Déclaration unitaire : Alternative Libertaire (AL) ; EELV ; Ensemble ; Gauche Démocratique et sociale (GDS) ; Géneration.s, ;Groupe Parlementaire FI, NPA ; Nouvelle Donne, PCF ; PCOF ; Parti de Gauche (PG), République et socialisme,

 

Défendons tous les services publics ! Solidarité avec les cheminots et les cheminotes !

Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l’égalité et le social : sous-investissent dans le rail et  investissement massif  vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds.

Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations  préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui Macron pousse au bout la logique, de l’éclatement de la SNCF. Partout en Europe, les recettes qu’il veut appliquer  produisent la disparition de  lignes, l’explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret. C’est toute la population qui paie triplement l’addition : financièrement, par l’inégalité territoriale induite et par sa santé altérée par la pollution générée.

Après 20 ans d’une libéralisation amplifiée, l’empilement des directives européennes poussant dans ce sens, Macron propose d’achever le service public ferroviaire par ordonnances avec des conséquences dramatiques pour les usagers et l’aménagement des territoires. Pour y arriver, Il accable les cheminot•tes, les faisant passer pour des privilégié.es qui, comme les retraité.es, les étudiant.es ou les chômeurs.ses, ruineraient la France. La réalité est tout autre : ils et elles se battent pour sauver l’emploi des générations qui viennent.

Le train n’est pas qu’un moyen de locomotion, c’est un service public, un outil essentiel à la transition écologique et il est insupportable qu’il puisse s’arrêter aux portes des grandes métropoles. La bataille du service public ferroviaire est d’abord une bataille pour l’égalité.

Face à ce gouvernement, qui veut parachever la transformation d’un service public censé être guidé par l’intérêt général en une entreprise du CAC 40, , les cheminots et les cheminotes ne sont comptables de rien. Pas plus que les étudiant.es qui perdent une partie de leurs APL, les retraité.es qui voient la CSG augmenter, les personnels de soins, les enseignant.es, les chômeurs.ses ou l’ensemble des fonctionnaires. Pas plus que les migrant.es qui subissent une politique indigne.

 

Macron et Philippe veulent en faire des bouc-émissaire  ? Nous affirmons collectivement qu’ils et elles sont les victimes des politiques libérales menées depuis tant d’années, qui expliquent la montée de l’extrême droite partout en Europe.

Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager-e-s.

Alternative Libertaire (AL) ; EELV ; Ensemble ; Gauche Démocratique et sociale (GDS) ;  Géneration.s, ;Groupe Parlementaire FI,  NPA ; Nouvelle Donne, PCF ;  PCOF ; Parti de Gauche (PG),République et socialisme,


 

33 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 19 mars 2018 at 14:11 | Permalien

    Je ne vois pas le parti socialiste, un parti que d’aucuns situent au cœur de la gauche, parmi les signataires ?

  2. Posted 19 mars 2018 at 16:44 | Permalien

    faut t’informer, faut suivre, le coeur de la gauche n’est plus au PS, la majorité de la gauche est maintenant, pour le moment hors PS, et elle a intérêt à s’unir si elle veut remplacer le PS
    si elle ne le remplace pas, le PS réoccupera l’espace, comme le PSP au Portugal apres Socrates ou le Labour party en GB avec Corbyn apres blair, gordon et miliband

  3. socrate
    Posted 19 mars 2018 at 18:50 | Permalien

    le coeur de la gauche n’est plus au PS

    dire qu avant quand on écrivait ça ici , on se faisait insulter…
    pas sur non plus que le  » cœur de la gauche  » soit dans les micros partis qui sont mentionnés plus haut

  4. Posted 19 mars 2018 at 18:58 | Permalien

    vous est figés, hors du temps ou quoi ?
    évidemment quand le PS faisait 20 à 30 % et dirigeait 61 dpts 20 régions, 2 villes sur 3, l’an le sénat et la présidence, en ayant 150 000 membres, il était au coeur de la gauche
    maintenant il a perdu 7 élections, fait 10 000 membres et a 31 deputes, ça a changé pardi
    maintenant la gauche est une mosaïque,
    mais si elle ne s’unit pas et ne réussit pas a remplacer le PS, celui ci réoccupera son espace

  5. Médusa
    Posted 19 mars 2018 at 20:04 | Permalien

    Le PS ne ressuscitera jamais en tant que force principale à gauche et parti de gouvernement.

  6. socrate
    Posted 19 mars 2018 at 20:14 | Permalien

    le coeur de la gauche c’est quoi ?
    ce sont les chomeurs les petits retraités ,les salariés , les petits fonctionnaires et d’autres que j’oublie qui ont en commun un ras le bol de ce monde déshumanisé qu on nous fait vivre au nom des exigences européennes libérales , de la mondialisation forcée qui conduit a l’esclavagisme et au travail forcé pour certains et a la mise au pilori des autres ceux que notre président de la république appelle  » ceux qui ne sont rien « .
    Et tout ce peuple en a marre aussi d’etre pris pour des imbéciles par des formations politiques  » de gauche  » qui sont juste la pour gagner des postes , des places , des villes , des régions et au final ne pas changer la vie des gens.

  7. Gilbert Duroux
    Posted 19 mars 2018 at 20:28 | Permalien

    Ah bon, le fait d’être de gauche dépend du score électoral ? Macron est de gauche alors.

  8. Posted 20 mars 2018 at 0:04 | Permalien

    pas seulement
    mais on va pas recommencer a t’enumérer les 5 critères
    la nature de classe a la peau dure, mais elle peut aussi crever

  9. Posted 20 mars 2018 at 0:04 | Permalien

    c’est le salariat

  10. Gilbert Duroux
    Posted 20 mars 2018 at 11:52 | Permalien

    Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan est salarié. Le livreur à vélo Deliveroo n’est pas salarié.

  11. Posted 20 mars 2018 at 14:06 | Permalien

    oui et alors ?
    on défend le salariat contre le « post salariat » de macron

  12. Gilbert Duroux
    Posted 20 mars 2018 at 15:19 | Permalien

    Tu vis dans un autre monde. Les prolétaires et les sous prolétaires d’aujourd’hui ne sont pas (forcément) salariés.

  13. Posted 20 mars 2018 at 18:53 | Permalien

    c’est vrai seulement 90 % des actifs sont salariés, et 10 % ne le sont pas

  14. Posted 20 mars 2018 at 19:07 | Permalien

    Bonjour,

    J’approuve totalement le contenu et l’orientation politiques de l’édito de cette lettre de D&S du 19/03/18.

    En revanche, je suis partagé sur les références théoriques qui soutiennent l’argumentation.

    En effet, cet édito est construit sur plusieurs oppositions qui semblent être plusieurs formes équivalentes de l’opposition « collectif / individuel » dont le premier terme serait une référence de gauche et le second une référence de droite. Cette opposition paraît équivalente à l’opposition « public / privé » qui généralise l’opposition « propriété publique / propriété privée ».
    Mais, cette équivalence est fausse : une société par actions est une propriété privée et, pourtant, collective.

    Dans cet édito, le libéralisme est, avec raison, associé à la fois à l’individualisme et au caractère privé. Mais, à tort, il n’est pas associé au caractère collectif.
    L’opposé du libéralisme n’est pas cité, mais l’opposition « public / privé » est équivalente à l’opposition « républicanisme / libéralisme ». Or, ces deux opposés doivent être associés, à la fois, à l’individualisme et au collectivisme.
    En effet, le libéralisme privilégie la liberté et le contrat, alors que le républicanisme privilégie la loi, mais le contrat et la loi peuvent faire respecter aussi bien des droits individuels que des droits collectifs.

    Cette opposition « collectif / individuel » n’est pas équivalente à l’opposition « républicanisme / libéralisme ». Nous devons défendre aussi bien l’individualisme concret que le collectivisme concret, mais non l’individualisme méthodologique de l’homo œconomicus abstrait, ni le collectivisme de la totalité abstraite. Notre défense des « droits universels » n’est pas la défense du « droit naturel » immuable (au singulier), mais la défense des « droits positifs » de tous les individus concernés, droits qui doivent évoluer et n’ont jamais de formulation définitive.

    L’opposition « républicanisme / libéralisme » n’est surtout pas l’attribution d’une préférence à l’un de ces deux rapports sociaux aux dépens de l’autre. En effet, les deux ont leurs avantages, mais aussi leurs inconvénients. Notre préférence va aux rapports démocratiques, c’est-à-dire aux rapports qui, par définition, respectent les droits universels et permettent d’y accéder. Mais la démocratie ne fournit pas de critère pour choisir et formuler les droits universels à faire respecter. En outre, aucun mode de décision ne peut garantir que le choix effectué respecte vraiment les droits universels. Aucun mode de décision n’est propre à la démocratie.
    La démocratie emprunte donc ses modes de décision au libéralisme et au républicanisme et, accessoirement, aux rapports de réciprocité (nos rapports de politesse et les rapports de production du communisme primitif : Christophe Darmangeat « Le communisme primitif n’est plus ce qu’il était »).

    Le mode de décision républicain est la délibération majoritaire, qu’il s’agisse de la majorité absolue, de la majorité relative ou d’une majorité qualifiée. Il est plus facile de rassembler une majorité que l’unanimité des exprimés. Plus le débat préparatoire au vote est approfondi, public et respectueux de procédures démocratiques, plus il est possible que la décision prise respecte les droits universels. Néanmoins, il est toujours possible qu’une majorité abuse de sa situation pour écraser les droits d’une minorité pour peu que celle-ci soit hétérogène ou néglige les valeurs de solidarité.

    Le mode de décision libéral est le consentement des parties qui conclut la négociation d’un contrat. Mais, comme il est parfois impossible de trouver un accord alors qu’une décision est nécessaire, alors le rapport contractuel se résout en rapport de forces et le contrat est léonin. La décision est donc souvent antidémocratique bien que les formes aient été respectées. Dans certains cas, la décision est toujours inégale, c’est le cas d’un contrat de travail qui n’est pas soumis à un code du travail démocratique, car le salarié n’est plus maître de sa force de travail puisqu’il en a vendu l’usufruit et n’est pas protégé par des minima sociaux. C’est pourquoi dans la hiérarchie des normes, la loi doit l’emporter sur le contrat.

    C’est pourquoi nous nous devons être favorables à une économie mixte, mais pourquoi nous voulons que le statut contractuel de salarié soit peu à peu remplacé, pour tous, par un statut législatif démocratique, analogue à un statut de fonctionnaire ou d’employé d’une coopérative de travailleurs. C’est pourquoi nous ne sommes ni partisans du libre-échange, ni partisans du statut salarial, mais ni anti-libéraux, ni anti-mondialistes. Nous sommes démocratiques et alter-mondialistes, donc sociaux-démocrates au sens du XIX° siècle. Le républicanisme est parfois un habillage pour le nationalisme de la nation dominante, aux dépens des identités nationales minoritaires. C’est pourquoi nous devons nous démarquer de toute souveraineté nationale et nous réclamer de la « démocratie » qui étymologiquement signifie « souveraineté populaire ».

    Amicalement,
    PR

  15. Médusa
    Posted 21 mars 2018 at 0:02 | Permalien

    @GilbertDuroux en 10

    Carlos Ghosn n’a plus besoin de vendre sa force de travail pour vivre. Et même s’il est formellement salarié, sa position au sein de l’entreprise le place évidemment du côté du capital.

  16. Posted 21 mars 2018 at 9:12 | Permalien

    évidemment, environ 98 % des salariés gagnent moins de 3200 euros, et 0,0001 gagnent comme Ghosn, ça ne change rien a la théorie
    le salariat n’a que sa force de travail a vendre,
    et qu’importe qu’une petite poignée de cadres supérieurs, de patrons et actionnaires soient aussi salariés

  17. Gilbert Duroux
    Posted 21 mars 2018 at 16:29 | Permalien

    Il faut essayer d’être plus malin plutôt que mener des combats d’arrière-garde. Puisque les libéraux imposent de plus en plus l’auto-entrepreneuriat, les boulots flexibles, les boulots intermittents, il faut se battre aujourd’hui pour des droits sociaux déconnectés de l’emploi. Un revenu, c’est un dû, avec ou sans emploi. Le travail qu’a fourni la Coordination des intermittents et précaires dans l’élaboration d’un « Nouveau modèle » me semble être la voie à suivre :
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=437

    Ce qui est dingue, c’est qu’il fut un temps – au plus fort de la lutte des intermittents et précaires – où le PS soutenait la CIP-IDF. Cette mesure a même failli être votée à l’Assemblée nationale (il a fallu une magouille du président du groupe UMP pour l’empêcher). C’est même le parti socialiste qui avait inscrit cette proposition de loi dans sa niche parlementaire :
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2986

  18. Posted 21 mars 2018 at 19:16 | Permalien

    « Puisque les libéraux imposent de plus en plus l’auto-entrepreneuriat, les boulots flexibles, les boulots intermittents, il faut se battre aujourd’hui pour des droits sociaux déconnectés de l’emploi. »

    en voila une position réactionnaire, cédant tout a Macron, on dirait la direction CFDT

  19. Gilbert Duroux
    Posted 22 mars 2018 at 12:50 | Permalien

    Réactionnaire se battre pour que ceux qui n’ont rien aient de quoi vivre ? Je ne sais pas qui est le plus réactionnaire des deux.
    Tu oublies que la CFDT complice du MEDEF, que tu ne cesses pourtant de défendre, était le premier ennemi des intermittents et précaires quand ils se sont battus pour défendre les droits des chômeurs.

  20. socrate
    Posted 22 mars 2018 at 19:19 | Permalien

    je ne pense pas qu il faille aller vers l’auto entreprenariat
    etre Deliveroo c’est un choix
    etre Vtc Uber c’est un choix
    il faut défendre le salariat et se battre pour que les salariés retrouvent leurs droits suite aux atteintes faites par Hollande et Macron

  21. Posted 22 mars 2018 at 20:25 | Permalien

    ta position est celle de la majorité de la direction de la CFDT, se battre a reculons, pour négocier les chaines de ceux auxquels les droits ont été retirés
    et non pas se battre pour défendre ou reconquérir ces droits

  22. Posted 22 mars 2018 at 20:33 | Permalien

    Alors que les syndicats s’unissent pour faire céder le gouvernement, les différentes forces de gauche peinent à former un front commun.

    Ce jeudi 22 mars marquera le début du mouvement contestataire des cheminots. À l’appel de Sud-Rail et de la CGT, une grande manifestation est prévue à Paris pour protester contre le projet de réforme de la SNCF du gouvernement. Alors que les syndicats s’organisent, certains tenants de la gauche tentent de faire front commun, quand d’autres préfèrent défiler en solitaire.

    C’est Olivier Besancenot qui, le premier, a appelé à un rassemblement des forces de gauche, souhaitant qu’à l’image des syndicats, les partis de gauche s’unissent pour faire plier le gouvernement. Son appel a trouvé écho auprès d’une douzaine de partis, qui ont signé une « déclaration unitaire ». Parmi eux, le PCF de Pierre Laurent, Europe Écologie-Les Verts, la Gauche démocratique et sociale de Gérard Filoche, ou encore le mouvement Génération.s de Benoît Hamon.

    Dans un entretien au JDD , ce dernier est revenu sur la question, affirmant avoir parlé avec de nombreuses personnalités de la gauche, et appelant Jean-Luc Mélenchon à « sortir de sa stratégie solitaire » pour « ajouter leur force à la mobilisation unitaire ». Les mouvements des députés LFI Clémentine Autain et Éric Coquerel font d’ailleurs partie des signataires de la « déclaration unitaire ». Le Groupe parlementaire France insoumise représentant les députés LFI a lui aussi apposé sa signature. Mais pas de déclaration officielle du parti politique, ou de son leader. Jean-Luc Mélenchon fait la sourde oreille.

    « Mais nous étions tout de même douze autour de la table, s’enthousiasme Gérard Filoche. France insoumise comprise, nous avons discuté, nous participerons ensemble à la mobilisation », qui se targue d’être l’artisan de cette grande réconciliation. Quid de Jean-Luc (…)

  23. Gilbert Duroux
    Posted 22 mars 2018 at 20:36 | Permalien

    N’importe quoi ! La CFDT, que tu défends, était main dans la main avec le MEDEF pour retirer des droits aux chômeurs. Nous n’avons jamais dit qu’il ne fallait pas se battre pour avoir les meilleures conditions d’emploi. Nous n’avons jamais remis en cause le CDI, au contraire. Simplement il se trouve, pour prendre l’exemple des intermittents du spectacle, que la nature de leur boulot c’est d’avoir des emplois intermittents avec des employeurs multiples. Bien évidemment, quand on est dans ce cas là, il vaut mieux avoir de bons droits au chômage entre 2 contrats, histoire de ne pas devoir accepter n’importe quel boulot de merde pour survivre. Si tu n’es pas capable de comprendre ça, c’est regrettable.
    Il y a un autre type de boulot intermittent avec des employeurs multiples, c’est les intérimaires, qui dépendent de l’annexe 4 des ASSEDICS. C’est pour ça que les intermittents ont établi des ponts avec eux, grâce à la CGT, pour faire des actions communes.
    Idem pour les pigistes, de plus en plus précarisés et exploités. En attendant qu’ils aient un CDI (ce que très peu parviennent à avoir), il faut bien qu’ils bouffent, non ?

  24. Gilbert Duroux
    Posted 23 mars 2018 at 19:03 | Permalien

    Ce que tu ne veux pas comprendre, c’est que lorsque le patronat, avec la complicité des gouvernements (dont ceux issus issu de ton cher parti, de gauche par nature) enlève des droits aux travailleurs, il faut non seulement se battre pour rétablir ces droits, mais aussi continuer à réclamer des nouveaux droits, en fonction de l’évolution de la société et des nouveaux modes de production. Il faut tenir compte des réalités du moment, celles qu’hélas on subit. Comme disait Jaurès, dont tu te réclames : « il faut aller à l’idéal en partant du réel ».

  25. Posted 24 mars 2018 at 0:13 | Permalien

    Pour l’Inspection du travail
    en BELGIQUE comme en FRANCE
    « les livreurs Deliveroo devraient être considérés
    comme des TRAVAILLEURS SALARIÉS »
    je ne veux pas comprendre l’acceptation du viol des droits et le retour au 19° siècle, ni ceux qui les défendent que ce soit toi ou l’actuelle direction majoritaire de la CFDT

  26. Gilbert Duroux
    Posted 24 mars 2018 at 0:21 | Permalien

    Tu fais semblant de ne pas comprendre ou tu es vraiment bête ? Où as-tu vu que je défendais le retour au 19ème siècle ? Je dis exactement le contraire. Le statut des intermittents, c’est ton syndicat, la CGT, qui le défend. Parce qu’avant, entre deux contrats, les professionnels du spectacle touchaient que dalle. Au passage, c’est toi qui ne cesse de défendre la CFDT. Pour ma part, j’ai participé à l’occupation du siège de la CFDT quant ce syndicat était maqué avec le MEDEF pour baisser les droits des chômeurs. J’aurais bien aimé t’entendre à l’époque.

  27. Posted 24 mars 2018 at 13:51 | Permalien

    Le MJS est depuis fort longtemps « indépendant » du PS…

    et subventionné par lui !

    Encore du travail de journaliste incompétent (ou partisan).

    Les JS existent depuis au moins les années 30…

    Il ne faut pas confondre désaccord politique fondamental,
    entre les partisans de la régression sociale, derrière un discours
    démago et mensonger sur le pouvoir aux militants » d’Yves
    Le Foll, d’une part,

    et d’autre part rejoindre Génération.s.

    Il s’agit alors de l’adhésion à un programme (et à un clan !).

    L’organisation de Hamon a un programme, dont le « revenu universel »,

    certes intéressant, mais qui depuis la présidentielle, n’a pas
    placé le rassemblement de la Gauche au coeur de son action.

    Faut-il avoir raison trop tôt ?

    En effet, les organisation syndicales ont une autre vision : la
    réduction du temps de travail , la formation professionnelle, le
    redressement industriel, des échanges internationaux qui nous
    sortent de la « mondialisation heureuse », tant vantée par notre
    camarade DSK !

    Revenons au MJS. La jeunesse est tentée par l’idéal, le dévouement,

    voire le sacrifice… Mais n’oublions pas que les crabes qui grouillent
    dans certains paniers du PS sont pour la plupart issus du MJS !

    Cahuzac et ses potes ont eux-mêmes été au MJS ! Ils y ont probablement
    appris plus à magouiller et manoeuvrer en coulisses pour leur pomme, qu’à
    se dévouer pour la Cause !

    Ce qui sauvera le socialisme démocratique, c’est la démocratie.

    Le respect de la liberté d’expression, des pocédures démocratiques…

    des statut, violés sans vergogne par certains élus régionaux… sans sanction !

    C’est une cause de tous les instants au PS, et à gauche bien souvent.

    Et d’actualité, puisque les statuts viennent d’être modifié sans égard pour les
    règles statutaires. Un comble.

    A la racine de ce départ de la présidente du MJS il y a aussi et peut-être
    surtout une question d’utilisation des subventions du PS par le MJS, qui
    pourrait bien se terminer au tribunal… alors attendons un peu pour voir.

    Quant au vote des motions, le résultat n’est pas le triomphe de Le Foll,

    mais le cantonnement de la Droite du PS, proche de Macron, à 25%

    des voix. Symétriquement, la Gauche claire fait le même score. Au milieu,

    on trouve ceux quii ne sont pas comme Le Foll, des défenseurs à tout crin

    du tandem Hollande-Valls-Macron, et qui souhaitent rester à gauche mais

    ont hésité à en tirer toutes les conclusions…

    Malgré ses défauts, le PS regroupe encore des milliers d’élus locaux, qui
    portent le drapeau de la Gauche dans le villes et les villages. Loin de ces
    querelles, ils sont un repère dans leur communauté, pour ceux qui ne sont
    pas tentés par l’engagement partisan. Ils attendent beaucoup du PS.

    Ne les décevons pas.

    Gardons le cap du PS dans une claire opposition aux habiles détricoteurs
    de notre modèle social issu de 1936 et 1945. Soyons les pionniers du
    rassemblement de la Gauche.

    CV

  28. Gilbert Duroux
    Posted 26 mars 2018 at 22:53 | Permalien

    La ministre du travail vient d’autoriser le licenciement d’un camarade de Sud-PTT malgré l’opposition de l’Inspecteur du travail :
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/03/26/le-ministere-du-travail-permet-le-licenciement-d-un-responsable-syndical-de-la-poste_5276767_3224.html
    Xavier Bertrand, lui, avait refusé ce licenciement.

  29. Posted 26 mars 2018 at 23:07 | Permalien

    L’agenda ébouriffant du premier secrétaire du PS
    Publié le 24 mars 2018
    La renaissance va prendre du temps. Olivier Faure devait s’en douter, il en a eu la confirmation lors de la manifestation de ce 22 mars, et avec le lâchage de la direction du mouvement des jeunes socialistes annonçant son ralliement à Hamon. Sa présence à la manifestation anti-gouvernementale allait de soi, devait-il penser. Le leader du parti de gauche en reconstruction y était parfaitement légitime. Mais il a dû être protégé et évacué par le service d’ordre. Hué, agressé par des manifestants lui reprochant pêle-mêle d’être un « social-traitre », selon la terminologie traditionnelle des communistes à l’égard des sociaux-démocrates, d’avoir été absent lors des manifs contre Hollande, sans parler des injures et noms d’oiseaux divers et variés.

    Bien sûr les socialistes pourront y voir la marque de fabrique des insoumis. Remarquer que tous les manifestants présents n’étaient pas aussi agressifs, que certains étaient même bienveillants… Mais l’anecdote illustre l’ampleur du chantier de reconstruction auquel s’attaque le nouveau premier secrétaire du PS.

    Le PS pour reprendre une place significative sur la scène politique nationale, en se positionnant, comme par le passé, en pôle de référence pour une alternance politique de gauche, va devoir cravacher. Il a beaucoup à faire oublier… D’abord, bien sûr, comme on l’a vu hier, le fait qu’il était aux côtés de l’ex-ministre de l’économie, Emmanuel Macron, sous la présidence Hollande. Pour convaincre les électeurs de gauche qui trouvaient déjà sous Hollande que Macron était trop libéral il faudra donner des gages. Comme par exemple en manifestant dans la rue aux côtés de la CGT contre le gouvernement…

    Mais cela ne suffira pas. Pour reconstruire un grand parti social démocrate, il faudra aussi ramener au bercail socialiste les brebis égarées dans le sillage de Macron. Et là, il va falloir être subtil… Même si certains sont déjà déçus par le président, comme semblent le dire les sondages, ce n’est pas en s’opposant systématiquement à lui, et en dénonçant sur tous les tons son tropisme de droite, qu’Olivier Faure arrivera à refaire le plein dans ses sections. La voie entre opposition systématique, et complaisance pour le pouvoir est très étroite. Mais ce n’est pas tout. Pour arriver à reconstituer un grand PS, il faudrait aussi aller chercher les quelques militants ex-frondeurs qui ont suivi Benoit Hamon. Voire même tenter de reprendre quelques terrains conquis à la hussarde par Mélenchon et ses insoumis. Bref il va falloir la jouer vraiment très œcuménique! D’autant que les trois familles directement concernées par la reconquête, En Marche, Génération Hamon, et France insoumise, vont évidemment tout faire pour maintenir le PS la tête au fond du seau, puis que tous trois ne peuvent prospérer que sur sa ruine.

    La solution pour une renaissance passe évidemment d’abord par les idées. Avant de reconstruire le parti, il convient sans doute de reconstruire un discours, un corpus doctrinal original susceptible de rassembler des électeurs qui se sentent de gauche, qu’ils aient voté Hamon à la présidentielle, ou pas. Ce n’est évidemment pas le plus simple tant les prédécesseurs d’Olivier Faure ont semblé s’appliquer à vider leur parti de sa substance idéologique. Le nouveau leader du PS en est conscient, lui qui déclarait dans son « texte d’orientation »: « la défaite de 2017 n’est pas que conjoncturelle, elle vient de loin; elle n’est pas une parenthèse, aucune bulle n’éclatera pour rétablir le paysage politique antérieur. Nous devons reconquérir notre place ».

    Il est vrai que certains au PS, comme à droite d’ailleurs, tentent de se convaincre que l’avènement de Macron ne doit qu’à l’incurie des époux Fillon, qu’il n’est qu’un accident de l’Histoire, et que celle-ci va reprendre son cours « normal » en remettant à leur place les partis qui ont toujours été au centre de la vie politique… Ceux-là risquent d’aller de déconvenue en déconvenue. Si le PS tente de renouer avec son passé, fait de combats de chefs, de congrès plus ou moins manipulés, de combines d’appareil… Alors la marche sera longue, très longue, vers le renouveau. S’il ne parvient pas à déterminer une voie originale, puisée dans sa propre histoire, dans les convictions que partagent ses derniers militants, sans chercher forcément à emprunter la voie étroite qui est supposée exister à mi chemin entre le Macronisme et le Mélenchonisme, le PS échouera.

    La gauche du 21eme siècle reste à inventer. Si le PS a cette ambition, il faut qu’il le démontre. Mais ce ne sera pas facile. Il faudra conjurer les démons du passé. Digérer enfin cet incroyable épisode d’auto-destruction que fut le mandat de Hollande. Réinventer les idées, la démocratie interne, l’exigence morale, le réalisme éthique, pour proposer in fine aux Français un programme politique répondant vraiment aux défis de ce siècle, et au principal d’entre eux qui est et sera la lutte contre le creusement des inégalités entre vainqueurs et vaincus des guerres économiques et-ou post coloniales, entre bourreaux et victimes du climat… Il serait mieux de le faire évidemment en s’appuyant sur la jeunesse. Mais là encore, c’est mal parti, avec le départ de la patronne du Mouvement des Jeunes Socialistes qui estime que le PS est devenu « un Ephad ». Certes tous les jeunes socialistes ne se reconnaîtront pas dans ce jugement à l’emporte-pièce, mais il dit bien les doutes profonds que doivent ressentir les militants à l’aube de la reconstruction.

    Donc, si on résume l’agenda du premier secrétaire:

    retrouver un ancrage à gauche en critiquant autant que nécessaire l’action de Macron… tout en tentant de séduire, grâce à une modération de bon aloi, les socialistes ayant fui vers En Marche
    regagner les militants du mouvement de Benoît Hamon sans pour autant rouvrir la boite de pandore de la fronde qui a conduit le PS là où il est
    proposer un programme d’avenir, mobilisateur pour la jeunesse du pays, mais en se passant d’une bonne partie des jeunes socialistes partis avec armes et bagages chez le rival Hamon
    réinventer la démocratie interne du parti, rajeunir les structures, tout en s’appuyant sur des militants restant dans le parti, qui ont souvent été partie prenante des errements du passé et tenteront forcément de s’accrocher au bastingage dans la tempête
    se poser en rassembleur de la gauche, sans se faire manger par Mélenchon qui pèse pour l’instant trois fois plus lourd en intentions de vote et rêve d’en finir pour de bon avec le PS…
    Bref, participer à la manif du 22 mars, au milieu de cégétistes et mélenchonistes en pétard… c’était quand-même le plus facile…

  30. Posted 27 mars 2018 at 11:11 | Permalien

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    Ma Leelma a ajouté un commentaire sur votre vidéo.
    Gérard FILOCHE sur France-Info

    Ma Leelma
    Bien parlé ! Il faudrait vraiment que vous passiez plus dans les médias. P.S. : mais ‘faut pas rêver, ils préfèrent leurs économistes libéraux qui parlent « vrai » … mais qui sait le prétexte du livre peut-être l’occasion ?
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  31. Posted 27 mars 2018 at 16:53 | Permalien

    Dans le Diplo du mois d’avril (non encore disponible par internet), Anicet Le Pors revient sur les fonctionnaires (les fonctionnaires voilà l’ennemi).

    Il y dit notamment : La France n’est pas « sur-administrée ». On y compte 89 agents publics pour 1000 habitants, loin derrière les pays scandinaves, derrière le canada et juste devant le Royaume-Uni. Ce n’est ni l’ampleur des effectifs ni leur évolution qui distinguent la France des autres pays, mais le fait que les agents y sont protégés par la loi, dans le cadre d’un statut regardé comme la condition d’une administration neutre et intègre.

    Il cite un rapport de France Stratégie de 2017 « tableau de bord de l’emploi public. Situation de la France et comparaisons internationales

    (dossier joint ici : http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/tdb-emploi-public-20-12-2017.pdf).

    Il y est dit par exemple :
    En adoptant une approche par branche et en se restreignant aux seules fonctions régaliennes et actions de redistribution, il est possible de calculer le taux d’administration générale :

    En Europe, le taux d’administration générale varie entre 21 personnes pour mille en Italie et au Royaume-Uni et plus de 40 ‰ au Luxembourg. La France se situe à un niveau élevé, avec un taux de 36 ‰.

    Sur le périmètre plus large des services administrés qui recouvre les secteurs ayant vocation à délivrer des services d’utilité générale, que leur mode de gestion soit privé ou public (administration publique et défense ; enseignement ; santé et action sociale), les écarts entre les pays européens sont plus importants encore : entre 76 ‰ en Italie et 187 ‰ en Norvège. La France se situe dans une position médiane, avec 123 personnes travaillant dans les services dits administrés pour 1 000 personnes, proche du Royaume-Uni (121 ‰). Il n’existe pas de lien strict entre le périmètre de ces services et le poids de l’État, ce qui signale l’hétérogénéité des arbitrages concernant les modes de gestion de ces services selon les pays. Dans un contexte d’emploi public fortement contraint, ces services tendent globalement à se développer en recourant à des solutions marchandes.

    @+

    JP C

  32. Posted 27 mars 2018 at 17:09 | Permalien

    (Re)Bonjour Monsieur Filoche. Je vous ai croisé tout à l’heure à la manif. Vous m’avez distribué un tract GDS. J’étais surpris et les mots me manquaient sur le moment, alors je vous écris. Mille mercis pour votre action politique. Par votre enthousiasme, votre charisme, votre générosité et la qualité de vos intervention, vous êtes pour moi une figure de proue des défenseurs des intérêts des travailleurs et des exploités. Vous faites partie de ceux qui m’ont amené à me syndiquer (quelle incongruité cela me paraissait-il il y a encore quelques années). Votre sourire et votre ténacité sont un modèle à suivre. Vous étiez (et êtes encore) trop bien pour le PS. Votre éviction ne fait que clarifier les positionnement du PS depuis plusieurs décennies, où les personnes vraiment de gauche servaient beaucoup de faire valoir selon moi. C’était un plaisir et un honneur de croiser votre chemin. J’espère que l’occasion se représentera. Bonne lutte !

  33. Gilbert Duroux
    Posted 28 mars 2018 at 0:16 | Permalien

    Après Gérard Filoche, ce sont tous les militants de la France insoumise qui sont assimilés à des antisémites. Le CRIF a décidé d’interdire la participation des membres de la France insoumise au rassemblement demain soir en hommage à la vieille dame juive qui a été assassinée. Ça commence à devenir insupportables les amalgames qui sont faits entres ceux qui soutiennent les Palestiniens ou condamnent la politique colonialiste d’Israël et les antisémites à la Soral-Dieudonné. Jamais la France insoumise n’a fait preuve d’antisémitisme. Par son sectarisme, le CRIF démontre une nouvelle fois qu’il n’est qu’une officine communautariste, ambassade officieuse de l’état d’Israël. S’il y a une union de la gauche à faire, si elle arrive au pouvoir elle devra de dissoudre cette officine anti-républicaine. En attendant, comme on l’a fait pour Gérard Filoche, il faut soutenir les Insoumis accusés par ces salopards.

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