Macron c’est l’échec assuré, une barrière de sable face au Front National !

Le trublion de la gauche française n’a pas sa langue dans la poche et à Lux devant une poignée de militants, il a réaffirmé sa confiance dans une gauche reconstruite face à la politique libérale du Président Macron.

Interrogé par info-chalon.com, à propos de l’Affaire Cahuzac, Gérard Filoche s’est dit « scandalisé. C’est le summun de l’escroquerie. On ne peut faire pire avec Cahuzac. La peine d’aujourd’hui est plus légère que la dernière fois. Sous forme d’un durcissement, il y a un assouplissement. Je ne suis pas du genre à mettre les gens en prison mais là ! La fraude en France est tellement énorme. Pourquoi on nous retire des gens dans les hôpitaux alors qu’on a plus de 100 milliards d’euros d’évasion fiscale. Je vous rappelle que l’argument sans cesse avancé était si on taxe les riches, ils s’en vont… mais ils sont déjà partis. Mais sachez qu’on peut savoir ou est chaque centime ».

« Si vous me mettez au budget, j’embauche 100 hackers comme dans les films et je vous retrouve l’argent »

« C’est une question de volonté politique. Bien sûr qu’on peut retrouver l’argent. Il suffit juste de menacer, vous allez voir si ils ne vont pas le rendre l’argent ! Qu’est ce qu’ils en font de cet argent ? Les dividendes en France, on pille les fruits du travail alors que jamais cette société n’a été aussi riche. Mais sortez l’idée de crise dans votre tête, on vous ment ». Des propos clairement affichés et qui font mouche au sein d’un certain nombre de militants de gauche qui ont salué son language de vérité.

« Tout va bien si on distribue les richesses et le travail. Ca se fera tôt ou tard ! Je suis du genre à ne pas désespérer. Il y a encore 20 ans la question de l’arrogance de la finance n’était pas un sujet, aujourd’hui c’est une discussion de bistrot. Mon travail est de montrer qu’on peut les avoir ».

« Je suis là par effraction a dit Macron. C’est Thatcher ! »

« C’est Macron qui n’est pas une alternative. Macron c’est l’échec assuré, une barrière de sable face au Front National ! Il y a toutes les raisons de l’échec de Sarkozy puis de Hollande. Le temps que l’effet médiatique, que l’effet jeune-machin passe, le temps va arriver ».

« Sur la question des impôts à la source, c’est comment on va escroquer les gens »

« Ils ont trouvé que le salaire net serait marqué en plus gros et que la déduction des impôts soit en dessous. C’est l’impôt qui va prendre en charge la protection sociale. Vous allez mettre fin directement au régime de la protection sociale de 1945. La particularité des cotisations sociales c’est qu’elles sont pré-affectées. Quand vous avez un budget unique, vous prenez l’argent dans la caisse ! Macron fait une contre-révolution sociale avec la violence. Quand on lit son livre, je prétends en savoir plus que n’importe qui sur lui. Il veut une société post-salariale, certes les gens ont du mal à comprendre.

Macron dit ne cherchez plus les patrons, il veut des indépendants, des contrats commerciaux. Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants, il veut la France start-up. Toutes ces phrases sont une déconstruction de notre modèle sociale. Mais il perdra. Le salariat, c’est 90 % des actifs. Sur la planète entière, le salariat progresse. Ses propositions sont un contre-sens historique ! il veut une société sans statuts, c’est ça les libéraux. C’est un monde à contre-courant ! Sa politique est une agression contre la société. Il n’est là que parce que la gauche a trahi avec Hollande sinon il n’y aurait pas eu d’espaces pour lui.

Il a cette particularité de ne pas avoir de parti. Les Républicains ont les pieds dans la glaise, ils doivent rendre des comptes. Macron est sorti d’une imprimante 3D, c’est une somme de vendeurs de Tupperware les Macronistes. J’ai honte pour les socialistes qui l’ont rejoint. Ils n’ont plus de consistances idéologiques ».

« Si on ne travaille pas ensemble, c’est cuit »

« On gagnait parce que les gens voulaient un changement social. Hollande a fait tout le contraire de ce que les gens attendaient. On a même reculé par rapport à avant. Le socialisme vient du ventre, les gens veulent quelque chose dans leurs assiettes et ils ont raison. Hollande n’a pas donné et en plus il a pris. La gauche s’est effondrée mais rien n’est jamais définitif. La gauche est en dehors du PS aujourd’hui. La nécessité va faire loi ! Je suis militant de l’union des gauches depuis toujours. Je ne veux pas être obligé d’avaler mon chapeau pour être élu. C’est de convaincre qui m’apporte, de créer le rapport de force.

« On a décidé un raz de marée populaire le 26 mai. Ca va peser dans la tête des gens. Normalement tout le monde vient ! Dans la lutte, on essaye pour réunifier la gauche. Depuis deux mois, on a progressé. L’année prochaine pour les européennes, je suis pour une liste européenne unique de gauche. Notre angle d’attaque sera Macron, le chef des libéraux. L’unité, ce n’est pas l’unité de pensée mais l’unité d’action ».

Laurent Guillaumé

 

info chalons sur saone

 

13 Commentaires

  1. Posted 23 mai 2018 at 14:03 | Permalien

    Non, Macron n’est pas une barrière de sable.
    Macron est un levier pour le Front National.

  2. Posted 23 mai 2018 at 15:04 | Permalien

    si tu veux, ça dépend à qui tu réponds pour le coup

  3. Posted 23 mai 2018 at 15:14 | Permalien

    Je ne partage pas vos idées socialistes croyant davantage dans le libéralisme mais je ne peux que souscrire à vos constats en ajoutant une idée supplémentaire pour tenter d’expliquer l’échec relatif des manifestations depuis l’élection d’Emmanuel Macron. François Hollande et Manuel Valks ont annihilé l’esprit de résistance en passant en force la loi El Khomri malgré une pétition en ligne inédite

  4. couderc
    Posted 23 mai 2018 at 15:17 | Permalien

    Monsieur,

    vous avez raison, il faut toujours une force d opposition mais malheureusement, personne n accepte la vérité ‘: dans chaque parti il y a
    toujours un « Monarc » et sa « Cour » donc rien ne se résoudra
    toujours des oppresseurs et des oppréssés. La vie ne se fait pas par la bourse et le 4 (40) le véritable ennemi est là !
    nous obtenons quelques miettes après d âpre combat et encore !!!!
    le seul combat est de les ignorer ! En ne votant plus mais nous n en sommes
    pas encore là!. Car on préfère se couvrir les yeux que de voir la vérité

  5. Posted 23 mai 2018 at 15:44 | Permalien

    oui bien sur, c’est en partie vrai hélas

  6. Posted 25 mai 2018 at 12:14 | Permalien

    Grâce à M. Gouthière, il reste des traces. 23 et 24 mai 2018, Gérard Filoche est sur tous fronts

    C’est ici : https://youtu.be/waUhyjwv1FY

    @+

    JP C

  7. Posted 25 mai 2018 at 12:15 | Permalien

    Marée populaire le samedi 26 mai, pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité

    Communiqué de presse

    Plus de soixante organisations appellent dans leur diversité à descendre massivement dans la rue le 26 mai pour mettre en échec le projet du gouvernement qui vise à remodeler en profondeur la société française pour y imposer les canons d’un néolibéralisme autoritaire. Associations, syndicats et partis politiques, chacun dans son champ d’activité respectif, ont construit un cadre unitaire inédit porteur d’une dynamique de mobilisation citoyenne qui se traduit par l’organisation de plus de quatre vingt manifestations partout en France (https://mareepopulaire.fr/).

    A Paris, le cortège s’élancera de la gare de l’Est à 14h30. Ce cortège sera pacifique, joyeux et festif. Sa structuration se veut le reflet du cadre commun original qui s’est mis en place à cette occasion. Ainsi, il n’y aura pas le carré de tête traditionnel des « personnalités » afin d’assurer la fluidité du cortège. De plus, au-delà de la présence des organisations appelantes, il sera ouvert par des représentants, militants, collectifs de secteurs en lutte et permettra aussi une forte participation citoyenne.

    A Paris, un point presse avec la présence des organisations appelantes aura lieu à 13h15 à l’entrée de la rue de Verdun, devant l’entrée du square Villemain.

    Plus de 80 rassemblements « Marée populaire » se tiendront en France, ce samedi 26, à : Albi, Alençon, Alès, Montluçon, Moulins, Vichy, Amiens, Lyon, Macon, Marseille, Montpellier, Annecy, Aubenas, Auxerre, Belfort, Besançon, Béziers, Blois, Bordeaux, Boulogne sur mer, Bourges, Brest, Caen, Cahors, Carcassonne, Chambéry, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Créteil, Dijon, Périgueux, Sarlat, Bergerac, Dunkerque, Gap, Grenoble, Ivry-sur-seine, La Rochelle, Le Havre, Le Puy, Lille, Montreuil, Morlaix, Nancy, Nantes, Nevers, Nice, Nimes, Orléans, Poitiers, Quimper, Quimperlé, Reims, Rennes, Roanne, Rodez, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Nazaire, Tarbes, Toulouse, Tours, Troyes, Valence, Toulon, Paris Ile de France, entre autres…

    Pour tout contact :

    Fondation Copernic : pierrekhalfa@gmail.com / 0687762856

    ATTAC : aurelietrouve@yahoo.fr / 0617175087

  8. Posted 25 mai 2018 at 15:29 | Permalien

    https://drive.google.com/…/1hWqfKOSs0nBLm5CJASDoUlIKrQ…/view

    DRIVE.GOOGLE.COM
    VID_20180524_105509.mp4

  9. Posted 27 mai 2018 at 4:57 | Permalien

    Une première vidéo sur les « préliminaires » de la marée populaire du 26 mai 2018.

    C’est ici : https://youtu.be/lvqSkgmXkew

    @+

    JP C

  10. Posted 27 mai 2018 at 9:25 | Permalien

    « SNCF : rendre aux citoyens la parole que Macron
    Serge Vasset, « Tonton », nous a quittés
    Par CP le lundi 21 mai 2018, 18:04 – Lien permanent
    C’est au beau milieu du long pont de la Pentecôte, par un appel de l’ami Gérard Bohner, que j’ai appris la nouvelle, qui m’a laissé abasourdi. Serge Vasset venait de nous quitter, à l’âge de 62 ans. On savait qu’il luttait contre la maladie depuis quelque temps, mais rien n’annonçait sa disparition brutale. Le chagrin submerge aujourd’hui celles et ceux qui l’ont connu et ont partagé, au fil des années, ses espoirs et ses engagements.
    Serge était l’une des figures les plus marquantes et les plus attachantes du courant longtemps incarné par la Ligue communiste révolutionnaire – où beaucoup le connaissaient sous le surnom de « Tonton » –, puis par la Gauche unitaire. Il y avait adhéré dans les années 1970, n’avait ensuite jamais renié cette appartenance, bien au contraire car il continuait à parler avec émotion de cette formidable école politique, mais c’est surtout au combat syndical chez les cheminots qu’il avait consacré l’essentiel de son énergie. Il avait ainsi appartenu au bureau national de la fédération CFDT, au temps où celle-ci constituait le fer de lance dans la confédération de la bataille pour un syndicalisme de transformation plutôt que d’adaptation, et avait été l’un des principaux acteurs des luttes dans ce secteur.
    Farouche partisan de l’indépendance des syndicats, Serge n’avait toutefois jamais voulu tenir à distance l’action pour un changement politique radical, pour une société de liberté et d’émancipation. Ce qui avait fait de lui une personnalité reconnue de la vie publique de son département du Puy-de-Dôme. Désormais retraité, il siégeait d’ailleurs, ces dernières années, au conseil municipal de sa ville de Pont-du-Château. Cet esprit d’une finesse et d’une subtilité remarquables avait aussi la lucidité exigeante. Critique des enfermements sectaires et minorisants du gauchisme post-soixante-huitard, c’est tout naturellement qu’il s’était reconnu dans les positions de la minorité de la Ligue, dont je fus longtemps l’animateur, puis dans celles de la Gauche unitaire, dont il avait été l’un des fondateurs pour l’agglomération clermontoise.
    Très au-delà de la politique et du syndicalisme, Serge était un passionné de la vie, randonneur cycliste, clarinettiste, grand amateur de rugby autant que de bons restaurants, adepte de la cueillette des champignons. Je garderai toujours le souvenir de ces soirées mémorables passées en sa compagnie – très souvent chez Gérard Bohner, parfois en compagnie d’autres amis, tel Claude Debons auquel l’unissait un passé syndical commun –, à « refaire le monde » autour de bouteilles qui se vidaient aussi vite qu’elles avaient été débouchées. Ce cuisinier émérite n’avait, au demeurant, pas son pareil pour vous improviser, lorsqu’il vous recevait au soir d’un meeting, un repas autour duquel nous devisions jusqu’à une heure avancée (ce qui rendait alors ma nuit fort courte, lorsque je devais reprendre le premier train du matin).
    Ta disparition, Serge, nous laisse un sentiment de vide immense. Tu n’auras pas connu le dénouement du nouveau conflit qui mobilise tes camarades cheminots, pour l’avenir du service public ferroviaire. Je ne doute pas que tu l’aies suivi avec enthousiasme. Ta chaleur communicative, ta réflexion aiguisée et le fruit de ton expérience vont nous manquer en ces temps si difficiles. À ta compagne, Frédérique, à tes enfants, Pauline et Romain, j’adresse un témoignage d’amitié et de solidarité dans l’épreuve qu’ils traversent. J’en suis certain, toutes celles et tous ceux qui ont connu « Tonton » le partageront. Christian Picquet

  11. Posted 27 mai 2018 at 9:28 | Permalien

    La cote de popularité d’Emmanuel Macron s’effrite, d’après un sondage
    57% des personnes interrogées se sont dites « mécontentes » d’Emmanuel Macron, contre 55% en avril.
    La cote de popularité du Président de la République a baissé en un mois, passant de 44% de « satisfaits » en avril à 41% en mai, selon un sondage Ifop* dans le Journal du Dimanche, dimanche 27 mai. Inversement, 57% des personnes interrogées se sont dites « mécontentes » d’Emmanuel Macron, contre 55% en avril. 2% des sondés ne se sont pas prononcés.
    La cote de popularité du chef de l’Etat avait atteint en août dernier son plus bas niveau (40% de mécontents) et son sommet en juin avec 64% de « satisfaits ». La cote du Premier ministre n’a pas bougé en un mois et reste fixée à 45% de « satisfaits », contre 50% de « mécontents » et 5% ne se prononcent pas.
    C’est en juillet de l’année dernière que la cote de popularité du chef du gouvernement avait atteint son plus haut niveau depuis sa prise de fonctions (56% de satisfaits) et en mars dernier son plus bas niveau (54% de mécontents).
    *Sondage réalisé par internet du 17 au 26 mai auprès d’un échantillon représentatif de 1933 personnes selon la méthode des quotas.

  12. Adrien Muller
    Posted 18 juin 2018 at 18:19 | Permalien

    Arrêtez donc un peu avec votre FN ! C’est un tigre de papier, un piège à cons. Développé par Mitterrand pour diviser la droite, il sert maintenant à Macron et ses employeurs pour diviser la gauche.

    L’eau à coulé sous les ponts. N’avez-vous pas remarqué que le FN est aujourd’hui le seul parti gaulliste de France ? Il en a les idées, le programme, il ne lui manque que le Général. ÇA serait d’ailleurs plutôt un gaullisme de gauche, c’est dire.

    Remarquez, je m’en fous, je ne suis ni gaulliste, ni FN. Mais tant que vous n’aurez pas compris que le peuple est indivisible, tant que vous diaboliserez le FN, tant que vous diviserez les citoyens entre les «bons» et les «salauds», vous travaillerez pour Macron.

    C’est à croire que vous n’avez toujours pas quitté le PS… C’est une révolution culturelle qu’il faudrait sous votre chapeau. Vous autres soi-disants gauchistes manquez grandement de lucidité. Vous êtes trop moralistes, trop doctrinaires, trop passéistes et surtout pas assez politisés.

    Au final, vous œuvrez pour vos ennemis. On ne s’étonne plus que les états aient pu lever 16000 milliards de dollars pour renflouer les banques et leurs spéculateurs. 2000 dollars par tête de pipe, hommes, femmes, enfants, nouveaux-nés ! Croyez-vous que nous pouvons encore nous payer le luxe de diaboliser qui que ce soit ?

  13. Posted 18 juin 2018 at 19:03 | Permalien

    le FN est un parti dont la direction est fasciste
    bien sur les capitalistes l’utilisent pour diviser la gauche et éventuellement la frapper, ce n’est pas nouveau depuis Hitler
    ensuite oui le peuple est divisé en classes sociales
    mais le salariat est majoritaire soit 90 % des actifs, on gagnera contre vous en le rassemblant
    vous, c’est la droite et l’extreme droite et la finance, vous avez des milliards de pognon
    mais nous avons la majorité de trente millions des salariés potentiellement avec nous

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