D&S 254 255 avril mai 2018 40 pages, 6 euros, dont dossier de 16 p de texte de référence programmatique de GDS

12 Commentaires

  1. Lloyd Hopins
    Posted 26 mai 2018 at 5:04 | Permalien

    Tout ces gens qui ont préféré faire 6% avec Hamon plutôt qu’envoyer Mélenchon au deuxième tour à la place de Le Pen me laissent un gout amer dans la bouche

  2. Posted 26 mai 2018 at 8:55 | Permalien

    quelle honte d’écrire cela, alors qu’il fallait un accord politique, cela était nécessaire et cela suffisait pour que ces 6 % se transfèrent sur JLM.
    Mais celui ci a refuse un accord politique il s’est meme félicite d’y avoir résisté
    et il nous a fait perdre, il est autant responsable que Hamon de ce desastre
    et nous avons Macron a cause de ces deux là !

  3. Anonyme
    Posted 27 mai 2018 at 18:47 | Permalien

    Non, quand l’un fait 20% et l’autre 6, il est facile de d’identifier la candidature de division. Hamon ne pouvait gagner, ni se retirer pour des raisons financières. Il a dit dans le bilan qu’ il a fait de la campagne avoir compris que ce serait mort pour lui dès le mois de mars, il a continué uniquement pour sa pomme. Vous auriez dû vous et quelques autres rompre dans la dernière ligne droite pour appeler à voter Mélenchon qui était le seul défendant des idees ecolo et sociales en position d être au second tour. Vous avez préféré faire primer le fétichisme de parti et l’esprit de clocher. On le paye cher.

  4. Posted 27 mai 2018 at 20:10 | Permalien

    Une « Marée populaire » à l’avenir incertain

    L’alliance entre syndicats, associations et politiques pour appeler à manifester contre la politique de Macron demeure fragile.

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    Les chiffres se suivent sans pour autant se ressembler. Ils étaient 80 000 selon les organisateurs, 21 000 selon le ministère de l’Intérieur, 31 700 selon le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, à défiler dans les rues de Paris ce samedi 26 mai. En parallèle, les organisateurs font état de 90 rassemblements partout en France, comptabilisant 250 000 personnes. Alors que Gérard Collomb a estimé que la « Marée populaire » était « finalement assez mince », les signataires de l’appel à manifester ne sont pas du même avis.

    Cette mobilisation inédite est le fruit d’accords passés entre plus de 60 groupes politiques, syndicats et associations. Le char violet aux couleurs de la Marée populaire figurait en tête de cortège à Paris, suivi par les syndicats, les associations et pour finir, les partis politiques parmi lesquels la France Insoumise, le Parti communiste français, Génération·s et Diem25 ou encore Lutte ouvrière. « La Marée Populaire continue de déferler… ça déborde partout en France ! », s’est félicité le député insoumis de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, qui défilait à Paris. Mais derrière cette apparente déferlante, la Marée populaire repose sur de fragiles appuis.

    Chacun à sa place
    Alors que Jean-Luc Mélenchon rêve de reconstruire un « Front populaire », référence à la coalition de partis, syndicats et associations qui ont porté au pouvoir un gouvernement d’union de la gauche de mai 1936 à avril 1938, les syndicats se font plus que discrets sur la question. « Aujourd’hui nous sommes unis, demain nous verrons », élude Philippe Martinez. Le secrétaire général de la CGT garde en mémoire les derniers appels à manifester lancés par le leader de la France Insoumise, sans qu’on ne l’ait consulté. « À la différence du 5 mai, l’appel a été commun », rappelle Benjamin Amar, responsable de la politique revendicative de la CGT. « Au cours de ces réunions, nous sommes parvenus à construire un cadre pour cette manifestation », mais, prévient-il, « dans la lutte, nous avons besoin d’un relais politique, mais pas question que la politique en devienne la locomotive ».

    C’est pourtant dans les wagons de queue qu’ont défilé les nombreuses organisations politiques de gauche. « Il était important que chacun soit à sa place », résume Olivier Besancenot. « La tenue de cette manifestation a demandé une vraie capacité de dialogue et d’écoute entre les différents groupes », indique Fabien Guillaud-Bataille, élu PCF d’Ile-de-France. Une union avec les syndicats que chérissent les politiques.

    C’est d’ailleurs sur de solides revendications que s’est structuré le mouvement du 26 mai. Selon l’appel à provoquer une Marée populaire, cosigné par plus de 60 organisations, les causes sont nombreuses : politique d’austérité, destruction des droits des salariés, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans-emploi, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrants…, pour ne citer qu’elles. « Emmanuel Macron pratique l’impressionnisme régressif. Il s’attaque par petites touches à toutes les strates de la société, à tous les domaines », tacle Sandra Regol, porte-parole d’Europe Ecologie-Les Verts. « Nous sommes unis pour sauvegarder le système français », abonde Bastien Lachaud, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis.

    Alors, avec patience, les politiques continuent d’approcher les syndicats pour que l’alliance d’un jour perdure. « On n’y est pas encore mais nous continuons nos efforts pour enraciner cette alliance face à la politique d’Emmanuel Macron », explique Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. Et Ian Brossat, adjoint PCF à la mairie de Paris, de prévenir : « La tentation d’imposer un système hégémonique existe, mais il faut résister, sous peine d’échouer. »

    Vers une union de la gauche ?
    Ce reproche fait aux politiques dans le cadre du mouvement du 26 mai est partagé par certains d’entre eux. « Quels que soient leurs discours d’aujourd’hui, lorsqu’ils seront au pouvoir, ils gouverneront à leur tour au service des plus riches », tançait Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière dimanche dernier, à l’occasion de la fête annuelle du parti d’extrême gauche. Présent dans le cortège, le parti n’a pourtant pas signé l’appel à manifester. « Nous ne sommes pas, contrairement aux autres partis, des réformistes, nous sommes des révolutionnaires », a rappelé sa porte-parole samedi.

    En marge, c’est aussi la question d’une union de la gauche qui se dessine. « Nous n’avons pas d’autre choix que de faire l’unité et de continuer à se rencontrer pour permettre de se fédérer autour du meilleur programme possible : un programme en commun », estime Gérard Filoche, de la Gauche démocratique et sociale. Difficile, pourtant, pour les partis qui composent la gauche, de s’imposer face à la France Insoumise. Alors qu’une querelle de préséance pour les emplacements dans le cortège s’est tenue entre LFI et le PCF ce samedi, ils sont nombreux à reprocher au mouvement de Jean-Luc Mélenchon son absence de consultation pour les précédents rendez-vous. « C’est beau les manifestations quand il n’y a pas de préemption d’un côté ou de l’autre », sourit Fabien Guillaud-Bataille (PCF).

    Espérant voir perdurer l’alliance, les politiques font pourtant fi de leurs dissensions. Pour un jour du moins. « Nous avons de nouveau une réunion lundi 28 mai », rappelle Olivier Besancenot. « J’aurais du mal à comprendre qu’après cette réussite, on rentre chacun chez nous sans continuer sur cette lancée », estime pour sa part Bastien Lachaud.

  5. Posted 27 mai 2018 at 20:22 | Permalien

    il faut arrêter cette ignorance ainsi propagée.
    Hamon et Mélenchon c’est le même électorat.
    mais si JLM a fait 19 % c’est que déjà tous les socialistes partisans de Hamon disponibles pour volontairement et librement Mélenchon dans le but de tenter de passer la barre du 1er tour ont voté pour lui.
    ceux la l’ont fait eta ils sont nombreux.
    donc les 6 % restants, eux ne voulaient pas pour différentes raisons à analyser, voter Mélenchon.
    Ils ont refusé consciemment en pratique, de le faire et en cas de retrait de Hamon ils se seraient abstenus.
    Pour obtenir le transfert de ces 6 % vers Mélenchon, il ne suffisait donc évidemment pas d’un retrait il y fallait un désistement argumenté, un accord politique explicite signé ostensiblement et clairement.
    Cet accord était facile a faire, un programme commun est aisé quoiqu’on en dise, je l’ai prôné avec vigueur, et même écrit, c’est JLM qui l’a refusé, et BH ne s’est pas battu pour.

  6. Posted 27 mai 2018 at 20:59 | Permalien

    Macron n’a rien à voir avec Hitler, c’est Thatcher ! Pas besoin d’analogie fausse, ni de comparaison déplacée, c’est idiot, car à notre époque, telle qu’elle est, Macron est ce qu’il y a de pire, de plus réactionnaire, de plus anti social, de plus destructeur, de plus fauteur de chaos, mais aussi de plus buté, de plus totalitaire via les 95 % de médias détenus par 9 milliardaires, il suffit de le dire ainsi, ça oui ! Des gens insuffisamment cultivés utilisent le mot « fascisme » à tout bout de champ sans mesure, ni sens, sans jamais avoir réfléchi ni étudié le fascisme de Mussolini ou d’Hitler ou de Franco, Le fascisme ce n’est pas seulement la brutalité d’un Pinochet, ni la duplicité d’un gourou illuminé, d’un financier prédicateur violent, ce ne sont pas seulement des mots ou des actes policiers ou terroristes, non : le fascisme se caractérise par le fait qu’il avait réussi à mobiliser, convaincre, organiser les masses par millions pour détruire physiquement, éliminer, interdire d’existence, le mouvement social lui-même ! Ca, heureusement, Macron n’est pas prêt de le faire, il est et reste un produit du seul sommet, comme sorti d’une imprimante 3D manipulée par le CAC 40, la finance et le Medef. Il est comme il le dit lui même une « effraction de l’histoire » une « violence de l’histoire », mais il n’a aucune chance d’instrumentaliser les masses comme l’ont fait les fascistes. Instinctivement les masses sont contre lui et elles ont bien raison. Il veut une politique post salariale, sans statut, et ce faisant il heurte 90 % des actifs qui sont salariés ! Il veut supprimer leurs cotisations sociales, donc leur sécurité sociale, ça va faire mal. Il sera battu précisément à cause de cela. Personne ne peut sans « enrôler » les masses les faire agir contre elles mêmes, il en est incapable. Au contraire, au fur et à mesure, il s’affaiblit, et les grèves et manifestations actuelles ne sont qu’un début.

  7. Anonyme
    Posted 27 mai 2018 at 21:54 | Permalien

    Il a manqué 1,5 point à Mélenchon pour être au second tour, il suffisait qu’ un tiers des électeurs Hamon badcule pour qu’ on ait Mélenchon à la place de Le Pen. Des appels et prises de paroles de votre part et d autres de l’aile gauche du ps auraient aidé. Dans la derniere ligne droite de l’élection vous avez été en contraction avec vos discours sur l’unité. Les faits sont têtus comme disait l’autre

  8. Posted 27 mai 2018 at 23:33 | Permalien

    les faits sont têtus en effet, il suffisait de signer un accord politique melenchon-hamon pour gagner
    sans accord politique ça ne s’est pas fait : la preuve

    des sondages l’ont dit : 78 % des électeurs de melenchon voulaient l’unité avec Hamon et 88 % des électeurs de hamon voulaient l’unité avec melenchon
    on aurait perdu 50 000 de voix de sectaires de part et d’autre, surtout dans les entourages mais on aurait gagne 3 millions de voix,,
    en cas d’unité, le candidat quelqu’il soit, était entre 29,5 % et 31,5 %

  9. Anonyme
    Posted 28 mai 2018 at 11:23 | Permalien

    A partir du moment où cette unité ne s’est pas fait, il fallait la faire dans les urnes derrière le mieux placé, en l’occurrence JLM. Vous avez préféré faire 6% avec Hamon, on a eu Le Pen au second tour. Clap clap

  10. Posted 28 mai 2018 at 12:28 | Permalien

    il était certain d’avance que ça ne se ferait pas, j’ai bataille jusqu’au bout pour qu’il y ait un accord politique entre les deux, c’était la seule chance
    et on l’a helas vérifié

  11. socrate
    Posted 29 mai 2018 at 12:30 | Permalien

    2017 les chefs ne veulent pas négocié un accord
    2018 ils nous demandent d’etre réunis contre Macron
    ce serait drole si ce n’etait pas triste

  12. Posted 29 mai 2018 at 14:18 | Permalien

    a GDS on n’est pas « chef » mais on bataillé de toutes nos forces pour un accord entre janvier 2016 et avril 2017, pour un candidat unique de la gauche,
    on continue pour les européennes et les municipales

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