Le 6 juin on vote dans le PS convention Europe du 16 juin : défense des amendements 4 et 5, 8, 10 et 13

Vous avez lu par ailleurs le texte « interdit » que nous avions initialement déposé les 26 et 30 avril et aussi la critique du texte « officiel, unique, obligatoire » du BN. Tout cela a été publié sur ce blog et sur le site « D&S » depuis fin avril.

Voici des arguments pour défendre nos amendements 4/5, 8, 10 et 13 lors des assemblées militantes avant le 6 juin sachant que pour qu’ils soient comptabilisés il nous est imposé la formalité de voter le texte du BN. Le texte  de ces amendements lui-même est publié dans le bulletin interne que TOUS les adhérents du PS ont reçu à domicile, avec le bulletin de vote pré imprimé avec cases à cocher.

 

 

Amendement 4 et 5

Le pacte de stabilité et de croissance n’est plus appliqué dans les faits.

La décision de la Commission européenne permettant à la France de différer de 2 ans la limitation de son déficit public à 3 % de son PIB n’est qu’une reconnaissance de l’absurdité du calendrier qui avait été fixé.

Les « marchés financiers » qui dictent aujourd’hui la politique de l’Union européenne commencent à s’inquiéter plus fortement de la récession économique que des déficits publics !

La France n’est pas seule en cause, tous les pays européens sont concernés et les calendriers fixés par l’Union européennes sont caducs.

Le calendrier n’est pas seul en cause, les objectifs fixés le sont également. Le dogme d’une limite de 3 % au déficit public ne repose sur aucune réalité économique. A fortiori les 0,5 % fixés par le TSCG. Il peut être nécessaire de dépasser ce taux pour relancer l’économie et permettre, dans un second temps, de réduire le déficit en augmentant les recettes fiscales et sociales.

Il faut donc suspendre le Pacte de stabilité pour le renégocier (amendement 4) ou, au moins, adapter ce pacte (amendement 5).

La récession ou la stagnation économique

La recherche de l’équilibre budgétaire à marche forcée a produit très exactement ce que la Motion 3 avait annoncé lors des débats du Congrès de Toulouse : la récession ou la stagnation économique.

C’est le cas notamment de la Grèce, du Portugal, de l’Italie et de l’Espagne que l’Union européenne a contraint à adopter de telles politiques. Les derniers chiffres de l’institut officiel de statistiques de l’Union européenne (baisse du taux de croissance du PIB entre le 2ème trimestre 2011 et le 2ème trimestre 2012) indiquent clairement l’ampleur des dégâts : – 6 % pour la Grèce ; - 3,3 % pour le Portugal ; – 2,5 % pour l’Italie ; 1 % pour l’Espagne. En France, c’est une récession de – 0,1 % qui est (pour le moment) au rendez-vous en 2013.

Ces chiffres sont terribles. Il n’est possible de commencer à créer des emplois qu’avec une croissance d’au moins 1,5 %. Une croissance zéro signifie une perte supplémentaire de centaines de milliers d’emplois.

Un cercle vicieux redoutable

Imposer la réduction à marche forcée des déficits publics signifie enclencher un cercle vicieux redoutable. 1- Des mesures de rigueurs sont mise en place 2- La demande intérieure diminue. 3- Le PIB se rétracte. 4- Les rentrées fiscales diminuent (impôts directs et TVA), les rentrées de cotisations sociales diminuent également. 5- La dette publique augmente. 6- Un nouveau plan de rigueur est mis en place …

Ce cercle vicieux est d’autant plus redoutable que non seulement la demande intérieure des pays européens diminue mais qu’il en va de même pour leur demande extérieure. 60 % des échanges de la zone euro se font à l’intérieur de la zone euro et les politiques de rigueur y sont appliquées simultanément.

La dette publique augmente

Contrairement à tout ce qui avait été annoncé, les politiques de rigueur n’ont pas fait reculer le montant des dettes publiques. Au contraire.

La Grèce avait une dette publique de 113 % fin 2009, elle atteignait 152,6 % au 3ème trimestre 2012. La dette irlandaise bondissait de 25 % du PIB fin 2007 à 117 % fin 2012. La dette espagnole de 37 % à 77,4 % dans le même temps. La dette portugaise de 70 % à 120,3 %. La dette italienne de 105 à 127,3 %. La dette chypriote va doubler et dépasser les 120 %. En France, la stagnation de l’économie entraîne un bond en avant de la dette publique qui atteint 90,2 % fin 2012 contre 86 % un an auparavant.

Le chômage atteint des sommets

Selon les statistiques de l’Union européenne, dans la zone euro 12 % de la population active (plus de 19 millions de personnes) est au chômage. Ce n’est qu’une moyenne : en Grèce ce taux s’élève à 27,6 %, à 27,2 % en Espagne, à 17,7 % au Portugal, 14,2 % en Irlande et en Lettonie.

Les jeunes sont durement frappés, particulièrement les jeunes femmes. En février 2013, le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans atteignait 23,9 % dans la zone euro. Là encore, il ne s’agit que d’une moyenne : ce taux atteint 60 % en Grèce, 56 % en Espagne, 42 % au Portugal… Et ce taux augmente tous les mois.

La relance !

Il est donc urgent de relancer l’économie.

Cela ne pourra se faire qu’en faisant sauter les verrous budgétaires (le TSCG) qui empêchent chacun des Etats de l’Union européenne de relancer leurs économies.

Cette relance coordonnée devra s’accompagner d’une relance européenne.

Un budget européen de 5 % du PIB européen minimum

Une dizaine d’Etats des Etats-Unis (Virginie, Maryland, Nouveau-Mexique, Floride, Mississipi…) se retrouveraient dans la même situation que la Grèce ou le Portugal si le budget fédéral des USA n’était pas là pour garantir leurs dettes publiques.

Le budget fédéral des Etats-Unis est supérieur à 20 % du PIB états-unien. Celui de l’Union européenne est inférieur à 1 % du PIB de l’Union et le dernier projet de budget, adopté à l’unanimité des chefs d’Etat et de gouvernement, est en régression.

Un budget fédéral d’un minimum de 5 % est une nécessité pour permettre à l’Union européenne d’assurer un minimum de solidarité entre ses Etats-membres. Un minimum de solidarité sans lequel l’Union européenne va droit à l’explosion.

Des euro-obligations pour financer la relance économique

L’Etat fédéral des Etats-Unis peut émettre des T-bonds (l’équivalent de ce que seraient des « euro-obligations ») parce que ces bons sont garantis par le budget fédéral. Avec un budget de 1 % ou du 1,1 % du PIB de l’Union européenne, les investisseurs n’achèteront pas ces « eurobonds » parce qu’ils n’auront aucune garantie.

Le 4 septembre 2011, Standard and Poor’s déclarait : « Si nous avions une obligation européenne garantie à 27 % par l’Allemagne, 20 % par la France et à 2 % par la Grèce, la note serait alors « C », celle de la Grèce ». Le raisonnement des marchés financiers est identique.

En l’absence d’un budget fédéral européen digne de ce nom (au minimum 5 %) les « eurobonds » proposés par le texte du Bureau national ne sont qu’une chimère, un miroir aux alouettes.

Les réformes structurelles

La Commission européenne exige qu’en contrepartie du changement de calendrier de la réduction de son déficit public, la France engage des « réformes structurelles » et en premier lieu : une réforme des retraites, encore plus de « flexibilité » sur le marché du travail et permettre l’arrivée de « nouveaux opérateurs » qui concurrencent EDF et la SNCF.

La crise de la dette publique en Europe est utilisée par la Commission européenne et la droite européenne dirigée par Angela Merkel comme levier pour imposer les « réformes structurelles » dans un seul objectif : réduire le coût du travail et augmenter les profits patronaux.

La Troïka a imposé à la Grèce, au nom de ces « réformes structurelles », de réduire le salaire minimum de 750 à 580 euros par mois sous prétexte de réduire la dette publique. La dette publique continue à augmenter à pleine vitesse, le taux de chômage atteint 27,6 % de la population mais le taux de profit des entreprises grecques (celles qui survivent !) augmente. C’était bien le but recherché par les « réformes structurelles » infligées à la Grèce.

Le rapport de forces entre le salariat et le patronat détermine le niveau des salaires. Tout ce qui affaiblit ce rapport de forces aboutit forcément à la baisse des salaires.

La loi Sapin (l’Ani) qui mélange une alouette de sécurisation des salariés et un cheval de sécurisation des licenciements cède aux exigences du Medef et a pour objectif fondamental la « baisse du coût du travail ». Le Code du travail ne protégera plus les salariés qui devront subir le rapport de forces (souvent beaucoup plus défavorable) dans chaque entreprise. Le chantage à l’emploi s’exercera à plein et le patronat pourra imposer la baisse des salaires.

 

Amendement 8

Mettre la Banque Centrale Européenne (BCE) au service de l’économie réelle

Aujourd’hui, la BCE, à la différence de la Réserve fédérale des Etats-Unis par exemple, n’a qu’une fonction, maîtriser l’inflation. La croissance et l’emploi ne font pas partie de sa mission.

La BCE est la seule institution européenne qui puisse faire reculer la spéculation qui frappe les titres des dettes publiques européennes. Sa puissance de feu est illimitée puisque c’est elle qui crée les euros. Les spéculateurs le savent et n’oseraient pas l’affronter.

Mai l’article 123 § 1 du traité de Lisbonne interdit à la BCE d’acheter directement lors de leur émission, sur le marché primaire) les titres de la dette publique des Etats de l’Union. C’est pourtant ce que font la Réserve fédérale des Etats Unis, la Banque d’Angleterre ou la Banque du Japon.

La BCE a donc prêté (au total) 1018 milliards d’euros fin 2011 et début 2012 au taux de 1 %. Les banques se sont empressées de prêter aux Etats une partie de ces sommes mais à des taux allant jusqu’à 7 % !

La BCE ne peut acheter les titres des dettes publiques des Etats de l’Union que sur le marché secondaire (la bourse). Dans ce cas, les Etats doivent accepter d’en passer par les « conditionnalités » imposées par le Mécanisme européen de stabilité (MES). Ces « conditionnalités » de sont les plans de destruction sociale qui ont été imposés par la Troïka (BCE, UE et FMI) à la Grèce, au Portugal et à l’Irlande et qui ont conduit à une diminution de 35 % (c’est le chiffre le plus modéré, celui de l’Institut du travail est proche de 50 %) du niveau de vie moyen en Grèce et des taux de chômage aussi élevés dans tous les pays qui subissent ces « conditionnalités ».

La BCE doit pouvoir acheter directement et sans contrepartie les titres de la dette publique des Etats de l’Union européenne.

Le texte de la majorité du bureau national propose de doter le MES d’une licence bancaire. Pourquoi alors qu’en passant par le MES, les Etats européens seraient obligés d’accepter ses « conditionnalités », les plans de destruction sociale que ce « mécanisme » inflige aux Etats concernés. Est-ce vraiment le rôle des socialistes de se faire les complices de cette machine infernale ?

Mettre fin à l’ « euro cher »

La BCE est « indépendante ». Elle n’a de compte à rendre à aucune institution issue du suffrage universel et se retrouve donc sous la dépendance complète des marchés puisque l’article 63 du traité de Lisbonne interdit toute entrava à la libre circulation des capitaux entre l’Union européenne et le reste du monde.

C’est pourtant la BCE qui, aujourd’hui, fixe la politique de change de l’euro. Et comme la BCE n’a pas pour mission ni la croissance, ni l’emploi mais uniquement la lutte contre l’inflation, sa politique est celle de l’« euro cher ». Entre 2002 et 2010, la valeur de l’euro par rapport au dollar a augmenté de plus de 70 %.

Cet « euro cher » a un double avantage pour les détenteurs de capitaux. Il permet, d’abord, la conservation de la valeur de leur capital en le protégeant de l’inflation. Il oblige, ensuite, les entreprises européennes qui veulent exporter hors de la zone euro à ne pas céder aux revendications salariales et à « baisser le coût » du travail pour pouvoir être compétitives, malgré la cherté de l’euro.

La politique de la BCE doit être mise sous le contrôle du Parlement européen, la seule institution de l’Union élue au suffrage universel.

L’Union européenne doit pouvoir mettre fin à la politique de l’ « euro cher » comme, là encore, les Etats-Unis savent mettre fin au « dollar cher » quand ils veulent relancer leurs exportations. Dès 1971, le secrétaire américain au trésor annonçait « « Le dollar est notre monnaie, c’est votre problème ». Il serait peut-être temps que cette situation prenne fin. L’Union européenne doit cesser d’être un géant économique et un nain politique.

C’est uniquement en créant un tel rapport de forces qu’il sera possible d’avancer vers un nouveau Système monétaire international où les taux de changes ne seraient plus le résultat de la spéculation sur les marchés des changes (moins de 5 % des opérations sur ce marché correspondent à des transactions commerciales, les autres ne sont que des opérations spéculatives) mais de délibérations politiques.

Amendement 10

Refuser le traité transatlantique

Les négociations ont commencé entre les Etats-Unis et l’Union européenne pour parvenir à un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis qui organiserait la plus grande zone de libre-échange du monde.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ne sont pas sur un pied d’égalité. Les Etats-Unis n’hésitent pas à aider massivement leurs entreprises avec des fonds publics, aussi bien leurs entreprises industrielles que le secteur des services ou l’agriculture. Les articles 107 à 109 du traité de Lisbonne (traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne) interdisent les aides des Etats aux entreprises pour que soit assurée la « concurrence libre et non faussée ». Alors que l’Union européenne soutien la libération à marche forcée des marchés publics, les Etats-Unis réservent 25 % de ces marchés aux PME états-uniennes.

Cet accord signerait la fin des industries qui ont, jusqu’à aujourd’hui, réussir à survivre en France.

Un traité de libre-échange entre les deux zones se fera donc inéluctablement au détriment des salariés européens qui verront leurs conditions de salaires et de travail s’aligner sur les salariés les moins bien lotis des Etats-Unis et du Canada, mais aussi sur les salariés du Mexique puisque les Etats Unis, le Canada et le Mexique sont liés par un traité de libre échange, l’ALENA. Les salariés des Etats-Unis, du Canada, du Mexique, de leur côté, seront confrontés aux conditions de salaire et de travail des salariés roumains, bulgares ou polonais.

C’est le nivellement vers le bas assuré. Il suffit d’observer les effets de l’Alena ou de l’élargissement de l’Union européenne aux pays d’Europe centrale et orientale pour constater que l’ « harmonisation par les hauts en matière de normes sociales » est un leurre. Les seuls à y trouveront leur compte seront les grandes firmes transnationales des Etats de l’Union européenne et des Etats unis.

La préservation de l’ « exception culturelle » ne peut servir de prétexte à l’adoption d’un tel traité. Il faut immédiatement suspendre les négociations visant à la mise en place de cet accord de libre-échange transatlantique.

Amendement 13

L’amendement 13 reprend les précédents amendements

- La suspension du pacte de stabilité budgétaire.

- Un véritable plan de relance écologique et social en Europe.

- La fin de l’ « euro cher »

- La nécessité d’un budget européen conséquent

- La suspension des négociations du traité transatlantique

Cet amendement ajoute un point essentiel : la négociation d’un traité social européen

C’est la seule méthode pour mettre fin au dumping social qui sévit dans l’Union européenne. Un Smic européen de haut niveau, notamment, doit être mis en place. Il devrait se faire par étapes. D’abord en fixant un salaire minimum pour tous les pays européens qui n’en ont pas. Ensuite, en rapprochant les salaires minima au sein de zone dont les productivités du travail seraient relativement proches. Enfin, en rapprochant les salaires minima de ces zones pour parvenir à un seul salaire minimum européen de haut niveau.

L’Union européenne avait été capable de fixer des « critères de convergences » impératifs pour parvenir à l’euro. Pourquoi ne serait-elle pas capable de fixer des « critères de convergences sociaux » tout aussi impératifs ?

Rompre la « grande alliance » entre François Hollande et Angela Merkel, entre la gauche et la droite européenne

L’amendement propose, enfin, les moyens de mettre en œuvre une politique alternative à l’actuelle politique européenne.

L’histoire européenne est faite de compromis mais il n’est pas possible d’aboutir à un compromis satisfaisant sans rapport de forces. Malheureusement, comme le soulignait Daniel Cohn-Bendit, pour une fois bien inspiré, « Merkel crée les rapports de force, Hollande les évalue ».

Ce rapport de forces, il faut le construire en nous appuyant sur les partis socialistes européens et sur les mouvements sociaux, de plus en plus puissants dans toute l’Union européenne.

François Hollande devrait prendre la tête, non pas d’une coalition contre l’Allemagne, mais d’une coalition contre la coalition de la droite européenne dont Angela Merkel est la chef de file et David Cameron et José Manuel Barroso les seconds couteaux.

Il faudrait pour cela que François Hollande commence par rompre la « grande coalition » qui de fait, le lie à la politique de la droite européenne. Il beaucoup trop cédé aux exigences de cette droite, du TSCG aux « réformes structurelles », il n’est plus possible de continuer. L’Union européenne a un besoin urgent que se dessine concrètement une alternative à la politique de la droite européenne pour ne pas voler en éclats.

Attention : pour que le vote sur les amendements soit valable il FAUT voter le texte officiel, unique obligatoire propose par le BN. Nous ne sommes pas d’accord avec lui mais nous appelons a le voter (il devrait obtenir ainsi au moins 110 % des voix !), il le faut, pour pouvoir défendre notre position résumée dans ces 4 amendements ci dessus.

 

25 Commentaires

  1. ADOR
    Posted 30 mai 2013 at 11:59 | Permalien

    Bonjour,
    Le stalinisme est de retour au PS (ou,au choix,les godillots…) car il faut voter comme le chef,sinon gare!!!
    Je suis curieux,mais sans illusion cependant,…. de voir combien des amendements proposés,dont j’approuve la plupart ,seront en définitive adoptés,et,également quel sera le comportement de ceux qui,une fois de plus,vont constater que leurs idées n’avaient leur place qu’avant les élections………………….

  2. Sintes
    Posted 30 mai 2013 at 13:12 | Permalien

    « sachant que pour qu’ils soient comptabilisés il nous est imposé la formalité de voter le texte du BN. »
    Tout est résumé dans cette phrase.
    Pour une formalité c’en est une grosse.
    Je souhaite à ceux qui vont l’avaler de ne pas trop s’étouffer.

  3. Gilbert Duroux
    Posted 30 mai 2013 at 14:13 | Permalien

    Finalement, par cet aveu Gérard Filoche nous confirme ce que l’on sait depuis longtemps : au PS, voter contre ses idées n’est rien d’autre qu’une simple formalité. Je me marre (jaune).

  4. Gerard Odillot
    Posted 30 mai 2013 at 14:33 | Permalien

    bah quand on est là pour la soupe, on fait toujours un parfait godillot …

    franchement je serais gérard j’irais vite cacher ma honte avec tout ce que son parti magouille avec les us et l’europe …

    aller les amis bonne bouffe et bonne retraite (de régime spécial bien entendu)

  5. morvandiaux
    Posted 31 mai 2013 at 6:56 | Permalien

    jusqu’où supporterez vous d’être assimilé au parti de la Droite Complexée ?
    il est temps de fermer la lumière et de partir rejoindre, avec les socialistes sincères, le FdG sous une forme ou une autre…sinon votre discours n’est que caution !

  6. Filoche
    Posted 31 mai 2013 at 7:50 | Permalien

    Jusqu’où supporterez vous votre isolement et comprendrez vous que sans entraîner le PS il y a pas de victoire possible ?

  7. Posted 31 mai 2013 at 9:37 | Permalien

    quand comprendrez vous qu’on en a assez de vos admonestations, de vos leçons, de votre arrogance, de votre bashing vain, que vous ne faites rien de mieux, de plus efficace ni de plus attirant ni de plus juste que nous ! arrêtez de nous dire de descendre de la montagne que nous essayons d’escalader pour nous enjoindre de gravir votre colline… nous sommes libres de militer là où nous voulons, là où c’est le plus utile, nous sommes fiers d’être socialistes, de gauche socialiste, vous devriez vous réjouir du combat que nous menons au lieu de vous enfermer dans votre dépit, votre isolement, sans nous, sans unité de toute la gauche, nul ne gagnera ! respect, respect, unité unité ! GF

  8. Posted 31 mai 2013 at 9:41 | Permalien

    vulgaire personnage, il n’y a aucune « soupe », aucun régime spécial, aucun avantage, je paie pour militer, 45 euros par mois à D&S, 45 euros à la CGT retraite, 170 euros par an au PS, plus mes cotisations attac, etc..; et mes frais de déplacement quand tous ne sont pas pris en charge. Je n’ai que ma retraite pour vivre, et je n’ai pas vraiment l’impression d’être un godillot, je vous em…

  9. Posted 31 mai 2013 at 9:43 | Permalien

    les PC imposaient souvent ce genre de truc, c’est stalinien, ou néo stalinien, là c’est la première fois au PS à ce point qu’ils empêchent les votes, c’est une forme d’hommage, nous allions vraiment être majoritaires… mais les appareils qui se ménagent ainsi 100 % des voix jettent des signes de faiblesse..

  10. Posted 31 mai 2013 at 9:47 | Permalien

    ca va etre dur, car on le constate c’est vrai que ça décourage les militants de se déplacer pour les réunions et de voter, ça court-circuite le débat et rend trés difficile à notre majorité réelle de s’exprimer

  11. MICHEL
    Posted 31 mai 2013 at 10:45 | Permalien

    Après quelques doutes sur l’intérêt d’unir le PS, je commence à comprendre votre stratégie au sein de ce parti. Enfin un socialisme de gauche, trop longtemps laissé dans l’ombre, et qui a sans doute un large public.
    Merci pour votre action et votre détermination.
    Vous répondez sans faiblir aux attaques les plus désabusées sur le PS (la plupart des commentaires il me semble), ça ne doit pas être agréable tous les jours, et vous méritez tout notre soutien.
    Bravo M. Filoche !

  12. Posted 31 mai 2013 at 10:59 | Permalien

    merci,
    mais il ne faut pas croire la somme des commentaires, ce sont toujours les mêmes, répétés, comme s’il y avait une consigne de « certains » d’une partie du FdG… c’est un truc organisé, insincère et assez vain…
    nous avons ordinairement affaire à des milliers de militants socialistes et sympathisants qui ne communiquent pas ici, qui ne font pas le même « bourrage » de site mais qui nous soutiennent trés fort !

  13. ADOR
    Posted 31 mai 2013 at 14:26 | Permalien

    Toujours cher Gerard Filoche ,

    Réjouis-toi (?) mais c’est la dernière intervention ,non pas d’un de tes détracteurs,mais de quelqu’un,au surplus ex-collègue,qui venait tout simplement donner son point de vue sur des idées que nous partageons largement,mais que nous n’avons pas du tout la même manière de combattre pour les faire mettre en application…
    Si d’ailleurs notre différence d’appréciation ne portait que sur ce point,à savoir ton obstination à rester au PS,cela ne serait pas très grave car à partir du moment où on est sincère dans ses convictions,le débat peut-être ouvert et la tolérance présente.
    Cependant,tel n’est pas le cas car il peut-être constaté au travers de certaines des interventions de ce forum ,pourtant dépourvues d’agressivité,que quiconque n’est pas d’accord avec toi passe pour être un arrogant,un donneur de leçons,un « front de gauche »,voire un imbécile etc…etc…
    Ce n’est pas l’idée que je me fais d’un débat démocratique ,mais sans doute est -tu trop imprégné de ce que tu appelles,il faut quand même oser, »la gauche socialiste »,(et tant mieux pour toi si tu en es fier d’ailleurs),dans laquelle la pensée unique doit s’imposer!!
    En tout état de cause,ce ne sont pas ces propos intolérants qui conduiront à l’unité de la gauche dont tu fais état.
    Je te souhaite néanmoins bon courage pour faire passer tes idées même si nous sommes très nombreux à penser que c’est peine perdue avec ce parti qui n’en finit pas de trahir le peuple.

  14. Posted 31 mai 2013 at 14:47 | Permalien

    bonjour,

    je suis calme et fraternel avec tous ceux qui ne viennent pas ici nous traiter de brebis égarées, de débiles aveuglés, d’opportunistes entêtés, d’attachés « à la soupe », de complices des libéraux, etc
    j’aime le débat et pas la polémique
    mais…

    il y a trop de bashing organisé sur tous nos sites, je dis bien organisé, (même si quelques correspondants spontanés et sincères viennent s’y entre-mêler sans le savoir) sur le thème « quitte le PS, viens chez nous au FdG » (PG)

    la réponse est invariable, non, non, et non. Mille fois argumentée et méprisée par ceux… qui reviennent nous harceler…
    cela correspond de la part du groupe qui s’y livre de façon systématique et délibéré d’un comportement malsain,

    c’est bien parce que nous sommes unitaires pour deux, que nous ne nous fâchons pas davantage, car au fond il s’agit d’une forme d’agression violente, dénigrante, d’une nature extérieure à la gauche, sectaire comme ceux qui parlent de « solferinien »

    c’est sans respect, c’est débauchage, et à la fin arrogant et intolérable, alors on le dit : je le répète : basta, jusqu’à ce que ce parasitage cesse,
    qu’ils comprennent que nous avons la tête plus dure qu’eux et les convictions plus argumentées et plus solides… (parce que sur le fond, ils n’apportent pas souvent grand chose)

    nous sommes militants depuis bien plus longtemps qu’eux mais l’expérience est la chose qui se partage le moins, il est vrai

    il en est un sur face book qui, pendant un an, m’ a agressé ainsi et qui l’autre jour s’est excusé en expliquant pourquoi finalement il avait quitté le PG et s’en voulait d’avoir contribue tout un temps à ce bashing collectif…

  15. Dominique Babouot
    Posted 31 mai 2013 at 15:06 | Permalien

    D’abord le texte du BN n’est pas le monstre réactionnaire qu’on prétend!

    Il explore même de bonnes pistes qui pour la plupart rejoignent nos préoccupations!
    Il a le seul tort effectivement de ne pas être suffisamment précis de ne pas approfondir les bonnes pistes qu’il a exploré.
    D’où notre décision de proposer des amendements justement pour approfondir ces pistes.

    Oui nous aurions préféré que les militants puissent choisir de voter un texte cohérent que nous avions écrits, ce qui aurait permis en suite dans la convention et sur la base des équilibres exprimés par les adhérents de mixer les deux textes pour n’en faire qu’un.
    Cela ne se passera pas comme cela , le BN en a décidé autrement c’est profondément regrettable, nous l’avons dit mais il faut aller de l’avant! Nous voterons donc ce texte, non pas parce que nous y serions obligés, nous pourrions voter contre, mais parce que nous estimons que ce texte bien qu’incomplet, présente des aspects positifs et peut être amendé!
    Alors nous l’amenderons!
    Y-a-il un sens à voter des amendements à un texte qu’on considèrerait comme entièrement négatif? On peut se poser la question!

    Telle est en tout cas ma position sur le vote du 6 juin

    Un petit incident qui a sans doute passé inaperçu me pousse à penser qu’à l’occasion de cette convention, la ligne politique du pouvoir semble se redresser, tout au moins quand il s’agit de comprendre qu’il faut changer le rapport de force en Europe pour pouvoir évoluer au niveau franco-francais.

    Il y a quelques jours François Hollande a vertement renvoyé dans les cordes la commission européenne qui prétendait nous dicter la future réforme des retraites!
    Je lui ai immédiatement envoyé un message de soutien l’encourageant à tenir bon!

  16. sintes
    Posted 31 mai 2013 at 16:51 | Permalien

    « Il y a quelques jours François Hollande a vertement renvoyé dans les cordes la commission européenne qui prétendait nous dicter la future réforme des retraites!
    Je lui ai immédiatement envoyé un message de soutien l’encourageant à tenir bon! »

    C’est vraiment nous prendre pour des imbéciles. Vous verrez vous même qu’il suivra à la lettre les directives et qu’il vous prendra aussi pour un imbécile.
    J’espère qu’à ce moment là vous saurrez le reconnaitre.

  17. Dominique Babouot
    Posted 31 mai 2013 at 17:01 | Permalien

    Chaque fois que notre président ou notre gouvernement fait ou dit pas trop mal, c’est toujours la même rengaine, il va revenir en arrière dites-vous!

    On dirait que vous le souhaitez que vous vous en réjouissez à l’avance, pour le plaisir d’avoir eu raison, de casser les efforts des autres, de les démoraliser!

    Et cela dans quel but, celui éternel d’avoir eu raison!

    Les conséquences vous vous en fichez comme de votre première chemise, surtout que vous n’avez aucune perspective à proposer à part des délires aux quels personne ne croit!

    Comptez-vous envoyer les chars de l’armée française à Francfort pour prendre de force le contrôle de la BCE, c’est vous qui prenez les autres pour des imbéciles!

  18. Gilbert Duroux
    Posted 31 mai 2013 at 18:28 | Permalien

    Je suis d’accord avec Ador. Contrairement à ce que dit Gérard, la plupart des interventions ne sont pas du bashing et ne consistent pas à demander à Gérard de quitter son cher parti pour rejoindre un autre. C’est sur le fond qu’ont lieu la plupart des interventions. Elles dénoncent l’aveuglement de ceux qui ne veulent pas voir que leur parti à viré à droite et que le gouvernement prend les mêmes mesures qu’auraient prises Sarkozy. Faut-il les énumérer une fois de plus, ces mesure ? Faut-il parler de l’ANI, du traité Merkel Sarkozy, du recyclage par Hollande des ganaches de droite qui ont servi Sarkozy ? Faut être un peu sérieux.
    Franchement, y-a-t-il quelque chose de plus ridicule que de voter un texte contre lequel on se bat pour faire passer des amendements ? Avec cette logique, le texte de la droite du PS va obtenir 100 % et la droite du PS va pouvoir se prévaloir de ce score pour enfoncer encore plus les minoritaires.
    Les déclarations de Gérard disant que la gauche du PS est quasi majoritaire apparaitront encore plus grotesque. Une gauche du PS qui n’a même pas été fichue d’avoir un candidat de son bord obtenant un score sérieux lors de la primaire !

  19. Dominique Babouot
    Posted 31 mai 2013 at 19:08 | Permalien

    Les chars de l’armée francaise à Francfort pour prendre le contrôle de la BCE, je vous dis, il n’y que ca!

    Il va falloir en former des conducteurs de chars!

    Au fait gilbert et les autres vous etes volontaires?

  20. Jean Jolly
    Posted 31 mai 2013 at 19:32 | Permalien

    Non Gérard !

    Il n’y a aucun bashing organisé, çà c’est de la théorie du complot de bac à sable. Sans avoir été militant du PS j’ai toujours voté pour ses candidats depuis mon premier vote en 1981 jusqu’à Hollande l’année dernière, souvent la pince au nez et les gants enfilés, personne ne peut donc me qualifier de traître à ma classe.

    Mais trop c’est trop, même avec la meilleure des volontés, il arrive un moment où la pilule ne peut plus passer et désormais ce ne sont plus des pilules que le Ps cherche à nous faire avaler mais pavé après pavé à un rythme endiablé avec la complicité de la droite dure dont le MEDEF qui n’a jamais avancé aussi vite que ces douze derniers mois.

    STOP ! Finies les entourloupes enrobées de « socialisme »… Ma classe souffre et je ne veux plus être complice de ces tortures.

    Je suis convaincu que la gauche du Ps est sincère (dont tu te réclames) mais votre combat est quotidiennement étouffé par vos camarades de la droite complexée de la rue de Solférino.

    Les éléphants trompent énormément mais étouffent inexorablement lorsqu’ils s’assoient sur une souris.

  21. Jean Jolly
    Posted 31 mai 2013 at 19:44 | Permalien

    @ Dominique Babouot.

    Ça tombe bien, j’étais pilote de char lors de mon service militaire en 1979 !

    ;-)

  22. Jean Jolly
    Posted 31 mai 2013 at 20:00 | Permalien

    Je tiens à préciser sur mon commentaire n° 20 que c’était au second tour que je votais Ps quand il en restait un en liste… faut pas déconner tout de même, à part 1981 où j’ai voté socialiste sur les deux tours.

  23. Posted 1 juin 2013 at 12:47 | Permalien

    il reste donc absolument et en urgence a se batailler pour entrainer le PS dans un autre cours, dans une dynamique unitaire de gauche, et exiger un gvt rouge rose vert, EELV

    et il le faut absolument, car si nous ne reussissons pas, si je comprends bien ce que tu ecris, tu ne votes plus PS et tu laisses passer UMP/FN

  24. Posted 1 juin 2013 at 12:50 | Permalien

    oui, le texte officiel, unique, obligatoire, va obtenir 110 % ce qui ne trompera personne.. ce sera comme en URSS effectivement,
    nous essayons malgré les arcanes d’obtenir le maximum de voix sur nos amendements politiquement justes, merci de nous aider, pas de contribuer a décourager les socialistes qui se battent

  25. Dominique Babouot
    Posted 2 juin 2013 at 12:35 | Permalien

    Mardi soir, nous tenions notre AG de discussion sur la convention Europe dans notre section.
    Nous avons essayé de présenter une motion de protestation sur cette décision du BN du parti, ceci conformément à ce que la motion 3 avait décidé au niveau fédéral.
    L’accueil a été très mitigé, beaucoup s’abstenant parce que bien que condamnant le « vote au canon », ils ne comprenaient pas l’utilité qu’il y ait plusieurs textes proposés pour une telle convention. La motion n’a obtenu finalement que très peu de voix.
    Par contre, tous nos amendements ont été défendus et n’ont pas rencontrés d’hostilité majeure !
    On verra comment les militants voteront jeudi!

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