Non seulement les politiques d’austérité plongent l’Europe dans la stagnation ou la récession mais elles font atteindre des sommets aux dettes publiques des États européens.
La Grèce avait une dette publique de 113 % fin 2009, elle atteignait 165 % fin 2011. La dette irlandaise bondissait de 25 % du PIB fin 2007 à 108 % fin 2011. La dette espagnole de 37 % à 69 % dans le même temps. La dette portugaise de 70 % à 107 %. La dette italienne de 105 à 120 %.
Il est donc nécessaire d’inverser l’ordre de la séquence : d’abord la croissance, ensuite la résorption de la dette publique. C’est ce que propose, de façon précise, la motion 3 : « Maintenant la gauche ! Le social au cœur ».