20′ : l’unique événement qui permettrait de dépasser Macron et Fillon serait l’unité de la gauche Hamon Jadot Mélenchon

INTERVIEW dans 20′

Gérard Filoche: « S’il n’ y a pas d’accord Hamon-Mélenchon, la présidentielle est perdue »

MIS À JOUR LE 27/02/17 À 15H43

Pour l’ancien inspecteur du travail membre du PS, une entente est toujours possible avec Jean-Luc Mélenchon…

 

Après l’accord entre Yannick Jadot et Benoît Hamon, le candidat EELV se désistant au profit du socialiste, les regards étaient tournés à gauche vers Jean-Luc Mélenchon. Ou plutôt vers ce restaurant chilien du 20e arrondissement de Paris où les deux champions du PS et de La France insoumise se sont retrouvés vendredi soir. Allaient-ils tomber d’accord ? Non, bien sûr, l’un et l’autre ont confirmé qu’ils seraient candidats, ce qui a mis un coup au moral de Gérard Filoche. Membre de l’aile gauche du Parti socialiste, il explique à 20 Minutes les conséquences de cette absence d’entente entre les deux candidats.

Un accord Hamon-Mélenchon était-il impossible depuis le début, malgré les négociations apparentes ?

C’était tout à fait possible, et ça l’est toujours. Il n’y avait aucun obstacle à cet accord, même pas sur l’Europe, puisqu’ils ont un objectif identique, avec un pronostic différent. Ce n’est pas le programme qui les sépare, simplement ce pronostic. Jean-Luc Mélenchon dit qu’il y a un plan A mais qu’il déclenchera le plan B si nécessaire. Thomas Piketty, conseiller de Benoît Hamon sur la question des traités européens, a commenté en disant : « Oui, il faut prévoir un plan B, mais je préfère insister sur le plan A. » Où est la différence ? Si vous vous lancez dans une bataille politique au niveau de l’Union européenne, alors oui, il y aura un plan A, et oui, si ça ne marche pas, il y aura un plan B, puisque de toute façon l’Europe explosera, qu’ils agissent ou pas.

Il y a quand même une conception différente de la VIe République, qu’ils défendent tous deux ?

Avec ce qu’a apporté Yannick Jadot au programme de Hamon, on peut dire que nous ne sommes plus très loin d’une volonté d’assemblée constituante pour les trois. Benoît Hamon a évolué, il dit qu’il y aura une élection au cours de son quinquennat pour dissoudre l’assemblée et faire la VIe République. On en revient à la même question : où est la différence avec Mélenchon ? Sur le timing, certes, comme pour l’Europe, mais c’est tout. Se séparer non pas sur les objectifs et le programme, mais à cause d’une méfiance par rapport à la méthode pour les mettre en œuvre, c’est le pire que l’on puisse faire.

Si le programme n’est pas un problème, est-ce une affaire d’ego ?

Leur rencontre a duré deux heures. Elle attendait depuis trois semaines, alors que ça aurait dû être fait le 30 janvier. Finalement, ils disent qu’il y a une fatalité. Sauf que s’il n’y a pas d’accord, l’élection présidentielle est perdue.

>> A lire aussi : VIDEO. «Hamon, c’est encore le libéralisme»… Les militants de Mélenchon repoussent toute alliance avec le candidat socialiste

À cause de qui ?

Il y a des sectaires de chaque côté. Chez Hamon, on me dit que Mélenchon va plonger dans les sondages, finir à 7 %, pendant qu’eux dépasseront la barre des 20 %. On verra bien, il se pourrait que des gens qui ont tellement envie de voir la gauche gagner se reportent sur Hamon, mais je n’y crois pas. Je pense qu’ils vont stagner tous les deux. Mélenchon est installé dans un électorat, il est entre 10 et 12 %, comme en 2012. Il a gardé ce qu’il avait, il n’a pas de raison de baisser plus. Et du côté de Hamon, il ne pourra pas monter par sa seule force : l’unique événement qui permettrait de dépasser Macron et Fillon serait l’unité de la gauche, qui ferait sauter toutes les digues, porterait le candidat à presque 30 % devant Le Pen au premier tour, et ferait gagner l’élection.

Anticipez-vous des regrets au soir du premier tour, le 23 avril ?

Je suis quelqu’un de très stable du point de vue de l’humeur, mais je suis un peu déprimé depuis ce week-end. C’est quitte ou double. Ils se mettent d’accord, c’est gagné. En face, il y a Macron, un prédicateur évangéliste qui repose sur du vent, Fillon qui plonge car personne ne pourrait devenir président avec des casseroles pareilles, et Marine Le Pen, l’extrême droite engluée dans ses affaires de fric. Je ne suis pas dans un lundi matin enthousiaste, voyez-vous.

Vous dites ne pas avoir abandonné l’espoir d’un accord ?

Parce qu’il n’y a pas de désaccord. Je continue à espérer, j’ai une ténacité qui existe depuis cinquante ans (rires). J’étais heureux, prêt à déboucher le champagne en apprenant qu’ils se rencontraient. Et puis j’ai eu les premiers retours… Ce n’est pas possible, quand j’ai lu le communiqué de Mélenchon, c’est à pleurer. Il y a deux phrases : une sur les différences trop importantes vis-à-vis de l’UE, bon, et une pour dire « Il va se présenter, moi aussi, point. » Benoît Hamon répond : « Il m’a dit qu’il se présenterait, moi aussi, point. » Vous vous rendez compte à quoi tient l’Histoire ? Celle de la gauche et du pays se sabordent dans un restaurant chilien de Ménilmontant.

Propos recueillis par Olivier Philippe-Viela

 

119 Commentaires

  1. Denis
    Posted 28 février 2017 at 12:21 | Permalien

    Proposez-vous à Hamon de se retirer pour la candidature de Mélenchon ? si non alors vos calculs sont faux, aucun insoumis (en tout cas très peu) ne veulent voter pour qui que se soit du PS au vu de ce que vous n’avez cesser de dénoncer depuis 5 ans et l’excuse qu’aujourd’hui ce n’est pas le même ne suffira pas à passer le 1 tour.

  2. Chris1986
    Posted 28 février 2017 at 12:25 | Permalien

    Si, il y a des désaccords, au sujet de l’Europe par exemple.

  3. Anastasia
    Posted 28 février 2017 at 12:41 | Permalien

    Et précisons que les pro Valsomacroniens quoiqu’il en soit, ne voteront jamais ni Hamon ni Mélenchon ! Ceux-là ont leur candidat, il s’agit d’un bankster ! Inutile d’en appeler à l’unitay avec eux, dans les urnes, leurs bulletins iront à la droite libérale macroniste !
    Inutile d’appeler non plus à l’unitay la Gauche authentique avec ce qui ne s’apparente qu’à une droite complexée qui n’a cessé durant ce quinquennat minable de cogner sur le peuple au sens propre comme au sens figuré !

  4. Posted 28 février 2017 at 12:47 | Permalien

    c’est faux ça dépend du rapport de force que nous sommes en train de construire

  5. Posted 28 février 2017 at 12:48 | Permalien

    un gouvernement Hamon jadot laurent melenchon ce serait la gauche au pouvoir, authentique donc

  6. Posted 28 février 2017 at 12:50 | Permalien

    Hamon a battu valls et Hollande s’est battu lui meme
    unite de la gauche !!!!!

  7. Michel-Pierre
    Posted 28 février 2017 at 13:34 | Permalien

    Hamon et Mélenchon se seraient donc dit en substance (et en choeur ): nous tenons l’un et l’autre à réaliser un score entre 12 et 16% au 1er tour de la présidentielle et à réussir ainsi à être le 1er des deux, le reste des divergences n’étant que de »l’habillage ».
    N’y a-t-il donc aucun journaliste en France pour faire préciser à chacun si cela correspond bien à sa position … ou, le cas échéant, dans quelle mesure sa position s’écarte de ce qu’il est, pour l’heure, donné à la gauche citoyenne de percevoir?
    Cette gauche citoyenne (nous tous! ) commence à avoir de sérieuses raisons de manifester de l’impatience et ça devrait, à n’en pas douter, se voir davantage.
    Participons donc massivement aux rassemblements en vue de créer les conditions de l’accès au second tour et d’une possible victoire.
    Un motif de satisfaction, tout de même: on peut relever dans la presse de ce matin (l’Humanité page 7) que Gérard Filoche pour la Gauche Socialiste et Olivier Dartigolles pour le PCF ne ménagent pas leurs efforts pour faire comprendre que faute d’une volonté d’approcher (ou dépasser! ) les 30% au 1er tour la Gauche se condamnerait à un désastre complet … et durable!
    Il serait bon qu’ENSEMBLE, par la voix de Clémentine Autain, se joigne à leurs efforts.
    Quelqu’un ici a-t-il entendu ou lu quelque chose en ce sens?

  8. socrate
    Posted 28 février 2017 at 13:39 | Permalien

    pourquoi ne pas accepter les évidences ?
    il n y aura pas d’unité point
    c’est quoi cette facheuse manie a refuser la réalité?
    il y a des désaccords majeurs entre les programmes d’une part , et la façon de vouloir les mettre en oeuvre et avec qui.
    comment penser que Melenchon pourrait faire cause commune avec Valls Leguen Cambadelis etc?
    arretons cette comédie
    Hamon est soi disant libre et dirige sa campagne il choisit Carvounas et Doucet et bien nous disons NON MERCI ce sera sans nous
    si Hamon veut une union qu il fasse le vide en interne mais ça on y croit pas

  9. Glières
    Posted 28 février 2017 at 13:43 | Permalien

    Hamon a été un acteur de la politique antisociale du PS sous Hollande, d’abord un collaborateur direct, puis un complice en s’abstenant ou en ne s’opposant pas franchement à une politique écœurante jusqu’à la nausée telle la loi El-Khomri. Cela s’appelle de la lâcheté et sa présence en tant que candidat à présent de la duplicité. Car compte tenu de ce comportement scandaleux – ce n’est quand même pas Mélenchon qui nous a conduits là où nous en sommes aujourd’hui – il aurait dû se désister en faveur de Mélenchon qui a au moins le mérite de la constance et de la clarté sans parler de son courage compte tenu de toutes les vilénies qui lui sont prodiguées notamment par les membres les plus éminents du PS. Car enfin ses états de service au PS comme élu local, sénateur ou ministre de Mitterrand devraient parler en sa faveur. Je ne suis pas sûr d’ailleurs que ce ralliement de dernière minute lui serait favorable.
    Quant aux petits jeux des sondages, méfions-nous en. Je crois pour ma part qu’il va se produire un tsunami en la faveur de Mélenchon dont nos fameux stratèges n’ont pas idée tant leurs moyens et leurs préjugés sont déconnectés de la population.
    J’en veux pour preuve cette satisfaction et ce bonheur en apprenant ces jours-ci que mes enfants et petits-enfants s’intéressaient de près à la candidature de Mélenchon et à sa campagne. Car c’est bien souvent dans sa propre famille que l’on a du mal à convaincre. Le plus satisfaisant et le plus révélateur, c’est que je n’en suis pas forcément le principal initiateur, en tous cas pas le seul. Les gens parlent, pas forcément aux sondeurs, et les circonstances de la vie leur ouvrent petit à petit les yeux.
    Voilà, je suis un Insoumis mais je ne suis pas un Mélenchoniste même si c’est un porte-parole et un tribun exceptionnel. Je me bats pour ce programme parce qu’il me paraît bon pour mon pays, et je sais bien qu’il faut se méfier de tout revirement chez tout homme qui accède au pouvoir. C’est pourquoi une nouvelle Constituante avec de réels contre-pouvoirs est indispensable.
    Jamais je ne referai confiance à un parti et à des élus qui nous ont à ce point trahis. Jamais plus quoiqu’il advienne.

  10. Posted 28 février 2017 at 13:53 | Permalien

    Je vais dire une bêtise, mais pourquoi ne pas organiser… une primaire ? Je veux dire, il n’est même pas besoin qu’ils se mettent d’accord entre eux : il « suffit » que les gens qui sont pour une candidature unique décident de voter soit pour l’un, soit pour l’autre. (Soit pour Charlotte Marchandise ou n’importe qui, en fait. Sauf que s’il y a plus de deux candidats faudra faire ça au vote par note / par approbation, vote de valeur etc., le scrutin majoritaire reproduirait les mêmes problèmes.) L’essentiel étant d’éviter que les gens qui sont pour l’union se divisent entre les candidats. L’union des électeurs à défauts de celle des candidats, quoi.

    Donc organiser un vote — ça demande une mobilisation importante mais c’est envisageable, et vu l’enjeu les soutiens devraient pouvoir se trouver — s’ils ne se trouvent pas c’est que les gens ne sont pas assez mobilisés par l’idée de toute façon… Et les participants s’engageraient à soutenir les vainqueur. Non ?

  11. Fabien
    Posted 28 février 2017 at 13:57 | Permalien

    (Hamon a battu valls et Hollande s’est battu lui meme)

    C’est pas encore définitivement écrit ça. L’intérêt de Hamon était de trouver un accord avec JLM, il a préféré jouer son camp, il va maintenant devenir l’otage de son camp et tout est possible. Hollande, Valls et les 3/4 des parlementaires n’ont rien lâché et ne lâcheront rien à plus forte raison maintenant que Hamon est en faiblesse du fait de pas d’union avec JLM.
    Tu as toujours sous-estimé le cynisme de tous ces gens-là or que tu le veuilles ou pas ce sont eux qui ont maintenant les cartes en main et avec eux, oui, tout est possible.
    Il serait temps qu’au lieu de charger JLM sans cesse tu fasses ouvrir les yeux à Hamon sur tout ce qui peut lui tomber dessus sous peu, parce que sa candidature à mon avis n’est pas encore acquise.

  12. Anastasia
    Posted 28 février 2017 at 14:03 | Permalien

    Bonsoir Mr Filoche,

    Je suis ouvrière et j’ai toujours voté à gauche toute ma vie.

    J’ai écris à Mr Hamon sur son mail de l’assemblée nationale,il n’ a pas eu la politesse de me

    répondre. Je vous joint ce courrier qui résume mon état d’esprit et celui de beaucoup d’entre nous

    J’espère que vous ferez tout pour les faire revenir à la raison en effet, je ne veux pas trouver

    au deuxième tour » Le Pen » et » Francois le fictif » ou » Macron la finance » .

    Cordialement

    T.CLOAREC

    Courrier envoyé à Mr Hamon

    Bonsoir Mr le député

    A cinquante jours du 1er tour vous persistez à ne pas vouloir vous désister en faveur de Mr Mélenchon qui je vous le rappelle
    à commencer sa campagne il y a plus d’un an.
    De plus vous affirmez être le candidat le mieux placé pour représenter la gauche mais, permettez moi de vous rappeler que si vous avez gagné la primaire
    ce n’est que parce que nous les ouvriers de gauche y avons voté pour dégager Valls et en finir avec ce quinquennat de tous les reniements.
    Bizarrement beaucoup de députés qui se disaient de gauche s’empressent de rejoindre Mr Macron candidat de la finance, preuve que les socialistes ne sont plus de gauche depuis bien longtemps.
    Alors maintenant que nous avons un candidat qui représente bien la vrai gauche, vous vous honoreriez à vous ranger derrière sa candidature.
    Vous porterez une responsabilité historique à ne pas le faire car vous le savez nous ne serons pas au 2 ème tour si vous ne le faites pas
    et nous nous retrouverons avec le choix entre Le Pen et Macron ou Fillon.

    Dépassez les petites querelles d’égo ou d’appareils au lieu de donner cette bien piètre image de la politique que la majorité des français rejette.
    Les français en ont marre de ces « conneries » bougez vous dans l’intérêt du plus grand nombre et arrêtez les petits calculs.
    Et là on sera au deuxième tour.

    Cordialement.

    T.CLOAREC
    ———————————————
    « De plus vous affirmez être le candidat le mieux placé pour représenter la gauche mais, permettez moi de vous rappeler que si vous avez gagné la primaire
    ce n’est que parce que nous les ouvriers de gauche y avons voté pour dégager Valls et en finir avec ce quinquennat de tous les reniements. »

    100℅ en accord avec cette lettre, oui, si Hamon a gagné la primaire, c’est bien parce que les électeurs ont voulu dégager Valls et que ce n’était pas pour retrouver ses complices dans l’équipe de campagne de Benoît.

  13. Posted 28 février 2017 at 14:10 | Permalien

    hors de question de se résigner
    unité

  14. inkey
    Posted 28 février 2017 at 14:12 | Permalien

    Denis: «Proposez-vous à Hamon de se retirer pour la candidature de Mélenchon ? si non alors vos calculs sont faux, aucun insoumis (en tout cas très peu) ne veulent voter pour qui que se soit du PS au vu de ce que vous n’avez cesser de dénoncer depuis 5 ans et l’excuse qu’aujourd’hui ce n’est pas le même ne suffira pas à passer le 1 tour.
    »

    Presque certain que GF ne répondra pas sérieusement à cette question. Assez logiquement en adhérent PS, il considère que le candidat PS est le seul légitime, tout ce qu’il veut c’est qu’on signe une sorte de chèque en blanc en acceptant Hamon en Candidat pour les présidentielles.

    Les histoires de poste de ministre à côté c’est n’importe quoi.

    Quels garanties pour la constituante avec Hamon président ? Aucune ! Quels garanties sur les traités Ceta avec Hamon président ? Quels garanties sur la question européenne avec Hamon président ?

    Toute solution consistant à un accord sans garanties est inacceptable.

  15. Posted 28 février 2017 at 14:12 | Permalien

    menteur faussaire hamon s’est opposé au TSCG, a la loi el khomri, pas autant que moi, plus tardivement mais il s’est opposé et a gagne contre valls
    ce qui change tout
    ou plutôt peut tout changer

  16. Posted 28 février 2017 at 14:14 | Permalien

    tu viens nous donner des leçons de gauche socialiste, c’est ça ?
    lis D&S excellente revue de la gauche socialiste depuis 24 ans

  17. Fabien
    Posted 28 février 2017 at 15:02 | Permalien

    Il y a une idée qui a été émise sur ton blog par je ne sais plus qui, d’organiser une primaire. Ça peut paraître farfelue et ça l’est certainement quelque part mais en tous cas pas plus que ces pétitions inutiles et ces rendez-vous dont on savait que ça ne donnerait rien.
    Après tout une telle organisation pour une primaire à un seul tour serait possible rapidement si les 2 candidats étaient d’accord, les mairies pourraient être les lieux tout désignés pour se faire.
    Quant aux candidats il suffirait d’un débat.
    Tu veux des idées en voilà une.

  18. pro-filoche
    Posted 28 février 2017 at 15:16 | Permalien

    Le tout dernier sondage (réalisé du 23 au 27 février) indique que la gauche fait au total 27% devant MLP (26%) et Macron (24,5).

    Remercions chaleureusement Mélenchon et Hamon de permettre la victoire de Le Pen ou Macron.

    L’un doit se désister au profit de l’autre qui doit lui faire des garanties.

  19. Gilbert Duroux
    Posted 28 février 2017 at 16:03 | Permalien

    Où l’on s’aperçoit que la position centrale revendiquée par Hamon se retourne contre lui. Parce que le clivage est tel que la position centrale apparait centriste (donc de droite).
    Hamon a essayé dans un premier temps de siphonner l’électorat de Mélenchon (un conseiller de Hamon l’a reconnu). Ça ne marche pas. Ou alors dans de faibles limites. Gérard Filoche l’a admis, Mélenchon a un socle d’une dizaine de %.
    Non seulement elle n’est pas efficace, mais cette stratégie fait ruer dans les brancards la droite du PS : « Hamon avait promis de réunir de Macron à Mélenchon », couine Le Guen qui, du coup, menace de ne pas donner son parrainage à Hamon. Les menaces bidon de sanction, ils s’en foutent à la droite du PS. Caresche et d’autres s’en foutent aussi, qui ont rejoint Macron.
    http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/28/35003-20170228ARTFIG00143-le-guen-menace-de-ne-pas-parrainer-hamon.php
    Alors que va faire Hamon ? Va-t-il se recentrer, au risque de faire éclater le PS, ou va-t-il rester sur une ligne qui fâche la majorité du PS ? On va bien voir.
    Il m’apparait bel et bien coincé. Soit il garde sa ligne de conduite et le PS explose. Soit il se recentre et à gauche du PS on ne va pas manquer de dénoncer sa versatilité, son peu de courage politique, voire sa duplicité.
    Voilà ce qu’il en coûte de ne pas avoir fait les choix à temps et de n’avoir pas osé la rupture qui, seule, aurait permis l’union de la gauche.

  20. Gilbert Duroux
    Posted 28 février 2017 at 16:11 | Permalien

    Petite erreur de ma part après « Alors que va faire Hamon ? ». Je voulais dire « Va-t-il se recentrer au risque de décevoir ceux qui, à gauche du PS, ont permis sa victoire à la primaire ? »

  21. sansressources
    Posted 28 février 2017 at 16:31 | Permalien

    LA SOLUTION
    JLM président, BH 1er ministre, JLM porte la 6e République sur les fonds baptismaux et se retire comme promis, et enfin c’est l’heure de BH, mais vous ne comprenez pas que c’est LA SEULE SOLUTION, je n’aime pas cet acronyme mais pour une fois il correspond à la situation, pour le bien du peuple Français TINA (there is no alternative)

  22. pro-filoche
    Posted 28 février 2017 at 16:45 | Permalien

    Euh… Mélenchon n’a strictement aucune chance d’atteindre le second tour, encore moins qu’Hamon.

    À quoi sert une candidature Mélenchon ?

    Cette question n’est pas une provocation de ma part mais rien moins que… celle qu’il n’avait de cesse de poser au moment ou les sondages le mettaient à 15%/16% et où Hamon ne dépassait pas 10%.

    Mais maintenant que les sondages l’ont quitté, il oublie de se demander quelle est son utilité…

  23. Jean Jolly
    Posted 28 février 2017 at 17:13 | Permalien

    Foutaises que les sondages, Jean-Luc Mélenchon doit être aux alentours de 18/20 %, et Benoit Hamon vers 5 ou 6 % dans la réalité.
    Si cela se confirme au premier tour et que ce n’est pas suffisant pour accéder au second tour, alors toute la responsabilité reposera sur Hamon et ceux qui l’auront soutenu.

  24. Gilbert Duroux
    Posted 28 février 2017 at 17:31 | Permalien

    Non seulement les dissidents PS macronistes ne seront pas sanctionnés, mais en plus ils pourront se présenter aux législatives avec l’étiquette Macron sans que le PS leur oppose un candidat PS. C’est là qu’on voit toute la malignité des dignitaires de la rue de Solférino, ils vont laisser les Verts aller à la bataille contre eux (sans aucune chance de gagner bien sûr).
    http://lelab.europe1.fr/legislatives-comment-le-ps-va-eviter-de-presenter-ses-candidats-face-aux-elus-ps-macronistes-2990345
    Les écolos ont vendu leur âme pour un plat de lentilles, en fait, j’ai l’impression que les lentilles, les Verts ne les mangeront même pas. Le PS est en train, notamment en Bretagne, de refiler aux Verts des circonscriptions qui étaient promises à des députés socialistes sortants qui sont passés depuis chez Macron. Or, ces députés sortants vont sans doute se présenter en dissidents (ou plus certainement avec l’étiquette « En marche » de Macron), avec toutes les chances d’être élus.
    Je me demande ce que ça va donner à terme quand les militants d’EELV s’apercevront qu’ils ont été floués et que Cécile Duflot, qu’ils avaient écartée, sera la seule, ou quasiment la seule à pouvoir être élue ? On n’a pas fini de rire.

  25. Anastasia
    Posted 28 février 2017 at 18:15 | Permalien

    « Les sondages qui sont sensés être un thermomètre (donner la température) sont en fait un thermostat (ils règlent la température) » Bruno Gaccio

    Il était une fois les sondages, instructif, à visionner !
    https://youtu.be/VYHQNOmnKnE

  26. Anastasia
    Posted 28 février 2017 at 18:45 | Permalien

    Selon un sondage, 99℅ des sondages seraient faux ! De plus, heureusement qu’on ne vote pas en fonction des sondages, sinon on voterait Fillon ou Le Pen ! LOL !!!

    « Certains sont surpris que JLM ne s’efface pas au profit de Benoît Hamon, ministre du gouvernement ayant ratifié le TSCG: non mais allô quoi!!! »

  27. Anastasia
    Posted 28 février 2017 at 18:51 | Permalien

    Les sondages sont des outils de propagande comme les autres. Ils disent ce que ceux qui les payent leur disent de dire

  28. Posted 28 février 2017 at 19:06 | Permalien

    non Hamon était contre le TSCG

  29. Posted 28 février 2017 at 19:08 | Permalien

    mensonge de a a z j’ai le tableau des 48 circonscriptions, tu dis n’importe quoi comme un portefaix qui a besoin de vendre sa camelote

  30. Posted 28 février 2017 at 19:08 | Permalien

    oui, ça va t’as besoin d’un bon docteur ?

  31. Gilbert Duroux
    Posted 28 février 2017 at 19:21 | Permalien

    Publie-le, ton tableau des 48 circonscriptions , si tu l’oses.

  32. Posted 28 février 2017 at 19:59 | Permalien

    en quoi ça t’intéresses ?
    et puis une nouvelle conventionnent convoquée aussitôt apres la présidentielle et elle reverra toutes les candidatures en tentant compte du résultat dixit cambadelis hier soir

  33. CRAYENCOUR
    Posted 28 février 2017 at 20:01 | Permalien

    Votre aile droite commence à ruer dans les brancard. Ces traitres, au pouvoir depuis 2012 et responsables de la panade actuelle de la gauche réclame une inflexion « moins gauchiste » de la campagne de Hamon et certains menacent de soutenir Macron; je ne parle pas de ceux qui y sont déjà! Que dire si ce n’est que Hamon doit choisir et que malheureusement, il semble avoir déjà choisi, et pas dans le sens de la gauche. Votre aile droite lui reproche de refaire 1981 sans les nationalisations … et pour eux, c’est encore trop à gauche!!! Non, si l’union ne se fait pas, on perdra, mais rien à regretter; votre aile droite est de droite; pas de gauche et il ne peut y avoir d’entente avec elle. Ce qui me fait peine, c’est que l’on sait bien que la majorité de ces traitres votera Macron sans état d’âme alors que la gauche du PS, même si Hamon se « dégauchise » encore plus, continuera de le préférer à Mélenchon dont le programme est pourtant bien plus proche du leur. Eh bien pas moi.

  34. socrate
    Posted 28 février 2017 at 20:22 | Permalien

    quand Leguen dit que lui et des dizaines d’autres au PS ne peuvent parrainés B Hamon en l’état de son programme si ça ce n’est pas une preuve du foutoir qu’est devenu le PS je sais pas ce qu il faut ….
    Normalement un Leguen devrait ete viré le soir meme su PS mais on en est loin….

  35. Gilbert Duroux
    Posted 28 février 2017 at 20:50 | Permalien

    GF : « en quoi ça t’intéresses ?
    et puis une nouvelle conventionnent convoquée aussitôt apres la présidentielle et elle reverra toutes les candidatures en tentant compte du résultat dixit cambadelis hier soir ».

    Des promesses, toujours des promesses. Jamais tenues. On n’a jamais rein comptant avec vous. Et tu t’étonnes qu’on ne vous fasse plus confiance ?

  36. Naïm
    Posted 28 février 2017 at 20:52 | Permalien

    Vous allez me répondre sur l’europe svp? Je ne comprends pas qu’un homme de gauche comme vous, avec une vraie vision des enjeux sociaux, puisse être si insouciant d’un enjeu aussi important et prêt à mettre le sujet sur le tapis!

  37. Gilbert Duroux
    Posted 28 février 2017 at 20:52 | Permalien

    Tu lui fais confiance, à Cambadélis, celui qui a empêché que tu te présentes à la primaire alors que tu étais le plus légitime ?

  38. Posted 28 février 2017 at 20:58 | Permalien

    non y en a justement pas des dizaines d’autres, ça se compte sur les doigts
    tant mieux

  39. Posted 28 février 2017 at 20:59 | Permalien

    non, c’est décidé et c’est une excellente nouvelle… si nous avons gagné

  40. Posted 28 février 2017 at 20:59 | Permalien

    pas une seule seconde,
    je note cependant ce qu’il dit ainsi, car cela l’oblige

  41. Posted 28 février 2017 at 21:01 | Permalien

    aucun souci, je ne vois pas la divergence, je l’ai écris cent fois,
    plan A plan B, tout cela depend de la volonté de se battre, et je ne vois pas une seule seconde comment un gouvernement Hamon Jadot laurent melenchon pourrait éviter de le faire

  42. VINCENT
    Posted 28 février 2017 at 23:23 | Permalien

    Alors donc, comme tu l’a écrit, Macron c’est pire que Le Pen et Fillon ! Mais bordel, sans le PS que serait ce guignol aujourd’hui ? Ton parti est non seulement un monstre mais de plus il est fertile !
    LAMENTABLE
    Je sors de la réunion de Mélechon de ce soir et tu me parais bien fade avec tes combines ataviques et rétrogrades !
    Plus Jamais je ne voterais PS

  43. Posted 1 mars 2017 at 1:12 | Permalien

    mais ce guignol est produit des banques pas du PS
    il est UDF pas PS
    le ps n’est pour rien dans macron, c’est hollande et valls
    presque tout le ps s’est opposé a lui depuis quatre ans, sauf les convertis a esprit faible que l’on voit s’agiter, meme plus blairistes mais passé de l’autre cote

  44. FONSECA
    Posted 1 mars 2017 at 3:16 | Permalien

    Imaginons une election avec seulement HAMON ET MELENCHON… qui serait elu? et bien je ne suis pas sure du resultat

  45. michel
    Posted 1 mars 2017 at 8:47 | Permalien

    La loi Macron, elle n’a pas été votée par les députés PS ?

  46. Posted 1 mars 2017 at 10:27 | Permalien

    non elle n’a été votée par aucun depute PS aucun
    elle est passée par 49 3 car sinon elle ne passait pas

  47. Anna Nazareth
    Posted 1 mars 2017 at 10:29 | Permalien

    Alors ça y est? Un prochain ralliement à Macron pour le PS ? Et les résultats de la primaire alors? Et Benoît Hamon dans tout ça ?

  48. Posted 1 mars 2017 at 10:30 | Permalien

    oui mais la vie réelle c’est pas ça

  49. Dominique Babouot
    Posted 1 mars 2017 at 11:06 | Permalien

    Le torrent est sorti de son lit, toutes les digues sont en train de cèder, nous sommes dans une période révolutionnaire, la rivière va au gré de ses envies et refuse désormais qu’on lui dicte quoi que e soit! Le peuple trop longtemps brimé, contraint, explose!
    Le movement social du printemps dernier n’en était que les prémisses, tout se cristallise pour l’instant dans les urnes en prévision de la prochaine présidentielle. La puissante vague dégagiste est à l’oeuvre aussi bien parmi les électeurs de droite que ceux de gauche. Rien n’indique d’ailleurs qu’un nouveau mouvement social d’empleur ne se déclencherait pas pendant les élections! Telle est la lecon qu’il faut tirer de la primaire du ps. Comme à chaque fois les tenants des privilèges essaient d’accompagner tant bien que mal le mouvement pour ne pas perdre la main et espèrer en profiter quand la vague retombera et que le découragement sera à nouveau présent!
    Pour une fois, la peur a changé de camp, ce sont les libéraux qui au ps sont obligés d’appuyer le moins pire « Hamon » pour éviter le pire « JLM » qui peut d’ailleurs etre le moins pire de Arthault ou Poutou, on ne sait jamais jusqu’ou va aller le torrent déchainé!
    En 1789, le roi Louis XVI pétri de peur coiffait le bonnet phrigien devant la foule déchainée qui avait envahi son chateau, quelques jours plus tard le palais des tuileries étaient pris d’assaut et le roi et sa famille arretés sous les huées et je té en prison.
    En 1968, les accords de Grenelle ne parvenaient pas à faire rentrer les salariés au travail, deux trois fois les négociateurs syndicaux s’étaient vus refusé par la base l’accord qu’ils avaient négocié la veille!
    Alors Benoit Hamon a rajouté pratiquement la constituante dans son programme, mais cela ne suffit pas!
    Oui, ceux qui refusent de rentrer dans le rang, ont raison, cela ne suffit pas, il y a des engagements clairs sur l’europe, les candidatures aux législatives, pas après la législative, toute de suite, et aussi la mise à l’écart de l’aile droite du ps, l’exclusion de ceux qui refusent de plier tout de suite!
    Et nous sommes le peuple personne ne nous dictera notre choix le 23 Avril c’est notre droit indescriptible et on verra ce que nous avons à faire, nous sommes les insoumis!

    Ce terme qui paraissait hors du temps il y a seulement un an prend de plus en plus son sens!

    Là est la dynamique et celui qui en est le porte-étendard ne s’est pas trompé!

  50. Glières
    Posted 1 mars 2017 at 11:29 | Permalien

    En réponse à Gérard Filoche (46)
    Justement les députés PS se sont abstenus alors que le 49 3 leur permettait de faire sauter le gouvernement Valls. C’est ça la lâcheté.

  51. Charles
    Posted 1 mars 2017 at 11:33 | Permalien

    Salut,
    Eh, il n’y a pas feu au lac, là?
    Personne ne réclame l’exclusion pour ces propos? Il aurait le droit de refuser sa signature au candidat du parti?
    Pas de réaction officielle de Camba ou du BN?
    Personne pour lui coller un coup de fouet pour le remettre à sa place?
    http://www.rtl.fr/actu/politique/jean-marie-le-guen-est-l-invite-de-rtl-matin-7787453019

  52. Posted 1 mars 2017 at 11:46 | Permalien

    il y en a peu… en fait
    mais ce n’est pas une raison pour ne pas les combattre…
    on y revient

  53. Posted 1 mars 2017 at 11:47 | Permalien

    tu n’y connais rien,
    en cas de 49 3 les deputes ne s’abstiennent pas, ils ne peuvent pas voter, il n’y a pas de vote

  54. Posted 1 mars 2017 at 11:47 | Permalien

    en effet

  55. Posted 1 mars 2017 at 12:04 | Permalien

    Bonjour monsieur,
    je suis un citoyen lambda et je suis vos interventions, j’aime beaucoup la force et la franchise de votre action.
    Je vous écris car comme vous j’espère de tout cœur une union de la gauche en 2017, on sent bien que quelque chose est possible.
    J’en viens au cœur de mon propos, la nuit dernière ne pouvant pas fermer l’œil à cause de cette histoire, une idée de scénario m’est apparue.

    Et si monsieur Hamon proposait sa candidature comme président de la république au nom de la France Insoumise ?
    D’une part il n’aurait pas besoin de quitter son parti ou d’abandonner sa candidature et de l’autre il reconnaîtrait le travail et l’énergie populaire qui s’est cristalliser dans le mouvement de la France Insoumise depuis plus d’un an. D’autre part, d’un claquement de doigts, ça mettrait Mélenchon dans une situation de force par rapport au système médiatico-politique qui passe son temps à le diaboliser car, se retirant (en tant que candidat), il ferait une démonstration concrète du fait qu’il n’est pas mener par sa personne.
    J’ai vraiment l’impression que ça pourrait créer un élan incroyable dans notre pays.

    Qu’en pensez-vous ? Si vous trouvez ça intéressant, a ?

  56. Oncle Djack
    Posted 1 mars 2017 at 12:32 | Permalien

    Monsieur Filoche, camarade de gauche, les événements du jour donnent raison à Mélenchon. Le PS avec son aile majoritaire, la sociale-libérale, plombe ce matin tout votre discours d’union de la gauche. Ils vous l’ont fait à l’envers aux manettes, pour la primaire du PS ils vous ont écarté lamentablement, vous Gérard, pour la candidature de Benoît Hamon ils sont en train de faire un putsch. Voilà la réalité de ce qu’est votre parti que vous êtes presque seul encore à vouloir sauver.
    Plutôt que d’appeler Mélenchon à rejoindre Hamon, il serait temps que vous preniez vos responsabilités, aussi difficiles soient-elles, en changeant la donne et en ralliant la France Insoumise. Je suis un déçu du socialisme depuis 83, vous voyez ce n’est pas nouveau cette affaire. Comme moi vous avez pu constater toutes magouilles et les tiraillements de votre parti et vous êtes toujours là à y croire. Votre honnêteté, votre sincérité, votre espoir sont vains face à cette machine à embrouilles.
    Je voulais vous dire tout ça parce que vous êtes un idéaliste indécrottable et qu’une auto-critique de votre part ne me semble pas envisageable tant vous avez gardé votre âme de militant.
    A bientôt, qui sait ?

  57. CRAYENCOUR
    Posted 1 mars 2017 at 13:04 | Permalien

    Maintenant c’est Valls qui s’inquiète de la ligne écolo-gauchiste de Hamon! Mais Hamon n’a-t-il pas le moindre courage politique pour ainsi rester à ne rien dire, rien faire et espérer perdre le moins possible de voix sur sa droite? Mais qui va lui dire que c’est à gauche qu’il doit rassembler s’il veut une majorité fiable; pas à droite chez les traitres qui ont malmené le pays et tout particulièrement les faibles et la gauche depuis 5 ans. Marre de ces atermoiements; marre de ces manipulations; le PS a maintenant pris l’habitude de présenter des candidats qui s’engagent le moins possible sur ce qu’ils feront, histoire de ratisser large, mais aujourd’hui, la situation mérite mieux que ces petits calculs de boutiquier. C’est droite ou gauche; pas les deux.
    Et par manipulation, j’entends aussi toutes les caricatures que le PS répand sur Mélenchon, comme sur Macron; ce dernier est notre ennemi; comme Valls, mais il n’est pas d’extrême-droite; c’est un ultra libéral centriste. Inutile de caricaturer; ce n’est pas ça qui fera remonter Hamon; ce qu’il faut c’est une ligne claire.

  58. Médusa
    Posted 1 mars 2017 at 13:16 | Permalien

    Décidément, la lecture des pages 2 du Canard Enchaîné est toujours aussi édifiante :

    1. « (…) près de 200 députés PS, hollandais et vallsistes en tête, refuseraient de le [Benoît Hamon] parrainer à l’heure actuelle, et plusieurs ministres de fort calibre attendent le moment le plus favorable pour soutenir Macron. »

    2. « Cela fait de moi le candidat de la gauche ! » C’est le cri du coeur poussé par Benoît Hamon après la signature de son accord avec Yannick Jadot. « Mélenchon est désormais isolé, a-t-il poursuivi. Pierre Laurent m’a d’ailleurs dit que, si le PC n’avait pas conclu un accord avec Mélenchon, il aurait appelé à voter pour moi. » Conclusion de Hamon : « J’étais, bien entendu, tout à fait conscient que Mélenchon ne se retirerait à aucun prix, mais je devais en faire la démonstration. En qualifiant le PS de ‘corbillard’, il m’a bien aidé. Petit à petit, l’électorat mélenchoniste va s’apercevoir que le seul vote utile pour être devant Macron et Le Pen, c’est moi. »

    Pathétique…

  59. Médusa
    Posted 1 mars 2017 at 13:20 | Permalien

    Suite :

    3. De son dîner avec Mélenchon, le 24 février, Benoît Hamon a raconté cet échange édifiant à ses petits camarades : « Jean-Luc m’a proposé un contrat de gouvernement. Je lui ai dit : ‘Oui, mais c’est moi le président’. Alors il m’a répondu : ‘On verra ça plus tard.’ »

    Ça se passe de commentaires…

    4. Devant tout ce beau monde [les gens présents pour l'accord Hamon-Jadot], [Hamon] s’interroge sur la « démarche à suivre avec Mélenchon ».
    Cécile Duflot se montre catégorique : « Il faut continuer à dialogue avec Méluche. Le PC peut le lâcher. »
    La réponse ne satisfait visiblement pas le candidat Hamon, mais Mamère revient à sa rescousse :
    « Mélenchon a dit qu’il serait candidat. Je crois que le PS en a déjà beaucoup supporté. Et, si ça continue, une partie de ses électeurs va filer chez Macron. »
    « Et alors ? » s’écrie Duflot.
    Réplique de Mamère :
    « Benoît n’a peut-être pas envie de faire un score d’écolo. »

    Pourquoi la vie politique française se meurt-elle ? Il suffit de lire chaque semaine la page 2 du Canard pour le comprendre…

  60. Michel - Pierre
    Posted 1 mars 2017 at 14:49 | Permalien

    Le cumul des pétitions « 1 mais pas 3″ et « Pour une coalition … » passe aujourd’hui les 100 000 signatures.
    Reste à multiplier ce total … et à multiplier les initiatives de type « Hamon, Mélenchon, nous voulons l’union !! »

  61. Gilbert Duroux
    Posted 1 mars 2017 at 16:21 | Permalien

    Valls a déclaré lors de son retour : « si nous ne pouvons pas éviter la présence du FN au second tour, il faut empêcher un second tour Fillon-Le Pen ». Comme Hamon est trop loin de Macron pour le devancer on ne peut que comprendre qu’il prépare un ralliement à Macron. Comme tous ses affidés. L’éclatement du PS est bien en marche. Enfin on va vers la clarté qui permettra une recomposition à gauche. Gérard dira : c’est une mauvaise nouvelle la division à gauche. Mais s’ils rejoignent Macron, que Gérard disait à l’extrême droite, il ne s’agira pas d’une division de la gauche.

  62. pro-filoche
    Posted 1 mars 2017 at 17:04 | Permalien

    Les sondages accusés ici par ceux dont le leader ne profite pas d’être des « arnaques » le sont nettement moins que le commentaire qui dit sans rire « JLM à 20% et Hamon à 6% ».

    Et au-delà des suppositions, il faut voir les méthodes et la légitimité : Hamon a su réunir 400 000 voix puis 1 100 000 voix de gauche en chair et en os sur son nom.
    Tandis que Mélenchon en a eu 0 (mais, il est vrai qu’il a 200 000 clics bien virtuels à son actif…)
    C’est le peuple de gauche qui a parlé.

    Quant aux méthodes, JLM a mis son « allié » le PCF devant le fait accompli en présentant sa candidature unilatéralement sans le prévenir pour le mettre devant le fait accompli et pour obtenir ainsi son ralliement sans négociation.
    Deuxièmement, comme si ça ne suffisait pas, il présentera 577 candidats de son obscure « France Insoumise » face au PCF pour là encore exercer un chantage.

    Tout ce qu’il mérite, c’est la fin de carrière politique.

  63. socrate
    Posted 1 mars 2017 at 17:41 | Permalien

    Retour en fanfare. Manuel Valls est sorti de son silence, mardi 28 février, près d’un mois après sa défaite à la primaire à gauche face à Benoît Hamon, le 29 janvier. L’ancien premier ministre, qui s’était fait oublier en s’offrant récemment des vacances en famille pendant quelques jours en Espagne, a signé son retour sur la scène politique française. Avec, à moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, une alerte lancée au camp républicain dans son ensemble, mais plus précisément au Parti socialiste (PS) et à M. Hamon lui-même.

    Dans la soirée, il a réuni ses soutiens parlementaires, quelque 150 députés et sénateurs socialistes, dans la salle Colbert à l’Assemblée nationale. Le président du Palais-Bourbon, Claude Bartolone, était à ses côtés, ainsi que la dirigeante du Parti radical de gauche Sylvia Pinel, le président du groupe socialiste au Sénat, Didier Guillaume, les membres du gouvernement Jean-Vincent Placé, Laurence Rossignol et Patrick Kanner, ou la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.

    Quelques heures auparavant, M. Valls avait déjeuné, au ministère des familles de Mme Rossignol, en compagnie, entre autres, des ministres Jean-Jacques Urvoas (justice) et Najat Vallaud-Belkacem (éducation), des secrétaires d’Etat Jean-Marie Le Guen (développement), Ségolène Neuville (handicap) et des élus composant sa garde rapprochée traditionnelle (Carlos Da Silva, Francis Chouat, Olivier Dussopt, Philippe Doucet, Malek Boutih…).

    « Je pèse mes mots, car je sais quelle interprétation peut en être faite », a-t-il déclaré, salle Colbert, alors que de nombreux élus et dirigeants socialistes commencent à douter de la solidité de la candidature de M. Hamon et regardent avec de plus en plus d’intérêt la montée en puissance dans les sondages d’Emmanuel Macron. Pour l’ancien chef du gouvernement, « le danger majeur » de la présidentielle reste le Front national (FN). « Marine Le Pen peut gagner, elle est vraiment aux portes du pouvoir », a-t-il estimé.

    Une menace qui appelle, selon lui, un réveil du camp républicain au sens large. Même si, à ses yeux, François Fillon est devenu « le plus mauvais candidat face à Marine Le Pen ». La « faute morale » du représentant de la droite témoigne, selon M. Valls, d’« une trahison de la probité ». « Il faut empêcher un second tour Fillon-Le Pen », a donc exhorté l’ex-premier ministre, car les électeurs de gauche « en seraient désespérés », et le pire serait alors possible.

    Pour M. Valls, le risque d’une victoire du FN oblige donc chaque candidat à « un ou des dépassements après la présidentielle, même si on n’en connaît pas encore les formes ». Prudent, il a refusé de dire quel était, de M. Hamon ou M. Macron, le meilleur prétendant à gauche pour accéder au second tour. « Je comprends tous les positionnements des parlementaires, des élus, des militants. Je sais que, parmi vous, certains ont choisi Emmanuel Macron et d’autres restent fidèles à Benoît Hamon, je comprends tous les choix », a-t-il souligné. Et d’ajouter que « pour l’essentiel, ce sont les électeurs qui répondront à cette question ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/01/manuel-valls-exprime-son-inquietude-face-a-la-campagne-de-benoit-hamon_5087152_4854003.html#tRS6xUQqTI9Hwgj8.99

  64. socrate
    Posted 1 mars 2017 at 17:44 | Permalien

    « Problème stratégique »

    Mais M. Valls a exprimé ses doutes quant à la ligne choisie par son rival à la primaire. « Je ne vous cache pas mon inquiétude, surtout après l’accord avec Europe Ecologie-Les Verts et Benoît Hamon », a-t-il précisé, considérant que « ces choix » auraient dû être « discutés » par les militants socialistes, et que « tout ce qui est fait depuis la primaire aboutit à poser un problème stratégique » et de « crédibilité ».

    Cette mise sous pression par M. Valls du candidat Hamon intervient alors que ce dernier est critiqué par l’aile droite du PS. Mardi matin, sur RTL, M. Le Guen lui a ainsi reproché de s’être « isolé en tenant un discours extrêmement radical ». « Dans l’état actuel des choses, moi et des dizaines d’autres parlementaires, nous ne pouvons pas [lui] donner notre parrainage », a-t-il assuré.

    M. Valls, qui sera candidat aux législatives dans l’Essonne, ambitionne toujours de prendre la tête du pôle « réformiste » à gauche, quelle que soit l’issue de la présidentielle. « Je vous invite à rester ensemble et à faire en sorte que le réformisme que j’ai porté avec vous puisse continuer à être incarné », a-t-il déclaré mardi soir. « Valls reste majoritaire chez les parlementaires et chez les cadres fédéraux du PS. C’est encore prématuré, mais tout l’engage à réfléchir pour la suite », confie un de ses proches.
    Vers une difficile reconquête du PS

    L’éventuelle reconquête du PS, en cas de défaite de M. Hamon, s’annonce toutefois difficile, tant son passage à Matignon et la fin abrupte de sa campagne de la primaire ont laissé des traces dans la famille socialiste. « Valls est plus durablement répulsif qu’il ne l’imagine », estime un ministre pourtant peu amène avec M. Hamon.

    Son activisme intervient alors que le candidat de la gauche a tenté, mardi, de renouer le lien avec la majorité socialiste, en organisant son premier « conseil parlementaire ». Il a ainsi convié une centaine de députés et sénateurs PS au Tapis rouge, une salle de réception proche de son QG de campagne, pour évoquer avec eux ses thèmes de campagne.

    Mais, en refusant d’arrondir son projet, M. Hamon procède, sans le dire explicitement, à une préclarification à gauche, en remisant le modèle de croissance capitaliste adopté depuis près de trente ans par le PS pour lui substituer un nouveau modèle proche de la décroissance inspirée de l’écologisme.

    Une mutation qui ravit ses nouveaux alliés d’EELV et une large partie des frondeurs du quinquennat, mais qui sied peu au reste de sa formation politique. A ce stade, M. Hamon est loin d’être prophète en son nouveau royaume socialiste. « Hamon, c’est un peu le pape François, tous ses soutiens ou presque sont à l’extérieur du Vatican socialiste », résume, dans un sourire, un élu écologiste fraîchement converti au « hamonisme ».

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/01/manuel-valls-exprime-son-inquietude-face-a-la-campagne-de-benoit-hamon_5087152_4854003.html#tRS6xUQqTI9Hwgj8.99

  65. valentin
    Posted 1 mars 2017 at 18:38 | Permalien

    Il se réveille quand Hamont?… Fini, les calculs bon sang, la tambouille PS, STOP! Comment ils ne comprennent pas ces élus que ca ne peut pas continuer ainsi, qu’ils sont responsables devant les Hommes… qu’ils fassent vivre des valeurs de gauche où qu’ils dégagent (reprise du slogan tout à fait consciente et revendiquée!)

  66. Posted 1 mars 2017 at 19:17 | Permalien

    il est entre Brest Arras marseille, suit son agenda, il mene campagne renseigne toi mon vieux

  67. Posted 1 mars 2017 at 19:19 | Permalien

    cambadelis analyse macron comme étant l’UDF = position officielle du PS

  68. Posted 1 mars 2017 at 19:21 | Permalien

    Nous sommes confrontés aujourd’hui à un problème très pratique : devons-nous ou non soutenir l’appel de Libé, Regards et Médiapart à un débat public entre Hamon et Mélenchon ?

    R répond « Un débat pour justifier la division sûrement pas ! Un débat pour réaliser l’unité, oui bien sûr ! » R a certainement raison, le problème est que ce n’est pas nous qui décideront de ce que défendront Hamon et Mélenchon. Nous sommes donc renvoyés à la question initiale : devons nous soutenir l’appel des 3 médias, tout en sachant parfaitement les risques encourus, s’ils se montrent aussi sectaires l’un que l’autre ?

    J résume le problème en demandant à D&S de répondre à la question de « savoir s’il est possible d’attendre quoi que ce soit de Mélenchon ». Pour ma part, en termes d’unité de la gauche au 1er tour de la présidentielle (décisive à mes yeux) je n’attends rien de Mélenchon, pas plus que de Hamon d’ailleurs. Les faits sont là. Hamon a tardé à proposer l’unité à Mélenchon. Mélenchon a donc pris l’initiative de lui proposer une rencontre puis à changé d’avis deux jours après. Finalement ils se sont rencontrés pour dire qu’ils avaient acté, l’une et l’autre, leurs décisions respectives, de ne pas s’unir dés le 1er tour de la présidentielle.

    Il faut donc les contraindre à l’unité. Jusque là, tout a échoué : pétitions, prise de position du PC et d’autres composantes de la gauche… Rien ne bouge de façon significative même si nous savons que des millions de gens se posent la question. Nous ne devons pas nous résigner. Le débat proposé par les 3 médias peut servir de catalyseur à tous ceux qui voient arriver avec angoisse un second tour droite-FN. Je suis donc pour que nous prenions position en faveur du débat de 2 heures que veulent organiser ces 3 médias et appelions les deux candidats à y participer.

    Ce débat posera le problème de l’unité à une échelle de masse. Et, à moins de vouloir se suicider, chacun des deux candidats sera bien obligés de chercher à apparaître le moins sectaire possible, ce qui nous servira de point d’appui pour continuer la bataille pour l’unité.

    Les constats faits par ce texte des 3 médias et les questions qu’il pose sont justes :

    « Sauf accident ou énorme évènement politique, BH et JLM prennent la responsabilité historique de voir la gauche éliminée dès le 1er tour de la présidentielle ».

    « La somme de leurs convergences est moins importante que la soustraction de leur désaccords. Encore faut-il qu’ils en fassent la démonstration. Publiquement ».

    « Le débat à huis-clos entre deux hommes peut-il tenir lieu de délibération quand des millions d’électeurs de gauche s’interrogent et soupèsent le pour et le contre de ce qui pourrait devenir une candidature unique ? »

    « Ce débat que nous proposons est donc une initiative d’explication et de sursaut. Explication pour comprendre exactement comment Hamon entend gérer l’héritage eu quinquennat Hollande et s’émanciper. Pour comprendre si Mélenchon est disposé à ne pas seulement s’engager dans une aventure présidentielle isolée. Sursaut pour entamer la reconstruction de la gauche dès aujourd’hui, sans attendre qu’une défait assurée ne la rende plus longue, plus complexe, plus douloureuse encore »…

    Ces constats et ces questions ne sont certainement pas exempts, de calculs politiques de la part des 3 médias mais, s’ils les formulent, c’est avant tout parce qu’ils savent que la question de l’unité est une question qui se pose à une échelle de masse.

    Ce sont des constats faits par D&S et des questions que nous posons depuis longtemps.

    Cela ne signifie pas que nous renvoyons dos-à-dos JLM et Hamon. D’abord parce que, dans la forme, Hamon apparaît comme moins sectaire que JLM. Ensuite parce que nous sommes au PS. Seul un large écart entre JLM et BH en faveur du 1er devrait nous amener à reconsidérer ce que serait le « vote utile » pour notre classe. Dans nos formulations, nous mettons donc en avant les propos moins sectaires de Hamon (il constate qu’il n’y aura pas de candidature unique mais, au moins, il s’en désole). Mais cela ne doit pas passer avant la bataille essentielle pour un candidat unique de la gauche au 1er tour.

    J écrit : « Hamon et ceux qui soutiennent sa candidature vont devoir faire face à l’offensive, ultime sinon décisive, de la droite du PS ». Elle a déjà largement commencé, en effet, avec les déclarations de Valls et de Le Guen.

    Hamon est pris dans une contradiction : composer avec l’appareil du PS qui veut lui faire endosser le bilan de Hollande, tout en s’adressant à l’ensemble des électeurs de gauche qui rejette ce bilan.

    La meilleure méthode pour dépasser cette contradiction et contrer l’offensive de la droite du parti est de mener la bataille pour une candidature unique de la gauche.

    Stratégiquement, c’est la seule réponse qui puisse permettre de gagner la présidentielle sans la jouer sur un coup de dé : la conversion d’une majorité d’électeurs au programme de Hamon, alors que ce programme serait opposé, de fait, à celui de JLM et qu’il n’y aurait aucune dynamique unitaire.

    Tactiquement, c’est la meilleure solution pour ne pas faire porter à Hamon (dans et hors le PS) la responsabilité d’un second tour droite-FN. Les électeurs de gauche qui auront été mis devant le fait accompli ne pardonneront pas à ceux qui auront accepté la division et porté au pouvoir Le Pen, Fillon ou Macron, quand ils subiront les effets de leurs politiques. Un boulevard sera alors offert à La droite du PS et à Macron pour « recomposer » le PS ou plutôt pour le liquider en tant que parti de gauche.

    Il n’est bien sûr pas question de rester dans l’attentisme face à l’offensive de la droite du PS. Ce combat et celui sur l’unité sont à mener de front, ils sont complémentaires car c’est la politique de la droite du PS au pouvoir qui rend encore plus difficile l’unité de la gauche dès le 1er tour de la présidentielle. Nous avons de nombreux argument à opposer à cette droite. J’en proposerai quelques uns. RN

  69. andré
    Posted 1 mars 2017 at 19:52 | Permalien

    « Ensuite parce que nous sommes au PS. Seul un large écart entre JLM et BH en faveur du 1er devrait nous amener à reconsidérer ce que serait le « vote utile » pour notre classe »
    Tout est dit, les conditions du PS, point final.
    Vous ne comprenez pas que les gens veulent des garanties et en ont marre des tambouilles politiciennes. Ce qui m’intéresse ce sont les programmes pour les quels le candidat s’engage. C’est tout

  70. Posted 1 mars 2017 at 20:06 | Permalien

    vous ne comprenez pas que ce qui compte c’est de battre la droite sinon le programme quel qu’il soit est mort né
    les mots sont les mots et du vent
    un pas en avant vaut mieux que mille programmes
    les actes comptent, par exemple battre la droite ET mettre en place un gouvernement Hamon Jadot Laurent Melenchon c’est plus important que d’avoir un très très très bon programme dans son tiroir
    et attendre le « bon » programme pour 2022 ça c’est carrément débile
    le programme du front populaire de 1935 était mauvais, mais il a enclenche l’unite qui a enclenche l’unité syndicale qui a enclenché la greve qui a obtenu plus que le programme du front populaire

  71. françois 70
    Posted 1 mars 2017 at 20:07 | Permalien

    Le PS est déjà « liquidé en tant que parti de gauche ». Lors de la primaire une très large majorité des membres du PS a voté Valls. Hamon n’a récolté qu’environ 30% des voix des adhérents, comme du reste lors du dernier congrès.
    La large majorité hollando-vallsiste a décidé de « tuer » Hamon à la présidentielle en soutenant Macron, afin de préparer un contrôle sans partage de Solférino après la séquence électorale.
    L’avenir de la gauche (au sens propre de ce terme) passe par un soutien, y compris critique, à la France Insoumise.

  72. Posted 1 mars 2017 at 20:16 | Permalien

    il n’y aura pas de soutien a FI (sic) ni railliement ni rien de ce genre
    vous vous épuisez pour rien,
    il y aura unité oui, mais personne ne se soumettra a personne ça fait cent mille fois
    si par malheur « le ps était liquide », comme vous dites, vous le seriez aussi, nos sorts sont liés,
    on gagne ensemble ou on perd ensemble
    si vous ne comprenez pas on coule tous le 23 avril à 20 h

  73. Posted 1 mars 2017 at 20:30 | Permalien

    Unité : on lâche rien.

    Plus de 100 000 citoyens appellent à l’unité de la gauche et des écologistes. De nouvelles personnalités du monde culturel, associatif, syndical, politique rejoignent chaque jour nos appels.

    La fin de non-recevoir objectée ce week-end par Jean -Luc Mélenchon et Benoit Hamon ne change rien. Le débat de fond sur les conditions du rassemblement doit avoir lieu ! Il doit permettre un débat public partant de la volonté populaire de tourner la page du quinquennat Hollande en donnant une chance à l’alternative !

    Une très large majorité du mouvement social et des électeurs de gauche veut en finir lors des élections présidentielles et législatives avec les politiques d’austérité. La VIème République, l’abrogation de la loi El Khomri et la transition écologique sont autant de points d’appuis pour construire l’unité de la gauche et des écologistes.

    Il s’agit aujourd’hui de les acter. L’instauration d’une Constituante est un point d’accord essentiel. Il y a de la matière pour prolonger les échanges sur la sécurisation des parcours de vie, sur l’égalité des droits, sur l’avenir de l’Union Européenne afin d’aboutir à un accord de grande qualité.

    Notre démarche n’est pas motivée par la peur mais par l’espoir. Nous pensons que c’est en se donnant les moyens de vivre ensemble « des jours heureux » que nous battrons le danger FN comme les régressions, les replis identitaires et les ruptures démocratiques de l’extrême-droite et de la droite extrême !

    Nos candidats doivent se hisser à la hauteur des enjeux comme ont su le faire les Portugais, les Équatoriens.

    Nous appelons Jean Luc Mélenchon Benoit Hamon à débattre et trouver, avec nous, les voies de l’unité.

    Seule l’unité peut permettre d’avancer dans le sens de la transformation sociale, politique et écologique auxquelles nous sommes tous attachés. Nous refusons la résignation et la politique du pire.

    Nous appelons l’ensemble des citoyennes et citoyens à signer notre appel commun sur : vouattendezquoi.fr, à manifester leur volonté d’unité lors de rassemblements de ce week-end des 4 et 5 mars et à poursuivre ce mouvement dans la durée.

    Collectif national unitaire « vousattendezquoi.fr »
    Mercredi 1er mars 2017

    Contacts :
    Benjamin Lemesle – 06 25 42 83 94 – 1mais pas3
    David Teixeira – 06 29 26 13 25 – pétition change.org et Apéros citoyens
    Fatima Benomar : 06 75 86 61 31- féministe
    Jean-Alain Mazas : 06 70 62 63 59- Appel des 100
    Jean-Claude Mamet – 06 86 96 09 17 – appel des 100
    Marie Pierre Vieu : 06 32 71 65 96 – appel des 100

    Événement national :
    https://www.facebook.com/events/1449968668360950/

    ALBI : samedi 4 mars – Place du Vigan – 10:00
    https://www.facebook.com/events/262738794149288/

    ANGERS : samedi 4 mars – Place du Ralliement – 15:00
    https://www.facebook.com/events/1874633726115299/

    AUBENAS : samedi 4 mars – au Kiosque – 10:00
    https://www.facebook.com/events/735583879950329/

    AVIGNON : samedi 4 mars – Place de l’Horloge – 11:00
    https://www.facebook.com/events/1125694904223417/

    BORDEAUX : samedi 4 mars – lieu à confirmer – 14:00
    https://www.facebook.com/events/400400636980427/

    CHAMBERY : samedi 4 mars – place St Léger – 11:00
    https://www.facebook.com/events/1814944678756334/

    QUIMPER : samedi 4 mars – lieu à confirmer – 14:00
    https://www.facebook.com/events/1473754859310030/

    LILLE : sam 4 mars – Place du Vieux Marché aux Chevaux – 13:00
    https://www.facebook.com/events/1941762442723828/

    LYON : dimanche 5 mars – Place de la Comédie – 16:30
    https://www.facebook.com/events/1917467021817721/

    MARSEILLE : samedi 4 mars – lieu à confirmer – 14:00
    https://www.facebook.com/events/380292682356957/

    MONTPELLIER : sam 4 mars – Place de la Comédie – 15:00
    https://www.facebook.com/events/1657885481171842/

    NANTES : jeudi 2 mars – Place Royale – 18:30
    https://www.facebook.com/events/1403611863024340/

    PARIS : samedi 4 mars – Place de la République – 14:00
    https://www.facebook.com/events/414026398939874/

    TOULOUSE : samedi 4 mars – Place du Capitole – 14:00
    https://www.facebook.com/events/987409494724155/

    TOURS : dimanche 5 mars – Place Jean Jaurès – 14:00
    https://www.facebook.com/events/390771974617380/

  74. françois 70
    Posted 1 mars 2017 at 21:20 | Permalien

    Viendras-tu le 18 mars pour la 6° République?

  75. Glières
    Posted 1 mars 2017 at 21:32 | Permalien

    A Gérard Filoche (53)
    C’est vrai, je n’ai pas voulu entrer dans les circonvolutions de mise en œuvre du 49 3 via les motions de censure notamment. J’ai eu tort car mon raccourci est une erreur. Même si au bout du compte je serais arrivé au même constat.
    En revanche, ta réponse à l’emporte-pièce est méprisante et contreproductive dans la mesure où elle ne répond pas sur le fond.
    C’est dommage

  76. socrate
    Posted 1 mars 2017 at 21:36 | Permalien

    Valls et une centaine de députésa bien l’intention de tout faire pour que la campagne de Hamon soit un échec.
    Il lui suffira de retirer les marrons du feu en juin quand le PS aura perdu énormément pour prouver que l’aventure des frondeurs , de la gauche du PS les a emmenés dans le mur et alors faire disparaitre cette minorité.
    d’un coté ils l’empechent je suppose qu il négocie trop avec Melenchon et de lautre lui reproche de ne pas attirer une partie de l’électorat Macron.
    c’est voué a l’échec.Mais c’est certainement le pari fait par Valls

  77. inkey
    Posted 1 mars 2017 at 22:22 | Permalien

     »
    il n’y aura pas de soutien a FI (sic) ni railliement ni rien de ce genre
    vous vous épuisez pour rien,
    il y aura unité oui, mais personne ne se soumettra a personne ça fait cent mille fois »

    C’est complètement incompatible avec le principe même d’un candidat unique.

    Des alliances aux législatives pourquoi pas, un désistement au présidentielle au vu du poids de la question de la confiance et de l’importante des prérogatives du chef de l’état dans le cas de la stratégie révolutionnaire de la FI, c’est un chèque en blanc signer par l’une des parties pour l’autre, dans les conditions de méfiance actuelle, méfiance légitime, ça n’a aucune chance de se faire.

  78. Oncle Djack
    Posted 1 mars 2017 at 22:31 | Permalien

    « il n’y aura pas de soutien a FI (sic) ni railliement ni rien de ce genre
    vous vous épuisez pour rien,
    il y aura unité oui, mais personne ne se soumettra a personne ça fait cent mille fois
    si par malheur « le ps était liquide », comme vous dites, vous le seriez aussi, nos sorts sont liés,
    on gagne ensemble ou on perd ensemble
    si vous ne comprenez pas on coule tous le 23 avril à 20 h »

    Et bien vous porterez seuls dans ce cas la défaite que vous présentez, Qu’elle soit globale pour la gauche toute entière ou uniquement celle du PS.

    C’est bien dommage pour vous.
    Nous les insoumis ne braderons rien de notre travail programmatique contre un quelconque arrangement pour des sièges ou des postes.
    C’est toute notre différence. Le PS agit pour les siens, les insoumis agissent pour le peuple.

  79. Posted 2 mars 2017 at 1:06 | Permalien

    je en participe qu’aux manifestations unitaires avec les organisations auxquelles j’appartiens

  80. Posted 2 mars 2017 at 1:07 | Permalien

    oui
    et je m’ne fou
    norte partí c’est de réussir l’unité malgré tout
    et de gagner

  81. Posted 2 mars 2017 at 1:08 | Permalien

    vous perdrez et ferez perdre toute la gauche

  82. Hasta la victoria
    Posted 2 mars 2017 at 5:08 | Permalien

    Gérard,

    @80
    « vous perdrez et ferez perdre toute la gauche »
    C’est aussi ce que me dit mon hiérarque, au syndiqué que je suis, quand je défends le minimum de droits/respect auquel on peut s’attendre.

    Pression & chantage, c’est indigne de toi.

    Fais attention quand même à l’effet boomerang, histoire de ne pas te retrouver du mauvais côté du manche avec
    un PS qui mange les pissenlits par la racine, et des insoumis-es aux portes du second tour (la faute à qui…).

    Vincent

  83. Anastasia
    Posted 2 mars 2017 at 9:27 | Permalien

    « je en participe qu’aux manifestations unitaires avec les organisations auxquelles j’appartiens »
    Voilà bien du sectarisme et ça veut l’unitay !
    La politique au PS n’est plus que calcul, strategie et tambouilles !

  84. Dominique Babouot
    Posted 2 mars 2017 at 9:50 | Permalien

    « le programme du front populaire de 1935 était mauvais, mais il a enclenche l’unite qui a enclenche l’unité syndicale qui a enclenché la greve qui a obtenu plus que le programme du front populaire »

    1936 C’est tout autrechose qu’une alliance de circonstances et de rafistolages destinées à empecher que la gauche soit éliminée au premier tour!
    Ce n’est pas la division des candidatures qui est la cause de l’échec prévisible, c’est le quinquennat qu’on vient de passer!
    Comment se fait-il qu’en 2012, il y avait multiples candidatures de la gauche et que l’une d’entre elles celle du ps a trouvé moyen d’arriver en tete au premier tour? Hein?
    Alors pourquoi n’y a-t-il aucun candidat de la gauche capable de faire ce que Hollande a fait en 2012?

    Plusieurs réponses à cette question:

    Le quinquennat a dégouté les francais: La raison principale
    Les électeurs de droite dégoutés en 2012 ont oublié!
    Le programme de la FI et JLM ne plaisent pas à un certain nombre d’électeurs

    Le programme de Hamon ne plait pas à un certain nombre d’électeur, d’autres n’ont pas confiance et restent dégoutés malgré le changement de personnes

    Conclusion:

    Marine Lepen se renforce et est la sele à avoir des électeurs mobilisés, contrairement à ce qui est dit ici, ce n’est pas en restreignant le choix des électeurs de gauche qu’on obtiendra une majorité, c’est en construisant une dynamique solide dans la durée qu’on parviendra à avoir une mobilisation suffisante pour gagner.
    Mais cela ne peut se faire en deux mois!
    Les programmes proposés par Hamon d’un coté, Mélenchon de l’autre peuvent finir par rencontrer l’adhésion du peuple francais parceque il s’agit de solutions nouvelles n’ayant pas fait preuve de leur inefficacité.
    Ils doivent avoir vocation à converger!
    Mais pour que cela se produise, cela passe par une rupture d’abord à l’intérieur du ps, car pour vaincre la méfiance il faut aussi un peu de pugnacite. Qu’on ne soit pas comme le fait Hamon à faire des compromis foireux tous les quatre matins à chaque congrès du ps pour conserver l’unité du parti!
    On peut reprocher à Mélenchon son intransigence vis à vis du ps, on peut lui reprocher son sectarisme, les tenants de l’unité à tout prix peuvent hurler, mais c’est lui qui a raison, la compromission pour gagner des mittes tout de suite retarde la victoire finale, parce que la non continuité des positions défendues empeche de convaincre à terme!

    Le front national était à 5 pour cent en 1984, il atteint pret de 30 pour cent en 2017 , c’est à sa tactique qu’il doit cela: Constance dans ce qu’il dit depuis des années!

    Si on veut parvenir à construire l’équivalent à gauche, il faut faire la meme chose et savoir qu’il faudra des dizaines d’années pour y arriver, c’est exaspérant d’attendre mais cela vaut mieux que des compromis qui ont l’effet inverse, cela d’autant plus qu’ils favorisent le fn mécaniquement!

    Alors on dira, mais le peuple souffre en attendant!

    Les syndicats, la mobilisation sociale ne sont pas là pour les chiens et peuvent permettre de limiter les dégats et meme de favoriser l’éveil des consciences du moment que la proposition politique est là constante et ne varie pas!

    Le dogmatisme et les théories écrites par les philosophes du 19e et du 20e sont des études utiles mais on doit aussi tenter quelque chose de nouveau et non pas sans arret réssayer ce qui n’a jamais marché, personne n’est infaillible, pas plus Marx, Lénine ou Trotsky que les autres!

  85. Posted 2 mars 2017 at 11:31 | Permalien

    he oui, car les appels unilatéraux qui font diversion ( « du balai » 6 mai 2013, à la mobilisation contre l’ANI, « TVA » 1er décembre 2013 a la mobilisation contre la loi ayrault..) ne sont pas unitaires mais anti unitaires
    quand on decide seul et qu’on prépare seul une manif, on y est seul avec son courant mais pas les autres

  86. Posted 2 mars 2017 at 11:32 | Permalien

    ne prétendez pas etre au 2° tour ça n’arrivera jamais a cause de vos méthodes anti font unique

  87. Posted 2 mars 2017 at 11:33 | Permalien

    mais moi je ne suis pas insoumis, je suis révolutionnaire, syndiqué et socialiste je combat pour ma classe sociale

  88. socrate
    Posted 2 mars 2017 at 11:52 | Permalien

    Gérard Filoche
    Posted 2 mars 2017 at 1:06 | Permalien

    je en participe qu’aux manifestations unitaires avec les organisations auxquelles j’appartiens

    sérieux ???
    ton parti te demandait de manifester contre la loi El khomri ?
    en dehors des partis il existe aussi la liberté individuelle de choisir …

  89. Jean Jolly
    Posted 2 mars 2017 at 12:09 | Permalien

    @ pro-filoche 67.

    Jean-Luc Mélenchon c’est 4 millions de voix en 2012 avec le programme l’Humain d’abord, socle de l’Avenir en commun solidement élaboré depuis… Hamon n’a aucun programme, et puis tout le monde est dégouté par le PS après ce quinquennat de droite.

  90. Posted 2 mars 2017 at 12:39 | Permalien

    et en plus Hamon il a des boutons, non ?

  91. Posted 2 mars 2017 at 12:40 | Permalien

    mais la gauche socialiste appelait contre el khomri, et c’étaient des manifestations unitaires de 85 % du syndicalisme, dont ma CGT
    pareil contre l’ ANI
    pareil contre la loi Macron
    pareil contre la loi retraite d’ayrault

  92. 100% A GAUCHE
    Posted 2 mars 2017 at 13:11 | Permalien

    Je viens d’entendre l’étrange catalogue programmatique de l’ancien ministre Macron ! Il est évident que le droit du travail est encore inscrit dans sa ligne de mire et que l’orientation accrue vers la fumeuse « flexisécurité » est une impasse sociale qui conduit à la hausse du stress au travail. Je ne comprends pas que nombre de journalistes classent ce candidat « à gauche »; c’est un libéral sur le moule américain (recherche de l’individualisme absolu, de la compétition dans toutes les strates de la société) !

  93. Jean Jolly
    Posted 2 mars 2017 at 16:04 | Permalien

    Et en plus il faudrait signer pour un septennat ( proposition de Benoit Hamon)… Pourquoi pas ad vitam æternam ?

  94. Posted 2 mars 2017 at 16:33 | Permalien

    Intentions de vote – Election présidentielle 2017
    ÉTUDES & SONDAGES 2 MARS 2017

    Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’ancrent en tête des intentions de vote de premier tour, devant François Fillon.
    Créditée de 27%, Marine Le Pen arrive en tête des intentions de vote exprimées par les personnes interrogées. Son score s’avère stable par rapport à notre précédente enquête Elabe pour Les Echos et Radio Classique réalisée les 30 et 31 janvier, au lendemain de la victoire de Benoît Hamon à la primaire du Parti socialiste et quelques jours après les premiers articles du Canard Enchaîné sur les emplois de l’épouse de François Fillon.
    Dans le même temps, Emmanuel Macron conforte son socle électoral. Le fondateur d’En marche ! est désormais crédité de 24% des intentions de vote, en hausse d’un point sur un mois. Après un « trou d’air » ponctuel enregistré mi-février après ses déclarations sur la décolonisation et le mariage pour tous (enquête Elabe pour BFMTV et L’Express réalisée du 18 au 20 février), l’ancien ministre de l’Economie creuse l’écart avec François Fillon. Ce dernier, avec 19% d’intentions de vote, passe sous la barre symbolique des 20% et perd 1 point sur un mois. Il est devancé de 5 points par Emmanuel Macron, et de 8 points par Marine Le Pen. Précisons au passage que notre terrain d’enquête a été réalisé pour deux tiers avant la conférence de presse de François Fillon et pour un tiers après, sans que l’on observe d’évolution significative du rapport de forces politiques entre ces deux périodes.
    Benoît Hamon fait désormais jeu égal avec Jean-Luc Mélenchon. Alors qu’il était crédité de 17% des intentions de vote au sortir de la primaire du Parti socialiste, il émarge désormais à 12,5%, en baisse de 4,5 points sur un mois. Il est désormais rattrapé par Jean-Luc Mélenchon, qui gagne quant à lui 2,5 points en un mois.
    Le faible score du candidat socialiste, auquel s’est pourtant rallié le candidat écologiste Yannick Jadot, s’explique notamment par ses difficultés à entraîner dans son sillage les anciens électeurs de François Hollande au premier tour de la présidentielle de 2012. Plus précisément, seuls 32% d’entre eux se porterait aujourd’hui sur la candidature de Benoît Hamon, lorsque 43% choisiraient de voter pour Emmanuel Macron, et 12% pour Jean-Luc Mélenchon. A ce propos, le caractère « attrape-tout » de la candidature d’Emmanuel Macron et sa capacité à transcender les clivages politiques traditionnels se confirment puisqu’il attire aussi sur son nom une proportion non négligeable d’électeurs du centre et de la droite : 50% des anciens électeurs de François Bayrou se porteraient sur son nom (22% lui préférant François Fillon), de même que 20% des anciens électeurs de Nicolas Sarkozy. Une situation dont pâtit François Fillon, qui doit aussi faire face à la défection de 15% d’anciens électeurs de Nicolas Sarkozy qui lui préfèrent Marine Le Pen.
    Au second tour, Marine Le Pen serait devancée par Emmanuel Macron et François Fillon.
    En tête des intentions de vote de premier tour, Marine Le Pen est créditée respectivement de 38% à 42% des voix dans l’hypothèse d’un second tour l’opposant à Emmanuel Macron (62%) ou François Fillon (58%). Notons toutefois que ces deux hypothèses de second tour enregistrent à ce stade des taux élevés de « ne se prononcent pas » (18% dans l’hypothèse Le Pen / Macron et jusqu’à 33% dans l’hypothèse Le Pen / Fillon), qui doivent inviter à la prudence dans l’interprétation des résultats.

  95. Posted 2 mars 2017 at 16:34 | Permalien

    t’auras rien sans union

  96. socrate
    Posted 2 mars 2017 at 16:47 | Permalien

    oui Hamon baisse et Melenchon monte
    et plus le temps passera plus il en sera ainsi
    car l’un a un vrai programme , chiffré et applicable de suite tandis que l’autre a des buts incertains exemple le revenu universel impossible a financer…
    mais les français ne veulent plus de promesses irréalisables

  97. Posted 2 mars 2017 at 19:06 | Permalien

    et bah prenons rv

  98. Posted 2 mars 2017 at 20:52 | Permalien

    Il est plus que temps que quelqu’un comme vous, Monsieur Filoche, franchissent le pas et accepte de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas: que l’union n’est possible qu’à la faveur d’un ralliement de Hamon à Mélenchon.

    Si personne dans l’aile gauche PS ne se prononce pour cela, aucune alliance ne verra le jour. Compte tenu de son positionnement pendant les primaires (« je ne fais pas de ma candidature un préalable »), c’est l’unique hypothèse envisageable.

    Feuille de route pour l’accomplissement d’une telle alliance:
    https://blogs.mediapart.fr/horslesmurs/blog/260217/la-derniere-carte-de-benoit-hamon-se-desister-pour-mieux-simposer

  99. michel
    Posted 2 mars 2017 at 21:46 | Permalien

    Le problème principal est que la gauche fait 25%, que pour une candidature unique fasse au moins ce total, il faudrait que ce soit ni Mélenchon, ni Hamon.
    Derrière le présupposé de la candidature unique il y a 2 postulats discutables
    l’aspiration à une candidature unique (les pétitions arrivent péniblement à 100 000 en une semaine)
    Celui qui se qualifie au second tour contre mlp est élu à coup sur

  100. Naïm
    Posted 2 mars 2017 at 23:16 | Permalien

    Sur ce que veut depuis le début Hamon:

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/02/les-campagnes-en-miroir-de-benoit-hamon-et-jean-luc-melenchon_5088398_4854003.html

    Et c’est le monde, qu’on ne peut pas qualifier de partisan de Mélenchon. Comme ça, les choses sont claires…
    Vous m’expliquez, Monsieur Filoche, comment on fait l’union avec quelqu’un qui n’a pas l’intention de s’allier à vous pour soigner ces électeurs que le monde qualifie « de gauche modéré »?

  101. Posted 3 mars 2017 at 9:57 | Permalien

    Ce sont les frondeurs qui ont commencé à faire la désunion. Croire comme Gérard Filoche que la France ne peut pas être gouvernée hors d’un clivage gauche-droite est aussi irresponsable que d’entretenir un climat pré-révolutionnaire comme le fait Fillon. Tant que la France restera empêtrée dans les affrontements, elle reculera…

  102. Posted 3 mars 2017 at 10:47 | Permalien

    jamais
    jamais
    il n’y aura aucun ralliement, personne ne se soumettra a personne ça fait mille fois que je l’écrit
    il y aura un accord global pour un programme commun de gouvernement Hamon Jadot laurent melenchon

  103. Posted 3 mars 2017 at 10:49 | Permalien

    mais ce sera forcément un des deux, aucun autre, assez de temps perdu
    il faut commencer par le commencement :

    1°) Rédiger vite un programme commun de gouvernement : cela doit être facile, d’ailleurs Mélenchon ne le conteste pas, il a déclaré que les positions étaient « voisines ». Et si on les étudie bien, on le vérifie.

    2°) Se mettre d’accord sur les grandes lignes de la composition de ce gouvernement correspondant au programme signé. Un gouvernement Hamon, Jadot, Laurent, Mélenchon…

    3°) Se mettre d’accord sur une liste partagée respectant chacune des sensibilités et partis de gauche, de 577 noms de candidats communs labellisés en soutien à ce gouvernement.

    Il faut aller vite car le dépôt des candidatures est le 17 mars.

  104. Posted 3 mars 2017 at 10:50 | Permalien

    il faut commencer par le commencement :

    1°) Rédiger vite un programme commun de gouvernement : cela doit être facile, d’ailleurs Mélenchon ne le conteste pas, il a déclaré que les positions étaient « voisines ». Et si on les étudie bien, on le vérifie.

    2°) Se mettre d’accord sur les grandes lignes de la composition de ce gouvernement correspondant au programme signé. Un gouvernement Hamon, Jadot, Laurent, Mélenchon…

    3°) Se mettre d’accord sur une liste partagée respectant chacune des sensibilités et partis de gauche, de 577 noms de candidats communs labellisés en soutien à ce gouvernement.

    Il faut aller vite car le dépôt des candidatures est le 17 mars.

  105. Posted 3 mars 2017 at 10:54 | Permalien

    ah non pas ça ! ça suffit ce mensonge caricatural
    c’est le changement de politique de Hollande par rapport au programme socialiste, par rapport a sa campagne et a ses promesses, c’est son ralliement inconditionnel au social libéralisme qui ont fait la désunion
    nous n’avons fait que tenter de rester sur la ligne commune qui avait fait gagner en 2012 depuis le congres de toulouse puis a celui de poitiers
    en 2012 nous avions tout gagné, toute les élections
    a cause de la ligne hollande nous avons tout perdu, il n’a pas pu se présenter et Valls a été battu
    nous sommes la résistance a cette trahison et a cet échec , nous avons défendu toute le long l’unité de la gauche,
    Hollande et Valls ont écarte melenchon et le pcf, écarté les verts, ecarte la majorité du PS, ecarte Taubira,

  106. Fabien
    Posted 3 mars 2017 at 11:53 | Permalien

    « c’est le changement de politique de Hollande par rapport au programme socialiste, par rapport a sa campagne et a ses promesses, c’est son ralliement inconditionnel au social libéralisme qui ont fait la désunion »

    Oui mais quand on te le disait au début tu répondais qu’il fallait faire confiance et respecter Hollande qu’il était très intelligent, etc.
    Melenchon avait raison sur Hollande dès le début.
    Et là encore il a raison, si pas de règles claires acceptées par Hamon, c’est bien qu’il y a encore un loup comme disait Aubry.

  107. Posted 3 mars 2017 at 14:49 | Permalien

    hamon fait une campagne qui se radicalise dans le bon sens
    on n’a jamais de garanties, sauf le rapport de force social
    tout ce qui se passe dans cette élection depuis six mois demontre une poussée a gauche en fait

  108. Michel - Pierre
    Posted 3 mars 2017 at 14:59 | Permalien

    @ 104 : OUI !
    @ 99 : 1) C’est LA DIVISION qui maintient les suffrages attribués par les sondages à la gauche en dessous de 30 %.
    2) Il ne faut évidemment pas limiter l’action citoyenne au récent recueil de 100 000 signatures. D’abord ce n’est pas rien, un tel nombre et on aurait certes tort de minimiser le premier succès qu’il représente. Mais il y a lieu maintenant de s’appuyer sur cette base solide pour donner à l’action citoyenne plus d’écho et de visibilité.
    Alors considérons la situation présente et voyons ce qu’il convient de faire.
    Des élus du PS ont clairement pris l’habitude, au cours de ce quinquennat, de considérer leur parti comme une structure étrangère à la gauche et donc à la stratégie d’union qui permit la victoire historique de 1981.
    Dans la dernière période cela s’est manifesté tout particulièrement, nous nous en souvenons tous, lors de la phase des parrainages pour la primaire citoyenne … et voilà que ça resurgit, ce qui n’est guère surprenant, au moment où le candidat désigné par UN MILLION DEUX CENT MILLE électeurs doit répondre, pour que la gauche ait une chance de gagner, à l’exigence citoyenne d’ UNION.
    Se laisser « tirer à droite » par de tels « socialistes » ne pourrait profiter, de toute évidence, qu’aux trois forces sur lesquelles les médias ne cessent de concentrer leurs projecteurs : l’extrême droite de la famille Le Pen, la droite « décomplexée » dont le candidat Fillon est si parfaitement représentatif et la droite « centriste » du tandem piloté par l’ultra libéral Macron.
    La clarification du débat commande donc de prendre acte de la désertion des faux socialistes en question et de réaliser l’indispensable UNION DE LA GAUCHE MAINTENANT.
    Or des rassemblements citoyens sont justement prévus dans toute la France à cet effet ces jours-ci !
    (Demain à Albi, Angers, Aubenas, Avignon, Bordeaux, Chambéry, Lille, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Pau, Quimper, Toulon et Toulouse ; dimanche à Lyon et Tours ; jeudi 9 mars à Tarbes.
    Détails et horaires ci-dessus [73] et également, avec un complément d’info, ici : https://blogs.mediapart.fr/frederic-lutaud/blog/020317/2017-gouverner-ensemble-ou-tout-perdre .)

  109. Posted 3 mars 2017 at 15:13 | Permalien

    Pierre Martinet, maire (PCF) de Mardeuil, gèle son parrainage
    Dans un communiqué envoyé par le PCF et le Front de gauche, Pierre Martinet, maire de Mardeuil annonce le gel de son parrainage. « Je gèle mon parrainage et j’appelle les élus de gauche à faire de même ».

    Par Isabelle ForboteauxPublié le 02/03/2017 à 17:56

    Pierre Martinet se réjouissait de voir Jean-Luc Mélenchon et Benoit Hamon enfin dialoguer. « Mais à l’issue de leur rencontre ils ont acté la division en confirmant le maintien de leurs deux candidatures. Unis à gauche, nous avons toutes les chances de gagner. Sinon, c’est le risque de l’élimination dès le 1er tour. »

    Pierre Martinet précise qu’en tant que maire, il a évidemment la possibilité de parrainer un candidat à la présidentielle. Face à cette situation, il a décidé de geler son parrainage jusqu’à la date limite d’envoi.

    Il choisit ainsi de faire pression et en appelle à l’ensemble des élus qui veulent le rassemblement d’une gauche sincère à geler également leur parrainage. Objectif : obliger la reprise des discussions entre les deux candidats pour trouver un accord débouchant sur une seule candidature.

    « Je ne me résous pas à cet échec, dit-il encore, et serai partie prenante de toutes les initiatives qui nous permettront de construire un socle commun à partir duquel nous nous rassemblerons. »

  110. inkey
    Posted 3 mars 2017 at 15:14 | Permalien

    http://lvsl.fr/tribune-lunite-de-gauche-mirage-philippe-lege

  111. socrate
    Posted 3 mars 2017 at 18:21 | Permalien

    geler son parrainage pour forcer a l’union me parait etre un préalable bien plus grand que celui consistant a demander de la liste des législatives les scélérats qui nous ont trompé pendant 5 ans
    l union ne se fait que dans l’accord pas dans l’ultimatum

  112. Inkey
    Posted 4 mars 2017 at 1:49 | Permalien

    Le fameux rassemblement façon Hamon :

    https://www.youtube.com/watch?v=RU3SU0SQT3A&feature=youtu.be&t=928

  113. Inkey
    Posted 4 mars 2017 at 18:11 | Permalien

    Le rassemblement façon hamon-bis :

    http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20/arnaud-montebourg-la-question-du-retrait-de-jean-luc-melenchon-va-se-poser-2991986

    Franchement, Filoche, j’ai beau ne pas être d’accord avec vous, je vous concède le fait que vous êtes l’une des personne au PS les moins méprisante envers nous.

    Si vous pouvez engueuler vos copains socialistes de mépriser les élécteurs de gauche qui pense voter Mélenchon, je vous remercierai grandement.

  114. Frédéric
    Posted 6 mars 2017 at 10:50 | Permalien

    Très agaçante cette manie que vous avez de répéter l’ordre Hamon – Jadot – Laurent – Mélenchon.

    Cela traduit votre état d’esprit : FI fait l’appoint de votre candidat ?

  115. Posted 6 mars 2017 at 10:54 | Permalien

    c’est l’ordre alphabétique
    mais c’est aussi l’ordre d’influence ça tombe bien

  116. Frédéric
    Posted 7 mars 2017 at 16:56 | Permalien

    A la marge d’erreur près, Mélenchon et Hamon sont au coude à coude. Par contre sauf erreur de ma part : Jadot = 2% et Laurent pas candidat.
    Vous voyez, c’est à ce type de réponse que je me dis que l’unité n’est pas possible (on voit bien poindre chez vous le côté revenchard).

  117. JM
    Posted 8 mars 2017 at 15:00 | Permalien

    les éléphants du ps font le choix de macron,Hamon ne va t il pas se retrouver de plus en plus isolé au Ps ,le vote utile Macron avec la peur entretenue du fn va suivre son chemin Le bon chois pour Benoît Hamon ,n’est il pas de rejoindre Mélenchon et permettre ainsi aux électeurs véritablement antilibéraux de construire une force capable d’être au deuxième tour,à défaut de faire un très bon résultat aux législatives et d’éclaircir une fois pour toute les ambiguïtés du ps

  118. Posted 8 mars 2017 at 20:06 | Permalien

    de quoi vous réjouissez vous ? cela va finir à 18 % Hamon et 11 % Mélenchon prés de 30 % a eux deux mais éliminés
    nous serons battus toutes et tous

  119. JM
    Posted 8 mars 2017 at 21:24 | Permalien

    d’une part je ne me réjouis pas de cette situation ,j exprime un point de vue ,mais cela ne fait pas trente si Melenchon rejoint Hamon,c est Macron et l abstention qui vont progresser .

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