la meilleure revue mensuelle n° 265 au coeur de la gauche D&S 27° année 24 p 3 euros sur abonnement,

 

Sommaire

D&S n° 265 Le 28 mai 2019

Edito

P. 3Vite, un sursaut à gauche !

Actualité

P.4-5 Retoursurle1er mai
P.6 Notre-Dameetleluxedesplusriches

Dossier

P.7 Lefondserait-il(enfin)atteint?
P. 8-9 Des programmes pas si différents que cela P. 10 Mettre en avant les convergences
p.11 Tribune : Sursaut nécessaire à gauche

Télé-Bourbon

P. 12 “Les patrons à Versailles, les Luxfer à Pôle emploi”

égalité

P. 13 Féminicides : Les nommer pour mieux les combattres

écologie

P.14 Le18mai,onamarchécontrelespesticides P.15 Lecapitalismesurlebancdesaccusés

Notre histoire

P.16-17 Révolutionmondiale1919(IV)
Vie et mort de la République bavaroise des conseils

International

P. 18-19 Victoire du PSOE en Espagne
P.19 Catalogne:Boulversementduchamppolitique
P. 20-21 Les perspectives pour le socialisme aux États-Unis P. 22 Grève des femmes en Suisse
P. 23 Post-it Palestine – Douze ans de blocus pour Gaza

Livres

P. 24 Le grand manipulateur, par Marc Endeweld

 

 

D&S, c’est la revue de la GDS (Gauche Démocratique et Sociale)

le réseau qui se bat pour l’unité de la gauche pour vaincre Macron.

Pour un grand parti, une maison commune de toute la gauche démocratique, pluraliste, avec droit de tendance sur un véritable programme
de transformation sociale.

 

 

16 Commentaires

  1. Hervé
    Posted 7 juin 2019 at 21:39 | Permalien

    Le président des riches, E.Macron a chargé son gouvernement d’accomplir l’acte II de la guerre qu’il mène contre les pauvres en France.

    Outre le recul des droits ouverts à la retraite à taux pleins de 62 ans à 64 ans et le fait que la fusion des minimas sociaux – ces aides vitales qui aident les plus misérables – seront désormais payés par les pauvres eux-mêmes, j’apprends que le gouvernement Philippe-Beloubet veut supprimer à 2,5 millions de personnes l’accès à l’assurance chômage !

    Que vont-ils devenir ces 2,5 millions de personnes ? Iront-ils grossir le flot des tentes dressées dans la rue par les réfugiés économiques que la mondialisation a jeté cul par dessus tête sur la planète entière ?

    Iront-ils grossir les manifestations des Gilets Jaunes pour que finisse enfin le règne des nantis ultra-minoritaires et usurpateurs du pouvoir politique ?

    Que cherche à faire ce gouvernement de cyniques et d’irresponsables ? A grossir le crime et la surpopulation des prisons ?

    Plus j’écoute ces sinistres individus, plus je crois que le mot  » Révolution  » va redevenir un terme à la mode en France et en Europe. Finissons-en rapidement avec ce gouvernement de riches enragés et haineux !

    Organisons-nous d’urgence en masse et renversons la table ! Cela ne peut plus durer.

  2. Posted 17 juin 2019 at 8:04 | Permalien

    Journée d’étude‌ qui se tiendra le mardi 19 novembre 2019, salle Pierre Laroque Ministère de la Santé 14 avenue Duquesne Paris 7°, organisée par le Groupe d’histoire d’Île de France du ministère du travail et l’Association pour l’Étude de l’Histoire de l’Inspection du Travail (AEHIT)
    .

    Thème « L’inspection du travail face au Travail Obligatoire, 1940 – 1944″

    Intervenants :

    Lionel de Taillac
    Directeur du travail honoraire

    Vincent Viet, :  » Pourquoi et comment renouer les fils d’une histoire longtemps restée tabou ?  »
    Chercheur au CERMES 3

    Jean Pierre Le Crom :  » Vichy et la question du travail. Ambitions et limites des réponses institutionnelles et juridiques.  »
    Directeur de recherche au CNRS ( université de Nantes)

    Marc Olivier Baruch : Servir, mais servir qui ? Eléments pour une typologie des réactions administratives face à l’occupation, la révolution nationale et la collaboration, »
    Directeur d’étude à l’EHESS.

    Avec le concours du CHATEFP et de la DIRECCTE Île de France et de l’AEHIT « 

  3. Posted 17 juin 2019 at 9:05 | Permalien

    bonjour,
    merci de cette réponse partielle
    donc un « bureau exécutif du MRAP » a pu décider de me poursuivre moi, pour antisémitisme … ou on est là ?
    depuis 55 ans que je milite, je suis connu, tout le monde peut témoigner, et a témoigné d’ailleurs,
    9 parties civiles, toutes déboutées, n’ont même pas osé faire appel,
    pourquoi le MRAP ??? dont j’ai été membre ?
    l’avocat m’a d’ailleurs dit cela en privé, qu’il faisait son travail, qu’il était « commis », mais il ne comprenait pas..
    il y « a des socialistes qui n’aiment pas filoche » ? est ce LA raison ? oui, des « ex » PS-macroniens… mon courant dans le PS avait atteint 30 %
    ce sont les Strauss-Khaniens qui décident dans le MRAP ?
    un contexte qui n’incite pas à céder a l’antisémitisme ? et qui abouti à poursuivre Edgar Morin, Daniel Mermet, Pascal Boniface, Dominique Vidal, ou Jéremy Corbyn ? en fait un lobbying qui vise a autre chose, un autre but comme le dit le monde diplomatique
    et QUI, COMMENT dans le Mrap a été le moteur de cette vilenie ?
    le tribunal a tranche, même le Parquet s’est retirée de la poursuite engagée
    alors je demande une réponse officielle du MRAP
    un message selon les modalités appropriées que vous déciderez
    bien a vous, a ceux qui sont honnêtes, je suis un militant antiraciste de toujours, toute ma vie, Gérard Filoche ,

  4. Posted 17 juin 2019 at 9:07 | Permalien

    De Marlène Collineau
    Le jour où je suis devenue pour la gratuité des transports en commun
    Je voulais partager avec vous le jour où je suis devenue pour la gratuité des transports en commun (et l’enthousiasme que ça procure

  5. Posted 17 juin 2019 at 9:08 | Permalien

    Je vais porter les 60 protestations d’anciens (ennes) inspecteurs (trices)
    Avec le cortège Auvergne Rhône Alpes
    Peut-être certains d’entre vous y seront

    J’ai tenté de vous envoyer périodiquement les avancées des signatures

    Il semble que ce n’est pas passé pour une raison technique que j’ignore
    Je recommence

    Si cela passe mieux je vous enverrait des nouvelles de cette journée du 17 juin au BIT

    Message aux signataires

    Chers amis (es) et collègues

    1° Nous sommes aujourd’hui 53 anciens (nes) à avoir soutenu et participé à ce mouvement d’indignation, contre le serment de neutralité et un code de déontolgie mettant au pas l’inspection du travail française

    Soit par les échanges divers que nous avons eu sur internet, soit par la pétition placée sur mes opinions.com

    https://www.mesopinions.com/petition/social/appel-anciens-nes-inspecteurs-trices-travail/65806

    2° le système « mesopinions.com », ne me permet pas d’avoir l’adresse Internet des signataires… pour des raisons de confidentialité… merci à eux de me la communiquer s’ils veulent bien me faciliter la tâche de compte rendu de l’avancée des signatures

    5° une manifestation intersyndicale aura lieu le lundi 17 juin à Genève…(donc pas trop loin de Lyon) le projet est d’aller porter cette pétition, en votre nom… mais le recueil des signatures continuera, si vous en êtes d’accord …

    4° à ce jour voici la liste des collègues participant au mouvement de protestation
    R. Abauzit, A.Dougy, JC. Arnaud, J Bernaben, AM. Beziau, F. Brocard, C. Charbonnier, JR. Chassaing, J. Collet, D. Chavand, M.TH. Dufour, F. Faber, G. Filoche, G. Fourage, A. Gaillard, C. Girardet, B. Guérard, Ch. Lallemand, X. Lateltin, G. Le Gorrec, M Lenfant, C Lenfant, JP. Mattei, L. Pays, M. Petit, R Pezzatti, M. Pompui-Lahache, C. Poncet, F. Rabourdin, L. Raucy, JL. Rey, P Roussel, Ph. Royer, A. Sailly, D. Tissot, D. Troupenat, G. Vaudou, M. Vergez, S. Vincent, P. Rennes, JP. Debliquy, B. Maurin, M. Monnier, M. Baudet, JL Osvath, J Rostaing, P Renaux, J Bercovici, C Delsol, AM Sabatier, C Drileau, M Rostaing, C Leroy, D Jeantelet, M. Boubagra, f. Sagniez, B. Tutakowski, B. Baron, S Duverger. S. Ferro

    5° en outre, 3 collègues ont tenu à s’associer au mouvement sur la base d’un texte qu’ils ont rédigé, présenté ci-dessous :

    Code de déontologie…
    L’Inspection du Travail n’a jamais été et n’est toujours pas neutre.
    Parce que c’est une Administration d’un Etat sensé faire primer l’intérêt général sur les intérêts privés.
    Parce qu’elle a pour mission de faire appliquer un Code du Travail édicté pour assurer un minimum de protection des salariés en état de subordination et de dépendance économique envers les employeurs, mission que ces derniers n’ont jamais vraiment acceptée
    Depuis plusieurs années et de façon accélérée aujourd’hui, l’État se désengage au profit d’une dérégulation financière et économique. Il abandonne ses politiques sociale et de l’emploi.
    Bien plus il dénature le Code du travail avec des dispositions qui répondent aux attentes de la finance, des actionnaires et du grand patronat et vont à l’encontre de l’intérêt des travailleurs.
    En attestent entre autre, la suppression des CHSCT fusionnés dans les Comités sociaux et économiques avec un amoindrissement de leur capacité d’action, l’inversion de la hiérarchie des normes au profit de procédures collectives et d’un “droit contractuel” négociés dans un contexte de désengagement syndical et de chantage à l’emploi, les limitations indemnitaires, au nom de la performance globale de l’entreprise les projets d’exonération de responsabilité des employeurs en rendant facultatifs le document unique d’exposition aux risques et la fiche d’entreprise du médecin du travail, ainsi que ceux de dépénalisation des infractions hygiène et sécurité et de limitation des sanctions administratives à des thèmes prioritaires….
    Et cela dans un contexte de spéculation financière, de recherche effrénée de dumping social qui mettent en péril l’économie réelle de production de biens et services et de volonté de marchandisation des services publics.
    Les inspecteurs du travail sont aux premières lignes pour en constater les effets dévastateurs sur les citoyens et les travailleurs laissés pour compte.
    Face à la dégradation des conditions de travail dans les entreprises et à celle corrélative de leurs moyens d’action, ils demeurent pourtant attachés à leur mission originelle et s’efforcent de faire respecter autant que faire se peut, ce qui reste de la « vraie » réglementation du travail, tout en faisant état d’un sentiment d’impuissance et de décalage par rapport à ce qu’on leur demande, ce qui est source de mal-être et d’interrogations.
    Depuis longtemps, répondant en cela aux attentes des organisations patronales, l’Administration centrale et nombre de ministres ont voulu recadrer une inspection jugée trop indépendante notamment en la réorganisant, mais avec le décret du 12 avril 2017 instituant un code de déontologie spécifique à l’Inspection du Travail, c’est une toute autre étape qui vient d’être franchie.
    Pourquoi un tel code alors que pendant plus de cent ans l’Inspection du Travail a fonctionné sans ?
    Que cela intervienne dans un contexte d’aggravation du déséquilibre des rapports économiques et sociaux au détriment des travailleurs n’est pas neutre.
    Après avoir retiré à l’inspecteur du travail sa fonction de chef de service et mis en place une hiérarchie de proximité et à étages multiples, le code de déontologie vient de donner à cette même hiérarchie les moyens d’une mise au pas d’une Inspection du Travail jugée trop rétive aux nouvelles orientations et directives ministérielles et trop soucieuse de l’intérêt des travailleurs.
    En attestent les termes utilisés dans certains articles du décret donnant toute liberté à la hiérarchie pour porter des appréciations subjectives sur la manière de servir de l’agent comme dans les articles R8124-15 et R8124-16 où l’on trouve les notions de « paraître » influencer ou de « susceptible d’ influencer » le bon exercice des fonctions, la notion de « doute qui pourrait naître » sur l’impartialité de l’agent, ce qui est la porte ouverte à toutes les dérives et discriminations avec à la clé un pouvoir unilatéral d’aménagement du travail et de changement d’affectation de cet agent.
    Dans ce code, on ne trouve que très peu de dispositions sur la mission de contrôle.
    L’article R 8124-25 reprend ce qui existe déjà dans le code du travail et l’article R 8124-7 ne laisse qu’une petite ligne finale à la mission fondamentale de contrôle général de la réglementation du travail, qui inclut outre les visites d’entreprises, les nécessaires réponses aux demandes des usagers et les enquête qu’ils sont tenus de mener à la suite d’évènements de toutes sortes relevant de leur compétence.
    Par contre on y trouve beaucoup de mises en cause implicites de la manière dont leurs missions auraient été exercées jusque-là.
    A en croire ce code de déontologie qui y consacre beaucoup d’articles, les inspecteurs du
    travail auraient eu et ont toujours des problèmes de comportement que la hiérarchie doit surveiller, réguler et au besoin sanctionner, qu’il s’agisse de courtoisie, de dignité, d’intégrité, de probité, de neutralité, d’impartialité, de manifestation d’a priori, de discernement et de diligence dans le choix des modalités d’action…et même d’aide et d’assistance mutuelle entre collègues !
    Là encore les termes utilisés sont problématiques. Par exemple quand y aura t-il mauvais discernement dans la constatation d’un manquement à la réglementation? Quand manifestera-t-on un a priori dans les comportements, actes et paroles? Quand sera-t-on discourtois ?
    Autant de dispositions parmi d’autres qui ouvrent la voie à des interprétations très fluctuantes plaçant les agents dans l’incertitude et constituent une base très large aux réclamations et plaintes des employeurs contre des inspecteurs du travail jugés dérangeants voire rétrogrades et illégitimes auprès d’une hiérarchie susceptible de faire pression, de rappeler à l’ordre ou même d’engager des procédures disciplinaires.
    Pourquoi est-il besoin d’obliger les inspecteurs du travail à prêter serment de remplir leur mission conformément au présent code si ce n’est pour renforcer les possibilités de mise en cause disciplinaire en invoquant sa violation ?
    Ce code n’est-il pas le moyen d’obliger les inspecteurs du travail à se désengager eux aussi de cette politique sociale qui, conformément aux engagements pris devant l’OIT dont on fête les cent ans cette année, doit se préoccuper des bas salaires, de la prévention des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de l’insuffisance de la représentation et des moyens d’action des travailleurs dans les entreprises, des multiples inégalités et discriminations ….
    Que penser enfin des dispositions visant à limiter voire interdire la liberté d’expression des agents y compris en dehors du service comme dans l’art R.8124-19?
    Ne pas dénoncer, au nom d’une soit disant neutralité obligée, les carences actuelles de l’Etat dans sa mission de garant d’un ordre public social et son parti pris pour un capitalisme ultra libéré avec les conséquences catastrophiques sur les gens et leur environnement que l’on connaît, n’est pas responsable car cela revient à en cautionner le bien fondé.
    Chers collègues inspecteurs (trices) des nouvelles générations, nous les inspecteurs (trices) des générations précédentes, nous savons combien votre mission est difficile dans la situation actuelle. Sachez que nous sommes à vos côtés et soutenons vos actions et votre résistance, pour défendre votre indépendance et vos missions qui doivent rester ce qu’elles ont toujours été jusque-là et non être détournées ou vidées de leur finalité sous couvert d’une pseudo neutralité.
    Les anciens inspecteurs et inspectrices du travail.
    Dominique CHAVAND, Raymond PEZZATTI, Marie-Pierre Longin, Mai 2019

    6° Par la presse, nous avons été mis au courant de la nouvelle offensive du gouvernement, via un projet de circulaire E. Philippe en préparation. Tendant à noyer les services du travail et l’inspection du travail, au milieu d’une Direction de l’insertion et de la cohésion sociale

    Les étapes des Direccte noyant d’abord le travail et l’emploi, au milieu de directions économiques, puis celle des UT ne laissant plus aux services territoriaux du ministère du travail que son noyau central, l’inspection du travail, sont suivies d’une nouvelle offensive qui ne manque pas d’inquiéter
    Mais cette fois c’est sous une tutelle autoritaire et austéritaire du ministère de l’intérieur dont les préoccupations et les compétences sont éloignées des « métiers » de l’inspection du travail et de l’emploi
    Nos collègues actifs ont de suite lancé un mouvement de grève dans une grande unité syndicale
    L’interrogation a parcouru notre travail de protestation, pour savoir si notre bataille contre la neutralité, contre cette déontologie faite pour mettre au pas l’inspection était déjà prise de vitesse par les événements ?
    Mais il semble que ce soit l’inverse qui nous sollicite pour maintenir le soutien aux générations d’inspecteurs et d’inspectrices qui vont continuer à se battre non seulement contre le dévoiement du métier d’inspecteur, mais contre une organisation susceptible de le noyer encore davantage
    Donc , en conclusion nous poursuivons

    7°Si nous trouvons chacun un ou deux collègues, nous pouvons encore élargir ce mouvement de protestation, faisons passer autour de nous l’appel à signer la pétition sur mesopinions.com , ou les textes de protestation reçus

    Bruno Guérard ; le 3 juin 2019 ré-envoyé le 15 juin

  6. Posted 17 juin 2019 at 9:09 | Permalien

    « Est-ce possible que, malgré le recueil des 4,7 millions de signatures, le référendum n’ait pas lieu?

    Oui bien sûr. En effet, le référendum n’est pas le débouché évident de la procédure. Même si les signatures sont réunies, le texte n’est soumis à référendum qu’à condition qu’il ne soit pas examiné par le Parlement. Si le Parlement l’examine et rejette le texte, alors pas de texte et pas de référendum non plus. Il y a une inconnue si jamais le Sénat vote une motion de procédure. Est-il alors réputé, au regard de la procédure, avoir examiné le texte ou pas? En bon droit parlementaire, je dirais que non. Toutefois, pour que le Conseil constitutionnel ait à se prononcer il faudrait qu’il soit saisi d’un texte… ce qui ne sera pas le cas si le texte n’est pas adopté. Si l’on prend l’article 9 de la loi organique relative au RIP, il est prévu que c’est le Président de la République qui constate le non-examen et soumet in fine le texte à référendum. Si Emmanuel Macron juge que le texte a été examiné et rejeté, il est libre de l’enterrer… évidemment le coût politique sera lourd, mais sans doute moins que celui d’un référendum perdu. »

    Paru dans Le Figaro, sous la plume de Benjamin Morel ,docteur en science politique à l’ENS Paris-Saclay et chargé d’enseignements en droit public à La Sorbonne.

  7. Posted 17 juin 2019 at 9:12 | Permalien

    Cher.e camarade,

    Nous t’invitons à participer à la prochaine réunion de la Coordination Nationale de la Gauche Démocratique et Sociale (GDS) qui se tiendra à Paris le samedi 22 Juin de 9h 30à 17h ( à la Bourse du travail, 3 rue Château d’Eau, 75010 Paris ).

    Nous avons conscience que la fin juin est très chargée, mais il nous est apparu important de nous réunir pour tirer un bilan de la dernière séquence politique et en tirer des enseignements.
    Toutes celles et tous ceux qui peuvent se libérer ce samedi 22 juin sont invités, avec la volonté que le maximum de départements soient représentés.
    L’ordre du jour proposé est le suivant :

    9h30-10h00 : Accueil
    10h-12h : Bilan des élections européennes

    12h-13h : Rencontres nationales de GDS d’octobre ou novembre 2019 (lieu ? date ? thème ? )

    13h-14h : Repas
    14h-16h : Rassemblement et reconstruction de la gauche, quelle orientation de GDS ?
    16h-17h : Adoption d’un communiqué de la CN de GDS

    Au cours de cette journée nous aborderons la bataille pour la convergence des appels (pour débattre à gauche) parus avant ou après le 26 mai, le combat contre la privatisation d’ADP, et la préparation des municipales.
    Peux-tu nous indiquer si tu penses pouvoir y participer ?
    Il est possible de se faire rembourser les frais de déplacement.

    Amicalement

  8. Posted 17 juin 2019 at 9:19 | Permalien

    Normal que le terme privatisation ne soit pas utilisé ADP est déjà une SA avec 22 établissements actifs chez nous et une présence dans plus de 30 pays !!!!

    ADP c’est 3 aéroports, 1 héliport, 10 aérodromes en région parisienne, c’est la gestion de 25 aéroports dans le monde…. d’ailleurs concernant ces derniers, pour être cohérent, ne faut-il pas rendre leur gestion aux Etats concernés ?

  9. Posted 17 juin 2019 at 10:30 | Permalien

    dans l’orientation de la III ° internationale, l’ambition n’était pas de faire des « front populaires » des instruments de combat de classe, mais des instruments d’alliance nationale avec la bourgeoisie pour servir la politique étrangere de Staline,
    (idem en Espagne voir « land and freedom » de ken Loach)
    d’ou le fait que les Radicaux étaient le pivot de départ de l’alliance… les électeurs les ont pourtant délaissés, pour gauchir vers le PS et le PCF
    mais le PF de 1935-36 c’était comme si aujourd’hui on avait une coalition PCF PS Wauquiez… ou/et « En marche »
    d’ou le fait que l’Humanité milite des le 11 juin pour l’arrêt de la greve
    l’humanité titre

    « le programme du front populaire, tout le programme du front populaire, rien que le programme du front populaire »

    puis en « ’une »

    « les radicaux ont raison »

    Thorez, alors, prononce la fameuse phrase « il faut savoir terminer une greve quand les revendications essentielles sont satisfaites » (alors qu’il n’avait jamais mis ni les 40 h ni les congés payés dans le programme du « rassemblement populaire » !)

    l’accord du peuple avait donc négativement remplacé l’accord de classe

    Trotsky dans « ou va la france ? « appelait a la rupture avec les radicaux,
    appelait a un « gouvernement PS-PCF ou encore « Blum Cachin

    le débat unité du peuple ou unité de la gauche est crucial

    et il va avoir lieu pour les municipales les années à venir

    unité de la gauche
    ou unité avec la droite ?

    c’est en fait ce dont débat la FI !!!

  10. Posted 17 juin 2019 at 17:24 | Permalien

    Domi Orsucci

    domi.orsucci@lilo.org

    Bonsoir,

    C’est une très bonne idée de vouloir reconstruire  » la gauche « , mais pour quel genre de gauche?

    Celle de Hollande, qui déclare que la finance est son ennemie?

    Celle de Jospin, celle de Mitterrand, qui ont, tour à tour, trahit le véritable et si beau projet socialiste, d’égalité et de fraternité? Qui ont, petit à petit dérivé de l’idée même de justice sociale au profit d’un capitalisme effréné et anthropophage!

    Nous sommes en Haute Corse un petit groupe de  » résistants  » qui nous sommes mis à croire en notre pouvoir, celui de retrouver une cohésion à travers un comportement militant, fait de sobriété, de refus de cette société de consommation qui pourrit la planète de nos enfants leur préparant un futur des plus sombre..

    L’état, nous n’y croyons plus.. quand ils arrivent au pouvoir, leur seul projet : remplir leurs poches, préparer leur avenir, sans vergogne…au mépris des dégâts qu’ils produisent dans la société.

    Eux qui devraient être des exemples pour le reste du pays.

    Ce que nous croyons est que nous serons le changement que nous voulons être et que c’est par le bas qu’il faut tout reconstruire et non pas croire en un hypothétique messie…

    JLM est le seul qui ait une envergure de chef d’état dans son acception la plus noble.

    Quel dommage qu’il ait ce fichu caractère…Et même encore eut-il été élu en lieu et place de l’ignoble Macron, qu’aurait-il réellement pu faire contre ce système corrompu et cupide?

    Rassembler? Mais rassembler qui? Hamon, dont la compagne est la numéro 2 chez LVMH et qui n’a même pas été foutu de voter la censure lors de la loi El Khomery?

    Glucksman qui a déjà retourné sa veste une dizaine de fois, n’a aucune espèce de conscience politique et fait partie de ce petit monde parisien et bourgeois?

    Larrouturou qui, après avoir crée la sympathique et ambitieuse  » Nouvelle Donne  » se retrouve député européen aux côtés du ci-dessus nommé Gluksman?

    Yannick Jadot dont il se murmure qu’il fera alliance avec LREM?

    Besancenot dont on sait qu’il est sincère mais qui hélas rassemble peu d’électeurs?

    Je sais qu’en vous disant tout cela je prends le risque de me faire incendier…

    peu m’importe… aux européennes, j’ai quand même voté pour Manon Aubry…

    mais nous n’attendons plus rien des élus…. nous ne faisons que constater, avec le plus grand des désarrois, ce qu’ils font de notre société: ils la déshumanise, l’esclavagise et la lobotomise… c’est plus facile à manipuler si les citoyens n’ont plus assez d’instruction..un champ de ruines…

    Voilà, tel est le constat bien désespérant que nous faisons…

    Bien sincèrement

    Dominique

  11. Posted 17 juin 2019 at 17:27 | Permalien

    Bonjour à toutes et à tous

    Nous nous sommes donc réuni.e.s hier soir

    Je ne vais pas vous faire un compte rendu de nos échanges mais juste vous en résumer l’essentiel et vous dire qu’au delà de quelques nuances qui peuvent avoir leur importance (notamment sur la périmètre de la notion de gauche et les objectifs de ce qui pourrait être construit à l’avenir), nous ne pouvions qu’être d’accord sur le constat post élections européennes, pire que ce que nous avions imaginer dans nos pronostics les plus pessimistes.

    Nous étions largement d’accord pour dire que c’est à Gauche que nous voulions reconstruire une alternative qui peut s’appuyer sur tout ou partie de certains partis mais aussi sur la mobilisation citoyenne.Gilets jaunes, Nuits Debout, Jeunes pour le climat, #MeToo, Zad et autres… nous montrent que celles-ci existent mais largement en dehors des partis politiques.

    L’échéance des municipales peut justement (sans doute, peut être) nous fournir une occasion de « convergences »…

    Tout « mouvement » quel que soit son cadre doit éviter d’être tant un simple cartel de partis politiques qu’une construction à objectif purement électoraliste notamment pour désigner (pré-désigner un candidat aux présidentielles)

    Beaucoup d’autres choses ont été dites mais je vais en rester là en espérant ne pas trop frustrer celles et ceux qui étaient là hier soir.

    Mais l’esentiel, ce sont les suites… Trois appels sont dans le paysage et des convergences peuvent avoir lieu également autour du pôle « Archipel des jours heureux ».

    Outre le nôtre, celui construit autour de Clémentine Autain et Elsa Faucillon dit Big band (https://www.pourunbigbang.fr) et un autre initié par des écologistes intitulé « Convergons » (https://agauche.org/2019/06/06/lappel-convergeons-pour-lunite-des-verts-et-de-la-gauche/)

    C’es trois appels ont nombre de points communs et nombreux sont celles et ceux qui ont signé les deux, voire les trois appels

    Il nous semble donc que ce serait bien d’initier une démarche commune pourquoi pas avec une invitation commune pour la réunion du 30 mai annoncé par les signataires du big band.

    C’est d’ailleurs ce que nous avions évoqué lors d’une rencontre avec les initiateurs du big band le 1 mai dernier ; les initiateurs du 3ème appel semblant d’accord pour aller dans ce sens.

    Nous avons donc interpellé les initiateurs de l’appel « Big band » ce jour en proposant de nous rencontrer très rapidement

    Nous vous tiendrons bien évidemment informés des suites de nos démarches

    N »hésitez pas à nous faire part de vos réactions

    A bientôt

    Marie Christine VERGIAT
    Pour les initiateurs de l’appel « Sursaut »

  12. Posted 18 juin 2019 at 8:51 | Permalien

    Voici quelques définitions communément admises du mot dictature :
    «
    Encyclopædia Universalis : « La dictature est un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, à caractère exceptionnel et illégitime. Elle surgit dans des crises sociales très graves, où elle sert soit à précipiter l’évolution en cours (dictatures révolutionnaires), soit à l’empêcher ou à la freiner (dictatures conservatrices). Il s’agit en général d’un régime très personnel ; mais l’armée ou le parti unique peuvent servir de base à des dictatures institutionnelles. »
    Dictionnaire de la politique (Hatier) : « La dictature se définit comme un régime arbitraire et coercitif, incompatible avec la liberté politique, le gouvernement constitutionnel et le principe de l’égalité devant la loi. »
    Dictionnaire culturel (Larousse) : une dictature est un « régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par une personne ou par un groupe de personnes (junte) qui l’exercent sans contrôle, de façon autoritaire » et un dictateur est une « personne qui, à la tête d’un État, détient tous les pouvoirs, les exerçant sans contrôle et de façon autoritaire ; autocrate »ou « sous la République romaine, magistrat extraordinaire nommé en cas de crise grave par les consuls sur la demande du sénat, et possédant tous les pouvoirs en Italie pour six mois au maximum ».
    Critères contemporains
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    Dans le domaine de la politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne (dictateur), ou un groupe de personnes, disposant d’un pouvoir absolu, s’y maintient de manière autoritaire et l’exerce de façon arbitraire.

    Le caractère absolu du pouvoir se caractérise notamment par l’absence de séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire). Cette confusion des pouvoirs peut l’être au profit de l’exécutif (cas le plus courant) ou au profit du pouvoir législatif (régime d’assemblée). Il résulte aussi de l’absence de contrôle démocratique et d’élections libres (répression politiquedes opposants, le non-respect de la liberté de la presse).

    Le caractère arbitraire du pouvoir se traduit par le non-respect de l’État de droit (violation de la Constitution, établissement de lois d’exceptions).

    Si beaucoup de dictateurs arrivent au pouvoir à la suite d’un coup d’État (en Afrique et en Amérique du Sudnotamment) ou d’une guerre civile(Francisco Franco), il arrive qu’un dirigeant parvienne au pouvoir légalement avant de devenir un dictateur (ce fut le cas d’Adolf Hitler ou de Kim Il-sung) ou le soit dans un régime de parti unique (ce fut le cas de Lénine et de Staline).

    Éric Th
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  13. Posted 18 juin 2019 at 9:26 | Permalien

    une dictature c’est la concentration et l’exercice du pouvoir brutal contre l’immense majorité du peuple

  14. Gilbert Duroux
    Posted 18 juin 2019 at 13:58 | Permalien

    À propos de la pétition pour le référendum sur la privatisation d’ADP, il faut savoir que, contrairement au vote, qui est secret, les noms des signataires seront rendus publics. Et cela grâce à par une loi organique de 2013 votée par la majorité socialiste de l’époque et défendue par Jean-Pierre Sueur, sénateur PS et rapporteur du texte. Il s’agit bien sûr d’une disposition qui peut faire reculer certains, en raison de pressions possibles dans leur boulot. On pense en particulier aux fonctionnaires qui pourraient craindre de voir leur carrière freinée.
    Ces « socialistes » de merde ne nous auront décidément rien épargné !

  15. Posted 19 juin 2019 at 8:26 | Permalien

    La guerre sociale en France
    Aux sources économiques de la démocratie autoritaire
    Romaric GODIN

    Depuis des décennies, la pensée néolibérale française mène une guerre larvée contre le système économique de l’après-guerre. Mais la résistance d’une population refusant un déséquilibre des politiques en faveur du capital a abouti à un modèle mixte, intégrant des éléments néolibéraux plus modérés qu’ailleurs, et maintenu un compromis social. Le système politique français a ainsi construit un équilibre sur une série de compensations au monde du travail face aux réformes.
    À partir de la crise de 2008, l’offensive néolibérale s’est accentuée et radicalisée dans un rejet complet du compromis politique et de l’équilibre. L’échec de Sarkozy et de Hollande à imposer une accélération des réformes a débouché sur une vision extrémiste du néolibéralisme, inscrite dans le programme d’Emmanuel Macron.
    Ce dernier se présente comme l’homme de la revanche d’un capitalisme français qui jadis a combattu et vaincu le travail avec l’appui de l’État, mais qui a dû, dans les années 1930, accepter la médiation publique pour « civiliser » la lutte de classes. Selon Emmanuel Macron, la guerre sociale, déclarée voici quarante ans, doit désormais aboutir à la victoire de l’État néolibéral. C’est oublier que la France rejette profondément cette évolution.
    Arrivé au pouvoir sans disposer d’une adhésion majoritaire à ce programme, le président doit faire face à des oppositions hétéroclites mais décidées à rejeter son projet néolibéral, largement à contretemps des enjeux de l’époque. Mais dans un système politique capable de lui donner le pouvoir sans lui assurer d’adhésion majoritaire, il avance en force, en voulant faire taire les oppositions par des excès continuels d’autorité. Selon une méthode classique du néolibéralisme : de l’épuisement de la société doit provenir son obéissance. Pour cela, il n’hésite pas à bousculer une démocratie déjà fragilisée.

    https://editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_guerre_sociale_en_France-9782348045790.html

  16. Posted 19 juin 2019 at 8:28 | Permalien

    Bonjour à tous,

    Je ne pourrai pas venir à la réunion de samedi.

    Je vous écrits quelques lignes sur la thématique « Rassemblement et reconstruction de la gauche, quelle orientation de GDS ? » à l’ordre du jour.

    Municipales :

    Tout pour l’unité !

    Je pense qu’il faudrait avoir un appel pour l’unité dès le premier tour, coécrit avec tous les partis et mouvements intéressés par la démarche, (certainement => ensemble, place publique, nouvelle donne, GRS, génération, le PC, république sociale et quelques autres seront partants, … LFI, EELV et PS peu probable même si heureusement localement ce sera possible dans beaucoup d’endroits). Si place publique signe, ça mettra la pression sur le PS, si GRS signe ça mettra la pression sur LFI.

    Cet appel inviterait les différences forces de gauche à travailler ensemble sur l’élaboration du programme municipal, à réfléchir sur la gouvernance à adopter une fois au pouvoir, etc. Après, il faut que ce soit décentralisé : dans chaque commune, les militants locaux unitaires définissent les modalités pour fixer le programme, la liste, la campagne : ce sont eux les mieux placés.

    Il faudrait que cet appel permette (via un accord ?) de « labelliser » des listes « rassemblement de la gauche », le but étant de « stigmatiser » ceux qui voudraient partir en solo dans certaines communes. Pour les partis de gauche qui ne signeraient pas, il faudrait au moins avoir un accord de fusion systématique des listes au deuxième tour.
    Il faudra les prévenir qu’ils seront pénalisés en cas de fusion (sorte de malus) et que, bien sûr, leur démarche fera le jeu du RN, LR et LREM.

    L’électorat de gauche est tellement volatil qu’il ne faut pas hésiter à mettre la pression sur les « gros partis » : ceux qui ont refusé le rassemblement à la présidentielle sont les deux grands perdants (à gauche) des élections européennes (Mélenchon et Hamon) : à mon avis ce n’est pas un hasard, les électeurs les ont sanctionné. D’autant plus que si localement 2 des 3 gros participent au rassemblement, le 3ième sera en difficulté.

    Il faudrait aussi se prononcer au sujet des listes PS-LREM. Ma position serait de pousser à monter des listes de gauche à côté (du coup sans PS ou avec des PS dissidents) pour combattre systématiquement la droite et les sociaux libéraux (faut-il demander au PS d’exclure ceux qui s’associent avec LREM ?). Il faudrait que l’accord précise explicitement ce point.

    Bonne réunion pour ceux qui seront présents !

    A bientôt

    Thomas

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