Une victoire pas deux défaites : pour un accord global Hamon Mélenchon

pour un accord global

Réunis ce soir, nous, les différents appels à l’unité, après la réussite du rassemblement place de la République le 25 mars pour « #Unevictoirepasdeuxdéfaites » appelons à poursuivre la lutte pour l’unité de la gauche sociale et écologiste.

Face à la dangerosité des projets de la droite, de l’extrême-droite et d’Emmanuel Macron, nous affirmons que l’espoir est possible. Seule une alliance des deux candidats de gauche, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, créera une dynamique de nature à porter la gauche sociale et écologique au second tour. Nous sommes face à un enjeu décisif.

Dans cette perspective le départ de Manuel Valls vers Emmanuel Macron clarifie les choses pour nous qui étions unis contre la loi « El Khomri ». L’appel de Pierre Laurent secrétaire National du Parti Communiste à une rencontre de toutes les forces et candidats de gauche en vue d’un front politique uni change la donne.

Peu importe celui qui sera porteur de la candidature, la campagne sera collective avec l’ensemble des représentant.e.s et forces de la gauche sociale, écologiste, féministe.

Personne à gauche ne peut accepter que Benoit Hamon et Jean Luc Mélenchon refusent de répondre à la demande d’unité portée par tant de citoyens, de collectifs, de membres du PS, d’EELV, de la France Insoumise, du PCF, d’Ensemble, de Nouvelle Donne, de République et Socialisme.

Les convergences des programmes des deux candidats permettent de construire une plate-forme commune. Elle peut répondre aux exigences sociales, écologiques, démocratiques, d’une autre Europe, avec les moyens financiers indispensables.

Puisque nous sommes tous ensemble pour une VIè République parlementaire, la future Assemblée, que nous souhaitons élue à  la proportionnelle, permettra que nos différences nous enrichissent et de préciser les lois à mettre en œuvre.

La responsabilité des deux candidats est historique. Pour obtenir le rassemblement la mobilisation la plus large est nécessaire.

Nous appelons à se rassembler chaque samedi à 14h30 place de la République à Paris, à multiplier les initiatives dans un maximum de villes.

Rendez-vous ce samedi 1er avril à 14h30 place de la République (Paris) pour célébrer collectivement l’alliance Hamon-Mélenchon !

***

Collectif UneVictoirePasDeuxDéfaites qui regroupe :

L’appel des 100 ; la pétition 1maispas3 ; la pétition Vous attendez quoi ;des syndicalistes la pétition Rassemblement à gauche urgence ; des syndicalistes ; des féministes ; des membres des collectifs Les jours heureux, Utopia.

Et des membres de forces politiques de gauches et écologistes (EELV, Ensemble !, FI, PCF, PS, Nouvelle Donne, République et Socialisme, Gauche démocratique et sociale(D&S)).

 

Paris, le 29 mars 2017

96 Commentaires

  1. Nada
    Posted 30 mars 2017 at 12:05 | Permalien

    Vous connaissez Benoit ? pourquoi ne pas le convaincre de rallier la FI?

  2. Posted 30 mars 2017 at 12:11 | Permalien

    vous etes une provocatrice ?

  3. Posted 30 mars 2017 at 12:21 | Permalien

    Vous n’avez toujours pas compris que Mélenchon n’en veut pas de votre alliance ! Cette primaire dont les frondeurs justifient leur légitimité, n’était pas assez représentative (trop peu de participants) pour ne pas être remise en question. Elle précipite tout le parti socialiste dans une crise fratricide et idéologique sans précédent.

  4. Coma81
    Posted 30 mars 2017 at 16:46 | Permalien

    « Personne à gauche ne peut accepter que Benoit Hamon et Jean Luc Mélenchon refusent de répondre à la demande d’unité portée par tant de citoyens, de collectifs, de membres du PS, d’EELV, de la France Insoumise, du PCF, d’Ensemble, de Nouvelle Donne, de République et Socialisme. »

    Vous êtes provocateurs ?

    Personne ?

    Je suis entouré de militants anti-PS.

  5. sansressources
    Posted 30 mars 2017 at 16:54 | Permalien

    GF 2
    convaincre JLM de rejoindre Hamon, ce n’est pas provocateur?

  6. Gilbert Duroux
    Posted 30 mars 2017 at 17:32 | Permalien

    Une dernière chose. Les Verts vont bientôt se rendre compte qu’ils ont signé un marché de dupes avec le PS. Je me demande ce qu’ils vont faire quand ils s’apercevront qu’ils ont misé sur le mauvais cheval :
    http://lelab.europe1.fr/legislatives-yannick-jadot-estime-que-le-seul-sujet-de-jean-christophe-cambadelis-est-de-trouver-un-accord-avec-macron-3216362

  7. Marie
    Posted 30 mars 2017 at 17:46 | Permalien

    Il y aura un regroupement des ekecteurs
    Ce sera après le 23/04
    Pour les législatives
    Une fois le Ps implosé
    Ce sera la reconstruction d’un vrai socle de gauche, entre 15 et 2o%.
    La gauche ps aura été épurée de ses traîtres, corrompus, vendus.
    C’est pas le moment idéal mais ce sera clair et radical: annonce de futures victoires.

  8. Posted 30 mars 2017 at 17:51 | Permalien

    irresponsable, si on perd le 23 avril, on perdra tout ensuite, y compris les législatives bien sur

  9. Posted 30 mars 2017 at 17:53 | Permalien

    cambadelis est oblige de prendre des mesures contre les soutiens a macron, ça l’attriste il l’a dit, mais il est oblige

  10. Posted 30 mars 2017 at 17:55 | Permalien

    non ça fait 18 mois que je me bats pour un accord de toute la gauche,
    mais ce n’est pas le plan de JLM de gagner
    son plan c’est de laisser perdre la gauche pour la reconstruire apres,
    c’est stupide
    rien ne se bâtit sur les ruines et les haines qu’elles engendrent

  11. Posted 30 mars 2017 at 18:23 | Permalien

    la campagne peut tout à fait etre payée a celui qui se désiste sur la base d’un accord global

  12. Posted 30 mars 2017 at 18:25 | Permalien

    la droite duhamel s’en mêle et se réjouit…

  13. Posted 30 mars 2017 at 18:33 | Permalien

    Retrouvez toutes les pétitions, tous les appels (et ils sont nombreux) à l’union de la Gauche sur http://www.pour1gauche.unblog.fr

  14. Ffbre
    Posted 30 mars 2017 at 20:50 | Permalien

    Je crois que le véritable peuple de gauche est profondément marqué par les 5 horribles années qui viennent de s’écouler et auxquelles on associe le PS, indiscutablement.
    Il y a un fort rejet de celui-ci et malgré toutes les qualités de Benoît HAMON le spectre du PS, traitre à la cause des gens du peuple, laisse planer une ombre honnie sur ce candidat.
    Le PS est allé trop loin dans la trahison, à ce niveau là, on ne peut plus parler d’erreur…la confiance est rompue, le ressentiment prédomine. le peuple se venge démocratiquement de ce que ce parti lui a fait subir et le pauvre Benoît HAMON va en faire les frais. Je crois que vous ne mesurez pas l’ampleur du rejet que suscite ces deux lettres: PS.

  15. ErikleRouge
    Posted 31 mars 2017 at 0:19 | Permalien

    « mais ce n’est pas le plan de JLM de gagner » – parce que tu es prêt à soutenir mordicus que le plan de BH c de faire gagner la gauche ! et non pas de se positionner en vu de la recomposition du PS à venir … ???

    pourquoi ne reconnais tu jamais la grande responsabilité de BH dans cette absence d’Unité et vouloir en rendre responsable que JLM ?

    faut quand même pas nous prendre pour des naïfs – on en a vu d’autres depuis 40 ans de militantisme !

  16. Athanase Percevalve
    Posted 31 mars 2017 at 0:25 | Permalien

    Monsieur Filoche,

    Nous sommes en effet nombreux à être favorables à l’union de la gauche, la vraie. Cependant, et ce n’est pas, je vous l’assure, une provocation de ma part, ne pensez-vous pas que demander à Jean-Luc Mélenchon de se désister est, aujourd’hui, un peu maladroit de la part de Benoît Hamon ? J’y vois plusieurs raisons :

    -Benoît Hamon a refusé « d’offrir des têtes à Jean-Luc Mélenchon » en retirant l’investiture PS à Valls, El Khomri et Le Roux. C’était, on s’en rappelle, les conditions que JLM avait posées pour envisager un rapprochement avec BH. Si Benoît Hamon considère qu’il faille protéger ces gens-là, comment espérer rassembler la gauche ? Comment faire croire que la Loi Travail sera abrogée si les députés PS sont des libéraux ?

    -Le Parti Socialiste reste contrôlé par Cambadélis (et sa clique), dont on apprend, grâce au Canard Enchaîné, notamment, qu’il est entré en négociations (discrètement, évidemment) avec « En Marche ! », en vue des législatives et d’une possibilité de gouverner avec Emmanuel Macron.

    -Comment faire croire qu’une union derrière le PS pourrait amener à une renégociation des traités européens alors que François Hollande l’avait également promis et que Benoît Hamon, alors ministre, avait critiqué le manque de loyauté des socialistes qui dénonçaient les faiblesse d’Hollande.

    -On reproche à JLM de la jouer « solo » (malgré le soutien du PCF, de vos anciens camarades de la Nouvelle Gauche Socialiste, d’Ensemble, du PRCF, de la Gauche révolutionnaire). M. Mélenchon avait posé ses conditions programmatiques préalables à un rassemblement de la gauche et précisé que « la personne on s’en fout ! Si on arrive à un accord, j’en présenterai le contenu à ceux qui me soutiennent et ils choisiront s’ils veulent que je reste candidat ou qu’une autre solution soit choisie ». De son côté, Benoît Hamon juge sa position « centrale à gauche », en mesure de rassembler tout le monde, des plus radicaux « aux plus modérés ». Les modérés du PRG (qui se proclame « social-libéral », du PS et d’EELV sont déjà avec lui. Il appelle les communistes à le rejoindre. Les communistes devraient donc faire avec Jean-Luc Mélenchon ce que Valls a fait à BH : une trahison ?

    -Benoît Hamon refuse de débattre du programme avec Jean-Luc Mélenchon, préférant les injures (« poutinolâtre », « sale caractère », « orgueil ») et comparant JLM à Marine Le Pen et François Fillon, concernant la Russie. Le Canard Enchaîné rapporte à ce sujet un extrait de la discussion qu’ont eu les deux candidats, lors de leur repas chilien :
    > »Bon, Benoît, je te propose un accord de gouvernement »
    > »D’accord, mais c’est moi le président ».
    Et après, c’est Mélenchon, le « narcissique »…

    -Je note que, contrairement à Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon refuse de participer avec son concurrent à des débats publics sur la question de l’Union de la gauche.

    -Enfin, (et là, je reconnais que c’est pure provocation de ma part), l’argument, avancé par l’équipe de Benoît Hamon il y a un mois se retourne aujourd’hui contre lui : les sondages. Si, comme il semblait le penser, il fallait s’y fier, alors ce serait à lui de se désister (je ne le pense pas car je ne crois pas aux sondages).

    En conclusion, je trouve, Monsieur Filoche, que le PS est assez mal placé pour donner des leçons d’unité. Certes, Jean-Luc Mélenchon est un poil prétentieux et parfois un peu fermé à la discussion, mais l’état actuel du PS est trop instable pour que sa position centrale soit une évidence pour nous, électeurs de gauche. Personne ne met en doute la sincérité de Benoît Hamon, ni sa combativité, ni sa probité. Les « insoumis », j’en suis convaincu, pourraient aisément voter pour lui. C’est le PS, qui pose aujourd’hui problème, car il n’arrive pas à trancher entre la gauche (vous, Mme Lienneman, M. Hamon, etc.) et la droite.

    Je tiens enfin à vous préciser que j’avais apporté mon soutien à votre candidature pour la primaire de la gauche, et rêvais d’une alliance Filoche-Mélenchon (Vous PDT et lui PM).

  17. Jean-Pierre Grenier
    Posted 31 mars 2017 at 0:40 | Permalien

     »mais ce n’est pas le plan de JLM de gagner
    son plan c’est de laisser perdre la gauche pour la reconstruire apres,
    c’est stupide
    rien ne se bâtit sur les ruines et les haines qu’elles engendrent »
    Je pense au contraire que Mélenchon veut sincèrement gagner cette élection présidentielle mais qu’il a en effet compris  »que rien ne se bâtit sur les ruines et les haines » du PS, dont il ne fait plus partie depuis 2008 ! C’est un peu trop facile de lui imputer une défaite éventuelle de la gauche, alors que ce sont les notables PS qui savonnent la planche à Hamon !

  18. Ody
    Posted 31 mars 2017 at 10:00 | Permalien

    Gérard Filoche, pourquoi le simple fait d’évoquer un ralliement inverse à celui que vous défendez est il une provocation?
    L’analyse de la situation,les derniers ralliements du PS vers Macron, les derniers sondages portent à croire que c’est pourtant l’hypothèse la plus évidente et celle qui a le plus de chance d’être efficace. Merci pour votre explication. Je pense que vous avez un rôle vraiment important à jouer si vous envisagez les chose d’une point de vue différent.

  19. Posted 31 mars 2017 at 10:39 | Permalien

    c’est bête hein, mais ta réflexion cafe du commerce n’a aucun sens
    qui peut croire que BH veut perdre l’élection pour gagner le congres du PS ???? vous avez un grain
    qui ne gagne pas l’élection, perd aussi tout congres du PS qui suit…
    le PS sera kidnappé par un centre droite qui fera durablement barrage a la gauche qui sera durablement minoritaire,
    le desastre sera plus grand que tout ce que vous croyez

  20. fanto
    Posted 31 mars 2017 at 10:42 | Permalien

    => 15
    Pas faux, on avoir un doute sur l’objectif réel de JLM sur la présidentielle (d’être en position de refonder une majorité de la gauche autour de son mouvement, aka tuer le PS), mais on peut aussi avoir de gros doute sur la volonté de BH quand à la victoire de la gauche.
    Préfèrera-t-il (Hamon) rester dans la course et voir perdre Mélenchon (et lui même évidemment), plutôt que de se retirer et de le voir gagner (avec ce que ça implique sur l’avenir du PS derrière) ?

  21. Posted 31 mars 2017 at 10:43 | Permalien

    sans unité, entre 11 et 14 % les DEUX candidats de gauche perdent
    et le désastre est pour toute la gauche,
    les plus pauvres paieront la note des arrogants qui divisent

  22. Inkey
    Posted 31 mars 2017 at 10:52 | Permalien

    Ou sinon les élécteurs peuvent décider librement de se reporter sur le candidat de gauche qui à le plus de chance comme en 2012.

    Non ?

  23. GrothenAlex
    Posted 31 mars 2017 at 11:04 | Permalien

    Bonjour,

    Je n’ai toujours pas vu de sondage tester une candidature unique a gauche ? Sans quoi je suis partisan d’une double candidature. Plus il y aura de voies à gauche plus se sera utile à l’humanité. Les élus les institutions, trouveront bien un moyen que prendre en compte l’option et le choix des électeurs.

    Je suis fatigué et mal à l’aise de dépenser l’énergie à des stratégie d’accès au pouvoir. En tout cas je suis pas adapté.

  24. Macarel
    Posted 31 mars 2017 at 11:08 | Permalien

    Mr Filoche, vous êtes un idéaliste. je précise que pour moi ce n’est pas une injure. Mais cela vous amène à sous estimer les pesanteurs de la nature humaine. Qui ne rêve d’un monde où tous les hommes (hommes/femmes), se donneraient la main pour le rendre plus agréable à vivre.
    A par quelques psychopathe, c’est un rêve partagé par la majorité des êtres humains.
    Ceci vous fait perdre de vue que la politique, au sens lutte pour le pouvoir est justement le domaine de prédilection de gens que vous appelez des « arrogants ». Des gens à l’ego anormalement surdimensionné. Et ceci est vrai quel que soient les partis. Donc admettez que si échec il y a pour la gauche le 23 avril, la responsabilité en incombera au moins autant à votre champion Mr Hamon, qu’à celui de la FI. Quelqu’un qui aspire au pouvoir suprême, n’est pas un homme normal, contrairement à ce qu’à prétendu Hollande en 2012.

  25. fanto
    Posted 31 mars 2017 at 11:22 | Permalien

    Certes l’unité est le scénario le plus souhaitable, et c’est bien celui que je veux voir.
    Mais si l’unité ne peut avoir lieue, n’est-il pas préférable de voir un retrait d’une des deux candidatures ? Certes un candidat unique sans qu’une réelle unité ait eu lieu a bcp moins de chance de l’emporter qu’avec un vrai projet unitaire, mais n’aurait-il pas tout de même plus de chance de l’emporter qu’avec 2 candidats ?
    Je pose la question parce que le temps presse, et que le scénario de l’unité semble trop difficile à mettre en place …
    Autrement dit soit on considère que le seul scénario gagnant c’est l’unité et on se bat pour jusqu’à la fin, avec un probabilité que ça se fasse effectivement plutôt très faible (objectivement, JLM et BH ne font pas d’effort suffisant pour que l’unité voit le jour). Soit on considère que la probabilité de l’unité est plus faible que la probabilité de voir JLM gagner avec un BH qui se désiste, sans pour autant avoir d’unité.
    Et, je le répète, j’aurai préféré voir l’unité se mettre en place, mais le temps presse ! Et à défaut d’unité, ne serait il pas temps de penser à un plan B : se retirer et donner sa chance à JLM ? Je sais que c’est pas facile, que vous auriez l’impression de céder devant son égo, mais ce serait quand même mieux que de voir Macron accéder au pouvoir non ?

  26. Posted 31 mars 2017 at 11:23 | Permalien

    qu’une majorité de sectaires soient sur ce mur (qu’ils aillent donc tenter de porter la contradiction sur les murs de JLM … ils seraient censurés) en mission meute pro JLM c’est certain et depuis longtemps. J’ai les mêmes sur mon forum de blog et ils ne lisent pas, ils aboient. Ce sont ceux qui refusaient toute unité de la gauche depuis le 21 janvier 2016. Ce sont ceux qui appelaient à boycotter les primaires et caricaturaient les candidats, la procédure, le vote, etc. Ce sont ceux qui ont assimilé Hamon a Hollande alors qu’on l’avait écarté, puis à Valls alors qu’on l’avait battu. Ce sont ceux qui nient qu’il existe une forte gauche socialiste qui existe et lutte, (l’excellente revue D&S qui parait depuis 23 ans chaque mois) qui combat pour l’unité de la gauche et de la victoire : ils font mine en permanence de l’assimiler à l’aile droite socialiste. Ce sont ceux pour lesquels la haine anti socialiste primate l’emporte plus fortement que la volonté de victoire contre la droite LR FN. On les connaît. Ce sont ceux qui reprochaient à BH de ne pas rompre avec Valls après l’avoir pourtant battu et qui maintenant prétendent que BH est affaibli parce que Valls rejoint Macron. Ils n’ont pendant deux mois manifesté que de mauvaises intentions. Ils ne sont pas a une contradiction prés. Hier ils contestaient les sondages qui mettaient BH devant pour ne pas faire l’unité et aujourd’hui ils argumentant des sondages qui, pour le moment mettent BH derrière… pour ne pas faire l’unité. On a proposé un accord global : plateforme, accord de gouvernance, accord législatif. Et jamais ils n’ont eux mêmes milité pour l’unité, celle là ou une autre. Parfois illuminés, ils préfèrent même faire accroire que leur candidat serait tout seul au 2° tour, ce qui est totalement impossible, mais sert a enfler sottement les esprits faibles et a nier le besoin ardent d’unité. Ils nourrissent ainsi avec acharnement le désastre du 23 avril à 20 h puis la tragédie qui suivra le 7 mai, et la déroute des législatives de juin. Ce sera leur faute entière, : car on est dans le cas d’ école historique ou la gauche Hamon Melenchon peut gagner et sa défaite ne vient que d’elle même. Ils ont entre Hamon et Mélenchon 80 à 90 % d’accord politique, rien n’empêche l’accord sauf les haines à courte vue. Rien ne sera reconstruit ensuite car on ne reconstruit pas sur les ruines et les haines qu’elles auront durablement engendrées. On aura eu l’occasion, pendant onze semaines, de gagner la présidentielle vraiment a gauche unie pour la première fois depuis 80 % ans, et, en même temps, pour la première fois depuis un siècle, dans la foulée, de ramener majoritairement le PS à ses origines jaurésiennes. Mais une sorte de folie obscurantiste sectaire et revancharde empêche cela. Toute notre énergie est de la vaincre. D&S

  27. Olivier Chadoin
    Posted 31 mars 2017 at 11:33 | Permalien

    Voici les ingrédients :
    - une abstention qui grimpe avec les « affaires » et les « traitrise » à la parole politique. Une abstention est sous-estimée (cf. « abstention inavouée » et « différenciée » dans libé et ce matin sur France Culture);
    - des gens de droite peu enclins au front républicain maintenant « radicalisés » par Fillon qui voteront peut être FN ;
    - des gens de gauche qui exècrent Fillon et Macron et qui ayant déjà eu à voter Chirac ne se déplaceront pas au second tour (j’en connais de nbreux….
    - un second tour le 7 mai, c’est à dire un week-end de 3 jours (on peut y ajouter un grand soleil…)
    J’imagine que chacun a compris et peut tirer la conclusion de cette configuration diabolique…
    Pour éviter le pire une seule solution : le mélenchamonisme !

  28. Posted 31 mars 2017 at 11:36 | Permalien

    il y en a eu il un mois, cela donnait entre 26,5 et 31, 5 % des voix

  29. Posted 31 mars 2017 at 11:36 | Permalien

    ca n’a aucune importance tous les deux perdront

  30. Posted 31 mars 2017 at 11:37 | Permalien

    aucune importance
    c’est genre cafe du commerce ton truc
    sans accord global défaite des deux et desastre pour nous tous

  31. Macarel
    Posted 31 mars 2017 at 11:38 | Permalien

    Oui, mais votre combat à l’intérieur du PS, a moins de visibilité que ceux qui combattent à l’extérieur. Et vos adversaires à l’intérieur du PS font tout pour vous empêcher d’avoir cette visibilité. Je n’en veux pour preuve que le fait qu’ils ont tout fait pour vous empêcher de participer aux primaires de la « Belle alliance populaire ». Encore une fois votre bonne foi n’est pas en cause, mais certains ont choisi le combat à l’extérieur, vous, vous avez choisi le combat à l’intérieur d’un parti qui est dominé par des gens qui ne partagent pas vos idées, qui même les jugent souvent dépassées et ringardes, qui sont même méprisant envers ces idées. Chaque choix est respectable, mais ce sont des chemins différents pour aller vers un objectif en grande partie partagé.

  32. Posted 31 mars 2017 at 11:39 | Permalien

    BH n’a pas bouge d’un iota sur son programme de départ,
    dommage d’ailleurs, a mes yeux,
    votre truc c’est café du commerce,
    ils ont 80 à 90 % d’accord, rien n’empêche l’accord, surtout pas l’Europe
    moi j’aurais mis bien davantage de social au coeur que les deux

  33. Posted 31 mars 2017 at 11:41 | Permalien

    on s’en fou de votre « visibilité »
    c’est ce qui compte …. qui compte,et le combat dans le PS est déterminant, c’est le coeur du problème, de l’obstacle, de la gauche
    l’unite ferait plus de voix que mille discours

  34. Inkey
    Posted 31 mars 2017 at 11:45 | Permalien

    «BH n’a pas bouge d’un iota sur son programme de départ,
    dommage d’ailleurs, a mes yeux,
    votre truc c’est café du commerce,
    ils ont 80 à 90 % d’accord, rien n’empêche l’accord, surtout pas l’Europe
    moi j’aurais mis bien davantage de social au coeur que les deux»

    Le programme de la FI n’est pas une suite de mesure sans rapport entre eux, il ne suffit pas simplement d’être d’accord sur le principe pour que cela fasse sens.

  35. fanto
    Posted 31 mars 2017 at 11:48 | Permalien

    Que y’ait des sectaires et des gens qui ont freiné l’unité chez les insoumis, c’est une certitude. Y’a aussi un bon paquet de socialistes qui veulent pas de l’unité avec JLM.
    Mais dans ce contexte, le scénario de se retirer n’est il pas plus prometteur que de rester à 2 candidats ? Ok, même en cas de retrait de BH, jlm aurait peu de chance de l’emporter seul, mais quand même plus qu’à deux candidats ! Faute d’unité, ça vaut le coup d’essayer !

  36. Inkey
    Posted 31 mars 2017 at 11:53 | Permalien

    «l’unite ferait plus de voix que mille discours»

    J’aimerais bien savoir quel raisonnement vous amène à le croire. C’est peut être une évidence pour vous, mais croyez vous aujourd’hui que les gens se positionne en fonction des alliances d’appareils ?

    Pensez vous réellement que ceux que vous décrivez comme « sectaires » car ne voulant pas du PS deviendront par magie conciliant ou encore ne représentent rien après 5 ans de trahison ?

    Pensez vous de même pour les les « sectaires » du PS qui ne sont pas en reste ?

  37. Posted 31 mars 2017 at 12:03 | Permalien

    bien sur que oui et toujours dans tous les cas,
    un pas en avant vaut mieux que mille programme excellents
    le programme du RP (FP) de 35 était rédige par les radicaux, l’aile droite et il a enclenché l’unite qui a tout entraine : la fusion syndicale, la greve générale l’occupation des entreprises, les 40 h les conges payés (qui n’étaient pas dans le programme)
    les appareils ça ne mobilise que des gens comme vous, aux petits cercles
    les programmes c’est pareil ça ne touche que des centaines de milliers de gens,
    l’unite qui entraine tout ça mobilise des millions de gens
    les millions de gens se mobilisent pour des actes et dans l’action, pas pour des paroles de dirigeants quelqu’ils soient

  38. Posted 31 mars 2017 at 12:04 | Permalien

    oui l’unité ferait perdre 50 000 voix de sectaires fous furieux de chaque cote
    mais ferait gagner 2 à 3 millions de voix des abstentionnistes actuels

  39. Posted 31 mars 2017 at 12:07 | Permalien

    mais cohérence et principe c’est bien utile pour les partis et leurs militants, mais a des millions d’électeurs c’est du vent,
    il faut retenir 8 ou 10 mesures, qui unissent et laisser de cote ce qui divise…
    gouverner est plus important
    les actes c’est plus fort que les paroles
    celui qui veut mettre ses cohérences en préalable a un accord et a l’action est un parfait imbécile apolitique qui ne fera jamais jamais jamais rien

  40. Inkey
    Posted 31 mars 2017 at 12:08 | Permalien

    «oui l’unité ferait perdre 50 000 voix de sectaires fous furieux de chaque cote
    mais ferait gagner 2 à 3 millions de voix des abstentionnistes actuels»

    Je veux bien mais quel données avez vous pour avancer cela ?

  41. ErikleRouge
    Posted 31 mars 2017 at 12:14 | Permalien

    Mélenchon ne demandera pas à Hamon de retirer sa candidature, lui !

    Pourquoi Hamon qui connait très bien la psychologie de Mélenchon et la nature du rapport de force politique demande-t-il cela à Mélenchon plutôt que de proposer un accord de gouvernement ?

    Sachant qu’il ne peut que refuser, voudrait-il lui faire porter une responsabilité qui lui revient aussi ?

    Franchement GF ne peut pas soutenir une telle pratique politique si tout ce qu’il nous dit sur l’unité, il le pense vraiment -

  42. Posted 31 mars 2017 at 12:21 | Permalien

    vous allez arrêter oui ?
    on demande ici depuis plus de 18 mois et cent mille fois repeté : UN ACCORD GLOBAL
    commencer par le commencement :

    1°) Rédiger un programme commun de gouvernement : cela doit être facile, d’ailleurs Mélenchon ne le conteste pas, il a déclaré que les positions étaient « voisines ». Et si on les étudie bien, on le vérifie.

    2°) Se mettre d’accord sur les grandes lignes de la composition de ce gouvernement correspondant au programme signé. Un gouvernement Hamon, Jadot, Laurent, Mélenchon…

    3°) Se mettre d’accord sur une liste partagée respectant chacune des sensibilités et partis de gauche, de 577 noms de candidats communs labellisés en soutien à ce gouvernement.

    Personne ne se ralliera à personne. Personne n’exclura personne. Personne ne sera obligé de scissionner ou de soumettre son propre parti. Personne ne donnera de leçons à personne. Personne n’aura raison contre personne.

    la question de la gouvernance est a régler entre les deux, et les garanties données

    tout cela peut se faire en 72 h

    Le programme retenu ne sera ni celui de Benoit Hamon, ni celui de Yannick Jadot, ni celui de Jean-Luc Mélenchon.

    Ce ne sera pas des « bouts de programme » ni une « mosaïque de programme » : il sera clairement retenu ce qui unit, et écarté ce qui divise.

    En 7 ou 8 ou 9 questions clefs, centrales, sera défini un programme d’action de transition non pas pour résoudre toutes les questions du socialisme, mais pour gouverner de 2017 à 2022.

    Chaque sensibilité de gauche désireuse, chaque parti de gauche s’engageant à participer et soutenir la mise en oeuvre de ce programme de gouvernement sera respecté et associé.

    Il est en effet hors de question que des alliances se fassent avec la droite ou son prétendu « centre », car il s’agit justement de combattre la politique de droite du trio des candidats de la corruption et de l’argent, les Fillon, Le Pen, Macron.

    Et de mettre en œuvre le programme commun de gouvernement de la gauche.

  43. Posted 31 mars 2017 at 12:23 | Permalien

    l’expérience historique matérialiste
    et quelques sondages qui disent que ça ferait entre 26, 5 et 31, 5 % on serait en tete du premier tour, et on gagnerait

  44. Posted 31 mars 2017 at 12:24 | Permalien

    c’est faux, hamon a propose un accord de gouvernement d’abord

  45. ErikleRouge
    Posted 31 mars 2017 at 12:40 | Permalien

    « c’est faux, hamon a propose un accord de gouvernement d’abord »

    auquel JLM ne disait pas non à cette époque, il a même envoyé un courrier pour cela –

    alors pourquoi exiger aujourd’hui de JLM qu’il se retire ?

  46. Bearez
    Posted 31 mars 2017 at 12:50 | Permalien

    M. Gérard, vous m’avez convainque, mais je ne peu m’empêcher de penser que Hamon et responsable en refusant de se retirer. Pourquoi ne pas organiser un vote? Une sorte de secondaire. Trouver une solution qui épargne les égaux nécessaire quand on est candidat a la présidentiel.

    Cordialement.

  47. Posted 31 mars 2017 at 13:19 | Permalien

    personne n’exige cela, meme pas hamon qui a appelé a se rassembler pas a se retirer

  48. Posted 31 mars 2017 at 13:20 | Permalien

    ça fait un an que par 10 fois melenchon refuse toute proposition d’action, d’union
    et encore là, il refuse meme une simple réunion à quatre, au moins pour voir, avec Jadot Hamon et laurent

  49. Macarel
    Posted 31 mars 2017 at 13:33 | Permalien

    « Ce ne sera pas des « bouts de programme » ni une « mosaïque de programme » : il sera clairement retenu ce qui unit, et écarté ce qui divise. »

    Donc vous allez retirer l’Europe

    Le revenu universel

    Entre autre…

    Vous allez arriver à un plus petit commun dénominateur. Et vous allez perdre pas mal d’électeurs des 2 camps.

    Si vous arrivez à un programme « centriste » autant voter Macron !

  50. Ody
    Posted 31 mars 2017 at 13:35 | Permalien

    Je souhaite l’unité mais tout ce que je lis me donne l’impression que votre appel est plein d’arrières pensées. Désolé. Avez vous conscience que tout ce qui vient du PS, frondeurs y compris inspire désormais la plus grande des méfiances? le comprenez vous vraiment?. Et les derniers évènements vont dans le même sens. Il faut restaurer la confiance que vous avez perdue auprès du peuple de gauche. Pour cela il faut des gestes symboliques et concrets forts et sincères. Pour l’instant je n’en voie pas la couleur. Même vous, Gérard Filoche dont j’apprécie beaucoup les prises de positons n’arrivez pas à me redonner confiance. Alors trouvez quelque chose, le geste décisif qui peut convaincre tous ceux qui se sont détourné de vous. Je crois que ce n’est pas en traitant ceux qui doutent de sectaires que vous y arriverez. Ce n’est pas non plus en essayant de les culpabiliser en leur faisant d’avance porter la responsabilité de l’échec. L’échec c’est avant tout celui du PS jusqu’à preuve du contraire…

  51. Inkey
    Posted 31 mars 2017 at 13:35 | Permalien

    «et quelques sondages qui disent que ça ferait entre 26, 5 et 31, 5 % on serait en tete du premier tour, et on gagnerait
    Gérard»

    Avez-vous quelques liens de sorte que je pourrait moi-même juger de leur crédibilité ?

  52. Macarel
    Posted 31 mars 2017 at 13:42 | Permalien

    « Le PS est allé trop loin dans la trahison, à ce niveau là, on ne peut plus parler d’erreur…la confiance est rompue, le ressentiment prédomine. le peuple se venge démocratiquement de ce que ce parti lui a fait subir et le pauvre Benoît HAMON va en faire les frais. Je crois que vous ne mesurez pas l’ampleur du rejet que suscite ces deux lettres: PS. »

    Tout à fait d’accord avec FFBRE

    Les gens vraiment de gauche du PS, feraient mieux de se demander pourquoi il y a une hémorragie de militants, et pourquoi ils perdent tant et tant d’électeurs potentiels qui préfèrent aller soit chez Macron, soit chez Mélenchon. Plutôt que d’insulter ceux qui ont choisi une voie à gauche indépendante du PS.

  53. Posted 31 mars 2017 at 13:49 | Permalien

    non il n’y a pas de divergence sérieuse sur ces deux points, j’ai une proposition facile d’écriture qui convient aux deux

    1°) priorité à la la feuille de paie par la hausse du smic à 1300 euros net et 1600 brut, de la hausse immédiate de 10 % des points d’indice du bas de l’échelle de la fonction publique, des minimas sociaux, des allocations handicapées, des petites retraites, du revenu universel pour les jeunes de 18 à 25 ans, de l’allocation dépendance, comme branche de la sécurité sociale, et création d’un salaire maxima à 20 fois le Smic.

    L’Europe sera sociale ou périra

    11°) Défense acharnée de l’Europe des peuples contre les nationalismes, les xénophobies, les replis identitaires, combat contre l’UE libérale actuelle et ses terribles dégâts sans fin, dénonciation et renégociation de la directive travailleurs détachés, et aussi de celle contre le secret des affaires, bataille contre les choix austéritaires, aller le plus loin possible dans le Plan A de changement sous menace de plan B de rupture (car de toute façon l’UE est fragilisée et menacée dans son existence). Aller le plus loin possible dans le rassemblement de forces, de majorités pour démocratiser l’Europe, s’opposer aux diktats de la finance et des banques, reconstruire une Europe harmonisée par le haut sur le plan social et fiscal. Traite de démocratisation de la zone euro, vers un smic européen contre le dumping social, pour le juste échange, le droit du travail constitutif du droit de la concurrence, coopération européenne dans la défense et la lutte contre le terrorisme.

  54. Posted 31 mars 2017 at 13:57 | Permalien

    allons donc ! ça fait 18 mois que nous avons bataillé pour cette unité, que nous avons multiplié des appels, des plateformes, des projets des centaines de réunions, de propositions, toutes ouvertes, toutes précautionneuses, toutes fraternelles et ardentes, (lisez ce blog depuis 18 mois) et Mélenchon a refusé à chaque fois du 21 janvier 2016 au 29 janvier 2017
    jamais melenchon n’a voulu cette unité, il été estomaqué 15 jours apres la victoire pour lui incroyable, et surprise, de la gauche socialiste le 29 janvier (il croyait et espérait se confronter à Hollande ou Valls et l’a déclaré, ce qui voulait dire organiser la défaite à coup sur, déjà !)
    1°) le 21 janvier 2016 il a giflé toute la gauche réunie paris XX° , « le candidat c’est moi », le programme c’est le mien »,
    2°) Il a refusé toute primaire, toute occasion de parvenir sous une forme ou sous une autre (appel des cent) à une plate-forme commune et de construire une candidature commune malgré nos offres modestes, ouvertes, unitaires, et sans préalable
    3°) il a dénigré la primaire citoyenne ouverte a la gauche et aux écologistes des 22 et 29 janvier, et appelé a la boycotter il l’a dénigré par tous les moyens (brochure, insultes, polémiques, négation du résultat)
    4°) il a appelé à ce que Hollande puis Valls se présentent niant toute exigence et toute chance à la gauche socialiste (qui pourtant existait et luttait avec succès depuis 5 ans pour écarter hollande et battre valls)
    5°) il a refusé de prendre acte que la gauche socialiste avait battu l’aile droite du PS le 29 janvier a travers la personne de Benoit Hamon
    6°) il a commence à accuser benoit hamon d’être sous la coupe de la droite socialiste, de cambadelis, de El Khomri, de Valls etc et de ne pas rompre avec elle, il a exigé de couper des têtes en préalable à tout accord
    6°) il a écrit une lettre en mettant tant de conditions politiques qu’il fait croire à la fois qu’il n’y avait pas d’accord possible, mais tout en avouant que les positions étaient « voisines » donc qu’il fallait donc clarifier la majorité législative avant de appeler à un accord pour la présidentielle (sic). Puis sur l’Europe, alors que Piketty et genereux, discutant deux heures salle jean dame a Paris 75002, la semaine derniere concluaient tous les deux qu’ils n’avaient pas de désaccords)
    7°) après avoir exigé qu’elle soit écartée, quand l’aile droite socialiste s’en va, Mélenchon et les siens se contredisent et se mettent à accuser Benoit Hamon de ne pas controler le PS
    8°) quand benoit hamon est classé devant il nie toute valeur aux sondages
    9°) quand Il est devant dans les sondages, ils deviennent vérité et il exige que hamon se retire,
    10°) quand il rencontre Benoit Hamon, il tranche a deux, dans le secret d’un restaurant chilien, sans consulter personne, alors que des millions d’électeurs sont concernés, pas de débat pas d’explication, façon 5° république
    11°) quand Hamon re-propose de discuter, et de se rassembler, et que Pierre Laurent propose de se rencontrer à quatre, Hamon Jadot, Laurent Mélenchon, il refuse carrément

    rappelons toujours que Hitler est venu au pouvoir dans une triangulaire ou les socialistes et les communistes divisés mais majoritaires ensemble, s’opposaient

  55. fanto
    Posted 31 mars 2017 at 14:10 | Permalien

    nan mais t’as raison, JLM c’est satan, et Hamon c’est un ange.
    Hamon n’a rien à se reprocher dans l’échec de l’unité, JLM porte l’entièreté de la faute.

    Super, et maintenant ?

  56. Ody
    Posted 31 mars 2017 at 14:35 | Permalien

    Soit, Mélenchon ne veut pas de votre unité, admettons. Mais que faites vous pour restaurer la confiance de ceux qui l’écoutent? Pour tous ces gens là dont je fais partie, vous n’êtes plus légitimes pour demander son ralliement, vous devriez en être conscients. Sur le fond nous sommes très proches, il n’y a pas de doute mais votre crédit est épuisé. Vous ne devez pas demander l’unité, vous devez la réaliser concrètement, au delà des mots et des postures. Vous voulez l’unité, vraiment? Alors c’est très simple: unissez vous à nous. Qu’est ce qui vous en empêche? De toute manière nous nous unirons quoiqu’il arrive. Alors autant y aller maintenant. Mais rendez vous à l’évidence: C’est à vous de le faire.

  57. Veronique
    Posted 31 mars 2017 at 14:39 | Permalien

    Alexandreliotarf@gmail.com
    Je souris à voir tes couinements.
    Nous allons écraser le Ps avec FI, le mettre en bouillie et disqualifier ses maîtres.
    Ses électeurs viendront chez nous car ils n’auront plus d’autre support fort. Ce qui achèvera le Ps dont le destin est celui du Pc, devenir une annexe de rentiers de macron.
    Tu peux encore chercher à faire porter une responsabilité d’un échec à FI; tu te parles à toi même: nous avons le nombre, la dynamique et bientôt les résultats. Nous allons écrire l’histoire qui vient.
    Nous serons le front national de gauche.

  58. Posted 31 mars 2017 at 14:41 | Permalien

    la je laisse ce torrent de boue… (je suis en train de supprimer ds dizaines de messages agressifs et délirants…)
    mais là c’est clair « le front national de gauche » : inquiétant
    je le combattrais de toutes mes forces pour la république sociale et démocratique

    « nous allons écraser le PS avec la FI » ce qui est triste c’est soit la provocation soit l’immaturité, le niveau de misère intellectuel est désolant

    aux législatives, en cas de déroute le 23 avril, il y aura encore entre 20 et 120 deputes PS (et trop de droitiers, sinon passés chez macron), zéro FI

  59. Posted 31 mars 2017 at 14:42 | Permalien

    tous les jours depuis 18 mois, mon vieux, je travaille en concret pour cette unité,
    son échec ne pourra surement pas m’etre imputable

  60. Posted 31 mars 2017 at 14:44 | Permalien

    on a une seule ambition, gagner les 23 avril et 7 mai, pour cela il faut additionner les voix, nous D&S la gauche socialiste on a fait notre travail, écarté hollande, battu Valls et soldé ainsi le quinquennat et vous, vous refusez l’unité nécessaire pour gagner ? c’est inouï ça !

    Au contraire il n’existe aucune différence de programme substantielle entre les deux et seuls les sectaires diviseurs et avides de désastre pour la gauche le 23 avril le prétendent

    c’est la première fois que la gauche socialiste depuis cent ans gagne à 60 % contre l’appareil et pour confirmer la victoire il faut bien sur gagner le 23 avril et pour gagner le 23 avril il faut l’unité, quel sens a votre refus vous voulez saborder toute la gauche ?

    l’existence détermine la conscience et que le rapport de force social domine le rapport de force électoral. Les évolutions civiques dépendent des évolutions sociales. Il ne peut y avoir de révolution civile sans révolution sociale. 1981 est un résultat diffère de mai 68. 1988 est un résultat de décembre 86. Juin 19997 est un résultat différé de nov-déc 95. 2012 est un résultat différé de 2010 (retraite).La gauche est majoritaire en France dans le pays, sans doute depuis 1981, c’est la majorité sociologique qui se manifeste parfois à hauteur de 50/55 % (1981, 1988, 1997, 2012)
    C’est le salariat
    La majorité écrasante des actifs,
    En 2012 la gauche a bien plus de 55 %, elle avait tout, le PR, l’AN, le sénat, 2 villes sur 3, 20 régions sur 22, 61 dpts sur 100…

    L’abstention structurelle est autour de 10 % en France, même si l’abstention conjoncturelle peut aller jusqu’à plus de 50 % et plus de 70 %

    Il y a peu de glissements, peu de mouvements de gauche à droite, seulement à la marge, et pas de « centre » en fait

    Mais l’abstention conjoncturelle change de camp par contre, ce qui fait la différence profonde d’une élection à l’autre

    En 1993 la droite avait gagne (en raz de marée, il restait 52 députes de gauche sur 577, ce qui risque d’arriver en 2017) en ayant moins de voix que ce qu’elle avait en chiffre absolu en 1981 quand elle avait perdu`

    Notons pour tous ceux qui disent que le PS est mort, en 1993, c’était banalité que de le dire, et puis… il est revenu au pouvoir 3 ans après en 1997

    Mais l’essentiel va en permanence vers le PS et surtout l’abstention des socialistes, ça fait autour de 20 à 35 % mais ce chiffre est totalement érode actuellement par le sinistre quinquennat Hollande, c’est l’abstentionnisme socialiste qui est écrasant, Mélenchon commet sa plus grande faute théorique historique politique pratique en ne le captant pas, vu son agressivité, vu son refus d’unité,

    Le reste de la gauche non socialiste est autour de 8 à 12 et même 17 % bon an mal an, mais ne progresse pas davantage (en 2002, les trotskistes ont eu 11.5 % des voix ! parfois cette gauche stagne à hauteur de 3,4, 5 à 8 ou 9 %… Melenchon réussi à l’unifier un peu et a perce à 11 % mais on voit qu’il y a un plafond de verre)

    Mais le total des deux est autour de 50 à 55 % si on additionne tout, de Besancenot à Valls, de Sud à la CFDT, ce total n’est atteint que moments exceptionnels d’envie et d’enthousiasme et cela n’arrive jamais sans unité de ses composantes…

    Environ 30 % du salariat vote à droite et 70 % a gauche
    A l’intérieur des 30 % de droite il y a une radicalisation vers le FN, cf. article FSU publie ici il y a quelques jours,
    Un ouvrier sur 7 vote FN seulement, (ouf, c ‘est encore trop) le FN est donc à 30 % quand 50 % des gens interrogés répondent, cela veut dire 15 %
    Et la droite classique selon les cas et ses divisions va de 25/28 à 35 % (Macron réintroduit ravive l’UDF, les orléanistes, depuis Lecanuet, Giscard, Barre, Bayrou… et freine Fillon UMP UDR RPR LR à 18 %: cette balance là montre toujours une solidité plus grande pour les « bonapartistes gaullistes » et une fragilité pour les orléanistes)

    Je le redis ici pour la 100° fois, il n’y aura jamais d’insurrection civique ni d’insurrection citoyenne, c’est une autre erreur théorique, politique grave de Melenchon, erreur vis a vis du matérialisme historique, il ne donne pas la priorité aux luttes mais aux élections c’est une erreur.

    Les évolutions civiques dépendent des évolutions sociales. Il ne peut y avoir de révolution civile sans révolution sociale. 1981 est un résultat diffère de mai 68. 1988 est un résultat de décembre 86. Juin 19997 est un résultat différé de nov-déc 95. 2012 est un résultat différé de 2010 (retraite).

    Ces pesanteurs électorales sont profondes puissantes stables, historiques
    Pour les bouleverser c’est une insurrection sociale qu’il faut faudra… or on l’a raté depuis 1995, notamment, en 2003, 2010 sur les retraites, et en 2016 contre la loi el Khomri

    voila aussi le fond, pourquoi Hamon doit être président et Melenchon doit être premier ministre, ce qui est une solution révolutionnaire en fait, et qu’il devrait accepter avec joie et enthousiasme si elle se présente (ajoute que c’est ça ou rien…)

  61. Posted 31 mars 2017 at 14:47 | Permalien

    le PS ? qui c’est ? Valls et 5 % de valssistes sont partis ou partent,
    la gauche socialiste a 30 % au congres de Poitiers, les aubrystes 30 %
    et hamon a obtenu 60 % le 29 janvier
    de quel PS tu parles là ?

  62. Posted 31 mars 2017 at 14:48 | Permalien

    je recherche, c’était fin février ou derniere quinzaine de février

  63. Inkey
    Posted 31 mars 2017 at 14:52 | Permalien

    «allons donc ! ça fait 18 mois que nous avons bataillé pour cette unité, que nous avons multiplié des appels, des plateformes, des projets des centaines de réunions, de propositions, toutes ouvertes, toutes précautionneuses, toutes fraternelles et ardentes, (lisez ce blog depuis 18 mois) et Mélenchon a refusé à chaque fois du 21 janvier 2016 au 29 janvier 2017
    jamais melenchon n’a voulu cette unité, il été estomaqué 15 jours apres la victoire pour lui incroyable, et surprise, de la gauche socialiste le 29 janvier (il croyait et espérait se confronter à Hollande ou Valls et l’a déclaré, ce qui voulait dire organiser la défaite à coup sur, déjà !)
    1°) le 21 janvier 2016 il a giflé toute la gauche réunie paris XX° , « le candidat c’est moi », le programme c’est le mien »,

    C’est une vision caricaturale, pendant ce temps le reste de la gauche était là a attendre infiniment un signe du parti socialiste pour qu’il puissent se dire « ouf le ps est de gauche ».

    Un moment, il faut se décider à partir en campagne.

    «
    3°) il a dénigré la primaire citoyenne ouverte a la gauche et aux écologistes des 22 et 29 janvier, et appelé a la boycotter il l’a dénigré par tous les moyens (brochure, insultes, polémiques, négation du résultat)»

    As-t-on le droit de ne pas croire en la primaire sans être taxé de méchant sectaire ? Ça n’a rien à voir avec l’union à mon avis, c’est un autre sujet.
    Une primaire trop large aurait eu le même effet.

    «
    4°) il a appelé à ce que Hollande puis Valls se présentent niant toute exigence et toute chance à la gauche socialiste (qui pourtant existait et luttait avec succès depuis 5 ans pour écarter hollande et battre valls)»

    C’est mal de demander à un gouvernement d’assumer son quinquennat ?

    «
    5°) il a refusé de prendre acte que la gauche socialiste avait battu l’aile droite du PS le 29 janvier a travers la personne de Benoit Hamon»

    Il à surtout refusé de penser que d’avoir Hamon en candidat changeait radicalement le reste du parti socialiste, les investitudes actuelle et toute les ambiguité de monsieur Cambadélis ne lui donne-t-il pas raison ?

    Pour s’allier, il faut mieux savoir avec qui.
    Pour ma part, je ne sais pas bien ce que représente les gens derrière Hamon qui regroupe des gens de gauche et des opportunistes ayant voté des lois de la pire espèce.

    «
    6°) il a commence à accuser benoit hamon d’être sous la coupe de la droite socialiste, de cambadelis, de El Khomri, de Valls etc et de ne pas rompre avec elle, il a exigé de couper des têtes en préalable à tout accord»

    C’est la moindre des choses.

    «
    6°) il a écrit une lettre en mettant tant de conditions politiques qu’il fait croire à la fois qu’il n’y avait pas d’accord possible, mais tout en avouant que les positions étaient « voisines » donc qu’il fallait donc clarifier la majorité législative avant de appeler à un accord pour la présidentielle (sic). Puis sur l’Europe, alors que Piketty et genereux, discutant deux heures salle jean dame a Paris 75002, la semaine derniere concluaient tous les deux qu’ils n’avaient pas de désaccords)»

    Parce qu’il ne fallait pas pas clarifier la majorité législatives ?

    «
    7°) après avoir exigé qu’elle soit écartée, quand l’aile droite socialiste s’en va, Mélenchon et les siens se contredisent et se mettent à accuser Benoit Hamon de ne pas controler le PS»

    Ah parce qu’il le contrôle ?

    «
    8°) quand benoit hamon est classé devant il nie toute valeur aux sondages»
    9°) quand Il est devant dans les sondages, ils deviennent vérité et il exige que hamon se retire,»

    Quand à t-il demandé à Hamon de se retirer ?
    Une source ?

    «
    10°) quand il rencontre Benoit Hamon, il tranche a deux, dans le secret d’un restaurant chilien, sans consulter personne, alors que des millions d’électeurs sont concernés, pas de débat pas d’explication, façon 5° république»

    Il y avait proposition d’un débat public de la part de JLM, je suppose que c’est Benoit Hamon qui n’en a pas voulu.

    «
    11°) quand Hamon re-propose de discuter, et de se rassembler, et que Pierre Laurent propose de se rencontrer à quatre, Hamon Jadot, Laurent Mélenchon, il refuse carrément
    »

    Rallie toi = Discuter ? … Comment dire ?

  64. Ody
    Posted 31 mars 2017 at 15:00 | Permalien

    Front national de gauche? c’est nouveau ça !!
    J’adore pas.
    Bon, visiblement y’a un problème de compréhension et d’écoute mutuelle. On se retrouvera donc après les élections, ensemble…dans l’opposition. Mais à part ça Gérard Filoche, qu’est ce qui vous attache tant au PS ?
    Vous aimez les couleuvres?

  65. Gilbert Duroux
    Posted 31 mars 2017 at 15:35 | Permalien

    GF : « Rien ne sera reconstruit ensuite car on ne reconstruit pas sur les ruines ».
    Au contraire. On reconstruit plus facilement sur des ruines, après les avoir soigneusement déblayées, que sur un immeuble branlant.

  66. fanto
    Posted 31 mars 2017 at 15:36 | Permalien

    En tout cas, si l’unité est souhaitable elle est compliquée. Et notamment à cause de la rigueur que JLM s’est imposé en termes de respect de sa parole.
    En politique « classique », on a pas trop de problème pour dire des choses les yeux dans les yeux, et faire l’inverse plus tard (Hollande, Valls, Fillon, Macron, Cambadelis, Boutih etc…). C’est quelque chose d’absolument insupportable. En tant que citoyen, quand un représentant élu fait ça, j’ai vraiment le sentiment qu’il me crache au visage … et qu’il voudrait en plus que je l’en remercie.
    JLM représente aujourd’hui quelque chose qui est le contraire de ça : un combat politique pour les idées, loin des calculs, des « carabistouilles ». C’est surement en partie de la com’, mais c’est quelque chose d’important pour son électorat.
    Il a répondu, via un courrier, via quelques déclarations sur la question de l’unité. Il n’est pas fermé à 100% à la chose, mais il y a des conditions.
    Il est dans une position qui l’interdit, sous peine de perdre sa crédibilité, de trop dévier de ces propositions.

    Partant de là, il faudrait prendre ça en compte, comprendre ces contraintes pour réussir à proposer quelque chose d’acceptable pour le camp Mélenchon.

    Quand Hamon lui propose de se désister pour appuyer sa candidature, plus centrale, c’est qu’il n’a pas compris la situation, ou que son objectif n’est pas l’unité. Parce que la seule réponse possible de JLM était là de lui dire « non merci ». Et ce « non merci » constitue une nouvelle contrainte, une nouvelle parole donnée.

  67. Posted 31 mars 2017 at 16:27 | Permalien

    qu’ils se rencontrent a quatre et qu’ils travaillent en 72 un accord global est possible

  68. Posted 31 mars 2017 at 16:28 | Permalien

    les humains ne sont pas un immeuble et leurs consciences ne sont pas du beton

  69. Posted 31 mars 2017 at 16:32 | Permalien

    pauvre ody, t’es pas militant ? si ?
    on est 4000 abonnes a D&S
    on se bat depuis 24 ans,
    on a réussi des choses (35 h, le « non » de 2005, écarter hollande et battre valls)
    on milite la ou nous sommes et là ou il faut,
    si tu préfères ton petit cercle de convaincus marginal et déjà d’accord, c’est ton problème, (on connait on a été trente ans à la LCR)
    tu ne veux pas faire, comme nous, un effort et avoir un travail plus intense, plus poussé, plus large ?

  70. Posted 31 mars 2017 at 16:34 | Permalien

    tun as la medaille du suivisme et des eléments de langage, si, si, tu la mérites !

  71. socrate
    Posted 31 mars 2017 at 17:11 | Permalien

    42 % des sympathisants PS votent Macron si ça c’est pas suffisant pour comprendre que le PS est en miette que faut il de plus ?
    Demander a Melenchon se se réunir derriere lui alors que tout le monde se tire du PS n’a aucun sens, quand JL Melenchon grimpe de semaine en semaine.
    vOULOIR CETTE UNITE CEST JUSTE NE RIEN COMPRENDRE A CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT

  72. Ody
    Posted 31 mars 2017 at 17:12 | Permalien

    Respect pour les militants et pour leur travail mais je ne comprends pas bien votre réponse un tantinet méprisante. En fait je crois que votre position militante vous empêche de comprendre le point de vue des sympathisants et réciproquement sans doute. Il n’empêche que la majorité des électeurs de gauche ne sont pas militants. Pour s’adresser à eux, rétablir leur confiance et tenter de les convaincre, il faut peut-être essayer de les écouter et de se mettre à leur place.

  73. Posted 31 mars 2017 at 17:25 | Permalien

    je ne crois pas a ce chiffre,
    et si c’est vrai, ce n’est pas bon signe,
    c’est signe que faut d’unité, nous (Mélenchon et Hamon désunis) n’attirons pas et que des milliers de gens trompes et déçus vont vers macron,
    c’est notre faute alors que nous aurions du les polariser et les garder
    refuser cette unité c’est ne rien comprendre au désastre qui nous menace et va nous liquider le 23 avril à 20 h et… apres

  74. Posted 31 mars 2017 at 17:32 | Permalien

    mais ici il n’y a que des militants et d’un seul bord (les notres a D&S ne viennent pas ici, nous avons nos reseaux de débat)
    les gens normaux, par millions sont pour l’unité, je me fais arrêter dix fois par jour par des gens qui la veulent
    eux sont des millions,
    les sectaires cote JLM ou cote BH ne sont que des milliers

  75. Posted 31 mars 2017 at 17:38 | Permalien

    Bonjour,

    Le 30 mars 2017 à 18:33, SP a écrit :
    « Il suffit de se souvenir que Hitler est arrivé très démocratiquement au pouvoir par une élection »
    Dans cette formulation « l’arrivée très démocratique » désigne certainement « le respect du droit de vote ». Mais, « le droit de vote » est-il un droit constitutif de la démocratie dans n’importe quelles conditions ?

    En effet, si on s’accorde pour définir la démocratie comme la forme des rapports sociaux qui respecte tous les droits universels, le droit de vote sera un droit démocratique si nous le reconnaissons, sans condition, comme un droit universel. Or, nous savons que, dans certaines conditions, il arrive que par un vote soient adoptées des mesures antidémocratiques. Si le résultat n’est pas démocratique, c’est que les moyens ne l’étaient pas puisque tout résultat est déterminé par les moyens utilisés et que cette détermination a la forme d’une déduction, comme toute causalité.

    Pour qu’un vote fonde une décision démocratique, il faut qu’il réponde à l’enjeu que représente la mesure en discussion et qu’il ne soit pas une diversion, qu’il soit la conclusion d’un débat suffisamment approfondi pour être fait en connaissance de cause et que, s’il s’agit d’une élection et non d’une délibération sur une mesure, cette élection ne soit pas soumis à des enjeux de personnes mais porte sur un programme précis avec un scrutin proportionnel.

    En 1933, en Allemagne, les élections n’avaient pas donné de majorité absolue à Hitler. C’est parce qu’il avait bénéficié du « plus gros quart » de l’électorat que Hindenburg le nomma chancelier et c’est parce que l’incendie du Reichstag lui fournit l’occasion d’un coup d’Etat qu’il prit les pleins pouvoirs. Si le KPD (communiste) et le SPD (social-démocrate) avait constitué une « union de la gauche », ils auraient bénéficié de la majorité et les nazis ne seraient pas arrivés au pouvoir.

    En 1933 comme en 2017, c’est la division de la gauche qui fait le jeu de l’extrême droite et de la droite extrême. Aujourd’hui, il reste 15 jours pour que Hamon et Mélenchon s’unissent par un accord et non par un ralliement. Il suffit d’un accord en trois points :
    • accord sur le programme (prendre les 80 % des programmes respectifs qui font accord et prévoir des référendums sur les mesures qui font désaccords),
    • accord sur la répartition des tâches (la présidence de la République au mieux placé dans les sondages, le poste de Premier ministre à l’autre candidat),
    • accord sur les législatives (préparer les candidatures aux législatives pour que, dès le lendemain de la victoire présidentielle, soit rendues publiques les attributions du label « majorité présidentielle » ou « union de la gauche » à 577 candidatures).

    L’unité de la gauche est une façon d’organiser la démocratie dans la gauche et de gagner le combat contre la droite (extrême droite comprise).

    Amitiés,
    Pierre Ruscassie

    Bien d’accord avec Pierre, évidemment, sur la reponsabilité de la désunion en Allemagne avt l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Par contre, imaginer qu’on pourrait en quinze jours obtenir un accord non slmt sur le programme (ce serait déjà un exploit) ms encore sur les candidatures aux législatives, alors que (d’après une responsable du PC rencontrée hier, confirmant un article tout récent du Monde) il n’y a tjrs pas d’accord FI/PC, y compris sur l’ensemble des sortants PC (pourtant peu nbx)… Si Mélenchon, Macron et Le Pen ne se sentaient pas en position de force, pour leurs intérêts tels qu’ils les conçoivent, ils n’essaieraient pas de faire capoter le débat du 20, qui offrira(it) une dernière chance à Fillon d’arriver en 2nde position, et à Hamon de revenir au moins devant JLM.

    Pour ce qui est de l’accession « démocratique » de AH au pouvoir, mieux vaut regarder les faits et d’abord les résultats (outre les affrontements violents, etc). Ds les élections de juillet et novembre 32, puis (AH devenu chancelier) de mars 33, les nazis ont tjrs eu au moins un tiers des votes (37,3 ; 33,1 ; 43,9). Par contre, le Spd était bien en-dessous du quart (21,6 ; 16,9 ; 18,3) et le Kpd était plus bas encore (14,3 ; 11,9 ; 12,3). Simplement, du fait de l’existence d’un centre catholique (le Zentrum : 15,6 avec ss alliés bavarois ; 15 ; 14) et d’un parti de droite allié, aux moments importants, des nazis, ms distinct (le DNVP :5,9 ; 8,5 ; 8), la situation était plus compliquée : les nazis n’avaient pas de majorité absolue, même avec le DNVP, ds les deux parlements issus des élections de 32. Et Hindenburg n’était nullement contraint de choisir le chancelier dans les rangs du 1er parti, ni même de l’ensemble des parlementaires : quand von Papen est resté chancelier, après juillet 32, il n’appartenait plus à aucun parti depuis juin. Si les nazis ont pu obtenir le texte suspendant les libertés civiles après l’incendie du Reichstag, le 28 février, c’est grâce à un article de la Constitution selon lequel le président était libre de prendre toute mesure appropriée pour sauvegarder la sécurité publique. Ensuite, le 23 mars, même après de nouvelles élections, tenues dans des conditions parfaitement anti-démocratiques, l’adoption de la loi donnant les pleins pouvoirs au gouvernement nécessitait les deux-tiers des députés présents. Ce seuil n’a été dépassé que grâce au vote des centristes !

    Si l’histoire ne se répète pas, il me semble important de pouvoir y faire référence, certes face aux sectaires, mais aussi aux opportunistes qui suivent le duo Macron-Bayrou, ou s’apprêtent à le suivre.

    Il me semble étrange, par ailleurs, (sauf à supposer que le seul but des socialistes qd ils essaient d’entrer au Parlement est d’y faire de l’agitation) d’affirmer qu’il n’y a pas de démocratie sans scrutin proportionnel, ce sans préciser au moins qu’il peut s’agir d’une dose de proportionnalité. Sinon, entre 2 blocs à 40 et 45 %, c’est le parti à 15 % qui décide. Ce qui s’est lgtps produit en RFA avec les libéraux, qui étaient alors libres de s’allier avec les chrétiens-démocrates ou les socialistes. Et si la Knesset n’était pas élue à la proportionnelle intégrale, les partis religieux n’auraient pas eu aussi vite une importance aussi grande (voir les gvts Ben Gourion ds les années 50). Ça n’a pas été fameux pour ce qu’il y avait de démocratie ds le pays. Enfin, les élections de juin 1981 en France n’étaient-elles pas démocratiques ? JM

  76. Gilbert Duroux
    Posted 31 mars 2017 at 17:55 | Permalien

    « Enfin, les élections de juin 1981 en France n’étaient-elles pas démocratiques ? JM »
    Pas plus que les autres. Vous confondez la démocratie avec le vote, ce qui n’est pas du tout la même chose.

  77. Posted 31 mars 2017 at 18:43 | Permalien

    t’as pas lu encore de quoi il s’agissait

  78. Macarel
    Posted 31 mars 2017 at 18:47 | Permalien

    Les esprits s’échauffent ! Plutôt que Front national de gauche, il eût été plus heureux d’écrire Front Populaire tout simplement.
    Mais je pense que la personne qui a écrit cela sous-entendait qu’il ne faut pas laisser l’exclusivité de la question de la Nation au FN.
    La Nation est aussi une idée de gauche, la Nation en tant que projet politique, faite de citoyens égaux en droit qui dans un cadre souverain décident de leur destin commun. Pas la nation au sens d’exclusion de tout ce qui ethniquement ou culturellement est différent, ce qui conduit au nationalisme et à la violence.

  79. Posted 31 mars 2017 at 20:54 | Permalien

    « c’est signe que faut d’unité, nous (Mélenchon et Hamon désunis) n’attirons pas et que des milliers de gens trompes et déçus vont vers macron, »

    C’est d’abord signe que, comme vous ne voulez pas le reconnaître, le sigle PS est aujourd’hui plus un repoussoir qu’autre chose après 5 ans de Hollande. Ce n’est pas la faute d’Hamon, sauf qu’il aurait dû se démarquer plus nettement du bilan Hollande.
    Donc les milliers (millions ?) de gens repoussés vont ou vers Mélenchon (un peu, mais sûrement pas assez pour l’amener au 2° tour), un peu vers Macron et beaucoup vers l’abstention.

  80. Posted 31 mars 2017 at 21:22 | Permalien

    meme front populaire me pose problème a moi,
    je prefere front de gauche, front unique, front de classe,
    je combat toute alliance ou collaboration de classe et le front populaire en était une puisque les radicaux, eux, étaient un parti de nature bourgeoise pas ouvrière

  81. Posted 31 mars 2017 at 21:44 | Permalien

    le sigle PS « attire » encore, meme dans les plus mauvais sondages du moment, 4 millions de voix, tu sais, c’est un fait, un FAIT
    comment peux tu imbecile, écrire qu’il est repoussoir,
    et comment peux tu encore imbecile insister car sans ces 4 millions de voix on ne gagne pas
    1°) tu écris n’importe quoi
    2°) tu n’as aucune idée de la réalité
    3°) tu t’en fou,
    4°) et quand on va te censurer parce que j’en ai marre de types comme toi ici, tu vas crier au loup,
    5°) va ailleurs
    6°) ça fait du bien de passer un peu nos nerfs, youpi…

  82. Inkey
    Posted 31 mars 2017 at 21:59 | Permalien

    «le sigle PS « attire » encore, meme dans les plus mauvais sondages du moment, 4 millions de voix, tu sais, c’est un fait, un FAIT
    comment peux tu imbecile, écrire qu’il est repoussoir,
    et comment peux tu encore imbecile insister car sans ces 4 millions de voix on ne gagne pas»

    Les gens sont-il attiré par le sigle PS ou par le candidat ?
    Quand a savoir s’il est un repoussoir, c’est un fait chez certain, les permanences PS en savent quelque-chose.

  83. Posted 31 mars 2017 at 22:14 | Permalien

    les uns sont attirés par le sigle de façon très traditionnelle, (malgré la grâce perturbation réac Hollande)
    les autres par le candidat parce qu’il est nouveau et gauche socialiste,

    les fachos qui cassent les permanences PS sont des fachos sans excuses : nous combattons leur monde et leurs méthodes de toutes les fibres de notre corps militant
    rien a voir avec le mouvement ouvrier
    ou alors ses tristes pages staliniennes contre-révolutionnaires quand PC et nazis attaquaient séparément par des portes différentes les meetings du spd

  84. Posted 1 avril 2017 at 11:23 | Permalien

    « 4 millions de voix »
    Il y a un an c’était 6 millions. Ça ne vous pose pas question ?
    « comment peux tu imbecile, écrire qu’il est repoussoir »
    L’imbécile vous remercie bien et ira donner sa voix ailleurs. Vous n’avez pas besoin des voix des imbéciles n’est-ce pas ?
    « et quand on va te censurer parce que j’en ai marre de types comme toi ici, tu vas crier au loup »
    Pas mon genre. censurez autant que vous voulez.
    « ça fait du bien de passer un peu nos nerfs, youpi »
    Profitez-en j’ai le dos large. Mais ça ne fait pas beaucoup avancer le débat politique.

  85. Posted 1 avril 2017 at 12:13 | Permalien

    c’est vrai, le 5 dec 2015, 6 millions,
    la les sondages a l’instant t disent plus de 4 millions,
    vos petits cercles ne connaissent pas la societe réelle,
    allez donc voir ailleurs, pas de souci…

    nous voulons l’unité de la gauche contre le trio du fric, Le Pen Fillon Macron
    ce blog n’a qu’une seule orientation depuis 18 mois, gagner
    et vous une seule : la haine anti socialiste afin d’assurer le désastre de la gauche le 23 avril

  86. Posted 1 avril 2017 at 13:01 | Permalien

    FH avait été choisi par la majorité des électeurs de la primaire parce qu’avec lui « on était sûr de battre Sarko », comme l’avait expliqué la presse

    Aubry, « ses » militants et ses électeurs avaient fait le job

    Le phénomène de « vases communicants » entre les deux candidats de gauche n’avait pas la même ampleur

    Enfin, JLM ne refera pas le discours de Marseille, lyrique, magnifique d’humanisme et de fraternité sans frontières, mais qui n’avait rien d’enthousiasmant pour ceux qui ne se sentaient pas forcément « de gauche » et qui aujd’hui détestent « la gauche » ds la mesure où elle leur paraît liée au quinquennat, même si c’est totalement ou partiellement injuste : d’où les drapeaux tricolores distribués place de la République. L’interdiction des drapeaux des partis ds l’espace central masque certes la faiblesse du PG, ms stt vise de façon évidente à se distancer du grand corps malade du PC, de moins en moins grand et de plus en plus malade. Ns pouvons tjrs discuter de la valeur politique et pratique (en dernière analyse) du « populisme ». Allez expliquer pquoi JLM a tort à des électeurs qui croient comme ce lycéen en bac pro cité ds Libé il n’y a pas si lgtps que « Macron est le bon candidat pour les classes moyennes » (auxquelles il s’identifie) ou comme ceux qui ignorent à peu près tout des positions et propositions des candidats (même pas intoxiqués par les medias puisqu’ils ne suivent pas les infos politiques) et qui pourtant, pour un certain nbre, vont voter. Je suppose qu’on a tous rencontré, au moins sur les marchés, des électeurs comme celui qui aux Régionales de 2004 m’a expliqué qu’il allait voter pour le candidat dissident du PS (l’électeur n’employait pas l’expression, bien sûr) Frèche (élu pour la première fois comme député en 1973, si vs l’ignorez) parce qu’on lui devait la Grande Motte (station balnéaire dont les travaux ont commencé en 1965 !). Et c’était parce qu’il s’agisssait d’une personnalité irréductible au politique (en gros une « grande gueule ») que cet électeur m’a parlé. En tps normal, il serait passé devant moi, aurait même pris le tract, voire dit « merci »… JM

  87. Posted 1 avril 2017 at 13:07 | Permalien

    Pourquoi je ne voterai pas Mélenchon
    Partis et syndicats 2

    20 MARS 2017 – PAR DOMINIQUE VIDAL – BLOG : LE BLOG DE DOMINIQUE VIDAL

    En 2012, j’ai voté et appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Cinq ans plus tard, je n’en ferai pas de même pour le leader de la France insoumise (FI). Je partage évidemment une bonne partie de son programme. Mais, au fil des dernières semaines, mes divergences avec ses prises de position n’ont cessé de s’approfondir.
    La première, et de loin la plus importante, concerne le risque d’une victoire de Marine Le Pen. J’avoue ne pas bien comprendre si les Insoumis nient ce danger par conviction – parce qu’ils n’y croient vraiment pas – ou par tactique : l’admettre renforcerait il est vrai d’autant la pression en faveur de l’unité. Dans le premier cas, j’y vois une preuve d’aveuglement politique ; dans le second, une faute morale.

    Ce qui me frappe, en tout cas, c’est que la plupart des politologues sérieux estiment que, si l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir reste improbable, elle n’est plus exclue – pour la première fois depuis Vichy !

    Et il me semble qu’ils ont raison, si l’on mesure bien la solidité du socle électoral du Front national (FN) : non seulement son score a fait un bond en avant, de 17,9 % lors de la présidentielle de 2012 à 26,3 % aux départementales de 2015, mais son caractère populaire s’est entre-temps considérablement affirmé (43 % des votes ouvriers, 36 % des employés et 36 % des personnes n’ayant pas le bac en 2015).

    Or Marine Le Pen bénéficie en ce printemps d’un incroyable alignement des étoiles : la division de la gauche, la faiblesse sans précédent du candidat de la droite et la fragilité de celui du centre, la montée annoncée de l’abstention, le tout sur fond de colère sociale, de dégoût de la politique et de peur sans cesse alimentée des attentats comme des migrations suscités par les guerres de Syrie et d’Irak.

    N’oublions pas enfin – et surtout – que la crise financière, économique et sociale se double d’une profonde crise d’alternative. La révolte contre la mondialisation néolibérale peut se porter à gauche, mais aussi à droite et à l’extrême droite. Faute d’un projet défendu par tous les progressistes, le risque est grand que la colère populaire se porte sur le bulletin Le Pen. Jusqu’à quel point, qui le sait ? Mais gare à la méthode Coué : qui a vu venir le Brexit et l’élection de Donald Trump ?

    Jouer les autruches face au péril lepéniste, c’est aussi minimiser les risques du jour d’après. Le Pen, élue présidente, n’aura pas si facilement une majorité ? Certes, encore que les « lepéno-compatibles » pullulent chez les Républicains, mais aussi parmi les souverainistes de droite (genre Dupont-Aignan ou Asselineau), voire de gauche ayant viré leur cuti… Mais le malentendu concerne surtout la nature du FN : la « dédiabolisation » relève de l’arnaque de sommet, elle n’a en rien changé la nature du FN. Et il ne se passe guère de jour sans qu’un nouveau « cas » vienne rappeler le tropisme néo-fasciste, sinon fasciste de maints cadres frontistes. Avec, en cas de chaos, la possibilité de tensions, voire de violences : jusqu’où pourrait aller l’escalade ?

    Une fois escamoté le danger lepéniste, la hantise du vote utile disparaît. Et la FI peut donner libre cours à ce qui motive ma deuxième divergence : son refus obstiné de l’union. Mathématique et politique convergent pourtant indiscutablement : ni Mélenchon, ni Hamon n’ont la moindre chance d’arriver seuls au second tour de la présidentielle. Un accord entre eux – et avec les écologistes – s’impose donc d’urgence. Impossible ? Les positions très éloignées du Parti socialiste d’Epinay et du Parti communiste français ne les ont pas empêchés, dans les années 1970, de conclure le programme commun, ni, au début des années 1980, de gouverner ensemble – avec des résultats qui méritent évidemment un autre débat. Or, s’ils s’opposent encore sur certaines questions, les programmes de Mélenchon et de Hamon comportent des points communs essentiels.

    À tel point que Manuel Valls, hommage du vice à la vertu, a qualifié l’orientation de son vainqueur de la primaire de « sectaire » pour mieux trahir sa promesse d’appeler à voter pour lui. Quand Mélenchon reprend à son compte la formule des « gauches irréconciliables » à propos de Benoît Hamon, qu’il n’espère pas dissimuler sa responsabilité – et bien sûr, celle du Parti socialiste (PS) – dans la victoire de la droite, voire de l’extrême droite ! À moins que le seul objectif de l’un soit seulement de dépasser l’autre au premier tour, et réciproquement ([1]).

    Voilà qui m’amène à ma troisième divergence : le sectarisme de la France insoumise. Celui-ci cible le PS, mais aussi le Parti communiste français (PCF).

    S’agissant du premier, Mélenchon n’a pas reculé devant le ridicule. Nul n’ignore que, frondeur, Benoît Hamon a été élu par 1,2 million d’hommes et de femmes de gauche pour « dégager » Manuel Valls et condamner le bilan du quinquennat de François Hollande. Tous deux ne font d’ailleurs pas mystère de leur préférence pour Emmanuel Macron. Qu’importe aux Insoumis : ils dénoncent contre toute raison le candidat issu de la primaire de gauche comme un pur « social-traître », qui plus est « solférinien »…

    Pierre Laurent n’est guère mieux traité. Mélenchon l’a placé devant le fait accompli en présentant sa candidature sans jamais consulter ses partenaires de l’ex-Front de gauche. Curieux contempteur de la Ve République qui, pour lui-même, en exploite à fond les travers ! Et pourtant le secrétaire national du PCF a arraché – de justesse et en s’y prenant à deux fois – le soutien de ses camarades à Mélenchon. Ce qui n’a pas empêché ce dernier d’« humilier » les communistes : c’est le terme utilisé par la plupart d’entre eux, rencontrés dans les nombreuses conférences que je donne ici et là. Pareil traitement est humainement lamentable et politiquement contreproductif. Et, si Mélenchon n’a pas refusé les parrainages communistes, il semble vouloir opposer des insoumis aux sortants et aux candidats bien placés du Colonel Fabien. Voudrait-il parachever l’entreprise de destruction du PCF engagée avec le succès que l’on sait par François Mitterrand, qu’il admire tant ?

    Ma quatrième divergence ne concerne pas telle ou telle dimension du programme insoumis, mais la tendance de Mélenchon à caresser dans le sens du poil l’électorat frontiste.

    Sur l’immigration, le candidat vient de déclarer : « Le premier devoir est de tarir le flux et nous devons avoir comme mot d’ordre : chacun doit pouvoir vivre dans son pays, et cela est valable en Corrèze comme au Zambèze ([2]). » Aux travailleurs détachés, Mélenchon avait reproché de « voler le pain des Français » (sic). Ces propos reflètent une évolution globale sur l’immigration depuis le beau discours du Prado, en 2012, au point que le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) dénonce le recours à la « rhétorique de l’extrême droite ([3]) ».

    On savait le candidat très laïcard, au sens où il s’adapte au consensus antireligieux – en fait surtout antimusulman – qui s’est progressivement imposé dans le pays depuis une quinzaine d’années. Ses déclarations contre les « prières de rue » en rappellent notamment d’autres. Mais il a sans doute franchi une ligne jaune décisive en jugeant « absolument légitime ([4]) » le refus, évidemment électoraliste, de Marine Le Pen, en visite à Beyrouth, de porter le voile pour rencontrer – à sa demande ! – le grand mufti du Liban. Et il en a profité pour concurrencer Caroline Fourest : le voile, assura-t-il tout en nuance, est « un signe de soumission ».

    En matière économique et sociale, en revanche, c’est évidemment Marine Le Pen qui a « emprunté » au programme de Mélenchon afin de conforter son avance dans les couches populaires : abrogation de la loi Travail, retraite à 60 ans, nette augmentation du SMIC, revalorisation des revenus des fonctionnaires, hostilité aux privatisations, taxes sur les importations, séparation des banques de détail et des banques d’affaires, etc.

    Mais sur l’Europe, c’est Mélenchon qui fait mouvement vers Le Pen. Officiellement, le leader de la France insoumise se prononçait simplement pour la renégociation des traités. Mais, après le Brexit, il endosse un slogan – « L’Europe, on la change ou on la quitte » – qui fleure bon le souverainisme d’extrême droite. Et, depuis, il laisse de plus en plus entendre qu’un Frexit le lui fait pas peur : à Rome, il a doublé son plan A (« sortie concertée des traités européens ») d’un plan B (« sortie unilatérale de la France »). Parmi ses interlocuteurs, outre la gauche plus ou moins radicale, figurait Fabio Castaldo, député européen du Mouvement des Cinq étoiles ([5]). Vous avez dit « populiste de gauche » ?

    Ma cinquième et dernière divergence porte sur la Syrie. Pourquoi, me disent des amis, mettre en avant une question de politique extérieure dans une bataille politique essentiellement intérieure ? Il se trouve que je travaille depuis plus de trente ans, comme journaliste et comme historien, sur le Proche-Orient. J’attache donc naturellement beaucoup d’importance aux tragédies qui se déroulent là-bas. D’autant qu’en l’occurrence elles concernent directement la France et impactent sa situation.

    Je sais que les thuriféraires de Jean-Luc Mélenchon se sont livrés à d’impressionnantes acrobaties verbales pour camoufler, sur ce point, les imprudences de leur « lider ». Il n’empêche : il suffit de regarder sur Internet deux émissions de télévision accessibles pour l’entendre affirmer en toutes lettres son soutien à l’intervention russe et même son refus de condamner les bombardements sur Alep ([6]).

    Derrière ces déclarations, à mes yeux scandaleuses, se tapissent deux contresens majeurs, indignes d’un homme politique. D’une part, Mélenchon s’inspire d’une analyse révisionniste de la guerre civile syrienne, gommant la révolte populaire contre une des dictatures les plus sanglantes au profit d’un complot géopolitique impérialiste contre un des soi-disant derniers bastions anti-impérialistes et laïques. D’autre part, il surestime la continuité entre la Russie et l’URSS, négligeant le ressort principal de la politique de Vladimir Poutine : les intérêts à court terme d’un régime désireux de revenir en grand sur la scène internationale. C’est peut-être légitime, mais pas sur le dos du peuple syrien…

    Reste à dire un mot du « climat » politique entourant cette année le candidat. Dans quelle mesure il en porte la responsabilité, difficile de le dire. Sur Facebook, en tout cas, ses « trolls » se lâchent : récitant le bréviaire « mélenchoniste », ils agressent quiconque le critique, ne reculant pas devant le mensonge et l’insulte. Plus le temps passe, et plus certains Insoumis – pas tous, bien sûr – y donnent l’impression d’une secte célébrant son gourou, convertissant les nouveaux venus à sa novlangue et exorcisant méchamment l’adversaire…

    Non, décidément, je ne voterai pas pour Mélenchon… sauf s’il se met d’accord avec Hamon et Jadot pour barrer la route à la droite et à l’extrême droite. Faute de quoi ces hommes politiques entreront tous dans l’histoire, mais côté poubelles !

    [Pour ceux qui ne me connaîtraient pas, je précise d’où je parle : journaliste et historien, spécialiste du conflit israélo-palestinien auquel j’ai consacré de nombreux livres, j’ai collaboré successivement aux hebdomadaires communistesFrance nouvelle et Révolution, puis au quotidien La Croix et, depuis une trentaine d’années, au Monde diplomatique.]

    ([1]) À chaque « troll » mélenchoniste, j’ai posé la même question : « Admettons que Mélenchon fasse 10-15 %. Et après ? Comment, exclu du second tour, fera-t-il barrage à la droite et à l’extrême droite ? » Aucun ne m’a répondu, et pour cause…

    ([2]) Dépêche AFP, 14 mars 2017. C’est une référence au journaliste ultraréactionnaire Raymond Cartier, qui prônait « La Corrèze avant le Zambèze ». D’où le nom de « cartiérisme » donné à cette théorie.

    ([3]) Le Figaro, 17 mars 2017.

    ([4]) Libération, 23 février 2017.

    ([5]) Le Monde, 10 mars 2017.

    ([6]) « On n’est pas couchés », France 2, 20 février 2016 (à voir ici) et « Mélenchon, l’homme qui allait à contre courant », France 3, 31 janvier 2017 (à voir là).

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  88. Stéphane
    Posted 5 avril 2017 at 12:50 | Permalien

    A priori à défaut d’accord et vu que toutes alliances semblent impossibles , le candidat le moins bien placé devrait s’effacer au profit de l’autre. Si Hamon fait passer ses idées avant le parti , il devrait appeler à voter Mélenchon. En tout état de cause, chaque personne qui déposera un bulletin Hamon aurait une très forte responsabilité dans une éventuelle absence de la gauche au second tour. En plus cela lui dégagera du temps pour essayer d’unir le parti socialiste ce qui semble être une tâche déjà considérable.

  89. Posted 5 avril 2017 at 14:44 | Permalien

    Personne ne se ralliera à personne. Personne n’exclura personne. Personne ne sera obligé de scissionner ou de soumettre son propre parti. Personne ne donnera de leçons à personne. Personne n’aura raison contre personne.

    Le programme retenu ne sera ni celui de Benoit Hamon, ni celui de Yannick Jadot, ni celui de Jean-Luc Mélenchon.

    Ce ne sera pas des « bouts de programme » ni une « mosaïque de programme » : il sera clairement retenu ce qui unit, et écarté ce qui divise.

    En 7 ou 8 ou 9 questions clefs, centrales, sera défini un programme d’action de transition non pas pour résoudre toutes les questions du socialisme, mais pour gouverner de 2017 à 2022.

    Chaque sensibilité de gauche désireuse, chaque parti de gauche s’engageant à participer et soutenir la mise en oeuvre de ce programme de gouvernement sera respecté et associé.

    sans unité de la gauche pas de victoire possible

  90. Stéphane
    Posted 5 avril 2017 at 15:46 | Permalien

    Je suis tout à fait d’accord mais concrètement on fait comment on vote pour qui. Pour le moment il y a 2 candidats ? Ce ne sera pas des « bouts de programme » ni une « mosaïque de programme » : il sera clairement retenu ce qui unit, et écarté ce qui divise. Mais qui va défendre ce projet ? Ce n’est pas le tout de dire l’union union, il faut dire concrètement pour vous qui à le plus de chance de réunir derrière son nom les forces de gauche. Des solutions concrètes pas de la gesticulation.
    Moi j’essaye d’être réaliste, je vois ce qu’il se passe au Parti Socialiste les luttes fratricides, et actuellement vous ne pouvez ignorer la forte adhésion autour de la personne de JL Mélenchon bien au délà des forces de Gauche.
    Donc l’union , un programme commun pas de problème tout le monde est d’accord, mais qui a le plus de chance actuellement de le défendre, là est la véritable question ???

  91. Posted 6 avril 2017 at 10:12 | Permalien

    dites vite a melenchon de négocier l’accord politique global que nous lui proposons et qu’il refuse depuis 18 mois, depuis le 21 janvier 2016

  92. Stéphane
    Posted 6 avril 2017 at 11:25 | Permalien

    Merci, c’est sympa de répondre , j’ai le plus grand respect pour vos positions et je ne pensais pas pouvoir engager une discussion avec une personne de votre qualité.
    Mais vous êtes un peu pris à votre propre piège de l’union, en effet cette idée a été avancée alors que Benoit Hamon avait 5 points d’avance dans les sondages sur JL Mélenchon, mais la tendance c’est inversée et je pense qu’elle va continuer à s’accentuer et dans ce cas le vote utile si souvent favorable au Parti Socialiste va bénéficier à JL Mélenchon. Et dans cette situation jusqu’où peut descendre le parti socialiste, personnellement je pense que la barre des 5% est possible donc un non remboursement des frais de campagne. Je pense que beaucoup d’électeurs socialistes ont compris que JL Mélenchon est le seul actuellement à pouvoir porter un projet de Gauche au second tour.
    Il faut absolument essayer de trouver une sortie digne pour le parti socialiste, qui est déjà dans une situation financière précaire, pensez aux conséquences aux législatives.
    Vous vous posiez la question de l’intérêt d’avoir 2 candidats ayant sensiblement le même programme entre 10 et 15% . Je vous retourne la question quel est l’intérêt d’avoir un candidat socialiste entre 4 et 8%.
    Pensez également à l’électorat de base qui ne souhaite pas la disparition de toute une génération de réformateur dont Benoit Hamon fait partie mais qui la rendra responsable de l’absence de la gauche au second tour.
    J’ai toujours voté socialiste parfois un vote utile plus que d’adhésion notamment lors de l’élection précédente. Vous avez compris que pour cette élection je souhaite une victoire de Mélenchon , mais je suis très inquiet quant à l’avenir du parti socialiste et de toutes ces personnes de qualité qui le compose.
    Si vous pouviez faire remonter ces inquiétudes au plus haut niveau et encore merci de m’avoir lu et répondu.

  93. Posted 6 avril 2017 at 11:31 | Permalien

    mais non pas du tout, l’idée de l’union est lancée depuis 18 mois et melenchon n’a cesse de la refuser,
    depuis le 21 janvier 2016 exactement, et ce en dépit d’un combat acharné pour qu’elle se realise,
    le reste est littérature

  94. Mick
    Posted 21 avril 2017 at 22:21 | Permalien

    Ayant découvert, GF lors de la mort d’un IT il y a quelques années j’étais séduit par ton discours.Aujourd’hui tout le monde est d’accord pour que BH et JLM devraient s’allier mais GF tu es dans le déni complet et cela n’apparait pas dans tes réponses.Les électeurs de gauche ont été trahis par le PS et d’une facon trés violente avec la présidence Hollande. Le système d’appareil de parti existe toujours avec BH avec Cambadélis qui lui plante des couteaux dans le dos en pactisant avec Macron et le pompon Valls qui rejoint Macron alors qu’il a signé son soutien au vainqueur de la primaire.Le PS est aujourd’hui à vomir et BH va effectivement se retrouver entre 5 et 10% d’electeurs et pourra remercier la fameuse gauche de gouvernement. Lire le monde diplomatique pour comprendre comment le PS a tenté de changer son electorat pour seduire les cadres et cadres sup et se desinteresser de la classe ouvrière.Et les affaires au PS ces 5 dernieres annees ont prouvées que le PS n’avait rien à envier au républicain.GF ton discours reste le même mais ton PS a muté dans le liberalisme accru soumis aux lobbies de toute part.
    Pour moi ça sera JLM ou Poutou seul representant ouvrier à l’usine qui sait ce qu’est le travail et la lutte.
    PS: BH et JLM n’ont jamais bossé de leur vie.Pour BH durant ses etudes a integré le PS et depuis vis de ses mandats depuis 30 ans faudrait songer à arreter cette gabeggie

  95. Posted 22 avril 2017 at 6:01 | Permalien

    Oui ! le PS est mort déjà en 1958, 1968, 1969, 1983, 1993, 2002, 2007, 2012, et tu seras encore oblige de voter pour lui en 2022, ajustes un peu ta tête ton histoire, ta théorie, tu gagneras en lucidité et efficacité… comme au Portugal par exemple, ou 5 ans après Socrates ceux qui juraient que le PS était mort se sont alliés avec lui, ou comme en Allemagne ou le Spd est parti pour s’allier à gauche avec Die Linke (amis de Mélenchon) et les Grünen. Sans oublier le Labour ou Corbyn a remplace les blairistes.

  96. Posted 22 avril 2017 at 6:02 | Permalien

    lisez D&S mensuel (24° année, et 4000 abonnés) et la lettre hebdomadaire de D&S (18 000 abonnés)
    consultez le site de D&S : http://www.democratie-socialisme.org – le blog: http://www.filoche.net notre reseau : 130 000 mels adhérez a la gauche démocrate et sociale GDS

    Hollande représente la gauche qui n’aurait pas du gouverner, il laissera en cent ans de gauche, dans l’histoire, l’image la plus catastrophique de l’abandon de nos valeurs, Macron Valls inclus. Maison a, avec D&S, au nom du socialisme, au nom de l’unité de la gauche, combattu pied à pied depuis l’ANI jusqu’à El Khomri, dés qu’il a commencé a trahir, et nous l’avons écarté et nous avons puissamment battu Valls. On a défendu le PS de Jaurés contre celui, dénaturé de Hollande Valls Macron.
    C’est la gauche socialiste qui a gagné le 29 janvier largement et ce n’est pas le PS sortant, seuls les malhonnêtes et diviseurs dont vous faites si ostensiblement honteusement partie, ont fait semblant de confondre la gauche et ‘aile droite du PS, et en confondant expres, ils ont nui à la gauche entière et l’ont fait perdre.
    Nous, gauche socialiste (dont D&S), nous avions battu Valls à plate couture au point qu’il est parti hors du PS, hors du socialisme, hors de la gauche, rejoindre Macron, a droite.
    Si bien que nous avons eu une occasion historique, une « fenêtre de onze semaines » entre le 29 janvier et le 23 avril qui ne se représentera pas de sitôt : à la fois pour gagner l’élection présidentielle et refonder la gauche en fusionnant nos forces,
    et vous avez vous lu nier, casser cela par pur sectarisme
    vous avez fait rater cette occasion en or, et ça débouche sur le désastre le 23 avril à 20 h
    alors que la victoire était là, à portée de main !
    Jamais (et ce, depuis le 21 janvier 2016) on a, ni D&S, demandé à quiconque de se retirer quelque soit le rapport de force prétendu des sondages, pas plus hier qu’aujourd’hui, on a tous bataillé pour l’unité, pour un accord politique de plate-forme, de gouvernance et de majorité y compris quand Hamon était donné à 16 % et Melenchon à 9 %,
    on est jusqu’au bout pour l’unité toujours de la même manière, pour les mêmes raisons, parce que ça ne dépend pas des sondages qui vont et viennent,
    Mélenchon donné en tête, c’était à lui de prendre l’initiative pour proposer de se rencontrer et de discuter il n’a pas voulu.
    Et vous êtes là à réclamer petitement médiocrement, au dernier moment, à harceler pour ratisser des voix que vous avez insulté pendant des mois ?

    bien sur que tout doit être fait pour battre la droite le 23 avril,

    mais melenchon l’a déclaré : il se félicite d’avoir su résister à l’unité il se felicite de s’est isolé sabordé lui même ! il n’a justement pas tout fait pour battre la droite, il s’est félicite d’avoir résisté a l’unité
    il s’est felicite d’avoir refuse la voie de la victoire commune
    a la fin ultime, il en fait un défi insolent contre le peuple de gauche,
    genre : « je préfere perdre seul que de gagner avec vous »
    Ce sera helas la cause de la défaite le 23 avril à 20 h.
    Nous avons tout fait pour l’empêcher depuis 18 mois, depuis le 21 janvier 2016. tout.
    Et vous pauvres perdus, vous venez encore « triompher » ici jusqu’au dernier moment, insulter provoquer, (pour quelques heures encore ça vous devinez ce qui va se passer) sans avoir rien compris au film qui s’est déroulé

    de son cote Benoit Hamon a été totalement libre de gérer sa campagne, il a donc son enorme part de responsabilité lui aussi personne ne lui interdisait de faire ce qu’il avait annonce au cours de primaires clairement …

    Ce qui a énerve 80 % des gens c’est cette division qui va nous faire perdre, ça sera gravé dans les mémoires durablement

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