30 socialistes signent une tribune expliquant leur départ du PS

Politique : 30 socialistes signent une tribune expliquant leur départ du PSMarie-Pierre Cabanne fait partie des signataires de la tribune.

Nicolas Sabathier
PAR JEAN-MARC FAURE, PUBLIÉ LE 2 FÉVRIER 2018 À 11H58, MODIFIÉ À12H33.

La conseillère départementale béarnaise, Marie-Pierre Cabanne figure au coté de Jean-Yves Lalanne dans les 30 premiers signataires de la tribune, expliquant leur choix de quitter le PS.

Le départ des amis de Gérard Filoche (Gauche démocratique et sociale) était acté. Il est désormais officialisé par une tribune plus largement signée. Parmi les trente premiers signataires des Pyrénées-Atlantiques figurent les historiques « Filochards » béarnais,Jean-Yves Lalanne (maire de Billère), Pierre Ruscassie, Jean-Michel Cazalet (secrétaire de la section de Gan). Ils sont accompagnés d’une partie de la majorité municipale de Billère: Jean-Philippe Nassieu, Arnaud Jacottin, Thomas Chavigné (secrétaire de la section de Billère) et du responsable syndical CGT, Tunjai Cilgi.

La petite surprise, c’est la présence dans ces signataires de Marie-Pierre Cabanne, conseillère départementale socialiste des vallées de l’Ousse et du Lagoin. Ancienne élue régionale et collaboratrice du sénateur Georges Labazée (exclu, lui pour dissidence), elle avait présidé le groupe de gauche au conseil départemental. Elle rejoint hors du PS l’autre conseillère départementale, Marie-Christine Aragon (Bayonne 3) qui avait  pris ses distances depuis plusieurs mois, elle aussi signataire du texte.

Intitulée, « Pour une coalition unitaire de toute la gauche », la tribune indique que ‘la crise de la gauche est mondiale » Elle note que « la direction du PS s’oppose frontalement à la stratégie d’unité de la gauche adoptée à Epinay en 1971″.

« Nous avons décidé de quitter le parti socialiste pour nous émanciper de ce qui est devenu un outil de division de la gauche », écrivent les signataires. Lesquels proposent « une coalition  permanente de toute la gauche » et se proposent de contribuer à la reconstruire.

D’autres départs du PS pourraient suivre. Pour la gelosienne Natalie Francq, conseillère régionale, ce n’est qu’une question de calendrier. Pierre Chéret, ancien premier secrétaire fédéral, hésite encore jusqu’au congrès du parti début avril à Aubervilliers (93).

 

4 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 7 février 2018 at 12:27 | Permalien

    La force des symboles !
    Stéphane Le Foll avait programmé une conférence de presse ce matin à la Taverne du Croissant, le café où fut assassiné Jaurès. Sans doute voulait-il montrer ainsi son ancrage à gauche. Las, le train qui devait l’amener a été bloqué par le neige. Pour les preuves de l’ancrage à gauche, il repassera…

  2. socrate
    Posted 8 février 2018 at 0:18 | Permalien

    je crois que l heure des symboles est dépassé

  3. jean-jacques
    Posted 8 février 2018 at 8:50 | Permalien

    L’épouse d’Olivier Faure vient de démissionner du poste de conseillère du Président Macron et rejoint l’Unesco .

  4. Gilbert Duroux
    Posted 8 février 2018 at 17:00 | Permalien

    Je viens d’entendre Delphine Batho, écartée, comme Gérard, de la compétition pour le poste de gardien de moutons. Elle tient le même discours que Gérard hier. En gros : « le PS, c’est le cœur de la gauche, c’est pour ça que j’y reste. C’est la direction qui triche, pas les braves militants ».
    Comment pourrais-je les appeler autrement que des moutons puisqu’ils admettent cette triche à grande échelle, ce déni de démocratie, sans jamais se révolter ? Au passage, j’ai jamais entendu Delphine Batho dénoncer les magouilles des congrès auparavant.

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