Archives par tags : congres PS

Réponse point à point à l’argumentaire de la Motion Valls-Cambadélis contre la motion B

  Les phrases soulignées et en rouge sont issues de l’argumentaire de la motion A La motion B reconnaît certaines avancées réalisées par les gouvernements de gauche depuis 3 ans. La motion B, en effet, analyse la réalité et constate qu’un certain nombre d’avancées ont été réalisées par les deux gouvernements de gauche. Il faut [...]

une motion de toute la gauche du parti semble possible

Communiqué à propos du Congrès de Poitiers du PS les 21 mai et 6 juin Nous participons activement à un travail d’élaboration croisé en vue d’une motion pour une majorité nouvelle capable de permettre au Parti socialiste de peser pour une ré orientation à gauche de la politique du gouvernement Les amis de D&S travaillent [...]

Congrès avancé du PS en fin 2014 ? oui, pour changer la ligne politique et ne pas être liquidés électoralement en 2015, mais pas pour régler des comptes.

Le PS n’est pas le principal fautif dans la déroute qui l’a frappé. Ce n’est pas la faute aux maires ni aux militants. Ce n’est pas une question propre à la direction du PS. Il ne faut pas faire diversion. L’échec est du au blocage du smic, des salaires et aux cadeaux au Medef en [...]

En attendant Aubry et Ayrault, deux orateurs ont su sortir les militants de leur torpeur : Manuel Valls et… Gérard Filoche.

L’applaudimètre réserve des surprises au congrès de Toulouse. Alors que les intervenants se succèdent pour des interventions très courtes et chronométrées, les grands gagnants de la matinée sont Manuel Valls et… Gérard Filoche. Avant lui, Benoît Hamon avait un peu réveillé les militants avec un discours enlevé, de défense du gouvernement. Le procès en amateurisme ? Hamon raille la droite, « la belle bande de professionnel qui nous a laissé 600 milliards d’euros de dette supplémentaire. » Une saillie qui porte.
Mais c’est bel et bien Filoche qui emporte le morceau. La salle ronronne mais le pilier de l’aile gauche entame un discours offensif qui fait taire peu à peu le brouhaha. Fort du joli score réalisé par la motion conduite par Emmanuel Maurel, l’ancien de la LCR retrouve des accents syndicalistes et s’invite dans le débat sur le coût du travail : « Le travail ce n’est pas un coût, c’est une richesse ! » Avant de s’emporter contre l’expression « charge sociale » : « Ça n’existe pas. Ce sont des cotisations sociales. Et les cotisations sociales, c’est magnifique. Il ne faut pas les baisser, jamais ! » La voix gronde et les acclamations déboulent des tribunes pour saluer la sortie de Filoche.

11 et 18 octobre : deux votes qui interpellent tout le parti : aller plus à gauche, le social au coeur, maintenant

Merci aux 11 8000 adhérents qui ont voté motion 3 le 11 octobre et aux 21 000 adhérents du Parti socialiste qui ont reporté leurs voix sur le candidat émanant de la motion 3. Ces deux votes interpellent tout le parti : ce congrès a permis d’exprimer l’attente d’un parti plus démocratique, plus collectif, plus vivant et surtout d’une gauche plus offensive sur les salaires, l’emploi, la redistribution des richesses, le droit du travail… Cette secousse, ce message au sein même du Parti socialiste c’est bon pour les salariés, bon pour la gauche, bon pour le gouvernement, bon pour le pays.

Motion 3 Le social au cœur ! le vote du 11 octobre, ça pousse à gauche dans le Parti socialiste

La faute a une majorité qui n’a pas su ni mobiliser, ni intéresser, ni parler aux militants : elle a voulu un congres expédie, un débat squizzé, elle en paie le prix elle même.

Beaucoup ne savent pas encore, mais c’est un congrès PS historique : quand on se retrouvera au prochain congrès dans 3 ans, ce sera trop tard, tout sera joué en bien ou en mal

Si la motion unique l’emportait à 90 %, le congrès de Toulouse serait mort-né, même les journalistes déserteraient les travées. Il y a un message « le social au coeur » à faire passer vite dans le pays et au gouvernement. Le parti socialiste s’honorera s’il y parvient, ou risque de s’endormir pendant trois ans si ce n’est pas le cas.

S’il y avait 15, 20, 25 % pour la motion « le social au cœur », ce serait un événement, un bon signal, le congrès serait utile, reflétant la réalité qui est celle des militants et des salariés. Ça stimulerait, ça orienterait dans le bon sens. Un bon score de la motion 3, ce serait bon pour le parti, bon pour le gouvernement, bon pour le pays.

Maintenant la gauche le social au cœur motion 3 résumé

L’union de toute la gauche est difficile mais nécessaire pour éviter l’éclatement entre un « pôle de radicalité » contestataire et un « un pôle de centre gauche » hégémonique, mais confiné dans la gestion.

Nous proposons de créer un comité permanent des partis de gauche avec des intergroupes parlementaires permanents.

Soyons, nous militants socialistes, des acteurs du changement, engagés dans la mobilisation du peuple de gauche.

arguments 7 pour la motion 3 : Croissance et austérité : le chauffe plat dans le frigo ?

Non seulement les politiques d’austérité plongent l’Europe dans la stagnation ou la récession mais elles font atteindre des sommets aux dettes publiques des États européens.

La Grèce avait une dette publique de 113 % fin 2009, elle atteignait 165 % fin 2011. La dette irlandaise bondissait de 25 % du PIB fin 2007 à 108 % fin 2011. La dette espagnole de 37 % à 69 % dans le même temps. La dette portugaise de 70 % à 107 %. La dette italienne de 105 à 120 %.

Il est donc nécessaire d’inverser l’ordre de la séquence : d’abord la croissance, ensuite la résorption de la dette publique. C’est ce que propose, de façon précise, la motion 3 : « Maintenant la gauche ! Le social au cœur ».

Le financement des Etats par le Banque Centrale Européenne (BCE) selon la motion 1 Désir-Aubry-Ayrault

La seule véritable avancée pour les peuples européens aurait été que la BCE rachète directement et sans condition les titres des dettes publiques des Etats européens. C’est ce que François Hollande réclamait dans sa campagne électorale. C’est d’ailleurs ce que pratiquent pour les dettes de leur propre Etat toutes les autres banques centrales, que ce soit la Réserve fédérale des Etats-Unis, la Banque du Japon ou la Banque d’Angleterre.