30 des pires déclarations d’Emmanuel Macron

1. « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. »

2. « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

3. « Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties. »

4. « Il y a dans cette société (Doux) une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »

5. « Le libéralisme est une valeur de gauche »

6. « Les salariés français sont trop payés » « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. »

7. « Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. »

8. « Je n’aime pas ce terme de modèle social. »

9. « Être élu est un cursus d’un ancien temps. »

10. « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler. »

11 « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »

12 Je dis aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients »

13 « La France est en deuil d’un roi »

14 « Je suis pour une société sans statuts »

15 « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants »

16 « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés »

17 : Il qualifie ceux qui, au sein du PS, s’opposent à sa loi (308 articles réactionnaires dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux » ou de « fainéants ». « Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans. »

18 : « Chaque candidat qui sera investi signera, avec moi, le contrat avec la Nation. Il s’engage à voter à mes côtés les grands projets, à soutenir notre projet. » « Pas de frondeurs » ( l’article 27 de la loi fondamentale dispose que  »tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel »)

19 : Finie la protection sociale basée sur le salaire. Macron propose ainsi un transfert géant de 450 milliards de cotisations sociales du salaire brut payé par le capital (eux) sur celui de l’état payé par l’impôt (nous).

20 : « Je vais faire un CICE durable »

21 : « Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains »

22 : « Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs »

23 : « Il n’y a pas de culture française »

24 : « Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires c’est une nécessité » (à Davos !)

25 : « La gauche classique est une étoile morte. L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est »

26 : « C’est une erreur de penser que le programme est le cœur » d’une campagne électorale » « La politique c’est mystique »

27 : « 35 h pour un jeune, ce n’est pas assez »

28 : « Je vous ai compris » dit-il aux pieds-noirs à Toulon

29 : « La politique c’est mystique »

30 : «  une start-up nation est une nation ou chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une ».

 

 

 

 

 

 

36 Commentaires

  1. Pro-Filoche
    Posted 16 avril 2017 at 16:43 | Permalien

    La 19 n’est pas une phrase.
    Et à la place de la 23, on peut mettre ce qu’il vient de déclarer récemment à « Causeur » : « La France n’a jamais été et ne sera jamais une nation multiculturelle ». Fillon avait dit pareil lors d’un débat face à Juppé.

  2. Gilbert Duroux
    Posted 17 avril 2017 at 16:55 | Permalien

    Un argument que tu ne vas pas pouvoir évacuer comme ça, d’un revers de la main. Si vraiment la gauche voulait l’unité avec le PS, ton candidat, celui que tu considères comme le plus unitaire de tous, c’est lui qui devrait être largement en tête. Pourquoi ce n’est pas le cas ?

  3. Mclaire
    Posted 17 avril 2017 at 18:56 | Permalien

    Pascal cherki vient d’annoncer que le Ps peut voter macron.
    Tout est dit.
    Il faut tuer le PS
    Sinon c’est l’instrument de valls

  4. Posted 17 avril 2017 at 19:49 | Permalien

    menteur faussaire, cherki a corrige depuis longtemps, il voterait melenchon en ce cas, alors arrêtes de recruter de fausses informations, c’est debile et degueulasse

  5. Posted 17 avril 2017 at 19:52 | Permalien

    hamon n’a pas été plus unitaire hélas

  6. Jean- Yves
    Posted 17 avril 2017 at 21:48 | Permalien

    Il faudrait une gauche unie et c’est dommage que Hamon ne se désiste pas en faveur de Mélenchon. Mais je vote Mélenchon.
    La droite et l’extrême est sont à rejeter.
    C’est une vraie merde cette campagne avec des « saintes nitouches »
    de faux chrétiens mais de vrai crétins.
    Merci pour votre blog.

  7. Bellini--
    Posted 18 avril 2017 at 10:47 | Permalien

    la gauche du peuple s’unit par elle même sur des bases réelles et solides de vraies valeurs –non tributaires d’un parti seulement – Le PS n’a jamais coupé son cordon ombilical avec le Libéralisme aux intérêts d’un capitalisme de plus en plus sanglant et prédateur !
    Votre choix n’est pas le nôtre —c’est tout ! pas la peine de salir ceux qui en ont d’autres ou de les censurer—la démocratie commence là….
    Les paroles et les actes d’abord .

  8. Posted 18 avril 2017 at 12:20 | Permalien

    « la gauche du peuple » kesaco ? des ombres évolutives mystérieuses ?
    « bases réelles » on les connait : 19 partis de gauche, 30 orientations en leur sein, 8 syndicats pluriels et des milliers d’associations diverses,
    pas de mystique bonapartiste,
    pas de leader, ni dieu, ni cesar ni tribun, on n’aime pas ça du tout, nous,
    mais des millions d’humains militants organisés, cultives, démocrates vigilants, participatifs, avec de la mémoire et de la théorie révolutionnaire,
    sans passé pas d’avenir
    on a le pays et la gauche la plus politisée du monde, et la plus nombreuse,
    la gauche est majoritaire en fait comme sa base sociale, le salariat
    lire l’excellent revue mensuelle D&S et sa praxis
    le PS sortant du quinquennat maudit n’est pas la meme chose, du tout, que la gauche socialiste victorieuse du 29 janvier vous savez faire la différence ? vous savez lire aussi ?
    nous la gauche socialiste qui avons combattu pendant 5 ans, depuis l’ANI jusqu’à El Khomri, avons ecarte Hollande et battu valls, un travail remarquable, réussi,

    a qui parles tu donc alors ?
    a qui fais tu semblant de parler ?

    la democratie n’est pas sur le site de FI ou de JHLM, essaies donc d’y parler !

    par contre ici : 34562 posts, 1729 pages de débats.
    et oui, on ejecte les grosses conneries et les répetitions abusives auxquelles on a déjà mille fois répondu, faut pas nous lasser ni nous insulter respect ! unité !

  9. Pierre Lermigeaux
    Posted 19 avril 2017 at 6:49 | Permalien

    Quand je relis les phrases de ce Macron, je me désole tout le temps de la bétise , la c..humaine de ceux qui le soutiennent. Comment peut on ètre aussi aveugle devant tant de démagogie, tant de phrases creuses ,d ‘expressions à l ‘emporte -pièce, devant tant de mépris pour les concitoyens ?
    Quelle tristesse pour ce pays, pour nos jeunes.
    Et par ailleurs , quand je relis ces phrases , ça me révolte un peu plus. J en viens à me remotiver pour ..après l’élection, si par malheur…

  10. Posted 19 avril 2017 at 7:37 | Permalien

    lisez D&S mensuel (24° année, et 4000 abonnés) et la lettre hebdomadaire de D&S (18 000 abonnés)
    consultez le site de D&S : http://www.democratie-socialisme.org – le blog: http://www.filoche.net notre reseau : 130 000 mels adhérez a la gauche démocrate et sociale GDS

    Hollande représente la gauche qui n’aurait pas du gouverner, il laissera en cent ans de gauche, dans l’histoire, l’image la plus catastrophique de l’abandon de nos valeurs, Macron Valls inclus. Mais je l’ai, avec D&S, au nom du socialisme, au nom de l’unité de la gauche, combattu pied à pied depuis l’ANI jusqu’à El Khomri, dés qu’il a commencé a trahir, et nous l’avons écarté et nous avons puissamment battu Valls. On a défendu le PS de Jaurés contre celui, dénaturé de Hollande Valls Macron.

    C’est la gauche socialiste qui a gagné le 29 janvier largement et ce n’est pas le PS sortant, seuls les malhonnêtes et diviseurs font semblant de confondre, et en confondant, ils nuisent à la gauche entière et la font perdre.

    Nous, gauche socialiste (dont D&S), après le départ de Mélenchon de novembre 2008, nous avons combattu de toutes nos forces avec courage et succès pendant cinq ans contre la trahison Hollande Valls et Macron ; et à la fin nous avons gagné, écarté Hollande et battu Valls à plate couture au point qu’il s’en va hors du PS, hors du socialisme, hors de la gauche, rejoindre Macron, a droite. Si bien que nous avons eu une occasion historique, une « fenêtre de onze semaines » entre le 29 janvier et le 23 avril qui ne se représentera pas de sitôt : à la fois pour gagner l’élection présidentielle et refonder la gauche en fusionnant nos forces, et vous voulez toujours nier cela ? vous voulez contribuer à rater cette occasion en or, l’empêcher ? Mais pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi voulez vous organiser le désastre le 23 avril à 20 h alors que la victoire est là, à portée de main ?

    Jamais (et ce, depuis le 21 janvier 2016) je n’ai, ni D&S, demandé à quiconque de se retirer quelque soit le rapport de force prétendu des sondages, pas plus hier qu’aujourd’hui, on a tous bataillé pour l’unité, j’étais pour un accord politique de plate-forme, de gouvernance et de majorité quand Hamon était donné à 16 % et Melenchon à 9 %, je le suis toujours de la même manière, pour les mêmes raisons, parce que ça ne dépend pas des sondages qui vont et viennent, Mélenchon donné en tête, c’est à lui de prendre l’initiative pour proposer de se rencontrer et de discuter ? Il ne veut pas ? Il l’a déclaré : il se félicite d’avoir su résister à l’unité ? Ce sera la cause de la défaite le 23 avril à 20 h. Nous avons tout fait pour l’empêcher depuis 18 mois, depuis le 21 janvier 2016.

  11. marcel leblancart
    Posted 22 avril 2017 at 16:26 | Permalien

    Le palmarès du Macron est remarquable avec alstom qui a été bradé aux ricains et alcatel qui a été shootée chez les finlandais, sans oublier de verser plusieurs millions aux dirigeants. Il s’agit pourtant de milliers d’emplois qui disparaissent ou vont disparaitre, ainsi que des fleurons bradés. Le prochain sur la liste c’est airbus. La branche ASN transmissions sous marines est également sur le départ, ils sont tellement confiants de leur poulain que l’info arrive avant les élections.

  12. Posted 29 mai 2017 at 12:44 | Permalien

    la liste des insultes émanant de FI contre moi s’est enrichie ces derniers jours sur FB et sur le site de Regards…

    porc, vieux, gros, gras, gros porc engraissé, troll trop laid, retraité, pleureuse, fossoyeur, sénateur Obélix, vous êtes mort, « mort et le néant » couleuvres avalées, reniements non dit, malade de merde, amateur, peau de lapin, opportuniste, délirant, bouffon, alcoolique, socialope, solférinien, protozoaire, cynique, delirium tremens, sbire, ferme ta gueule, porte baillon, fais du vent qui filoche en s’effilochant, fantôme, schizophrène, vieux dandy gauchiste, fossoyeur, prends tes pilules et dégages, mauvais perdant, défend son os, la vieillesse est un naufrage, meurs, vendu, traitre, ayatollah, le cul entre deux chiottes, ripoublicain, gauche tuyau de poêle, co-responsable de la politique de droite du PS, rosâtre, verdâtre, politichiens, amuseur public, cohn-benditisé, gaucheux, bonze donneur de leçons, sommité déchue et contestée, qui ne sert à rien, parti de vendus, ignoble parti, malade, mouton, hémiplégique, dégât psychique, délirant, perturbé mentalement, amuseur public, immuable petit, «gégé » sombre crétin, idiot, bargeot, pauvre type, pourri, corrompu, escroc, en fin de carrière, usé, naufragé, dépassé, pitoyable, lamentable, minable, alien, appareillé de breloques, « résistant de la 2° guerre mondiale », « Mengelé refoulé », stalinien jusqu’au bout, de fou, pov’ naze, fiotasse, vieille catin, disque rayé, torpille des dominants, soumise, âne qui s’entre-gratte, des gras dans ton genre qui chient dans les bottes, ferme ta gueule, filou, idiot utile, génération de vendu, soutien au système, prends tes couilles, débile, bipolaire, tombé bien bas, me promettant de me jeter, de me faire payer, de m’écraser, de me réduire, de m’exiler, de me dégager, calculateur à deux francs six sous, analyse de merde, sans idéaux, ils critiquent même mon orthographe, mes fautes, m’accusent d’être à la soupe, bouffeur au râtelier, allégeance, dans des bureaux feutrés, rattaché aux postes, aux prébendes, aux sièges, clown, radoteur, ridicule, honte du pays, de me faire graisser le cul profond, payé grassement, Ça s’accroche au pouvoir comme les étrons aux semelles, suppôt ou soutien lié… à Valls, Macron, Hollande, Cambadelis, social traitre, pitre trotskiste, trotskiste ouvriériste (LCR) sic, conservateur de droite années 80 90 ? BHL, Gluscksmann, Goupil, apparatchik, néo capitaliste, pseudo gauche de sycophante, grenouilleur suintant manoeuvrier, soudoyé par Juncker, etc… les plus hypocrites, crient « je t’aimais bien mais…. j’aurais voté pour toi… je vous estimais mais… je partage sur le droit du travail, mais tu me déçois.. » (c’est un grand classique) et ils ressortent la logorrhée officielle, leurs éléments de langages sectaires qui sont tous les mêmes sur des km et des km, pris à la même source dans la même meute qui se connaît visiblement et se relaie. Tout ceci vient de la FI, drôle de « mouvement » : difficile de penser que les dirigeants ignorent cela, en tout cas, ils ne combattent pas ces insultes qui viennent de leur base qui ne devraient pas être tolérés dans la gauche ni dans l’humanité. C’est un grand danger pour la gauche, la pensée humaine, l’avenir.

  13. Posted 29 mai 2017 at 12:56 | Permalien

    lire « La Russie sous Poutine  » de Jean-Jacques Marie chez Payot mars 2016

  14. Posted 29 mai 2017 at 23:18 | Permalien

    Jacques Soncin
    Hier, à 15:27 ·
    LE SUICIDE PROGRAMME DE LA GAUCHE « RADICALE »
    Jamais la gauche radicale n’avait eu une telle possibilité d’accéder aux affaires. Les deux aspirants présidents totalisaient 26% des voix, sans compter la dynamique s’ils avaient été capables de s’unir. En le refusant, l’un et l’autre se sont enfoncés dans l’échec durable.
    Pour les législatives, on assiste à une profusion de candidats dont la principale légitimité, plus que le programme souvent dupliqué, c’est l’enflure de l’égo à un point rarement atteint.
    Il y a 265 candidats qui se bousculent sur les seize circonscriptions des Bouches-du-Rhône. Si on en prend trois symboliques sur Marseille :
    Sur la troisième circonscription, celle où, depuis les dernières municipales où la division lui avait déjà ouvert un boulevard, règne Ravier, leader fasciste candidat à ces législatives, on décompte dix-sept candidats au siège laissé vacant par la socialiste Sylvie Andrieux, sous bracelet électronique depuis quelques mois. Parmi eux 6 représentants de la gauche radicale, dont au moins 5 auraient pu arriver à un accord. Conclusion : de bonnes chances qu’aucun d’eux ne soit au second tour… Autre conclusion, le boulevard au FN est toujours grand ouvert !
    Sur la quatrième circonscription, il y a un député « hamoniste » sortant, reconnu dans son territoire. C’est la circonscription choisie par le leader national de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon qui y a obtenu environ 40% des voix lors de la présidentielle. Face à ces deux-là, 17 autres candidats, dont cinq ou six de la gauche radicale. Ils sont donc sept ou huit qui auraient pu s’entendre. A ce niveau de division, même là, même avec la personnalité de JLM et celle de PM, il n’est pas impossible qu’aucun ne soit au second tour !
    Enfin, concernant la septième circonscription, c’est le métro à l’heure de pointe ! 17 candidats sollicitent les suffrages de la population. Ils sont huit ou neuf candidats à partager peu ou prou les mêmes valeurs. Certains ont été les suppléants d’autres lors d’élections passées. On trouve le PCF face à la France insoumise, EELV face à un candidat se réclamant de Benoît Hamon. Même sur cette circonscription traditionnellement acquise à la gauche, plus rien n’est sûr.
    Ils ont oublié qu’aucune élection ne peut être gagnée sans négociations, alliances et rassemblement.
    La lutte des places risquent bien de provoquer une hécatombe féroce de tous les candidats de la gauche de la cité phocéenne !

  15. Posted 30 mai 2017 at 13:30 | Permalien

    30 mai 11:08, par gredin
    Le mécanisme social qui conduirait à une révolte des opprimés est une lecture désinvolte de Marx. La dialectique nous invite à une toute autre lecture du réel. La puissance de l’idéologie libérale est telle, l’individualisation des salariés et leur peur sont telles, la précarisation atteint un tel niveau, les intellectuels sont si poreux à cette idéologie (personne n’y échappe) que le mouvement syndical n’en peut mais aujourd’hui. Les postures de la CFDT.FO.CGC… ne viennent pas nous rassurer sur ce point, les syndicalistes de garde sont là.
    Dézinguer le mouvement FI au nom d’une pureté dogmatique de (…)
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    o Gérard Filoche : « Il faut menacer d’occuper les entreprises » par Filoche
    j’ai vécu mai 68 a l’âge de 22 ans. Avant, quand j’ai commence a militer entre 1963 et 1968, il y en a qui me disaient « il n’y aura jamais plus de mai juin 36, ni même 45, la classe ouvrière est embourgeoisée, atomisée par le crédit, le tiercé, la bagnole. » il y avait des théoriciens sur la « nouvelle classe ouvrière », sur les « cadres ingénieurs et techniciens », (les « CSP » de l’époque) et d’autres sur la fin des syndicats, et sur leur division, sur l’individualisation des consciences, d’autres pensaient en termes de révoltes globales, ou les questions matérielles, revendicatives, n’avaient plus place. D’autres enfin glosaient sur l’après guerre d’Algérie, et donnaient la priorité au « tiers monde révolutionnaire » les « damnés de la terre », les seuls qui étaient en position de continuer la révolution éteinte dans les pays capitalistes, enfin les derniers priorisaient la lutte armée, la guérilla, afin de « réveiller la classe ouvrière assoupie » par des années d’exploitation. Je n’ai jamais cédé à ces sirènes, car mon salariat, la classe sociale majoritaire de mon pays, 93 % des actifs, n’a jamais cessé d’être active, motrice, combattante, et mai 68 est une « histoire sans fin » dont les relais sont passés de génération en génération, en 1973, 1976, 1982, 1986, 1994, 1995, 2003, 2006, 2010, 2016… il existe une mémoire sociale que vous n’avez pas, et dont vous vous privez : à la fois vous avez surestimé la puissance de l’idéologie libérale et vous n’aviez même pas imaginé que Hollande puisse se retirer et Valls battu, vous n’avez même pas compris les racines puissantes de la victoire de la gauche socialiste par delà Hamon, vous avez hésité a abandonner l’idée de vous construire dans la défaite et un moment avez cru pouvoir gagner le 23 avril alors que ce n’était pas dans vos plans, (qui ont toujours été ceux de la défaite à la présidentielle, sauf le 23 avril pendant une heure ou votre chef s’est pris la tête dans le flou) mais votre encroûtement idéologique malgré quelques hésitations, dans un schéma ou vous méprisez le mouvement social dominé n’avait pas cessé en profondeur : Mélenchon trouve le moyen de s’en vanter le 14 avril quand il raconte au Parisien qu’il a eu « raison » de « résister à l’unité ». L’ignorance des forces vives transmises depuis mai 68, est réelle chez vous, cela vous fait parler d’ »insurrection civique » au lieu d’insurrection sociale. Cela vous faire faire des manifs de commande à la façon des opposants à Poutine : « les marches du désaccord » ( 6 mai 2013 « du balai » et 1er décembre 2013 « non a la TVA ») au lieu de vous inscrire dans les mobilisations unitaires anti ANI, anti loi Ayrault sur les retraites, anti loi Macron, anti loi El Klhomri. Et d’ailleurs dans son dernier billet désespéré JLM l’annonce, après votre inéluctable déroute (qui sera la notre a tous a gauche) aux législatives : « Pour l’instant, comme cela est bien normal pour un mouvement fondamentalement inscrit dans la logique de la démocratie politique, les campagnes sont des campagnes électorales. Mais demain, elles redeviendront des campagnes sur des thèmes précis comme la sortie du nucléaire, la lutte pour la paix, contre la pauvreté et ainsi de suite. Ou bien des mobilisations en appui à des actions organisées par d’autres et dont les objectifs sont aussi les nôtres ; je pense aux actions sur le climat ou celle du type du samedi 20 mai contre Montsanto. Demain encore, le programme restera toujours l’objet central du mouvement. » Là il enjambe encore, et méprise à sa façon , tellement ancienne dans sa culture, déjà, ce qui est la premier objectif naturel, basique, contre les ordonnances Macron anti code du travail. De même il n’imagine pas que le blocage des salaires puisse être central. Pour moi le socialisme vient du ventre, pour JLM il vient « des lumières » (les siennes). Tu me donnes là un leçon stupide de faux marxisme, impressionné que tu es par le domaine des idées par le libéralisme et la peur, (ainsi que tu le décris) : mais la reconstitution de nos forces de gauche, viendra en profondeur des besoins, des luttes élémentaires, revendicatives, aucune idéologie libérale, n’arrêtera cela, car ce sont ces mouvements là, ceux du « besoin » qui reproduisent sans cesse l’aspiration au socialisme, ils sont l’école ressourçante du socialisme, on ne les décrète pas, ces soulèvements surgissent quand le salariat exaspéré n’a pas d’autre choix pour récupérer la part immense des richesses qu’il produit et que la finance lui vole. Encore faut il les préparer, y contribuer, les pressentir, former le cadre politique qui leur permettre de s’épanouir et d’aller le plus loin possible dans la mobilisation. Et oui, en France, le plus loin possible a été jusque là, l’occupation généralisée des entreprises bloquant tout et donnant aux appareils syndicaux le pouvoir de négocier. Peut etre sera ce aussi l’occasion de faire mieux qu’en juin 36 et mai 68 et d’ouvrir un double pouvoir entre salariat et patronat, mais là, si je le souhaite, nous le souhaitons (D&S et moi), je n’en sais rien, nous n’en savons rien. lire « mai 68 histoires ans fin » Ed. Flammarion en 1998, 2008 et demain en 2018.

  16. Posted 30 mai 2017 at 13:31 | Permalien

    • « Il faut menacer d’occuper les entreprises »
    Piètre syndicaliste que celui qui croit qu’il suffit de menacer pour effrayer. Et après ? On appuie sur le bouton rouge ? Comment est-il possible de tenir un tel discours ? Tout syndicaliste un tant soit peu sérieux sait évaluer un rapport des forces. M. Filoche croit-il qu’aujourd’hui les conditions d’une grève générale avec occupation des entreprises sont réunies ?
    choucroute Le 29 mai à 17:54
    REPONDRE

    o un syndicaliste sait une chose, c’est quand il y a accumulation de non succès, les salariés acculés cherchent une issue avant de se faire tout prendre, il y a des cas ou il faut des issues politiques, évidemment ça ne peut pas être FI, extérieur au mouvement social et à ses traditions, mais une demande d’unité de la gauche surgit en profondeur, d’une part, et oui 14 manifestations majoritaires sans gagner en 2016, ça pousse à bout… soit on arrête soit on se bat, et si on se bat alors il faut forcément rechercher des formes de luttes appropriées. C’est tout. Après pas besoin de mots d’ordre, la plaine est sèche. Et quand l’heure viendra elle viendra.

  17. Posted 30 mai 2017 at 13:31 | Permalien

    o Personne n’a jamais été contre la dynamique unitaire ! Ce serait mentir que de dire le contraire ! Mais c’est la question du « autours quoi » qui posait un soucis et la pose encore !
    La position des unionistes à tous prix se résumait en trois phrases significatives de votre crû (il s’agit de citations venant de votre blog) :
    « celui qui veut mettre ses cohérences en préalable a un accord et a l’action est un parfait imbécile apolitique qui ne fera jamais jamais jamais rien »
    « Modifier les programmes fera perdre 50.000 voix de sectaires mais gagner 2 millions de voix »
    « Hamon président, Mélenchon 1er ministre ! »
    Alors que la séquence qui s’était initiée en 2012 marquait la prédominance d’une idéologie « droitière » au sein du PS avec
    Cambadélis, Valls et consorts ainsi que l’incapacité des « frondeurs » à leur faire barrage (et encore moins à les censurer), il aurait fallu soutenir un Hamon qui avait fait la tournée des « droitiers-contrariés » en leur donnant des gages en échange de leur soutien tacite… jusqu’à accepter d’assumer le bilan du quinquennat !
    En somme, n’importe qui y aurait vu tout le flou et l’ambiguïté d’un Hollande bis ! Mais pas les « unionistes » ! En quoi était-ce si évident qu’il fut le candidat « naturelle » de la gauche après ces 5 dernières années ? Quelle garantie les électrices et électeurs qui ont choisi le programme de la France Insoumise auraient-ils pu accorder à l’application par la suite d’un accord basé sur un programme « au rabais » (ou en tous cas, réduit à sa plus simple expression) ? Le fait que Mélenchon eut été 1er ministre ? Oui certes… jusqu’aux législatives en tous cas ! Les législatives parlons-en ! Une nouvelle fois, nous voici face à la question de la « confiance » demandée aux citoyennes et citoyens par les politiques… Et quelles garanties leur offre-t’on ? Celles d’avoir de nouveau des élus fabriqués sur le même modèle que les anciens… Mais on n’aura pas eu le choix puisqu’il n’y aurait eu qu’1 seul candidat de gauche dans chaque circonscription !
    Décidément, s’il y a bien une différence entre les 6,5% et les 19,6% elle se situe sur le fait de donner quelques indices à ceux qui cherchent une réponse à la question de l’importance d’être cohérent en politique… A quoi sert de gagner 2 millions de voix si c’est pour les trahir une nouvelle fois ? A quoi sert de clamer « 1800 60 32 5″ et au lieu d’appeler à voter Mélenchon plus proche politiquement de ces propositions, appeler à voter Hamon ?
    Enfin, que pensez de l’unité lorsque celui qui y invite annonce clairement la couleur :
    « La FI n’incarne aucune rigueur programmatique », c’est une « secte triomphaliste » soumise à un « (..) dieu (…) césar (…) tribun »"Mélenchon qui impose la défaite la déroute, le malheur »
    C’est « un parti plébiscitaire vertical, centraliste bonapartiste » qui »n’est ni ouvert(e) ni genereux(se), ni unitaire, ni efficace » et c’est juste le « fanatisme », « l’autoritarisme qui y règne »
    C’est une « résurgence de stalinisme tardif et larvé » qu’il faut « éradiquer ».
    En effet, « Je pressens que les différences dites des « insoumis » sont en fait une régression contre laquelle il convient de lutter »
    La FI c’est « la gauche des estrades et des harangues », celle qui porte « le nationalisme, (…) le souverainisme »
    Franchement, il y a quelque chose de soûlant à être perpétuellement sollicité pour formaliser une « unité » par des gens qui n’ont que mépris pour les idées que vous défendez et caricaturent à outrance l’engagement politique de vos compagnons… Et je ne parle pas de Mélenchon, dont personnellement je me fous (ne lui en déplaise) mais de tous les sympathisants qui veulent une avancée significative dans les luttes pour le progrès social, économique et écologique…
    Il est clair que PHI est une plateforme ouverte où l’on trouve déjà bon nombre d’encartés mais aussi d’antipartidaires de laquelle a émergé un programme fédérateur pour 2017 ! Mais ce programme n’est absolument pas une plaque de marbre immuable et il est appelé à évoluer pour rester aux prises avec la réalité en pleine mutation dans laquelle s’inscrit notre société ! Clairement, les aménagements du programme « l’avenir en commun » ne peuvent pas être circonstanciers mais doivent coller à une exigence d’efficacité dans ses objectifs (et ses objectifs dépassent de loin la seule unité de la « gauche ») ! Autrement dit, tous ceux qui souhaitent contribuer à faire évoluer le projet sur du long terme peuvent le faire, que ce soit le PCF, le PS, EELV en prenant une part plus active au sein du mouvement… à condition qu’ils soient mués par des intentions affichées et motivées susceptibles de dégager une ligne cohérente et commune !
    carlos Le 29 mai à 13:21

    • mais ce jeu des citations n’aide pas a y voir clair, surtout quand elles sont tronquées et utilisées a contre emploi de ce que leur auteur leur faisait dire…
    1°) plus de mille fois j’ai répète entre le 21 janvier 2016 et le 14 avril 2017 qu’il fallait un accord politique global, incluant une plateforme de gouvernement commune, un accord de gouvernance, et un accord de majorité parlementaire. La plateforme j’en ai même écrit un projet à titre d’exemple. Il est disponible en 12 points sur mon blog, le 25 avril. Je l’ai fait à la demande d’une des partie concernées, et il a été communiqué à l’autre partie en temps utile. Il était évidemment remaniable par qui des deux le voulait. Il aurait pu faire accord. SUR LE FOND !!
    2°) la gouvernance : j’ai proposé audacieusement et à titre personnel, en le précisant, sans mandat, au moment ou les sondages donnaient Hamon à 17 % et Mélenchon à 9 %, que Hamon soit président et Mélenchon soit premier ministre. C’était hardi, novateur, et révolutionnaire ! Vous imaginez un gouvernement ainsi fait ? C’est en soi une révolution dans l’histoire du pays, en Europe et dans le monde. La donne est bouleversée ! D’autant que tous les deux sont pour la VI° république, et j’ai précisé un gouvernement Hamon Jadot Laurent Mélenchon. Mais je n’ai eu aucune réponse d’aucun des deux, aucun des deux ne s’en est indigné à ce moment là (début février) et n’a ni refusé, ni accepté. Quand les sondages ont changé et que Hamon est passé à 9 % et Mélenchon à 17 %, j’ai évidemment cessé de dire cela, pensant que la même formule devait s’inverser, et j’ai proposé qu’ils se rencontrent sur la plateforme pour en discuter en « 72 h » en « 48 h » pour conclure un accord global. 3°) Je proposais depuis le 4 février que les députés soient ensuite, après, la victoire du 23 avril et du 7 mai, « labellisés » « majorité présidentielle » en soutien au gouvernement H J L M qui aurait été mis en place le 10 mai et élus sur la base de sa plate-forme. C’était clair sur le fond et clair sur la méthode. 4°) Ou y a t il un problème ? Dans ce que je pense de la plate-forme, de la forme et du fonctionnement de la FI ? En aucune façon, l’unité n’est pas l’unité de pensée, mais l’unité d’action, on peut être différents, pluriels, pluralistes au sein de la gauche et agir en commun, gouverner ensemble, c’est déjà arrive en 1936, en 1942 (pour écrire le programme du CNR, les gens étaient plus différents que ce que nous sommes !) en 1945, en 1981, en 1997… Un programme de gouvernement exige des mesures essentielles, avec un calendrier, il ne saurait réduire la pays à des béni oui oui ni chacun à aimer la culture intime de l’autre. Dans les articles que vous citez, et où j’ai exposé franchement mes divergences politiques avec la FI (vous les avez découpées, vous avez enlevé le détail du contenu politique de D&S, les lecteurs peuvent retrouver ce texte réel – et d’autres – sur mon blog) (www.filoche.net), peu importe, je précise que, en dépit de ces divergences mon estimation est qu’on peut avoir plate-forme commune gouvernement commun et majorité commune, c’est ça l’essentiel.

  18. Posted 30 mai 2017 at 13:32 | Permalien

    Et voilà que les mêmes qui continuent de voir le 23 avril comme un échec, alors que malgré le bilan du quinquennat PS, parti qui reste celui de G. Filoche aujourd’hui encore et qui a participé à devoyer le terme même de « gauche », il s’en ait fallu de 600.000 voix pour qu’un candidat de cette même famille politique soit au deuxième tour de l’élection presidentielle, recommencent pour les législatives, la même litanie et le même travail de sape qu’ils ont mené en caricaturant et diabolisant la France Insoumise lors de la campagne électorale précédente…
    Ce sont de nouveau les mêmes arguments sur une unité des formations politiques qui se disent de gauche (totalement vide de sens et incapable de mobiliser les gens au vu de l’expérience du Front de Gauche), un « parti » (qui n’est en fait qu’un mouvement) sectaire composé de violents, incultes et fanatisés au service d’un gourou egocentrique, populiste et stalinien, qui reviennent inlassablement et dont on sait, chiffres à l’appui, qu’ils ont convaincu moins de 7% d’électrices et d’électeurs de « gauche », ce qui leur fait quelques points d’accords tacites avec ceux de « droite », en y incluant bien entendu ceux votant pour le télévangiliste Macron comme le surnommait G. Filoche !
    Quelle fatigue de voir ces « Cassandres » agissant de fait pour voir leur prédictions néfastes se réaliser ! Ils sont incapables de se remettre en question et d’admettre que les 19,6% d’un programme humaniste, écologiste et social auraient pu se transformer, s’ils avaient fait preuve d’un peu de discernement, en un combat entre Macron et Mélenchon plutot qu’en plébiscite pour le premier !
    Le plus desolant dans le cas de G. Filoche, c’est que la proximité entre les « 1800 60 32 5″ et « l’avenir en commun » était telle que le soutien qu’il aurait dû apporter au candidat à la présidentielle PHI s’avèrait presqu’évident pour tous les sympathisants de la France Insoumise ainsi que bon nombre de socialistes… Ils sont tombés de haut en le voyant soutenir, après avoir été écarté « salement » et de façon « méprisante » par Cambadélis, le ministre du redressement productif de Hollande dans un premier temps, puis finallement Hamon grand gagnant de la primaire ! Il lui en aura fallu de l’énergie pour gratter afin de trouver des convergences avec ceux qu’il avait commencé par allègrement critiquer à raison !!! A croire que les »1800 60 32 5″ ne pesaient plus grand chose face à l’impérieuse nécessité de sauver un parti socialiste moribond : l’esprit partisan a primé devant le choix du programme et du bien général…
    C’est ainsi que pour eux, 19,6% ou 6% c’est du pareil au même alors qu’il est évident qu’en les transformant en « élus » au 3ème tour que sont les législatives, l’ordre des choses imposé par la présidentielle pourrait bien en être bouleversé ! Mais quel cynisme, quelle piètre opinion des électrices et électeurs, et quel attachement immodéré aux structures faut il ressentir pour demander de « casser » une dynamique positive « enregistrée » clairement autours d’un programme en « imposant » d’en abandonner la cohérence au nom d’une unité qui confinerait à l’impuissance (comme nous avons deja tous pu en avoir vu les conséquences, notamment et toute mesure gardée, avec l’exemple d’un Hamon, abstentionniste lorsqu’il s’agissait de voter la motion communiste contre le CETA à l’Assemblée sous pretexte d’une unité de vote « socialiste »).
    L’unité que réclame certains apparaît clairement comme étant celles des partis et des partisans… allant abusivement jusqu’à faire croire qu’elle serait un préalable à l’union dans la rue ! Or, il y en avait bien dans les manifestations monstres contre la loi travail qui ont voté pour la F.I. pendant la présidentielle ! Et qui le referont aux legislatives ! Quelle vision réductrice de l’engagement politique et des luttes… Quelle vision réductrice de la democratie… au point qu’ils sont incapables de reconnaitre que la France Insoumise a déja sucité l’unité de bon nombres d’encartés (et qui le sont restés d’ailleurs) dans les rangs de ses sympathisants ! La France Insoumise est une plateforme capable de faire avancer les luttes mais elle impose une « cohérence » pour garantir sa « capacité à agir »… « Gagner » en se condamnant à trahir est une défaite ! Faut il être sourd pour ne pas comprendre cela !
    Carlos Le 29 mai à 10:13

    REPONDRE

    • mais bien sur que les 19 % et les 6,5 % sont du pareil au même c’est le même électorat sur un programme « voisin ». C’est le même salariat sans lequel nul ne peut agir a gauche. Des millions d’électeurs, à la fin, ont vote Mélenchon malgré Mélenchon, d’autres n’ont pas voté à cause de Mélenchon et d’autres encore se sont abstenus parce qu’il n’y a fait d’unité entre Mélenchon et Hamon. 93 % des électeurs de Hamon voulaient l’unité et d’ailleurs en partie se sont ralliés, 71 % des électeurs de Mélenchon voulaient l’unité et 78 % des deux électorats voulaient l’unité. Tous les socialistes qui se résignaient à voter Mélenchon faute d’autre choix, l’ont fait. Mais les 2,4 millions d’électeurs de Hamon qui savaient bien, pourtant, quel était l’enjeu de leur vote, ne l’ont pas fait, parce qu’il n’y pas eu d’accord politique global. C’est le fond d’une course qui va du 21 janvier 2016 au 14 avril 2017 (www.filoche.net) et qui prouve de façon incontestable que sans unité il était et il a été impossible de gagner. La preuve du pudding c’est quand on le mange. Et on mange de la défaite tous les jours, toutes les heures depuis, on avale du désastre, on subit une terrible déroute, on a tous et tout perdu, tout est à refaire, les voix et le programme sont perdus balayés, rangés dans un tiroir, hop c’est Macron qui gouverne et on va souffrir jusqu’a ce que le mouvement social aide à corriger et inverser cette tragédie. On a eu le cas d’école historique ou la gauche pouvait à la fois gagner et se refonder, et ou elle a perdu par sa propre et seule faute, parce que ses deux dirigeants du moment ont été les plus bêtes du monde et ont été incapables, ont refusé de faire alliance, alors qu’ils étaient si proches. Et les législatives vont nous faire connaitre le même sort, parce que la division appelle la division, le désastre appelle le désastre, la déroute va réduire le nombre de putes de gauche tout compris, a moins de 50, parce qu’aucune leçon n’a été tirée du 23 avril et pire, arrogance et triomphalisme aveuglent les mêmes dirigeants qui s’entêtent et les conduisent à… NOTRE perte ! Un pas en avant vaut mieux que mille programmes, nous venons de faire mille pas en arrière, et il reste à reconstruire l’unité, une dynamique, dans la lutte, la rue, et en occupant, si nous y parvenons, les entreprises.

  19. Posted 30 mai 2017 at 13:37 | Permalien

    porc, vieux, gros, gras, gros porc engraissé, troll trop laid, retraité, pleureuse, fossoyeur, sénateur Obélix, vous êtes mort, « mort et le néant » couleuvres avalées, reniements non dit, malade de merde, amateur, peau de lapin, opportuniste, délirant, bouffon, alcoolique, socialope, solférinien, protozoaire, cynique, delirium tremens, sbire, ferme ta gueule, porte baillon, fais du vent qui filoche en s’effilochant, fantôme, schizophrène, vieux dandy gauchiste, fossoyeur, prends tes pilules et dégages, mauvais perdant, défend son os, la vieillesse est un naufrage, meurs, vendu, traitre, ayatollah, le cul entre deux chiottes, ripoublicain, gauche tuyau de poêle, co-responsable de la politique de droite du PS, rosâtre, verdâtre, politichiens, amuseur public, cohn-benditisé, gaucheux, bonze donneur de leçons, sommité déchue et contestée, qui ne sert à rien, parti de vendus, ignoble parti, malade, mouton, hémiplégique, dégât psychique, délirant, perturbé mentalement, amuseur public, immuable petit, «gégé » sombre crétin, idiot, bargeot, pauvre type, pourri, corrompu, escroc, en fin de carrière, usé, naufragé, dépassé, pitoyable, lamentable, minable, alien, appareillé de breloques, « résistant de la 2° guerre mondiale », « Mengelé refoulé », stalinien jusqu’au bout, de fou, pov’ naze, fiotasse, vieille catin, disque rayé, torpille des dominants, soumise, âne qui s’entre-gratte, des gras dans ton genre qui chient dans les bottes, ferme ta gueule, filou, idiot utile, génération de vendu, soutien au système, prends tes couilles, débile, bipolaire, tombé bien bas, me promettant de me jeter, de me faire payer, de m’écraser, de me réduire, de m’exiler, de me dégager, calculateur à deux francs six sous, analyse de merde, sans idéaux, ils critiquent même mon orthographe, mes fautes, m’accusent d’être à la soupe, bouffeur au râtelier, allégeance, dans des bureaux feutrés, rattaché aux postes, aux prébendes, aux sièges, clown, radoteur, ridicule, honte du pays, de me faire graisser le cul profond, payé grassement, Ça s’accroche au pouvoir comme les étrons aux semelles, suppôt ou soutien lié… à Valls, Macron, Hollande, Cambadelis, social traitre, pitre trotskiste, trotskiste ouvriériste (LCR) sic, conservateur de droite années 80 90 ? BHL, Gluscksmann, Goupil, apparatchik, néo capitaliste, pseudo gauche de sycophante, grenouilleur suintant manoeuvrier, soudoyé par Juncker, etc… les plus hypocrites, crient « je t’aimais bien mais…. j’aurais voté pour toi… je vous estimais mais… je partage sur le droit du travail, mais tu me déçois.. » (c’est un grand classique) et ils ressortent la logorrhée officielle, leurs éléments de langages sectaires qui sont tous les mêmes sur des km et des km, pris à la même source dans la même meute qui se connaît visiblement et se relaie. Tout ceci vient de la FI, drôle de « mouvement » : difficile de penser que les dirigeants ignorent cela, en tout cas, ils ne combattent pas ces insultes qui viennent de leur base qui ne devraient pas être tolérés dans la gauche ni dans l’humanité. C’est un grand danger pour la gauche, la pensée humaine, l’avenir.

    • Non tout ceci ne vient pas de la FI, c’est faux et cet amalgame ne vous honore pas. La FI n’a rien a voir dans les polémiques que vous suscitez dans les médias où vous intervenez (rappelez-vous Margerie) et les commentaires qu’elles entraînent. Qui sèment le vent …
    Elon Le 26 mai à 18:37

    REPONDRE

    o oui tout est signé FI, derrière votre pseudo vous êtes très bizarre de le nier et de mélanger cela a Total ; car ceux qui font cela de FI s’en vantent et les dirigeants ne condamnent pas ne combattent pas et c’est intolérable, et inacceptable dangereux pour la gauche et l’humanité,
    curieusement vous mêlez cela a Margerie rien a voir, Margerie roi des oligarques français, trafiquait avec Poutine l’entreprise mixte Oukoil à 51 % russe et à 49 % Total, il était mêlé a AZF, Erica, l’Afrique et l’Iran, en Thailande, il a même été mis en examen a titre posthume pour corruption d’agents publics dans la filière iranienne, Total 185 milliards, plus de la moitié du budget de l’état, ne paie rien de ce qu’elle devrait a la Republique, des centaines de filiales bidon aux Bermudes, comment osez vous me mettre en cause moi et pas Margeriez, quel rapport , c’était le 20 octobre 2014 et la FI n’existait pas, c’est la droite, martin Bouygues en personne qui m’a agressé ce jour là depuis Nanterre, Novotel 9 h du matin, au CCE Bouygues, parce que j’avais dit la vérité sur le patron de Total qui se payait 600 fois le Smic… je ne sème aucun vent, jamais je n’insulte, j’explique, j’argumente toujours sur le fond, comme… bien peu le font… GF

    Je vois bien la technique polémique à laquelle vous excellez : l’accusation d’autorité et les arguments factuels qui se veulent imparables. Et bien oui, ne vous en déplaise, les propos que vous avez tenus (et revendiqués) suite à la mort de Margerie ont quelque chose à voir avec vos indignations ici fort bien jouées façon victimisation : vous ne pouvez pas vous prévaloir du droit à l’injure à qui vous déplaît , fût-il décédé (peut importe qui, là n’est pas la question) mais que vous reprochez à qui vous déplaisez. C’est la loi du genre. On peut la déplorer et la condamner mais vous en participez allègrement. Mais par-delà le genre, il semble que vous n’ayez aucune conscience de l’injure que vous faites à celles-et ceux que vous accusez sans vergogne d’être des « diviseurs », surtout dans la situation d’échec et de désaveu que votre parti et votre candidat viennent d’essuyer. Oui, il y a de la provocation dans vos accusations. Quant à la FI que vous amalgamez finement à une bande d’insulteurs à votre égard, vous ne faites que confirmez votre goût pour ce genre de polémiques imbéciles. Il y a là de la manière stalinienne (me voilà cloué à votre pilori !). Je pense que Margerie ne vous aurait pas désavoué dans votre jugement.
    Bien le bonsoir.
    ps : si vous ne voulez pas avoir avoir à faire des commentateurs-trices anonymes sous pseudos, ne fréquentez pas les lieux où ils-elles peuvent intervenir. Loi du genre …
    Elon Le 26 mai à 20:33

    REPONDRE

    o il y a deux camps la droite et la gauche. La droite ce sont nos adversaires de classe, les exploiteurs, l’oligarchie, dont de Margerie fait partie, nous la combattons de toutes nos forces, en tant qu’homme Margerie m’est peu sympathique mais c’est un humain, en tant que PDG de Total, il est le pire oligarque du pays. Son décès ? Vous avez vu comment une heure après le décès de Fidel Castro, la presse de droite le traitait ? Ne mettez pas sur le meme plan, la gauche, au sein de la gauche on est théoriquement dans le meme camp, celui du salariat qui n’a que sa force de travail a vendre, et alors les insultes d’une violence mortiferes sinon neo-fascisantes n’ont rien a faire. La lutte de classes est une chose, le débat au sein de notre classe en est une autre. A moins de s’en exclure et c’est là tout le problème. GF
    j’ajoute que vous écrivez « il semble que vous n’ayez aucune conscience de l’injure que vous faites a ceux que vous accusez sans vergogne d’être des diviseurs » alors la vous allez très et trop loin, car si vous dites que « diviseurs » est une insulte sur le même plan ou proche, ou comparable, ou justificative des autres, on ne peut plus parler politique, car là vous rendez impossible le débat d’idées, j’ai le droit de dire que vous divisez et que vous nous avez conduit au désastre c’est une analyse politique avec des conséquences stratégiques, si elle excuse le fait d’être qualifié de « gros porc, vieux, gros, gras, gros porc engraissé, troll trop laid, retraité, pleureuse, fossoyeur,etc… on n’est plus sur la même planète

  20. Posted 31 mai 2017 at 6:09 | Permalien

    Bonjour monsieur,

    Le captcha code ne marche pas sur les différents articles, je n’arrive pas à laisser de commentaires sur ce papier :
    http://www.filoche.net/2017/05/15/le-seul-clivage-est-entre-droite-et-gauche-entre-patronat-et-salariat-le-reste-est-faribole/#comments

    Tout d’abord merci énormément pour ta contribution. Pardon de passer par un courriel direct et de prendre de ton temps.
    Tu es une énorme source d’inspiration pour moi et mon père ; je crains à chaque fois l’arrêt de ta prise de parole pour diverses raisons, la censure de tes propos ou ton découragement après toutes ces années de lutte. Ce message se veut avant tout être un message de soutien pour un homme qui à participer à la construction de ma conscience politique (via mon père qui a toujours soutenu la motion Filoche au PS). J’ai maintenant 31 ans, participe à la France Insoumise sans être dévot, et t’écris enfin pour te remercier.

    Ton papier : ce discours logique, juste de bon sens qui s’appuie sur plusieurs chiffres que j’ai du mal à vérifier :/ est-ce que tu sais où je pourrais regarder pour fournir les sources ? J’ai besoin de rabattre le caquet de macroniens qui me sortent aujourd’hui l’exemple de l’Allemagne et le Royaume-Uni avec leur taux de chômage à 4.5 %… ils préfèrent des travailleurs pauvres que des gens aux chômages me disent-ils ! Le système social nous coûtant trop cher à hauteur de 775 milliards :o

    Merci et bonne journée,

    Swan

  21. Posted 31 mai 2017 at 6:10 | Permalien

    May pourrait perdre sa majorité au parlement
    Par Le Figaro.fr avec ReutersMis à jour le 30/05/2017 à 23:51 Publié le 30/05/2017 à 23:49
    Le Parti conservateur de la première ministre britannique Theresa May risque de perdre la majorité absolue à la Chambre des communes à l’issue des élections législatives du 8 juin, écrit mardi le quotidien The Times en s’appuyant sur les résultats d’un sondage.
    Selon cette enquête de l’institut YouGov, qui contredit les autres sondages selon lesquels les Tories conforteront leur majorité, le Parti conservateur pourrait perdre 20 sièges sur les 330 qu’il détient à la Chambre et le Parti travailliste en gagner près de 30.
    Il manquerait ainsi 16 sièges aux conservateurs pour atteindre la majorité absolue au Parlement, qui est de 326 sièges.
    L’enquête se fonde sur un nouveau système de modélisation circonscription par circonscription.

  22. Posted 31 mai 2017 at 11:41 | Permalien

    Ou bien on considère que le clivage politique central dans la société française est le clivage Gauche/Droite ou bien on considère que le clivage politique central est la caste/le peuple. Ces deux analyses sont mutuellement exclusives, comme l’explique Mélenchon dans son texte politique le plus récent :

    « Une nouvelle fois, donc, il ne pouvait être question d’avoir pour objectif de « rassembler la gauche » selon l’expression consacrée pour désigner un système de géométrie variable des alliances suivant les circonscriptions, les départements et les régions. Mais au contraire il s’agit de créer une centralité politique car c’est une condition incontournable pour « fédérer le peuple » » (28 mai 2017). http://melenchon.fr/2017/05/28/en-campagne-sans-treve/

    Fédérer le peuple et non pas rassembler la gauche. C’est très clair. Il se trouve que je ne suis pas d’accord avec cela.

    Quant à l’entourloupe rhétorique selon laquelle on abandonne le mot gauche parce que ce mot a été galvaudé par Hollande, elle ne peut tromper personne.

    Les socialistes n’ont pas abandonné le mot socialisme parce qu’Hitler avait constitué un parti national socialiste, les communistes (les vrais) n’ont pas abandonné le mot communisme parce que son utilisation par Staline était une abomination, les révolutionnaires n’ont pas abandonné le mot « révolution » parce que les pétainistes étaient devenus partisans de la révolution nationale, et pour nous appuyer sur l’actualité, les anti-impérialistes n’ont pas abandonné ce terme lorsque Noriega s’est proclamé anti-impérialiste.

    Des exemples politiques récents permettent d’éclairer les choses :

    - la victoire de Hamon à la primaire socialiste, de Corbyn au sein du parti travailliste anglais, de Pedro Sanchez à la direction du PSOE en Espagne (alors que tous les anciens dirigeants du parti le combattaient et que toute la presse le donnait battu) sont pour moi des victoires de la gauche. Pour un partisan de la thèse caste contre peuple cela ne change rien

    - Pour moi, la victoire de Trump a été une défaite de la gauche. Pour certains à gauche de la gauche, la victoire de Trump a été le produit d’une révolte du peuple contre l’oligarchie libérale représentée par Hillary Clinton (au passage, les noirs, les pauvres, les latinos, les femmes ont voté majoritairement pour Clinton…donc pour « la caste »).

    - Pour moi le Brexit est une défaite de la gauche et une victoire du nationalisme, du conservatisme etc. Pour d’autres, le Brexit est une révolte du peuple contre l’Europe néo-libérale et un premier pas dans la destruction de cette Europe.

    C’est là une divergence politique importante. La FI nie cette divergence.

    Elle considère qu’il n’existe plus en France que trois forces : le FN, En Marche, la France insoumise. Elle considère de plus que tous ceux qui se disent de gauche et refusent de se fondre dans la France insoumise sont soit des nostalgiques de Hollande, soit des manœuvriers seulement soucieux de leurs postes et de leurs sièges, soit des tenants de la vieille politique qui n’on rien compris aux changement en cours.

    Objection votre Honneur !!!
    - je n’ai ni poste ni siège et je ne suis candidat à rien
    - j’ai combattu le social libéralisme depuis le tournant de la politique de Mitterand en 1983 (Mélenchon ne peut pas en dire autant qui était sénateur PS ou ministre pendant que je manifestais contre les gouvernements Fabius, Rocard ou Jospin)
    - je m’efforce d’analyser avec le maximum de lucidité les changements sociaux, culturels, politiques et économiques en cours

    Mais désolé je refuse de considérer que l’adhésion sans condition à la FI insoumise est seul choix qui me soit offert !!!

    Alain B

  23. Posted 31 mai 2017 at 11:50 | Permalien

    120 milliards
    C’est ce que rapportera la CSG augmentée par le gouvernement. C’est sur un impôt injuste, puisqu’il n’est pas progressif, qu’Edouard Philippe financera les promesses du candidat Macron.
    Impôts et pouvoir d’achat : ce que le gouvernement nous masque

    - Emmanuel Macron avait promis d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés, en supprimant les cotisations salariales à l’assurance maladie et à l’assurance chômage. Pour un salarié au SMIC, cela représenterait 46€ net de plus par mois.

    - Mais cette mesure est de la poudre de perlimpinpin :
    1) le gouvernement reprendra d’une main ce qu’il a donné de l’autre : il faudra bien trouver ailleurs les 18,5 milliards d’euros que rapportaient les cotisations d’assurance chômage et d’assurance maladie. La CSG sera donc augmentée de 1,5 point. Pour un salarié au SMIC, le gain ne sera plus de 46€ mais de 24€ par mois.
    2) Le gouvernement fera payer ces suppressions de cotisation par ceux qui ne les paient pas, et notamment les retraités. Pour un couple de retraités touchant chacun une pension de 1200€, le revenu du foyer baissera de 36€ par mois. Quant aux indépendants, aux fonctionnaires, aux chômeurs, aux personnes en arrêt maladie… auront-ils droit à autre chose qu’à la hausse de la CSG ?

    - Parallèlement, le gouvernement prévoit la suppression de l’ISF sans le dire, en le vidant de sa substance : seuls les 1% les plus riches ont un patrimoine financier significatif. Mais il ne sera plus pris en compte dans le calcul. Ils paieront donc moins d’impôts !
    - Avec le gouvernement Philippe, c’est un impôt injuste que tout le monde paie qui augmente, et un impôt juste que seul les très riches paient qui va disparaître. Cherchez l’erreur, ou plutôt, trouvez la couleur de ce gouvernement !

    PS

  24. Posted 1 juin 2017 at 13:39 | Permalien

    Emmanuel Macron avait promis l’assurance chômage pour tous – salariés et indépendants, licenciés, en fin de contrat ou démissionnaires. Mais à quel prix ?

    1) Des indemnités aux rabais, des pauvres en plus : le budget sera constant, le gouvernement s’y est engagé, mais le système comptera davantage de bénéficiaires. Comment faire pour le financer sinon baisser le montant des allocations ?
    Le Royaume Uni l’a déjà fait : le « Universel credit », qui fusionne des allocations existantes (allocations chômages, crédit impôt de retour à l’emploi aide au logement etc…), s’est traduit par une paupérisation de près de 3,2 millions de ménages anglais.

    2) Des chômeurs contraints d’accepter n’importe quoi : davantage de bénéficiaires, mais à budget constant, ce sont aussi des conditions de versement beaucoup plus dures. Un chômeur ne pourra refuser qu’une seule offre d’emploi. Au deuxième refus, les allocations seront suspendues.
    Le gouvernement parle d’offre « décente » : mais peut-on appeler « décente » une offre d’emploi payée 25% de moins et située à 1h30 de son domicile ? C’est ce que propose le gouvernement. Et c’est déjà ce que proposait Sarkozy en 2008. Nous l’avons combattue hier, nous la combattrons demain.

    3) Des chômeurs drastiquement contrôlés : tout effort jugé insuffisant de recherche entraînera également la suspension des allocations : autrement dit, pour le gouvernement, si vous êtes privé d’allocation chômage, c’est parce que vous voulez rester au chômage.

    4) Le montant de vos allocations chômage pourra être décidé par l’État et non plus par ce que vous avez cotisé : en écartant les partenaires sociaux de la gestion de Pôle Emploi, et en finançant les allocations chômage par l’impôt et non par des cotisations sociales, l’Etat aura directement la mainmise sur le montant des cotisations. Il pourra les modifier comme bon lui semble.

    Avec le gouvernement, nous saurons ce que nous allons perdre, mais plus vraiment ce que nous allons gagner.

    signe PS officiel

  25. Posted 1 juin 2017 at 19:23 | Permalien

    Propulsé par ses très bons passages à la télévision, le leader du Parti travailliste, que beaucoup d’observateurs disaient sans avenir, est en train de réussir une percée inattendue à une semaine des élections générales. La Première ministre conservatrice, Theresa May, semble de plus en plus effacée.

    Et si l’incroyable se produisait ? Et si Jeremy Corbyn, le «perdant d’avance», le «sans-charisme», le «gauchiste pacifiste ancré dans un passé révolu», produisait une victoire inattendue pour le Parti travailliste (Labour) lors des élections générales du 8 juin ? Il se passe encore quelque chose au Royaume-Uni où tout semblait pourtant plié. En convoquant des élections anticipées, la Première ministre conservatrice Theresa May n’y voyait qu’une simple formalité.

    Crédité mi-avril d’une vingtaine de points d’avance sur le Labour, le Parti conservateur allait rafler la mise et lui apporter une confortable majorité, alors qu’elle ne dispose aujourd’hui que de 17 sièges d’avance. Certains politologues pariaient même sur une majorité de plus de 100 sièges et une défaite historique des travaillistes. Mais voilà que rien ne se passe comme prévu. Les sondages, souvent contradictoires au Royaume-Uni, ne savent plus où donner de la tête. Une projection de sièges par l’institut YouGov, prévoyant que Theresa May pourrait rater la majorité, donne même de sérieuses sueurs froides aux tories : l’avance des conservateurs varie désormais, selon les instituts de sondages, de trois (YouGov) et quinze points (Panelbase).

    Nouvelle assurance

    Depuis le début de sa campagne, Theresa May accumule les maladresses : mesures annoncées puis abandonnées en cours de route, manque d’engagement avec le public, refus de participer à des débats télévisés… La Première ministre mène une très mauvaise campagne. Au point que son slogan principal, qui consiste à se présenter comme la seule candidate «forte et stable», notamment pour négocier le Brexit, a été détourné en «faible et branlante».

    Le premier bénéficiaire de cette déroute est Jeremy Corbyn, 68 ans. Le nouvel engouement dont il bénéficie – et les foules de plus en plus nombreuses à ses meetings de campagne en témoignent – n’est pas seulement la conséquence de la faiblesse de sa rivale. Jour après jour, le leader travailliste semble s’épanouir, comme si soudainement, son «gauchisme» tant raillé au cours des deux dernières années s’effaçait au profit d’une nouvelle assurance. Ce changement est apparu flagrant lundi soir, lors d’un premier «débat» télévisé. Lui et Theresa May ne se sont jamais trouvés en face-à-face, mais ont été interrogés par l’audience puis par un journaliste teigneux. Si Theresa May a semblé désarçonnée par l’exercice, Jeremy Corbyn s’en est tiré avec les honneurs, restant d’un calme olympien face aux attaques violentes du journaliste Jeremy Paxman, et se payant même le luxe de faire de l’humour.

    Il a ensuite créé la surprise en se rendant, à la dernière minute, à un autre débat mercredi soir, qui réunissait les chefs des sept principaux partis candidats aux élections. Avec une absente notoire : Theresa May avait préféré dépêcher sa ministre de l’Intérieur, Amber Rudd. Et là encore, Jeremy Corbyn a marqué des points, raillant la trouille de May, attaquant sa ministre sur les coupes brutales des conservateurs dans les aides sociales. «Etes-vous allée dans une banque alimentaire ? Avez-vous vu le nombre de gens qui dorment dans la rue ?» a-t-il lancé. Un récent rapport de la fondation The Trussell Trust a établi que la fréquentation des banques alimentaires, au Royaume-Uni, avait atteint un niveau historique et qu’elle avait augmenté de 7% l’an dernier.

    «Société plus juste»

    Jeremy Corbyn est arrivé à la tête du Labour presque par défaut, après la calamiteuse défaite du parti aux élections de 2015. Il ne s’est présenté qu’en toute dernière minute, à reculons, sur une ligne très à gauche et a gagné, contre toute attente, galvanisant des milliers de jeunes et de travaillistes historiques déçus par le Labour de Tony Blair. L’année d’après, en 2016, cette mobilisation des jeunes, sous la houlette de l’organisation Momentum, lui a permis de ne pas être écarté et d’être réélu. Son programme électoral n’a rien de neuf : il propose la renationalisation des services publics, la hausse des impôts pour les plus riches, l’augmentation des dépenses publiques. Son message plaît, notamment lorsqu’il parle de construire une «société plus juste», dans un pays où l’écart entre les plus pauvres et les plus riches reste très élevé. Sa position sur le Brexit, souvent critiquée pour son manque de clarté, tourne même à son avantage. Il prône notamment un maintien du Royaume-Uni au sein du marché unique et de l’union douanière et des négociations inclusives avec les partenaires de l’UE. Loin du parti pris radical de Theresa May (sortie du marché unique, voire menace de sortir sans accord).

    Il reste sept jours avant le scrutin et le résultat dépendra essentiellement de la participation, notamment parmi les jeunes, souvent fans de Corbyn. Seuls 43% des jeunes de 18 à 24 ans ont voté aux élections de 2015. Et si, enthousiastes et nombreux lors des réunions électorales de Jeremy Corbyn, ces jeunes Britanniques se déplaçaient aux urnes le 8 juin ?

    Sonia Delesalle-Stolper | Libération

  26. Posted 5 juin 2017 at 15:27 | Permalien

    Mélenchon à Marseille : le choix d’un député, plutôt que deux, contre Macron

    Législatives. En voulant « remplacer » le socialiste sortant Patrick Mennucci, le leader de la France insoumise prive l’Assemblée nationale d’un député potentiellement anti-Macron.

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    Jean-Luc Mélenchon n’en a pas fait mystère hier : « Je ne veux pas affaiblir le PS, je veux le remplacer. » Voilà ce qui explique (entre autres) qu’il se présentera contre le député sortant socialiste Patrick Mennucci, dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône au lieu de tenter l’affrontement avec l’extrême droite ou la droite à un autre endroit.

    « Remplacer » le PS par une gauche vraiment de gauche au plan national ? Pourquoi pas… Faut-il pour autant le « remplacer » à l’Assemblée nationale, au risque de perdre l’une des précieuses (car, sans doute, peu nombreuses) voix qui pourraient s’élever contre la politique d’Emmanuel Macron ?

    Patrick Mennucci a beau avoir soutenu Benoît Hamon contre le lâchage de Manuel Valls lors de la présidentielle, il n’a certes pas grand-chose du « frondeur » socialiste. Il avait d’ailleurs demandé la tête de l’un d’entre eux, Gérard Filoche, suite à sa sortie malheureuse sur le patron de Total après le décès accidentel de celui-ci en 2014. Durant son précédent mandat, le député des Bouches-du-Rhône a en outre voté sans barguigner la loi Renseignement afin « de ne pas laisser à la droite le monopole de la fermeté et de la sécurité », mais aussi la très libérale loi sur l’accord national interprofessionnel. Quant à l’état d’urgence, dont il a voté la mise en place, il le considère comme « une avancée démocratique dans la République » (lire ici).

    Néanmoins, cet ancien soutien de Ségolène Royal n’est pas non plus exactement de l’aile droite. Il a ainsi estimé que la déchéance de nationalité pour les seuls binationaux était « une rupture d’égalité grave entre les Français », avant de voter la version remaniée de l’article 2 du projet de loi constitutionnelle contrairement à 102 députés de son groupe. Il s’est opposé à « la philosophie générale » de la loi travail, sans pour autant aller jusqu’à rejoindre les députés de gauche qui ont tenté de déposer une motion de censure. A priori, difficile aussi de le soupçonner d’être favorable au nouveau président : « Que [les socialistes] continuent comme ça et [les Français] auront Emmanuel Macron », avait-il ainsi averti au moment de la primaire du PS. Mélenchon eût peut-être été mieux inspiré de ne pas priver l’Assemblée de l’un de ses probables opposants…

  27. Posted 5 juin 2017 at 15:30 | Permalien

    je n’ai jamais eu de « sortie malheureuse » sur le patron de total : de margerie était un des pires des oligarques du pays, Martin Bouygues n’a pas aime que je dise la vérité et a lancé une cabale fatwa contre moi le 20 octobre 2014 à 9 h, depuis le CCE de sa boite, a Nanterre au Novotel, les éditorialistes aux ordres genre Philippe Labro et cie avaient suivi, seul Bernard Marris, m’avait défendu, heureusement qu’il y avait un socialiste qui refusait de s’incliner en choeur devant le responsable d’AZF, Erica, des corruptions en Afrique et en Iran

  28. Posted 5 juin 2017 at 18:30 | Permalien

    ce que j’annonce depuis le 24 avril… et avant :

    Législatives : le PS dans l’angoisse d’une raclée historique (et toute la gauche avec…)

    16h00 , le 5 juin 2017
    Déboussolés par leur score à la présidentielle, les socialistes se souviennent avec effroi de leur défaite record aux législatives de 1993. Mais redoutent une défaite plus cuisante encore.
    J

    Il y a encore quelques mois, les socialistes pensaient pouvoir éviter le pire. Le pire, c’était 1993, ces législatives en forme d’hécatombe et ce groupe réduit comme peau de chagrin à 57 députés. A une semaine du premier tour, pour le même résultat, les socialistes signeraient des deux mains. Les sondages leur promettent entre 20 et 30 unités, soit dix fois moins que sous le quinquennat Hollande. Avec un sens prononcé de ­l’euphémisme, Benoît Hamon, qui doit lutter pour sauver son siège, parle d’une « configuration compliquée » quand Bernard Cazeneuve, lui, se démultiplie au chevet des candidats moribonds comme pour leur administrer l’extrême-onction.

    « Le score de 1993, ce serait une divine surprise pour le PS, souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Il est fort probable que le PS ait un nombre de députés bien inférieur. Il y a un phénomène massif : les électeurs PS de 2012 se reportent sur le candidat En marche!. On assiste à un remplacement plutôt qu’à une alternance. » Côté PS, un dirigeant l’admet : on ne se prépare pas à une simple vague Macron, mais bien à un « tsunami ».

    « Une longue descente aux enfers »
    « On baigne dans une ambiance de béatitude complète vis-à-vis de Macron, mais on risque d’avoir une assemblée de néophytes, le petit doigt sur la couture du pantalon », alerte Luc Carvounas, candidat dans le Val-de-Marne. « Les Français sortent de dix années de profonde déception, reconnaît cet ancien proche de Valls. L’électorat de droite a reproché à Nicolas Sarkozy d’avoir flirté avec la ligne Buisson et, sur le terrain, l’électorat de gauche nous reproche encore la déchéance de nationalité et la réforme du Code du travail. »

    Faire pire qu’en 1993, le challenge paraissait élevé. A l’époque, l’usure du pouvoir et la montée du chômage avaient plombé la fin du règne de François Mitterrand. « La défaite de 1993 est une défaite morale, ajoute Julien Dray, alors candidat et désormais porte-parole de la campagne de 2017. Ce fut une longue descente aux enfers, émaillée de beaucoup d’affaires. Il y avait de l’hostilité. Là, ce n’est pas pareil, même si les gens ne comprennent plus rien à notre histoire et qu’il y a de la déception et de l’indifférence. » L’hostilité, Christian Bataille, réélu en 1993 et actuellement candidat s’en souvient : « J’avais pris un taxi, j’ai cru que le chauffeur allait me faire descendre quand il a su que j’étais au PS… Il y avait une rancœur contre une politique qui avait lâché la bride au milieu financier, comme sous Hollande. J’entendais dire que le PS était mort, ce n’était pas mon avis. Aujourd’hui, je doute. »

    « Trois stratégies en même temps »
    Les socialistes déboussolés pouvaient tout de même se raccrocher à quelques figures tutélaires. Certes, les « résistants » du Palais-Bourbon se rappellent le Premier ministre sortant Pierre Bérégovoy, blême, isolé dans l’hémicycle et errant dans les couloirs comme s’il portait seul le poids de la défaite. Mais il restait Mitterrand, la statue du commandeur, toujours à l’Elysée. Et Rocard, inventif et populaire, reprenait les rênes du PS. Aujourd’hui, à qui se rattacher? A quelle ligne politique? Beaucoup s’interrogent. Les uns font valoir que l’option sociale-libérale a été invalidée avec ce quinquennat au bout duquel Hollande n’a même pas été en mesure de se représenter. Les autres pointent du doigt la ligne écolo-socialiste de Hamon et son score catastrophique de 6,35%.

    Lire aussi : Vallaud-Belkacem, Valls, Hidalgo, Hamon… A chacun sa reconstruction de la gauche

    Depuis cette raclée électorale, le PS erre comme un canard sans tête. En quelques mois, Valls est passé d’ancien chef de la majorité socialiste à franc-tireur menacé dans sa circonscription. Il incarne une ligne pro-Macron, quand le trio Cazeneuve-Cambadélis-Le Foll campe sur l’autonomie et que Hamon tente d’empoigner le drapeau de l’opposition. « Il y a un manque total de stratégie du PS ou plutôt il y a trois stratégies en même temps », s’inquiète Guillaume Balas, chargé de lancer le 1er juillet le mouvement transpartisan de Hamon pour « reconstruire une gauche sociale et écologique ».

    « En 1993, ils nous avaient accueillis comme des survivants »
    Pour couronner le tout, les socialistes semblent, contrairement à 1993, avoir perdu le leadership de la gauche au profit d’un Jean-Luc Mélenchon qui veut « remplacer » le PS. Mais sa dynamique est un peu retombée et vu le mode de scrutin, le PS peut encore espérer envoyer plus de députés à l’Assemblée que La France insoumise.

    Les sondeurs promettent surtout à Macron de rafler la mise. « En 1993, où on était toujours dans l’alternance classique gauche-droite, note Michel Destot, de nouveau candidat à Grenoble. Là, les partis de gouvernement n’ont pas répondu aux attentes et sont un peu renvoyés dos à dos. » Peu de temps après les législatives, François Mitterrand avait invité à sa table quelques députés socialistes. Destot raconte : « Ils nous avaient accueillis comme des survivants et, avec son humour grinçant, il avait fait un tour de table pour comprendre comment nous nous en étions tirés. » Puis Mitterrand avait décrit la situation tendue entre son premier ministre ­Balladur et Jacques Chirac, déjà candidat pour l’Elysée. « Contrairement à ce que vous pensez, vous reviendrez plus tôt que prévu », avait-il lancé à la stupeur des convives. Une phrase que les socialistes voudraient encore croire vraie.

  29. Posted 5 juin 2017 at 20:04 | Permalien

    Mélenchon et ses trolls: la violence en politique
    8 MAI 2017 PAR LANCETRE BLOG : LE BLOG DE LANCETRE
    Cette campagne électorale a été marquée par l’utilisation systématique, sur les réseaux sociaux et les sites internet, d’une stupéfiante violence verbale: injures, souvent ordurières et scatologiques, menaces, harcèlement… s’abattirent sur tous ceux qui osèrent ne pas se ranger derrière Mélenchon. Inédite à gauche depuis le stalinisme, cette violence verbale est organisée.

    1) Joann Sfar

    Pour avoir eu l’outrecuidance de critiquer les ambiguïtés de Mélenchon sur les crimes de guerre de Bachar el Assad, Joann Sfar a subi des centaines d’attaques.

    Il a eu le courage de les dénoncer :

    capture-extrait-melenchon-sfar
    Source de cette capture d’écran, et lien vers le texte complet de la tribune de Joann Sfar publiée dans Le Monde:

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/04/20/mis-en-cause-par-les-partisans-de-melenchon-le-dessinateur-joann-sfar-replique_5114476_4854003.html

    Comme Joann Sfar l’explique dans la même tribune, ces messages n’émanent pas de quelques individus isolés:

    capture-sfar-methodes-trolls-melenchon

    2) Gérard Filoche

    Gérard Filoche a également été vicime de centaines de trolls insoumis.

    Dont certains sont fiers d’être parvenus à leur fin: réduire au silence, sur Médiapart, un adversaire politique.

    Pardon: un « parasite ».

    capture-patrickv-troll-filoche
    Je pense qu’il a tort de rester au PS (qui s’appelle parti socialiste parce que tous les socialistes en sont partis, selon Guillaume Meurice Rigolant ), mais est-ce que cela justifie un pareil torrent de boue ?

    Voici un extrait de son blog: (reproduit in extenso, en copié/collé, mais c’est moi qui ai souligné certains passages)

    Il faudra que la gauche se reconstruire sans ces insoumis hystériques et intolérants, j’allais dire malpolis, inhumains, incultes et dangereux

    (évidemment personne me connaissant ne peut penser que ce sont les électeurs, ou les militants, appelés « les insoumis » en général que je qualifie ainsi, mais bien précisément les « insoumis malpolis, inhumains, hystériques et intolérants » qui, ici, à longueur de colonnes, depuis des mois, sur les réseaux, FB tweet ou sur mon forum de blog, ( et je ne suis pas leur seule victime)

    m’insultent, mes amis de D&S, de la gauche socialiste et moi, me menacent, m’excluent, s’attaquent à ma personne physique et mentale, mon poids, mon intellect, ceux qui me traitent de « porc, de vieux, de gros, de gras, de retraité, de malade, de merde, d’alcoolique, de socialope, de solferinien, de vendu, de traitre, de petit, de « gégé, de pourri, corrompu, en fin de carrière, usé, de naufragé, dépassé, pitoyable, lamentable, minable, tombe bien bas, me promettent de me jeter, de me faire payer, de m’écraser, de me réduire, de m’exiler, de me dégager, ils critiquent même mon orthographe, mes fautes, m’accusent d’etre bouffeur de soupe dans des bureaux feutrés, , rattaché aux postes, aux prébendes, aux sièges, de clown, de radoteur, de ridicule, de honte du pays, de payé grassement, de suppot ou soutien lié… à Valls, Macron, Hollande, Cambadelis, de social traitre, de pitre trotskiste, d’apparatchik, de neo capitaliste, de pseudo gauche de sycophante, de champion du routage de gueule, de grenouilleur suintant de traîtrise, etc… les plus hypocrites, crient « je t’aimais bien mais…. j’aurais vote pour toi… je vous estimais mais… je partage sur le droit su travail, mais tu me déçois.. ils » (c’est un grand classique) et ressortent la logorrhée officielle, leurs éléments de langages sectaires qui sont tous les mêmes sur des km et des km, comme s’ils prenaient à la même source, oui ceux là, ils sont nombreux, trop nombreux, et ce n’est pas normal que leurs dirigeants encouragent et/ou laissent faire, ils me font penser aux pires années noire de la gauche, oui, ce sont des salauds (au sens sartrien du terme), suivistes, incultes assurément aussi bien matière de théorie, en histoire, en sociologie, sans doute en partie inconscients, mais dangereux, inexcusables, pour la toute gauche et l’humanité en général car quand ce type de meute se réplique, se répète sans même savoir, sans étudier, sans lire, sans nous (D&S) et me connaitre, sans être allés sur mon site, nos sites, en mélangeant sciemment le « PS » et la gauche socialiste, sans avoir lu notre histoire, notre long combat, ma biographie (www.filoche.net ou « mai 68 histoire sans fin ») ou mes (35) livres, se répand ainsi, oui on peut craindre le pire de cet obscurantisme, et il faut absolument l’affronter, le dénoncer, nul ne peut le tolérer …(et quand on les combat, ils s’indignent, jouent les effarouchés, se prétendent, eux, insultés, agressés, ça les (re)fait tous sortir, grégaires, on les (re)voit tous en rajoutant à la queue leu leu, dans l’horreur verbale, et ce ne sont pas des trolls désordonnés, car ils sont hélas, organisés sur la même « ligne », avec le même tempo)

    et tout ça, le pire, alors que je suis, nous sommes sommes politiquement sans doute plus proches d’eux, plus à gauche qu’eux, plus révolutionnaires qu’eux, mais seulement parce que je en suis pas soumis, parce qu’on construit la gauche socialiste, parce qu’avec D&S, j’ai osé, combattre obstinément pendant 18 mois, pour l’unité de toute la gauche, pour un accord politique global Hamon-Melenchon, et en faveur d’un programme commun, d’un gouvernement Hamon Jadot, Laurent Mélenchon,d’une majorité commune rose rouge verte, et en opposition avec la stratégie plébiscitaire et solitaire – désastreuse – du moment de leur chef du moment..
    j’espère que parmi eux, il y a quand même beaucoup de syndiqués, militants, cultivés, unitaires, honnêtes, historiens, qui ne partagent pas cela.

    Ce matin, un homme sympathique de FI du 95 m’a longuement téléphoné pour me dire son amitié, son soutien, et sa gène d’être dans son mouvement avec des gens comme ça, ça m’a fait plaisir, donc il doit y en avoir des bons, mais combien sont ils car ils ne se manifestent pas beaucoup en proportion de la meute (pres de 100 insultes graves en un jour ici).

    3) Emmanuel Macron

    Emmanuel Macron a également fait l’objet d’attaques qui ne concernaient en rien son programme (bien évidemment contestable), mais sa personne.

    Attaques venant de l’extrême-droite, bien évidemment, mais pas seulement.

    On reste stupéfait de retrouver, y compris dans les commentaires publiés par certains abonnés de Médiapart qui se réclament de Mélenchon, tout le vocabulaire traditionnel de la pire extrême droite.

    Macron est rebaptisé « macreux », « maquereau » ou « macrotte »: plaisanterie sur le nom de famille qui n’est pas sans rappeler le « Salengro…Et en détail ! » de Gringoire en 1936, ou le « Durafour…Crématoire » de Le Pen père.

    Les allusions appuyées, incessantes, à la banque Rothschild, où Macron n’a passé que trois années, créent également un fort malaise.

    D’autant que ces allusions répétitives sont publiées par des commentateurs qui ne rappellent jamais que, si Macron fut effectivement banquier d’affaires, Marine Le Pen, elle , est financée par des banques russes, pour le moins douteuses, si l’on en croit les dernières enquêtes publiées par Médiapart.

    Macron, candidat des banques ?

    Mais que dire, alors, de Marine Le Pen ?

    Pour ces commentateurs, par ailleurs laudateurs de Poutine, la question ne sera pas posée, bien évidemment.

    Et ce terme de « bankster », dont Marie Peltier, dans son stimulant ouvrage L’ère du complotisme (éditions Les Petits Matins, octobre 2016) a retrouvé l’histoire.

    « Tous les partis corrompus se valent. Ils vous ont tous volés, ruinés, trahis.(…) Si vous voulez voir des scandales nouveaux empester le pays, si vous voulez être écrasés par la dictature des banksters (…), suivez alors, comme des moutons, les politiciens profiteurs ! Vous aurez, vous-même, signé votre condamnation à mort !  »

    (Léon Degrelle, dicours du 24 mai 1936, jour d’élections législatives belges, où le parti rexiste remporte 16 % des voix en Wallonie, et 18 % à Bruxelles, op. Cit. , p 64).

    Le terme de banksters est également utilisé, à plusieurs reprises, par Céline, dans son célèbre pamphlet antisémite, d’une violence délirante, publié en 1938 et intitulé L’Ecole des cadavres.

    Tout cela, décidément, exhale un fumet des plus désagréables.

    Sans parler du mystérieux « système », sans cesse mis en cause ( « Macron, candidat du système ») sans que personne, jamais, ne parvienne à définir précisément ce terme, qui évoque des individus inconnus qui tireraient les ficelles dans l’ombre.

    Un peu comme les sages de Sion, en somme…

    4) Et sur Médiapart…

    Quant à la situation d’ensemble sur les fils de commentaires de Médiapart, elle ne s’améliore pas, et ne s’améliorera pas aussi longtemps que la rédaction ne se décidera pas à prendre des mesures radicales (clôture définitive du compte après quelques avertissements) contre ceux qui ne viennent ici que pour insulter et menacer.

    Et qui tous se réclament, invariablement, de la France Insoumise.

    Est-il acceptable d’être qualifié vingt fois de suite de limace baveuse, par le même abonné multirécidiviste, d’être menacé d’agression physique, traité de gros con, sale con, individu à sale gueule, serpent venimeux, crapule fasciste, vieillard puant l’urine, diarrhéique, fossile, débris…

    Tout cela par quelques douzaines d’individus qui paraissent bénéficier d’une complète impunité, alors que la quasi-totalité de leurs messages publiés enfreignent, non seulement la charte de médiapart, mais aussi la loi pénale ?

    Jamais Mélenchon, ni l’état-major de la France Insoumise, n’ont condamné de pareilles méthodes.

    Pourquoi le feraient-ils ?

    L’exemple vient de haut.

    Peut-on citer, ailleurs qu’à l’extrême-droite, un dirigeant politique de premier plan qui n’hésite pas à traiter les journalistes de hyènes et de sales cons, qui trie ceux auxquels il accepte de répondre, dressant de véritables listes noires, qui manie sans cesse l’invective et l’excommunication ?

    On imagine ce que deviendrait la liberté d’expression en général, et la liberté de la presse en particulier, dans une France où Mélenchon et ses amis auraient quelque pouvoir.

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  30. Posted 6 juin 2017 at 19:19 | Permalien

    je suis ce mercredi 7 juin de 11 h 15 à 12 h en direct sur le plateau de LCI sur la loi anti travail

  31. Posted 7 juin 2017 at 15:19 | Permalien

    https://wetransfer.com/downloads/5f9b00638bb95f972f1b4f816a2f74bf20170607113546/1a6161e48805f5503f41348724f6789720170607113546/426a61

  32. Posted 7 juin 2017 at 22:17 | Permalien

    31 des pires déclarations d’Emmanuel Macron

    1. « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. »

    2. « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

    3. « Bien souvent, la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié, il ne faut pas l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties. »

    4. « Il y a dans cette société (Doux) une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »

    5. « Le libéralisme est une valeur de gauche »

    6. « Les salariés français sont trop payés » « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. »

    7. « Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. »

    8. « Je n’aime pas ce terme de modèle social. »

    9. « Être élu est un cursus d’un ancien temps. »

    10. « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler. »

    11 « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »

    12 Je dis aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients »

    13 « La France est en deuil d’un roi »

    14 « Je suis pour une société sans statuts »

    15 « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants »

    16 « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés »

    17 : Il qualifie ceux qui, au sein du PS, s’opposent à sa loi (308 articles réactionnaires dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux » ou de « fainéants ». « Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans. »

    18 : « Chaque candidat qui sera investi signera, avec moi, le contrat avec la Nation. Il s’engage à voter à mes côtés les grands projets, à soutenir notre projet. » « Pas de frondeurs » ( l’article 27 de la loi fondamentale dispose que « tout mandat impératif est nul. Le droit de vote des membres du Parlement est personnel »)

    19 : Finie la protection sociale basée sur le salaire. Macron propose ainsi un transfert géant de 450 milliards de cotisations sociales du salaire brut payé par le capital (eux) sur celui de l’état payé par l’impôt (nous).

    20 : « Je vais faire un CICE durable »

    21 : « Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains »

    22 : « Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs »

    23 : « La tranche d’impôt de Hollande à 75 % ? C’est Cuba sans le soleil »

    24 : « Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires c’est une nécessité » (à Davos !)

    25 : « La gauche classique est une étoile morte. L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est »

    26 : « C’est une erreur de penser que le programme est le cœur » d’une campagne électorale » « La politique c’est mystique »

    27 : « 35 h pour un jeune, ce n’est pas assez »

    28 : « Je vous ai compris » dit-il aux Pieds-noirs à Toulon

    29 : « Il n’y a pas de culture française mais des cultures »

    30 : « Une start-up nation est une nation ou chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une ».

    31 « Le kwassa kwassa pêche peu, il amène du comorien »

  33. Posted 8 juin 2017 at 10:33 | Permalien

    UD Paris et Hauts de Seine, Urif, Ugict.
    -Élus Régionaux (FDG, FI, PS, PCF)

    Bonjour à Tous,

    Je vous transmets un message de Gilles Bombard (Un des principaux animateurs de la luttes des indignés de chez Mac-Do, la lutte pour les 13 euros de l’heure et la dénonciation de l’évasion fiscale, etc…)

    Les soutiens syndicaux et politiques ont contribué à faire connaître les luttes dans cette entreprise.

    De Pierre Laurent à JLM, d’Eva Joly à Benoit Hamon, de Gérard Filoche à Leila Chaibi, toutes et tous vous avez contribué à faire connaître la situation indigne des salariés (Souvent des étudiants en part-Time pour payer leurs études…)

    Gilles est un militant de la Cgt dont nous sommes tous fiers, en plus de son travail chez Mac-Do, Il termine son doctorat en droit.

    C’est un ami et un camarade pour qui nous avons la plus grande considération.

    Nous aurons encore besoin de vos soutiens pour obtenir les 13 euros de l’heure, des conditions de travail plus décentes et dénoncer l’évasion fiscale.

    Merci de l’attention que vous porterez à son message (ci-dessous)

    Merci mes Camarades, faisons « front commun ».

    Très fraternellement.

    Olivier

    Résultats élections de représentativité Mac-Do IDF. (Message Gilles Bombard)

    Bonjour à toutes et à tous,

    Voici enfin terminées nos élections chez McDonald’s dans notre région francilienne !

    Et elles se concluent d’une bonne manière : nous terminons sur le marché de l’Ouest Parisien avec 27,16%, derrière l’UNSA (27,97%) et la CFDT (31,59%) dont le raz-de-marée n’aura finalement pas eu lieu, et devant FO (13,28%).

    Ce score en progression n’aurait pas été possible sans l’implication de nombreuses personnes, je remercie tous les salariés, nos candidat.e.s et les camarades venus nous prêter main forte durant la campagne.

    Félicitations aux DP élu.e.s ou réélu.e.s, et à Jc Ghd, premier manager élu délégué du personnel CGT sur le marché, il était temps !

    Un grand merci pour la confiance des collègues de mon restaurant à Plaisir qui ont propulsé la CGT chez nous à un niveau jamais atteint

  34. Posted 9 juin 2017 at 9:41 | Permalien

    Alexis Corbière salue la « belle campagne [de Jeremy Corbyn] qui s’est inspirée de ce qu’on a fait » deroutant non ?

  35. Posted 9 juin 2017 at 10:01 | Permalien

    Bonjour M Filoch,
    je suis fortement inquiète des modifications de la loi travail qui s’approchent à grand pas. Mon bulletin dans l’urne je ferais entendre ma voix dimanche, que puis-je faire d’autre. Je ne sais pas rameuter les foules et amener les avis à moi. Je tiens donc à expliquer pendant ses quelques heures autour de moi ce qui se prépare. Pouvez-vous me dire si j’explique honnêtement aux gens autour de moi ce qui nous attend.
    Je prends des raccourcis j’en suis consciente.

    Aujourd’hui le code du travail c’est en 1er les lois de notre constitution, en 2ème les traités internationaux, puis les règlements et directives Européennes (très peu), lois, décrets, règlements, accords collectifs (Cc) interprofessionnels, Cc de branche, Cc de groupe, Cc d’entreprise, Usages (le directeur vous donne votre 24 décembre) règlements intérieurs, et enfin le contrat de travail. Le PRINCIPE DE CET ORDRE c’est que les lois inférieures ne peuvent pas être moins favorables au salarié que les supérieurs. En très gros c’est bien difficile à un directeur d’entreprise de réécrire la constitution. Ainsi le code du travail protège le salarié (seul a son poste, sans syndicat, ignorant, sans avocat). Mais le directeur peut écrire ce qu’il veut sur le contrat de travail ou les AVENANTS. Pour s’y retrouver on se réfère AU PRINCIPE DE L’ORDRE : PUBLIC – PUBLIC SOCIAL – petit nouveau (vous avez une date et qui l’a mis en place ?) PUBLIC DÉROGATOIRE. Ici le principe est inversé la loi peut autoriser expressément les lois inférieures à lui déroger dans un sens moins favorable pour le salarié. Donc le salarié seul, à qui l’on demande toujours plus, n’est pas embauché car il ne signe pas ce contrat de travail, embauché il peux refuser le changement de son contrat, prendre la porte, faire valoir ses droits au prud’homme et obtenir des sous. Or demain l’ordre public généralisé par la loi travail, c’est pour le salarié refuser, prendre la porte sans sous. L’employeur qui a négocié avec les représentants du personnel (qui sont sous subordination par contrat de travail), est dans la (sa) loi. Est-ce que j’ai compris, trop pris de raccourcis ou je me trompe ? C’est difficile autour de moi de trouver quelqu’un qui y comprend quelque chose.
    A mon avis vu le nombre de personne qui part sans faire valoir leur droit (changement d’entreprise, départ à l’amiable, arrêt maladie, déprime, dégoût, peur, ignorance, dépression…) ça ne fait que quelques économies pour beaucoup de souffrance. Donc pas besoin de toucher au code du travail, les employeurs ne sont pas pieds et poings liés loin de là.
    Merci par avance pour votre réponse.
    Cordialement Marielle

  36. burpy
    Posted 9 septembre 2017 at 20:27 | Permalien

    Merci pour ces extraits.
    J’ai été personnellement extrêmement choqué par ses paroles en Grèce, prônant son inflexibilité envers les « fainéants, les pessimistes et les extrémistes.
    Je lui dis « Merde »!
    un grand malade…
    on avait eu Sarko, mais au moins il était « prévisible ». Là je trouve qu’on a un dictateur visionnaire, mais facho, profondément capitaliste et si pitoyable face aux réalités, réalités paysannes, sécurité urbaines, personnes en grande détresse sociale, et j’en passe
    on est dans le totalitarisme.
    ***
    Je suis triste et me renseigne sur les mouvements d’action…
    je suis dispo

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  1. [...] Source : 30 des pires déclarations d’Emmanuel Macron – Le blog de Gérard Filoche [...]

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