En défense des partis démocratiques et pluralistes Contre les mouvements plébiscitaires, verticaux et centralistes

Une relative démagogie anti partis politiques est en train de percer dans tous les grands médias sans que cela soit acceptable pour la démocratie.

Chaque fois que la démocratie est mise à mal, il y en a toujours pour s’en prendre aux partis politiques.

Les partis sont pourtant ce qui, dans l’histoire humaine, a été trouvé de mieux pour organiser la réflexion, l’élaboration et l’action politique collective.

Le malheur est qu’immanquablement la critique des partis politiques donne naissance à d’autres mouvements caricaturaux généralement rassemblés autour d’un « chef ».

 

On vient d’en subir trois d’un coup, il est vrai dans une élection qui est propice à cela, l’élection présidentielle, elle même organisée dans la V° République pour son caractère bonapartiste.

Le « FN », « En marche » et la « France insoumise » sont trois mouvements d’essence plébiscitaire, personnalisés, verticaux, non démocratiques.

Là où l’on personnalise la politique les personnes se dépolitisent.

Au lieu des idées, on vote sur un homme ou sur une femme.

 

Ce n’est pas la première fois en France, que des mouvements de type surgissent et prolifèrent depuis Napoleon III, Boulanger  et De Gaulle.

 

Ce type de regroupements « bonapartistes » sont parmi les moins bienveillants, les moins fructueux, les moins durables et respectueux, et souvent, car il y a un lien entre la forme et le fond, les plus réactionnaires : ils n’attirent pas et ne mobilisent pas les militants, ils sont faits selon les cas, de courtisans, « godillots », de supporters,  de « marcheurs », de « helpers », de « clicks » de « ralliements ».

La façon dont « En marche » est créé avec un système de marketing, de sélection et un conseil d’administration à sa tête est épouvantable, caricatural,  et cela apparaîtra comme tel quand les analystes et historiens se pencheront sur ce phénomène anti démocratique.

La façon dont « FI » fonctionne de haut en bas, allant même jusqu’à tirer au sort ses membres chargés de son programme est aussi en rupture avec les traditions  démocratiques de la gauche, maillage social, couverture du terrain, partis, syndicats, associations.

On peut parfaitement comprendre que la dégénérescence avancées de partis anciens, vieillis sous le harnais, comme d’un coté « LR » ex UMP, ou le PS, explique le rejet des formes traditionnelles, et la recherche de formes « nouvelles » (mais hélas aussi traditionnelles, anciennes et dégénérées malgré leur apparente nouveauté).

 

Ce ne sont pas les partis en général, pourtant, qui sont en cause.

Mais plus exactement les défauts des partis existants déclinants.

Le rejet de « LR » qui s’est accroché à Fillon, et à ses corruptions en série, incapable de rejeter son indéfendable candidat et d’en choisir un autre malgré des primaires pourtant dynamiques.

Le rejet du PS qui a été tétanisé, soumis par l’omni présidence de Hollande, à la trahison de tous ses idéaux, programme, espérances, au cours d’un quinquennat qui ne lui a laissé aucune autonomie, aucun espace, seule une minorité ( de 13 ,7 % à 30 %) essayant de façon chaotique de résister à cette déroute). Même quand la gauche socialiste réussit imparfaitement à sauver l’honneur en faisant gagner les primaires du 29 janvier par l’un de ses candidats, l’appareil fait preuve encore, d’un coté de trahison, de l’autre de sabotage, et assure l’échec final de la tentative.

 

 

Quand  ainsi des partis s’épuisent, s’assèchent, s’éloignent de leur histoire, de leurs référents génétiques, historiques, de leur continuité organisationnelle, de leur dynamique interne et démocratique, de leur base sociale, de leur rôle et fonction politique, évidemment, l’appareil s’autonomise, ne fonctionne plus que pour lui même, et devient une caricature périssable.

 

Si c’est une structure verticale de haut en bas, il meurt.  Si c’est une parodie horizontale sans colonne vertébrale, il meurt aussi.

 

Pourtant comme tout parti traditionnel, il ne disparaît pas sans être physiquement remplacé. Sinon il se ressource, et retrouve dans sa base sociale, des énergies nouvelles.

 

Cote classe dominante, « orléanistes » et « bonapartistes » ont survécu ainsi, avec différentes variantes depuis deux siècles.

Cote classe dominée, socialiste et communistes, survivent depuis plus d’un siècle. Et il est normal que la classe dominée,  justement parce qu’elle est dominée s’accroche encore plus à ses organisations traditionnelles.

 

Un parti exprime d’abord une force sociale,  même de façon déformée, les idées n’en étant que l’émanation. Les idées politiques ne « volent » pas, ne sont pas désincarnées, ni fortuites, ni hasardeuses, elles sont le produit de rapports de forces sociaux,  entre les deux  classes sociales fondamentales, exploiteuse et exploitée.

 

Tout parti a une « nature de classe » que l’on peut étudier à coup sur avec une combinaison de critères objectifs et subjectifs. La genèse, l’histoire, la référence théorique, la continuité organisationnelle, la base sociale, les liens syndicaux, associatifs, le rôle social, permettent de ne pas se tromper quant à l’appréciation de cette nature de classe.

 

Ce qui ne veut pas dire  que la politique suivie correspond forcément à ce critère de classe. Bien des partis dans l’histoire, le temps, le monde, et en France, ont trahi un ou plusieurs de ces critères sans changer pour autant de nature de classe. Disons que l’appareil trahit sa propre base, sans forcément couper toutes ses racines, tous ses repères, ni sa continuité.

 

Lénine disait du Labour Party de Lloyd Georges qu’il était un « parti ouvrier bourgeois »,  permettant avec cette apparente contradiction,  de décrire le lien avec le haut de l’appareil corrompu avec la classe dominante, et le bas de celui-ci enraciné dans le mouvement ouvrier.  Quiconque voit le film « les suffragettes » comprend in vivo cette analyse.

 

Les syndicats ont aussi leur « bureaucratie » : voir « we want sex equality » et plusieurs films de ken Loach

 

Plusieurs fois, tout ou partie de la gauche française a trahi sans que ses partis changent de nature : au cours de la guerre de 14 après l’assassinat de Jaurès, au cours de la guerre d’Espagne, ou en 1939 face à Vichy, au cours de la guerre d’Algérie ou les deux partis PS et PCF ont voté les pouvoirs spéciaux, aggravant une guerre hideuse et des centaines de milliers de morts.

Mais ces mêmes partis se sont redressés, tant bien que mal, et son redevenus un instrument des combats sociaux, et des batailles politiques opposant les classes sociales, droite et gauche.

Le PS est mort déjà en 1958, 1968, 1969, 1983, 1993, 2002, 2007, 2012, et il sera peut être  encore obligé de voter pour lui en 2022,  comme en 2015 au Portugal par exemple, ou 5 ans après Socrates ceux qui juraient que le PS était mort se sont alliés avec lui, ou comme en Allemagne ou le Spd peine à s’allier à gauche avec Die Linke et les Grünen. Le PSOE est divisé. Le Pasok est quasi disparu parce lui, a été remplacé… par Syriza. Sans oublier le Labour ou Jérémy Corbyn a remplacé les blairistes, s’engageant à gauche et gagnant 600 000 adhérents nouveaux.

Ce n’est donc pas la « forme parti » qui est en cause. C’est son fonctionnement et son expression, selon les rapports de force entre classes, en tant que force sociale.

En fait le meilleur d’un parti c’est quand il a une théorie solide et un caractère de masse, quand il plonge ses racines profondément dans la classe sociale qu’il tend à représenter, c’est quand il l’exprime de façon pluraliste, démocratique, créatrice, vivante.

C’est quand il a des statuts qui permettent le débat, la création, l’action, le pluralisme. Sans démocratie pas de parti. Sans pluralisme, pas de parti.

Un parti ce n’est pas l’unité de pensée, c’est l’unité de référence et d’action. Point besoin de scission et surtout pas d’épuration à chaque désaccord, un parti doit permettre la plus grande liberté de débat, la représentation à la proportionnelle, le respect inclusif envers ses minorités.

Sinon il y a déjà 19 partis de gauche et 30 orientations en France et 8 syndicats, ce qui est normal, car le salariat, 93 % des actifs est lui même pluriel. La tendance doit être non pas à nier, ou écraser cet état de fait par l’autorité, elle doit être a respecter, à écouter, à unir,  associer, a construire, rassembler, unifier.

Un parti ce n’est pas « je t’aime ou je te quitte », tout ou rien, sinon il y aura cent partis, au contraire, c’est un partenariat rassembleur, assembleur, sur la base d’un ligne générale, d’une philosophie générale, et d’un programme général.

Un parti c’est une forme de cohabitation et d’association à la fois, de défiance et de confiance mêlées, c’est un corps vivant où chaque sensibilité peut et doit alimenter la pensée et l’action. Les statuts sont extrêmement importants, précis, ouverts, pour permettre, garantir protéger les minorités jusque dans les moindres détails de leurs droits et représentations.

Un parti sans sensibilités et minorités est aussi un parti mort.

Et le rapport entre majorités et minorités doit être traité avec le maximum de délicatesse, et de respect humain collectif :  si une majorité se moque de la minorité, et si une minorité se moque de la majorité, bien que les deux parties se comportent mal, c’est la majorité qui a tort, car c’est elle qui a le pouvoir de faire cesser cela, et d’apporter remède.

 

Notre objectif à D&S est lointain et peut paraitre utopique : mais il est celui d’un grand parti de masse, de classe, democratique et pluraliste de toute la gauche, avec droit de tendance et proportionnelle.

 

 

 

 

29 Commentaires

  1. Montégu
    Posted 16 mai 2017 at 18:35 | Permalien

    Très juste, Gérard.

    Moins sur le PS qui aurait une nature de classe, par essence ouvrière (ou du moins par essence, qui serait l’expression des classes dominées),
    => le Parti Socialiste risquant de perdre sa place d’appareil majoritaire à gauche (au profit de qui ? Je ne sais pas encore, mais certainement pas de la France Insoumise), je n’ai pas l’impression qu’il soit un parti représentant les ouvriers/exploités (cf fonte de ses effectifs depuis les trahisons de sa direction), ni qu’il à l’avenir, puisse être le receptacle des forces du mouvement social.

    C’est ton analyse, qui donne chair à ton engagement au PS, donc je la comprends…

    Alors bon courage pour tenir au milieu de tous ces requins, et vivement la recomposition que toute la gauche se retrouve dans la même fédération !

  2. Gilbert Duroux
    Posted 16 mai 2017 at 19:22 | Permalien

    Les partis, ça vit et ça meurt. Ce n’est pas parce que le PS a survécu à plusieurs crises qu’il ne va pas finir par crever.
    La plupart des partis sont sclérosés. Le PS, parti d’élus et de notables, n’a plus aucune doctrine (il défend tout et n’importe quoi), il ne produit plus aucune idée nouvelle et il n’a plus rien d’un parti de masse. Alors pourquoi survivrait-il ? En quoi est-il un parti de classe ?

  3. Posted 16 mai 2017 at 19:31 | Permalien

    c’est pas une « nature par essence » mais par genese, histoire, continuite, references, base sociale

  4. Posted 16 mai 2017 at 19:35 | Permalien

    c’est ainsi, ce sont les faits, malgré tes rages et denegations,
    et un parti referendaire, plébiscitaire, vertical ne vaut pas mieux et ne durera pas plus longtemps,

  5. Posted 16 mai 2017 at 20:05 | Permalien

    Proposition :
    Des « comités d’initiatives unitaires de la gauche »

    Avec seulement LRM, Emmanuel Macron disposera-t-il d’une majorité dans l’Assemblée nationale ? A défaut, une alliance LRM–LR, droite « centriste » et droite « extrême », serait une coalition majoritaire. C’est dans cette direction qu’il a réussi un premier pas en obtenant l’accord d’un juppéiste pour occuper le poste de Premier ministre. Néanmoins, une telle coalition serait fragile et subirait les soubresauts dus à la crise de la droite. Face à ces dispositions que la droite prend, il ne faut pas que, dans ces législatives de juin 17, la gauche reproduise l’échec qu’elle a connu dans la présidentielle en raison de sa division.

    Il va être difficile de surmonter cette division, mais les circonstances locales pèseront davantage que pour la présidentielle. C’est pourquoi, aux législatives, les votes utiles ne profiteront pas aux mêmes partis que dans la présidentielle. Les 10 points supplémentaires, provenant de Benoît Hamon, dont a bénéficié Jean-Luc Mélenchon, reviendront le plus souvent, au moins en grande partie, vers les candidates et candidats du PS. Celles-ci et ceux-ci seront donc souvent les mieux placés des candidatures de gauche : si ces candidatures du PS bénéficient, pour le premler tour, du désistement des autres candidatures de gauche, alors elles peuvent passer la barre des 12,5 % des inscrits et accéder au second tour. D’où l’importance de poursuivre notre bataille « 1 mais pas 3 ».

    En l’absence de certitude concernant qui est le mieux placé, nous n’obtiendrons pas souvent le désistement des supposés moins bien placés, mais nous aurons montré l’intérêt de la démarche unitaire. En tout cas, il est vraiment important de mener cette campagne pour l’unité de la gauche. Elle est importante pour les mois à venir car elle s’oppose à la campagne de Jean-Christophe Cambadélis pour faire croire que « le parti d’Epinay est définitivement mort ».

    Nous devons constituer des « comité d’initiatives unitaires de la gauche » pluralistes avec des représentants (mandatés ou non) de : EELV, Ensemble, FI, PC, PG, PS… et des personnalités : Attac, CGT, FSU, LDH… Ces comités ont pour fonction d’organiser dans chaque circonscription un débat public, contradictoire entre les candidates et candidats de gauche, au cours de la campagne des législatives. Ces débats permettront aux candidates et candidats de montrer leurs dispositions unitaires et, au public, de se former un jugement sur qui veut-il faire accéder au second tour afin de battre la droite.

    Après les législatives, avec ces comités d’initiatives unitaires, peut-être élargis, nous poursuivrons la bataille pour l’unité de la gauche, en organisant par exemple des « états-généraux de la transformation sociale » où tous les courants de la gauche pourront intervenir. Notre but doit être de convaincre le cœur du PS, son centre de gravité, de s’allier avec l’aile gauche pour redresser ce parti, rompant avec l’aile droite qui, du coup, deviendra minoritaire.

    Nous n’en sommes pas déjà à la situation du PASOK parce que FI n’est pas SYRIZA : FI n’a pas d’appareil stabilisé et n’a-pas de stratégie unitaire. En France, dans le PS, l’aile gauche est plus forte et elle n’est pas exclue : Benoît Hamon (BH), d’une part, et Martine Aubry & Anne Hidalgo (AH), d’autre part, s’organisent pour disputer à l’aile droite le cœur du parti. L’aile gauche n’est pas exclue et l’aile droite est tiraillée entre ceux qui, avec Manuel Valls, veulent rejoindre Emmanuel Macron immédiatement, et ceux qui, avec Jean-Christophe Cambadélis, veulent prendre le temps d’y amener le cœur du parti.

    Nous en sommes encore à la situation de la SFIO en 1969 et nous devons réunir les partis de gauche existants, en construisant une confédération de ces partis (comme le fut l’Union de la Gauche de 1972 à 1977, sur la base d’un contrat de gouvernement et d’un fonctionnement au consensus) ou bien une fédération (qui accepte des adhésions directes, ne passant pas par un des partis, dont la base est un programme de gouvernement et qui est dirigé par une coordination fonctionnant à la majorité pour trancher les questions les plus importantes.

    Pierre Ruscassie

  6. Posted 16 mai 2017 at 20:07 | Permalien

    Ce lundi soir, 15 mai 2017, Nicolas Demorand, l’animateur du Téléphone Sonne sur France Inter, pose la question suivante : « Est-ce que le parti Les Républicains n’est tout de même pas plus solide que le parti socialiste, Dominique Reynié ? »
    Et oui, vous avez bien lu. La question est posée à Dominique Reynié qui est, comme le précise le site de France Inter et excusez du peu : « Politologue, directeur général de Fondapol et professeur à Science Po ».
    Mais Dominique Reynié, comme vous le savez très certainement, n’est pas qu’un universitaire paré d’une savante neutralité.
    Il a été surtout en 2015 un candidat pitoyable aux élections régionales Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, tête de liste… Les Républicains, et s’est pris du reste un sévère râteau, 3ème derrière le PS (il faut le faire!) et le FN.
    Poser une telle question à un tel invité… ne pose aucun problème à Demorand, le futur remplaçant de Patrick Cohen, l’animateur du 7/9, en partance pour Europe 1, la radio de Lagardère.

    Demorand adôôôre du reste Dominique (Reynié). L’animateur de la station de service public l’a invité coup sur coup le 27 avril et le 7 mai pour commenter les résultats du 1er et 2ème tour de la dernière présidentielle.

    Aux dernières nouvelles, Demorand lui aussi, comme Patrick Cohen, aurait reçu une proposition de mercato : Kim Jong-un en personne le voudrait comme animateur principal de la radio nationale de Corée du Nord. Il adôôrerait se faire interviewer par ce grand journaliste.

    Au fait, comment dit-on « propagande » en coréen ?

    Gilles Balbastre, co-réalisateur ders Nouveaux chiens de garde

  7. Gilbert Duroux
    Posted 16 mai 2017 at 23:05 | Permalien

    @ Pierre Ruscassie
    Il n’y a aucune raison que les voix de Benoît Hamon qui sont allées à Mélenchon retournent au PS. Tout simplement parce que les raisons qui ont fait que les voix du PS se sont envolées n’ont pas disparu du jour au lendemain. Que je sache, le PS n’est pas revenu sur ses trahisons. Il y a même un motif supplémentaire pour ne pas voter PS avec les soutiens nombreux à Macron, qui ne sont pas sanctionnés.

  8. CRAYENCOUR
    Posted 17 mai 2017 at 9:03 | Permalien

    Outre le fait qu’une fois de plus tu cherches à cogner sur la FI et que je ne sois pas sûr que tes éléments théoriques soient pertinents pour analyser la situation actuelle, je relèverais tout de même un point:
    Même si un parti doit admettre la pluralité démocratique en son sein, il faut bien aussi qu’il y ai des limites à cette pluralité, faute de quoi on se retrouve avec des tendances totalement opposées qui se condamnent à l’inaction, ou bien à ce que l’une prenne l’ascendant sur les autres (ce qui est le cas avec l’aile libérale du PS). Iu défends l’idée que Valls soit un homme de gauche car il l’affirme lui même; portant il cherche maintenant à intégrer un mouvement que tu dénonce comme étant de droite; a-t-il changé depuis? Non et pourtant, il est encore au PS. Aujourd’hui, le PS se retrouve divisé à l’extrême et donc inaudible face aux échéances électorales; il faudrait que chacun se renseigne sur la tendance de chaque député PS pour savoir ce qu’il fera après son éventuelle élection; en ce cas, je ne vois pas comment voter PS et je ne vois pas comment il serait possible de mettre en place des alliances autres que locales. Vos divisions font que votre parti n’a pas de ligne politique définie; nul ne sait quelle sera son attitude vis à vis de Macron et tu cherches à créer un rassemblement qui n’intègrera qu’une partie du PS; en l’état, le PS n’existe plus en tant que force organisé capable de porter des valeurs; la coalition hétéroclite a volé en éclats.
    Que le parti renaisse; il faut l’espérer; le terme socialisme est en soi magnifique. Mais il faudrait au moins retenir les leçons; des tendances trop éloignées ne peuvent travailler ensemble en bonne foi. Vu l’état des tensions traversant la société; une union allant de Valls à Mélenchon est impossible. Mais ce n’est pas grave; ce qui a permis, en 1936 la victoire du Front populaire, ce n’est pas que la gauche se soit rassemblée en un seul parti; c’est que les différents partis de gauche ont su se rassembler sur une ligne commune à peu près claire. Une force de gauche essaie de se constituer avec la FI; l’espoir pour l’avenir, c’est que le PS se refonde autour d’une ligne clairement de gauche afin que des programmes communs puissent de nouveau être mis en place avec lui.

  9. Dubreuil
    Posted 17 mai 2017 at 10:45 | Permalien

    on se retrouve samedi 20 mai au mur des fédérés ?
    C’est un bon lieu et un bon moment pour fédérer les gauches et préparer l’avenir dans la mémoire du passé.

  10. Posted 17 mai 2017 at 11:42 | Permalien

    je ne cogne sur personne je débat,
    et en théorie
    oui Valls me semble s’être mis hors de la gauche, il ne s’en réclame guère d’ailleurs, il est écarté, devenu sans parti et il a demande à participer a un parti de droite, ses paroles sont suffisantes
    l’aile droite du PS a un appui de masse relatif, c’est la CFDT,
    c’est le 2° syndicat du pays,
    il organise une partie substantielle de nos frères et soeur salariés,
    et nous avons besoin de l’entrainer pour mobiliser contre les ordonnances de Macron en juillet
    et pas seulement sa fédé métallurgie
    cela devrait être plus facile qu’en février mars 2016 parce que Macron n’est pas la gauche et que son 1er ministre est de droite,
    malgré les cris d’orfraie actuels de Laurent Berger qui demande a être respecte et associé, il ne le sera pas de la même façon que par Valls, c ‘est un élément de fissure important

  11. Posted 17 mai 2017 at 11:42 | Permalien

    tu vas le vérifier les 11 juin et 18 juin

  12. Posted 17 mai 2017 at 14:44 | Permalien

    Dominique Gambier (maire PS de Déville-lès-Rouen) : « Je préfère me retrouver aux côtés d’Edouard Philippe de centre droit , que de Gérard Filoche au PS , à l’extrême gauche »
    Publié 16/05/2017 10:58 | Mise à jour 16/05/2017 15:52
    Dominique Gambier
    Dominique Gambier

    ROUEN (Normandie). Dominique Gambier, maire PS de Déville-lès-Rouen, qui avait choisi de soutenir Emmanuel Macron avant le 1er tour de la Présidentielle, réagit à la

    « J’adresse à Edouard Philippe tous mes vœux de réussite, pour la France, pour ses habitants !

    «Mon objectif est que les objectifs que le président a fixés soient atteints», a affirmé Édouard Philippe dans une de ses premières déclarations . C’est de mettre en oeuvre le projet que les Français ont choisi !

    Le problème n’est pas son dossard mais son cap ! Aux étiquettes je préfère le projet , et je préfère me retrouver aux côtés d’Edouard Philippe de centre droit , que de Gérard Filoche au PS , à l’extrême gauche. Je préfère un progressiste de droite à un conservateur de gauche !

    J’entends déjà ! c’est un « homme de droite, c’est bien la preuve que Macron est de droite » ? Ou bien encore « Macron est de gauche , les électeurs de droite ne doivent pas se tromper ». Il semble que certains n’aient pas compris que les Français en ont marre de ces « a priori » , et que ce qu’ils veulent ce sont des réponses aux difficultés qu’ils rencontrent.

    Ainsi il ne serait pas possible quand on est de gauche, de travailler avec quelqu’un de droite : ce n’est pas mon avis ! ce sont les propositions qu’il faut discuter, sans renier ses convictions, ses valeurs , son histoire !

    Le sectarisme est sorti du bois , et la guerre des étiquettes a commencé :

    Benoît Hamon a estimé que la décision d’Emmanuel Macron de nommer Edouard Philippe (LR) à Matignon « clarifi(e) l’orientation (du) projet politique » du président de la République. « La place de la gauche n’est ni dans son gouvernement ni dans la majorité qui pourrait le soutenir, a poursuivi l’ancien candidat socialiste.Il oublie que ce n’est pas le « dossar » qui fait le « coureur » !

    Bernard Accoyer a « pris acte » de la nomination d’Edouard Philippe à Matignon, y voyant « une décision individuelle » et non pas « un accord politique » ;« Il [Edouard Philippe] se met de lui-même en dehors de notre famille politique Les Républicains. ». La encore l’étiquette prime sur le projet !

    La mise au travail, ensemble, de tous les progressistes de ce pays, dans leur diversité d’origine, doit permettre de faire avancer efficacement la France. C’est une chance, qui n’a jamais été offerte, qu’il faut savoir saisir dans l’intérêt de notre pays. Attendons maintenant la composition du gouvernement ! »

  13. Michel - Pierre
    Posted 17 mai 2017 at 15:50 | Permalien

    @ [7 ]et [8]
    Sur les nécessaires clarifications dont le très proche avenir doit être porteur en ce qui concerne le PS, le consensus, à quelques détails près, est manifestement général chez les vrais socialistes (adhérents et sympathisants).
    Ayant moi-même utilisé le bulletin Mélenchon au 1er tour de la Présidentielle, sans doute comme deux à trois millions d’autres électeurs frustrés) au titre d’un vote « utile » pour un semblant d’ombre d’ UNITÉ de la GAUCHE dont les sondages laissaient entrevoir une timide réapparition, j’ai plaisir à lire ici une prise de position dans l’ensemble parfaitement raisonnable et fort convenablement argumentée (commentaire [8] de Crayencour).
    Cela nous change, d’une façon qu’il faut espérer prometteuse, du « mélencho-sectarisme » ambiant.

  14. sansressources
    Posted 17 mai 2017 at 18:11 | Permalien

    ce monsieur Gambier manie bien la novlangue libérale, le projet évoqué par ce triste sire n’est que la girouette qui va dans le sens du vent qui souffle le plus fort, aujourd’hui sans contestation c’est Macron et si on veut un peu de soupe, il faut être pragmatique, encore un mot qui remplace traitre
    je suppose que le PS va le garder en son sein, si c’est ça, ce n’est pas le courage votre principale vertu

  15. CRAYENCOUR
    Posted 17 mai 2017 at 18:48 | Permalien

    @12 Faire avancer le pays avec les progressistes contre les conservateurs!!!
    Quelle stupidité! faire avancer; on s’en moque; ce qui est important, c’est la direction! et aller à droite, ce n’est pas la même chose qu’aller à gauche. Remplacer le système de protection sociale par répartition par un système à point, c’est avancer, mais de mon point de vue, pas dans le bon sens; ce Dominique Gambier est-il juste un inculte politique naïf ou bien un carriériste cynique et manipulateur?
    Quand à ceux qui affirment à tort et à travers que Macron doit mettre en application le projet que les Français ont choisi; je leur rappelle que c’est moins de 25% des votants qui ont choisi ce projet et qu’au 2nd tour, ce n’est pas le projet Macron qui a été choisi, mais le projet Le pen qui a été écarté!
    PS tu dis que Valls s’est mis hors de la gauche par son ralliement à Macron; mais il me semble que c’est sa ligne politique qui est hors de la gauche; et depuis longtemps; il eut été bien que la majorité du PS s’en rende compte plus tôt!

  16. Médusa
    Posted 17 mai 2017 at 20:28 | Permalien

    Sans surprise, un gouvernement de guerre des classes. Pendant ce temps, le PS bégaye sur les exclusions, EELV veut soutenir Hulot et « combattre le reste » et le PCF soutient l’un ou l’autre en fonction des circonstances. Je n’approuve pas forcément la stratégie de la FI mais force est de constater qu’ils sont les seuls (hors ext-g) à être 100% clairs…

  17. Brun Ours
    Posted 17 mai 2017 at 23:58 | Permalien

    A la liste, funeste, des grandes trahisons de ton parti, il en est une que je me permets de rajouter car c’est celle qui m’a ouvert les yeux sur la nature « actuelle » du PS : le vote au congrès du 4 février 2008 où, en dépit de leur MANDAT qui était un autre traité ET un référendum et en dépit de la possibilité mathématique de l’obtenir grâce à la minorité de blocage des 2/5e, les députés socialistes ont permis la ratification du traité de Lisbonne.

    C’est depuis ce jour que je ne vote plus socialiste, en AUCUNE occasion. Et que je me demande comment des hommes tels que toi peuvent en rester membres.

  18. Yassin
    Posted 18 mai 2017 at 7:04 | Permalien

    Superbe texte Gérard. Tu devrais publier davantage de ces textes théoriques, parce que c’est un savoir que ta génération avait, mais qui s’est perdu, que la jeune génération n’a plus, qui n’a pas été transmis.

    Depuis longtemps je voulais te demander d’expliquer ce que tu voulais dire quand tu disais « les partis ont une nature de classe ».

  19. Posted 18 mai 2017 at 10:15 | Permalien

    il faut rechercher mais i!l me semble que 40 % des députes PS n’avaient pas vote ( a revoir)
    en referendum interne le 1er décembre 2004, 42 % des voix du PS étaient pour le « non » au referendum

  20. Posted 18 mai 2017 at 10:17 | Permalien

    non, la direction cambadelis semble ferme, tout ce qui a en marche ne peut etre au PS,
    il n’y a aucun ministre socialiste par exemple,
    et aucune double appartenance en candidature

  21. Posted 18 mai 2017 at 10:24 | Permalien

    non, des gens de gauche ont eu une ligne que l’on peut apprécier comme « hors de la gauche » sans qu’ils cessent de se réclamer et d’etre de gauche, exemple encore le PCF et le PCF lors des pouvoirs spéciaux de la guerre d’Algérie
    Gambier, ex sympathisant de la JCR en mai 68 me semble plutôt un carriériste médiocre comme il y en a trop au PS
    oui, moins de 25 % des électeurs ont approuvé Macron aux deux tours,
    Valls avait eu 5 % en 2011, a t il augmenté ensuite ? malgré l’immense avantage d’être premier ministre, il avait encore 5 % pas plus au congres de Poitiers en mai 2015 et ne s’est pas compté,

  22. Posted 18 mai 2017 at 10:25 | Permalien

    non ! pas double appartenance avec en marche
    pas de double candidature
    impossible, vote par le BN trois fois

  23. Posted 18 mai 2017 at 10:31 | Permalien

    Personnellement j’ai de gros doutes sur le fait que Doucet puisse être réélu député ; une fois battu il n’aura plus aucune assise à Argenteuil et donc la circonscription, son système s’écroulera.

    Plus largement, vu l’état de déliquescence du parti, les enjeux vont se situer au moment de la constitution ou de la reconfiguration des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale puis au Sénat. On aura 25 à 50 députés élus avec une étiquette préfectorale PS : une partie non négligeable d’entre eux voudront appartenir à la majorité présidentielle, l’une des interrogations est de savoir combien seront sur cette ligne, s’ils auront le nombre suffisant pour constituer un groupe parlementaire distinct de celui d’un groupe socialiste maintenu (l’une des pires situations serait que le nombre de Députés élus avec une étiquette PS soit si faible que les parlementaires estiment qu’il faut maintenir pour la forme un groupe technique où cohabitent des pro-majorité p. et des pro-autonomie). Si les députés étiquetés PS pro-autonomie sont en nombre insuffisant pour constituer un groupe parlementaire socialiste maintenu, la question d’avoir un groupe commun avec les rares députés communistes qui auront été réélus ; pas sûr qu’ils y soient prêts, mais il faudra peser en ce sens.
    Au groupe socialiste du Sénat, Didier Guillaume, son président, pousse les feux dès aujourd’hui pour obtenir le ralliement immédiatement à la majorité présidentielle ; Masseret parle d’une 60ne de sénateurs socialistes favorables à cette ligne, j’ai quelques doutes sur ce chiffre même s’il est probable que les pro-Didier Guillaume soient majoritaires. En tout cas, les dérives progressives mais constantes de Didier Guillaume ont fini par susciter un début de résistance de la part de plusieurs sénateurs PS, notamment chez les légitimistes. On aura donc peut-être dès cet été une scission au sein du groupe socialiste & républicain au sénat, mais plus probablement au lendemain des élections sénatoriales du 24 septembre ; la difficulté vient du fait que plusieurs sénateurs frondeurs ou légitimistes pro-autonomie sont renouvelables en septembre et en grande difficulté ou ne se représentent pas. Donc on risque en septembre d’avoir une capacité de résistance réduite le 1er octobre quand les groupes parlementaires sénatoriaux se recomposeront après les élections, même si ce n’est pas encore perdu.
    Il est évident que si l’essentiel ou la quasi totalité des groupes parlementaires composés de parlementaires étiquetés PS basculent fin juin et fin septembre dans la majorité présidentielle, l’appareil du parti n’est pas en état pour résister. Ce sera un vrai risque de voir l’appareil du parti basculer de l’autonomie (même ambiguë) revendiquée aujourd’hui vers une intégration de fait dans la « majorité présidentielle ». Dans ce cas-là, notre présence dans le parti dit « socialiste » deviendra difficilement tenable, en tout cas peu utile. Se posera la question alors de comment participer une recomposition/reconstruction de la gauche, avec quelle structure, quel « véhicule »…
    S’il y a suffisamment de députés et de sénateurs socialistes pour constituer des groupes de gauche opposés à l’appartenance à la ‘ »majorité présidentielle », alors l’appareil du parti restera dans cette ligne d’autonomie. Dans ce cadre, nous pourrons alors pousser les feux pour faire passer le PS de l’autonomie à l’opposition clairement assumée et préparer le congrès (dont je doute qu’il se déroule comme le prévoient pourtant les statuts à l’automne prochain).

    Je vous laisse y réfléchir.
    Amicalement,
    Frédéric F

  24. Posted 18 mai 2017 at 14:52 | Permalien

    @GF20
    Le Drian n’est plus au PS ?

  25. Posted 18 mai 2017 at 15:15 | Permalien

    non aucun ministre de Phillipe ne peut etre au PS c’est clair

  26. Posted 18 mai 2017 at 15:15 | Permalien

    reponse a dix posts : c’est surtout Mélenchon qui a refusé du début (21 janvier 2016) à la fin (18 avril 2017) , tout accord politique global à gauche et a donc fait perdre toute la gauche le 23 avril de façon désastreuse ! Il était impossible de gagner sans unité on le savait tous depuis le début ! Mais Hamon a aussi une grande part de responsabilité, tous deux sont les deux dirigeants de gauche les plus bêtes du monde, s’ils s’étaient mis d’accord nous serions au pouvoir, et pas Macron.

  27. Posted 18 mai 2017 at 18:53 | Permalien

    Bien chers ami(e)s et camarades (

    Pauvre Jaurès ; si tu voyais la situation dans laquelle ils ont mis le socialisme et ton parti !

    Pendant que l’on tente de nous faire croire que la France vit un grand changement alors qu’elle ne vit qu’une recomposition, certes à grand spectacle sons et lumières, de ses « figurants politiques ». En revanche sera poursuivi avec des aménagements homéopathiques la même politique d’orthodoxie « libériste » menée depuis 1983 (soit trente-quatre ans lesquels coïncident avec l’installation dans l’électorat du Front National dans notre pays) avec cette imperturbable constance digne de meilleures causes autre que ces résultats piteux que nous encaissons depuis tant d’années.
    J ‘aime à penser au temps où la Politique pensait à servir le Peuple et à transformer réellement ses conditions sociales. L’on appelait cet espoir, le « socialisme » qui s’est brisé en août 1914 sur la montée des « ultra-nationalistes » et pour lequel Jean Jaurès, s’efforça jusqu’au bout de lutter dénonçant les intrigues des chancelleries notamment celles de l’ambassadeur Russe, Izvolsky, pour empêcher la guerre civile intra-européenne, Le grand Jaurès, qui renvoie ses prétendus successeurs à des nains intellectuels et moraux, perdît la vie et ce que l’on sait moins c’est que son assassin fut honteusement acquitté en 1919.
    Aujourd’hui sous le masque d’un «et droite et gauche » qui masque la réalité du retour d’un « extrême centre » européiste bordées d’alliances droitières ; un gouvernement plein de bonnes intentions mais qui se prépare à faire passer des « ordonnances » en catimini durant l’été.
    Pour l’observateur objectif nous sommes devant un curieux mélange de cet autoritarisme qu’affectionne tant la Vème République avec un retour d’une « démocratie chrétienne » sans MRP. Dans notre histoire contemporaine, cette formule de cuisine politique a un nom : c’est la « troisième force » qui fit les grands et plutôt les petits jours de la quatrième République et se fracassa sur deux sujets majeurs d’alors : la poursuite de la guerre froide et l’impossibilité de mettre fin à la guerre d’Algérie.
    Ne manque à ce gouvernement où se bousculent nombre de jocrisses et notre plus célèbre velléitaire de l’écologie que le Président Queuille ! Derrière l’enfumage éhonté dont ont usé et abusé les Médias qui n’ont même pas besoin d’ordres pour ce faire ; resteront les vrais problèmes : Tout d’abord : constituer une vraie alliance des Peuples pour débloquer et déverrouiller cette Europe et lui redonner sa mission première de défense de ses Peuples et lui redonner son élan propulsif initial !
    Pour cela, sans s’attaquer au Peuple Allemand, qui est aussi pour partie victime des politiques austéritaires et de valorisation de la rente financière de ses dirigeants ; il faudrait savoir tisser des alliances et des regroupement politiques européens qui fassent autre chose que « sauter comme des cabris » comme ironisait le Général de Gaulle en criant : «Europe ! Europe ! . »
    Mais Il faudrait oser pour cela oser s’en prendre à la finance parasitaire et oser amorcer des politiques bien ciblées de relance au plan continental vraiment créatrices d’emplois avec des coopérations égalitaires privilégiées avec l’Afrique et l’Amérique Latine !

    Cher Jean Jaurès, si tu voyais l’état lamentable dans lequel il ont mis ta doctrine et ton parti socialiste dans lequel quelques Hommes de peu d’ambition autre que personnelle et de peu de courage réussi à affaiblir l’idéal socialiste jusqu’ à le transformer en bouillottes tièdes pour Grand -Maman.
    Toi, le vrai socialiste et toi Léon Blum vous vous rendriez rue de Solférino pour tirer les oreilles d’ânes de ses «dirigeants» actuels, leur passer un monumental savon et remettre à leur place les imposteurs et les marchands du Temple !
    Jean Jaurès ; ils ont défiguré tes idéaux jusqu’à ce qu’ils ne ressemblent plus à rien et soient sans saveur ni consistance !

    Aujourd’hui nous avons de nouveau à tout reconstruire : doctrine adaptée au XXI eme siècle, organisation, démocratie interne, contrôle étroit des responsables et des élus par la base et un rapport au Peuple beaucoup plus direct. Nous devons tel un syndicat de faillite déposer le bilan du quinquennat de François Hollande et mener un patient travail de refondation démocratique et socialiste auquel il faut s’atteler d’urgence même si les fumerolles des illusions sont loin aujourd’hui d’être encore dissipées.

    Paul A

  28. Vladimir
    Posted 19 mai 2017 at 11:30 | Permalien

    Au lieu de se pencher sur les 6% lamentables de son parti, Gérard essaie de comparer la FI au FN et à Macron. Procédé pour le moins détestable.

  29. Posted 20 mai 2017 at 13:26 | Permalien

    qu’est ce que la FI ? nous le saurons bientôt
    je suis ouvert à l’unité, respect unité respect unité

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