Smic à 1500 euros nets, 1900 euros bruts ? 300 euros pour toutes et toutes Egalite salariale femmes hommes

Smic à 1500 euros nets, 1900 euros bruts ?

La hausse des salaires 300 euros pour toutes et toutes

Egalite salariales femmes hommes

Dans toute la campagne présidentielle, GSD défendait un Smic à 1800 euros bruts, la LFI défendait un Smic à 1400 euros nets, Roussel a defendu un Smic à 1900 euros bruts, Olivier Faure a defendu au nom du PS un Smic à 1400 euros, Jadot défendait un Smic à 1500 euros nets.

La NUPES défend un Smic à 1500 euros nets désormais, dans le « programme partagé » publie le jeudi 18 mai entre EELV, LFI, PCF, PS.

Quel est le sens du choix ?

 

Instauré par une loi du 2 juillet 1970, le SMIC a 47 ans en 2022. C’était l’époque de mai-juin 68 ou il avait été augmenté de 33 % et depuis 50 ans, le patronat et les gouvernements a son service ne cessent de rogner et contester principe même du Smic.

Cela mérite d’être relevé car le smic existe dorénavant dans 21 pays d’Europe à l’instar de l’Allemagne qui vient de s’en doter en 2015.

Le SMIC n’en reste pas moins vivement contesté par la patronat et tous les libéraux : « cout pour les entreprises, frein à l’emploi, outil inefficace pour combattre la pauvreté… » etc

Pourtant, le SMIC est l’outil indispensable pour assurer la protection des salariés les plus vulnérables et joue un rôle décisif dans la lutte contre les inégalités.

Les salaires ont perdu plus de 10 points en moyenne par rapport aux profits au cours des dernières décennies.

Avec les salariés, nous n’avons de cesse de combattre :

-       pour renverser cette tendance,

-       imposer un rattrapage,

-       en venir à une redistribution des richesses plus favorable à ceux qui les produisent

-       surtout à un moment ou l’inflation est revenue.

La CGT revendique 2000 euros bruts, Solidaires revendique 1700 nets, CFDT, CFTC et FO demandent des hausses substantielles mais ne les chiffrent pas.

C’est pourquoi les partis politiques de gauche au pouvoir doivent, selon nous, GDS, introduire une « rupture » : pas seulement un « coup de pouce », mais une rupture de façon à créer un « choc salarial » et affirmer ainsi la volonté de faire récupérer 300 euros par salariés sur les marges florissantes des entreprises et des profits.

 

Il nous semblait, GDS, au vu de ces données, qu’une hausse de 1800 euros bruts s’imposait, c’était celle de la CGT au moment où nous l’avons formulée, il y a 6 ans. Mais l’actualité et l’inflation nous pousse à 1900 euros bruts

Nous formulons le Smic en brut et pas en net car cela illustre mieux la réalité et la totalité du salaire, direct  et indirect.

Jean Luc Mélenchon, il y a quelques jours, a haussé de 1400 net à 1500 nets puis le « programme partagé » de la NUPES s’est accordé sur ce point, ce qui fait a peu pré 1900 bruts.

Cela nous semble, dès lors que ça fait accord consensuel, correspondre aux attentes actuelles des salariés.

 

300 euros pour tous.

 

300 euros pour tous comme augmentation uniforme c’est conséquent, à la fois substantielle et « raisonnable », ça change la donne en faveur des salaires.

Les augmentations uniformes ont cet «énorme avantage d’être lisibles pour tous, et de réduire l’écart entre les salaires.

Il faut en même temps imposer par la loi que les minimas conventionnels soient automatiquement relevés par la hausse du smic

Ce qui pousse à une renégociation des conventions collectives dont les 2/3 sont en retard. C’est l’État qui a la responsabilité légale d’étendre les conventions ce qui lui permet de veiller à la revalorisation globale des grilles de salaires, niveaux, coefficients et échelons.

Les métiers dit de « premier ligne », les plus pénibles physiquement et mentalement,  doivent être revalorisés par ces négociations, l’état ne se substituant pas, mais faisant comprendre la nouvelle donne a tous les employeurs et actionnaires.

Evidemment cela impose d’augmenter en proportion le point d’indice pour les fonctionnaires, les pensions des retraités, et les différents minimas sociaux.

Aucune retraite ne doit être inférieure au Smic. Et elles doivent être ajustée sur les prix et les salaires ;  de façon générale, les salaires doivent être indexés sur les prix, ce qui est une arme conte l’inflation.

Et le principe d’un salaire maxima  inférieur à 20 smic (pour commencer) doit faire partie de cette panoplie redistributive.

Cela s’accompagne de l’égalité salariale femmes hommes, imposé en un moins d’un an par un système d’obligations, de contrôles et de sanctions, avec une inspection du travail renforcée.

C’est un choix politique de cesser les aumônes, les « primes » éphémères et façon Macron, les « participations » hasardeuses, les « intéressements » bidons : tout travail mérite salaire et c’est le travail dont on rétablit la valeur ! C’est le choix de reprendre sur les dividendes, de faire reculer le talon de fer de la finance et de ses trop longs et trop insupportables pillages.

 

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