Réponse aux députés PS envisageant un « droit de retrait » après la nette victoire de Hamon et voulant aller à droite avec Macron

Des députés de l’aile droite du PS ont envisagé des vendredi 27 janvier un « droit de retrait » en cas de victoire de Benoît Hamon à la primaire « même si l’hypothèse d’un ralliement massif et immédiat à Emmanuel Macron semblait s’éloignée ».

Au nom des députés « réformateurs », qui devaient être une cinquantaine selon Gilles Savary : « j’ai préparé un projet de texte qui sera présenté à la réunion du groupe » de ces députés « à l’Assemblée ce mardi 31 janvier. C’est un droit de retrait de la campagne de (Benoît) Hamon, une sorte d’objection de conscience ».

Ce n’est « pas un appel à voter (Emmanuel) Macron » précisait-il, sachant que ce serait franchir le Rubicon, car le texte ne parlait pas d’un ralliement au leader du mouvement En marche!, « car nous ne sommes pas tous d’accord », avait poursuivi le député.

 

En gros,  vous discutez donc depuis une semaine au moins, mesdames et messieurs les députés de la droite du parti, pour savoir si vous partez maintenant ou si vous gardez deux fers au feu, un chez nous au PS et un chez Macron.

Et comme Macron vous a mis la pression façon « si vous ne rompez pas avec le PS avant dimanche 29 janvier, je ne vous prends pas sur mes listes », vous avez écris un texte vendredi 27 pour faire un signal en sa direction, tout en attendant d’être plus nombreux pour le suivre vraiment.

Gilles Savary  mercredi 25, lui-même,  s’était dit prêt à soutenir Emmanuel Macron si celui-ci acceptait « des appareillements » (appartenance à deux mouvements). Les ralliements « se feront individuellement », le cas échéant, avait-t-il estimé, pas sur encore de lui et d’être suivi.

« Appareillements » ; quelle drôle d’expression, pour dire passer de gauche à droite…

« On veut être clairs vis-à-vis de nos électeurs : on a défendu auprès d’eux le CICE, la politique de l’offre, la loi travail… on ne peut pas faire campagne pour le contraire ensuite » explique M. Savary.

Mais c’est le contraire pourtant, il faudrait qu’ils expliquent à leurs «électeurs pourquoi ils ont voté le CICE, la politique de l’offre, la loi anti travail,  alors qu’ils avaient été élus en juin 2012 sur un programme inverse.

« Les députés qui ont été légitimistes et loyalistes comme nous seraient piégés par une victoire de Hamon qui les mettrait en difficulté face à leurs électeurs », a fait valoir Gilles Savary.

C’est encore le contraire, les députés qui ont été légitimistes et loyalistes sont ceux qui ont continué à défendre les promesses électorales, le « projet » socialiste adopté à l’unanimité en 2011, le discours du Bourget, et les valeurs de gauche. Pas ceux qui ont défendu l’ANI et la loi Sapin dés 2013, la retraite à 63 ans, les lois libérales Macron en 2015, la déchéance de nationalité, et la casse de 100 ans de droit du travail avec la loi El Khomri.

« Comment voulez-vous que des gens qui se sont battus contre les frondeurs soutiennent un candidat représentant ceux qui n’ont fait que leur taper dessus ».

Mais c’est vous qui avez tapé sur ceux qui défendaient légitimement la gauche. Le fond politique c’est que les « frondeurs » comme vous les appeliez, ce sont eux qui étaient légitimes depuis 2012 et ils viennent de rencontrer, confirmer leur légitimité dans le vote des 22 et 29 janvier 2017.

Il faut que vous réfléchissiez, vous n’étiez qu’une parenthèse, votre ligne n’a jamais été approuvée par les électeurs, jamais. Toutes les élections, municipales, européennes, sénatoriales, territoriales, régionales, faires sur votre ligne, sur votre bilan, vous les avez perdues.

D’où vient la légitimité ? Du mandat des électeurs ou de la trahison de ce mandat par François Hollande, Manuel Valls et leur suppôt Emmanuel Macron ?  Qu’y a t il de commun entre les promesses de campagne de François Hollande, celles du Parti socialiste et Macron ?  Rien.

Vous devriez ne pas refuser de réfléchir sur votre échec – pourtant flagrant. Car c’est bien du peuple, des électeurs que vient la légitimité, oui ou non ?

Et c’est clair, la politique Hollande-Valls-Macron n’a connu que des revers :

-        Cinq élections perdues depuis 2012, tout ce que la gauche avait en 2012 a été sanctionné

-        Le président en est tellement conscient qu’il renonce à se présenter, fait sans précédent

-        Le Premier ministre se fait battre dans une primaire alors qu’il disposait de tous les moyens

Et Emmanuel Macron ?

Cet homme créature des banques et du Medef, qui se dit ni de droite ni de gauche, c’est lui qui a cassé la baraque le premier, et porté le premier coup de grâce à Hollande et il a lâché le gouvernement, « déserté » disait Valls, il a tapé sur le président, c’est autre chose que ce que vous appelez « frondeurs » et là…  ça ne vous indigne plus, vous le ralliez ?

Pourtant vous devriez avoir de la mémoire, on en a connu des Macron.

Depuis Jean Lecanuet, Raymond Barre, Bernard Tapie, François Bayrou, ces opportunistes qui veulent occuper le centre, et en disent le moins possible pour passer entre les gouttes de la droite et de la gauche. A cause de cela, ce sont des ludions qui ne durent qu’un temps court, ils ne parvient jamais a tromper dans la durée. François Mitterrand disait « ils ne sont ni de gauche ni de gauche ». Lionel Jospin disait « Le centre c’est comme le triangle des Bermudes on s‘y perd en le cherchant ». Les radicaux n’ont jamais pu l’incarner, toujours éclatés entre droite et gauche.

Mais surtout Macron est un libéral d’un degré si menaçant, si étranger, si hostile au socialisme qu’il rendrait  un Lecanuet ou un Tapie sympathique à côté. Ses propos libertariens, Tea party US, prédicateur illuminé lui ont fait dire de si terribles vérités qu’il devrait être considéré comme un dangereux ennemi par nous tous : c’est l’homme d’Uber, des surexploités sans loi ni droit à 3 euros de l’heure, c’est l’homme de la société sans statut, ni code du travail, ni fonction publique, c’est l’homme de la dette, du chômage, un aristo ignorant tout du salariat, du travail, de la vie de nos concitoyens.

Vous avez bien entendu dans sa bouche qu’il voulait séparer le travail de la cotisation sociale, mettre un terme à la protection sociale payées par le capital, et ce  depuis le programme du CNR, depuis l’après guerre ?

Uber c’est le modèle Macron et même Sarkozy n’avait pas osé le faire, c’est la pire tentative de destruction du salariat depuis 150 ans. Et vous le savez le salariat, vous ne croyez les journaux, ni les éditorialistes fumistes de « C’ dans l’air », le salariat c’est l’avenir, il y a 93 % des actifs qui sont salariés, et depuis trente ans l’OIT souligne qu’il y a un milliard de salariés de plus sur la planète, que l’économie informelle recule partout. Uber aussi est battu partout, en Californie ou à Francfort, à Londres et à Madrid. Sauf dans les pensées attardées de Macron. Mais nous parviendrons à interdire Uber et à lui faire payer ses pillages de nos concitoyens et de notre République.

Vous devriez faire attention, si vous croyez sauver vos sièges de députés, en joignant Macron, car vous allez tout perdre.

Après 150 « une «  de médias, l’homme est toujours incapable d’avouer son programme, mais ses petites phrases indiquent clairement que lorsqu’il va le faire ce sera un désastre pour lui et ceux qui le suivent :

1. « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. »

2. « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

3. « Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties. »

4. « Il y a dans cette société (Doux) une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »

5. « Le libéralisme est une valeur de gauche »

6. « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. »

7. « Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. »

8. « Je n’aime pas ce terme de modèle social. »

9. « Être élu est un cursus d’un ancien temps. »

10. « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler. »

11 « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »

12 Je dis aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients »

13 « La France est en deuil d’un roi »

14 « Je suis pour une société sans statuts »

15 « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants »

16 « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés »

La députée Bernadette Laclais a confirmé que « des discussions sont ouvertes au sein du pôle des réformateurs », pour aller chez Macron.  Manuel Valls a plutôt décidé de rester en retrait après sa défaite : « Non, je ne pourrai pas défendre son programme, mais je serai loyal parce qu’il y a des règles pour la primaire, je m’effacerai » devant Benoît Hamon.

Interrogé par L’Opinion, le sénateur Luc Carvounas a invité ses collègues à garder leur « sang-froid ». « il y a une campagne à mener, il y a des territoires à défendre, il y a les législatives derrière, il y a les socialistes et un peuple de gauche qui attend de nous cette responsabilité ». « J’appelle tous les députés et sénateurs à attendre un peu, parce que nous avons une histoire commune. Il ne s’agit pas dès le lendemain de la primaire de partir vers une autre aventure »,  selon le président du groupe PS au Sénat Didier Guillaume, ex -directeur de campagne de Manuel Valls.

Réfléchissez bien à ce mot : « aventure »

 

 

Dix-huit députés socialistes ont pour l’heure répondu à l’appel de Christophe Caresche et Gilles Savary publié dans Le Monde. Outre MM Caresche et Savary, il s’agit de : Yves Blein, Jean-Claude Buisine, Alain Calmette, Jean-Yves Caullet, Jacques Cresta, Michèle Delaunay, René Dosière, Françoise Dumas, Yves Durand, Sophie Errante, Alain Faure, Jean-Louis Gagnaire, Marc Goua, Michel Issindou, Bernadette Laclais, François Loncle, Odile Saugues et Patrick Vignal.

 

 

 

 

128 Commentaires

  1. socrate
    Posted 31 janvier 2017 at 14:08 | Permalien

    que des socialistes a la sauce Careche partent avec Macron Le Guen etc est normal.
    Il faut surtout pas les retenir
    On ne peut rassembler des socialistes qui ont contribué au naufrage du mandat Hamon avec ceux qui ont voté contre Valls
    c’est simplement logique
    il faut essayer de rassembler autour de Hamon , Montebourg et Peillon puis du cote des communistes et ceux des FDG qui le voudront.

  2. valentin
    Posted 31 janvier 2017 at 14:39 | Permalien

    Gérard, si t’était youtubeur je te mettrai un pouce bleu… comme à Jean luc! :)

    Franchement, ces élus de droite au sein du PS, je trouve çà hallucinant.

    Mais tu as raison d’y aller encore et encore.

    que chacun agisse à son niveau. Le tien peut avoir plus d’impact sur l’organisation par le haut… Donc courage à toi. tu te reposeras (un peu) après les élections…

  3. Posted 31 janvier 2017 at 14:42 | Permalien

    merci

  4. Greg
    Posted 31 janvier 2017 at 14:44 | Permalien

    Si la gauche arrive à s’unir entre Hamon, Mélenchon, Jadot et d’autres, Macron ne fera pas deux chiffres à la présidentielle. Enfin, j’espère même qu’il ne fera pas deux chiffres quoiqu’il arrive.

    Dans le cadre d’une victoire en mai, si « les réformistes » PS perdent leur place de députés aux législatives à cause de leur ralliement à Macron, il faudra les remplacer par des sièges écolos, PG et gauche socialiste pour avoir une véritable AN rose rouge verte. C’est à dire avec celles et ceux qui auront participé au front unique pour gagner en mai.

    On assiste à un basculement depuis la victoire de Hamont. Le fait que l’aile droite PS ne veuille pas le soutenir dit tout de sa nature. Dans ces moments, on a vraiment tout à gagner comme on peut tout perdre. Il faut absolument arriver à convaincre Mélenchon de faire un front unique. Malgré ses postures, je le crois assez intelligent pour penser qu’il ne peut pas gagner tout seul, ou alors je serais vraiment déçu de sa part.

    Si on a ce front unique Hamon, Mélenchon, Jadot en plus de l’histoire du Pénélope gate de Fillon, on gagne et on largue Fillon, le FN et Macron dans les caves.

    Le 1er tour est dans moins de trois maintenant. Ça urge là, il faut s’unir et arrêter les simagrées.

    Unité ou défaite !

  5. meduse80
    Posted 31 janvier 2017 at 15:09 | Permalien

    ça montre surtout que rassembler le parti socialiste est vain

  6. Posted 31 janvier 2017 at 15:12 | Permalien

    GF ne prenez pas ça mal, mais on voit bien là la conception de la démocratie façon PS, j’organise des primaires, mais si ce n’est pas le « bon » candidat qui gagne je ne le soutiens pas.

  7. Ardéchois
    Posted 31 janvier 2017 at 15:25 | Permalien

    LASSALE disait « Le PARTI se renforce en s’épurant » (il faut que les en-marcheurs aillent s’en-marcher, le plus tôt sera le mieux)

  8. Posted 31 janvier 2017 at 15:33 | Permalien

    erreur encore, ce n’est pas le PS officiel, le PS appelle ces deputés sortistes a l’unité et soutient Hamon

  9. Posted 31 janvier 2017 at 15:34 | Permalien

    erreur encore, ce n’est pas le PS officiel, le PS appelle ces deputés sortistes a l’unité et soutient Hamon

    nous travaillons a occuper toute la légitimité et les électeurs du PS

  10. Posted 31 janvier 2017 at 15:40 | Permalien

    En commentaire à l’article de JLM sur Valls qui aurait été victime de « dégagisme », voilà ce qu’écrit un lecteur.

    moit49

    30 janvier 2017 à 19h50
    Nous allons être harcelés par les medias sur le « nécessaire » rapprochement / ralliement à Hamon. Une pétition, qui va dans ce sens, a été lancée ce matin (à mon avis, un coup tordu des amis de Gérard Filoche). De nombreux électeurs de gauche sont sensibles à cette campagne et je constate dans les commentaires que quelques insoumis(e)s vacillent aussi .
    Il va falloir la jouer fine si on veut assurer le succès de notre campagne. L’erreur serait de balayer d’un revers de main l’invit (hypocrite bien sûr) de Hamon. Je propose qu’aux questions pressantes des journalistes sur le sujet, Jean-Luc Mélenchon réponde un truc du genre « pour nous le temps des accords d’état majors, des petits compromis entre amis est révolu. Si B. Hamon veut discuter unité, faisons le au grand jour devant les français(e)s à la TV à une heure de grande écoute et parlons, avant tout, de nos programmes respectifs ». Dans cette configuration, on apparait ouvert au débat, on démontre facilement l’inconsistance du programme de Hamon, on en profite pour rappeler aux électeurs le parcours politique du bonhomme durant ces 5 dernières années. Et ainsi, le piège se referme sur ces initiateurs.

  11. Bobby
    Posted 31 janvier 2017 at 15:52 | Permalien

    Si je comprend bien, vouloir retenir les supports de Valls, revient à leur idée folle de rassembler de Macron à Melenchon.
    Alors que la primaire PS a condamné sans équivoque le bilan de la clique à Valls et Le Guen, tu veux les retenir à la maison.
    Ça devient fou cette histoire, vouloir rassembler tout et son contraire signe un échec certain.

  12. Ardéchois
    Posted 31 janvier 2017 at 15:53 | Permalien

    Sur les sites anti impérialistes et pacifistes on trouve des articles sur la construction des 2 ponts + gazoduc et LHT qui franchiront le détroit de KERTCH… Ce chantier pharaonesque est commenté comme PREUVE que POUTINE a choisi la PAIX… C’est plutôt convainquant… Mais ça veut dire que c’est l’UE qui cherche la m…
    Est ce qu’il faut éluder cette question pour ne pas fâcher?

  13. Lesbegueries
    Posted 31 janvier 2017 at 15:55 | Permalien

    Bonjour au ps les cadres senateur deputes a85 0/0 sont des sociaux democrates des personnes de droite qui ce collent une etiquette de gauche vous les vrai sympatisantsde gauche que faites vous dans ce pannier a crabe vite fondez un nouveau parti de gauche car avec cette etiquette ps le jour du vote on vous oubliera Faites l’union avec les inssoumise et insoumis La Vrai Gauche

  14. Ardéchois
    Posted 31 janvier 2017 at 15:56 | Permalien

    En complément: je pense que madame CLINTON a perdu parce que son bellicisme effrayait, alors c’est peut être une question importante…

  15. carlos hermo
    Posted 31 janvier 2017 at 15:58 | Permalien

    @10.GF: Gérard, comme tu le sais déjà et comme chacun s’est évertué à le dire depuis longtemps, peu d’électeurs de la France Insoumise pense Hamon sincère dans sa démarche… On y voit une simple « posture » de communiquant cherchant à revêtir le rôle de « rassembleur » mais sans en assumer la nature!

    La démarche de la France Insoumise consiste donc à « obliger » le candidat Hamon à dévoiler ses réelles intentions en discutant au grand jour de ce rassemblement!

    Mis à part le ton méfiant de l’auteur, il faut y voir une chance pour Hamon de pouvoir prouver sa sincérité aux yeux de tous!

    Je le répète, le salut viendra du fait que le candidat socialiste Hamon donne une réelle chance à la gauche de l’emporter aux prochaines présidentielles en donnant des gages sur le profond changement qui doit s’engager au PS… PS qui avait tout comme tu dis pour réussir un quinquennat juste et équitable!

  16. carlos hermo
    Posted 31 janvier 2017 at 16:01 | Permalien

    Je ne crois pas que placer les discussions avec la FI sous le signe de la transparence et de la sincérité soit quelque chose de rédibitoire pour Hamon… je me trompe?

  17. carlos hermo
    Posted 31 janvier 2017 at 16:03 | Permalien

    D’autant plus avec le climat actuel au PS… Faire les choses au grand jour ne pourra que bénéficier à Hamon.

    Mais il ne faut pas qu’il attende trop longtemps pour engager les discussions… Le temps presse!

  18. Paul
    Posted 31 janvier 2017 at 16:13 | Permalien

    Cher Monsieur Filoche, vous aviez toute ma sympathie il y a quelques semaines, mais depuis votre éviction non-contestée à la primaire et votre ralliement à Benoit Hamon je suis très déçu. Votre place est parmi nous, chez les Insoumis, rejoignez-nous !

  19. carlos hermo
    Posted 31 janvier 2017 at 16:19 | Permalien

    @14.PAUL: je crois pas que pour Gérard Filoche ce soit s’actualité… c’est un militant socialiste qui se revendique comme tel… c’est pas près de changer à mon avis…

  20. Posted 31 janvier 2017 at 16:31 | Permalien

    À Greg

    « Il faut absolument arriver à convaincre Mélenchon de faire un front unique. »

    Ce n’est pas Mélenchon qu’il faut convaincre mais Hamon. Il a le choix entre s’allier à Jadot et Mélenchon ou bien s’allier au députés « sortistes » comme les nomme Gérard.

    Les « sortistes » sortiront de toute façon parce qu’ils n’acceptent pas le programme Hamon et parce qu’ils vont suivre leur inclination politique en rejoignant Macron. C’est à Hamon d’en prendre acte au plus vite au lieu de tenter un impossible mariage de la carpe et du lapin…

  21. Dominique Babouot
    Posted 31 janvier 2017 at 16:38 | Permalien

    A la primaire du ps il y avait quatre candidats de gauche, puis trois, puis deux!
    L’un est resté au deuxième tour, l’autre n’était pas si loin?

    Pourquoi parce qu’à aucun moment tius ces candidats se sont affrontés, ils avaient des divergences entre eux mais ils ont préféré débattre avec leurs adversaires communs, séparément.

    Resultat; l’un a pris naturellement l’ascendant sur tous les autres, ce n’était d’ailleurs pas celui qu’on attendait, sa percée était tellement irrésistible car il s’est non seulement imposé vis à vis de ses partenaires comme étant le meilleur mais il a dépassé tous ses adversaires, je parle toujours du premier tour.
    Au deuxième comme il était le seul à avoir une dynamique au premier, il l’emporté facilement!

    Eh bien pour la présidentielle il faut recommencer la meme chose qui de Jadot, d’Hamon ou de Mélenchon décolera au cous de la campagne on n’en sait rien!

    Alors comme on l’a fait pour la primaire du ps, cessons de discuter de candidature unique, on perd son temps!

    Par contre, comme pour la primaire du ps, multiplions les rencontres, les initiatives pour que les trois rapprochent leur programme se renforce les uns les autres comme Hamon et Montebourg l’ont fait et on verra bien!

    En 2008 avant de quitter le ps, JLM avait rédigé avec Hamon, Filoche Linemann etc une motion commune pour le congrès qui a fait une remarquable percée, ils se sont parlés autrefois, ce ne devrait pas etre bien difficile de renouer le dialogue, d’autant plus bien qu’ils étaient séparés ils n’ont cessé de réfléchir en parallèle sur les memes sujets et sont arrivées aux memes conclusions, il ne s’agit pas de plagiat, ni de copiage, mais d’analyse similaire, c’est classique en politique, quand on n’a les memes idées, on dit et on écrit la meme chose sans se concerter!
    Quant à Mélenchon et Jadot ou Hamon et Jadot, là encore il y a une double osmose, JLM parle d’écosocialisme depuis 2009 et Benoit Hamon dit clairement qu’il croit qu’on devra se passer de la croissance depuis 2009.
    C’est à vieux boucault dans une université d’été du courant que je l’ai vu exposer pour la première fois cette théorie d’habitude mise en avant par les verts, Cécile Duflot invitée de cette réunion de militants socialistes buvaient du petit lait!

  22. Posted 31 janvier 2017 at 16:59 | Permalien

    mais c’est regle,
    pourquoi vous trainez et faites trainer ?
    Hamon a déjà pris acte
    et cherche un accord jadot laurent melenchon
    bougez vous pour que ça réussisse au lieu d’évoquer sans arrêt ce qui pourrait l’empêcher

  23. Médusa
    Posted 31 janvier 2017 at 17:12 | Permalien

    Ils veulent aller chez Macron ou ne pas faire campagne ? Très biuen ! Qu’ils dégagent, ces députés : ce sera la énième preuve supplémentaire que l’aile droite du PS n’appartient plus que de façon déclarative à la gauche. Bon débarras, et surtout n’oubliez pas de fermer la porte en sortant.

  24. Médusa
    Posted 31 janvier 2017 at 17:16 | Permalien

    @GF22 Il faut un débat PUBLIC ! Pas de discussions en catimini ou d’arrangements sur un coin de table !! Chacun doit venir défendre ses positions et orientations au vu et au su de tous. Même si le but est de parvenir à un compromis, il faut au préalable ASSUMER les conflits et les désaccords.

    Je pense que la méthode « prendre tout ce qui rassemble et écarter tout ce qui divise » nous assurerait d’ores et déjà de lendemains qui déchantent : on tomberait sur un plus petit dénominateur commun qui volera très vite en éclats quand commenceront les choses sérieuses (p. ex. la confrontation avec les instances européennes). Sans majorité solide, qui ne peut être issue que d’une ligne claire, on retomberait à coup sûr sur des blocages, annonce de futurs renoncements.

  25. Posted 31 janvier 2017 at 17:26 | Permalien

    oui bien sur mais pourquoi ?
    pour se battre publiquement au lieu de se rencontrer pour chercher les points d’accord ?
    vous voulez empêcher toute union ?

  26. GREG
    Posted 31 janvier 2017 at 17:32 | Permalien

    A Un partageux commentaire 20 :

    Il faut surtout convaincre tout le monde de faire un front unique. J’ai cité Mélenchon car il a l’air d’être le plus hostile à ce front. Je dis bien il a l’air, car je ne désespère pas qu’il revoit sa position.

    En revanche, Hamon n’est pas assez idiot pour aller se suicider avec des vallsistes, des sortistes où je ne sais quel autre adjectif qualifiant les suiveurs de Hollande. Si il veut ramener du monde à gauche, qu’il démasque Macron sans état d’âme. On a plus le temps de tergiverser.

  27. Gilbert Duroux
    Posted 31 janvier 2017 at 17:38 | Permalien

    Ah, Gilles Savary est dans le coup. Je suis pas étonné. J’ai un souvenir personnel qui remonte du temps où j’habitais Bordeaux, il y a 25-30 ans. Juppé avait pris des mesures néfastes à notre quartier, le quartier Saint-Michel, le quartier le plus sympa, le plus populaire de Bordeaux, largement peuplé d’immigrés espagnols (familles de réfugiés de la guerre d’Espagne), Portugais, arabes. Sa politique consistait à virer les pauvres pour réhabiliter les logements (je résume).
    Juppé, donc, avait organisé une réunion dans notre bar-tabac, notre QG, ce qui nous avons vu comme une provocation. Du coup on l’a accueilli en nombre en balançant des slogans hostiles. Un d’entre nous n’a pas fait que balancer des slogans. Fort adroitement il a jeté un œuf sur le crâne du chauve. Ça nous a bien fait rigoler. mais tous ne rigolaient pas. Le lendemain, tribune incendiaire dans « Sud-Ouest » pour dénoncer ces méthodes de voyous, cette attaque ignoble à la démocratie, etc ». Tribune signée de l’inénarrable Gilles Savary, qui avait déjà les dents qui rayaient le parquet à l’époque.
    Ça ne m’étonne pas qu’il se rappelle à notre souvenir en envisageant de soutenir un candidat de droite.

  28. Médusa
    Posted 31 janvier 2017 at 17:44 | Permalien

    @GF25 « oui bien sur mais pourquoi ?
    pour se battre publiquement au lieu de se rencontrer pour chercher les points d’accord ?
    vous voulez empêcher toute union ? »

    Il y aurait donc des problèmes à discuter ? Drôle de conception de la démocratie ! N’est-ce pas ce qui a été fait pour la primaire ?

    Comme je l’ai dit, si l’on ne clarifie pas au préalable certains points (Union europénne, investitures, institutions, transition énergétique, etc.), on aboutirait au mieux à un compromis mou… ou alors on aura un discours du Bourget 2.0, à savoir de grandes généralités qui plaisent à nos oreilles — et l’on connaît la suite.

    Hier, chez Bourdin, Jadot a recommandé à Hamon de « prendre le grand large » et de ne pas faire du 59% Hamon, 41% Valls : je ne peux que souscrire à cela ! Un débat entre les trois permettrait de voir ce qu’il est possible de faire en toute transparence, plutôt que de bidouiller dans l’ombre avec le cortège de rumeurs dans la presse, etc. Les paroles prononcées publiquement doivent ensuite être assumées : sinon, trop facile de jouer à « plus unitaire que moi, tu meurs ! » pour rejeter la faute sur les autres !

  29. Mimet
    Posted 31 janvier 2017 at 17:54 | Permalien

    POUCE BLEU pour G.Filoche
    Il faut des maintenant que l’union à gauche se prépare car la droite gouvernementale du PS y compris certains député vont tous faire pour casser Hamon.

  30. thomine
    Posted 31 janvier 2017 at 17:55 | Permalien

    les nouveaux frondeurs en quelque sorte !

  31. carlos hermo
    Posted 31 janvier 2017 at 17:57 | Permalien

    @25.GF et @24.Medusa: La transparence dans les discussions est plus une question de sincérité, de confiance mutuelle et de respect des électeurs que de calcul politique.

    Si vraiment la gauche radicale est décidée à s’entendre pour donner une chance à la victoire en 2017, je ne crois pas que le temps sera perdu en de vaines et inutiles bagarres! Il faut des rencontres et des discussions avec des « thèmes » spécifiques pour cadrer les échanges…

    L’un de ceux-la, peut-être le 1er d’ailleurs, pourrait être : « Si les sujets de désaccord, de l’aveu de certaines des 4 parties (écologistes, socialistes, insoumis, communistes) revêtent un caractère majeurs par rapport aux points qui rapprochent, alors comment effectivement réaliser l’union de la gauche? »

    La question n’est pas secondaire

  32. carlos hermo
    Posted 31 janvier 2017 at 17:58 | Permalien

    …mais je gage que le camp de l’union devrait l’emporter.

  33. thomine
    Posted 31 janvier 2017 at 18:04 | Permalien

    votre message, c’est quoi ?
    un ultimatum ?
    un rappel à l’ordre ?

  34. carlos hermo
    Posted 31 janvier 2017 at 18:07 | Permalien

    La France Insoumise attend que Hamon le contacte…

  35. thomine
    Posted 31 janvier 2017 at 18:08 | Permalien

    http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Marisol-Touraine-Si-Hamon-ne-change-pas-de-ligne-il-ne-rassemblera-pas-1177493

  36. valentin
    Posted 31 janvier 2017 at 18:16 | Permalien

    La démarche de Mélenchon est cohérente et son discours s’appuie sur le fait qu’il a un projet construit, cohérent et argumenté. Donc, Hamont qui n’a pas brillé par sa posture au PS non plus ne peut pas passer pour le porte drapeau et intégrer les quelques idées de la France insoumise.

    Mais qu’ils parlent, dialoguent, échangent,se fachent mais qu’il y’ait sur la base du programme de la FI une démarche claire qui soit actée.

    Les médias ne pourront pas nier cette force.

  37. socrate
    Posted 31 janvier 2017 at 18:33 | Permalien

    premierement ne pas affadir le programme Hamon Montebourg qui a gagné
    c’est aux députés PS de la ligne Valls de se rallier pas l inverse
    deuxièmement rencontrer Jadot Hamon pour savoir s ils ont vraiment envie d’une alliance , sous quelle forme et avec quel programme
    troisièmement revenir devant les français faire le point des négociations et enfin démarrer la campagne des présidentielle
    il faut que pour fin février tout cela soit fait
    quatriemement faire le point sur les investitures si le ps y va seul ou non

  38. Jean-Jacques
    Posted 31 janvier 2017 at 19:09 | Permalien

    Dosière n’est plus socialiste depuis qu’il s’était porté contre le candidat du PS . Il est DVG .

  39. thomine
    Posted 31 janvier 2017 at 19:17 | Permalien

    Monsieur Filoche
    Avez-vous l’autorité déléguée par Benoit Hamon pour ce message autoritaire ?
    Vous n’êtes pas élu et un simple membre du BN.

  40. Gilbert Duroux
    Posted 31 janvier 2017 at 19:25 | Permalien

    J’espère que tu finiras par reconnaître qu’il y a bien deux gauches incompatibles. Sinon, ça voudrait dire que Hamon devra faire avec ces nouveaux frondeurs.

  41. Dim
    Posted 31 janvier 2017 at 19:39 | Permalien

    Un petit rappel : Hamon ministre a soutenu le cice, l’ANI, la retraite à 63 ans etc…Redevenu simple député il ne s’est opposé à aucun budget austéritaire. Il a été utilisé pour baffer Valls dans la primaire par la partie de l’électorat qui y a participé et tant mieux ! Mais cela ne doit pas nous illusionner sur sa capacité à mener une politique conforme aux intérêts des 99% en France. Pour ce faire il faudrait impérativement désobéir aux traités européens, Hamon en bon rocardien ne le fera pas, il ne le propose même pas d’ailleurs.

  42. RV
    Posted 31 janvier 2017 at 19:55 | Permalien

    commentaire paru sur :http://melenchon.fr/2017/01/30/valls-valse-encore-une-victoire-du-degagisme/
    Hamon ministre de Hollande pendant deux ans : abandon de la réforme des traités européens, abandon de la réforme bancaire et complaisance à l’égard de la finance, vote du CICE 23,5 milliards d’euros donnés sans contrepartie aux grandes entreprises et au grand patronat, aucune revalorisation du SMIC, vote de l’ANI, loi sur l’emploi amorçant la casse du code du travail et la loi El Khomri.
    Hamon au parlement : avril 2014, Hamon manœuvre pour placer Valls au poste de Premier ministre, pendant le mouvement contre la Loi El Khomri, Hamon n’est pas dans la rue mais au parlement où il refuse de voter, avec ses collègues, la motion de censure contre le gouvernement qui recourt au 49.3.
    Bilan : un ministre libéral au service d’un parti libéral depuis 30 ans et de l’oligarchie économique, politique et médiatique. Aujourd’hui, cette dernière le lui rend bien. Faites passer ce message à ceux qui seraient encore abusés par l’opportunisme du candidat Hamon et de son parti politique qui n’a eu de cesse depuis plusieurs dizaines d’années de mener des politiques anti-populaires, favorables aux puissants qui saccagent nos sociétés, notre planète. Ne marchez pas aux sirènes médiatiques si complaisantes et mensongères. Elles sont une offense à la vérité et à la justice. Pour un retour au peuple et à la démocratie, votez La France Insoumise et son candidat Jean-Luc Mélenchon, et transmettez ce message à votre entourage.
    ___________________________________
    ma conclusion, Hamon n’est pas crédible pour les citoyens de gauche . . . et, JLM ne va pas se tirer une balle dans le pieds

  43. Posted 31 janvier 2017 at 21:23 | Permalien

    on va voir, je ne voudrais pas que tu sois trop déçu, mais réfléchis sur le poids historique d’une organisation traditionnelle de la gauche
    Hamon ce n’est plus le PS Hollande Valls Macron,
    d’ailleurs les quelques excessifs qui soutiennent Hollande Valls Macron soit s’en vont soit se taisent,
    le Bn du PS de ce soir d’où je viens est responsable, consensuel, unanime en soutien a notre candidat a tous Benoit Hamon
    l’unité des socialistes est réalisée à nouveau et il reste a réaliser l’unité de toute la gauche

  44. Posted 31 janvier 2017 at 21:25 | Permalien

    c’est faux tu mens,
    il a signe la motion de censure contre el khomri, il etait contre la loi Macron
    cette façon d’attaquer en re ecrivant l’histoire
    ça démontre que tu n’est pas pour l’unité ?
    nous si
    on te tend la main, on veut un programme commun pour gagner

  45. Posted 31 janvier 2017 at 21:33 | Permalien

    mais de quoi tu te mêles toi ?

  46. Posted 31 janvier 2017 at 22:09 | Permalien

    oui, ceux que t’aiment… jusque ce que et ce sera bientôt le scandale eclate sur d’ou vient le fric de macron

  47. Posted 31 janvier 2017 at 22:10 | Permalien

    oui unité !

  48. Posted 31 janvier 2017 at 22:11 | Permalien

    le BN de ce soir unanime demande a hamon d’etre lui même et le soutient clairement, nous de jouer, unité

  49. Posted 31 janvier 2017 at 22:12 | Permalien

    c’est vrai

  50. Carlos Hermo
    Posted 31 janvier 2017 at 22:37 | Permalien

    Hamon doit appeler Melenchon….

  51. Posted 31 janvier 2017 at 23:02 | Permalien

    Pour un examen critique du programme de « La France insoumise »

    Ou pourquoi Mélenchon ne mérite ni l’excès d’honneur de ses partisans ni l’indiginité à laquelle le vouent certains de ses adversaires

    Par Denis Collin • Actualités • Mardi 31/01/2017 • 0 commentaires • Lu 10 fois • Version imprimable

    Jean-Luc Mélenchon est devenu un homme populaire (dans les sondages) sans pour autant que les sondages en termes d’intentions de vote suivent la courbe ascendante de sa popularité. Entre ses fans subjugués par ses meetings qui sont de véritables « one man show » et ses détracteurs qui en font le croquemitaine de la politique française, il semble bien difficile de garder raison.

    C’est entendu, la campagne de Jean-Luc Mélenchon pose de très nombreux problèmes. Sur le fond d’abord : son programme présente de nombreux points positifs – par exemple sur les institutions, sur la défense des droits des travailleurs, sur l’école, sur la laïcité, etc.. On pourrait être plus sceptique sur la « transition écologique ». L’économie de la mer et les éoliennes sont des solutions techniques qui ne disent rien des questions fondamentales de la société. C’est trop ou pas assez. On peut relever quelques idées assez farfelues : Mélenchon veut nous guérir de notre addiction aux protéines animales et propose en même temps l’installation de 300000 agriculteurs… On ne peut pas faire plaisir à la fois aux « vegan » et aux paysans.

    On pourrait longuement discuter de la laïcité. Le programme propose une laïcité stricte, incluant – il est le seul à le faire – la suppression du statut concordataire de l’Alsace-Moselle. Mais il évite soigneusement les questions qui fâchent, c’est-à-dire celles du « communautarisme » et plus exactement de l’attitude à tenir face à l’offensive séparatiste menée par les Frères musulmans et toutes sortes de salafistes. Le programme, dans son chapitre sur la lutte contre le terrorisme propose seulement de « supprimer le terreau communautaristes ». Formule bien vague, on en conviendra. Le soutien qu’il a reçu de la part de Clémentine Autain pourrait laisser soupçonner que les choses ne sont pas si claires. Le candidat lui-même est spécialiste de l’art de « botter en touche » quand des questions un peu précises lui sont posées.

    Le deuxième « flou » porte sur l’UE. L’orientation de Mélenchon se résume en deux parties : 1) un plan A qui propose une renégociation des traités afin de garantir à chaque nation le droit de mener la politique économique et sociale qu’a décidée le peuple. Le but est cependant de « refonder l’Union Européenne » ; 2) si cette renégociation n’aboutit pas, la France refusera d’appliquer la discipline de l’UE (plan B). Or, cette proposition, si elle a le mérite de mettre le doigt sur la question centrale, celle que passent sous la table les autres candidats, n’en est pas moins très floue et laisse la porte ouverte à une politique à la Tsipras. Supposons, hypothèse parfaitement irréaliste que le plan A fonctionne, alors la conclusion logique est la fin du pacte de stabilité et donc la fin de la monnaie unique qu’est l’euro et le retour aux monnaies nationales avec éventuellement une monnaie commune. Il est en effet impossible de garantir une monnaie unique avec des politiques économiques trop divergentes. A fortiori, si nous sommes dans le cas du plan B, la France ne peut « désobéir » sans rejeter l’instrument essentiel de la discipline européenne qu’est l’euro. Bref, sur ce point, Mélenchon est exactement sur la ligne de Tsipras … avant l’élection grecque et il est à craindre que, si d’aventure Mélenchon était élu, il ne suive finalement la même ligne au motif qu’il faut sauver l’euro. Encore en 2012, Mélenchon disait pis que pendre de ceux qui voulaient sortir de l’euro.

    En matière de politique étrangère, Mélenchon veut endosser l’habit du général De Gaulle, affirmant que son seul guide est l’intérêt de la France. Ne plus suivre aveuglément les USA, refuser la politique anti-Russe et toute velléité d’intervention militaire. Il préconise la sortie de l’OTAN. Tout cela pourrait sembler séduisant. Mais en réalité Mélenchon s’appuie sur une analyse qui retarde de plusieurs décennies et reste aveugle aux défis fondamentaux qui se posent à qui veut préserver la paix entre les nations. Ne prenons ici qu’un point : on ne peut faire de la souveraineté du peuple la source de toute légitimité politique sans proclamer que ce droit ne vaut pas que pour la France mais a bien une portée universelle. Tout naturellement donc, il faudrait se prononcer pour la garantie de l’intégrité et de l’indépendance de l’Ukraine ou encore pour les droits des Kurdes…

    Il est encore d’autres questions et tout cela devrait être approfondi. En tout cas le programme de « La France insoumise », s’il est critiquable en bien des points se revendique clairement de l’héritage d’un républicanisme social, réformiste, mais sérieusement réformiste. En faire la « solution de secours de l’impérialisme français » comme on a pu le lire ici et là est parfaitement ridicule. De tous les candidats susceptibles de présenter un peu plus qu’une candidature de témoignage, il est, à l’heure actuelle, le seul à qui l’on pourrait apporter un soutien critique.

    Je dis bien soutien critique. Car le style de l’homme, la scénographie de sa campagne, la posture « sauveur suprême » qu’il adopte font fortement douter qu’il reste quoi que ce soit de solide une fois les lampions de la présidentielle éteints. La « France Insoumise » est un « mouvement », construit autour d’un chef charismatique mais ce n’est pas l’embryon d’une nouvelle organisation politique capable d’unir durablement le mouvement ouvrier et socialiste. L’échec patent du PG, les méthodes anti-démocratiques qui prévalent dans ce mini-parti et viennent ligne directe du lambertisme autant que de la fascination de Mélenchon pour les « caudillos » latino-américains, devraient suffire pour interdire tout optimisme exagéré quant à l’avenir du « mélenchonisme ».

  52. Gilbert Duroux
    Posted 1 février 2017 at 1:43 | Permalien

    Qui c’est ce pékin, Denis Collin, qui traite Clémentine Autain de suppôt des islamistes ?
    T’as rien trouvé de mieux pour débiner Mélenchon ?

  53. Dim
    Posted 1 février 2017 at 1:43 | Permalien

    @Gérard Filoche

    Toujours intéressant de lire Denis Collin, il a raison d’être dans le soutien critique à Mélenchon même si il a tort à propos de la position de JLM sur l’UE. Elle n’est pas comparable à celle de Tsipras, car le candidat de la France insoumise est prêt à rompre avec l’UE pour appliquer sa politique, ce que se gardait bien de dire Tsipras.

    Pour faire bonne mesure et continuer de citer Denis Collin, voilà ce qu’il disait fort justement de Hamon dans l’entre-deux tour de la primaire:

    « on m’appelle à aller voter Hamon pour battre Valls. Mais quelle est la vraie différence entre les deux rocardiens? Il n’y en a pas sur le fond. Le « revenu universel » de Hamon n’est qu’un RMI amélioré qui est le complément indispensable de la loi El Khomry. Et comme Hamon est européiste s’il était élu on aurait un Hollande bis. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Hamon a joué d’ailleurs son rôle pour empêcher la défaite du gouvernement et il s’en vante au moment du vote de la loi El Khomry.
    La candidature PS est une candidature de division. C’est tout. En 1981, Marchais s’était présenté contre Mitterrand pour préserver Giscard. La candidature PS est du même acabit: il faut préserver un deuxième tour Fillon/Le pen ou Macron/Le Pen. Et arrêter de nous prendre pour des pigeons. »

  54. Tantale
    Posted 1 février 2017 at 2:32 | Permalien

    Cet article de Jean-Pierre Alliot soulève peut être des questions pertinentes, notamment sur les difficultés de la réforme agraire, mais les arguments ad personam sur le thème du sauveur suprême qu’il utilise le disqualifient complètement. Surtout qu’il fait état d’une prise de connaissance très partielle du programme de la france insoumise, et pourtant les ressources sur le net sont plus que nombreuses, en particulier sur le plan A et le plan B qui semblent avoir été plus que survolés par l’auteur.

    Non, nous, ne vouons pas un culte aveugle à Mr Mélenchon, nombreux sont ceux qui parmis nous conservent la méfiance qui est de mise vis à vis du politique et du pouvoir. Et c’est la raison pour laquelle la priorité de notre mouvement est le renversement de la 5e république ET de l’ensemble de la classe politique, Mélenchon compris, par le non cumul des mandats dans le temps.

    Nous sommes très inquiet de la posture de Mr Hamon qui se lance dans une belle campagne mais avec un programme caduc, en raison de sa position sur la question européenne. En outre nous sommes très critique vis à vis de certaines de ses orientations d’inspirations libérale, telles que la fin du travail et le revenu universel. Nous ne partageons absolument pas ses analyses et nous y voyons la démission face au mouvement délétère de l’union européenne, à savoir la pression sur les salaire et le carcan austéritaire.

    De plus il nous semble, et c’est un avis partagé avec une large part des récents soutiens de Mr Hamon, que le PS est un est une machine à faire perdre les élections. Il est difficile de croire que de par son histoire il puisse se défaire de son ADN qui nous à déçu plus que de raison. L’unité du PS dans son état actuel conduirait à la désaffection d’une très large part de son électorat fraîchement conquis.

    Vous conviendrez que nous sommes dans une conjoncture historique, très particulière et très fragile où un basculement peut intervenir à chaque instant. Aussi je voudrais, humblement vous mettre en garde. Si le PS parvenait à sortir victorieux de cette campagne et qu’il décevait, il en résulterait une catastrophe politique d’une gravité extrême.

    C’est pourquoi, et c’est mon avis personnel, il serait sage que la social démocratie fasse preuve d’un noble désintéressement philathropique et s’efface humblement.

    Car la france insoumise est le seul mouvement qui assume à bras le corps les impératifs de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons. La crise des institutions ET la politique européenne.

    La victoire de l’Avenir en commun vous ouvrirait alors un espace ou vous pourriez renaître plus sainement.

    J’aimerai pour finir que La france Insoumise est au moins autant un mouvement politique qu’un mouvement intellectuel, qui certes s’est cristallisé autour de Mr Mélenchon, mais qui prends ses racine dans une histoire sociale beaucoup plus profonde. Alors je vous en prie, épargnez nous les classiques de la pensée binaire à coup de sauveur suprème et autre âneries qui sont indigne de ceux qui les profèrent.

    un jeune insoumis

  55. Posted 1 février 2017 at 7:48 | Permalien

    a la LCR, puis avec Jacques Cotta, puis un lambertiste à l’origine, un temps travaillant avec Mélenchon dans les années 90, professeur de philosophie très cultivé, auteur de nombreux ouvrages, anti socialiste ça devrait t’aller

  56. Posted 1 février 2017 at 7:51 | Permalien

    mais Benoit Hamon écoute, il a ecouté Piketty Meda aussi et le texte de Piketty est un aménagement intelligent du RU initialement présenté,
    pour une allocation autonomie de la jeunesse de 18 à 25 ans, sans condition de ressource, comme un branche de la sécurité sociale, payable par le capital par le travail pas par l’impôt donc
    le rocardisme n’est plus le rocardisme s’il ne vise plus à baisser le cout du travail mais a hausser les cotisations sociales dans le salaire brut

  57. Posted 1 février 2017 at 7:55 | Permalien

    qu’est ce que ça veut dire « une jeune » insoumis » t’es dans quel syndicats, dans quel parti ?
    parce que insoumis je le suis depuis la guerre de 14

  58. RV
    Posted 1 février 2017 at 8:44 | Permalien

    re bonjour
    comme je le précisais dans ma précédente intervention 38 je ne faisais que rapporter un commentaire dont je donnais la source. Je suis retourné sur le site en question mais les commentaires sont fermés à cette heure, alors je n’ai pas pu apporter les éléments d’information de votre réponse 40.

  59. CRAYENCOUR
    Posted 1 février 2017 at 8:55 | Permalien

    Hamon, en devenant candidat du PS n’est pas devenu maitre du PS, contrairement à Fillon chez LR; le PS reste aux mains de Cambadélis et des amis de Valls.
    Cela va lui poser comme premier problème la difficulté de réussir un programme commun avec Mélenchon et Jadot.
    Le second problème est celui du casting. Il n’y a quasiment aucune chance que Hamon se désiste; ses ennemis au PS en profiteraient, qui pour rejoindre Macron, qui pour chercher une autre candidature PS. La seule possibilité serait donc que Mélenchon se retire; pas évident vu son manque de confiance pour le PS (manque de confiance justifié au vu des multiples trahisons subies). Il y a toutefois peut_être une possibilité; il faudrait dans le même temps un accord sur un « ticket » (Hamon président et Mélenchon 1er ministre)et un accord sur les investitures aux législatives afin d’empêcher un éventuel revirement de Hamon une fois élu et de le forcer à respecter l’accord de gouvernement conclu et à maintenir Mélenchon dans sa fonction de 1er ministre (seule une majorité de députés de gauche non soumis au PS peut y parvenir). Mais pour cela, le PS devra accepter de laisser à ses partenaires de la FI et EELV bien plus que les miettes habituelles(à savoir le minimum de sièges pour avoir un groupe parlementaire). Cela signifie que le PS devra renoncer à la moitié des circonscriptions gagnables par la gauche en en retirant ses candidats. J’imagine que la direction PS n’en sera absolument pas d’accord, pas plus que tous ses députés carriéristes, mais cela me semble être le seul moyen d’obtenir un désistement de Mélenchon.

  60. Posted 1 février 2017 at 9:15 | Permalien

    oui

  61. Posted 1 février 2017 at 9:15 | Permalien

    ???

  62. Charles
    Posted 1 février 2017 at 10:39 | Permalien

    Eh, Gérard, au passage, félicitations pour ces pages, l’une des rares où l’on puisse trouver l’espace pour débattre vraiment et mettre à nu les accords aussi bien que les désaccord des uns et des autres, un grand merci pour cette oeuvre réellement utile!
    Au passage, pour les quelques « insoumis » qui ne l’auraient pas compris: demander à Filoche de se joindre à la France Insoumise est aussi débile que de demander à JLM de reprendre sa carte au PS! GF est socialiste, au PS et il n’en bougera pas quoique vous puissiez dire, donc, svp, arrêtez ces « invitations/imprécations » absurdes, et penchez-vous plutôt sur le contenu des propos des autres, voir si l’on peut trouver une solution ou un compromis qui nous permette d’avancer de façon raisonnable sans que les uns ou les autres soient préssés de trahir leurs valeurs ou leur « camp »…
    Clairement, si je suis personnellement totalement contre une candidature « hamon » commune (et pour ma part, c’est non négociable..) en revanche, il y a peut-être un espace à trouver sur une plateforme commune, sur le programme, mais à condition que celui ci reste cohérent et faisable (c.a.d. qu’il ne relève pas de « promesses purement électoralistes ») et surtout centré sur l’humain d’abord!

  63. Dominique Babouot
    Posted 1 février 2017 at 10:53 | Permalien

    Primaire du ps et victoire de Benoit Hamon: J’en suis persuadé il y a bien eu manipulations!

    Gérard Filoche prétend qu’on ne peut manipuler des élections quand le nombre de participants est aussi élevé. Je m’inscrit en faux, non selement la manipulation de la démocratie est monnaire courante lors des primaires mais elle l’est tout autant dans les présidentielles elles-memes, il est bien plus difficile de manipuler par ex des élections législatives, européeenes ou locales parce qu’il ne s’agit plus d’élire un homme ou une femme, mais plusieurs, soit par liste, soit par circonscription. cela dit l’élection présidentielle déterminant jusqu’à présent l’élection législative, cela revient au meme. On dit pour l’instant car c’est les francais qui le veulent ainsi, cela peut changer!
    Je ne dis pas qu’on est capable d’obtenir l’élu qu’on veut, la manipulation est certes difficile quelque fois elle n’aboutit pas tout à fait au résultat escompté et les manipulateurs doivent souvent changer de plan en cours de route qui est de parvenir à leur fin aussi en changeant de personne!
    Donc prenons le cas de ces primaires de la bap!
    Plus j’y pense plus je me dis que l’opération qui consiste à dire que par l’opération du saint esprit l’aile gauche du ps représenterait presque les deux tiers de l’effectif alors qu’elle n’a meme jamais atteint 40 pour cent dans tous les congrès est trop anormale pour qu’il n’y ait pas anguille sous roche! De là à prétendre qu’il y aurait divorce entre les électeurs socialistes et les adhérents du parti, cela ne s’est jamais produit et cela n’a pas raison de se produire, face à Valls Hamon aurait sans doute déja été élu premier secrétaire en 2008, de meme lui ou Montebourg auraient remporté la primaire face au meme Valls.
    Alors pourquoi n’y avait-il aucun candidat sérieux capable de remporter les suffrages du marais, cette fois-ci? Pourquoi a-t-on laissé Valls se présenter seul?
    Le discrédit de Hollande et son retrait qu’on n’a rien fait pour empeché n’explique pas tout!
    Benoit Hamon est un ancien rocardien, il a toujours su allier une apparente modernité révolutionnaire et la sagesse de ne pas se couper du marais du parti contrairement à Filoche ou Linemann dans les quels on ne pouvait avoir confiance. Le discrédit dont le ps est l’objet dans l’opinion faisait qu’aucun des possibles recours ne voulait y aller de peur d’y ruiner sa carrière, pour rappel le ps est peuplé essentiellement d’arrivistes dont le but ultime est le siège!
    Alors Hamon candidat de l’aile gauche a été « choisi » j’en suis persuadé!
    Pourquoi Pierre Cohen le maire de Toulouse, qui notoirement n’a jamais soutenu l’aile gauche du parti, meme élargie au dernier congrès avec Paul a t-il dès le départ milité pour cette candidature?
    Pire dans ma section un camarade que je connais parfaitement comme proche de l’aile droite, m’a dit qu’il préférait Hamon quand je parlais de Montebourg en ajoutant qu’il ne voterait pas Valls.
    Tout le monde sait très bien au ps que tout responsable si petit soit-il n’agit pas seul mais de concert avec le réseau dont il fait partie, c’est aussi le seul moyen pour le militant lambda de monter dans l’appareil, ces réseaux souterrains regroupent des personnes qui se cooptent entre eux!
    Le camarade en question quand nous discutons « idées » trouve d’ailleurs cela tout à fait normal et ne s’en cache pas, pour lui l’honneteté et la sincérité de promotion avec les « copains » est essentielles. Le parti n’est qu’une amicale qui premet de monter dans l’appareil et de progresser dans sa carrière, il est d’ailleurs de ce point de vue assez honnete, et s’insurge contre les coups tordus de ceux qui jouent perso ne respectent pas les règles et n’acceptent pas d’attendre leur tour! Pour lui la question des personnes prime sur les idées et il affirme haut et fort que c’est d’ailleurs une question générationnelle!
    Alors oui, toutes ces personnes qui ont permis à Hamon de l’emporter ont du obtenir des gages sous-entendus de la part du candidat et cela malgrè le programme qu’ils ne partageaient pas en fait!
    C’est d’ailleurs ce qui explique les pressions qu’il subit à l’heure actuel, ils réclament leur du! Qui t-a fait roi disent-ils?
    Lui demander de trahir ne leur pose d’ailleurs aucun problème puisque c’est leur faction de fonctionner habituelle!
    Après tout Hollande en 2012 n’a-t-il pas dit « mon ennemi c’est la finance » pour en suite distribué 40 milliards d’euros à cette meme finance une fois élu!
    Mais quelque chose ne tourne pas rond, quand on manipule et qu’on joue les apprentis sorciers on se fait quelque fois prendre à son propre piège, c’est ce qui risque de leur arriver!
    Benoit Hamon appartient à un noyau dur idéologiquement struturé depuis plus de dix ans, pratiquement l’exception au ps: la gauche socialiste, beaucoup de jeunes y sont et s’en approche, les idées priment sur les personnes contrairement à partout ailleurs et l’exaltation romantique est le moteur plutot que le carrièrisme. Benoit Hamon a longtemps animé cette nébuleuse, il en a été pendant longtemps le porte-parole, il en est le prisonnier d’abord de fait à cause de ses proches et aussi parceque l’influence que le groupe exerce sur lui est déterminante psychologiquement, la tentation carrièriste est bien là mais il aura du mal à s’affranchir de là d’ou il vient, à la gauche socialiste on ne milite pas pour avoir un siège, c’est ce qui fait la différence avec le reste du ps!
    Donc la bataille vis à vis des « pourris » a franchi dimanche dernier un pas décisif, mais restons sur nos gardes, on peut encore nous voler notre victoire, comme cela s’est fait si souvent dans l’histoire de la gauche.
    La classe sociale privilégièe qui a remplacé la noblesse depuis 1789 est bien plus intelligente que la précédente et elle a acquis le grand art de parvenir toujours à étouffer les révolutions pour garder ses privilèges!

  64. carlos hermo
    Posted 1 février 2017 at 11:17 | Permalien

    je crois que si on s’enfonce dans le débat de la légitimité à rassembler du PS ou de la France Insoumise, on ne s’en sortira pas…

    1) le PS, quelque soit son état, fait parti du paysage politique français depuis belles lurettes.

    2) La France Insoumise est l’expression d’une dynamique citoyenne et démocratique favorable qu’il serait complètement stupide de contester.

    Là, on est à la croisée des chemins:
    - Benoit Hamon a à faire face à la recomposition de son parti.
    - Jean-Luc Mélenchon n’a d’autre actualité que de porter un projet de « gauche » viable à la présidentielle.

    Il faut qu’Hamon, dernier candidat déclaré connu à gauche, attaqué par des cadres et élus de son propre parti, réfléchisse vite au choix devant lequel il se trouve… Mélenchon quant à lui est porté par une « dynamique », un mouvement d’idées travaillées depuis longtemps qui « bourgeonnent » un peu partout mais qui se cristallisent dans un programme aux 317 propositions issues d’un travail collectif.

    Le choix d’Hamon va s’avérer décisif pour l’avenir de la gauche sur les 10 prochaines années!

  65. Charles
    Posted 1 février 2017 at 11:41 | Permalien

    Sur l’article de Mr Colin, j’aurai quelques remarques à faire:
    D’abord, le « plus facile », la charge concernant la « fascination des ‘caudillos’ d’Amérique latine »: suffit l’anathème! JLM a clairement expliqué son positionnement, il s’oppose à la vision « généraliste » systématiquement proposée par les médias, à savoir, ce sont des dictateurs, circulez, il n’y a rien à voir… Il n’approuve rien des méthodes totalement autoritaristes et anti démocratiques qui ont cours là-bas, mais il souligne qu’il y a des éléments, des politiques qui en revanche sont intéressante à examiner, le système de santé à Cuba en est un parfait exemple, de là à le désigner comme castriste est débile! Il refuse d’alimenter le raccourci « tout ce qui est fait là-bas est l’oeuvre du Malin! », point! Il laisse aux autres le soin de pointer les abbérations de ces régimes.
    Ensuite, concernant les « commnautarismes », franchement, c’est de l’argument de mauvaise foi: JLM est parmi les plus laïcards des candidats, et il est évident qu’il luttera farouchement contre les extrêmismes de tout poils qu’ils soient!
    Et pour finir avec les sujets « faciles », l’histoire de positionnement de « sauveur » est tout simplement inique! Dois-je rappeler qu’il s’engage à démissionner dès que la Viè sera mise en place? Qui d’autre a (ou serait prêt à) fait de même?
    Cette histoire de « sauveur » n’est qu’une construction médiatique basée sur le fonctionnement même de la Vè: la « fameuse rencontre d’un homme avec le peuple », et que je sache, ils ne sont pas nombreux les candidat(e)s à ne pas avoir usé de la formule! De fait, en dehors de Poutou et Artaud, je ne vois pas qui peut s’exonérer d’une pareille accusation! Donc stop!
    Maintenant, un « vrai » sujet: le rapport à l’UE…
    Ce qu’il propose relève de poser un rapport de force avec les institutions et les partenaires allemands en particulier, et la France, contrairement à ce que Mr Colin affirme n’a rien d’une Grèce sur ce plan là, à moins que toutes ces décennies passées à parler de l’axe Berlin Paris ait été du pur mensonge de propagande!
    La France a t’elle déjà bandé ses muscles face à l’UE? Je doute que la PAC serait passée d’elle même si cela n’avait pas été le cas, mais cette décennie passée, l’a t-elle fait? Non, elle restée mièvre, dans le compromis (pour ne pas dire compromission)… Difficile donc de prévoir comment l’UE réagira face à une position ferme d’un des principaux pays fondateurs, d’autant que d’autres pays pourraient parfaitement trouver leur compte dans la position française (je pense à l’Italie, l’Espagne, le Portugal…), ce qui signifie qu’il faut au moins essayer au lieu de fantasmer la réaction supposée des « partenaires européens », et dire que cela implique forcément la fin de l’euro est un raccourci assez surprenant à prendre…
    Sur le plan B, qui est possible (bien qu’il soit avant tout un argument pour faire « levier » sur l’UE concernant le plan A), il implique de proposer à d’autres pays de construire une autre, une nouvelle alliance européenne, in fine, il relève de la logique: puisque l’institution européenne dans sa forme actuelle est inchangeable et ne nous convient pas, nous allons en fonder une autre, concurrente, sur d’autres bases, et là, il y a de fortes chances pour que l’on soit pas les seuls à nous diriger vers la sortie, vu les désaccords existant déjà au sein même de l’UE actuelle…
    Mais tout ça ne peut rester que flou pour l’instant puisque l’on ne peut présager ce qu’il adviendra du positionnement, des postures des uns et des autres, sans même parler des conséquences aussi bien du Brexit que de la nouvelle politique (si on peut appeler ça une politique) que compte instaurer Trump, qui va radicalement changer la donne et les rappports de force existants…
    Enfin, pour ce qui concerne le PG, je ne le connais pas assez pour préjuger, tout ce que je peux dire, c’est qu’effectivement je suis tombé parfois sur des « dogmatistes » stricts et bornés vraiment insupportables, mais également sur des militants très intéressants et ouverts également, je ne pourrais préjuger de leur fonctionnement interne..
    Bref, le programme n’est nullement parfait, est forcément vague sur certains points, mais c’est clairement le plus abouti et le plus réfléchi des programmes de gauche présentés, et surtout, surtout, le plus « concrètement » réalisable…
    Ce qui signifie qu’il peut évoluer, être amendé sans grosse difficulté, du moment que cela est fait en toute transparence avec le mouvement FI, qui devra l’approuver…
    REste à voir ce que les « partenaires » voudraient voir amendé, pour peu que leurs demandes soient cohérentes et raisonnables vis à vis de l’objectif poursuivi, je ne vois pas d’écueil majeur de ce coté-là.
    Pour moi, le vrai souci est l’histoire de la candidature unique, et là, je ne vois pas de solution, pour l’instant..

  66. Charles
    Posted 1 février 2017 at 12:02 | Permalien

    @60 Carlos Hemo: Oui, là, clairement la balle est dans le camp de BH… Et franchement, je n’aimerais pas être à sa place! Pour ma part, je considère sa position comme intenable: d’un coté, le PS et son avenir (voire, nous l’espérons, sa « reconstruction » à gauche), avec la reprise en main du parti (à noter la réaction intelligente et tactique de Valls qui demande à tous de rester au sein du parti sans soutenir Macron, qui pourrait être utilisé comme prétexte pour virer tous les sociaux libéraux du parti et laisser l’appareil aux « gauchistes », il ne veut pas en entendre parler!), au centre, la question de l’héritage du quinquennat, posé en termes de « loyauté » (assez cocasse à imposer à un « frondeur » de la part du pouvoir en place) et de l’autre les attentes de « lA » gauche…
    J’espère me tromper, mais a priori, s’il se désiste, Hamon se fait virer illico du parti dont il souhaite prendre la tête par les sociaux-libéraux en place qui hurleront à la trahison et tenteront de lancer leur propre candidat, et s’il ne se désiste pas, FI poursuit sa route indépendamment, avec toutes les conséquences que cela peut avoir, avec en filigrane la question de savoir ce que les militants feront des décisions de l’appareil, suivront-ils ou feront-il sécession pour tenter de tous se rassembler derrière un seul candidat, d’une, et de deux, quid de l’abstention de ceux qui sont « plutôt » à gauche s’il leur semble que « c’est mort », qu’on a la gauche « la plus bête du monde » etc…?
    Là, de mon point de vue, ça relève du coup de dés et de la chance… Je vois gros comme une maison le fait que cette élection risque de se jouer sur un rebondissement médiatique.. les turpitudes de Fillon, Le Pen et Macron pointent clairement dans ce sens…
    Bref, je n’envie pas Hamon du tout,là!

  67. socrate
    Posted 1 février 2017 at 12:22 | Permalien

    les jours passant je crois de moins en moins a un rassemblement Melenchon Hamon
    Chacun voudra rassembler autour de lui ; querelle d’égos et surtout besoin de faire vivre qui son parti , qui son mouvement et pour ça la présidentielle est prédominant.
    Meme en lisant ici les commentaires des Melenchoniens ont voit que seul leur favori trouve grace a leurs yeux.
    Si personne n’est capable de s’ouvrir a l autre il est évident que la gauche aura perdu et ça c’est bien dommage car je crois que l’espace politique existe pour une victoire de la gauche.
    Et meme si le programme de Hamon est moins de l’ultra gauche les supporters de Melenchon devraient en tirer la conclusion que sans le vote Hamon ils seront éliminés.

  68. Posted 1 février 2017 at 12:31 | Permalien

    déjà décourage sans m^éme avoir commence la bataille ?
    t’a ramené combien de signatures sur notre pétition qui dépasse 37 000 ?

  69. Posted 1 février 2017 at 12:32 | Permalien

    Le PS n’est plus le même depuis dimanche 29 Janvier, l’aile gauche a gagné contre l’aile droite sociale libérale et son bilan catastrophique du quinquennat. Le BN du 31 janvier s’est rangé unanimement derrière Benoit Hamon. Les pro Macroniens sont en déroute. On peut donc s’adresser à tout l’électorat socialiste et on a les mains libres pour négocier avec toute la gauche Jadot Laurent Mélenchon. Saisissons ce moment qu’on a arraché de haute lutte. A fond. On a 11 semaines devant nous. Mais soyons lucides, on a l’obligation de réussir car sinon « ils » reviendront

    pour gagner il faut les 6 millions de voix socialistes, nous sommes en position de nous adresser légitimement à elles ! unité des socialistes derrière Hamon et… unité de la gauche : personne ne se retirera pour personne, personne ne se ralliera, personne ne se soumettra pas de soumission, mais unité !
    Mais on a une obligation de résultat car si pas unité ce sera désastre par contre si unité ce sera victoire
    Une plateforme commune ça ne peut être ni tout le programme de Benoit Hamon, ni tout le programme de Jean-Luc Mélenchon, ni tout le programme de Yannick Jadot, on doit trouver ce qui unit pas ce qui divise. Il faut en discuter ainsi de façon ouverte.

  70. Charles
    Posted 1 février 2017 at 13:35 | Permalien

    Bon, ben, voilà, LA grosse question est bel et bien posée, ouvertement… Et je crois que ça représente bien l’état d’esprit que j’ai trouvé dans les divers rassemblements et groupes d’appui de la FI…Et maintenant gros point d’interrogation sur ce qu’il va se passer…
    C’est un sacré fardeau qu’il a sur les épaules, Benoît Hamon, là…
    http://melenchon.fr/2017/02/01/monsieur-hamon-choisissez/

  71. Posted 1 février 2017 at 13:39 | Permalien

    « personne ne se retirera pour personne, personne ne se ralliera »
    Si il doit y avoir candidature unique, forcément 2 candidats doivent se retirer.
    Pour Jadot, la question risque de ne pas se poser pour cause de signatures insuffisantes.
    Pour Hamon ou Mélenchon, il faut savoir lequel est le plus légitime à se présenter, de quel côté est la dynamique. Je n’ai pas la réponse.

  72. Dominique Babouot
    Posted 1 février 2017 at 13:39 | Permalien

    Une plateforme commune c’est tout à fait possible et cela peut enclencher une dynamique!
    Pour la candidature unique, pourquoi cela serait-il obligatoire, on peut laisser les électeurs du premier tour départager Mélenchon et Hamon!

    De toute facon si le total des deux n’atteint au moins 30 pour cent qu’il y ait candidature unique ou pas, il s’agit d’une loterie entre Lepen , Droite (Fillon ou autre), Macron et le candidat unique de la gauche (Hamon ou Mélenchon), c’est la configuration perdante.

    Comme en 2012, la pluralité des candidatures de gauche n’a pas empeché Hollande d’engendre une dynamique pour se placer en tete au premier tour et l’emporter au deuxième, comme les 21 et 29 janvier la pluralité des candidatures de la gauche socialiste n’a pas empeché Hamon d’engendrer une dynamique pour bien se placer au premier tour et l’emporter au deuxième.
    Alors travaillons à ce que les programmes présidentiels FI et PS soient le plus proche possible l’un de l’autre pour que les candidatures de JLM et de BH se dynamise l’une l’autre, et en suite laissons les électeurs les départager, vous avez pu remarquer que Montebourg n’a rien fait pour freiner la dynamique Hamon quand il a vu qu’elle était irrésistible, il faut espérer que ce sera le cas pour BH et JLM et cela risque d’etre d’autant plus le cas que les partisans de l’un et de l’autre seront persuadés que leurs idées triompheront que ce soit l’un ou l’autre qui prenne l’ascendant!
    La communication entre les deux équipes ne doit jamais cesser jusqu’à l’avant-veille du jour du premier tour de la présidentielle, les électeurs pourront ainsi choisir qui sera président et qui premier ministre!

  73. Charles
    Posted 1 février 2017 at 13:40 | Permalien

    @63 Socrate: juste une petite correction, ce n’est pas tant qu’il « trouve grâce » à nos yeux, c’est qu’il est le seul en qui on ait un tant soit peu confiance pour faire alors que les autres, clairement, c’est confiance zéro, et c’est tout le problème… La confiance… Et là, je n’ai pas de solution à proposer, je ne vois pas…Malheureusement.
    Bien amicalement..

  74. Dominique Babouot
    Posted 1 février 2017 at 13:50 | Permalien

    Quant aux mauvais coucheurs de l’aile droite du ps il faut etre fermes avec eux!
    S’ils veulent rester qu’ils s’inclinent comme on s’était incliné pour la campagne de Hollande en 2012!
    Ce n’est pas très démocratique mais c’est la règle qu’eux meme n’ont jamais voulu changer!
    Alors, on ne peut la soutenir quand cela vous arrange et la combattre quand cela ne vous arrange pas et on a l’impression que c’est ce qu’ils font depuis dimanche soir!

    Il fallait comme certain l’ont déja fait partir avant et ne pas participer à cette primaire.

    Pas question d’aller défendre le bilan d’un quinquennat que nous avons combattu et qui a été désavoué dimanche par un vote populaire!

  75. Médusa
    Posted 1 février 2017 at 13:53 | Permalien

    Mélenchon s’adresse à Hamon dans la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=tQIsWprmxDA

    Je ne peux que souscrire au propos : pas d’unité avec les sociaux-libéraux ! Hamon doit choisir entre sa gauche et sa droite.

  76. 1956
    Posted 1 février 2017 at 14:06 | Permalien

    @GF65:
    « La plateforme…Jadot » + ni l’amnistie du gouvernement Valls ni l’investiture des parlementaires et ministres qui ont soutenus les lois Macron et El Khomri.

    Puisque la totalité du BN soutien Hamon!!
    la négociation doit partir du programme Hamon pour le PS et de ce qui est accepté par chacun des programmes mutuels hors PS.
    Je répète qu’il est aussi plus important de trouver un accord sur les limites à ne pas franchir. Sinon Valls, Le Guen, Hollande et Macron confisqueront le pouvoir au profit du Medef comme de 2012 à 2017 et l’arnaque démocratique continuera.

  77. Gilbert Duroux
    Posted 1 février 2017 at 14:06 | Permalien

    Dominique Babouot : « La classe sociale privilégièe qui a remplacé la noblesse depuis 1789 est bien plus intelligente que la précédente et elle a acquis le grand art de parvenir toujours à étouffer les révolutions pour garder ses privilèges! »

    Eh beh ! Quand on lit ça (et ce qui précède), on se demande ce que tu y faisais, au PS. Tu attendais ton tour, comme les autres ?

  78. Posted 1 février 2017 at 14:53 | Permalien

    Le PS n’est plus le même depuis dimanche 29 Janvier, l’aile gauche a gagné contre l’aile droite sociale libérale et son bilan catastrophique du quinquennat. Le BN du 31 janvier s’est rangé unanimement derrière Benoit Hamon. Les pro Macroniens sont en déroute. On peut donc s’adresser à tout l’électorat socialiste et on a les mains libres pour négocier avec toute la gauche Jadot Laurent Mélenchon. Saisissons ce moment qu’on a arraché de haute lutte. A fond. On a 11 semaines devant nous. Mais soyons lucides, on a l’obligation de réussir car sinon « ils » reviendront

    pour gagner il faut les 6 millions de voix socialistes, nous sommes en position de nous adresser légitimement à elles !

    unité des socialistes derrière Hamon et… unité de la gauche : personne ne se retirera pour personne, personne ne se ralliera, personne ne se soumettra pas de soumission, mais unité !
    Mais on a une obligation de résultat car si pas unité ce sera désastre par contre si unité ce sera victoire
    Une plateforme commune ça ne peut être ni tout le programme de Benoit Hamon, ni tout le programme de Jean-Luc Mélenchon, ni tout le programme de Yannick Jadot, on doit trouver ce qui unit pas ce qui divise. Il faut en discuter ainsi de façon ouverte.

  79. Posted 1 février 2017 at 15:53 | Permalien

    il a pas dit ça du tout : il n’a mis aucun préalable politique contre « les sociaux libéraux »,
    il a ouvert la porte a condition qu’il y ait un accord aux législatives
    bah bien sur, comment pourrait il en être autrement,
    c’est ce qu’on propose depuis le début dans D&S, sur ce blog etc
    il faut l’unité pour les législatives s’il y a l’unité pour un programme de gouvernement
    on va pas partir avec 6 candidats de gauche a chaque circonscription (5777 PCF 577 PS 577 PS 577 PG 577 EELV 5777 LO… )
    il faut une majorité à l’assemblée qui corresponde à ce gouvernement rose rouge vert
    donc des candidats labellisés sur ce programme, un par circonscription, dans un partage national entre toutes les forces de gauche qui soutiennent et qui participent et de façon a représenter loyalement correctement toutes les composantes politiques

  80. Maximilien R
    Posted 1 février 2017 at 16:09 | Permalien

    Pour résumer ta pensée le PS est dans la merde !

  81. Posted 1 février 2017 at 16:19 | Permalien

    pourquoi etre grossier ??? c’est passionnant de se battre pour l’unité de la gauche

  82. Gilbert Duroux
    Posted 1 février 2017 at 17:12 | Permalien

    Gérard, je te conseille, comme le suggère Médusa, de regarder la vidéo de Mélenchon dans laquelle il s’adresse à Benoît Hamon avec une grande clarté.
    Benoît Hamon qui est tout aussi clair quand il dit chez Bourdin qu’en tout état de cause il y aura un bulletin Hamon à la présidentielle.
    Bref, même si le mot de choque, on est dans la merde.
    https://www.youtube.com/watch?v=tQIsWprmxDA

  83. Posted 1 février 2017 at 17:29 | Permalien

    mais j’ai regarde attentivement deux fois,
    et je réponds :
    Mélenchon n’a pas mis de condition politique
    à ce stade
    il a ouvert la porte à condition qu’il y ait un accord aux législatives
    bah bien sur, comment pourrait il en être autrement ?

    un gouvernement du président Hamon ne pourrait fonctionner sans majorité a l’AN

    il faut l’unité pour les législatives s’il y a l’unité pour un programme commun de gouvernement
    on va pas partir avec 6 candidats de gauche dans chacune des 577 circonscriptions
    il faut une majorité à l’assemblée qui corresponde à ce gouvernement rose rouge vert
    donc des candidats labellisés sur ce programme, un par circonscription,
    dans un partage national entre toutes les forces de gauche qui soutiennent et qui participent
    et de façon a représenter loyalement correctement toutes les composantes politiques

    Hamon doit être investi dimanche

    il est possible d’annoncer ensuite qu’il y aura des évolutions aux législatives s’il y a un accord avec nos partenaires verts et rouges
    et ensuite discussion accord et discussion carte de France pour accord

  84. Posted 1 février 2017 at 17:34 | Permalien

    Hamon a aussi dit qu’il ne ferait pas de sa candidature un préalable, vous avez oublié ??
    la déclaration que choisit melenchon dans sa video n’est pas celle là, il aurait pu pourtant !!!!!!

    le passage que choisit donc arbitrairement Mélenchon est une déclaration entre les deux tours de la primaire, juste avant le vote du 29 janvier
    mais Hamon s’il se retire, le PS redésigne aussi sec un candidat vous pouvez comprendre ? ce n’est l’interet de personne
    nous avons neutralisé les sociaux libéraux, les pro Macron sont réduits à néant depuis hier
    ils ne sont pas disparus pour autant

    mon point de vue est clair, mais ce n’est pas moi le candidat : (vous avez pas aidé !)

    un gouvernement du président Hamon ne pourrait fonctionner sans majorité a l’AN meme avec Mélenchon premier ministre
    il faut l’unité pour les législatives s’il y a l’unité pour un programme commun de gouvernement
    on va pas partir avec 6 candidats de gauche dans chacune des 577 circonscriptions
    il faut une majorité à l’assemblée qui corresponde à ce gouvernement rose rouge vert
    donc des candidats labellisés sur ce programme, un par circonscription,
    dans un partage national entre toutes les forces de gauche qui soutiennent et qui participent
    et de façon a représenter loyalement correctement toutes les composantes politiques

  85. carlos hermo
    Posted 1 février 2017 at 17:35 | Permalien

    @70-GF:

    « il n’a mis aucun préalable politique contre « les sociaux libéraux »,
    il a ouvert la porte a condition qu’il y ait un accord aux législatives »

    => Bien sans vouloir contredire, je crois clairement qu’il s’agit d’une condition posée au PS: La cohérence!

    Si le PS investit des candidats « réformistes » aux législatives, ce sera un « acte » clair sur le fait que l’ouverture du dialogue avec les autres formations de gauche s’avère être une simple posture… Ca confirmera la crainte de certains qui pensent qu’un double discours est tenu par le candidat du PS à la présidentielle!
    Les actes comptent + que les paroles…

    A bon entendeur

  86. Posted 1 février 2017 at 17:50 | Permalien

    mais les candidats sont déjà investis depuis le 8 décembre, par seulement 30 000 votants et ratifiés le 10 decembre en convention
    ils avaient fait cela vaut bien sur
    sauf 100 circonscriptions « ouvertes »
    mais ces cent là ne suffisent pas et il faut rediscuter tout quand Hamon sera investi et en campagne

    un gouvernement du président Hamon ne pourrait fonctionner sans majorité a l’AN

    il faut l’unité pour les législatives s’il y a l’unité pour un programme commun de gouvernement
    on va pas partir avec 6 candidats de gauche dans chacune des 577 circonscriptions
    il faut une majorité à l’assemblée qui corresponde à ce gouvernement rose rouge vert
    donc des candidats labellisés sur ce programme, un par circonscription,
    dans un partage national entre toutes les forces de gauche qui soutiennent et qui participent
    et de façon a représenter loyalement correctement toutes les composantes politiques

    Hamon doit être investi dimanche 5 février

  87. Posted 1 février 2017 at 17:53 | Permalien

    « mais Hamon s’il se retire, le PS redésigne aussi sec un candidat »

    Ça a le mérite d’être clair.
    Vous voulez bien discuter avec Mélenchon et Jadot, mais dans tous les cas le candidat « de gauche » sera celui du PS. Ça limite les discussions.

  88. carlos hermo
    Posted 1 février 2017 at 17:58 | Permalien

    @75-GF:
    « Hamon a aussi dit qu’il ne ferait pas de sa candidature un préalable, vous avez oublié ??
    la déclaration que choisit melenchon dans sa video n’est pas celle là, il aurait pu pourtant !!!!!! »

    => c’est tout à fait exact, mais il aurait été malhonnête d’annoncer quelque chose qui est simplement impensable pour les sympathisants de la France Insoumise : il faut du temps pour gagner la confiance des gens… Mélenchon n’en a pas manqué depuis qu’il travaille sur le projet… S’il trahit cette confiance, la sanction dans les urnes sera immédiate (comme il en fut le cas pour le PS).

    « mais Hamon s’il se retire, le PS redésigne aussi sec un candidat vous pouvez comprendre ? »

    => Qu’est-ce que ça veut dire? Qu’il est clair que le PS souhaite quelqu’en soit le résultat présenter un candidat tardivement à la présidentielle? Qu’Hamon n’est pas en mesure de convaincre le PS dont certains s’accordent à dire qu’il s’est rangé comme un seul homme derrière lui? Que le PS estime impensable oublier ses propres intérêts au profit d’une majorité de gauche « forte » et « stable », ce que le parti socialiste n’est pas lui-même actuellement?

    « mon point de vue est clair, mais ce n’est pas moi le candidat :
    un gouvernement du président Hamon ne pourrait fonctionner sans majorité a l’AN meme avec Mélenchon premier ministre »

    => D’accord, donc Hamon précise que sa candidature n’est pas un préalable mais à la fin de la discussion on en arrive à « un gouvernement du président Hamon… ».

    En fait, au bout du bout, on apprend donc qu’on aura bien :

    - 2 candidats à gauche pour la présidentielle
    (car Jadot et Poutou ne seront pas là) + 1 candidature d’extrême gauche.

    Du coup, les législatives ne serviraient qu’à « organiser » une opposition structurée de gauche à un futur gouvernement de droite car la défaite à la présidentielle serait donc actée…

    Si le PS n’est plus le même que celui qu’il fut pendant ces 5 dernières années, il va falloir qu’il affiche + de sincérité et d’honnêteté dans son discours!

  89. Posted 1 février 2017 at 18:10 | Permalien

    tu ne manifestes pas visiblement dans ton post de souci d’unité mais celui de chercher tout ce qui l’empêcherait
    oui le PS est unanime dans son Bn, hier soir derrière Hamon... Mais gare si on perd dans 11 semaines
    car pour autant, à l’instant t, la gauche socialiste n’a pas le contrôle du PS
    pendant 11 semaines par contre on peut agir, le champ de l’electorat PS nous est ouvert à 100 % à nous la gauche socialiste il n’y a plus d’oppositions internes au PS puisque l’engagement est pris de soutenir Hamon
    mélenchon peut être premier ministre d’une coalition élue a l’assemblée sur un programme de gouvernement et un groupe pour les composantes PCF EELV PG non ?
    c’est pas de l’hégémonisme c’est du réalisme
    Jadot semble incliner dans le bon sens

    on a une obligation resultat : faire l’unité et gagner

  90. Posted 1 février 2017 at 18:11 | Permalien

    oui le PS est unanime dans son Bn, hier soir derrière Hamon…
    vous pouvez comprendre non ?
    gare a toute la gauche si on perd dans 11 semaines
    car pour autant, à l’instant t, la gauche socialiste n’a pas le contrôle du PS

    pendant 11 semaines par contre on peut agir, le champ de l’electorat PS nous est ouvert à 100 % à nous la gauche socialiste il n’y a plus d’oppositions internes au PS puisque l’engagement est pris de soutenir Hamon
    mélenchon peut être premier ministre d’une coalition élue a l’assemblée sur un programme de gouvernement et un groupe pour les composantes PCF EELV PG non ?
    c’est pas de l’hégémonisme c’est du réalisme

    Jadot semble incliner dans le bon sens

    on a une obligation resultat : faire l’unité et gagner

  91. Médusa
    Posted 1 février 2017 at 18:13 | Permalien

    @GF75/76 « et je réponds :
    Mélenchon n’a pas mis de condition politique
    à ce stade »

    Hein ? On n’a pas dû regarder la même vidéo. La condition politique me paraît claire : rompre avec l’aile droite du PS, et plus largement les députés sortants qui ont voté toutes les lois scélérates (sortants dont beaucoup diront eux-mêmes qu’il n’est pas cohérent qu’ils défassent de 2017 à 2022 ce qu’ils ont tissé de 2012 à 2017…).

    « le passage que choisit donc arbitrairement Mélenchon est une déclaration entre les deux tours de la primaire, juste avant le vote du 29 janvier »

    Pas de mauvaise foi svp, il prend la déclaration la plus récente, c’est bien naturel. Le fait que Hamon puisse se désister datait d’avant son succès du premier tour, les choses ont changé depuis et il ne dit plus cela.

    « mais Hamon s’il se retire, le PS redésigne aussi sec un candidat vous pouvez comprendre ? »

    Ça c’est vrai, et nous n’en sommes de toute façon pas là. Avant cela il faut parler PROGRAMME ! Et Hamon doit trancher ce week-end entre sa gauche et sa droite.

  92. Médusa
    Posted 1 février 2017 at 18:18 | Permalien

    @GF81 « car pour autant, à l’instant t, la gauche socialiste n’a pas le contrôle du PS »

    Merci pour la sincérité de cet aveu ! Les conséquences de ce problème sont lourdes : concrètement, vous voyez un appareil froid, voire franchement hostile lâcher de 250 à 300 circonscriptions pour garantir une majorité pluraliste ? Vous voyez ce même appareil accepter Mélenchon comme chef de la majorité ??

  93. Dominique Babouot
    Posted 1 février 2017 at 18:36 | Permalien

    @Gilbert 70

    Non je n’attendais pas mon tour, tu me connais mal, je n’ai jamais brigué aucun mandat d’élu depuis dix ans meme pas celui de conseiller municipal!

    Qu’est que je faisais au PS devines?

    J’ai adhéré en 2006, jusqu’à que j’annonce ma démission j’ai milité avec la gauche socialiste avec Mélenchon jusqu’en 2008 sans lui après pour obtenir le beau résultat de Dimanche!

    Depuis que j’ai démissioné du ps quand la candidature de gf a été rejetée, j’ai soutenu financièrement la France insoumise ai assisté à quelques réunions. Je ne le regrette pas en faisant cela j’ai permis à ceux que JLM avait quitté par impatience de l’emporter, je suis persuadé qu’ils sont pour quelquechose, la menace du fouet est le début de la sagesse!
    Mais depuis dimanche la situation a changé, pour la première fois depuis 1981 le candidat à la présidentielle se présente sur un programme révolutionnaire!

    Je suis décidé à faire cette campagne toutes les raisons qui me poussaient à ne pas le faire sont levées, j’avais dit que je ne soutiendrais ni Hollande, ni Valls, l’un a renoncer de se présenter, l’autre a été éliminé avant meme l’ouverture de cette campagne!

    Maintenant à propos de Jean-Luc Mélenchon il est temps de rappeler quelques vérité

    En 1992 Jean-Luc Mélenchon défend…. le traité de Maastrich

    De 1997 à 2002 il participe à un gouvernement dont le chef de file est Lionel Jospin, bien plus à droite que l’emmanuèliste Hamon!

    En 2005, au congrès du Mans il signe une motion de synthèse avec tous les délégués au congrès rédigé par le premier secrétaire d’alors, un certain Francois Hollande!

    Alors collaborer zvec le meme Hamon, pourquoi pas?
    C’est habituel pour Jean-Luc Mélenchon!

  94. carlos hermo
    Posted 1 février 2017 at 18:37 | Permalien

    @80-GF et @81-GF:

    Je le répète, une majorité veut l’unité!
    Mais il semble que la situation confuse au PS soit le principal frein à toute entente!

    « oui le PS est unanime dans son Bn, hier soir derrière Hamon… »
    pour autant, à l’instant t, la gauche socialiste n’a pas le contrôle du PS »

    C’est justement absolument à cause de cette contradiction que la confiance dans les discussions avec Hamon sont ultra-limitées coté Mélenchon, Jadot et Laurent!

    Jadot a été clair sur la nécessaire émancipation d’Hamon par rapport à l’appareil « réformateur » du PS pour partir sur des discussions… Notez la récente petite annonce de Piolle (soutien de Jadot) sur Hulot comme candidat « commun » ultime de l’union!
    Faut pas se tromper… tout n’est pas si évident…

    L’obligation de résultat pour la France Insoumise n’exclue pas une obligation de moyens:
    - le candidat doit être celui qui suscite le + la confiance.

    Pas d’unité sans confiance, et tout le monde se rappelle encore le discours du Bourget du dernier candidat socialiste…

  95. Gilbert Duroux
    Posted 1 février 2017 at 18:48 | Permalien

    GF : « mais Hamon s’il se retire, le PS redésigne aussi sec un candidat »
    C’est la même chose aux législatives. Si dans chaque circonscription il y a un candidat rouge-rose-vert, le PS maintiendra les candidats préalablement désignés. Ce sera une boucherie. Tant que le PS ne sera pas au clair avec le principe « rouge-rose-Vert », ce sera comme ça.

    Au passage, cet extrait d’un article du Monde sur les intentions de Benoît Hamon n’est pas rassurant :

    « Objectif pour l’ancien ministre : négocier le retrait du candidat EELV de la course présidentielle à son profit, et muscler sa capacité à rassembler à gauche pour, dans un premier temps, mettre la pression sur son concurrent Jean-Luc Mélenchon. « On veut siphonner l’électorat de Jean-Luc », avoue un hamoniste..

    Puis, dans un second temps, concurrencer réellement dans les sondages Emmanuel Macron. « Si on réussit à faire baisser Mélenchon et à nous rapprocher de Macron, on connaît les socialistes : tous ceux qui critiquent aujourd’hui Hamon le trouveront subitement formidable », résume un des stratèges du candidat. »

  96. 1956
    Posted 1 février 2017 at 19:14 | Permalien

    @GF74:
    « Un gouvernement du président Hamon ne pourrait fonctionner sans majorité à l’AN »

    Sauf que, en reconduisant les investitures aux parlementaires et anciens ministres PS, Hamon sera « contraint » par le PS de reconduire un gouvernement Vallsiste ou un Macronien.
    C’est, au mieux, programmer une cohabitation volontaire qui vire à droite.

    Pourquoi 70% du BN, 300 députés et les sénateurs basculeraient par la plus grande opportunité, en une journée, à gauche alors que depuis 5 ans ils se sont appliqués à soutenir et mettre en oeuvre une politique contraire.

    Après le discours du Bourget et la brutalité collective assumée de cette fin de ce quinquennat, il est légitime que l’électeur potentiel réclame des actes d’honnêteté du PS.

  97. socrate
    Posted 1 février 2017 at 20:00 | Permalien

    c’est une évidence qu il faut rediscuter de toutes les investitures
    ce qui a été décidé avant est caduque
    c’est un impératif

  98. CRAYENCOUR
    Posted 1 février 2017 at 20:09 | Permalien

    Si je lis bien, cela tourne comme je l’espérais un peu plus haut; je ne peux que m’en réjouir.
    J’ajouterais juste 2 choses:
    Le fait qu’il soit évident aux yeux des socialistes que ce soit Hamon qui doive briguer la présidence est tout de même un peu agaçant, même si compréhensible. Je rappelle tout de même que tu as répété de nombreuses fois que si Mélenchon refusait l’union, il serait responsable de la défaite; en l’occurrence, le PS met déjà la barre haut en prétendant que c’est Mélenchon qui doit se retirer; si les négociations échouent, le PS en sera donc responsable.
    Mais admettons; puisque Mélenchon a l’air prêt à discuter; il est évident en contrepartie de son désistement, que le PS devra donner beaucoup; 100 circonscriptions ouvertes sur les 577, c’est bien peu, car si les autres forces de gauche acceptent Hamon comme candidat, il est hors de question de laisser à un président PS la possibilité de faire ce que bon lui semble. Hamon va devoir renoncer à ce que le PS ait la majorité à l’AN à lui seul. Ses alliés doivent pouvoir éviter toute tentative droitière et pour cela, la PS devra accepter de sacrifier beaucoup de ses chers députés.

  99. Posted 1 février 2017 at 20:24 | Permalien

    lisez mon blog de l’autre cote

    et réfléchissez il faut aller vite : Dans le dernier sondage de Paris Match Le Pen 24% Fillion 21% Macron 20% Hamon 18% Melenchon 9%

  100. Posted 1 février 2017 at 20:26 | Permalien

    faut faire vite : Dans le dernier sondage de Paris Match Le Pen 24% Fillion 21% Macron 20% Hamon 18% Melenchon 9%

    car moi je souhaite que melenchon ne recule pas trop

  101. Posted 1 février 2017 at 20:26 | Permalien

    Dans le dernier sondage de Paris Match Le Pen 24% Fillion 21% Macron 20% Hamon 18% Melenchon 9%

  102. Posted 1 février 2017 at 20:28 | Permalien

    Dans le dernier sondage de Paris Match Le Pen 24% Fillion 21% Macron 20% Hamon 18% Melenchon 9%

    faut faire vite !

  103. Gilbert Duroux
    Posted 1 février 2017 at 20:38 | Permalien

    T’inquiète, Mélenchon va regrimper quand Hamon va donner des gages aux vallsistes.

  104. Médusa
    Posted 1 février 2017 at 20:40 | Permalien

    @GF92 « car moi je souhaite que melenchon ne recule pas trop »

    Ça veut dire quoi, ça ? Peur que s’il ne pèse plus rien dans les sondages, le PS le snobbe et retombe dans ses travers hégémoniques ? Nécessité, donc, d’une force à gauche pour le tenir en laisse ? Bel aveu !

  105. RV
    Posted 1 février 2017 at 21:59 | Permalien

    Monsieur Filoche
    L’arithmétique est nécessaire mais pas suffisante pour rassembler derrière une candidature.
    Le message de JLM en lien un peu plus haut « vous » mets (la gauche du PS) devant vos « responsabilités politiques »,
    que vous puissiez écrire, affirmant l’avoir écouté, que JLM ne met pas de condition à la discussion est totalement effarant…
    sur ce je vous laisse.
    il n’y a vraiment plus rien à faire ici.

  106. Hasta la vista
    Posted 1 février 2017 at 22:24 | Permalien

    Gérard,

    @ 90, 91, 92, 93 (en quatre exemplaires, au cas où…)

    Si tu pouvais éviter l’hypocrisie. D’autant que c’est ne rien comprendre aux insoumis-es que « d’argumenter » ainsi.

    Venant d’un politique en responsabilité qui refuse de prendre position sur le fond (= le programme de ceux dont il veut les voix), tout en déclarant que c’est le fond qui prévaut… On y verra un peu plus clair la semaine prochaine après les actes ou les non-actes du Parti « socialiste » ce week-end. & de plus en plus clair au fil du temps.

    À titre personnel, connaissant le parcours de M.Hamon, je suis pour l’heure persuadé qu’il n’a pas l’étoffe pour affronter l’appareil « socialiste » et en sortir vainqueur. À supposer qu’il en ait eu un jour la volonté et même que ce soit possible. Je ne pense pas être le seul à penser ainsi. S’il est certain que je n’aimerais vraiment pas être à sa place, je ne demande qu’à me tromper !! Les citoyens jugeront sur les faits, et non sur ta récitation* de sondages (juste pour savoir, en plus d’abandonner nos luttes, on est aussi censé faire campagne pour M.Valls et Cie aux législatives 2017 ?).

    * Comment quelqu’un peut-il s’aveugler à tel point en pensant que le vote de conviction FI puisse diminuer p/r à 2012 en sachant :
    i) ce que furent les 5 dernières années du Parti « socialiste ».
    ii) que le niveau d’abstention va croissant.

    À moins que ce quelqu’un ait recours à la force de la persuasion et non de la conviction. Mais je n’oserais imaginer pareille démarche dans un esprit confraternel.

  107. socrate
    Posted 2 février 2017 at 0:32 | Permalien

    tu ne te prononces pas sur l’annulation des investitures que le PS a prononcé ?
    Pourtant c’est IN DIS PEN SA BLE

  108. Posted 2 février 2017 at 1:37 | Permalien

    si tu crois cela !
    hamon confirme ce soir qu’il est pour un programme commun de gouvernement
    ça se fera

  109. Posted 2 février 2017 at 1:41 | Permalien

    ça suffit, vous etes tout autant en cause,
    vous ne cherchez qu’a faire échouer un accord ? he bah on perdra tous !

  110. Posted 2 février 2017 at 1:47 | Permalien

    on refera tout, s’il y a un accord et ce sera précisé dans l’accord, mais nul ne triera les candidats du PS a la place du PS

  111. CRAYENCOUR
    Posted 2 février 2017 at 7:56 | Permalien

    Ah oui; donc le PS ne peut pas retirer son candidat, donc ce sont les autres qui doivent le faire et en plus le PS choisir seul ses candidats aux législatives; bref le PS fait ce qu’il veut et les autres suivent… super programme, mais j’ai déjà donné en 2012 et pour 2017, plutôt perdre que refaire une confiance aveugle à ce parti prompt à la trahison

  112. Posted 2 février 2017 at 8:30 | Permalien

    je vous conseille d’arrêter ce ton donneur de leçons, ça peut pas aider a l’unité

    le programme JLM ne semble pas y voir de problème insurmontable dans sa video, il ne parle que des députes,

    bien sur il faudra labelliser les candidats sur le programme commun

    mais nul ne triera nos candidats, imaginez que melenchon ait un préjuge contre moi candidat , par exemple pas question de s’y plier qu’est ce que vous croyez ?

    on représentera les sensibilités de toute la gauche de façon proportionnée consensuelle bien sur

  113. Gilbert Duroux
    Posted 2 février 2017 at 9:15 | Permalien

    Pourquoi répètes-tu que « nul ne triera les candidats du PS a la place du PS » ? C’est évident pour tout le monde. Mais si le PS ne remplace pas ceux qui ont été désignés et qui sont sur une ligne Hollande-Valls (et même Macron), comment veux-tu que l’alliance rouge-rose-verte puisse gouverner ?

  114. Posted 2 février 2017 at 13:01 | Permalien

    si ce n’est pas le cas, la victoire d’Hamon ne sert a rien
    encore faut il qu’il gagne

  115. Posted 2 février 2017 at 13:06 | Permalien

    Réflexions du matin pur nourrir le pèlerin !

    Quelles directions de campagne dans les départements ?
    Pas sans le parti mais aussi avec les soutiens Hamon : une direction paritaire . Autant de membres du bureau fédéral que des soutiens à B Hamon . Le 1er fédéral reste 1er fédéral et le porte parole du candidat et un responsable pro Hamon .

    Sur Hollande où Valls on ne passe pas notre temps à les critiquer ! On tacle la droite ! Au contraire Hollande a chassé Sarko, voté le mariage pour tous, donné la retraite à 60 ans pour ceux qui ont travaillé jeunes (1.3 million en ont bénéficié ) ouvert la porte au droit à la santé universelle ( ha ! l’universel ! ) …. mais bien sûr il y a eu de la déception puisque la gauche à perdu 5 élections nationales et que Hamon a été désigné !

    Sur Hamon, aucune critique ! On défend son projet et sa candidature sans états d’âme ! ( en tirant le revenu universel vert l’allocation d’autonomie ) et on défend l’unité et un candidat commun dès le premier tour pour être présent au second « plus jamais 2002 ! »

    Et on créé des comités de soutien !

  116. Hasta la vista
    Posted 2 février 2017 at 13:14 | Permalien

    Gérard,

    @ 90, 91, 92, 93 (en quatre exemplaires, au cas où…)

    Si tu pouvais éviter l’hypocrisie. D’autant que c’est ne rien comprendre aux insoumis-es que « d’argumenter » ainsi.

    Venant d’un politique en responsabilité qui refuse de prendre position sur le fond (= le programme de ceux dont il veut les voix), tout en déclarant que c’est le fond qui prévaut… On y verra un peu plus clair la semaine prochaine après les actes ou les non-actes du Parti « socialiste » ce week-end. & de plus en plus clair au fil du temps.

    À titre personnel, connaissant le parcours de M.Hamon, je suis pour l’heure persuadé qu’il n’a pas l’étoffe pour affronter l’appareil « socialiste » et en sortir vainqueur. À supposer qu’il en ait eu un jour la volonté et même que ce soit possible. Je ne pense pas être le seul à penser ainsi. S’il est certain que je n’aimerais vraiment pas être à sa place, je ne demande qu’à me tromper !! Les citoyens jugeront sur les faits, et non sur ta récitation* de sondages (juste pour savoir, en plus d’abandonner nos luttes, on est aussi censé faire campagne pour M.Valls et Cie aux législatives 2017 ?).

    * Comment quelqu’un peut-il s’aveugler à tel point en pensant que le vote de conviction FI puisse diminuer p/r à 2012 en sachant :
    i) ce que furent les 5 dernières années du Parti « socialiste ».
    ii) que le niveau d’abstention va croissant.

    À moins que ce quelqu’un ait recours à la force de la persuasion et non de la conviction. Mais je n’oserais imaginer pareille démarche dans un esprit confraternel.

  117. Anonyme
    Posted 2 février 2017 at 13:50 | Permalien

    Ce qui compte en effet n’est pas de trier les candidats, mais de veiller à ne pas laisser au PS une quelconque majorité; il ne s’agit pas ici de proportionnelle, mais de garanties à donner à ceux qui, éventuellement accepteraient de voir leur candidat se retirer. Pour cela le PS va devoir renoncer à présenter un candidat dans plus de la moitié des circonscriptions, sinon il échapperait à tout contrôle de ceux qui auraient voté pour lui à la présidentielle et ce serait de nouveau la voie ouverte à la trahison. Plus jamais de blanc-sein; plus jamais 2012.

  118. Posted 2 février 2017 at 13:59 | Permalien

    « pas l’étoffe » mais qui te permet ?
    nous qui connaissons Mélenchon par coeur, qu’est ce que tu crois qu’on en pense ? pas l’étoffe non plus ! on supporte pas une seconde sa suffisance (ni ses ignorances doublées de prétentions sans limites) si tu veux tout savoir,
    mais on ne se permet pas de répéter ça partout comme vous le faites, on se refuse le même type d’insolences contre lui parce ce que, nous, on veut l’unité
    he oui, le niveau de vote va diminuer pour vous et vous allez mal finir si vous ne faites pas unité ! pensez en ce que vous voulez
    mais je le redis, ce n’est pas notre intérêt que vous soyez affaiblis, nous voulons vraiment l’unité

  119. Posted 2 février 2017 at 14:19 | Permalien

    tu crois ça, sérieusement ?

  120. Gilbert Duroux
    Posted 2 février 2017 at 14:47 | Permalien

    Gérard, si je peux me permettre, je crois que tu n’as pas bien mesuré le dégoût que provoque l’étiquette PS à la gauche du PS. Peut-être que c’est parce que tu es au PS que tu ne t’en rends pas compte ?
    C’est parce que Hamon a gagné en faisant campagne contre la politique du gouvernement qu’il a fait un bond dans les sondages. Si demain il défend peu ou prou la politique du gouvernement, ça va se dégonfler. Tu devrais faire preuve de moins d’arrogance. Il y a deux légitimités qui s’opposent et aucune des deux ne peut prétendre s’imposer à l’autre.
    J’en suis au point de me demander si la meilleure solution ne serait pas que Jadot soit le candidat unitaire.

  121. Posted 2 février 2017 at 15:01 | Permalien

    mais chaque jour je suis arrête dans la rue, dans les salles, donc par des milliers de gens qui me disent « tenez bon » et hors vos petits cercles, le PS est majoritaire… même si évidemment la politique de Hollande est haïe, et a juste titre
    vous ne comprenez pas ça et n’entendez pas cela
    par contre je connais vos cercles qui haïssent le PS, ils existent puissamment mais sont minoritaires
    je ne les méprise pas, ce sont eux qui nous méprisent a hauteur de réseaux sociaux, surtout les quelques acharnés abonnés ici
    je leur demande donc de comprendre une bonne fois pour toutes, que selon nous, D&S le combat se mène a la fois dedans et dehors,
    que c’est le même combat,
    que cela se conjugue
    s’additionne nécessairement
    mais les petits cercles sont tellement fermés, sectaires qu’ils ne veulent pas le comprendre

  122. Hasta la vista
    Posted 2 février 2017 at 23:19 | Permalien

    Gérard,

    Je te remets les axes principaux de mon message car il semblerait que tu lises soit de façon épidermique, soit selon ce que tu as envie de lire.

    1) C’est de l’hypocrisie lorsque tu prétends te soucier des insoumis-es et de leur porte-parole. Nous sommes nombreux à savoir que tu fais une histoire de personne du cas Mélenchon.

    2) Je ne fais pas une histoire personnelle du cas Hamon. Je viens justement de te dire qu’il y a des faits tout récents (votes parlementaires, choix ministériaux, engagements / non-engagements dans les luttes sociales et économiques) et présents. À commencer sérieusement par ce week-end pour ces derniers. Ses actes / non-actes à venir parleront pour lui et nous permettront d’y voir plus clair.

    3) Juste pour savoir, en plus d’abandonner nos luttes, on est aussi censé faire campagne pour M.Valls & Cie aux législatives 2017 ?

    4) C’est ne pas comprendre le mouvement des insoumis-es que « d’argumenter » comme tu le fais. En gros, tu joues une partition perdante pour le succès de ton sermon « unité, unité (x42) », en conscience selon tes dires. Je disais ça pour toi : tu en fais bien ce que tu veux.

  123. Posted 2 février 2017 at 23:45 | Permalien

    1) non je me fou de la personne de MONSIEUR melenchon, pour moi, aucune animosité, aucune opposition de personne, c’est un jeune assez formé mais pas assez, et surtout avec un ego insupportable, mais de temps en temps avec de belles fulgurances – ah s’il avait compris le front unique, mais on ne se refait pas ! l’expérience est la chose au monde qui se partage le moins
    2) moi non plus, mais Hamon a gagne : sa victoire l’a surpris, nous aussi, elle le dépasse, mais il dépend de lui et de son action que la gauche gagne ou subisse un desastre c’est un bijou précieux qu’il faut faire briller, C’est ainsi il faut travailler au mieux, faire que sa campagne soit au mieux possible
    3) bien sur que non, et si on peut arriver a redistribuer tous les postes de candidats selon la plateforme de Hamon gagnante le 23 avril et le 7 mai ce sera parfait mais il faut gagner d’abord et pour ça… unité gvt H JL M
    4) je ne crois pas une seule seconde a votre truc, c’est une manip’ comme « désirs d’avenir » de Segolene en 2007, ça fait pas un parti, c’est un noeud d’embrouille, un parti doit avoir des regles une culture, une histoire, une démocratie organisée, une implantation, ce n’est pas des clics ni des tirés au sort je préfère D&S depuis 24 ans un réseau qui bosse bien

  124. Hasta la vista
    Posted 3 février 2017 at 0:36 | Permalien

    Gérard,

    Je te remercie de faire vivre le débat sur ton blog avec une telle abnégation. Je te respecte pour cela – entre autres.

    Le désaccord sur la méthode est très profond (cf point 4), et acté pour ma part.
    De même pour l’interprétation de la situation actuelle (points 2 et 3). C’est une crise politique que nous sommes en train de vivre ; nous sommes entrés dans une période politique turbulente et instable. En l’état, rien de bien révolutionnaire. C’est un coup de balai, comme l’histoire politique des humains en a déjà tant connu. Très honnêtement, le petit jeu rhétorique expliquant ne pas « offrir des têtes » n’est vraiment pas à la hauteur des enjeux (point 3). Il existe une expression anglo-saxonne qui dit : « Fool me once shame on you… Twice shame on me. » Sans ligne claire et identifiée, M.Hamon sera balayée comme ses prédécesseurs.

    @ bon entendeur.

  125. Posted 3 février 2017 at 8:28 | Permalien

    on vit pas une crise plus que d’habitude,
    on combat pour l’unité comme toujours et on essaie de vaincre ces foutus sectarismes, préjugés, mauvaise foi, aigreurs, racontars rumeurs,
    pour un gouvernement rose vert rouge, Hamon Jadot, laurent melenchon
    y toujours des petits esprits sans envergure qui avancent des arguties pour que ça ne se fasse pas
    alors que si ça ne se fait pas on perd et ce sera un desastre
    il y en aura encore apres qui diront ah si on avait su
    comme il y en a qui commencent a comprendre toutes les bêtises q’ils ont dit sur le PS, sur la gauche socialiste, ou contre de grandes primaires

  126. Gilbert Duroux
    Posted 3 février 2017 at 16:01 | Permalien

    GF / « pour un gouvernement rose vert rouge, Hamon Jadot, laurent melenchon
    y toujours des petits esprits sans envergure qui avancent des arguties pour que ça ne se fasse pas ».

    Des arguties ? Le fait de ne pas vouloir gouverner avec dans la majorité les Valls, Le Roux, El Khomri, que nous combattions férocement hier, ce serait des arguties ? Les lecteurs jugeront qui est de bonne foi.

  127. Posted 3 février 2017 at 17:54 | Permalien

    en effet ils jugeront si vous mettez des conditions à l’unité il n’y aura pas d’unité

    Maintenant il faut un programme commun de gouvernement rose rouge vert.
    Personne ne se retirera pour personne, personne ne se ralliera, personne ne se soumettra pas de soumission, mais unité !

    personne ne triera les candidats des autres

    Mélenchon seul, perd ! Hamon, seul, perd ! Sans unité nous perdons tous, unifiés cela fait une dynamique gagnante

    On a une obligation de résultat car si pas unité ce sera désastre par contre si unité ce sera victoire

    Une plateforme commune ça ne peut être ni tout le programme de Benoit Hamon, ni tout le programme de Jean-Luc Mélenchon, ni tout le programme de Yannick Jadot, on doit trouver ce qui unit pas ce qui divise. Il faut en discuter ainsi de façon ouverte.
    si nous avons un accord de gouvernement commun TOUS les candidats devront être labellisés en soutien a cet accord, ça implique un ou une par circonscription, et une re-discussion de toutes les candidatures évidemment
    Gouvernement rose vert rouge Hamon Jadot Laurent-Mélenchon

  128. Tantale
    Posted 7 février 2017 at 8:45 | Permalien

    très intéressant ce que l’on trouve à la sociale sous la plume de denis collin je cite:

    Hamon, rocardien même pas repenti qui propose un mélange d’utopie rancie (le « revenu universel), de revendications « sociétales » (le cannabis en vente libre) d’européiste bon teint et de communautarisme sournois. Nous avons eu l’occasion d’expliquer pourquoi le revenu universel est une fausse bonne idée. Mais comme le dit Hamon lui-même, c’est la prolongation du RMI … inventé par Rocard

    Enfin Hamon se vante d’avoir sauvé le gouvernement en refusant de voter la motion de censure contre la loi El Khomry. Or s’il y avait bien une chose qui aurait pu sauver le PS, c’était de faire chuter le gouvernement Valls. La crise aurait été ouverte, mais le PS pouvait s’en tirer la tête haute en montrant que l’attachement au mandat de ses électeurs était plus fort que les lois iniques de la Ve République.

    Ceux qui pensent qu’en votant Hamon dimanche prochain ils feront chuter la politique de Valls se trompent lourdement et trompent lourdement les citoyens. On peut éliminer Valls – il est d’ailleurs assez mal parti – et conserver l’essentiel : l’européisme et l’alliance des classes moyennes supérieures et du grand capital, bref tout changer pour que rien ne change. Les amis de Gérard Filoche en soutenant Hamon pour virer Valls nous promettent de construire, dès lundi prochain « la majorité PS-PC-EELV ». On ne sait s’il faut pleurer de voir des militants sincères tomber à ce niveau de déni du réel ou s’il faut partir d’un grand éclat de rire.

    La droite du PS a déjà entrepris – avant la primaire pour certains – son ralliement à Macron qui lui apparaît, à tort ou à raison, comme le seul à même de sauver les meubles … et les postes de députés. Ceux qui ne rallieront pas directement Macron – à qui le soutien de l’Élysée ne manque pas – pourront difficilement faire campagne pour l’abrogation de la loi El Khomry qu’ils ont défendue. Hamon devra mettre beaucoup dans son vin « rouge » (?) déjà fort pâlichon. Seul intérêt de la candidature Hamon : gêner Mélenchon…

    Les incurables égarés du trotskysme dans le PS ont pourtant une solution : l’unité de la gauche pour battre toute la droite. « Alliance rouge-rose-vert » disent-ils? Un vieux mot d’ordre des années 90 qui ressurgit chez les amis de Filoche et tous ceux qui rêvent d’une candidature unique Hamon-Mélenchon, laquelle ne pourrait être pour eux que celle de Hamon, car le PS, « parti ouvrier » est « légitime ». Tout cela n’a absolument aucun sens. Sinon d’occuper le terrain et de chiper des voix à la « France Insoumise ».

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