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Intervention Gérard Filoche, au BN, mardi 26 Mars,

Mais c’est avant qu’il faut changer les choses. C’est encore temps.

La nécessaire relance par les salaires, vote motion 3, le 11 octobre

La baisse de la part salariale est à l’origine de la crise de 2007-2008. Il ne suffit pas de diminuer le coût du travail, il faut aussi vendre. Et pour vendre, on peut certes, augmenter la part des produits de luxe (voir l’excellente santé de LVMH) et l’augmentation virtuelle des cours boursiers (qui poussent leurs détenteurs à s’endetter avec leurs titres comme garantie) jusqu’au jour où les spéculateurs s’aperçoivent que ce n’était que virtuel et que les cours s’effondrent (le marchés boursiers des nouvelles technologies en 2000, l’ensemble des bourses dans le monde en 2007-2008). Il faut même, en fin de compte, essayer de prêter aux catégories qui ne pourront pas rembourser et on se retrouve devant la crise des « subprime ».

Nous sommes exactement dans le même cas de figure et toute diminution de la part des salaires nous amènerait dans une crise bien pire que celle de 2007-2008. La relance salariale est une nécessité sociale et économique.

arguments 7 pour la motion 3 : Croissance et austérité : le chauffe plat dans le frigo ?

Non seulement les politiques d’austérité plongent l’Europe dans la stagnation ou la récession mais elles font atteindre des sommets aux dettes publiques des États européens.

La Grèce avait une dette publique de 113 % fin 2009, elle atteignait 165 % fin 2011. La dette irlandaise bondissait de 25 % du PIB fin 2007 à 108 % fin 2011. La dette espagnole de 37 % à 69 % dans le même temps. La dette portugaise de 70 % à 107 %. La dette italienne de 105 à 120 %.

Il est donc nécessaire d’inverser l’ordre de la séquence : d’abord la croissance, ensuite la résorption de la dette publique. C’est ce que propose, de façon précise, la motion 3 : « Maintenant la gauche ! Le social au cœur ».

Chateaux en Espagne – La crise de la zone euro s’accélère

La baisse des taux d’intérêt (légèrement en dessous de 6 %) observée à la suite du crédit de 100 milliards d’euros accordé par le FESF au secteur financier espagnol, risque donc d’être de courte durée. Le risque est grand que les marchés ne soient pas du tout « rassurés » et que ces taux atteignent ou dépassent 7 %. L’Espagne devra alors soit restructurer sa dette (ce qui ne paraît pas vraiment une option envisageable par le gouvernement Rajoy), soit faire appel à un nouveau crédit qui épuisera la capacité des fonds d’intervention européens (FESF et MES). L’Italie, la 3e économie de la zone euro sera alors en première ligne.

L’entretien télévisé de Nicolas Sarkozy « Je suis maître de moi comme de l’univers »

Avec des mots qui cherchaient à masquer ses réelles intentions, Nicolas Sarkozy a avancé quelques bribes de son futur programme électoral.

Les plans de rigueur allaient continuer même s’il convenait de leur donner des noms plus doux ; l’âge légal de départ en retraite et le nombre d’annuités de cotisation allaient encore augmenter pour satisfaire les agences de notation ; les taux de la TVA augmenteraient, eux-aussi, car si Sarkozy disait s’opposer à une augmentation « généralisée » de la TVA, il s’était surtout empressé de ne pas se prononcer sur une augmentation des taux de TVA entre 5,5 % et 19,6 %.

Un déni de réalité

Sarkozy n’est pas président de la Vème République depuis 4 ans, la droite n’est pas au pouvoir depuis 2002, Sarkozy n’a jamais été ministre de l’Intérieur ou de l’Economie, des Finances et de l’Industrie de Chirac. Il ne porte aucune responsabilité dans la crise financière, économique, sociale et politique actuelle.

La « task force » de la troïka UE/BCE/FMI occupe Athènes

Jusque-là je parlais ici de corps expéditionnaire, d’hommes en noir, de canonnières contre les Grecs, mais c’est encore plus clair, ça y est : Le Monde du 4 octobre, titre en « une » « Bruxelles dépêche un task force à Athènes ».