Dans le puzzle du « programme » Macron il reprend la vieille lune d’aligner les régimes de retraite public et privé : ils le sont déjà – et de supprimer celles des conventions collectives qui avantage les métiers durs

le prédicateur Macron reprend l’idée de supprimer les conventions collectives qui donnent des avantages retraites aux métiers durs physiquement er mentalement. par exemple les éboueurs dont l’espérance de vie moyenne est de 58 ans…

 

pour chaque euro cotisé, un équivalent en euro de retraité, c’est l’aggravation confirmée des inégalités de la vie à la mort…

 

 

 

 

reprise ci dessous d’un article de 2007 sur ce sujet…

 

déjà en 2010 les régimes spéciaux de retraites (salariés de la SNCF, de la RATP, d’EDF-GDF) se sont trouvé confrontés à un véritable tir de barrage. C’était avec fillon. Macron remet cela

sachons tous que ces « régimes spéciaux » sont en général des conventions collectives  de branche qui donnent des avantages aux métiers qui ont su et pu les négocier. Macron qui prétend renvoyer le droit du travail et social « aux branche et entreprises » veut supprimer ce que les branches ont négocié et signé en matériel de retraite pour une uniformisation malvenue. La différence d’espérance de vie entre un ouvrier et un cadre est de 7 ans en moyenne; L’espérance de vie en bonne santé recule depuis dix ans que les départs en retraite ont été repoussés, de 63 à 62 ans.

vieilles lunes de Macron

François Fillon affirmait des 2007 qu’il faudra réformer ces régimes de retraite « dès le début de la prochaine législature ». Pour la Cour des comptes, il fallait leur imposer « les principes prévus par la loi de 2003 ».

de Villepin, plus conscient, était contre : le promoteur du CNE et du CPE appelait, en effet, « à ne pas monter certains Français contre d’autres » !

Querelle tactique et accord sur le fond

L’opposition entre Fillon et de Villepin relevait de la tactique politicienne. Fillon voulait embarrasser de Villepin au moment du débat sur la fusion Suez-GDF. De Villepin ne voulait surtout pas que de l’huile soit jetée sur le feu.

Mais, sur le fond, il n’y a aucune illusion à se faire : ils cherchaient à réformer les régimes spéciaux de retraites c’est à, dire a casser les conventions collectives en vigueur sur ce sujet

Horace et les Curiaces

Jean-Louis Debré (président UMP de l’Assemblée Nationale) posait une question intéressante à François Fillon : « Pourquoi lorsqu’il était ministre, n’a-t-il pas fait une réforme des régimes spéciaux ? »

La réponse est simple : il fallait diviser le salariat pour pouvoir l’affronter sur un sujet aussi sensible que les retraites.

Horace choisissait d’attaquer l’un après l’autre chacun des trois Curiaces : le secteur privé, la fonction publique, les régimes spéciaux.

En 1993, Balladur avait commencé à la besogne en s’attaquant aux retraites des salariés du secteur privé (40 ans de cotisations, retraite calculée sur les 25 meilleurs années et non sur les 10…)

En 1995, Juppé, s’appuyant sur l’inégalité créée par Balladur entre salarié du privé et du public s’attaquait, au nom de l’égalité, à la retraite des fonctionnaires et aux régimes spéciaux. L’énorme mobilisation de novembre-décembre 1995 l’obligeait à reculer. Fillon en a tiré les leçons : en 2003, il ne s’est attaqué qu’aux seuls fonctionnaires.

Macron en rajoute une louche, il reste 25 conventions collectives avantageuses pour certains catégories de travailleurs, il  estime maintenant qu’il est temps d’en finir avec tous ces   »régimes dits spéciaux », au nom d’une conception de l’ « égalité », qui est celle du nivellement par le bas.

En 1995 les salariés du public ont défendu les intérêts de tous les salariés

En 1995, les salariés de la fonction publique, ceux de la SNCF, d’EDF-GDF, de la Ratp ont été accusés de défendre des « intérêts corporatistes ».

En réalité, en défendant leurs propres retraites, ils ont défendu les retraites de tous les salariés, du privé comme du public. Pendant 8 ans, aucun gouvernement n’a osé remettre en cause les retraites dans le public mais aussi dans le privé. Il n’était pas possible, en effet, d’exiger des salariés du privé une augmentation de leur durée de cotisation tant que les salariés du public bénéficiaient de 37,5 années et demie.

Mais en 2003, Fillon ne s’est pas contenté d’obliger les salariés du public à cotiser 40 annuités. Dès 2008, la loi qu’il a fait voter, augmentera d’un trimestre par an ans la durée de cotisation dans le privé et dans le public. Les 45 annuités préconisées par le Medef sont en bonne voie.

Pourquoi les salariés sont-ils les seuls visés ?

Curieusement, le tir de barrages contre les régimes spéciaux de retraites ne vise que les salariés. Pourtant, au nom de l’ « égalité », il existerait d’autres cibles.

Les « retraites chapeaux », tout d’abord. Elles sont financées à grands frais par les entreprises et permettent à bien des dirigeants d’entreprise de bénéficier d’une retraite approchant souvent de très près leur salaire d’activité. Ce sont autant de sommes qui sont détournés de l’augmentation des cotisations retraites patronales et qui nuisent à l’équilibre des régimes de retraite des salariés du secteur privé.

Ensuite, les transferts entre régimes de retraite, ce qu’on appelle la « compensation ». Ils se font au détriment des régimes de salariés et au profit des régimes de non-salariés (agriculteurs, professions indépendantes, commerçants, professions libérales…).

En quoi est-ce acceptable alors que ces professions paient des cotisations nettement inférieures à celle des salariés (cotisations salariés + cotisations employeurs) et ont toujours refusé un alignement de leurs cotisations sur celles des salariés ?

si on veut égaliser il faut le dire : tous à la même sécu, tous aux mêmes caisses de retraite par répartition,

Un enjeu financier au total peu important

Il s’opère, tout d’abord,une confusion entre les régimes spéciaux de retraite des trois Fonctions publique (Etat, collectivités territoriales, hôpitaux) et les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP, d’EDF-GDF, des mines. Or, seuls ces derniers sont concernés puisque les trois fonctions publiques ont été au nombre des victimes de la loi Fillon de 2003. L’enjeu est donc beaucoup moins important que ce qui est suggéré.

La Cour des comptes précise, ensuite, qu’il faut réformer ces régimes « en raison des perspectives démographiques » : le nombre de retraités augmente et le nombre de cotisants diminue. C’est un argument un peu court car il ne prend pas en compte les causes de cette évolution démographique. La cause fondamentale de cette évolution est pourtant évidente : la dégradation du service public et le fait que depuis plus de 20 ans, les embauches nécessaires à un fonction correct du service public n’ont pas été effectuées. Il est donc normal que la solidarité nationale intervienne pour financer les retraites de ces régimes. Si tel n’était pas le cas, quel serait le sort des mineurs retraités

Enfin, lorsque l’on analyse la question des retraites, il est nécessaire d’envisager l’avenir, de faire un peu de prospective.

En effet, si la situation démographique des régimes spéciaux n’est pas très favorable aujourd’hui il n’en sera pas de même dans 20 ans. A condition, toutefois que cesse la dégradation du service public. Car la diminution des embauches depuis plus de 20 ans se traduira par une diminution des départs en retraite en 2025.

Aujourd’hui, il y a environ 500 000 retraités (certains ne bénéficiant, d’ailleurs, que de pensions de réversion) relevant des régimes spéciaux pour un total de 12 millions de retraités, soit 4,2 %. En 2025 les chiffres seront tout à fait différents : environ 300 000 pour environ 18 millions de retraités, soit 1,6 % du total.

Alors pourquoi tant de bruit pour si peu ?

Parce que la droite veut briser les reins de ceux qui ont été le fer de lance des mobilisations de salariés en 1995 et en 2006, 2010 et meme un peu en 2013. C’est aussi l’un des buts des privatisations, même si ce n’est pas le plus important.

Parce que la droite veut aller au-delà de l’allongement d’un trimestre par an de la durée de cotisation et aller le plus rapidement possible vers une retraite à taux plein pour 45 années de cotisation.

L’article 5 de la loi Fillon 2010 lui permet très clairement d’agir ainsi.

Mais, sans augmenter les cotisations (ce que le Medef lui interdit) il ne sera pas possible d’équilibrer le financement des régimes de retraite par répartition.. Cela ne sera possible politiquement que quand aura sauté l’ultime verrou symbolique des 37,5 années de cotisation dans les régimes spéciaux.

en 2017, Fillon veut aller à la retraite à 65 ans et 70 ans a taux plein

Pourquoi pas un seul régime de retraite ?

La question est judicieuse.

Mais il faudrait d’abord la poser au gouvernement qui, avec la loi Fillon, a fait le lit des fonds de pension et mis à mal la possibilité d’un seul régime unifié de retraite par répartition.

Il faudrait ensuite la poser à tous les non-salariés qui ont toujours refusé l’intégration à un régime qui les obligerait à aligner leurs cotisations sur celle du salariat.

Il faudrait, enfin, prendre en compte le fait que EDF-GDF et la RATP ont commencé à intégrer (adosser) les retraites de leurs salariés au régime général. Cette intégration a amené le versement d’une soulte par les entreprises concernées, afin de compenser le transfert de charges.

L’égalité des droits : oui, mais comment ?

Il reste cependant une question de fond : pourquoi  les salariés d’EDF, la SNCF, la RATP pourraient-ils profiter de conditions de départ en retraite qui seraient plus avantageuses que celles des salariés du privé ou des trois fonctions publiques ?

Les salariés des entreprises visées ont la possibilité de partir en retraite à 55 ans, voire à 50 ans. Ils cotisaient 37,5 années encore en 2007 contre 40 dans les autres secteurs. Leurs retraites sont calculées sur le dernier salaire.  Est-ce acceptable au regard du sort imposé aux salariés du privé ou de la Fonction publique ?

Que 18 000 agents de conduite de la Sncf (10 % des agents de la Sncf) puissent prendre leur retraite à 50 ans ne paraît pas scandaleux au regard de la nature de leur métier et de la sécurité des usagers. D’ailleurs, les militaires peuvent la prendre bien avant cet âge mais ne font pas l’objet d’une attention aussi soutenue. Ce qui est regrettable, par contre, c’est que la pénibilité du travail et la sécurité (des usagers de la route par exemple) ne soient pas prise en compte dans le secteur privé.

Que les 160 000 autres agents de la Sncf puissent partir à 55 ans correspond au versement de cotisations retraites beaucoup plus élevées que dans le secteur privé. En 2000, ces cotisations s’élevaient à 26 % de son salaire pour un salarié du privé (régime général et ARCCO) mais à 36 % de son salaire pour un salarié de la Sncf. Une partie de ces 36 % est  certes payés par l’Etat mais c’est aux dépens d’un salaire direct plus élevé. Il faut savoir également que le départ en retraite à 55 ans n’est pas du tout synonyme de retraite à taux plein. En effet, l’âge d’embauche a continuellement reculé : de 18 ans il y a 40 ans  à 24/25 ans en moyenne aujourd’hui. Très peu de cheminots bénéficieront donc, dans ces conditions d’un nombre d’annuités suffisantes pour bénéficier d’une retraite à taux plein à l’âge de 55 ans.

Leur retraite est calculée sur leur dernier salaire. Mais ce ne serait certainement pas une bonne solution pour les salariés du privé : à la différence du public, un salaire peut considérablement régresser au cours de cette dernière année. La vraie égalité avec les salariés du public serait de revenir au calcul de la retraite sur la base des 10 meilleures années.

Les salariés relevant des régimes spéciaux peuvent bénéficier d’une retraite à taux plein au bout de 37,5 années de cotisation. Alors qu’il faut 40 annuités pour les salariés du privé. Alors qu’il faudra (dans le meilleur des cas) ajouter un trimestre par an à ces 40 annuités à partir de 2008 aussi bien pour les salariés du privé que pour ceux des trois fonctions publiques.

Il n’y a donc pas égalité. Mais tout le problème est de savoir comment établir cette égalité.

Mais cela n’aura aucun sens tant que sévira le chômage de masse et que différer le départ à la retraite obligera des centaines de milliers de jeunes à rester au chômage.

Cela n’aura aucun sens, non plus, tant que la durée moyenne d’une carrière dans le secteur privé sera, comme aujourd’hui, égale à 42 ans.

Dans les conditions actuelles, en effet, obliger les salariés du privé à cotiser au-delà de 42 vers 43 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein relève d’un déni de réalité, d’une volonté de faire chuter dramatiquement le niveau des retraites sans oser l’avouer. Le patronat licencie à tour de bras les salariés de plus de 50 ans et le gouvernement  vient de supprimer le seul frein à cette frénésie : la contribution Delalande qui obligeait à verser entre 8 et 12 mois de salaire pour le licenciement d’un salarié âgé. De plus en plus de salariés du privé (notamment les femmes) partent avec des retraites amputée, de plus en plus proches du minimum vieillesse. Ils seront sans doute la majorité dans 30 ans. Certes, l’égalité est nécessaire. Mais la seule égalité possible, aujourd’hui, si l’on ne veut pas baisser le niveau des retraites, c’est les  40  annuités, dans le privé comme dans le public (fonction publique et régimes « spéciaux »).

La retraite dans le privé avec 25 années de cotisations, et dans le public calculée sur les 6 derniers mois sans prime, cela revient a peu près au même.

Si le calcul se faisait sur les 25 meilleures années dans le public, primes incluses, elles seront plus élevées.

Comment financer les retraites ?

L’alignement des régimes spéciaux de retraites sur les autres régimes de retraite des salariés ne concernerait que 1,6 %  des retraités en 2025. Il serait donc, de toute façon, parfaitement vain d’attendre de cette réforme une solution au financement des retraites. .

C’est pourquoi il est nécessaire de revenir sur la question du financement des retraites. C’est là que se situe la clé du problème. La réforme Fillon ne créait pas de nouvelles ressources pour les retraites. Pour cette loi, l’équilibre financier sera le produit de l’allongement de la durée de cotisation et de la baisse du montant des retraites.

Ce qui signifie que dans 30 ans, vieillesse et pauvreté redeviendront synonymes pour la majorité des salariés en retraite, comme il y a 40 ans !

Pourtant, selon le Conseil d’Orientation des Retraites et le rapport Charpin avait calculé qu’il était possible de maintenir le niveau des retraites à condition d’augmenter les cotisations retraites de 15 poins en 40 ans. Cela représente une augmentation de 0,38 point par an. A part le Medef, qui peut prétendre qu’une augmentation de 0,25 point pour les cotisations patronales et de 0,13 points pour les cotisations salariales serait insupportable ? C’est, au contraire, non seulement possible mais souhaitable. Cela serait possible car cela n’empêcherait ni les profits ni les salaires directs d’augmenter. Cela permettrait de financer des retraites égales à 75 % du salaire et (en augmentant plus rapidement le taux des cotisations patronales) de commencer à répartir autrement les richesses. Cela permettrait de commencer à reprendre au capital les 160 milliards d’euros annuels gagnés par les profits au détriment des salaires au cours des 25 dernières années.

L’égalisation des retraites se ferait alors par le haut et non par le bas comme le veulent le gouvernement et le Medef.

Gérard Filoche (Jean-Jacques Chavigné )

 

 

 

41 Commentaires

  1. socrate
    Posted 2 mars 2017 at 16:50 | Permalien

    je ne suis pas contre une retraite universelle calculée de la meme façon pour tous s’il s’agit d un alignement par le haut…
    pour le financement il faut le faire en taxant des produits importés comme les produits chinois
    d’autres pays comme les usa le font mais pour ça il faut quitter l U E

  2. Dominique Babouot
    Posted 2 mars 2017 at 19:17 | Permalien

    Le problème c’est qu’il y a au psdes gens qui soutiennent Macron et qui ont été investis en décembre!

    Alors comme d’habitude on dénonce Macron à l’oeuvre d’un coté mais de l’autre on dit qu’il faut un grand parti pluraliste ou on supporte des gens qui disent le contraire!

    vous ne changerez jamais!

  3. Dim
    Posted 2 mars 2017 at 22:47 | Permalien

    @Socrate
    Vous avez raison, l’UE est le corollaire de libre échange qui met en concurrence les salariés à l’échelle mondiale. Dans ce cadre, c’est vrai qu’il n’y a qu’une seule politique possible. Celle du détricotage de notre modèle social. les reniements de Hollande et ses ministres nous l’ont prouvé.

  4. Posted 3 mars 2017 at 10:46 | Permalien

    en fait ils sont peu a oser franchir le pas… jusqu’a ce jour,
    ils maintiennent majoritairement leur derrière entre deux camps
    ils espèrent que la gauche socialiste hamon va se casser la figure dans la campagne nous on se bat pour qu’elle réussisse et pour l’unité
    et nous aussi on espère « recomposer la gauche socialiste » et le parti tout entier,
    ca depend de la campagne et des électeurs

  5. Posted 3 mars 2017 at 10:49 | Permalien

    faux !
    on peut se battre et transformer l’UE…
    mais il faut se battre
    hollande ne l’a pas fait, ses conseillers macron et lui étaient POUR la politique de l’UE

  6. socrate
    Posted 3 mars 2017 at 12:13 | Permalien

    Gérard Filoche
    Posted 3 mars 2017 at 10:49 | Permalien

    faux !
    on peut se battre et transformer l’UE…
    mais il faut se battre
    hollande ne l’a pas fait, ses conseillers macron et lui étaient POUR la politique de l’UE

    et les grecs ils se sont pas battus ?
    Tsipras a payé pour voir…
    il y a pas d’accord a attendre avec l’UE
    car la France a signé tous les traités avec l’europe

  7. Posted 3 mars 2017 at 14:50 | Permalien

    l’UE est faite de pays qui ont des majorités… comme nous
    mais derriere la gauche monte
    c’est une question de rapport de force social, pas d’institutions, ni de nations,

  8. Posted 3 mars 2017 at 14:51 | Permalien

    Cher Benoît, cher Jean-Luc,

    Je suis maire d’une ville où plus d’un enfant sur deux vit sous le seuil de pauvreté. Dans cette ville, la santé est devenue un luxe. Dans cette ville, le plafond de verre contraint une partie de la jeunesse à renoncer à ses rêves. Dans cette ville, des gens ne mangent pas toujours à leur faim…

    Cette ville, ma ville, est une ville populaire. Il y manque des médecins, des enseignants, des policiers, des assistants sociaux. Cette ville, c’est Grigny. Mais cela pourrait être n’importe quelle autre ville populaire. Nous sommes victimes de la ségrégation sociale et territoriale, de la discrimination à l’adresse, de ce système qui fabrique de l’exclusion, de la résignation et de la violence.

    Les Grignois, comme l’ensemble de nos concitoyens modestes, ne peuvent plus attendre pour l’égalité. Ils ont besoin d’une hausse immédiate des salaires. Il faut redonner des moyens à l’école de la République et renouer avec la police de proximité. Nos concitoyens veulent des logements dignes, des transports de qualité, une énergie propre et moins chère, un environnement respirable. Ils doivent pouvoir se soigner et continuer à être fiers d’un système de sécurité sociale qui émancipe de la loi du plus fort.

    Cher Benoît, cher Jean-Luc, à Grigny comme ailleurs, vos carrières, vos querelles, on n’en a rien à faire. L’urgence dans ce pays est sociale. Elle est celle de l’égalité réelle, des droits sociaux, du climat. Ensemble faisons le constat que ce quinquennat est un rendez-vous – encore – manqué pour les classes populaires. Construisons des propositions d’urgence pour les habitants de nos quartiers. Nous voulons la mise en œuvre de droits réels. Nous n’accepterons plus le saupoudrage de la politique de la ville, des politiques dites prioritaires, toutes ces expressions de solidarité, voire de charité.

    Je vous invite à Grigny pour que vous vous rendiez compte de l’état de nos vies, de ces peurs face au quotidien, de ces résistances autant que des espoirs immenses. Je vous invite à venir dire aux Grignois, les yeux dans les yeux, qu’ils peuvent attendre cinq ans supplémentaires pour une vraie politique de gauche, que la victoire de la droite populiste, ou de l’extrême droite fasciste, ce n’est pas grave. Que la cure libérale de Macron, ça ne leur fera pas de mal.

    Messieurs, la vraie raison de l’engagement à gauche est ici. Elle est dans ces vies qui se brisent face à la précarité, à l’exclusion et à la misère. Au lieu de cela, vous hésitez, vous posez des principes, vous discutez. Et, dans l’entre soi d’une salle de restaurant, vous décrétez que le rassemblement est impossible. L’excuse ? L’Europe. Trop facile !

    Tout cela, ce n’est que de la petite politique. Où est le sens du commun ? Où est l’intérêt général dans cette guéguerre ? L’Europe que nous refusons, nous la combattions ensemble dès 2005. Nous pourrions rouvrir le même front en 2017. Mais par votre obstination à chercher le plus petit diviseur commun, vous vous apprêtez à faire perdurer trente années d’inégalités.

    Vos divisions tuent l’espoir d’une politique ambitieuse qui pourrait mettre fin à l’insupportable. L’union est un combat quotidien. Dans nos quartiers, nous le mettons en œuvre tous les jours pour survivre. Alors pourquoi pas vous ?

    Pire, vous vous apprêtez à dégoûter encore un peu plus de la politique ceux qui ne peuvent plus attendre. Messieurs devant l’Histoire, soyez dignes ! Pour le petit peuple que nous sommes, prenez vos responsabilités, rassemblez-vous !

    Philippe RIO Maire de Grigny.

  9. Jean Jolly
    Posted 3 mars 2017 at 15:10 | Permalien

    François Ruffin va se marrer en découvrant les révélations du Canard Enchainé…

  10. Posted 3 mars 2017 at 15:17 | Permalien

    Moscovici vante l’approche européenne de Macron et tance celle d’Hamon

    mais melenchon accuse hamon de ne pas assez se differencier de moscovici ?

  11. Anastasia
    Posted 3 mars 2017 at 17:00 | Permalien

    Où l’on apprend que depuis le début, Benoît Hamon n’a jamais voulu d’unité avec Jean-Luc Mélenchon. Pathétique !

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/03/02/les-campagnes-en-miroir-de-benoit-hamon-et-jean-luc-melenchon_5088398_4854003.html

  12. Posted 3 mars 2017 at 18:22 | Permalien

    ah bah si tu crois les story telling des journalistes…

  13. Gilbert Duroux
    Posted 3 mars 2017 at 18:40 | Permalien

    GF : « faux !
    on peut se battre et transformer l’UE…
    mais il faut se battre
    hollande ne l’a pas fait, ses conseillers macron et lui étaient POUR la politique de l’UE ».

    La social-démocratie a trahi dans tous les pays d’Europe. À un moment, 12 pays sur 13 étaient dirigés par « la gauche ». Ça n’a pas empêché la dérive libérale.

  14. pro-filoche
    Posted 3 mars 2017 at 20:55 | Permalien

    Merci M. Filoche pour cet article sur un sujet essentiel comme les retraites, constamment attaquées par les politiciens de tous bords.
    Et ça fait du bien de mettre un peu de fond dans tout le ramdam que l’ont fait autour de M.Blitzkrieg.

  15. pro-filoche
    Posted 3 mars 2017 at 21:08 | Permalien

    Sinon, j’ai une petite suggestion : que diriez vous de rendre chacun de vos articles de blog partageable sur Facebook, Twitter, etc ?

    Informer les travailleurs sur leurs droits me paraît important, et vous le faites très bien !

  16. Posted 3 mars 2017 at 21:41 | Permalien

    Le Brexit peut avoir un effet positif sur
    La politique de l’Union européenne. Le beau projet des fondateurs a été largement dévoyé par l’entrée de la Grande Bretagne qui n’a jamais voulu y voir autre chose qu’un espace de libre échange sans respecter d’ailleurs les principes de régulation du libéralisme.

  17. Michel - Pierre
    Posted 4 mars 2017 at 11:21 | Permalien

    Merci à Philippe Rio, Maire de Grigny pour son excellente contribution .
    On peut espérer qu’il y aura beaucoup de responsables politiques de son niveau cet après-midi au Rassemblement de la Place de la République.
    Soyons tous avec eux en tout cas, nous, les simples citoyens de la capitale et de ses environs, pour exiger de Hamon et Mélenchon qu’ils reprennent leur discussion avec l’aide de leurs alliés respectifs (Gauche Socialiste, PCF, ENSEMBLE …) et animés, cette fois, non plus par la volonté de s’affronter au premier tour en vue de la « gloriole » d’une 3ème, 4ème ou 5ème place … doublée d’une carte blanche aux candidats de droite -extrême droite pour les 5 années à venir, MAIS par celle d’être ENSEMBLE au premier ET AU SECOND pour faire triompher un AUTHENTIQUE PROGRAMME DE GAUCHE !

  18. Anastasia
    Posted 4 mars 2017 at 11:37 | Permalien

    Roger Martelli PCF explique intelligemment la différence de démarche entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon et la nécessité de choisir. La gauche n’a plus le droit à l’erreur, dans les urnes et au gouvernement.

    Gauche : choisir entre deux méthodes
    Après l’appel Libération-Mediapart-Regards en faveur d’un débat Hamon-Mélenchon, Roger Martelli réaffirme la nécessité du débat entre les candidats, mais dément la nécessité d’une union dont il redoute les conséquences.

    Présidentielle 2017, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon, Gauches Vos réactions (103) envoyer l’article par mail envoyer par mail Version imprimable de cet article Version imprimable
    Trois médias, dont Regards, ont demandé à Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon de débattre publiquement. Le texte de compromis, appel diffusé sur l’ensemble des trois médias contient une phrase que, personnellement, je ne partage pas : elle affirme que les deux hommes porteraient une responsabilité énorme s’ils concouraient séparément à la présidentielle. Mais l’essentiel du communiqué est dans cette autre affirmation, que je fais mienne, selon laquelle ils se doivent de dire de façon claire, soit comment ils peuvent s’unir, soit pourquoi ils ne peuvent pas le faire.

    Je tiens pour ma part qu’ils devraient s’y atteler, pour une raison toute simple : une majorité d’électeurs de gauche rêve d’une gauche rassemblée, pour battre la droite et, plus encore, l’extrême droite. Ou bien on pense qu’il est possible d’accéder à cette demande et il faut énoncer les conditions qui lui permettent de se réaliser. Ou bien on considère qu’elle n’est pas de saison et il faut montrer les raisons profondes de cette impossibilité. Dans tous les cas, la gauche française a le droit de savoir ; et pour que les choses soient loyalement exprimées, autant le faire en face-à-face.

    Mathématique et politique
    Ce préalable étant énoncé, entrons dans le vif du débat. Je considère que, dans l’état actuel, un accord de premier tour, entre la logique Hamon et la logique Mélenchon, relèverait d’un faux-semblant, dont le prix à payer pourrait être redoutable.

    Il est vrai que ces élections se déroulent dans un climat inédit de crise politique et d’éparpillement du paysage politique français. La droite est allée de l’avant, mais est perturbée par la forte poussée du Front national. La gauche, elle, a été désorientée et même désespérée. Ce n’est pas l’affaire d’une élection, ni même d’un quinquennat. La fragilisation de la gauche trouve sa racine dans le tournant qui, à partir de 1982-1983, conduit la force majoritaire à gauche – le Parti socialiste – à choisir de s’adapter aux contraintes présumées de la mondialisation.

    Dans le marasme politique actuel, une force qui regroupe entre un cinquième et un quart de l’électorat au premier tour de la présidentielle peut certes espérer accéder au second. Mathématiquement, le total des intentions de vote Jadot-Hamon-Mélenchon laisse espérer que cet objectif peut être atteint. Admettons – ce qui est loin d’être sûr – que la mathématique rejoigne la politique et que les intentions de vote s’additionnent vraiment. Un candidat ou une candidate du bloc ainsi délimité pourrait franchir l’obstacle du premier tour et, face à Marine Le Pen, pourrait sur le papier être élu(e) au second tour.

    Qui peut croire, avec une si faible base électorale, que pourrait s’appliquer une politique en rupture avec tout ce qui s’est fait depuis plus de trois décennies ? Et comment la gauche pourrait-elle convaincre, au pouvoir, en contournant l’exigence de cette rupture ?

    Méthode de l’entre-deux
    Poursuivons le raisonnement. Ce qui relance conjoncturellement l’espérance à gauche, c’est l’abandon de François Hollande et la défaite de Manuel Valls à la primaire du PS. Voilà un fait qui ne peut cas être sous-estimé. Il pourra s’avérer décisif pour l’avenir à long terme de la gauche française. Mais s’il ne faut pas le négliger, il ne serait pas plus raisonnable d’en surestimer la portée. Benoît Hamon, à ce jour, n’a pas pris de distance avec l’évolution longue du PS. Son droit d’inventaire s’applique à la gestion Valls ; pas à la totalité de la gestion Hollande et, a fortiori, pas à celle de leurs prédécesseurs. Suffirait-il de revenir à 2012 et à la tonalité un peu plus à gauche du discours du Bourget ? Ce ne serait ni raisonnable ni responsable.

    Le problème tient-il seulement aux intentions formelles de Benoît Hamon ? Il l’a emporté sur la base du rejet de Valls : cela en fait désormais candidat officiel de tous les socialistes. Or beaucoup parmi eux, à l’image de Jean-Marie Le Guen, expliquent d’ores et déjà qu’il est un candidat « radicalisé ». S’il pousse un peu trop loin sa critique globale du quinquennat, il court le risque de reporter une part plus grande encore des responsables et militants attachés aux choix gouvernementaux vers Emmanuel Macron. Est-il prêt à le faire ? Est-il prêt à l’exprimer dans la tonalité globale des futures candidatures socialistes aux législatives ?

    Pour l’instant, on est loin du compte, dans la parole officielle et dans le profil prévisible d’une majorité à venir. Si, parce qu’il ne peut pas faire autrement, B. Hamon ne tranche pas entre rupture et compromis, il reste dans la vieille méthode de l’entre-deux. Or elle a épuisé la gauche française à plusieurs reprises ; elle lui interdit de reprendre l’offensive, de percer électoralement et, surtout, de réussir l’épreuve du pouvoir.

    Pour régler le problème suffit-il de mettre par écrit les bases d’un accord bien à gauche ? Une charte ou un pacte ? Ils n’ont pas manqué dans le passé. En 2001, communistes et socialistes ont signé un accord politique solidement à gauche, pour les deux dernières années du gouvernement Jospin. Il n’a pas empêché un recentrage de l’action gouvernementale, entre 2000 et 2002, avec les conséquences politiques que l’on sait. En 2012, encore, écologistes et socialistes ont adopté un catalogue commun de mesures environnementales, base de la participation gouvernementale d’EE-LV : combien ont été appliquées ? Et là encore, à quel prix ?

    La dispute nécessaire
    Pour rassembler le peuple, il faut en passer par un rassemblement de la gauche. Mais pour promouvoir l’égalité et la souveraineté populaire, ce rassemblement ne sert pas à grand-chose, s’il ne se construit pas sur un projet et sur une méthode de rupture avec les logiques délétères de la concurrence et de la gouvernance. Ce n’est pas alors affaire de texte, mais de volonté, de cohérence, de méthode d’action, et pas seulement gouvernementale. Et, de plus, c’est affaire d’équilibre au sein de la gauche elle-même.

    La débâcle de Hollande et de Valls ouvre la porte de la reconstruction pour une gauche bien à gauche. Mais convenons qu’il y a aujourd’hui deux manières d’y parvenir. Mélenchon incarne un esprit de rupture, construit sur un long parcours, partagé avec beaucoup d’autres au fil des combats européens et nationaux. Hamon incarne un entre-deux, prometteur sans doute, préférable à la dérive sociale-libérale, mais qui reste du domaine du discours et qui hésite à aller jusqu’au bout de la rupture.

    L’essentiel, pour la gauche d’aujourd’hui et de demain, est de dire lequel de ces états d’esprit est le plus propulsif, pour mettre fin à la pression d’une droite de plus en plus radicalisée. Jean-Marie Le Guen redoute un excès de radicalité à gauche ? Il faut lui dire, de façon massive, que le réalisme n’est pas dans la soumission, ni à l’esprit de concurrence, ni à la tentation technocratique, ni aux sirènes de l’état de guerre. Selon la réponse donnée par les citoyens, la gauche se redressera ; ou alors, elle sera réduite à compter sur les seuls faux-pas d’une droite classique bien à droite. Au risque de laisser la mise finale au Front national. La gauche, en fait, n’a plus droit à l’échec, dans les urnes et au gouvernement.

    On conviendra que ce débat n’est pas de mince importance. Il ne servirait à rien de nourrir l’espoir d’une gauche immédiatement rassemblée, pour faire ensuite porter la responsabilité de la désunion sur tel ou tel. Ce petit jeu n’est pas à la hauteur des enjeux. Mais la dispute nécessaire à l’intérieur de la gauche, n’est pas le combat contre la droite. Elle peut se mener, sans faux-semblants, sans calculs boutiquiers, sans hargne et sans dissimulation. La gauche française le vaut bien. Offrons-lui ce débat.

  19. michel
    Posted 4 mars 2017 at 12:06 | Permalien

    S’il doit y avoir un seul candidat, ce ne sont pas à eux de décider, mais aux forces qui les ont présentés, sinon c’est de la V rep plus plus.
    Hamon a été investi par le PS, Mélenchon par FI. L’un et l’autre sont soutenus par d’autres formations (EELV, PRG (?)et PCF ensemble).
    On voit ainsi que c’est un peu plus compliqué que s’adresser à des méchantes personnes, à l’égo surdimensionnés qui ne voudraient pas de l’unité.
    Le PS est il prêt à rencontrer FI ? et vice versa ?

  20. Anastasia
    Posted 4 mars 2017 at 14:17 | Permalien

    La lecture de la page deux du Canard Enchaîné est d’ailleurs tout aussi édifiante et pathétique :

    1. « (…) près de 200 députés PS, hollandais et vallsistes en tête, refuseraient de le [Benoît Hamon] parrainer à l’heure actuelle, et plusieurs ministres de fort calibre attendent le moment le plus favorable pour soutenir Macron. »

    2. « Cela fait de moi le candidat de la gauche ! » C’est le cri du coeur poussé par Benoît Hamon après la signature de son accord avec Yannick Jadot. « Mélenchon est désormais isolé, a-t-il poursuivi. Pierre Laurent m’a d’ailleurs dit que, si le PC n’avait pas conclu un accord avec Mélenchon, il aurait appelé à voter pour moi. » Conclusion de Hamon : « J’étais, bien entendu, tout à fait conscient que Mélenchon ne se retirerait à aucun prix, mais je devais en faire la démonstration. En qualifiant le PS de ‘corbillard’, il m’a bien aidé. Petit à petit, l’électorat mélenchoniste va s’apercevoir que le seul vote utile pour être devant Macron et Le Pen, c’est moi.

    3. De son dîner avec Mélenchon, le 24 février, Benoît Hamon a raconté cet échange édifiant à ses petits camarades : « Jean-Luc m’a proposé un contrat de gouvernement. Je lui ai dit : ‘Oui, mais c’est moi le président’. Alors il m’a répondu : ‘On verra ça plus tard.’ »

    Ça se passe de commentaires…

    4. Devant tout ce beau monde [les gens présents pour l'accord Hamon-Jadot], [Hamon] s’interroge sur la « démarche à suivre avec Mélenchon ».
    Cécile Duflot se montre catégorique : « Il faut continuer à dialogue avec Méluche. Le PC peut le lâcher. »
    La réponse ne satisfait visiblement pas le candidat Hamon, mais Mamère revient à sa rescousse :
    « Mélenchon a dit qu’il serait candidat. Je crois que le PS en a déjà beaucoup supporté. Et, si ça continue, une partie de ses électeurs va filer chez Macron. »
    « Et alors ? » s’écrie Duflot.
    Réplique de Mamère :
    « Benoît n’a peut-être pas envie de faire un score d’écolo

  21. luc
    Posted 4 mars 2017 at 17:38 | Permalien

    Et revoilà Jean-Jacques Chavigné qui nous ressort le myth des 160 milliards d’euros volés par le capital.

    Le bilan 2015 de l’économie française de l’INSEE nous apprend que les dividendes et les intérêts des sociétés non financières (ou Revenus de la propriété nets) se sont élevés à 64,8 milliards d’euros, en baisse de 14,9% par rapport à 2014.

    Les bénéfices réinvestis (ou Epargne brute) se sont élevés à 218,9 milliards d’euros, en hausse de 16,6% par rapport à 2014.

    Source
    INSEE Les comptes de la Nation en 2015
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/2121563?sommaire=2383694

  22. Posted 4 mars 2017 at 23:12 | Permalien

    Bonsoir,

    Tout à fait d’accord : « sans sursaut Hamon sera plié » ainsi, sans doute, que la possibilité d’ancrer le PS à gauche.

    Il ne semble pas, en effet, que Hamon ait tiré les conclusions de la défait de Royal en 2007 : elle a perdu la présidentielle et, dans la foulée, le parti. La défaite, en 2017, serait d’une toute autre portée : c’est la nature (de gauche) du PS qui serait remise en cause lors du congrès de septembre, date à laquelle Cambadélis sera toujours aux commandes, avec les mains libres, si Hamon perd l’élection présidentielle et,surtout, n’accède même pas au second tour.

    Nous avions organisé l’un des tous premiers rassemblements unitaires à Amiens mais avec seulement 30 personnes nous avons renoncé à en organiser un second car nous avons estimé que c’était plus contre-productif qu’autre chose.

    Les petits ruisseaux font les grandes rivières, mais pas quand le temps nous est à ce point compté.

    Il faut faire connaître les prises de positions de maires du PCF en faveur de l’unité, mais ce n’est pas suffisant.

    Le seul instrument efficace qui reste à notre disposition est la proposition d’un débat Hamon-Mélenchon, faite par Médiapart, Regards et Libération. Nous devons enfoncer ce clou sans relâche et ne pas cesser d’interpeller Hamon et Mélenchon. Le titre est tout trouvé : « Macron, Fillon, y a le téléfon qui son, mais y a jamais Hamon ou Mélenchon qui répond ! » (Très fort, Nino Ferrer, d’avoir eu une telle prémonition des rimes en « on » dès 1965 ou 1966). Certes, avec Juppé, ce serait moins harmonieux.

    Il faut également répondre à ce qu’osent affirmer la droite du PS et une grande partie de l’appareil, sur l’ « erreur stratégique » de Hamon. L’orientation stratégique de Hollande a été une telle réussite qu’il n’a pas n’a pas osé se représenter à l’élection présidentielle, après que la politique menée entre 2012 et 2014 ait mené à des défaites en rase campagne aux municipales, aux européennes, aux sénatoriales, aux législatives partielles, aux départementales, aux régionales. Cazeneuve avait vraiment beaucoup de culot lorsqu’il faisait la leçon à Hamon, à la sortie de Matignon, en lui affirmant qu’il ne pourrait gagner sans défendre le bilan du quinquennat. Si c’était le cas, pourquoi Hollande avait-il renoncé à le défendre, ce bilan ?

    Il faut leur rappeler qu’avant la victoire de Hamon à la primaire (plus de 2 millions d’électeurs !), Valls était (dans les sondages) à 7 % au premier tour de la présidentielle et que partout où les partis socialistes ou sociaux-démocrates commencent à sortir la tête hors de l’eau c’est parce qu’ils rompent avec l’orientation que préconise Cazeneuve, Le Guen ou Moscovici. A commencer par l’Allemagne où Martin Schulz s’est mis a fait jeu égal dans les sondages avec Angela Merkel quand il a annoncé qu’il fallait rompre avec l’orientation anti-sociale de Gérard Schröder, alors que Hollande, Valls, Sapin ou Moscivici n’ont cessé de prôner une politique à la Schröder en France (la loi El Khomri en est le plus brillante illustration). Avec cette orientation, le SPD culminait à 20 % dans les sondages ou les élections, et ne pouvait que servir de force d’appoint à la CDU/CSU. Partout ailleurs, les Partis socialistes, sociaux -démocrates ou « démocrates » comme en Italie, s’effondrent : le Pasok en Grèce, le Parti démocrate de Renzi en Italie, le parti travailliste au Pays-Bas, le PSOE en Espagne depuis que les caciques sociaux-libéraux ont obligé Pedro Sànchez à rompre les discussions avec Podemos et obligé le PSOE à soutenir Rajoy.

    Au Portugal, le Parti communiste portugais gouverne avec le Parti socialiste et en Allemagne (malgré tout ce que proclamait Le Monde, il y a à peine plus d’un mois) une coalition SPD- Die Grünen- Die Linke (PS-PCF-FI-EELV) devient possible. Au Royaume-Uni, Corbyn connaît quelques difficultés mais à multiplié par 4 ou 5 les effectifs du Labour Party depuis qu’il en a pris la tête. En France, en comparaison, au congrès de 2015, Cambadélis annonçait un parti de 500 000 adhérents alors que 30 000, en tout et pour tout, ont voté aux dernières élections internes (désignation des candidats aux législatives) !

  23. Posted 4 mars 2017 at 23:28 | Permalien

    c’est faux il y a autour de 25 deputes qui hésitent et les autres sont le marais

  24. CRAYENCOUR
    Posted 5 mars 2017 at 11:09 | Permalien

    On ne va quand même pas voter PS avec l’espoir de ramener ce parti à gauche! l’élection présidentielle a un autre but! et puis, si le PS est un parti de gauche, je ne vois pas, après la catastrophe libérale qu’a été ce quinquennat (ni progrès social, ni progrès démocratique, ni même résultats économiques, alors que c’était là la justification de toutes les trahisons)comment votre aile droite que tu nous présentes comme minoritaire pourrait en garder le contrôle, alors que son action a conduit le PS a perdre toutes les élections, ainsi que nombre de ses élus et militants!
    j’espère encore l’unité, mais si elle ne se fait pas, je voterais pour le candidat portant le programme le plus proche de mes convictions. Ce n’est pas une agression, mais je pense que tu ne pourras pas en faire autant.

  25. Michel - Pierre
    Posted 5 mars 2017 at 12:21 | Permalien

    Hamon, Mélenchon, prochaine rencontre à GRIGNY (Essonne) ! Le Maire vous y invite !!

  26. socrate
    Posted 5 mars 2017 at 12:47 | Permalien

    Le ministre Patrick Kanner n’exclut pas de voter pour Emmanuel Macron
    Le ministre de la Ville met en garde Benoît Hamon et lui demande des « signes d’ouverture ».

    A deux mois de l’élection présidentielle, le parti socialiste se déchire autour de la candidature de Benoît Hamon. Symbole de ces tensions, le ministre de la Ville Patrick Kanner n’exclut pas de voter en faveur d’Emmanuel Macron, dans une interview donnée au Journal du dimanche. « C’est une hypothèse (de voter Macron, ndlr). Ce n’est pas d’actualité, mais ce n’est pas exclu. Si cette décision doit être prise, elle devra l’être de manière collective », a déclaré le membre du gouvernement.
    http://www.europe1.fr/politique/le-ministre-patrick-kanner-nexclut-pas-de-voter-pour-emmanuel-macron-2994308

  27. socrate
    Posted 5 mars 2017 at 12:51 | Permalien

    LOI MACRON

    Travail le dimanche : Bricorama va appliquer un accord moins favorable, les syndicats protestent

    La direction veut appliquer l’accord de branche de janvier 2014, avec des contreparties financières moins favorables pour les salariés.

    Bricorama a décidé de dénoncer les dispositions d’entreprise relatives au travail dominical pour appliquer l’accord de branche, moins favorable, une mesure qui suscite la colère des salariés, ont fait savoir vendredi 3 mars des sources syndicales.

    La direction de l’enseigne a annoncé en décembre en comité central d’entreprise qu’elle allait dénoncer la décision unilatérale de l’employeur de 2011 qui prévoyait notamment une rémunération triple (majoration de 200 %) pour les heures travaillées le dimanche, ainsi qu’une récupération.
    Un accord moins favorable

    Dans un courrier adressé aux salariés à la fin de janvier, consulté par l’AFP, la société explique que cette dénonciation est « nécessaire » pour que Bricorama « puisse exploiter ses magasins sur un modèle économique comparable à ses concurrents directs », « s’adapter à une situation économique tendue » et « permettre » l’application de l’accord de branche du 23 janvier 2014.

    Celui-ci prévoit des contreparties financières moins favorables, avec un doublement (majoration de 100 %) au minimum de la rémunération. Il garantit le volontariat et l’attribution d’un repos compensateur.

    Ces nouvelles dispositions ne s’appliqueront cependant qu’à compter du 1er mai. Pour « faciliter la transition », la société s’engage à compenser pendant un an la différence pour les salariés embauchés avant le 1er mai, sous forme d’une prime versée tous les deux mois.
    « Ça gronde fortement »

    Selon FO et la CFDT, l’annonce a suscité la colère des salariés. « Ça gronde fortement », a dit un représentant FO. Une pétition lancée par la CFDT a déjà recueilli 350 signatures de salariés mécontents sur les 32 magasins d’Ile-de-France, soit plus du tiers des effectifs de ces points de vente.

    Cette décision unilatérale de l’employeur de 2003 avait été pérennisée en 2006 puis à nouveau en 2011, a rappelé la CFDT, qui revendique « l’ouverture d’une négociation » avant l’application des nouvelles règles pour aboutir à un « véritable accord d’entreprise ».

    Le syndicat souligne, dans sa demande adressée au PDG Jean-Claude Bourrelier, que la CFDT a conclu un accord chez Castorama prévoyant une rémunération majorée de 150 %, avec récupération, pour les magasins de l’enseigne ouvrant de façon permanente le dimanche.

    « Aucune réponse à notre demande n’a été apportée » par Bricorama à ce jour, a déploré le représentant CFDT Alain Laisné. Interrogée par l’AFP, la direction a confirmé sa volonté de mettre en œuvre l’accord de branche et assuré que des discussions étaient en cours et s’étaleraient tout au long de l’année. Selon FO et la CFDT, une réunion est simplement prévue en septembre.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2017/03/03/travail-le-dimanche-bricorama-va-appliquer-un-accord-moins-favorable-les-syndicats-protestent_5089096_1656968.html#WLglxsqTZLteifs5.99

  28. Posted 6 mars 2017 at 5:05 | Permalien

    Bonsoir,

    En abandonnant le projet de s’accorder sur une seule candidature, BH et JLM acceptent de laisser la victoire à la droite. Mais ce n’est pas le mandat qu’ils ont reçu des membres des organisations dont ils ont l’investiture. Cette décision ne leur appartient pas. C’est pourquoi nous devons poursuivre la campagne pour l’unité de la gauche et le retrait de celui des deux qui est le moins bien placé, en faveur du mieux placé.

    JLM a un handicap : il a refusé de passer par la primaire de la gauche qui permettait de faire ce choix. C’est cette primaire qui a donné sa légitimité à BH et l’a placé devant JLM.
    Mais leurs déclarations parallèles du 24 février par lesquelles ils annonçaient que la gauche irait divisée au premier tour puisqu’ils maintenaient tous les deux leur candidature, ont eu l’effet inverse pour BH, bien que ses prestations soient généralement de très bonne qualité : dans les sondages, BH est redescendu au niveau de JLM.

    De mémoire, donc sous votre contrôle, voici les scores des deux candidats selon les sondages qui précédaient ou suivaient ces deux événements :
    Avant le premier tour de la primaire de janvier : BH ––> 7 % ; JLM ––> 15 % ;
    Après le second tour de la primaire, mais avant leurs déclarations parallèles : BH ––>17 % ; JLM ––> 11 % ;
    Après leurs déclarations du 24 / 02 : BH ––> 12,5 % ; JLM ––> 12,5 %.

    Interprétation :
    BH perd un quart de ses promesses de vote car sa progression précédente provenait sans doute de la mobilisation d’abstentionnistes de gauche motivés par la perspective de l’unité de la gauche.
    JLM stagne parce que ses électeurs sont sectarisés et n’auraient rejoint BH que si la perspective de l’unité de la gauche s’était encore rapprochée davantage.

    Conjecture :
    BH a encore une possibilité de remobiliser les abstentionnistes de gauche en engageant vraiment une bataille pour l’unité, en retardant le dépôt de sa candidature, en demandant à JLM de faire de même, et en donnant des consignes pour organiser des votations et de conférences de presse dans tous les départements.

    Amitiés,
    Pierre Ruscassie (64)

  29. CRAYENCOUR
    Posted 6 mars 2017 at 8:48 | Permalien

    @28
    Toujours aussi respectueux et unitaires ceux qui veulent le retrait de JLM; à moins d’une entente qui me parait malheureusement improbable, je voterai Mélenchon; pour autant, je ne me trouve pas sectaire; j’aurais pu voter Hamon, malgré les trahison du PS si celui ci ne s’était montré fiable et honnête et s’il avait été prêt à négocier un programme commun et à offrir des garanties; mais, depuis la primaire, il n’a fait que tergiverser, espérant que les sondages allaient montrer la chute de son rival à gauche. Là encore, le propos est de mettre la pression sur Mélenchon et d’établir un rapport de force pour l’amener à se retirer comme Jadot. Il ne peut en être question. Du coup, en l’absence d’unité, je vote pour celui qui représente le mieux ce en quoi je crois et ce n’est pas Hamon et son RU; ça me semble moins sectaire que ceux qui voteront de toutes façons Hamon car ils est socialiste et eux aussi.
    Tous deux sont responsables de cet échec car aucun ne voulait de cette union; Mélenchon qui veut un éclatement du PS pour une recomposition de la gauche et Hamon qui veut avant tout préserver l’unité du PS en espérant au moins en prendre le contrôle après. Je leur en veux également, mais la solution Mélenchon aurait au moins l’avantage de réaliser cette clarification que, manifestement les membres du PS refusent car elle leur fera perdre leur hégémonie à gauche.

  30. Posted 6 mars 2017 at 10:32 | Permalien

    Ta mémoire n’est pas défaillante Pierre c’est même le triste constat et la lecture que chacun a fait je pense des 3 grilles ou périodes d’intentions de votes avant-pendant-après l’épisode du 24 février…. Même si les sondages on est d’accord je m’en méfie toujours mais quand même!
    Alors que fait on comme tu le dis : on continue inlassablement de tout faire et dire pour cette unité….
    Et camarades on se laisse pas avoir par les intoxs qu’on va voir de +en+ : à part la St Patrick irlandaise, le 17 mars rien n’est fini, y a et y aura toutes les possibilités encore…
    Ariba

    Amitiés bonne semaine
    Patrice Moreau 79

  31. Dominique Babouot
    Posted 6 mars 2017 at 11:17 | Permalien

    Gérard Tu critiques Macron, c’est facile pour toi puisqu’il a décidé de placer sa candidature hors du ps. S’il avait décidé de participer à la primaire, il n’est absolument pas sur qu’il ne l’aurait pas emporté et avec le meme programme! A l’heure actuelle, il serait le candidat du ps et que ferais-tu?

    Il faut vraiment se poser la question, surtout quand on voit qu’il y a dans le parti socialiste et c’est bien réel des gens qui sont d’accord avec Macron sui est d’accord avec Valls et Hollande et qui veut poursuivre la politique du quinquennat.
    Tu dis que tu appartiens au grand parti pluraliste de la gauche, mais il y a des limites, au de là d’une ligne rouge qui clive un certain nombre de valeurs, cela devient tout simplement impossible de faire campagne ensemble, d’un coté comme de l’autre, là est tout votre problème!
    Avant disons en gros les années 90 malgré les divergences, le pluralisme était possible parce que les valeurs que défendaient les uns et les autres étaient relativement proches, en suite cela est devenu de plus en plus scabreux à l’heure actuelle, cela devient carrément impossible tout au moins dans une démocratie pluraliste, il n’y a pas de parti unique en France que je sache!
    Alors c’est votre problème, vous avez refusé de suivre l’évolution droitière d’une social-démocratie européenne qui se transforme peu à peu dans tous les pays en partis libéraux, offre différente de celle des conservateurs, mais vous devez en tirer les conséquences, tot ou tard vous serez obligés de le faire, tout simplement parceque les contradictions et l’incohérence seront telles que cela deviendra intenable!

    Macron offre une alternative sociale-libérale face aux conservateurs de LR et aux néo-nationalistes du FN, il y a la place en France pour un troisième pole authentiquement social, progressiste et anti-libéral et il faut construire cette offre et ce n’est pas en s’accrochant au passé de l’alliance avec des libéraux qui s’assument de plus en plus qu’on avancera, le quinquennat de Francois Hollande est la preuve que cette solution a échoué!
    On n’est plus en 1935, d’ailleurs la sfio de 1935 n’a rien à voir avec le parti socialiste de 2017 et encore moins de ce qu’il sera s’il continue à exister dans les années avenir.
    Effectivement il n’y a pas deux gauches irréconciliables à l’intérieur du ps, mais il y a d’un coté la gauche qui reste de gauche et de l’autre celle qui ne l’est plus!

  32. Dominique Babouot
    Posted 6 mars 2017 at 12:00 | Permalien

    ERRATUM: Je voulais écrire le pole à construire est le quatrième, les trois autres sont neo-nationalistes, conservateurs et libéral!

    D’ailleurs l’intéret de changer la constitution est qu’il n’y a pas deux chois mais quatre, les quqtre poles peuvent s’accorder soit deux à deux soit à trois ou meme à quatre sur certaines options: Par ex avec les néo-nationalistes sur la défense de la souveraineté nationale qui nous permet de refuser les dictats d’orientation libérale qui viennent de l’extérieur, avec les libéraux sur le progès sociétal, mariage pour tous ou anti-racisme avec les conservateurs et les libéraux sur la défense de la démocratie, de la liberté d’opinion et de l’état de droit, avec les trois autres poles pour la lutte contre le terrorisme et le maintien de la sécurité intérieure.

    Conclusion: Le cadre idéal d’exercice de la démocratie et du débat dans le peuple est une vraie république pluraliste ou l’exercice de la représentation ne peut etre que proportionnelle, ce qui implique d’ailleurs de ne pas forcer des gens qui ne sont pas d’accord entre eux à cohabiter dans un parti unique ou la pluralité est baillonée par les majorités relatives!

    C’est tout le contraire du bipartisme qui ne vaut pas mieux que le parti unique puisqu’il confisque la démocratie!

  33. Dominique Babouot
    Posted 6 mars 2017 at 12:06 | Permalien

    Et je ne suis pas sur que c’est qu’en se pliant au bipartisme comme on nous conseille de le faire pour 2017 qu’on avancera vers le rétablissement du multi-partisme dans notre pays!
    Je pense au contraire que c’est une erreur, Miterrand avait écrit le Coup d’état permanent, ce qui ne l’a pas empêché d’endosser l’habit et de ne rien changer sur le plan institutionnel.

  34. Michel - Pierre
    Posted 6 mars 2017 at 12:08 | Permalien

    [28], [29] et [30] : voilà des points de vue finalement très justes et très proches.
    La seule réserve que l’on puisse faire, à mon avis, concernant ce qu’écrit Crayencour, est qu’il s’exprime au passé.
    Or je suis persuadé, comme Patrice Moreau, qu’il faut continuer « inlassablement de tout faire et dire » pour l’ UNITÉ, à l’exemple de Benjamin, Gérard et Marie-Christine samedi, Place de la République à Paris ! Merci à Claude pour la vidéo qu’il a tirée de leurs judicieuses interventions sous une pluie battante : https://www.facebook.com/claude.courtin.7/videos/vb.100003468801747/1132700006855615/?type=2&theater.
    Alors ne soyons pas frileux, n’ayons pas peur de « nous mouiller » … et veillons à multiplier considérablement le nombre des participants aux nouveaux rassemblements prévus dans les jours qui viennent !

  35. Posted 6 mars 2017 at 12:31 | Permalien

    gauche et droite de façon déformée
    c’est classe contre classe

  36. Posted 6 mars 2017 at 12:32 | Permalien

    macron est toujours restée un élément étranger a la gauche meme quand le president de gauche le convie en tant que marabout

  37. Gilbert Duroux
    Posted 6 mars 2017 at 13:20 | Permalien

    Pierre Ruscassie : « C’est cette primaire qui a donné sa légitimité à BH et l’a placé devant JLM ».
    C’est faux. Les primaires ne donnent aucune légitimité. C’est la démission des partis déliquescents qui confient à un électorat indéterminé le soin de parier dans la course de petits chevaux. C’est le rôle des partis, qui concourent normalement à l’expression démocratique, de choisir leurs candidats. Sinon on va vers la bipolarisation à l’américaine : la fausse gauche contre la droite décomplexée.

  38. Pro-Filoche
    Posted 6 mars 2017 at 15:36 | Permalien

    En 4 ans de pouvoir dans les arcanes de l’Élysée puis à Bercy, Macron a mené une politique de classe en faveur des riches et des exploiteurs : extension forcée du travail le dimanche, facilitation des licenciements… avec un mépris de classe tout de même plus marqué que ses anciens collègues du gouvernement.

    Son programme, c’est son bilan et tout ce qu’il a annoncé : dégressivité des indemnités chômage, baisse des salaires, baisse de « charges » patronales, augmentation du temps de travail pour les jeunes…

  39. Posted 6 mars 2017 at 18:21 | Permalien

    oui, les primaires avec 2 millions de votants c’est autrement plus légitime que l’auto-proclamation sur TF1 ou que le choix du bureau d’un appareillon groupusculaire

  40. Dominique Babouot
    Posted 6 mars 2017 at 19:41 | Permalien

    Et la primaire à quatre millions de votants de la droite et du centre, c’est autrement plus démocratique q’une primaire à deux millions de votants ou personne ne se présente exprès pour que le pigeon ait un fil à la patte dès le départ!

    Quand on voit ce qu’il est en train d’advenir du vainqueur de cette primaire (la première) oui vraiment risible!

    La vérité c’est que les primaires c’est de la connerie et que celui qui en sort vainqueur n’a pas plus de légitimité que celui qui a des centaines de milliers de promesse d’appui pour sa candidature accompagnées de dons!

    Rien n’est légitime, les électeurs font ce qu’ils veulent et c’est leur droit, d’ailleurs la plupart d’entre eux choisiront peut etre la dernière semaine alors qu’ils ni s’y sont jamais intéréssés auparavant, eh oui!

    Mais fichons par terre cette république plébiscitaire et installons une vraie démocratie ou on rendra les citoyens responsables par une vraie éducation politique, mais pour celà il faudra tout d’abord que les médias jouent ce role ce qui est impossible si on n’en retire pas la propriété à ceux qui ont déja les privilèges et abetissent le peuple!

    Et ce n’est pas avec un septennat non renouvable qu’on va y arriver….

    Un peu d’audace que diable puisqu’il a soit disant les mains libres de faire ce qu’il veut…..

  41. Fabien
    Posted 6 mars 2017 at 21:27 | Permalien

    « oui, les primaires avec 2 millions de votants c’est autrement plus légitime que l’auto-proclamation sur TF1 ou que le choix du bureau d’un appareillon groupusculaire »

    C’est tellement bien que l’on a eu Royal qui promet toujours pour rien et a perdu en 2007, Hollande qui a trahi tout le monde en 2012, et un merdier sans nom au PS aujourd’hui, sans compter un candidat paralysé par son grand écart interne.
    Ben c’est drôlement bien les primaires, en effet.

One Trackback

  1. Par Www.Instagram.Com le 5 mars 2017 à 23:38

    http://Www.Instagram.Com...

    Dans le puzzle du « programme » Macron il reprend la vieille lune d’aligner les régimes de retraite public et privé : ils le sont déjà – et de supprimer celles des conventions collectives qui avantage les métiers durs …

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