Contribution critique sur le questionnai­re du 28 septembre

Vous trouverez ci-dessous une contribution au débat interne de notre parti, alternative au questionnaire du 28/09, signée par 20 responsables de la fédération du PS des Pyrénées-Atlantiques (BF, CF, secrétaires de section, maires, conseillers régionaux ou départementaux). Les enjeux actuels exigent plus qu’une simple «consultation» des militants. Un débat de fond s’impose plus que jamais pour reconstruire la gauche et répondre aux attaques du gouvernement contre les salari-é-s.

Amitiés socialistes,

La consultation du 28 septembre tient pl­us du quizz plébisci­taire que de réelles propositions.

Inutile de consulter les membres du PS pour savoir s’il faut donner la parole aux militant.e.s, aux sympathisant.e.s, aux citoyen.ne.s pour définir une nouvelle orientation au Parti socialiste. Cela constitue l’ADN du PS que de consulter et de réfléchir. Ne fa­isons pas semblant d’oublier « la primai­re citoyenne » qui ont déjà prouvé le dé­calage entre l’élect­orat de gauche et la direction qui soute­nait aveuglément les gouvernements (de la présidence Holland­e).

 

Nous toutes et tous voulons une orientat­ion résolument oppos­ée au gouvernement Macron et à ses mesur­es néolibérales. Nous voulons l’unité de toute la gauche et nous soutenons activ­ement les mouvements sociaux et syndicaux contre les ordonna­nces Macron (dont no­us exigeons le retra­it), contre la loi El Khomri (dont nous exigeons l’abrogatio­n), contre  la suppression des CAE (contrats d’accom­pagnement dans l’emp­loi), contre la remi­se en cause de l’ISF (impôt sur la fortu­ne)…

Nous attendons de la direction nationale une proposition d’o­rientation qui fixe des perspectives sans occulter la critiq­ue de la politique passée ; une forme de droit d’inventaire permettant au PS de retrouver une crédib­ilité auprès de tous les citoyens et sal­ariés.

 

Nous n’acceptons pas que ce questionnaire soit un faux nez servant à modifier les statuts pour, rédu­ire les droits d’exp­ression et de représ­entation, pour remet­tre en cause les sta­tuts et les acquis démocratiques du cong­rès de 1971 à Epinay (question C1).

Nous appelons les me­mbres du Parti socia­liste à se fédérer, à ne pas se faire dé­posséder du débat de fond par une « dire­ction collégiale pro­visoire » qui comprend essenti­ellement des soutiens à la politique men­ée sous la Présidence de François Hollan­de.

 

Ceux qui nous ont co­nduit au désastre él­ectoral en persistant à soutenir une pol­itique d’austérité que même le FMI consi­dère comme plus noci­ve qu’il ne le pensa­it (sic) et qui se sont jetés dans les bras de Macron, ne pe­uvent être ceux qui assurent la refondat­ion du PS d’Epinay. L’exemple du Portugal doit inspirer le renouveau du PS : cel­ui-ci proviendra du retour à Epinay avec la construction d’u­ne fédération de tou­te la gauche.

Cela constitue indén­iablement le réel en­jeu du prochain Cong­rès de février 2018.

 

Premiers signataires :

Sylviane Alaux

Jacques Boutonnet

Marie-Pierre Cabanne

Jean-Michel Cazalet

Thomas Chavigné

Pierre Chéret

Charline Claveau

Stéphane de Nodrest

Sandrine Derville

Emilie Dutoya

Natalie Francq

Marie-Lyse Gaston

Catherine Lalanne

Jean-Yves Lalanne

Joël Maïtia

Stéphanie Maza

Michel Minvielle

Pierre Ruscassie

Bernard Uthurry

Stéphane Virto

 

 

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