Appel des 500 pour l’unité de la gauche aux Européennes : 1 seule liste de gauche, pas 7 ! signez…

 

1 seule liste de gauche, pas 7 !

 

Face à l’éparpillement de la gauche lors des prochaines élections (européennes), l’aspiration à l’unité est croissante. Nous reproduisons ci-dessous le texte d’une pétition à retrouver et signer sur change.org. Parmi les premiers signataires des syndicalistes et des responsables politiques de différentes sensibilités de la gauche.

Européennes : 1 seule liste de gauche, pas 7 !

La mobilisation des Gilets jaunes s’ajoute à celles de centaines de milliers de salariés contre la loi Travail et la réforme de la SNCF. Elle s’ajoute aux luttes dans les hôpitaux, l’enseignement, les entreprises privées, aux luttes des salariés « ubérisés », aux mobilisations des retraités et aux marches pour le climat. Tout cela prépare les conditions d’une mobilisation sociale généralisée.

Macron s’entête et reste sourd pour défendre sa « France start-up », bloquer les salaires, les retraites et nourrir les dividendes. Pire, il entend accélérer sa politique au profit des plus riches. Son « grand débat » n’est là que pour lui servir de tribune en vue des élections européennes.

Une défaite de la gauche aux prochaines élections permettrait à Macron d’imposer plus facilement les lois extrêmement dangereuses qu’il prépare. Ces lois s’attaqueront aux retraites, aux chômeurs, à la Fonction publique.

Il ne faut céder sur aucun terrain à la droite et à l’extrême droite : ni sur le terrain de la mobilisation sociale et démocratique, ni sur le terrain électoral.

Il faut une liste de gauche et pas 7 ! Une convergence est possible si on écoute les militants et électeurs. 4-5 questions-clés sur le social, la fiscalité, l’écologie, la démocratie, la citoyenneté peuvent unifier.

Pour gagner, une seule liste de gauche est indispensable. Il y a urgence !

Signons cet appel : « Européennes : 1 seule liste de gauche, pas 7« , participons à des comités locaux unitaires. Sollicitons et discutons avec tous les mouvements et partis de gauche pour une liste unitaire de toute la gauche.

 

Parmi les premiers signataires :

Paul Alliès – professeur émérite université de Montpellier, Guillaume Balas – député européen, Génération.s, Philippe Batoux – ancien maire de Mérindol (84), Gérard Berthiot, ancien premier vice-président de la région Champagne-Ardenne, Jean-Claude Branchereau – syndicaliste, Patrick Brody – syndicaliste, Michel Cahen – directeur de recherche CNRS, Bordeaux, Jean-Jacques Chavigné (80), syndicaliste, cadre de banque retraité, Pierre Cheret – Conseiller régional Nouvelle Aquitaine, Fethi Chouder – adjt au maire d’Aubervilliers (93), Jean-François Claudon – syndicaliste enseignant, Tuncay Cilgi – syndicaliste, Anne De Haro – syndicaliste, Michel Descormes – adjoint au maire de St Valier (26), Gilles Desseigne – syndicaliste, Michelle Ernis – conseillère municipale Ensemble !, Saint Etienne du Rouvray (76), Sybille Fasso – adjointe au maire de Paris 10èmeGérard Filoche (75), Gauche démocratique et sociale (GDS), Christakis Georgiou, chercheur en études européennes, Université de Genève, Christian Gourdet (95) – syndicaliste, ouvrier du Livre retraité, Anne Hessel – Nouvelle Donne, Jean-Yves Lalanne – maire de Billère (64), Patrick Leborgne- ancien premier fédéral PS (35), Frédéric Lutaud – ancien membre du BN du PS (motion Hessel), Raymond Macherel - chargé de distribution cinéma, Philippe Marlière – politiste, Georges Martel – ancien responsable socialiste, secteur entreprises, Cap à gauche 19, Carine Ménage – conseillère régionale pays de la Loire (72), Bernard Motto-Ros syndicaliste (42),  Franck Noury – conseiller municipal de Nantes (44), Michel Reydon – Maire de Vialas Lozère (48), Denis Robert - écrivain, Patrice Siard – secrétaire de République et Socialisme, Catherine Touchefeu – 1ere Vice Présidente du département de Loire Atlantique, Eric Thouzeau – conseiller régional Pays de la Loire (44), Stéphane Valette – conseiller municipal d’opposition, St Chamond (42)

 

Sur change.org : « Européenne : 1 seule liste de gauche, pas 7″

 

 

20 Commentaires

  1. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 11 février 2019 at 22:48 | Permalien

    Pas d’unité aux européennes avec ceux qui refusent de combattre l’impérialisme américain!

  2. Gilbert Duroux
    Posted 12 février 2019 at 3:43 | Permalien

    Il faudrait déjà commencer par lever une ambiguïté. Une seule liste avec ou sans le PS ?

  3. Posted 12 février 2019 at 8:21 | Permalien

    ni avec ceux qui sont pour la force de frappe nucléaire en france,
    ni avec ceux qui ne condamne pas Trump au vénézuela,
    ni avec ceux qui ne sont pas, pour la VI° république
    ni avec ceux qui ne sont pas pour un smic a 1800 euros

  4. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 12 février 2019 at 11:24 | Permalien

    Aujourd’hui s’ouvre à Madrid le procès de 14 militants catalans accusés d’avoir revendiqué publiquement l’indépendance de la Catalogne!
    Ils l’ont fait sans violence et pacifiquement, ils risquent 25 ans de prison!
    Les tartufes politiques et journalistes de l’union européenne se taisent alors qu’ils poussent des cris d’orfraies sur le Venezuela!

    Honte aux sois-disants démocrates européens, honte à Pedro sanchez de continuer à gouverner ce pays alors que des militants pacifiques pourrissent dans ses prisons, honte pour la lacheté de la social-démocratie européenne!

    Pas une seule voix pour les socio-laches aux élections européennes!

    Comment Borel, ancien président du parlement européen , catalan, membre du psc et du psoe et ministre des affaires étrangères espagnol peut-il encore se regarder dans une glace!

    honte aux socialistes espagnols, hé dire qu’ils sont les héritiers des républicains de 1936, les pauvres doivent se retourner dans leur tombe!

  5. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 12 février 2019 at 11:49 | Permalien

    La séparation des pouvoirs a bon dos!
    Des juges fascistes n’ont pas à faire la loi comme au Brésil!

    La non intervention dans les affaires intérieures est valable pour l’Espagne pas pour le Venezuela!

    On attend des soit-disant démocrates européens (socialistes compris) qu’ils rectifient le tir!

    STOP A LA TARTUFERIE!!!!

  6. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 12 février 2019 at 11:53 | Permalien

    Cela tombe bien, il n’est indiqué nulle part que le ps de Faure ou Generation de Hamon est pour le smic à 1800 euros, la sixième république ou la force de frappe nucléaire!

  7. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 12 février 2019 at 12:05 | Permalien

    Je précise afin qu’on ne m’accuse pas de’avoir changé d’avis, que je suis toujours contre l’indépendance de la catalogne, pour le respect de la constitution en Espagne comme au Venezuela!

    Par contre j’estime que quand on est socialiste héritier de héros qui ont lutté contre le fascisme en 1936, non seulement on ne doit pas accepter de gouverner un état ou se trouve des prisonniers politiques mais on doit aussi militer pour changer une constitution injuste qui interdit aux habitants d’une région de décider de leur sort!

    Contrairement aux indépendantistes violents du pays basque, les catalans ne méritent pas le sort que leur réserve les fachos du parti populaire espagnol leurs alliés de l’extrème-droite et les hypocrites macronistes espagnols de Ciudadanos!

    On attend d’ailleurs que Macron ait le courage de prendre la défense des accusés comme il l’a fait pour les « victimes » de Maduro!

  8. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 12 février 2019 at 16:47 | Permalien

    Tant que vous aurez un monde dominé par les états-unis vous n’aurez ni SMIC à 1800 euros, ni retraite à 60 ans, et de moins en moins de social, tout du moins si un gouvernement qui veut les appliquer parvient malgré tout à accéder au pouvoir, l’état se retrouvera au bout de peu de temps dans la situation du Venezuela aujourd’hui!

    Aucun compromis avec les atlantistes qu’ils soient de droite ou qu’ils se prétendent de gauche!

    Pas d’unité dans ces conditions!

  9. Posted 13 février 2019 at 19:25 | Permalien

    Cher-e-camarade

    Comme tu l’as lu dans la dernière lettre hebdomadaire de GDS (infolettre du 12 Février ) nous avons pris l’initiative avec d’autres camarades d’une pétition en faveur d’une liste commune à toute la gauche pour les européennes (1 pas 7).

    Les 50 initiateurs représentent tous les secteurs de la gauche (voir texte joint)

    Aujourd’hui la pétition publiée sur Change.org regroupe 500 signataires.

    La bataille pour une seule liste de gauche aux européenne est importante dans la bataille pour offrir un débouché politique unitaire à gauche aux mouvements sociaux en cours …

    Face à l’éparpillement de la gauche lors des prochaines élections (européennes), l’aspiration à l’unité est croissante.

    Nous te proposons de reprendre en charge la campagne de signatures en diffusant le texte autour de toi dans tes réseaux « Mail », sur Facebook et autres réseaux sociaux.

    La pétition à retrouver et signer Sur change.org : « Européenne : 1 seule liste de gauche, pas 7″

    En pièce jointe : la pétition et les premiers signataires

  10. Posted 13 février 2019 at 19:43 | Permalien

    En réponse à la proposition de Benoît Hamon d’une votation pour les européennes

    Benoît Hamon vient de proposer la tenue d’une « votation » pour déterminer une liste commune de la gauche pour les élections européennes.

    Cette proposition de Benoît Hamon est lancée unilatéralement, certes sans concertation, par voie de presse, mais elle doit concerner toutes celles et ceux à gauche qui comprennent la nécessité d’éviter au maximum la dispersion de nos forces à un moment crucial pour le mouvement social et la recomposition de la gauche après la débâcle de 2017.

    La majorité – quelques 70 % selon une étude Ipsos de décembre 2018 – des électrices et électeurs de gauche souhaitent cette unité[i].

    La division de la gauche est perçue massivement comme un poison dont les principaux bénéficiaires seront Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

    Tout ce qui peut essayer de débloquer une situation de division et empêcher la gauche de se présenter derrière 7 listes séparées est bon à tenter

    GDS avait déjà bataillé pour que toute la gauche en 2016 choisisse ensemble le plus démocratiquement possible un candidat commun à la présidentielle et ce, afin d’empêcher le désastre du 23 avril 2017.

    Au cours de plusieurs réunions unitaires depuis mars 2018 GDS avait encore, avec insistance, proposé à Générations, et à toute la gauche, sans exclusive, de nous mettre d‘accord sur cinq points politiques qui nous rassemblent et faire campagne ensemble sur eux, mettant de cote ce qui pourrait nous séparer par ailleurs.

    A GDS, nous estimons que la démarche à suivre doit être celle de la définition, d’abord, d’une plateforme programmatique simple sur ces quelques points forts qui font accord dans tous les courants de la gauche française et sur cette base se mettre ensuite à composer une liste – qui doit refléter bien entendu la diversité des sensibilités engagées dans le processus. Il n’y a pas deux gauches irréconciliables. Nous avons proposé cinq points possibles, et aussi travaillé à une première liste unitaire et paritaire d’une vingtaine de candidatures pour contribuer à la dynamique avec des élus, des personnalités, des syndicalistes.

    Quant à la tête de liste, l’idéal serait de choisir une figure du mouvement social qui ne soit pas issue des rangs de tel ou tel courant mais qui fasse l’unanimité par sa capacité à représenter la gauche dans son ensemble.

    Cette méthode, certes conventionnelle, a maintes fois fait ses preuves. Essayons à nouveau de la mettre en oeuvre. Génération.s et Benoit Hamon fixent la date du 22 février pour répondre à leur initiative : faisons une réunion autour d’une table, c’est quand meme la moindre des choses, y compris pour discuter de la méthode d’une « votation citoyenne » afin de donner corps à ce travail pour une plateforme et à cette liste. A cette étape nous considérons que toutes les listes déclarées ou potentielles devraient être invitées aux premières rencontres.

    Pour GDS, Christakis Georgiou, Gérard Filoche Eric Thouzeau,

  11. Pierre Marie
    Posted 13 février 2019 at 23:39 | Permalien

    Nous n’avons plus d’excuse, plus le choix…
    Tout sauf le choix LREM contre RN !

  12. LL Souf
    Posted 14 février 2019 at 1:42 | Permalien

    Bonjour messieurs les signataires.

    Vous décidez là encore mr Filoche d’une stratégie de rassemblement des étiquettes. Ce qui est louable quant à la sincérité que je vous connais de faire porter la gauche au pouvoir.

    Par contre en terme stratégique, ce mythe de l’union sacrée de la gauche a tué la gauche justement.
    Comment mettre dans une même liste des gens qui pensent à l’opposé sur le projet européen ?

    Ou alors ferons nous une primaire de gauche à l’ancienne ? et puis après ceux qui signent la charte y désobéissent, car chez les politiciens (meme de gauche), c’est d’abord l’opportunisme qui prime.

    J’espère que vous n’êtes pas au moins de mêche avec raphael (de place publique). Ce compagnon de léa salamé qui est pour moi un agent conscient ou idiot du macronisme à l’intérieur de la gauche.

    En tous les cas, je voterai France insoumise, c’est à dire pour un programme, des idées. Je me fous de savoir si JLM est une idole pour certains et ruffin pour d’autres, les égos ne m’intéressent pas.
    La stratégie de la FI est la seule qui rassemblera si on se met tous à nourrir ce mouvement.
    Ce n’est pas grave Mr Filoche, venez avec vos désaccords, votre opinion, et essayez de convaincre, mais au moins cette fois choisissez le bon cheval de course. Pas hamon, qui fait croire qu’il veut rassembler alors qu’en fait, il a lui même des difficultés à discuter avec le reste de la gauche par arrogance.

    Bien à vous
    je me tiens à votre disposition pour continuer ce débat.
    Merci et bonne soirée
    LL Souf

  13. LL Souf
    Posted 14 février 2019 at 2:24 | Permalien

    Je reviens ici pour partager quelques idées que j’ai oublié d’écrire.

    Je vous parle à vous Mr Filoche car vous ayant suivi sur les médias, lorsque vous étiez au PS … je dois dire que je suis à peu prêt d’accord sur tout du point de vue des idées essentielles (sociales, écologiques..).

    Mais alors quelque chose que je n’arrive pas à comprendre, c’est votre acharnement à miser toujours sur les perdants. Et cette stratégie de rassemblement est perdante !

    Dites vous que si quelqu’un comme moi (de gauche) est déjà pas d’accord pour l’union de tout le cartel politique à gauche, alors je suis certainement pas seul.

    Donc disons que vous jouez cette carte là, vous aurez peut etre génération.s, place publique et allez soyons fous le PCF et le PS :

    - Qui va décider pour nous les modalités du débat de primaire si primaire il y a lieu ?

    - Combien de temps restera-t-il pour faire campagne pour cette liste ?

    - Dans cette liste quelle stratégie européenne ? Quel programme ? Celui dont la liste sera élue à la primaire ?

    - Des bisounours à gauche veulent gentiment « renégocier » les traités sans nous dire le début du commencement de comment ils feront. Ces derniers serreront-ils la main de ceux (selon moi) un peu plus sérieux qui choisissent la stratégie de sortie des traités : Plan A renégocier / Plan B désobéissance jusqu’à sortie des traités, dans la mesure du possible avec le plus de pays d’europe qui se rangeront de notre côté.

    Finalement l’interrogation de cette élection n’est pas de savoir si celui ci est de gauche ou pas, Hollande voulait « combattre » la finance, on a compris que le PS n’avait aucune volonté d’aller contre l’europe, donc la gauche a tout perdu.

    Si on persiste à nous faire croire que ceux qui disent non aux traités disent non à l’europe, alors ces gens là n’ont rien compris ou jouent le jeu de cette UE libérale et adémocratique.

    Alors sur cette question Mr Filoche, que pensez vous ? Quelle est la stratégie européenne qui vous anime aujourd’hui ?

    Si je signais cet appel sur change.org, signerai-je pour une primaire de toute la gauche excluant la FI et EELV ? Je signe pour quoi au juste, le rassemblement de qui ? Celui de génération.s et de quelques résidus de gauche (pardon de l’expression) qui ne rassemble si on les additionne qu’une fraction du peuple ?

    Je vous remercie ;)
    Bonne soirée

  14. Posted 14 février 2019 at 12:19 | Permalien

    Sur ce que dit Michel C il faut rappeler que nous avons dès juillet 2017 proposé un « comité de liaison de la gauche ». Nous en avons discuté avec Ensemble qui n’a même pas accepté un comité de liaison « partiel ».

    Puis en août-septembre nous avons proposé la création d’un cadre commun Ensemble !, GDS, RetS sur une base « associative » avec un texte initulé « Initiatives pour la République Sociale » (fichier joint et version publique à la fête de l’huma).

    Ce texte a été adopté par GDS et RetS. Côté Ensemble, au vu de leurs débats internes sur FI, nous avons proposé que la composition du cadre collectif IRS partent d’individus et pas de leurs organisations respectives.

    Pour les camarades rencontrés c’était encore trop compliqué, trop cadré ou pour d’autres pas assez clair sur l’objectif.
    A partir de là nous nous sommes limités à proposer d’animer une fois par mois sur la région parisienne des « formations-débats ».

    Quelques camarades d’Ensemble ont ajouté la proposition d’un cadre de travail de nos élus respectifs dans les collectifs. Ce que nous essayons de mettre en oeuvre.

    Pour ce qui est de l’intervention de Gérard à l’université d’automne d’Ensemble ! je laisse les copains qui y étaient en dire plus.

    Ce que j’ai compris c’est que dans Ensemble ! les réactions avaient été diverses : les pour, les contre etc …. à tel point que la question est revenue, a priori, au CN du 9 février.
    Sur les listes de débat certain-e-s demandaient où « on » en était depuis l’université.

    Dans les expressions qui existent (de couloir ou en réunion) il n’y a pas de majorité pour une fusion (si ça existe, c’est minoritaire).
    Ce qui domine plus c’est la critique de l’insertion dans le PS, de vieux débats qui ressurgissent de l’époque de la Ligue ou des ressentiments d’autres composantes (ex Alternatifs mais pas tous) …
    Mais il y a eu accord sur nos propositions de la lettre de septembre sans que ce soit un point particulier de la discussion du CN.

    Il faut donc prendre l’accord avec nos propositions écrites de septembre en positif et avoir des initiatives locales mour réfléchir et travailler ensemble.
    Hier soir par exemple, sur Rouen, nous avons tenu une réunion commune entre militants d’Ensemble, de GDS et de RetS avec 2 camarades proches de GDS (restés au PS) et des Gilets jaunes.

    Les discussions tant sur les GJ, les perspectives du mouvement ont été riches, idem sur les européennes. Nous avons décidé de reconduire ces réunions tous les mois.

    à plus,
    jc

    Le mercredi 13 février 2019 à 10:56:09 UTC+1, Michel C a écrit :

    Pourquoi l’intervention de Gérard lors de l’université d’Automne d’Ensemble! a-t-elle provoqué de nombreux rejets? Je ne suis pas au courant (je suis membre d’E! mais n’étais pas à cette réunion et n’ai jamais entendu parler de cet incident).

    D’une manière plus générale je pense que si la GDS propose comme axe de fusion avec d’autres courants la proposition d’un parti unifié et démocratique de toute la gauche, elle ne fusionnera avec personne car personne à gauche, sauf à la GDS, ne partage cette idée parce qu’elle inclut le PS. Moi je suis d’accord avec cette idée, qu’il nous faut un grand parti travailliste à la française, avec si possible un Jeremy Corbin à sa tête et en tout cas avec large liberté d’expression pour les différents courants qui intègreraient ce parti large. Mais cette idée est très minoritaire à gauche en ce moment. Cela ne signifie pas qu’il ne faille pas la proposer, mais en faire la base de l’unité (une unité partielle vers une unité large) est, de fait, refuser par principe toute unité partielle, rendre l’unité purement incantatoire.

    Je ne crois pas quant à moi que des actions communes diverses, comme proposées dans la lettre à Ensemble! de septembre dernier fasse avancer l’idée de la fusion partielle. Il faut directement proposer la fusion partielle, en disant que, de notre côté nous la voyons comme un pas vers une unité plus large, mais sans imposer cette idée. Ce serait refuser l’unité au nom de… l’unité.

    En revanche, l’idée d’un nouveau Front de gauche (quel qu’en soit le nom: Front populaire, etc.) sur la base de quelques revendications et positions-clés me semble tout à fait opérationnelle, mais elle est différente de la question d’une fusion Ensemble!/GDS. Et justement, en raison de ces quelques positions-clés, il est évident que le PS n’en ferait pas partie (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas l’intégrer à l’interpellation, montrant bien que c’est lui, et pas nous, qui refuse).

    Maintenant, sur la question de l’unité partielle GDS/E!, si Gérard a fait un discours qui a braqué tout le monde à Ensemble!, ça ne facilite pas les choses…

    À la GDS, qui vient d’une longue pratique dans le PS, il faut bien comprendre que de nombreux autres courants de gauche se sont construits sur le rejet total du PS, avec de nombreuses bonnes raisons pour cela, et que tout le monde se demandait pourquoi la GDS restait au PS si longtemps et que l’idée d’inclure le PS dans une organisation unifiée est totalement repoussoir d’autant que le PS (pour l’instant) n’est plus un parti important.

    Le simple fait de montrer que deux courants de trajectoires différentes sont capables de s’unifier ne serait-il pas un excellent signe envoyé à la gauche?

    Très amicalement,

    Michel

  15. DOMINIQUE BABOUOT
    Posted 14 février 2019 at 14:02 | Permalien

    L’important, ce n’est pas de faire l’unité à tout prix, il doit y avoir un programme précis qui donne lieu à un engagement sur ce que feront chacun des membres de la liste.
    Le mandat impératif étant interdit, rien n’empeche de faire signer une déclaration sur l’honneur.
    Tout manquement à cet engagement pourra alors etre dénoncé publiquement, l’appui des partis ayant soutenus la liste sera alors retiré immédiatement, on peut exiger un engagement en ce sens des organisations politiques avant d’accepter qu’ils soutiennent tel ou tel, en suite bien entendu, si c’est le cas le député se verra interdit d’être membre de la liste à l’élection suivante.
    Quant au projet de votation d’Hamon c’est NON NON ET NON!

    Maintenant ca suffit les primaires à la con ou on vote sur la couleur de la jupe ou de la cravate et du résultat qu’on respecte meme pas quand il ne vous plait pas!

    Pour le programme:

    Il ne s’agit pas d’élection interne franco-francaise mais d’envoyer des députés au parlement de Strasbourg!
    Alors il ne s’agit pas de voter contre Macron, pour le Smic à 1800 euros ou je ne sais quoi, il s’agit de politique européenne sur des sujets sur les quels le parlement européen a autorité, il s’agit de la gouvernance de l’union européenne, de sa politique étrangère, de sa politique de défense, de sa politique économique et social, il s’agit de controler les directives de la commission, il s’agit de controler les décision du conseil des chefs d’états et de gouvernements qui est l’organe décisionnel de cet Europe!

    Il ne faut pas mélanger le role de chaque élection

    Les municipales c’est pour gérer la commune!
    Les départementales et les régionales c’est la meme chose pour les départements et les régions!

    Les européennes pour l’Europe!

  16. Posted 14 février 2019 at 15:53 | Permalien

    Bonjour,
    Je viens de signer la pétition pour 1 liste de Gauche qui regrouperait :

    La France Insoumise, PG, GRS, Ensemble !, Génération.S, ND, Diem 25, GDS, EELV, PCF, NPA, R&S, PCOF, Gillets Jaunes, membres du mouvement sociale et QP.

    Sur Villeneuve saint Georges un elu d Ensemble ! Mohammed Benyakhlef membre du Groupe la France Insoumise a fait une réunion publique lundi soir pour appeler a l’unité cette réunion a réuni 23 personnes.

    Cela remonte le moral mais les partis seront ils pret a cette alliances.

    Bien a vous

  17. LL Souf
    Posted 14 février 2019 at 23:54 | Permalien

    Ben si des insoumis se mettent sur votre liste, il faudra qu’on m’explique le sens de deux listes avec des insoumis…

    Ce sont les européennes tout pourra arriver d’ici là, on aura peut etre déja arrêté des leaders des insoumis. Les listes gilets jaunes seront peut etre le vent en poupe.
    Presque tous les scénarios peuvent être envisagés.

    Par contre certains scénarios sont impossibles :Ne vous attendez quand même pas à ce que JLM, bompard et manon cède un atome sur la liste qu’ils ont mis tant de mal à construire (avec les défections en série de Liem&cie, on s’en rappelle tous) ?

    Et EELV Generation.s meme combat dans leurs directions.
    Malheureusement il n’existe pas encore de mouvement politique de gauche qui décide de façon horizontalement pure.

    L’action la plus efficace (selon moi) pour porter au pouvoir la gauche, est de souffler sur les braises des insoumis, qui ont un savoir faire en communication, une jeunesse, un panel de militants dont certains moins connus que d’autres mais qui sont là et qui font un boulot formidable.
    Je pense que ces choses là existent également chez génération.s EELV mais ils n’ont pas l’ampleur qu’a prise le mouvement FI.

    Finalement quand on écoute les discord insoumis, qu’on va aux réunions, qu’on fait des actions pour intéresser les abstentionistes, qu’on fasse campagne avec tous les moyens humains et techniques dont on dispose (holovans, tractage, porte à porte, mélenphone etc…).

    Tout n’est pas parfait à la FI, mais c’est un outil rare. Il peut être le dernier mouvement large de gauche avant la division fatale qui s’annonce dans tous les cas.

    Bien à vous
    Bonne soirée

  18. LL Souf
    Posted 15 février 2019 at 0:14 | Permalien

    En plus, on connait bien les primaires à gauche d’avant, bourrage d’urnes de pleins d’électeurs de droite dans les urnes d’une primaire à gauche… Qui nous dit que les macronistes et RN ne vont pas venir voter pour biaiser la véritable volonté de la gauche…

    Tout cela reste trop flou, cet appel ne me parait pas assez construit pour rassembler et convaincre les gens.

  19. Gilbert Duroux
    Posted 15 février 2019 at 0:55 | Permalien

    Dominique Babouot a raison de dire qu’il ne faut pas se tromper d’élection. Il faudrait peut-être commencer par dire quel groupe européen la gauche unie rejoindrait. Ça ne peut pas être le groupe socialiste, allié avec les libéraux qui font de l’Europe ce qu’elle est aujourd’hui. La liste de toute la gauche exclut donc de fait le PS, qui vote Juncker ou son successeur. Il faut lever cette ambiguïté et dire clairement non au PS dans ces conditions. Il faut aussi poser la question à Glucksmann.

  20. Posted 15 février 2019 at 14:06 | Permalien

    Glanées sur Facebook, deux mois de petites phrases élégantes servies aux Gilets Jaunes sur les plateaux des radios et télés :
    Jean-Michel Apathie : « C’est une machine de destruction massive. Ça ne construit rien. C’est une machine qui casse tout. »
    @Jean Quatremer : « Les Gilets Jaunes sont un mouvement de beaufs d’extrême droite, poujadiste, factieux et rouge-brun. »
    Brice Couturier : « Foutez-les en taule ! Rétablissez l’ordre. Simples citoyens ? Mon œil ! Des factieux et des fascistes. »
    @Christophe Barbier : « Il faut supprimer la redevance télé. Beaucoup de Gilets Jaunes regardent la télé, car ils n’ont pas beaucoup d’autres distractions dans la vie. »
    Bernard-Henri Lévy : « Les Gilets Jaunes se situent entre l’histoire de France et la poubelle. »
    Luc Ferry : « Qu’ils se servent de leurs armes une fois pour toute. »
    Et malgré tout cela, le mouvement continue, toujours appuyé par des millions de personnes… Que va faire le gouvernement ? Interdire définitivement les manifestations, ou s’occuper de ses citoyens ?

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