Archives par mois : août 2012

Retrouvez la chronique dans l’Humanité dimanche « au boulot » n°87 : mort au fournil

Ce ne sont plus les coups de grisou qui tuent mais les AVC. Il n’existe pas d’étude sérieuse, de dépistage, de prévention, sur les rapports entre les AVC et le travail. 150 000 crises cardiaques par an et 100 000 accidents vasculaires : entre un tiers et la moitié sont liés au boulot. Au « vrai » travail.

A lire dans l’Humanité dimanche chaque semaine : chronique « au boulot » n° 97 : Soldes en trop

Ouf, ça fait du bien, on a encore des conventions et un code du travail à défendre. Les conventions collectives n’ont pas encore été « dissoutes » sous prétexte de rembourser la « dette », par injonction des banques et de Mme Merkel comme à Athènes, Madrid et Rome.

Chronique n°98 lisez dans l’Humanité dimanche : Ali le livreur

Il n’aura jamais de formation Ali, jamais de promotion, ça ne se fait pas pour des « livreurs ». Le jour où Ali ne pourra plus, les reins brisés, son patron le licenciera et il en prendra un autre, plus jeune, plus fort, plus rapide. Afin de rester « compétitif » dans la zone de livraison. Le Pôle emploi ne retrouvera rien à Ali, lorsqu’il aura plus de 50 ans. Il n’aura même pas ses annuités retraite. C’est de ça dont on parle au « sommet social » ?

Chronique dans l’Humanité dimanche n°99 : hommage aux conseillers du salarié

Il faut les saluer, ils sont les seuls à intervenir dans ces structures si petites que jamais il n’y aura d’élections, de délégués en interne.
Ils devraient pouvoir intervenir de manière plus étendue : avec un numéro vert affiché dans l’entreprise, à la demande des salariés, en amont des licenciements, quand il y a problème d’application des conventions collectives. Pour cela, leur nombre, leur crédit d’heures, leurs moyens devraient être démultipliés. On aurait ainsi des « délégués » susceptibles d’agir dans tous les lieux de travail.

Chronique Humanité dimanche n°100 : La reine des rapaces, Laurence Parisot

Elle n’a pourtant que le mot « éthique » à la bouche : « éthique » pour que les hauts salaires ne soit pas trop hauts, « éthique » pour que l’égalité salariale se réalise (un jour…), « éthique » pour que « le contrat se substitue à la loi », « éthique » pour « la liberté d’entreprendre » – qu’elle veut, c’est sa plus récente bataille, lors du sommet social, inscrire dans la constitution. « Reine des rapaces », on vous dit.

Au boulot n° 101 chronique hebdomadaire parue dans l’Humanité dimanche : contrôler les licenciements d’abord

« Un bon tien vaut parfois mieux que deux tu l’auras… » et « qui peut le plus peut le moins » : ne pourrait-on d abord et, cela serait plus rapide et moins risque, renouer avec un contrôle combine des syndicats et de l inspection du travail, restaurant une autorisation administrative obligeant tout patron à rendre des comptes et à négocier préalablement à toute destruction d emploi ?