump-n-exclut-pas-une-attaque-nucleaire-sur-l-europe.htm#MJrSG8mJpWBILOdL.99

  67. Roubachoff
    Posted 11 novembre 2016 at 22:45 | Permalien

    @Socrate
    Je connais assez bien l’histoire d’Hitler, merci. Le putsch de 1923, puisque vous en parlez, c’était du comique troupier. Au point qu’Hitler, jugé inoffensif, a été très vite libéré de prison. Et franchement, entre le pantin qui éructait en public et le crooner de ces dames en privé (avez-vous jamais entendu la véritable voix d’Hitler ?), il y avait quelque chose de grotesque que Chaplin, comme le rappelle M. Filoche, avait repéré et parfaitement croqué.
    Dans sa carrière, Hitler a commis nombre d’erreurs grossières, dont la plus crétine – la campagne de Russie – a heureusement conduit à la défaite de l’Allemagne. Dont on se demande encore comment elle a pu s’engager derrière un personnage aussi peu reluisant. (Regarder du côté de Merkel donne peut-être une idée de la réponse…)
    Cela dit, merci de la leçon : « mal nommer les choses, c’est déjà se tromper ». A l’occasion, pourriez-vous me prodiguer quelques cours, pour m’apprendre à penser comme il faut ?
    Sur Trump, on en sait beaucoup plus que ce que vous dites. Sarah Palin, Newt Gringrich, ces noms vous évoquent quelque chose ? Après la « fracture sociale » de Chirac et « mon ennemi, c’est la finance » de Hollande, comment peut-on encore s’aveugler sur les « programmes » des hommes politiques ?

  68. MERLIN 44
    Posted 12 novembre 2016 at 11:23 | Permalien

    Bravo pour ce excellent billet. Une très bonne analyse, agrémenter de moore. Ça Fait réfléchir.
    REVENONS EN FRANCE. SI C’EST VOUS MONSIEUR FILOCHE QUI ÉTÉ AU DEUXIÈME TOUR, SUR QUOI ALLEZ VOUS ATTAQUER MARINE LE PEN ?

  69. Posted 12 novembre 2016 at 12:41 | Permalien

    salut,
    cette élection m’a fait penser à notre révolution française
    sauf que là « les dindes sont pour noël » alors que pour
    nous ce fut l’assassinat de Robespierre.
    ce que tu énonces est fort juste et tu identifies parfaitement
    le pouvoir de manipulation de oligarchie qui résume ton texte.
    c’est plus combattre mais « combattre-vraiment » tout en
    restant dans le cadre fait et où évolue cette oligarchie de
    la finance, relie Frédéric Lordon économiste pour ne pas
    se retrouver avec un « combattre-vraiment-plus », dans
    quelques années.

    le peuple/le plus grand nombre « déboussolé » n’a aucune
    intention hégémonique, il ne demande qu’à mieux vivre leur
    unique vie en harmonie avec leur culture et leurs croyances.

  70. Posted 13 novembre 2016 at 7:22 | Permalien

    le « peuple » en fait, au premier abord, je ne sais pas ce que c’est, pour moi il est traversé de classes sociales, et moi je lutte pour défendre et faire gagner une classe contre une autre

  71. Posted 13 novembre 2016 at 7:23 | Permalien

    1800? 60, 32, 20, 5, 30… 6° republique

  72. Posted 13 novembre 2016 at 7:36 | Permalien

    pour les cours de formation lisez mes livres, il y en 33..
    surtout celui sur mai 68 et aussi celui sur la révolution au portugal

  73. socrate
    Posted 13 novembre 2016 at 12:23 | Permalien

    a Roubachoff

    si vous prenez Chaplin comme référence historique alors la oui je comprend mieux…

    Vous vous étonnez que les allemands aient voté pour lui ?
    Oui voila bien la bonne question.

    Mais cela est du aux conséquences de la crise de 29 quand les américains ont demandés aux allemands de rembourser par anticipation les prets consentis.
    Dés lors l’économie allemande s’est retouvée par terre avec une inflation formidable.
    Les allemands ont voté pour celui qui leur promettait du travail , et il y en a eu avec la construction massive d’armement pour les troupes allemandes que le traité de Versailles interdisait pourtant.Ils ont voté pour celui qui leur disait qu il fallait se venger de l’humiliation du traité de Versailles.
    Et pendant ce temps la socialistes et communistes allemands n’arrivaient pas a s’entendre sur un programme de gouvernement efficace.
    L’avènement d’Hitler est donc tout sauf une surprise.

    Si on doit traiter quelqu un de clown c’est bien ceux qui ont permis cela en Allemagne et qui ont laissé faire cela en Europe , mais certainement pas Hitler.

  74. Posted 13 novembre 2016 at 12:27 | Permalien

    n’importe quoi !
    mais la division, c’est le refus de front unique entre socialistes et communistes, qui a permis a Hitler de gagner, rappelons le, DANS UNE TRIANGULAIRE
    entre PS et PCF, il n’avait pas la majorité,
    mais les 2 partis ont mené une politique de division et de terre brulée qui a permis la victoire d’hitler
    Staline lui, n’y a vu que l’occasion de hater la révolution socialiste en Allemagne, il ne percevait pas Hitler comme un danger mais comme un clown,
    d’ou la resolution du CEI de la II° IC en mars 1933 : elle signe le désastre et la III° internationale déjà stalinisée en mourra

  75. socrate
    Posted 13 novembre 2016 at 16:14 | Permalien

    mais la division, c’est le refus de front unique entre socialistes et communistes, qui a permis a Hitler de gagner,
    justement c’est bien ce que j’écrivais

  76. Roubachoff
    Posted 13 novembre 2016 at 22:39 | Permalien

    @Socrate
    Arrêtons là, s’il vous plaît. Je n’ai jamais « pris Chaplin comme référence historique ». Parfois, devant certains esprits de gauche, on regretterait presque de ne pas être de droite.

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