mise a jour : 64 macronades

mise a jour, nous en avons relevé 64

 

1      : « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord. »

2       : « Il y a dans cette société (Gad)  une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées .»

3       : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre t-shirt, la meilleure façon de se payer un costard c’est de travailler ».

4       : « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants »

5       : « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés »

6       : « Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans. »

7       : Tous ses conseillers présentent le même profil, jeune et diplômé : « J’assume. Les maréchaux d’Empire étaient jeunes et ce n’étaient pas des paysans »

8       : « Certains au lieu de foutre le bordel feraient mieux d’aller regarder s’il peuvent pas avoir des postes »

9       : « Les salariés français sont trop payés »

10    : « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus si les syndicats majoritaires sont d’accord. »

11   : « Le compte pénibilité ? « Je n’aime pas le terme donc je le supprimerais car il induit que le travail est une douleur »

12    : « Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires c’est une nécessité »

13    : « Ceux qui défendent les emplois aidés sont ceux qui n’en voudraient pas pour eux »

14 : « Je vais faire un CICE durable »

15   : « La tranche d’impôt de Hollande à 75 % ? C’est Cuba sans le soleil »

16 : « Je n’aime pas ce terme de modèle social. »

17 : « Je suis pour une société sans statuts »

18   « Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs »

19 : « Dans les motifs de rupture du contrat de travail, [la rupture conventionnelle] est aujourd’hui le premier »

20 : « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

21 : « 35 h pour un jeune, ce n’est pas assez »

22 :« Les jeunes générations veulent être entrepreneurs, pas fonctionnaires »

23   : « Je dis aux jeunes : « ne cherchez plus un patron cherchez des clients »

24   : « Les pauvres d’aujourd’hui sont souvent moins les retraités que les jeunes »

25 : « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus ».

26 : « Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains »

27 : « Une start-up nation est une nation ou chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une ».

28 : « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher »

29 : « Le libéralisme est une valeur de gauche »

30 : «  Je ne céderais rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes, ni aux égoïstes, ni aux pessimistes » qui se dressent contre les ordonnances anti travail.

31 : « Dans les gares, vous croisez des gens qui réussissent et d’autres qui ne sont rien »

32 : « J’ai été élu par des gens qui ne m’ont pas choisi »

33. : « Être élu est un cursus d’un ancien temps. »

34 : « La démocratie ne se fait pas dans la rue »

35 : « Etre populaire ne m’intéresse pas, mon pays doit avant tout être réformé car nous avons 10 % de chômage ».

36   : Les fainéants sont « ceux qui n’ont pas fait les réformes pendant 15 ans pas les Français »

37 : « La France n’est pas un pays qui se reforme parce qu’on se cabre, on résiste, on contourne, nous sommes ainsi faits ».

38 : « Tu sais, quand tu es président de la République, ce n’est pas le moment où tu gagnes le plus d’argent »

39 : « Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort.

40 : « Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel »

41 : « La gauche classique est une étoile morte. L’idéologie de gauche classique ne permet pas de penser le réel tel qu’il est »

42 : « C’est une erreur de penser que le programme est le cœur d’une campagne électorale » « La politique c’est mystique »

43 : « Le FN est, toutes choses égales par ailleurs, une forme de Syriza à la française, d’extrême-droite. »

44 : Il qualifie ceux qui, au sein du PS, s’opposent à sa 1° loi (308 articles dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux » ou de « fainéants ».

45   : « Chaque candidat qui sera investi signera, avec moi, le contrat avec la Nation.Il s’engage à voter à mes côtés les grands projets, à soutenir notre projet. »« Pas de frondeurs » 

46 : «Quand des pays ont encore sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. »

47 : « Il n’y a pas de culture française mais des cultures »

48 : «  Le kwassa kwassa pêche peu, il amène du comorien »

49 : « La passion triste de la France, c’est la jalousie ». (à propos de ceux qui veulent imposer l’ISF)

50 : « Je crois à la cordée, il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu’ils ont des talents, je veux qu’on les célèbre [...] Si l’on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée c’est toute la cordée qui dégringole »

51 : « Je ne sais pas ce que c’est une politique pour les riches »

52 : « Versailles, c’est là où la République s’était retranchée quand elle était menacée ».

53 : « Les Français sont bien des gaulois,  réfractaires aux réformes »  « Le français s’est émancipé de son lien avec la nation française »

54 : « « Ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent un rapport »

55 : « Les Bretons sont un peu comme la Mafia en France »

56 : « Cette séquence remaniement n’intéresse personne à part les journalistes politiques qui n’ont rien d’autre à faire »

57 : « Présentez-moi la femme qui, en étant parfaitement éduquée, a décidé d’avoir 7, 8 ou 9 enfants. »

58 : «Le maréchal Pétain a été pendant la Première guerre mondiale aussi un grand soldat » « Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l’armée à la victoire, comme chaque année. »

59 : « Le carburant, c’est pas bibi »

60 «  Je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants»  (tu m’étonnes)

61 : « Je traverse la rue, et je vous trouve un travail »

62 « On met un pognon de dingues dans les minimas sociaux et les gens sont quand même pauvres »

63 :  » Nous sommes de vrais populistes, nous sommes avec le peuple »

64 : Ilévoque les « bonnes raisons » qu’il y avait fiscalement de partir en Belgique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 Commentaires

  1. Posted 15 novembre 2018 at 12:28 | Permalien

    Merci pour la parenthèse de la 60 : elle a fait ma journée!

  2. Posted 15 novembre 2018 at 13:29 | Permalien

    Comme j’ai travaillé sur la question, mes deux sous sur la situation: la crise en cours était inévitable dans la mesure où le référendum de 2016 n’avait pas réglé le problème fondamental, à savoir la division profonde au sein du Parti Conservateur entre ceux (les Thatcheriens durs) qui veulent récupérer la capacité de Londres de définir ses propres lois et de stopper l’immigration européenne et ceux (l’aile centriste) qui veulent préserver la relation économique actuelle avec l’UE (ce camp comprend aussi les syndicats, le Labour et tous les autres partis, plus à peu près tout ce qui reste de la « société civile » britannique – associations de scientifiques, de droits humains, etc. etc.). Le deal que semble avoir obtenu May pointe vers une version de Brexit « soft » où Londres devra appliquer une bonne partie du droit européen en échange d’une relation économique plus lâche qu’aujourd’hui mais qui permettra tout de même de préserver les chaînes de valeur transeuropéennes dont dépend l’industrie localisée au UK ainsi que le commerce en services financiers.

    Certains font le parallèle avec 1846 (lorsque les Conservateurs ont splitté sur la question des Corn Laws), à tel point la division est profonde chez les conservateurs. Mais je ne pense pas qu’il y aura des élections anticipées parce qu’elles ne règleraient pas le conflit. L’accord avec l’UE ne trouvera pas de majorité aux Communes (Labour + Tories pro-européens + Tories pour un Brexit « dur » + DUP – les protestants unionistes de l’Irlande du Nord, voteront contre). Suite à quoi l’issue la plus probable est un second référendum. Pour des éléctions anticipées, il faudrait que ce soit May qui les provoque et je ne vois pas l’intérêt qu’elle y verrait, d’autant plus qu’elle les perdrait en toute probabilité (c’est le scénario que préfère Corbyn évidemment). Même si May est renversée, cela ne déclenchera pas d’éléctions anticipées, juste un changement de premier ministre et le problème de faire accepter un accord par les Communes restera entier.

    Le Labour défend officiellement des éléctions anticipées si l’accord ne trouve pas de majorité aux Communes et dit à mots couverts que si des éléctions n’ont pas lieu, il faut un second référendum. Pareil pour le TUC (la confédé syndicale). Le Labour veut un accord qui préserve « tous les acquis économiques de l’appartenance à l’UE » (je cite la motion adoptée à la conférénce du Labour en octobre dernier) ce qui est une facçon implicite de dire qu’il faut au moins rester dans l’union douanière si ce n’est le marché unique (via l’Espace Economique Européen) et dans tous les cas maintenir le droit social et environmental européen. Mais cette position est un compromis: les adhérents du Labour sont massivement pour un second référendum. CG

  3. Posted 15 novembre 2018 at 17:22 | Permalien

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    Le 17, écouter et entendre la colère sociale

    Écrit le 15 novembre 2018 par Éric Thouzeau

    La colère qui s’exprime contre la hausse des carburants est d’abord sociale. Elle est juste et légitime. Elle s’exprimera le 17 novembre, et elle va durer. Elle nécessite des réponses politiques que seule la gauche peut donner. « Faire payer Total », « augmenter les salaires », « justice fiscale » sont quelques-unes des réponses de gauche à mettre en avant pour répondre aux aspirations qui s’expriment aujourd’hui.

    Partie de la hausse des carburants, la crise actuelle est un condensé des questions sociales d’aujourd’hui : salaires trop bas, injustices fiscales, coût du logement, gentrification des villes et étalement urbain imposé à ceux qui ont le moins de revenus, services publics en recul…

    Comment s’étonner de la réaction de ces millions de salariés obligés de prendre leur voiture pour aller au travail et qui se voient taxés alors qu’on ne parle que d’évasion fiscale des plus riches ? La transition écologique, oui ! La transition vers des véhicules plus propres, oui ! Mais chacun sait que la hausse des taxes sur les carburants va pour l’essentiel dans les caisses de l’Etat pour compenser les cadeaux aux riches, et non pour financer la transition énergétique. Et chacun sait aussi que Total, un des plus gros pollueurs de la planète, ne paie quasiment pas d’impôt malgré 9 milliards de bénéfice annuels ! L’injustice fiscale même peinte en vert, c’est inadmissible !

    Le gouvernement ne voulait rien céder. Pourtant face à la révolte qui gronde, il fait semblant de lâcher un peu de lest, en visant surtout à diviser entre les plus pauvres, les moins pauvres et la masse des non riches. On comprend que ce gouvernement soit dans le bricolage car il ne peut ni ne veut remettre en cause sa politique pro-business.

    L’injustice fiscale est la caractéristique majeure de ce Président qui, dès son arrivée au pouvoir, a multiplié les cadeaux fiscaux aux plus riches et aux grandes entreprises. C’est ce que François Ruffin dénonce avec raison dans sa campagne « rends l’ISF d’abord ».

    C’est pourquoi j’irai à l’un des rassemblements organisés le samedi 17 novembre. Je veux comprendre, écouter et entendre la colère exprimée par les « gilets jaunes ».

    Eric Thouzeau

    Conseiller régional de la Gauche démocratique et sociale (GDS)

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