Commencer à reconstruire (rapport Eric Thouzeau le 20 janvier)

24/01/2018 | Éric Thouzeau
 

Nous reproduisons ici la trame du rapport introductif  de notre camarade Eric Thouzeau lors de la réunion nationale « Reconstruire la gauche » qui s’est tenue à Paris le 20 janvier. On peut retrouver l’intégralité de son intervention en vidéo sur le site de GDS et sur le site de l’appel Reconstruire la gauche.

 

La réunion nationale « reconstruire la gauche » trouve son origine dans un appel du même nom lancé il y a quelques mois principalement par des militants du réseau GDS (constitué autour de la revue Démocratie&Socialisme). Il s’agissait de travailler avec tous les « socialistes unitaires » pour voir comment préparer le congrès du PS. Parmi les 1100 signataires, nous nous sommes vite aperçus que beaucoup n’étaient déjà plus membres de ce parti. Au fil des semaines, il est apparu que le congrès ne serait pas « un congrès de réorientation », ni « un congrès ouvert à toutes celles » et à tous ceux qui veulent tirer les bilans pour reconstruire », terme utilisés dans l’appel. La totalité de la soi-disant direction collégiale provisoire s’est mise d’accord pour ne pas tirer de bilan du quinquennat. Pire, elle entend modifier les statuts du Parti socialiste avant le congrès pour réduire les débats possibles.

 

Cette réunion du 20 janvier vise à débattre non de questions tactiques mais de privilégier les échanges sur les questions de fond (programmatiques et stratégiques) pour la gauche de notre pays

 

La situation générale

 

Il n’est pas inutile de revenir sur ce qu’est le macronisme. Tout le monde ici sera certainement d’accord pour dire que Macron, appuyé par technostructure de la haute administration,  est là pour imposer les règles néo-libérales en France, pour adapter le pays au néo-libéralisme européen et mondial. Pour autant, il faut faire œuvre de pédagogie, car certains sont trompés par les discours de Macron. Il y a un écart considérable entre certains de ces discours et ses actes. Macron peut se prononcer pour faire un meilleur accueil aux réfugiés et « en même temps » produire avec son ministre de l’intérieur une circulaire pour faire la chasse aux migrants dans les centres d’hébergements d’urgence. Il peut expliquer qu’il redonne du pouvoir d’achat, qu’il entend mieux protéger du chômage alors que la protection sociale est attaquée, le Smic mis en cause…

 

Pour une partie de la classe dominante, les gouvernements successifs (de droite ou de gauche) ont échoué à imposer aux pays toutes les « réformes » dont elle rêve. D’où l’idée d’une coalition « centre-droit-centre gauche », ce qui explique le langage de Macron « et de droite et de gauche »…tout cela pour mener une authentique politique de droite. Pour reprendre l’expression d’un politologue, Emmanuel Macron incarne la réunification de la bourgeoisie. En effet, nous assistons bien à une recomposition du bloc bourgeois autour de Macron.

 

La politique gouvernementale consiste en  un transfert massif de la richesse (« les 5 % de ménages les plus aisés capteraient 42 % des gains » liés aux contre-réformes) et une casse des droits sociaux (licenciements facilités, refonte des mécanismes de l’assurance-maladie et remise en cause de la retraite par répartition…). Cette politique néo-libérale s’accompagne d’une dérive autoritaire (loi anti-terroriste, circulaire anti-migrants, annonce d’une loi sur les médias…).

 

Nous aurons aussi à débattre de sa volonté de réformer la Constitution, avec un dessein : diminuer le rôle des partis politiques. Quant à l’Europe ? Macron veut une fédéralisation accrue de l’Europe. Que l’on soit ou non pour une Europe fédérale, nous serons d’accord pour dire que toute intégration supplémentaire sans projet social, ne peut qu’accroître les inégalités sociales au sein de l’Union.

 

Nous pouvons bien sûr avoir le débat sur le contenu de la croissance économique, qui rappelons-le, n’est pas que l’accroissement de biens matériels mais aussi des services. Ce qui est certain, c’est que la concentration des richesses et l’accroissement des inégalités en Europe et dans le monde entier expliquent pour beaucoup la croissance molle actuelle. Qu’il y ait une légère reprise à l’heure actuelle n’est pas étonnant après une décennie de quasi-stagnation. Mais si l’on en croit par exemple, le quotidien Les Échos du 20 décembre 2017, « les créations d’emplois devraient passer d’un rythme de 150 000 par semestre à 70 000 environ dans la première moitié de l’année 2018 », ajoutant que « le taux de chômage ne devrait donc que peu reculer ».

 

Pour finir ce tour d’horizon, il faut bien constater que nous sommes dans un « creux » dans la situation politique après l’échec des mobilisations anti-ordonnances. Le mouvement social a combattu la loi ElKhomri, puis les ordonnances de Macron-Pénicaud sans réussir à les empêcher. Qui plus est aujourd’hui en l’absence de tout débouché politique, ce « ressac » est logique.

 

Une gauche éclatée et morcelée

 

Nous savons bien que le terme de gauche a été dévalorisé par le quinquennat de François Hollande. Nous ne pensons pas qu’il faut l’abandonner, d’autant que sa politique sociale et économique a été plutôt une politique de droite, en rupture même avec la programme du PS de 2011. Pour nous, la droite est l’expression des intérêts de la classe dominante. La gauche, elle, même parfois de façon déformée, entend représenter la classe salariale, celle qui est dominée, celle qui produit les richesses mais qui n’en reçoit pas tout la part qu’elle mérite.

 

S’il y a bien une gauche et une droite, il y a aussi des gauches. Et c’est normal ! Le salariat n’est évidemment pas homogène et la gauche a donc toujours été diverse, plurielle.

 

Certes, comparaison n’est pas raison, mais à gauche on vit aujourd’hui une situation qui s’apparente un peu à celle de l’après 1958 (Guy Mollet va chercher De Gaulle, la SFIO soutient la guerre d’Algérie va agoniser, et s’ouvre alors une période d’éclatement, de décomposition-recomposition). Aujourd’hui, le PS n’est plus hégémonique à gauche, il a effectué une mue sociale-libérale au cours du quinquennat de F.Hollande, et se refuse à tout retour critique de cette période. C’est un parti à la dérive. A-t-il changé de nature ? Serait-il devenu un parti de droite ? Peut-il survivre, voire revivre s’il n’est pas remplacé ? Toutes ces questions méritent d’être posées.

 

Le PCF, qui prépare son congrès pour novembre, est taraudé par des débats contradictoires entre recomposition, démarches unitaires et identitaires.

 

EELV a engagé une démarche ouverte pour des assises de l’écologie et des solidarités (un parti basé sur l’écologie politique est-il encore utile alors que la prise de conscience écologique a progressé dans la société, et que toute les formations politiques intègrent peu ou prou un langage écologiste ?

 

France insoumise est devenue la principale force  électorale à gauche (même si ses dirigeants récusent le terme de gauche). Le problème est que ce mouvement se refuse à endosser les responsabilités qui découlent de cette nouvelle situation pour prendre des initiatives réellement unitaires.

 

Génération.s parie sur les européennes pour percer. Dans une interview à Médiapart, Benoît Hamon indique que le mouvement Génération.s n’a pas vocation à être tout seul autour de la table pour créer une maison commune. Pouvons-nous nous attendre à une démarche d’ouverture en direction de toutes les forces qui veulent participer à cette reconstruction/refondation de la gauche ?

 

Autre formation, Ensemble, qui se veut un parti-mouvement, est taraudé par la question de son maintien ou de son intégration à France Insoumise, même si une majorité a décidé la continuation d’Ensemble.

 

Reconstruire la gauche

 

Oui  nous affirmons qu’il faut reconstruire la gauche. La reconstruire d’un point de vue stratégique, cela nécessite de confronter nos points de vue,  de mettre sur pied des lieux d’échange et de débat, (comités de liaison) pour avancer vers une coalition permanente de la gauche.

 

Reconstruire la gauche, d’un point de vue de vue programmatique nécessite d’aborder toutes les  questions qui nécessitent une intervention politique :

 

 

     

  • La question sociale car c’est celle qui touche dans leur vie quotidienne les salariés en activité ou à la retraite, ceux qui sont privés d’emploi et les jeunes: logement, salaires, retraite, accès à l’énergie, assurance chômage …La question sociale doit être abordée avec la compréhension d’une lutte menée par la classe dominante contre le salariat.
  •  

  • La question écologiste car elle embrasse la question de l’avenir de l’humanité. Elle ne se résume pas à la question sociale, mais il est impossible de la poser en dehors de cette question : comment parler de transition énergétique sans traiter en premier lieu la précarité énergétique (le sort de toutes celles et de tous ceux qui vivent dans des logements « passoires énergétiques » et ne peuvent pas payer leur chauffage). Organiser la sortie du nucléaire ou du charbon sans résoudre la nécessaire et préalable reconversion de salariés concernés ?
  •  

  • La question démocratique sous toutes ses formes et à tous les niveaux : la Vème République mais aussi la place des associations, des citoyens …
  •  

  • La question de l’Europe comme lieu de lutte contre le néo-libéralisme et comme espace à construire au plan politique, social et environnemental
  •  

  • Les questions internationales, de la guerre et de la paix (la France mène des guerres dans de nombreux pays, même si elle les camoufle sous le vocable d’opérations extérieures), des migrations économiques et climatiques (au-delà de la solidarité vis-à-vis des migrants, y a-t-il de véritables propositions pour une politique migratoire de gauche ?)
  •  

 

Reconstruire la gauche, c’est reconstruire une gauche qui réponde aux questions de notre temps : sociale, écologiste, féministe, laïque, internationaliste, et donc une gauche unitaire, démocratique et pluraliste.

L’intégralité de l’intervention est à retrouver en vidéo  sur  le site de GDS et sur le site de l’appel Reconstruire la gauche.

 

23 Commentaires

  1. Béber
    Posted 24 janvier 2018 at 19:24 | Permalien

    Reconstruire passe forcément par un regard vrai sur ce qui est .

    Pour l’instant , je crains que les électeurs soient encore dans le déni.
    Peut être commencé par un truc genre «  balance ta gauche » , à l’image de ce qui se fait là…:-)
    https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/les-medecins-infirmiers-et-aide-soignants-balancent-leurs-hosto-pour-alerter-sur-leurs-conditions-de-travail_2575602.html

  2. Béber
    Posted 24 janvier 2018 at 19:31 | Permalien

    Le socialisme s’est acoquiné avec le libéralisme , ce qui a fini par coller au terme «  gauche «  la pire des images , celle de l’hypocrisie, voir de l’incompétence.
    Faudra du temps pour en finir avec ce déni.

    Bon courage pour faire renaître l’espoir.

  3. Posted 24 janvier 2018 at 19:51 | Permalien

    La République des Pyrénées
    La Gauche démocratique et sociale (GDS) qui rassemble les amis de Gérard Filoche a décidé le week-end dernier à Paris de quitter massivement le parti socialiste. Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, les conséquences sont lourdes…

    PS: les
    Jean-Yves Lalanne, maire de Billère est l’élu le plus emblématique de la GDS
    NSABATHIER
    PAR JEAN-MARC FAURE, PUBLIÉ LE 24 JANVIER 2018 À 12H57, MODIFIÉ À14H34.
    Jean-Yves Lalanne, maire de Billlère et ses amis de la Gauche démocratique et sociale (GDS) ont décidé de quitter le parti socialiste pour tenter de reconstruire une fédération de toute la gauche.

    Cette fois, c’est acté. La Gauche démocratique et sociale (GDS) qui rassemble les amis de Gérard Filoche a décidé le week-end dernier à Paris de quitter massivement le parti socialiste.

    Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, cela concerne entre 40 et 50 militants « filochards ». Reste qu’ils ont prévu de partir en ordre dispersé. Un appel au départ, soutenu par au moins la moitié d’entre eux, sera lancé en milieu de semaine prochaine. Le plus emblématique des signataires est Jean-Yves Lalanne, maire de Billère, la deuxième ville du Béarn. On imagine qu’il sera suivi par une grande partie de la section socialiste de sa ville.

    Figurent aussi parmi ces militants, des syndicalistes de la CGT comme le retraité gantois Jean-Michel Cazalet ou Tunjai Cilgi, secrétaire du syndicat de l’énergie Béarn-Bigorre ou encore Pierre Ruscassie, très impliqué dans la formation des jeunes au sein de la fédération. « Notre démarche est plutôt de travailler à la construction d’une fédération de toute la gauche », note ce dernier.

    D’autres de ces militants, comme la conseillère régionale, Natalie Francq, préfèrent attendre le congrès national du PS, programmé début avril à Aubervilliers pour officialiser leur départ.

    Le désaccord politique entre Gérard Filoche et (ce qui reste de) la majorité du PS ne date pas d’hier. Reste que l’exclusion de ce dernier, en novembre dernier (…), a donné le signal du départ de ses amis.

  4. Posted 24 janvier 2018 at 20:01 | Permalien

    La direction de la Société Générale a proposé, ce vendredi, de procéder à des départs volontaires via une rupture conventionnelle collective, lors d’une négociation avec les syndicats. Depuis 2016 et jusqu’à fin 2019, le groupe veut avoir fermé 500 agences bancaires et supprimé 3.450 postes.

    La direction de Société Générale a proposé vendredi de procéder à des départs volontaires via une rupture conventionnelle collective, lors d’une négociation liée à la réorganisation du réseau d’agences, a appris l’Agence France presse auprès de la banque et de la CFDT.

    à lire INFOGRAPHIE – Pimkie, PSA : la rupture conventionnelle collective, comment ça marche ?
    La Société générale veut avoir fermé 500 agences bancaires d’ici 2020

    L’entreprise qui employait 18.500 personnes fin 2017 dans le réseau en France a annoncé fin novembre vouloir fermer 300 agences et supprimer 900 postes supplémentaires d’ici 2020. En tenant compte des annonces précédentes, cela conduirait à fermer 500 agences et supprimer 3.450 postes entre 2016 et fin 2019.

    Pour y parvenir, la direction a donc présenté ce vendredi aux syndicats un « premier projet de texte » comprenant des « mobilités géographiques et fonctionnelles », de la formation et des « départs volontaires », a résumé Monique Motsch, de la CFDT. Sur le dernier point, « la direction a évoqué la possibilité de recourir à une rupture conventionnelle collective », a-t-elle ajouté.

    La Société Générale affirme qu’il n’y aura pas de départs contraints

    Interrogée par l’AFP, la direction de la Société générale a confirmé son intention, dans le cadre de la transformation de son réseau de banque de détail, d’ouvrir « une négociation concernant un projet d’accord portant sur un dispositif de rupture conventionnelle collective (RCC) ». Elle a assuré que « ces suppressions de postes se feraient sans départs contraints. Cet accord cadre prévoyant les mesures d’accompagnement envisagées sera prochainement présenté et discuté avec nos partenaires sociaux ». Pour mener à bien la transformation du réseau France, la direction indique envisager « en priorité des mobilités internes, des départs naturels (retraites, …) » et « la possibilité de départs volontaires ».

    La CFDT évoque des menaces de licenciement

    La CFDT a exprimé des « doutes » sur le dispositif de RCC issu de la récente réforme du code du travail et qui nécessite un accord majoritaire des syndicats. « On n’est pas là pour négocier des zéros sur un chèque » de départ, mais pour négocier le meilleur « reclassement » possible pour les employés, selon Monique Motsch. Selon diverses sources syndicales, il reste 2.500 suppressions de postes à réaliser d’ici 2020.
    Or, les « 1.200 départs possibles en retraite (ou transition d’activité) » rendent l’équation « beaucoup plus compliquée qu’elle n’apparaît de prime abord », a écrit la CGT dans un récent tract, évoquant une « menace de licenciement » brandie par la direction.

    La banque s’est engagée à ne pas faire de licenciements secs jusqu’en février 2019, dans un accord signé avec des syndicats, a toutefois nuancé Mme Motsch.

    à lire DOCUMENT FRANCE BLEU – Rupture conventionnelle collective chez PSA : le nombre de postes concernés site par site
    – Visactu
    © Visactu -

  5. Dominique Babouot
    Posted 24 janvier 2018 at 21:24 | Permalien

    « Le désaccord politique entre Gérard Filoche et (ce qui reste de) la majorité du PS ne date pas d’hier. Reste que l’exclusion de ce dernier, en novembre dernier (…), a donné le signal du départ de ses amis. »

    Autrement dit de cette phrase on peut déduire deux choses:

    Ou bien cette « étourderie » que tu mets en avant n’en est pas une et c’est un coup prémédité de ta part! Dans ce cas politiquement, on peut dire que cela se tient bien que le procédé soit détestable!

    Ou bien, réellement tu as eu un moment d’égarrement, c’est grave et dans ce cas tu peux t’en mordre les doigts, tu aurais provoqué contre ton gré, quelque chose que tu ne souhaitais pas, que tu n’a jamais souhaité, qui est en contradiction avec ce que tu a toujours dit depuis que tu avais rejoint le ps, je me rappelle ce que tu as écrit quand à la suite du vote des motions pour le congrès de Reims Mélenchon avait brutalement claqué la porte en écrivant sur son blog:
    « Ca suffit comme ca….. »
    Tu avais écrit en réponse, Nous avons réunis ensemble quelques milliers de voix pour le congrès (je ne me rappelle plus du chiffre exact) , tu les quittes, tu nous quittes.

    Force est de constater que malgré la dérobade de Benoit, il reste au sein du ps des forces qui n’ont pas changé, qui continuent à se réclamer de Jaurès et de la transformation sociale et vous les quittez!

    Une remarque particulière pour Pierre Ruscassie, je me souviens lui avoir écrit une des nombreuses fois ou j’annoncais mon départ de ce parti, annonce à la quelle pour l’instant je n’ai jamais donné suite. Il m’avait donné une réponse qui m’interpelle.
    Il avait dit textuellement que rien ne justifierait l’abandon de la stratégie de combat à l’intérieur du ps et cela quelque soit l’orientation qui serait prise!

  6. Dominique Babouot
    Posted 24 janvier 2018 at 21:28 | Permalien

    Une simple remarque Gérard!

    Si tu es sincère que tu as réellement exclu et que tu ne t’es pas livré à une manipulation, pourquoi ne fais tu rien pour retenir tes camarades et que tu les encourages au contraire à partir?

    Eux n’ont pas été exclus!

  7. Posted 24 janvier 2018 at 21:39 | Permalien

    mais pour des raisons politiques, celles que tu ne mentionnes jamais, sur le fond, toi qui ne t’embrouilles que dans des considérations apparatchiks

    Il y a 25 ans, nous avons rejoint le Parti socialiste parce qu’il était la première force à gauche. Nous le disions ainsi : « nous voulions être au cœur de la gauche, pas à ses marges »

    A ce jour, ce n’est plus le cas.

    Il y a 25 ans nous avons rejoint le Parti socialiste parce qu’il était un parti de gauche pluraliste, acceptant le débat démocratique sur la base de texte de motions et représentant ses sensibilités à la proportionnelle.

    A ce jour, ce n’est plus le cas.

    Il y a 25 ans nous avons joint le Parti socialiste parce qu’il se battait pour l’unité de la gauche, et un gouvernement rose, rouge, vert.

    A ce jour, ce n’est plus le cas.

    Il y a 25 ans nous avons rejoint le Parti socialiste parce qu’il défendait les 35 h hebdomadaires sans perte de salaire, le contrôle sur les licenciements, la retraite à 60 ans à taux plein.

    Ce n’est plus le cas.

    Il y a 25 ans, nous avons rejoint le Parti socialiste, qui venait de connaître la déroute de 1993, alors que son Premier secrétaire de l’époque Henri Emmanuelli signait avec nous, dans la rue, en pleine manifestation, notre pétition « pour les 35 h hebdo sans perte de salaire » et nous avons aidé ensuite à faire gagner et agir le gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin.

    Avec le Parti socialiste, nous avons débattu et combattu pendant 25 ans pour la redistribution des richesses, la hausse des salaires, le recul du chômage de masse, le droit du travail, la sécurité sociale, la démocratie sociale.

    En 2003, en 2008, en 2010 nous avons mobilisé avec le parti socialiste et toute la gauche pour la défense de la retraite à 60 ans.

    Ce n’est plus le cas.

    En 1994, comme en 2006 nous avons mobilisé avec succès, les socialistes, la gauche et toute la jeunesse et tout le salariat contre un « smic jeune », contre le CIP puis le CPE c’est à dire la précarité, pour de vrais CDI pour toutes et tous.

    En décembre 2010 avec François Hollande, nous célébrions ensemble glorieusement le centenaire du code du travail.

    Nous avons engagé tous nos efforts de 2002 à 2012 pour que la gauche revienne au pouvoir et fasse du bien aux salariés, aux exploités, aux discriminés, et réduise la misère, les inégalités, le chômage.

    En 2012 nous défendions le succès et au delà du programme victorieux qui avait donné une majorité sans précédent à la gauche (2 villes sur 3, 20 régions sur 22, 61 départements sur 100, l’Assemblée nationale, le Sénat – à gauche pour la 1° fois depuis 200 ans – la présidence).

    Ce n’est plus le cas.

    on a tout fait pour écarter Hollande-le-perdant, battre Valls-le-droitier travailler, parvenir a un accord Hamon-Melenchon pour gagner contre macron

    le desastre est arrivé le 23 avril et mécaniquement comme un rouleau compresseur, de façon prévisible, depuis, nous fait mal a toutes et tous

    depuis juin 2017, nous avons fait des offres à la direction Cambadelis d’un débat ouvert et sincère, loyal et démocratique
    - en juillet ils nous ont écarté malgré nos offres de la direction provisoire dite collégiale (maurel inclus y a contribue, a accepte)
    - en juillet benoit hamon et ses amis ont commence a partir, Montebourg aussi, C Paul s’est retiré, et des dizaines de milliers de militants sont partis, des fédérations sont mortes, des sections sont mortes,
    - en septembre, ils ont annonce leur plan de modification des statuts dont le but unique était d’empêcher que nous déposions une motion (nous aurions énormément gagne !)
    - quand meme on a fait le maximum (plus que d’autres, encore !) pour mobiliser contre les ordonnances
    - leur prétendue « feuille de route » n’ a été votée le 28 septembre que par moins de 10 % des membres supposés – un désastre de plus aussi. Même la justice les a condamnés.
    - ils ont voulu continuer quand même à tricher avec le congrès, à le saboter, à le truquer
    - en novembre,dans ce cadre et dans ce but, ils m’ont exclu sous un faux prétexte, tout le monde le sait, ils l’ont fait sans honneur, salement (cautionnes par ceux qui doivent se regarder dans une glace).
    - ils ont fait (le 9 décembre et les 18 et 27 janvier) un changement de statuts illégal qui vise à ce qu’on ne puisse pas déposer de textes et qu’on ne puisse plus être élus aux instances (et ça change tout)
    - ensuite nos camarades se sont départagés et déterminés d’eux mêmes, entre ceux qui sont partis tout de suite, ceux qui voulaient attendre notre réunion du 20 janvier et les derniers qui se disent « on va jusqu’au congres… » pour voir
    - nous voulions une démarche la plus collective possible, et essayer de vraiment et jusqu’au bout changer les choses, mais rien a faire, ils ont été brutaux et cyniques, ceci explique cela, on a encaisse les coups, cela a été plus complique que prévu, mais on se défend avec efficacité, on riposte un maximum et on espère arriver au bout de presque tout ce qu’il est possible de faire à ce stade et dans ces conditions : GDS existe et lutte au sein de la gauche morcelée nous allons jouer un grand rôle unitaire et social
    il reste moins de 10 000 membres « officiels » à ce parti hai du reste de la gauche, ils trichent sur tout, et ne font pas la moindre critique du quinquennat maudit qui nous a trahi et mis a terre, ils sont Macron-dépendants
    ils se battent entre eux maintenant devant tout le monde, c’est grotesque, comme des chiffonniers sans honneur ni projet, ni politique, ni capacité, ils ne veulent rien changer et ne restent que pour se disputer les prébendes qu’ils imaginent encore pouvoir reconquérir un jour, (pour recommencer la même politique) c’est la foire aux médiocres…
    et après le quinquennat d’Hollande, une gauche socialiste à 10 % ça n’a pas de poids, ce n’est plus pareil, ça n’a plus le meme sens, plus la même portée qu’une gauche socialiste avant Hollande
    le centre de gravite de la gauche s’est donc déplacé, nous aussi,
    le reste ? lis nos textes, nos rapports, nos contributions, livres, sites, on travaille dur comme toujours … on continue le même combat autrement le social au coeur et pour l’unité de la gauche

  8. Dominique Babouot
    Posted 25 janvier 2018 at 17:05 | Permalien

    En 2007, vous avez soutenu Ségolène Royal au deuxième tour qui appelait ouvertement à un pacte avec Bayrou qui lui a fermé la porte.

    Pourquoi ce qui est valable en 2007? ne le serait-plus dix ans plus tard, la ligne politique actuelle de la DGP n’est pas plus à droite que ce que proposait Ségolène Royal lors du deuxième tour de la présidentielle!

    En suite, excusez du peu, tu as tenté de faire croire que l’université d’été de 2007 n’était pas un revirement à droite alors qu’elle préparait la candidature de DSK .

    Vous avez eu un sursaut en 2008 avec la motion C du congrès de Reims, mais lorsque Mélenchon est parti parce que cette motion n’était pas majoritaire, vous ne l’avez pas suivi, et vous lui avez reproché au contraire d’abandonner le parti.

    En suite vous vous êtes inclinés devant les emmanuellistes qui ont pacté avec Martine Aubry pour l’aider à prendre le parti, en échange de quoi? Du renoncement à la motion C et d’une synthèse avec Aubry qui elle-meme n’était pas anti-libérale mais delorienne.
    En quoi le compromis aubriste était-il plus à gauche que ce que la DGP propose? D’ailleurs Aubry soutient Faure le chef de file des députés Nouvelle Gauche à l’AN pour le congrès, elle est cohérente avec ce qu’elle a toujours, été pas vous!
    Pour la présidentielle de 2012, pire de pire des élus D et S publient un appel dans les médias à présenter Aubry, unilatéralement, sans qu’il n’y ait eu aucune discussion auparavant y compris au sein de la motion C.
    Vous en-boitez, le pas de vos élus sans état d’âme!
    Après la défaite de Aubry, vous vous ralliez encore facilement à Francois Hollande alors que notamment sur le dossier des retraites, il refuse de reprendre en compte ce qui avaient été voté à l’unanimité par les congrès précédents du parti : le rétablissement de la retraite à 60 ans pour tous!
    Pendant le quinquennat et particulièrement en 2016 vous restez au ps malgré la loi travail et la déchéance de nationalité.
    En suite pendant la primaire vous refusez de dévoiler ce que vous ferez si Valls est désigné!

    Alors pourquoi maintenant?
    Qu’y-a-t-il de plus?
    Rien?
    Vous avancez comme argument le fait que le ps soit à 6 pour cent, vous avez toujours rejeté cet argument comme raison inverse d’y rester, quand j’expliquais que j’avais adhéré au ps parce que il était le premier parti de la gauche, vous parliez d’unité de nature, et vous taxiez cet argument sur la force électorale du pari opportuniste.

    Vous prétendez maintenant que le parti a changé de nature, en quoi est-ce vrai, en quoi ses militants, ses sympathisants, ses électeurs ont ils retourné leur veste?
    En suite les 6 millions d’électeurs socialistes dont tu parlais encore il y a quelques mois ils sont toujours là, ce n’est pas parce qu’une partie d’entre eux ont décidé de voter utile c’est à dire Mélenchon qu’ils ne sont plus socialistes, tu le disais toi même en réponse à tes détracteurs de la France insoumise!
    Alors la seule l’unique raison?

    Ce que vous appelez le coup d’état qui remet en cause la proportionnelle et l’existence de groupe ayant une activité fractionnelle au sein du parti! Je regrette il faut appeler les choses par leur nom, un chat s’appelle un chat et non un chien!

    Cela a été entériné par les militants, peu importe le nombre de votants ,c’est ceux qui restent qui décident!

    Et puis si c’est illégal pourquoi vous n’attaquez pas cette procédure devant les tribunaux?

    La raison financière que vous évoquez n’en est pas une, si vous êtes majoritaire comme vous le prétendez, il serait facile de réunir les fonds nécessaires en s’adressant aux supposés milliers de sympathisants.

    La vérité, est que vous quittez le parti parce que la raison essentielle pour laquelle vous y avez adhéré en 1994 a disparu: Le fait de pouvoir poursuivre comme tu l’a dis toi même Gérard dans un de tes livres l’activité que tu avais à la LCR!

    Hors c’est une activité fractionnelle!
    Tout parti qui se respecte ne peut la tolérer plus longtemps sous peine de disparaître lui-même!

    Voilà la véritable raison de votre changement d’attitude, le votre et ceux d’autres groupes qui ont pris le même chemin!

    Malgré leurs affirmations tous ces groupes n’ont naturellement aucune intention de se regrouper mais chacun suivre une route différente!
    C’est logique vue la vraie raison de leur départ du ps!

    Vous avez tous vocation à avoir une pratique politique groupusculaire!

  9. Posted 25 janvier 2018 at 17:58 | Permalien

    mais c’est faux, on a soutenu SR contre sarkozy (on préférait fabius !)
    et on s’est battu contre l’alliance avec bayrou !!! alliance qui n’a pas eu lieu en dépit de SR et on n’a pas soutenu SR au congres de reims
    DSK aurait sans doute été battu par Hollande, nous le combattions de toutes nos forces, puis la question n’a pas eu a etre traitée,
    le compromis avec Aubry nous a laissé plus d’espace, de place, et le programme de 2011 était plus a gauche que celui de Hollande, (il proposait de défendre et reconstruire le code du travail)
    ce qu’il y a de plus MAINTENANT C’EST 5 ANS DE TRAHISON, tout à changé ! rien de commun avec les 25 dernieres années !
    un ps battu 7 fois, haï, rejeté, sans militant (10 000) qui perd son local, et qui ne fait rien pour revenir à gauche
    groupusculaire, nous ? mais c’est nous seuls qui faisons un travail de masse, retraite, TCE, CPE, code du travail, il y a du monde dans nos meetings, pas dans ceux de Kemal
    si je fais 100 meetings, en moyenne j’ai 150 personnes, temal en moyenne en a moins de 10 si nous avions pu nous presenter nous aurions eu une audience comme Corbyn
    ils ont fait une modification des statuts qui ne nous permet plus d’ etre dans les directions ! donc plus possible de espar de la meme manière
    fraction ? est etre une fraction que de défendre 1800, 32, 60, 20, 5 et 30 ? est ce incompatible avec le socialisme ? avec le parti des 35 h

  10. Gilbert Duroux
    Posted 25 janvier 2018 at 21:14 | Permalien

    Toujours aussi électoraliste ! La gauche du PS aura toujours soutenu les pires crapules, au nom du « moins pire », au nom d’un élargissement artificiel, plutôt que soutenir d’authentiques dirigeants venant de ses rangs, sincèrement de gauche, au risque de faire moins de voix.
    Ça va être pareil avec la GDS, en acceptant la double appartenance (j’en connais qui vont trouver là une occasion de se recycler).

  11. Posted 26 janvier 2018 at 1:18 | Permalien

    nous travaillons toujours a une majorité pas a une division ni a un autre desastre

  12. Posted 26 janvier 2018 at 11:39 | Permalien

    Congrès du PS : « Et si on exigeait la clarté, la lucidité et des idées neuves ? »
    TRIBUNE. A l’aile gauche du PS, les amis de Benoît Hamon appellent à dresser l’inventaire du quinquennat Hollande et à s’appuyer sur l’enthousiasme qui s’est levé lors de la primaire.
    NOUVELOBS.COM

    Dominique Dario
    Hier, à 10:34 ·
    Si Benoît Hamon a quitté le PS, ce n’est pas le cas de tous ses amis. Régis Juanico, membre de la direction provisoire du PS, Mathieu Hanotin, coordinateur de la campagne présidentielle, et une dizaine de parlementaires ou anciens parlementaires socialistes veulent peser sur le congrès socialiste. Dans le texte que nous publions ci-dessous, ils réclament « un inventaire de la pratique du pouvoir par la gauche, tout particulièrement du dernier quinquennat », tout en marquant une opposition résolue à la politique d’Emmanuel Macron.
    A quelques jours de la clôture des candidatures, ils ne disent pas à ce stade quel sera leur choix. Soutenir Emmanuel Maurel, candidat de l’aile gauche ? Ou bien Luc Carvounas, ancien lieutenant de Manuel Valls devenu l’avocat de la réconciliation de la gauche ? Ils feront savoir leur décision samedi. Leur tribune :

  13. Dominique Babouot
    Posted 26 janvier 2018 at 17:27 | Permalien

    Encore un exemple pour rafraîchir la mémoire au Filoche Oui ça lui fera du bien !

    Dommage, je n’ai pas le temps mais j’ai bonne mémoire il faut rechercher ce que Filoche écrivait sur le forum D et S à propos des jaunes!

    Les jaunes, ils les avaient appelé ainsi c’était ceux du ps qui à l’automne 2007 avaient décidé de rejoindre le gouvernement de Nicolas Sarkozy!

    Jean-Marie Bosckel, benard Kouchner entre autre c’était eux les « jaunes »

    Sur ce sur le forum quelqu’un avait fait remarquer qu’après tout il y en avait d’autres qui valaient pas mieux et qui étaient restés au ps, je crois que c’était Gilbert Duroux!

    Eh bien curieuse réponse de GF qu’on devrait encadrer et mettre au dessus de son lit, pour qu’il la voie chaque matin en s’éveillant.

    « Tant qu’on reste au parti socialiste, on ne franchit pas la ligne rouge on reste membre de la famille, les jaunes c’est ceux qui quittent le parti et qui passent dans l’autre camp, celui des exploiteurs! »

    Je n’ai pas les termes exacts mais le sens général de la réponse c’était cela!

    Depuis que je connais Gérard Filoche, je l’ai toujours entendu défendre la persistance de l’action dans le ps comme le ba ba de l’action politique à gauche, c’était presque comme une seconde nature, une marque essentielle de D et S par rapport à d’autres sensibilités à l’intérieur du ps!

    Tout cela remis en cause pour un tweet me parait bien léger…

    Car jusqu’à présent c’est la seule raison forte donnée à tout ce cirque qui consiste contrairement à l’évidence à quitter une organisation politique avant un congrès, ce sera vraiment la première fois, cela pourra être inscrit dans les livres d’histoire, même Mélenchon en 2008 ne l’avait pas fait, il avait attendu le vote des militants!

    Mais qu’y a-t-il de si pressé à se précipiter de hors à part si on suit la démarche du culte de la personnalité, « Le chefs a été mis dehors » donc on s’en va tous?

    Bravo pour votre immense esprit d’autonomie et de réflexion personnelle, cela me renforce dans l’idée que les fractions dans une organisation politique sont à fuir comme la peste car elles portent en elles le germe des scissions et de la division!

  14. Posted 26 janvier 2018 at 19:57 | Permalien

    si tu ne veux pas lire les arguments, je ne peux rien pour toi,
    le tweet est secondaire
    mais l’acte d’exclusion sur ce prétexte ne l’est pas; il met un terme au pluralisme ouvert du PS,
    les deux « gégé’ sont exclus, l’un avec regret l’autre avec brutalité
    ça s’ajoute a tout le reste, la trahison du quinquennat, le refus d’en tirer bilan, le trucage du congres pour nous écarter du débat, la chute vertigineuse du parti par rapport a sa base sociale apres 7 élections perdues, c’est bien autre chose que bockel, amara et cie
    attention, je n’ai pas encore écris que le sort définitif du PS était joué, et sa nature de classe changée
    disons que la question se pose pour la premiere fois aussi crument qu’en 1914, 1939, 1958,
    mais le PS peut toujours (re) surgir s’il n’est pas remplacé, (PSP, Labour…)
    pour l’heure le centre de gravite de la gauche n’est plus dans le ps,
    il s’ajoute un élément de fait qui a des conséquences pratique dans noter choix : nous ne pouvons nous y battre comme avant, ils ont retire nos droits de le faire,
    unir la gauche c’est peut etre parvenir a construire un grand parti démocratique pluraliste de masse et de classe qu’a l’évidence le PS n’est plus
    le droit de tendance est la garantie de la democratie dans les partis et évitent les scissions et d’avoir 21 partis de gauche comme aujourd’hui

  15. Dominique Babouot
    Posted 27 janvier 2018 at 21:07 | Permalien

    Rien pour l’instant n’indique que ce parti ne va pas se redresser, seules les prochaines consultations électorales pourront donner une indication!

    Moi je reste au ps avec l’espoir que vous n’avez pas raison quand vous dites qu’il n’a plus rien à faire avec le ps!
    J’ai dit jusqu’à la prochaine cotisation.
    En tout cas, on va s’en apercevoir vite, si après le congrès ce parti devient ce que sont devenus, le pc et les radicaux, alors malheureusement je devrais reconnaître que vous aviez raison!
    Je ne regretterai qu’une seule chose c’est que vous aurez peut être contribué à cet état de fait en partant trop tôt!
    Après si c’est le cas, ne comptez pas sur moi pour venir militer dans les groupuscules que vous êtes en train de créer!
    Je ferai ce que j’ai fait de 1977 à 2006 quand j’ai quitté le pc, je serait nulle part et j’irai voter quand j’aurai envie et pour qui j’aurai envie!

    Pour l’instant pour moi c’est le ps ou rien!

    Bon courage, si cela ne vous gêne pas d’être minoritaires dans des organisations groupusculaires, parce que vous avez fait cela toute votre vie, moi cela me dérange!

  16. Posted 27 janvier 2018 at 22:06 | Permalien

    Toi, toi, toi, et tes moi, moi, moi… qui milite pas pendant 30 ans et qui vient donner des leçons
    nous c’est collectif, depuis 25 ans (et 25 ans avant encore) et c’est un programme constant 1800, 32, 60, 20, 5, 30… démocratie est socialisme, gauche pluraliste, democratique, et unitaire
    ce qui compte c’est pas l’étiquette c’est le programme
    on est quand meme des milliers à GDS, et rien n’est jamais « groupusculaire » (sic), tout s’additionne toujours, tôt ou tard
    la seule « vérité » c’est au moment des grands choix, des luttes sociales, du pouvoir… ou non
    et personne n’a fait vraiment mieux depuis mai 68, ni dedans ni dehors, ni FI, ni m1717, ni PCF, ni PS…
    on a eu des avancées et aujourd’hui des reculs, temporaires… éphémères
    le combat continue,
    ca va pas durer Macron va tomber de plus haut que les autres

    pour le PS, c’est vrai on ne sait pas encore, perdu ou redressé, ça dépend si on parvient à le remplacer en pratique ou non… c’est pas joué… je suis bien clair ?
    mais les 5 ans Hollande ont été une « coupure épistémologique », les effets sans bilan sont et seront profonds et durables

  17. Gilbert Duroux
    Posted 27 janvier 2018 at 22:20 | Permalien

    Pour Babouot, tout ce qui compte, c’est d’être du côté du manche. Je me souviens qu’il avait dit qu’il claquait la porte du PS alors que le PS n’était pas encore passé à droite de manière irrémédiable. Maintenant que la gauche du PS est virée ou contrainte à la démission, c’est au milieu des libéraux, des complices de Macron, que le Babouot se sent le plus à l’aise.

  18. Dominique Babouot
    Posted 27 janvier 2018 at 23:18 | Permalien

    Eh oui le Gilbert qui n’a jamais été capable de dire ou il milite ou il fait de la politique!

    Moi depuis 68, les provocations, les voitures brulées par quelques individus appartenant à des organisations groupusculaires comme la LCR dont GF a fait partie et s’y est trouvé bien pendant 30 ans! et encore c’est parcequ’il s’en fait virer qu’il a rejoint le ps avec 300 énergumènes de son espèce…

    Moi ca j’ai jamais aimé parce que je milite pour que mes idées soient appliquées!

    Alors les groupuscules, c’est pas mon truc…

    c’est pour ca que j’ai quitté le pc, pas parceque j’étais pas d’accord!

    Si malheureusement GF a raison et que la refondation du ps foire…

    Je vais faire comme toi Gilbert, je vais critiquer tout et faire partie de rien, Ca devrait te réjouir tu te sentiras moins seul!

  19. Posted 28 janvier 2018 at 17:31 | Permalien

    Ici à Lille, à l’initiative d’un collectif de citoyens et de quelques unitaires cartés dans différents partis ou mouvements, un espace de discussion de la gauche de transformation sociale et écologique a vu le jour. Objectif, discuter, échanger, constater les points de convergence, de divergence, prendre des initiatives communes, et un point de fonctionnement reposant sur le droit de retrait, permettant à ceux qui ne le veulent de ne pas de s’associer à une initiative mais de rester dans l’espace de discussion.

    Les 3 premières réunions ont réuni des citoyens, des représentants de différents orgas, ensemble!, eelv, pcf, coordination (membre de fi), le mouvement devenu génération-s de benoit hamon, le Part Pirate, un représentant du mvt européen de varouflakis. Un représentant de FI est venu à la 1ère, à titre personnel, mais indiquant que, de toute façon, ils ne peuvent pas décider localement de ce qu’ils pourraient faire dans ce cadre ou non. Un représentant des comités de ville du PS est également venu, ce qui a donné l’occasion d’un débat de fond sur la défense de valeurs de gauche et les politiques gouvernementales suivies par ce parti.

  20. Posted 28 janvier 2018 at 20:31 | Permalien

    Olivier Faure : élection d’Emmanuel Macron – 07/05/2017
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    dimanche 7 mai 2017
    GOUVERNEMENT – VIE PARLEMENTAIRE , COMMUNIQUÉS DE PRESSE

    La victoire d’Emmanuel Macron est un beau jour pour la France et pour l’Europe.

    Une nouvelle fois les Français ont massivement dit non à l’extrême droite. Une nouvelle fois ils ont manifesté la force de leur attachement à notre devise, à nos valeurs, à notre ancrage européen.

    Comme en 2002, comme à toutes les élections, je veux dire la fierté des socialistes d’avoir contribué activement à cette mobilisation du peuple français.

    Je salue Emmanuel Macron qui a su porter ce rassemblement. Son élection exprime un besoin de renouveau, d’unité et d’espérance.

    Au nouveau Président d’en poser les actes fondateurs qui soient plus qu’une simple recomposition au profit de partis plus jeunes. A toutes les forces républicaines d’être à la hauteur. Nul ne peut oublier que l’extrême-droite a recueilli plus d’un tiers des suffrages et qu’il faut apporter des solutions fortes aux problèmes qui la font prospérer.

    Ce résultat ne doit pas être confisqué. Les Français ont le souvenir de 2002 avec un Président qui, sitôt élu, a fait le choix d’oublier le contexte de son élection. Je souhaite donc que tout soit entrepris pour que le dialogue démocratique s’approfondisse et que le Parlement retrouve toute sa place.

    C’est la condition de la réussite de ce quinquennat à laquelle nous souhaitons prendre notre part.

    ______________________________

    Communiqué d’Olivier Faure, président du groupe socialiste, écologiste et républicain à l’Assemblée nationale – 07/05/2017

  21. Posted 28 janvier 2018 at 20:54 | Permalien

    ci-joint les vidéos de Gérard lors de la journée du 20 janvier 2018

    La participation au débat de Gérard : https://youtu.be/el1aqn9YhXM

    Les conclusions de Gérard : https://youtu.be/AENrbv1QNb8

    @+

    JP C

  22. Gilbert Duroux
    Posted 29 janvier 2018 at 19:42 | Permalien

    Il a un culot incroyable, ce mec. En tant que membre du PS, Babouot est comptable des saloperies contre lesquelles on se bat… et il ose nous demander où est-ce qu’on se bat. Mais contre toi et les tiens, banane !

  23. Posted 30 janvier 2018 at 9:11 | Permalien

    Home Le Scan
    Congrès PS : Emmanuel Maurel, candidat favori… de la France Insoumise
    Par Pierre Lepelletier Mis à jour le 29/01/2018 à 17:09 Publié le 29/01/2018 à 16:57

    LE SCAN POLITIQUE – Selon La France insoumise, un «travail commun» serait possible avec le Parti socialiste si Emmanuel Maurel devenait le futur Premier secrétaire du PS.

    Même s’ils ne sont – évidemment – pas invités à voter pour le futur Premier secrétaire du PS, les Insoumis ont déjà trouvé leur candidat. Sans surprise, il s’agit d’Emmanuel Maurel, seul représentant de l’aile gauche du parti dans la course. «S’il gagne, ça change l’orientation du PS et ça poserait la question d’un travail commun», a déclaré lundi Manuel Bompard, le coordinateur des campagnes de La France insoumise devant plusieurs journalistes et rapporté par l’AFP. Emmanuel Maurel «respecte et tient compte de la force politique que nous sommes», a-t-il également estimé.
    «Ce serait plus probable de travailler avec le PS si Maurel est à sa tête», confirme auprès du Figaro le député Insoumis du Nord, Ugo Bernalicis. «Nous ne sommes pas sectaires, nous en avons fait la démonstration à l’Assemblée en faisant plusieurs démarches avec le groupe socialiste», souligne-t-il, tout en précisant que La France insoumise «ne modifiera pas sa ligne politique pour discuter avec untel ou une telle.»
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    Le plus insoumis des socialistes

    Et pour cause: depuis qu’il s’est lancé dans la campagne pour le poste de Premier secrétaire, Emmanuel Maurel multiplie les messages en direction des troupes de Jean-Luc Mélenchon. «Si les Insoumis partagent un certain nombre de nos convictions, si on se retrouve sur le terrain des luttes, s’il y a des convergences dans les débats, il faudra assumer ça, moi ça ne me pose pas aucun problème», a encore avancé jeudi dernier le candidat, allant jusqu’à prôner une «alliance de toute la gauche» pour les municipales de 2020.
    » LIRE AUSSI – Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste
    Emmanuel Maurel a toujours été proche de Jean-Luc Mélenchon. Le candidat était même l’attaché parlementaire du chef de file de La France insoumise lorsqu’il était encore sénateur socialiste. Fin août, il a également été repéré aux Amphis d’été de La France insoumise. Il était alors le seul socialiste présent. Une telle proximité avec LFI qui lui a souvent été reprochée au PS. Longtemps, certains l’ont soupçonné de préparer son départ du parti pour rejoindre Jean-Luc Mélenchon et les siens.

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