La dictature des charlatans des agences de notation : « usines (soudoyées) à triple A » – Moody’s condamnée ?

L’agence de notation « Fitch Ratings » sous le contrôle de FIMALAC, c’est-à-dire de Marc Ladreyt Delacharrière, « Premier cercle » UMP, ami de Sarkozy et Fillon, directeur financier de Loréal, nommé dirigeant de l’organisme public du « Louvre des sables » à Abu Dhabi, vient de menacer de déclasser la Belgique ! « Moody’s » ose classer la Grèce « CCC », la plus mauvaise note au monde. « Standard & Poors » menace trois banques Françaises trop engagées dans le processus trop incertain d’escroquerie de la Grèce.

Après les Grecs, les Portugais, les Espagnols, les Irlandais, les Islandais, les charlatans veulent imposer leur mystérieuse dictature chiffrée au monde entier  ! Sûr que si la gauche passe en France, ils nous déclassent en BBB aussitôt.

Comment de grandes civilisations, de grandes intelligences peuvent-elles se laisser prendre à des piéges à gogos pareils ? Comment les préteurs à gages, usuriers arrivent-ils à faire croire à leurs fables de notateurs pour fixer le crédit d’un pays et le taux de sa dette ? Comment des médias sérieux peuvent-ils mentionner ces charlatans plusieurs fois par jour, comme un des critères d’autorité de ce qui doit se faire contre l’opinion publique, contre les citoyens, contre la démocratie et contre les Républiques ?

Pourquoi n’y a t il pas immédiatement des procédures judiciaires pour charlatanisme, prévarication, corruption contre ces prétendues agences de notation et leurs pseudos critères, pseudos calculs, pseudos « notes » AAA+ ou BBB- ? Ce sont ces pourris qui avaient donné des bonnes « notes » à Lehman Brothers juste avant la chute… et juste avant la banqueroute de l’automne 2008. Ils ont fermé les yeux sur Madoff pendant 40 ans. Mais ils ont des critères inouïs : si les retraites sont pillées, ils vous classent « AAA », si la Sécurité sociale fonctionne, ils vous classent « BBB ».  In Le Monde du 19 mars 2010, l’Elysée de Sarkozy n’hésitait pas à affirmer :  « La France perdra toute influence si elle perd sa note AAA… C’est pour cela que la réforme des retraites sera de grande ampleur »… et on nous a volé deux années de retraite à 62 et à 67 ans.

Moody’s une de ces officines a été épinglée par trois anciens salariés qui ont dénoncé, devant la commission d’enquête sur la crise financière (FCIC) américaine, la course aux parts de marché entreprise par leur agence de notation, qui l’a conduite à « laisser de côté l’éthique de leur métier ».   « Quand j’ai rejoint Moody’s fin 1997, la pire crainte d’un analyste était de contribuer à l’attribution d’une note qui serait fausse, de causer des dégâts à la réputation d’exactitude de Moody’s, et de perdre son travail en conséquence » explique Mark Froeba, ancien dirigeant au sein de la branche produits dérivés de Moody’s, « Quand j’ai quitté Moody’s (en 2008), la pire crainte d’un analyste était qu’il fasse quelque chose qui lui permettrait d’être désigné comme responsable d’avoir mis en danger la part de marché de Moody’s, de causer du tort à son chiffre d’affaires ou de dégrader les relations de Moody’s avec ses clients et de perdre son travail en conséquence ».

Mark Froeba a dénoncé « l’obsession de sa direction pour la part de marché » et la conséquence : faire passer les analystes sous l’autorité des banquiers d’investissement, ce qui les conduits à accorder des notes indûment élevées à certains produits. « Fondamentalement, ils ont eu recours à l’intimidation pour créer une population docile d’analystes effrayés à l’idée de contrarier des banquiers d’investissement et prêts à coopérer le plus possible », a-t-il dit.

« L’attention portée à la part de marché a conduit inévitablement à une incapacité à dire non aux contrats. Il était bien compris que si une agence de notation disait non, le banquier pouvait facilement donner le contrat à une autre », a déclaré Eric Kolchinsky, ancien directeur d’une équipe d’analystes au sein de cette branche des produits dérivés. Un troisième ex-employé de l’agence, Gary Witt, a tenu des propos similaires à ceux de ses anciens collègues.

Moody’s, société introduite en Bourse en 2000, a été accusée par le président de la Commission, Phil Angelides, d’être devenue « une usine de triple A », en référence à la note la plus élevée de l’échelle des grandes agences de notation, et de s’être trompée, comme ses concurrentes, dans les notes données aux titres adossés à des prêts immobiliers au moment de la bulle spéculative sur ce marché entre 2003 et 2006.

Plus de 80 % de ceux qui ont reçu la note maximale (AAA) ont vu cette note abaissée ensuite. Aucun représentant des deux autres grandes agences de notation, Standard and Poor’s et Fitch Ratings, n’a souhaité répondre à l’invitation de la FCIC, commission indépendante composée de dix membres, créée en mai 2009 par le Congrès des Etats-Unis.

Pas étonnant. AAA : arnaque des actionnaires anonymes.

 

15 Commentaires

  1. Pascale
    Posted 16 juin 2011 at 15:38 | Permalien

    Monsieur Filoche,
    sans rapport avec votre post de ce jour, je vous fais part du témoignage de la souffrance d’un entrepreneur tétraplégique (http://blog.van-proosdij.fr/2011/06/14/sante-service-quand-les-protocoles-ignorent-lhumain-ou-histoire-de-la-degradation-des-soins-fondamentaux/). Si vous pouvez intervenir d’une façon ou d’une autre, je pense que ce serait très important pour lui. Mais au delà de son cas personnel, cela me semble représentatif de la destruction du service public au bénéfice d’entreprises (ou, parfois, d’associations à but non lucratif (!?)) qui ne cherchent que le profit. Je pense que les crédits d’impôts accordés pour les services à la personne sont bien utiles pour ce type de « prédateurs » (que M. sarkozy ne semble pas l’air de dénoncer et pour cause, il les aide à prospérer avec l’argent public!). Il en est de même des maisons de retraite et autres…
    J’espère que vous pèserez au sein du PS pour corriger aussi cette dérive…
    Sincères salutations,
    Pascale

  2. luc
    Posted 16 juin 2011 at 19:02 | Permalien

    Encore une approximation comme seul Gérard Filoche en a le secret.

    « Moody’s » ose classer la Grèce « CCC », la plus mauvaise note au monde.

    C’est faux.

    Pour Moody’s, la plus mauvaise notation est C. La notation CCC n’existe pas chez Moody’s.

    Pour Standard & Poor’s et Fitch Ratings, la plus mauvaise notation est D.

  3. Gérard Filoche
    Posted 16 juin 2011 at 19:55 | Permalien

    Pour Moody’s, la situation financière de la Grèce demeure matière à soupçons. L’agence d’évaluation financière considère d’abaisser mercredi 15 juin la note des banques françaises BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole du fait de leur exposition à la dette publique et privée grecque. La peur du défaut de paiement reste bien présente.

    Standard Poor’s, avec lesquels Moody’s et Fitch Ratings, se partagent 95% du marché de la notation financière, a rétrogradé la note souveraine du pays à la catégorie CCC lundi, autrement dit le dernier échelon avant la banqueroute. La dette publique de la Grèce a été estimée à 113.4% du PIB en 2009 et avoisinerait les 150% du PIB en 2011. La décision de S&P a été assortie de perspectives négatives sur la solvabilité financière du pays. Ces prévisions comportent le risque maintenant inéluctable d’un impact négatif sur les détenteurs d’obligations qui pourraient se précipiter vers la revente des créances en question. A l’échelle européenne, 3% des fonds propres sont investis en obligations grecques.

    Des efforts insuffisants de la Grèce pour les agences de notation?

    Pour réduire le déficit public, le gouvernement grec socialiste de Georges Papandréou a depuis décidé une hausse des impôts et des coupes salariales dans la fonction publiques, initiatives saluées par ses partenaires européens. En 2010, l’Allemagne, d’abord réticente à la perfusion des banques grecques par la zone, avait demandé des preuves de l’assainissement des finances publiques.

    Autant de mesures qui semblent avoir été jugées insuffisantes par les agences de notation. En effet, malgré la décision d’un plan d’aide par la troïka rassemblant le Fonds Monétaire International et la Commission Européenne, la note souveraine de la Grèce reste inchangée. La Commission Européenne appelle à une plus grande prise en compte des fondamentaux économiques. Ce sont précisément ces fondamentaux économiques que Standard & Poor’s estime nécessaire de consolider via une refonte budgétaire et des réformes structurelles, notamment le système grec de protection sociale. 28.4 milliards d’économies ont été prévues sur cinq ans par le gouvernement.

    Des notes justifiées ? Du message à la prophétie

    Le manque de résolution politique et l’incertitude au niveau européen sur le montant et la structure du prochain plan d’aide, après les 110 milliards accordés en 2010, confortent sans doute les positions des agences de notation. Chez Standard & Poor’s, la Grèce est le seul pays au monde à être noté dans la catégorie « CCC ». Le 3 juin, anticipant une restructuration de la dette grecque et la baisse de valeur des portefeuilles d’obligations détenues par les banques grecques, Moody’s a abaissé les notes de 8 banques grecques comme la Banque Nationale de Grèce et Alpha Bank, numéro deux du secteur bancaire en Grèce. Doit-on alors parler d’une surenchère des agences de notation pour évaluer la fragilité du système économique grec?

    Les agences de notation avaient déjà été critiquées pour ne pas avoir porté l’alerte sur le risque des produits dérivés, exemple d’un capitalisme financier dérégulé pour certains. Au temps du scandale Enron en 2001, une bonne notation lui était attribuée seulement 4 jours avant la faillite du groupe énergétique. Dans le cas de la crise grecque, les agences de notation s’en avèrent les messagers. Pour autant, à travers leurs notations, elles certifient la fragilité des finances publiques grecques et les investisseurs les utilisent pour déterminer leurs décisions d’investissement. Plongé dans les abîmes du classement des agences de notation financière, la Grèce accroît ses chances de se retrouver en défaut de paiement. C’est l’effet procyclique des agences de notation.

    L’Europe arrivant au secours de la Grèce?

    Bien consciente de la peur qui s’empare des marchés boursiers européens à la publication de ces notes, la Commission Européenne a publié fin 2009 un décret qui requiert des agences de notation de s’inscrire auprès des autorités européennes, moyennant une évaluation de leurs critères de notation et le contrôle de l’information en interne pour diminuer le risque de conflits d’intérêts. Les décideurs européens y sont également attentifs; le président de la Banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet, refuse une substitution des institutions publiques par des acteurs privés, solution envisagée par le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schaüble, qui pourrait être cause à un événement de crédit, modifiant les conditions initiales du contrat d’emprunt entre créanciers et débiteurs.

    « Nous excluons toute participation des créanciers privés qui ne serait pas volontaire », a-t-il dit lors d’une conférence de presse le jeudi 9 juin. Hormis une dégradation additionnelle de la note de la Grèce, les pays détenteurs d’obligations grecques pourraient voir leur note s’abaisser. Les notations sont en effet incluses dans la détermination des exigences de fonds propres réglementaires des banques; une mauvaise notation augmente l’exigence en fonds propres du créancier.

    Pour l’instant, si l’Europe a conscience de la menace grecque portée sur la zone Euro, elle peine à retrouver sa coordination de l’an dernier. En cela, les agences de notation pourraient incarner l’épouvantail des conséquences d’une désunion, en témoigne la mésentente issue de la réunion de l’Ecofin hier.

    Judith Chetrit – Le Nouvel Observateur

  4. Gérard Filoche
    Posted 16 juin 2011 at 20:12 | Permalien

    Dette grecque : quand la finance fait sa loi !
    Le sort des Grecs parait se jouer soit dans la rue à Athènes, autour du Parlement, soit dans les couloirs de la Commission de Bruxelles. C’est une illusion, le pouvoir réel est entre les mains des agences de notation financière ou dans celui des grandes banques qui ont mis en place leurs propres critères, voire leur propre juridiction! En attendant, Moody’s a mis trois banques françaises sous surveillance négative.

    Pour les citoyens, l’avenir de la Grèce, et partant de la zone Euro, se jouerait à Bruxelles. Réunis le 14 juin à Bruxelles, les ministre des Finances de l’Union se réuniront encore la semaine prochaine, dans le but de parvenir à un accord le 26 juin à l’occasion du conseil européen, réunissant les chefs d’Etat et de gouvernement. Hélas, il s’agit en partie d’une mise en scène, car le pouvoir réel est ailleurs, en particulier dans les agences de notation et les grandes banques internationales. La seule solution pour la Grèce serait de réduire sa dette. A 330 milliards d’euros, celle-ci représente un fardeau de 150% de son PIB. Pour commencer à la réduire, il faudrait qu’elle dégage un excédent budgétaire de …10% du PIB ! Pour parvenir à une dette « soutenable », il faudrait en retirer une partie, et allonger les échéances pour le reste. C’est alors que les agences de notation financière montrent où est le véritable pouvoir. Dans plusieurs avertissements convergents, les désormais célèbres Standard & Poor’s, Moodys et Fitch, qui n’avaient rien vu à redire des produit subprimes jusqu’en 2007, ont annoncé qu’à la moindre modification dans les termes des obligations d’Etat, elle déclareraient la Grèce en « défaut de paiement », ce qui interdirait à Athènes de lever le moindre euros sur les marchés, ruinerait les banques et l’économie grecques, et poseraient aussi quelques problèmes aux grandes banques allemandes et françaises. Les agences, qui cotaient les emprunts subprimes AAA, sont intransigeantes face aux Etats. Selon Fitch, même « l’échange volontaire » d’un ancien emprunt grec contre un nouveau entrainerait la déclaration de défaut. Comme un avertissement, Moody’s a placé les banques françaises BNP-Paribas, Société Générale et Crédit Agricole sous surveillance négative au prétexte de leur exposition au risque grec.

    Pire encore, en cas de défaut, c’est un comité de 15 banquiers de l’Association Internationale des Swaps et Dérivés (ISDA), comprenant, entre autres, Merril Lynch, Barclays, Citibank, JP Morgan, Société générale, UBS… qui déciderait souverainement d’honorer les CDS, (crédit défaut swap) ces produits financiers complexes qui ont permis aux spéculateurs d’attaquer la Grèce. 5,2 milliards d’euros de CDS ont été souscrits, et c’est autant de profits faciles qui seraient réalisés. Là encore, les Etats ne peuvent rien, car l’ISDA ne reconnaît aucune autre autorité qu’elle même. La finance a créé sa propre loi et sa propre justice. Et les institutions politiques européennes, Commission, BCE ou gouvernements des Etats membres, acceptent d’être liées par le jugement d’organismes privés. Jusqu’à quand ? 


  5. Cerv0
    Posted 17 juin 2011 at 10:32 | Permalien

    les grecs ont 70 000€ de dette par personne ! bébés et vieillards compris … ça veut dire qu’ils ont RECU cette somme, qu’ils se sont gobergés quoi … alors maintenant qu’ils rendent la monnaie et vite !

    personnellement je n’ai aucune envie de financer les villas et les berlines allemandes à des gens dont le seul talent est de se laisser bronzer et de faire la sieste à longueur d’année!

  6. Gérard Filoche
    Posted 17 juin 2011 at 18:35 | Permalien

    O Cervo qui n’en a pas ! la formule réactionnaire stupide « les Grecs ont 70 000 euros de dette par tête » ou « les Français ont 20 000 euros de dette par tête » sont des âneries de libéraux et « économistes » malhonnetes..

    car aucun grec ou francais n’est a égalité vis à vis de la dette : il y a ceux qui possèdent la dette (ainsi 5 % des francais possèdent 50 % du patrimoine et la France est le pays au monde qui a le plus d’épargne) et ceux auxquels ont demande de rembourser la dette (les salariés qui ne la possédent pas !)

    diviser la dette d’un pays par le nombre d’habitants et l’attribuer à chacun d’eux est une malversation intellectuelle et politique en soi.

  7. Gérard Filoche
    Posted 17 juin 2011 at 20:23 | Permalien

    en fait les fachos du FN sont du genre à accuser les Grecs, c’est la litanie continue du racisme, ca se porte contre l’immigré, contre les algériens, contre les « autres » qui se « gobergent » les grecs qui ont « abusé et « roulent grosse bagnoles, « vivent d’allocs ». Et TF1 rajoute que « les grecs ont triché » (pas les riches grecs, non TOUS LES GRECS) et l’imbécile du dessus, « qu’ils se dorent au soleil », reste plus qu’à leur faire la guerre pour « leur faire payer » et la barbarie l’emporte…
    quels « cervos » !

  8. Kenell
    Posted 18 juin 2011 at 0:34 | Permalien

    quand on divisera ta retraite par 2 pour payer les dettes de tes amis les grecs tu chanteras une autre chanson camarade

  9. Gérard Filoche
    Posted 18 juin 2011 at 6:03 | Permalien

    tiens le facho change de nom et vient me menacer de diviser par deux ma retraite à cause de mes amis grecs…

    la vision de ce Kenell est courte… parce que c’est justement si nos amis grecs perdent leur combat face aux banksters, à la troïka UE/BCE/FMI que nous aurons du souci à nous faire, ensuite, à notre tour, pour nos retraites à nouveau…

    vous connaissez la théorie des dominos ?

    tout en rappelant que nos retraites ont déjà été pillées par la loi Sarkozy-Fillon de 2010 qui invoquaient le même genre de notation des agences de type Moody’s ou Standard & Poors, que celle qui sert contre les Grecs..

    ce qui est frappant, chez les fachos genre Cervos et Kenell, c’est leurs haines nationalistes, contre « LES GRECS » et leur incapacité à distinguer l’oligarchie grecque et les salariés grecs, pareil chez nous, pareil partout,

    toujours prêts à la haine contre des boucs émissaires issus des peuples, jamais un mot contre les banksters,les spéculateurs riches,

  10. luc
    Posted 18 juin 2011 at 12:34 | Permalien

    L’article du Nouvel Observateur confirme que mon commentaire était juste.

    « Standard Poor’s, avec lesquels Moody’s et Fitch Ratings, se partagent 95% du marché de la notation financière, a rétrogradé la note souveraine du pays à la catégorie CCC lundi, autrement dit le dernier échelon avant la banqueroute. »

    C’est Standard Poor’s et non Moody’s qui a classé la Grèce « CCC »

    Ensuite CCC n’est pas la plus mauvaise note au monde mais « le dernier échelon avant la banqueroute ». CCC- et D sont les 2 plus mauvaises notations chez Standard Poor’s.

  11. enialem
    Posted 18 juin 2011 at 14:33 | Permalien

    mr filoche
    au bout du compte qu’y aura t-il de plus efficace que de supprimer physiquement ceux qui dirigent agences et banques? rien me semble t-il. pourquoi se battre contre des organisations dont on n’arrive pas même à équilibrer la nocivité? les guerres secrètes menées à travers les forces spéciales peuvent légitimement être tournées contre ces puissances, nouveaux ennemis, ce sont les banquiers de l’époque de philippe 2 d’espagne? à l’époque on saisissait leurs biens comme ceux des templiers quelques siècles plus tôt, et on les raccourcissait. c’est un minimum. le reste est peine perdue. me semble t-il. mais je ne vois que par mon petit bout de lorgnette d’historien.
    la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens…butons les. ça ferait plaisir.

  12. Gérard Filoche
    Posted 18 juin 2011 at 14:54 | Permalien

    Ah non, mais on s’en fout du détail des charlataneries entre Moody’s et/ou de Standard & Poors, ces organismes sont des tous deux des charlatans, équivalents, le fond est là. Et le même journal précise bien que la Grèce est le pays le moins bien noté au monde. Luc, votre apport n’est pas nécessaire, vous n’etes vraiment pas indispensable sur ce blog, vu le bilan général de vos remarques passez votre chemin, non ?…

  13. Posted 18 juin 2011 at 15:28 | Permalien

    enialem fort heureusement nous avons progressé et sommes contre la peine de mort… mais pas contre les enquêtes judiciaires contre les spéculateurs, banksters, et autres notateurs…

    saviez vous que lors de la grande peste, en angleterre, vu l’importance du nombre de morts, et la disparition de la main d’oeuvre qui la rendait donc trés concurrentielle, le roi avait fixé un salaire maxima et décrété la peine de mort contre tout journalier qui toucherait davantage …

    on ne va pas demander cela contre ceux qui dépassent 20 fois le Smic, hein ?

  14. Gilles
    Posted 19 juin 2011 at 12:32 | Permalien

    Salut Gérard,
    Effectivement, la dette n’appartient qu’à ceux qui la possèdent mais qui la font payer aux autres… Tout cela n’est que fumisterie! Faut-il être bête pour ne pas comprendre qu’elle ne sert que les intérêts des possédants en spoliant le prolétariat, qu’elle n’est que le produit d’un système d’exploitation, une jolie construction intellectuelle pour mieux asservir les peuples! A bas la dette publique et les hyènes capitalistes et vive le camarade Filoche!

  15. boutef15
    Posted 23 juillet 2011 at 21:05 | Permalien

    Le régime honteux et traitre d Alger n en fini pas de se défriper sur une montagne de problème.Conséquence d une politique drôle de fumistes véreux à travers l état algérien.Les dilapidations des richesses pétrolières du pays par des puissances étrangères, donnera naissance à des dérèglements internes et beaucoup d injustices sociales.Le fiasco économique plaçant l Algérie parmi les pays à risque avec certains pays africains sous développés.Ce qui drainera une inflation galopante, le simple citoyen subira les conséquences d une hausse des prix sur les produits de base.On sait que le smig chez nous avoisine les 90euros.On sait aussi que beaucoup de gens font la quête des poubelles pour se rassasier.Exemple d un simple travailleur étranger touchant un salaire moyen de 6ooo euros alors qu un algérien, pour le même travail touchera l équivalent de 500 euros. Conséquence de cette politique néfaste,un peuple en courroux,grèves,manifestations n en finissent pas chaque jour contre le pouvoir corrompu.la répression a atteint des sommets.Des milliers de gens jetés en prison subissent brimades et tortures.Des militaires bâtards ayant des origines de fils de harkis ont toujours régné en seigneurs dans ce pays.Ils sont la plus part du temps derrière les rideaux à tirer des ficelles à des pantins loufoques de la république algérienne. Ces fils de putes n ont ni origines, ni honneurs,ils sont mêlés à divers massacres de milliers de citoyens sans défense, et de divers trafic de drogue et d armes.On sait que l Algérie est devenue la plaque tournante de tout les trafics vers l Europe. Le gouvernement dictatorial a poussé sa bassesse à promouvoir plus d une centaine de généraux cochons.En faite un tas de barils d excréments qui n hésiteront pas un instant avec leurs négros miliciens à faire des cartons sur un peuple désarmé.

One Trackback

  1. [...] Pourquoi n’y a t il pas immédiatement des procédures judiciaires pour charlatanisme, prévarication, corruption contre ces prétendues agences de notation et leurs pseudos critères, pseudos calculs, pseudos « notes » AAA+ ou BBB- ? Ce sont ces pourris qui avaient donné des bonnes « notes » à Lehman Brothers juste avant la chute… [suite et source, le Blog de Gérard Filoche, ici] [...]

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