Gérard Filoche et Marisol Touraine à La Rochelle, août 2013
La réforme des retraites a tout d’une course de vitesse qui ferait l’objet d’une double pression : la Commission de Bruxelles, les marchés et le MEDEF d’un côté, les partenaires sociaux et la gauche socialiste de l’autre.
D’un côté Bruxelles est très exigeant, le MEDEF tape du poing sur la table et s’est battu pour que les cotisations n’augmentent pas. Sous cette pression, le gouvernement s’orientait vers une réforme qui aggravait ce que Nicolas Sarkozy et François Fillon ont mis en place. De l’autre, la menace d’une mobilisation le 10 septembre et le fait qu’une partie des militants socialistes sont contre la réforme inquiète les ministres. Jean-Marc Ayrault a tenté de trouver un juste milieu, d’arriver à un équilibre.
Mais cet exercice d’équilibriste est allé plus à droite qu’à gauche. La pression du MEDEF pour l’instant est plus forte que celle des manifestants. Il a baissé le coût du travail, a choisi de faire faire payer les salariés, pas le patronat. Les cotisations retraites patronales devraient augmenter mais le gouvernement a aussitôt promis au patronat de lui rembourser sous forme de diminution des cotisations famille ce qu’il lui prenait pour les retraites. Comment seront financées les allocations familiales ? En diminuant leur montant, en aug
86 Commentaires
Ce que j’ai appris avec la lecture de certains ouvrages de Gérard Filoche :
» Avec la gauche, nous n’obtenons pas tout ce que nous voulons. Avec la droite, nous avions tout ce que nous ne voulions pas. »
Yep.
« Nous attentions davantage d’un gouvernement socialiste. Ce n’est pas digne d’un gouvernement de gauche de vouloir baisser le coût du travail. » Non, « NOUS » n’attendions RIEN d’un tel gouvernement droitier. Il fallait virer l’ancienne équipe. C’est tout. Et nous n’avions qu’un bulletin pour le faire. Alors on l’a pris. Mais NOUS n’avions pas d’illusions. Dis « je » Gérard, ou « nous » au PS mais n’inclus pas dans le nous ceux t celles ( nombreux) qui ont voté Hollande à contre-coeur (j’en connais au moins une trentaine…).
Sans illusions, pas de déception a posteriori.
» Il vaut mieux des retraites plus tôt, que du chômage plus tard. » OUI. Il vaut mieux la Sociale. Hic et Nunc. Maintenant quoi. Allez François. Vas-y, appuie-toi sur le CNR et construit un avenir radieux. Pas une droite complexée.
Bonjour, vous ne parlez pas de l’introduction dans la réforme du « compte individuel pénibilité ». Ne pensez vous pas qu’il s’agisse là d’une entaille faites dans le principe de la retraite par répartition ?
Nous avons la même analyse sur cette réforme.
Toute la différence étant que NOUS, nous n’attendions RIEN de ce gouvernement.
Il serait temps d’ouvrir les yeux, non ?
Quelle est votre ligne rouge M. Filoche ?
Jusqu’où serez vous capable d’aller avec votre soi-disant parti de classe ? Lorsque votre parti de classe aura signé de traité transatlantique démantelant tout ce qui fait la France, soutiendrez vous toujours votre gouvernement ?
Lorsque le bilan de ce gouvernement sera pire que celui de l’UMP (car je vous l’assure, son bilan sera bien pire) en terme de recul des droits sociaux, soutiendrez-vous toujours ce gouvernement ? Affirmerez-vous toujours qu’il est le parti de « notre » classe ?
Rêveur, je vous répond rapidement ici car c’est plus simple que de retourner à l’article précédent.
Les militaires partent en retraite après seulement 15 ans de service. Faux, seuls les trouffions peuvent partir ( ils sont d’ailleurs encouragés à le faire ) mais les gradés doivent rester, et plus ils sont gradés, plus ils doivent partir tard.
Ceux qui partent au bout de 15 ans ont une retraite de misère, a tel point qu’ils doivent obligatoirement travailler à côté.
Alors si c’est ça votre modèle…
Mon père, officier de marine, a pris sa retraite après quinze ans pile de service et touche 1500 euros par mois.
Après, je ne comprends pas pourquoi monsieur Filoche reste au PS où visiblement, il ne dérange personne.
Autant pour moi, je connais un lieutenant-colonel qui n’a pas pu partir justement, mais il est dans l’armée de terre.
Toujours est il qu’il est impossible d’appliquer à tout le monde ce régime ultra-avantageux, même les régimes spéciaux les plus généreux ne peuvent pas s’aligner… À part le régime des députés, où après 5 ans de mandat ils peuvent avoir leur pension…faites ce que je dis mais pas ce que je fais…
hier sur la une au journal de 20h j’ai vu u reportage disant que les 10% D’abattement etaient supprimes, je n’arrive pas a savoir si c’est une infox ou une in tox qui peu me renseign er. merci
Oui, c’est bien trop avantageux. Surtout quand vous avez servi sans aller au front comme ce fut le cas de mon père. Tant mieux pour lui, certes mais tout de même. il y a autre chose que je ne comprends pas. J’ai fait le calcul de tout ce qui part dans les retraites par an, je l’ai divisé par le nombre d’ayant droit. Pour faire bonne mesure, j’ai rajouté deux millions d’ayant-droit. J’ai divisé et je trouve 2000 euros par mois par personne. Je pense donc qu’on nous ment quand on dit que le fait de réduire les grosses retraites ne représenterait pas grand chose de plus pour les petites retraites. Je constate moi que notre système est ultra inégalitaire avec des gens qui touchent gros et d’autres qui n’ont plus qu’à aller mendier.
» Rêveur, je vous répond rapidement ici car c’est plus simple que de retourner à l’article précédent.
Les militaires partent en retraite après seulement 15 ans de service. Faux, seuls les trouffions peuvent partir ( ils sont d’ailleurs encouragés à le faire ) mais les gradés doivent rester, et plus ils sont gradés, plus ils doivent partir tard. »
Jusque là NEMO j’allais vous dire OK. Parce que je n’y connais rien. Donc je vous croyais.
Mais Marie Wilhelm (je la remercie d’ailleurs) est venue vous corriger. Donc vous aviez tord. Vive l’intelligence collective (« ami-e si tu tombes un-e ami-e sort de l’ombre à ta place ».)
oui, apparemment tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et il y en a qui peuvent partir dans de bonnes conditions après 15 ans… mea culpa…
Tu as raison, Gérard, ce n’est pas digne d’un gouvernement de gauche, c’est pourquoi c’est un gouvernement de droite qui la fait, cette contre-réforme.
Je souhaite bien du plaisir à ceux qui vont la mesurer, la pénibilité. Surtout lorsque des salariés ont bossé de manière éparse, tout au long de leur vie, dans des entreprises fort diverses, avec des taches tantôt épuisantes et tantôt plus « cool ». Qu’est-ce que ça veut dire, pénibilité, dès lors qu’on peut, par exemple, se niquer le dos en quelques semaines d’un boulot particulièrement pénible qui ne sera pas pris en compte parce qu’on n’a pas fait ce boulot suffisamment longtemps ou parce que le boulot qu’on a fait ne correspond pas à la qualification sur la fiche de paie (comme c’est souvent le cas) ?
Pour moi, tous les boulots sont pénibles. D’ailleurs le mot travail a pour étymologie « torture ».
« D’un côté Bruxelles est très exigeant, le MEDEF tape du poing sur la table et s’est battu pour que les cotisations n’augmentent pas. Sous cette pression, le gouvernement s’orientait vers une réforme qui aggravait ce que Nicolas Sarkozy et François Fillon ont mis en place. De l’autre, la menace d’une mobilisation le 10 septembre et le fait qu’une partie des militants socialistes sont contre la réforme inquiète les ministres. Jean-Marc Ayrault a tenté de trouver un juste milieu, d’arriver à un équilibre. »
Gérard Filoche reconnait ce que je dis depuis l’annonce d’Ayrault, le gouvernement a bien pris des mesures moins mauvaises que prévues!
Bien sur dans le paragraphe suivant, il réaffirme pour ne pas se dédire (trop tot) , que Ayrault n’a pas trouvé le bon équilibre plus à droite qu’à gauche dit-il, mais c’est pour reconnaitre qu’il a quand meme contrarié le Medef en augmentant les cotisations patronales, il aurait pu ajouter en créant le compte pénibilité à la charge des seules entreprises et modulé justement suivant le degré de pénibilité.
C’est ensuite pour ajouter que le Medef revendique la fin de la prise en charge de la branche famille par les entreprises, le gouvernement accepte d’en discuter, il n’a pas encore cèdé.
cela rejoint ce que je disais, la pression du medef s’exerce, rien n’est définitivement acquis, il faut veiller au grain, en manifestant le 10 septembre!
Pour le reste tout est question de rhétorique, moi je préfère dire que le verre est à moitié plein pour souligner que nous n’avons pas rien obtenu, Filoche préfère dire qu’il est à moitié vide, cela revient somme toute à faire le meme constat quant au contenu du verre.
effectivement dire que le verre est à motié vide, c’est laisser entendre qu’on n’a pas été efficace voir que l’action est inefficace que l’appartenance au ps est inutile voir nuisible, c’est donner des arguments à ceux qui le somment sur ce blog et ailleurs de quitter ce parti depuis des années.
après tout libre à Gérard filoche de distribuer gratuitement les arguments qui permettront à ses adversaires de continuer à le harceler pour qu’il quitte ceparti pour qu’il combatte ce gouvernement après tout c’est son affaire!
Bien sûr qu’on n’a rien obtenu. C’est pas parce qu’une défaite est moins cuisante que ce qu’elle aurait pu être que ce n’est pas une défaite. Une victoire aurait été d’obtenir des avancées sociales. Ce n’est pas le cas, il me semble. Une augmentation de la durée des cotisations, c’est un recul, pas la peine de tourner autour du pot. Faut vraiment être un capitulard pour faire passer des défaites pour des victoires en inventant des histoires de verre à moitié vide.
pas digne d’un gouvernement de gauche ? ou est le problème puisqu’on a un gouvernement de droite ?
» Une victoire aurait été d’obtenir des avancées sociales. Ce n’est pas le cas, il me semble. »
Rien à ajouter. A si : « on a un gouvernement de droite « . Note pour plus tard « mon projet n’est pas socialiste ». Lionel en 2002. Je vois que ça n’a pas changé.
» après tout libre à Gérard filoche de distribuer gratuitement les arguments qui permettront à ses adversaires de continuer à le harceler (…) » ou libre à Gérard de faire ses choix, d’écrire ses livres, de suivre sa voix et de nous envoyer paître s’il le veut. Et liberté à nous de le tanner. Nous n’écrivons pas son texte et il ‘écrit pas le notre. tutti bene.
Pour les neuneus comme Babouot qui pensent que le MEDEF a de quoi tirer la tronche :
« La hausse des cotisations patronales due à la réforme des retraites sera intégralement compensée par une baisse des cotisations famille dès 2014 et pour tout le quinquennat, a déclaré jeudi le ministre de l’Economie Pierre Moscovici ».
http://www.boursorama.com/actualites/retraites-la-hausse-des-cotisations-patronales-retraite-compensee-des-2014-91ceb77ea5fd09f32e5604f4a1fd0812
Babouot a encore perdu une occasion de se taire.
@GILBERT DUROUX
Pas étonnant du tout, Ayrault peut effectivement tout faire puisque quoi qu’il fasse, on critique pourquoi se donner la peine de chercher un équilibre puisqu’à gauche on n’est jamais content, il vaut mieux chercher à plaire au Medef qui sait lui se féliciter de ce qu’il obtient meme si ce n’est pas tout à fait ce qu’il avait demandé (ex ANI j’y tiens,et quoi que tu ait affirmé le contraire!)
Il n’y aurait que vous finalement pour protester, nous ne serions pas là pour juger objectivement, reconnaitre les avancées quand il y en a, le ps irait encore plus à droite, ce qui aurait pour contre-coup de permettre à l’ump d’aller encore plus à droite et ainsi de suite……
C’est cela la droitisation de la société, le renforcement du radicalisme à tout crain à gauche y participe!
Je ne suis pas pour les 43 annuités. Il est hypocrite de dire que l’âge légal de la retraite sera à 62 ans quand on sait que la majorité des travailleurs n’aura pas de retraite pleine avant 65/68 voire 70 ans; Les femmes seront une fois de plus pénalisées; Les chômeurs dès 50 ans sont de plus en plus nombreux et les retraites seront de plus en plus réduites avec une perte du pouvoir d’achat conséquente.
Combien d’annuités pour les allemands? et les anglais?
Pas digne d’un gouvernement de gauche. Rien à ajouter !
» Pas étonnant du tout, Ayrault peut effectivement tout faire puisque quoi qu’il fasse, on critique pourquoi se donner la peine de chercher un équilibre puisqu’à gauche on n’est jamais content, il vaut mieux chercher à plaire au Medef qui sait lui se féliciter de ce qu’il obtient meme si ce n’est pas tout à fait ce qu’il avait demandé (ex ANI j’y tiens,et quoi que tu ait affirmé le contraire!) »
Comment peut-on autant mésapprendre à lire ce que les gens disent. Où Gilbert a t-il jamais soutenu le medef ? C’est quoi ces conneries de faire gagner la droite en refusant les initiatives droitières du gouvernement ? Ne nous prenez pas pour des truffes. Vos impressions sont vos impressions. Pa sûr qu’elles soient partagées par la majorité. Gilbert par exemple, je le trouve très censé.
« Le niveau des prélèvements obligatoires qui pèse sur les entreprises va baisser »… C’est ce qu’a indiqué Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie, dans un discours face aux patrons lors de l’université d’été du Medef.
hahahaha !
Pierre Moscovici veut réduire le coût du travail.
Lors de l’université d’été du Medef, Pierre Moscovici a assuré que le gouvernement irait au-delà du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) pour réduire le coût du travail et que les prélèvements obligatoires des entreprises allaient reculer.
Contrairement à certains, Pierre Moscovici a les pieds sur terre.
Retraites: Moscovici rassure le Medef sur le coût du travail.
http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/29/retraites-moscovici-medef-cout-travail-reforme-gattaz_n_3837175.html?utm_hp_ref=france
Babouot : « reconnaitre les avancées quand il y en a (…) »
Mais elles sont où, les avancées, bordel, dès lors qu’il faudra rester plus longtemps au chagrin pour ne même pas être sûr d’avoir une retraite ? En plus dans un contexte où tout le monde ne peut pas travailler plus vu qu’on lourde les plus de 50 ans.
T’es à l’UMP ou t’es socialiste ?
:))))
alors gégé, toujours pas prêt a prendre la pilule rouge…En tout cas le suppositoire Solférinien, lui il passe bien, de mieux en mieux….hummm que c’est bon. Ta manif du 10, tes potes de Solférino n’ont pas l’air d’en avoir trop peur. « Mon gouvernement », « Mon partis » « je l’aime » « Mon partis sains » ! krkrkrkrkrk ça va Gérard, tu l’aime toujours autant ton Partis sains?
C’est « indigne d’un gouvernement de gauche » ??? Que OUI mon Gérard, que oui !!! ça tombe bien, on a un gouvernement de droite compléxée…!!! Mon bon, comme c’est le tiens, il faut bien avaler la couleuvre. Et encore, là on en est qu’au début, attends les textes, qu’on rigole un coup…..hihihihihi :)))))))
allé, un petit texte pour expliquer a Gérard ce qu’est un Solférinien et le Solférinisme. Il y a même tout un livre a télécharger gratuitement:
http://cocq.wordpress.com/2013/08/28/les-solferiniens-des-paroles-et-des-actes/
Gérard Filoche : « Avec la gauche, nous n’obtenons pas tout ce que nous voulons. Avec la droite, nous avions tout ce que nous ne voulions pas ».
J’ai rarement vu un slogan publicitaire aussi débile. Même Séguéla fait mieux. Avec ce gouvernement, nous avons tout ce que nous ne voulons pas. Donc, selon la logique de Filoche, ce gouvernement est bien un gouvernement de droite.
Fallait le voir, le Moscovici, tout sourire, aller tailler une pipe au fils Gattaz, à l’université d’été du MEDEF. C’est une image, bien sûr, mais elle n’en est pas moins aussi obscène qu’une image pornographique.
Du côté du gouvernement, il y avait moins de monde l’année dernière à la fête de l’Huma que pour lécher le cul des patrons à l’université d’été du MEDEF. Si ce n’est pas un signe (que refuse de voir Filoche et ceux qui essaient de nous berner en nous faisant croire que ce gouvernement est un gouvernement progressiste), qu’est-ce qu’il faut de plus ?
J’entends déjà son grondement Gérard. Toi aussi… le peuple remue, il s’éveille. Et cet appel à la grève du 10… elle pourrait être rêve géneral(e)
Allez, pour le plaisir de l’entendre ce jour là,
» Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Sera le genre humain.
Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !
L’État comprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.
Les Rois nous saoûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours ! »
Dernière question pour la forme, quelle est la différence entre un-e ministre et un homme -une femme du bas peuple ? A peu près 9000 euros / mois. Les ministres sont ils aptes à gouverner et à résoudre nos malheurs et souffrances ? J’en doute fort, très très fort.
Et tout ce que je vois depuis un peu plus d’un an me le confirme. Combien ce gouvernement est loin mais alors très loin du socialisme ou d’une quelconque idée de gauche.
Il va y avoir plus de ministres à la fête de l’Huma,élection oblige .
Réduire le coût du travail, après avoir réduit le travail, en entretenant depuis plus de trente ans le chômage de masse ? Bien sur, cela est dans le droit fil de cette stratégie, car c’est une stratégie du patronat mondialisé, ce n’est une fatalité.
Réduire le coût du travail pour être compétitif, à l’inverse de nos amis Allemands qui ont une compétitivité supérieure à la notre,nous dit on, alors qu’ils vendent des produits finis très chers, sans que leurs coûts ne les pénalisent.
Seulement voilà, en Allemagne les patrons sont allemands, pas français. Les patrons français rêvent toujours de vengeance envers ce peuple qui lui a imposé des progrès sociaux.Pour un patron français, seul maître à bord, le premier et seul droit de ses salariés, c’est de travailler, et d’accepter ce qu’ils leurs donnent, je veux rester correct
Tous les patrons ne raisonnent pas ainsi ? Je vous l’accorde, mais la crise capitaliste les frappent autant que leurs salariés, alors, de guerre lasse, il succombe au travers de ce système qui prend l’eau de toute part, mais qui demeure très rentable pour une minorité de privilégiés.
Et, tant que notre personnel politique, et médiatique, restera à leur service, profitant des miettes qui leurs sont accordées, rien ne pourra changer.
Ce n’est pas en France, à l’assemblée nationale, que nous verrons nos représentants, selon la constitution, voter dans l’intérêt de celles et ceux qui les ont élus. C’est chez nos voisins, pas moins soumis à l’argent, en Grande Bretagne.
Il est là notre malheur, les élus de notre parlement, y compris européens, ne défendent, dégagés de toutes obligations pendant toute la durée de leur mandat, que les intérêts de leur parti, de leur gouvernment, de leurs idéologies, qui coîncident bien souvent qu’avec leurs propres intérêts.
La carrière politique enrichie bien plus que le travail salarié, et même, pour une grande majorité, entrepreneurial; voyez le niveau de vie de celles et ceux qui depuis plus de trente année dirigent par alternance notre pays avec tout le bonheur que nous pouvons constater.
Ils n’ont même pas l’obligation de résultat, ils échouent et revinnent quelques années après, pour échouer à nouveau, tout au moins sur le plan de l’intérêt général, pour le reste, voyez notre ancien premier ministre de l’UMP, il vient de poser en famille dans Paris Match, devant son modeste logis.
IL faut dire que 22 000 euros par mois , frais en sus pendant 60 mois, à rien glander, cela vous permet de voir venir quand le contrat est rompu…vous laissant tout de même une poire pour la soif en siégeant dans une assemblée réputée, nationale.
Il se permet même de faire la nique à nos socialistes au pouvoir étendu comme jamais, qui n’avance, pas, pour autant, dans un sens différend de leurs prédécesseurs.
Rendez-vous en 2014, en attendant un nouveau Robespierre, pour changer ce régime pourri jusqu’à la moelle.
1993, 1995, 2003, 2007, 2010, et maintenant 2013 : cela fait 20 ans que les gouvernements successifs s’acharnent contre notre système de retraite, satisfaisant ainsi les revendications patronales. Leur volonté permanente est de brader les acquis sociaux, gagnés grâce aux luttes syndicales passées…et maintenant c’est un sois disant garti de gauche qui continue le travail de sappe !
voir: http://2ccr.unblog.fr/2013/08/30/retraites-il-est-temps-de-stopper-la-casse/
» et maintenant c’est un sois disant garti de gauche qui continue le travail de sappe ! »
Non – ce n’est pas un parti de gauche. Mais bon ce n’est pas rassurant pour autant. Parce qu’on en a jusqu’en 2017. A moins que, à moins que … les gueux-ses ne viennent perturber les banquets des banquiers…
Sans armes, ni haines, ni (trop de) violences. Juste en leur disant, à nos cher-e-s dirigeante-s : le malheur et la misère dans lesquelles vous nous plongez, venez vous y baignez aussi. Abdiquez vos salaires, refusez vos logements, payez vos trains, vos métros, vos déplacements en avion (hors voyages strictement professionnels). Payez vos restos chics le midi (« l’arpège » par exemple). Vous n’avez pas l’impression de vous foutre de nous (parce que nous – et je parle sous le couvert de la petite cinquantaine de personnes que j’entends autour de moi – on a vraiment cette impression là).
Ils & elles ne regardent pas vers le peuple… ils et elles lui infligent plutôt de sévères mesures…
Rappel pour le PS avec cet extrait de l’intervention émouvante de Pierre Mauroy au Sénat, face à Eric Woerth (séance du 08/10/2010):
« En ce moment solennel où l’on veut abolir la possibilité de partir à la retraite à 60 ans, je souhaite intervenir. J’étais Premier ministre lorsque nous avons instauré cette mesure. Tout le monde ne l’a pas voulue, mais, nous, nous l’avons ardemment souhaitée et désirée. C’est pourquoi nous voulons que cette faculté soit conservée.
La retraite à 60 ans, c’est une ligne de vie, c’est une ligne de souffrance au travail, c’est une ligne de revendication, c’est une ligne d’espoir. Le régime de retraite par répartition repose sur plusieurs générations. Nous n’avons pas le droit de faire fi du passé.
J’ai des souvenirs de cette époque. La France était plus ouvrière encore qu’elle ne l’est aujourd’hui et nombre d’emplois étaient manuels. Je revois ces ouvriers venir me voir, comme ils allaient voir leurs élus, pour dire : « Je ne peux plus avancer. »
Ils s’exprimaient en patois chez moi : « Je ne peux plus arquer ». Ils voulaient un certificat médical, ils venaient nous voir pour nous demander comment sortir de là.
Nous étions alors dans l’opposition : cela a tout de même duré vingt-cinq ans ! Une fois arrivés au pouvoir, nous avons dès 1982 proposé la retraite à 60 ans.
Cela a suscité un immense espoir : de toutes les revendications, qu’elles soient ouvrières ou non, celle-ci a été la plus importante. Elle l’est restée. Elle le restera dans l’histoire sociale de la France.
C’est pourquoi, quelles que soient nos convictions et nos idéologies, il n’est pas possible de liquider la retraite à 60 ans de cette façon, en catimini ou presque. De plus, ce n’est pas digne d’un système par répartition, qui est essentiellement un système reposant sur plusieurs générations. (…) »
Les coûts découlant de la création d’un compte de pénibilité en 2015 seront compensés pour les entreprises, a indiqué Pierre Gattaz.
Le président du Medef Pierre Gattaz a affirmé vendredi 30 août avoir obtenu du gouvernement un « engagement oral » que les coûts découlant de la création d’un compte de pénibilité en 2015 seraient compensés pour les entreprises.
« J’ai eu un engagement oral que la pénibilité sera aussi prise en compte dans cette compensation », a déclaré vendredi sur RTL le président de la principale organisation patronale française.
hahahaha !!!! oh oui je l’aime mon parti sain hahaha !!!
filoche 20ans à droite ! hahaha !
voté ps hahahahaha !!!!
» filoche 20ans à droite ! hahaha ! »
C’est ça noël , euh Léon, camé léon, l’aimé-e c’est con, j’en perd mon élocution con’.
Là encore, désolé, mais OUI, mais NON.
Qu’il ne critique pas assez les droitistes ok. Que certain-e-s viennent être les mouches du coche. No soucy. Y’a pas d’heures ni de temporalités pour la d&mocratie. L’avènement de la sociale. Que Gérard ait choisi (ou pas) ce qui semble à certains comme de l’aveuglement… c’est possible. En même temps, son histoire avec la gauche de la gauche est parsemée de sales coup^s dans le gueule.
Tout ça, OK, OK.
Mais « Filoche, filoche 20 ans à droite » faut amener un peu plus qu’une phrase. Parce que c’est me prendre pour un con. Et ça me laisse un sale goût dans le guele. Veut bien admettre que je le sois, mais faudrait voir à démontrer « tio ». Et puissament encore. A la manière d’un pythagore. D’un Thalès. D’un Einstein même…
La manif du 10 pour les nuls :
Donc le gouvernement a fait une réforme que la droite n’aurait pas osé faire et alors pour fêter ça, il est prévu de faire une sortie le 10 septembre 2013.
Sortie entre copains qui ne conduisent plus sans embarquer leur petit fût de mauvais vin dans la voiture.
Pierre Maurois s’est souvenu que, dans une période de sa vie, il avait été de gauche, avant de revenir à la SFIO de grand papa, et d’adopter le néo libéralisme de ses petits camarades de solférino.
La révolution de 1981, et la contre-révolution de 1983 !
C’est émouvant…et cruel à la fois.
Un pays, c’est comme une montgolfière.
Si on veut prendre de l’altitude, il faut lâcher du lest.
En France, le lest, c’est 1150 milliards d’euros de dépenses publiques par an.
Dont 100 milliards d’euros pour les seules dépenses de fonctionnement des collectivités locales et 528 milliards d’euros pour les prestations sociales.
« La manif du 10 pour les nuls : « . Ouais, toi aussi t’y seras. P’tet qu’on partagera un canon. Santé Philippe.
» luc
Posted 30 août 2013 at 19:12 | Permalien
Un pays, c’est comme une montgolfière.
Si on veut prendre de l’altitude, il faut lâcher du lest. »
Un cerveau, c’est comme les biceps, si on ne s’en sert il s’atrophie. Et le tien semble assez atrophié Luc. Mais tout n’est pas perdu. Arrête l’expansion, BFM TV, reprends à la base, sois curieux… et petit à petit, tu vas nous sortir des articles dignes d’intérêts.
http://youtu.be/g5Vt1zsksF4
je viens de visionner cette vidéo, peut être suis-je une éponge sans jugeote
mais c’est quand même alarmant et déstabilisant.
l’économie dans sa plus simple expression, dépouillée de tout ce qui la rend
tellement incompréhensible que moi simple citoyen suspecterait que certains
ont un but à fabriquer sa complexité.
je comprends mieux pourquoi l’état providence veut se défaire de toutes ses
institutions sociales (sécurité sociale, caisse de retraites, droit du travail…).
ma conclusion est simple, la lutte a déjà commencé pour que le capital financier
continu d’engranger ses milliards au détriment des travailleurs.
je pense que l’enjeu est à la hauteur de ce que 1936 à été pour nous.
si les français n’en prennent pas pleinement conscience et que les politiques
survolent le sujet on va s’en prendre plein la gueule, surtout ceux en bas de
l’échelle sociale comme d’hab.
j’espère bien que la CGT continuera dans ses revendications fortes et courageuses,
et ne se couchera pas comme la cfdt.
au sujet de françois lenglet, il suffit de regarder son pédigrée pour comprendre
son objectivité.
L’Expansion, Enjeux-Les Échos, directeur de la rédaction à La Tribune (journal
des patrons), directeur de la rédaction de BFM Business, Le Point, RMC,
rédacteur en chef du service France de France2, bientôt sur RTL.
il est simple journaliste avec une maîtrise de lettres, il se retrouve au coté
de pujadas, sur une chaine de service public, lui l’ami des patrons…mais je
n’y trouve aucun économiste de l’Humanité ???
pujadas ment par omission pour 12 000euros/mois, lenglet ment tout court
et connais mal son sujet, pour lui une erreur de 5 point de PIB sont une broutille,
à 20 milliards le point !!! il parle du partage de la valeur ajoutée et n’a jamais lu le
rapport Cotis de l’INSEE.
@+
Dernière saloperie en date du pouvoir « socialiste » de merde soutenu par Gérard Filoche : en cas de décision défavorable du tribunal administratif, les chômeurs en litige avec Pôle Emploi suite à une décision défavorable ne pourront plus faire appel. Merci Gérard.
Rêveur
Pourquoi croyez vous que l’électricité s’est imposée face à la bougie ? Parce que c’est une énergie beaucoup plus efficace.
Le libéralisme , c’est pareil, il s’est imposé à travers le monde car c’est un système bien plus efficace que le socialo-communistme pour créer de la richesse.
Alors bien sur, a l’époque, ceux qui vivaient de la bougie disait qu’elle éclairait mieux qu’une ampoule électrique , mais ils ont été obligé de s’adapter. Tout comme aujourd’hui ceux qui sont « pour » l’endettement devront se rendre à l’évidence et comprendre que vivre au dessus de ses moyens ne peut pas être une solution de long terme, même si évidemment, en bout de chaîne, cela finira par pénaliser ceux qui profitent le plus de la redistribution
@ nemo
va au bout de ta pensée, tu voudrais « limiter les obligations sociales imposées
par le pouvoir et plus généralement le système social au profit du libre choix
de chaque individu », j’espère que tu es conscient que ce serait une régression
de 77 ans avec tout ce que cela implique, mais il est vrai que tu résoudrais
facilement les problèmes sociaux par un taux de mortalité beaucoup plus
élevé pour les travailleurs les moins protégés.
en cela tu te reconnais dans les paroles de Proudhon je pense ?
l’endettement n’est pas un but en soi, mais quand on veut nous imposer
l’ultralibéralisme sournoisement alors que des milliards sont planqués dans
des paradis fiscaux.
ce que je comprends c’est que le libéralisme servirait à certains pour continuer
à s’engraisser au dépend des plus nombreux, et pour c’est pour cela que les
travailleurs ne doivent surtout pas abandonner la lutte des classes.
1150 milliards d’euros par an de dépenses publiques ? Mais c’est ce modèle français qui nous a sauvé en 2008, dans les années 1986 aussi, par ailleurs, ce n’est pas moi qui le dit,c’est votre ancien monarque, Nicolas Sarkozy, repris en choeur par tous ses collaborateurs à cette époque !
Alors, l’on ne connait plus ses classiques ?
Dites, vous ne seriez pas comme votre ami Némo, on ne vous aurait pas coupé la lumière à vous aussi.
Farceur va ! si l’on vous écoutait avec votre nouveau système vous seriez tout deux les premières victimes de celui-ci; relisez votre histoire, au lieu de vous ballade avec vos voitures allemandes !
» oui, apparemment tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et (…) mea culpa… »
Voilà NEMO ce que vous avez écrit ce qui prouve :
- que vous avez un cerveau
- que vus savez vous en servir
- que vous êtes prêt à reconnaître vos erreurs quand vous en faisez.
Je pourrais vous répondre mais ça demanderait de très longs dévellopement et je ne suis pas assez « armé » intellectuellement pour vous écrire une réponse rapide, claire et intelligible mais vous vous trompez. C’est exactement ce que démontre chomsky (bien mieux que moi). Si la voiture l’a emportée sur le train aux Etats-Unis c’est qu’on y a développé une casse en règle des services publics.
Tout ce que vous dites vous l’avez entendu dans les médias. Ca ne vient pas de vous (réfléchissez y avant de me répondre). Ce n’est pas le fruit de votre intellect. Ce sont des idées développées mar les médias. Qui appartiennent en règle générale à des puissances d’argents. Puissances qui ont intérêt à ce que vous pensiez ainsi.
Je vous l’ai dit, vous ne me convaincrez pas avec des pseudos arguments ou théories. Mais avec des thèses, arguments et exemples puissants. D’une puissance d’un pythagore (son théorème du carré de l’hypothénuse équivalent à la somme des carrées des deux autres côtés du triangle rectangle est encore enseigné de nos jours …), d’un thalès, d’un Chomsky.
Vous avez fait ontre d’intelligence et d’humilité. Alors c’est possible. Je préfère parier sur vos qualités que sur vos défaults intellectuels.
Bonne journée NEMO.
NEMO
je l’ai déjà dit mais comme ça se réalise encore,
ami-e, si tu tombes, un-e ami-e, sort de l’ombre à ta place. Lionel et Phil m’ont précédé. Rien à ajouter si ce n’est gracias tios.
Il faut sortir des idéologies qu’elles soient « socialistes » (encore qu’on ne sais plus ce que cela veut dire) ou libérales (encore qu’on ne sais plus ce que cela veut dire non plus : le libéralisme suppose des règles du jeu que ses défenseurs ne respectent pas et je ne parle pas des pleurnicheries pour demander des aides indues à l’Etat).
Les élites des partis de gouvernement ne sont plus représentative que d’elles mêmes plus préoccupées par l’exercice du ou des pouvoirs que l’intérêt général. Il suffit de regarder l’agitation à l’UMP pour 2017 alors que cette droite n’est pas fichue de gérer le parti en bon père de famille, de respecter l’Etat de droit au pouvoir et à part aboyer sur le gouvernement n’a RIEN à propose : c’est pathétique pour l’électeur de droite…!
Quant au PS ce n’est pas mieux avec des dirigeants falots qui se renient au pouvoir après avoir flatté l’électeur en le prenant de surcroit pour un idiot (la retraite à 60 ans est de facto terminée à taux plein malgré le discours)
Il y a un problème de financement des retraites, mais les arguments avancés qui ne sont pas des solutions sont inspires par l’idéologie et la technocracie et non le pragmatisme.
La CSG à condition de corriger le mécanisme pervers inventé sous Rocard faisant payer des impôts sur de l’argent qu’on a pas touché est une piste très intéressante pour simplifier et rendre efficace le financement des assurances sociales car elle concerne le travail et le capital et permettrait aussi de simplifier les bulletins de salaires à ralonge en France.
Dans la pratique, il y a des transfert entre les branches : autant faire un pot commun. Il faut juste chiffrer (pas par les technocrates : ils sont incapabled d’imaginer autre chose que des usines à gaz couteuses en frais de fonctionnement pour l’Etat comme les entreprises : crédit impot compétitivité,…) le montant à prélever de manière identique sur d’une part le travail du public ou du privé, coté employeur et coté salarié, et d’autre part le capital.
Un groupe de travail patronat-syndicats devraient explorer cette voie.
» Rêveur
Pourquoi croyez vous que l’électricité s’est imposée face à la bougie ? Parce que c’est une énergie beaucoup plus efficace. »
Oui et non. C’est vrai que c’est plus efficace (en un sens) mais beaucoup plus complexe aussi, donc ça nous plonge pieds et poings liés dans les mains de celles et ceux qui possèdent cette technologie. Les puissances d’argent, les oligarques.
Quand la france paysanne s’éclairait encore à la bougie, elle était libre (pour ce qui concerne l’éclairage, hein. Je ne suis pas un contempteur du passé, j’aime mon temps, et aussi l’avenir, mais je ne renie pas les grandes qualités de nos ancien-ne-s). Quand la bougie séteignait il suffisait d’en changer. De la cire et une mèche, rien de très compliqué. Une ampoule c’est déjà plus complexe. Il faut fabriquer le verre, le souffler, disposer les filaments et les électrodes… tout ça demande une ngéniérie technique, à la seule disposition de celles et ceux qui possèdent DEJA un capital. Ils n’en sont pas méritant, ils et elles sont tombé-e-s dedans, comme Obélix.
Et ils et elles ont grand intérêt pécunier à nous faire préférer les ampoules ux bougies.
Durant la révolution industrielle, en angleterre, les luddites détruisaient les machines.
Les idiot-e-s se contentaient de dire qu’ils étaient contre le progrès. Ceux et celles qui réfléchissaient davantage ont montré que NON, les luddites n’étaient pas contre le progrès, simplement contre les machines qui leur prenaient leurs emplois£. Leurs moyens de subsistances.
Si les patrons leurs avaient proposé de rester chez eux ou de bosser une heure par jour et de redistribuer les énormes richesses que les machines permettaient d’acquérir, il y a fort à parier que les luddites auraient accepté des deux mains.
La question que devrait poser ce gouvernement c’est QUID de la quantité toujours plus grande des richesses. Seront-elles captées par une manne toujours plus réduites ou seront-elles collectées via l’impôt et redistribuées via diverses aides sociales. Aides qui ne sont pas de l’assistanat, mais bien émancipatoires.
Mais ce gouvernement n’ose pas dire cela. Une chose vraiment très simple. Pas révolutionnaire pour un sou. Même pas extrême. C’était en partie ça, le Socialisme. Et quand on voit les ministres à l’université d’été du Medef, acceptant de saper un système social bien fait, ça donne envie de chialer/combattre/hurler/tout çà à la fois.
M’ouais… Vous aurez quand même du mal à nous convaincre qu’une bougie éclaire mieux qu’une ampoule …
Mais dites moi rêveur, au vu de la fréquence et de la longueur de vos réponses j’ai envié de vous poser une question , a laquelle bien entendu vous n’êtes pas obligé de répondre car elle est très indiscrète : qu’elle activité exercez vous, qui vous permette de passer autant de temps sur ce blog ?
là est la question nemo. Mais vous l’aviez deviné j’en suis certain… un rêveur bien entendu. Parce qu’vanat de mourir, je suis comme lui, je voudrais la voir la Sociale.
» M’ouais… Vous aurez quand même du mal à nous convaincre qu’une bougie éclaire mieux qu’une ampoule … » , MAIS OU AI-JE ECRIT UNE TELLE IDIOTIE NEMO ?
Réponse : NULLE PART.
En revanche j’ai écrit :
» C’est vrai que c’est plus efficace (en un sens) mais beaucoup plus complexe aussi »
Vous qui défendez ardemment la liberté, devriez le comprendre. Une bougie est un objet relativement simple à produire. Même un endimanché de mon acabit peut en faire une, en revanche une empoule est bien plus difficile (voire impossible) à produire tant cela demande une ingéniérie importante (enore plus avec les nouvelles ampoules bio bio bio, une belle connerie Green Wahing)
La bougie éclaire moins bien, une partie importante de l’énergie de la flamme est perdue en chaleur (et non utilisée comme lumière) MAIS la bougie est compatible avec l’autogestion. Donc la liberté de l’individu.
https://www.youtube.com/watch?v=VlGbybxXEVo
L’ampoule suppose une industrie, (lindividu n’est plus à même de se suffire à lui même avec des objets du quotidien).
Un peu comme les OGM et les semences stériles. Pourquoi sont-elles si importantes. Alors qu’elles plongent chaque jour davantage de paysans dans les mains d’industriels de l’agronomie. Transformant ces paysans pauvres mais autosuffisant en exploitant agricoles, miséreux, pieds et poings liés et destructeurs de leurs outils de travail (leurs sols)
Ce que je voulais dire, c’est que si l’ampoule à supplanté la bougie, c’est parce qu’elle est plus efficace tout simplement, et non pas parce qu’elle a fait l’objet d’une espèce de complot de la part des industriels en vue de s’enrichir sur le dos des citoyens.
L’enrichissement des fa briquants d’ampoule n’est que la conséquence de son succès , la récompense d’avoir pris le risque d’inventer et commercialiser un produit innovant …
à Rêveur n° 40 :
c’est vrai qu’on pourrait se boire des canons en regardant le DVD Judo de Poutine.
De toute façon, y’a plus rien à faire, c’est les patrons qui font tout maintenant.
Mea culpa. Je me suis trompé (mon post 43). La dernière saloperie en date du pouvoir socialiste soutenu par Gérard Filoche, c’est le décalage de six mois de la hausse des pensions de retraite en fonction de l’inflation. La revalorisation des pensions de retraite n’interviendra plus le 1er avril, mais le 1er octobre d’après la réforme des retraites détaillée cette semaine par Jean-Marc Ayrault. Ce qui est présenté comme un simple « décalage » par le premier ministre est en réalité une amputation sérieuse du pouvoir d’achat de tous les retraités, même ceux qui touchent une petite pension. Bravo Gérard. On va de plus en plus loin avec ton parti dont la nature intrinsèque est d’être « de gauche ».
Ne t’étonne pas si tu as de plus en plus de mal à convaincre. C’est qu’en face on en a marre d’être pris pour des cons.
@ Anonyme
J’ai arrêté les DVD de Poutine. C’est comme les chips, ça fait grossir, mais mon ventre, pas mon intellect. La bière aussi mais j’rest faible, une pression par beau temps, je résiste difficilement.
Clair qu’en face sa matraque sévère (un « rouleau compresseur » dixit Gilles Balbastre, co-réalisateur des « Nouveaux chiens de Garde »).
Des pseudos économistes à la solde des puissants seront toujours là pour nous matraquer leur propagande, et peu importent les voix dissidentes, faut pas trop se leurrer, les puisants ont des moyens incommensurables. Alors que reste-t-il ? La poésie, le rêve, l’espoir ? C’est tenu comme du papier à cigarette mais c’est un choix. S’accrocher à la plus petite parcelle d’espoir et essayer de construire avec. Parier sur l’intelligence collective. C’est con, je suis prêt à le reconnaître. Mais je sortirais pas mon flingue sorry tio. Ni ne regarderait un dvd probablement à ierch par terre. Par contre boire un canon… ou deux et lire quelques poésies. La nuit, je mens comme un lego Tio
« https://www.youtube.com/watch?v=BpAuJ6vmLxA »
oups / trompé, rêveur au dessus
le lien ici
https://www.youtube.com/watch?v=BpAuJ6vmLxA
@ NEMO,
vous pouvez le croire, grand bien vus fasse. Que l’humanité choisisse de se rogner les ailes de la liberté du seul fait de son « libre-arbitre » ou parce que telle technique est « plus efficace » que telle autre, mais ce sont des « illusions ». Très utiles aux puissants.
Connaissez vous Edward Bernays ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Bernays
» Edward Louis Bernays, né à Vienne en Autriche le 22 novembre 1891 et mort à Cambridge (Massachusetts) le 9 mars 1995 (à 103 ans), est considéré comme le père de la propagande politique institutionnelle et de l’industrie des relations publiques, dont il met au point les méthodes pour des firmes comme Lucky Strike. Son œuvre aborde des thèmes communs à celle de Walter Lippmann, notamment celui de la manipulation de l’opinion publique. Il fit à ce titre partie du Committee on Public Information créé par Woodrow Wilson pour gagner l’opinion publique américaine à l’entrée en guerre des États-Unis en 1917.
Il est le double neveu de Sigmund Freud
Théories
En combinant les idées de Gustave Le Bon et Wilfred Trotter sur la psychologie des foules avec les idées sur la psychanalyse de son oncle maternel, Sigmund Freud, Eddy Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l’opinion publique.
Pour lui, une foule ne peut pas être considérée comme pensante, seul le Ça s’y exprime, c’est-à-dire les pulsions inconscientes. Il s’y adresse pour vendre de l’image dans des publicités, pour le tabac par exemple, où il utilise le symbole phallique. À la demande de l’industrie cigarettière, qui cherchait à faire tomber le tabou de la consommation du tabac par les femmes, il a notamment organisé des défilés très médiatisés de « fumeuses » jeunes et jolies qui affirmaient leur indépendance et leur modernité par l’acte de fumer en public (« Les torches de la liberté »…)1.
En politique, il « vend » l’image des personnalités publiques, en créant par exemple le petit-déjeuner du président, où celui-ci rencontre des personnalités du show-biz. Il considère qu’une minorité intelligente doit avoir le pouvoir « démocratique » et que la masse populaire doit être modelée pour l’accepter.
Il est l’une des sources des méthodes ultérieures de propagande. Joseph Goebbels s’est fortement inspiré de ses travaux2.
Ses travaux sur l’inconscient à l’usage des entreprises à travers les Public Relations ont contribué à l’émergence du marketing moderne en inspirant fortement les pionniers de la discipline tels que Louis Cheskin et Ernest Dichter «
Pourquoi un système s’impose ?
Soit disant parce qu’il est le meilleur …Nemo dixit.
Le capitalisme porte en lui la guerre , tout comme l’ultralibéralisme porte en lui la dictature.
Moscovici aurait les pieds sur terre , d’après Luc .
Ce qui explique la justesse de ses prêvisions économiques , ainsi que le montant de son patrimoine.
PS : la photo est terrible . Montrez du doigt veut dire : » je t’aurai « .
Le visage rigolard de Marisol est tout aussi terrible , qui en dit long sur son niveau de crainte….
l’ampoule a été inventé grâce à un homme qui avait « la lumière à tous les
étages » et du courant sous la main, à un autre qui y a cru et qui a investi
dans la fabrication et finalement au peuple car c’était un grand progrès
bien sur.
c’était au début de l’industrialisation, de l’exploitation du pétrole et de ces
dérivés, du charbon (ressources gratuites) dans l’industrie. ce fut aussi la
création d’un système économique rentable et créateur de richesses,
le besoin de bras et de jambes devint de plus en plus important, les
travailleurs découvraient un début de confort, avaient un salaire.
les luttes de classes, la syndicalisation leurs permit de devenir des
acteurs/consommateurs de cette économie.
ce système a permis à tous d’être gagnant même si certains (financiers,
possesseur de ressources, banquiers, holding…) y ont engrangé des
fortunes indécentes et dans ce monde les travailleurs se sont démenés
pour grappiller ce qui doit lui revenir même si les machines l’on remplacé.
ce système fonctionnait mais n’était basé que sur des ressources
gratuites pas inépuisables.
certains spécialistes lancent l’alarme et disent qu’ils nous en
reste pour une quarantaine d’années… et après ?
moins de ressources = moins de PIB
et le travailleur devient un paramètre ajustable pour que les mêmes
dividendes continuent d’affluer dans les paradis fiscaux.
si on suis cette logique et que l’on est un tant soit peu réaliste on
se dit que les financiers préparent un plan d’où ils sortiront sans trop
de dégâts, que les politiques s’en foutent et n’ont pas le temps
(mandat 5 ans), pour ce qui est des travailleurs au vu du peu
d’objectivité des médias, ils seront à moitié dans ce bourbier
quand ils réagiront.
par pitié dites moi que je suis dans l’erreur.
« si on suis cette logique et que l’on est un tant soit peu réaliste on
se dit que les financiers préparent un plan d’où ils sortiront sans trop
de dégâts, que les politiques s’en foutent et n’ont pas le temps
(mandat 5 ans), pour ce qui est des travailleurs au vu du peu
d’objectivité des médias, ils seront à moitié dans ce bourbier
quand ils réagiront.
par pitié dites moi que je suis dans l’erreur. »
Hé encore là tu es ultra gentil Phil. Ici, il en va d’une toute autre alerte : famines, guerres, épidémies. Bien pus violentes que la lutte des places ou des classes :
» Inculture(s) 4 : Une autre histoire du militantisme
Le plein d’énergie
…ou comment changer le monde, en toute humilité. »
http://www.scoplepave.org/4-le-plein-d-energie
De quoi faire flipper davantage, mais je n’y connais pas grand chose en matière énergétique (je suis juste très très sceptique sur le gaz et pétrole de schistes, la fracturation hydraulique, la pollution des sols, le gaspillage énorme d’eau…)
Le MEDEF est plus que satisfait.MR de Flore leur a annoncé l’absence de contrôle sur la prime de con pétitivité,la baises des charges CAF et assurance vieillesse. Ou le gouvernement va trouver l’argent qui compensera ces cadeaux ?
La ligne rouge a été franchie depuis longtemps par Hollande
Je sais que pour beaucoup notamment moi avons mis le bulletin de hollande au second tour pour viré l’autre Nabo, mais nous nous attendions a rien de bon. Voté ce n’est pas tout il faut lutter du matin au soir. Les Politiques libérals sont en place et gagne de plus en plus de terrain. Mais la résignation les faits croitre,il faut battre le pavet la dépolitisation et la désyndicalisation est une victoire de plus du patronnat.
Alors s’est surement apaisent de se demander ce que fou un gars comme Gérard au PS en vue de toute les contradictions qu’il a avec son partit
Mais pendant ce temps la que proposez vous chere lecteur. Vous etes pesimistes et sembler plus resigner que des cervelle vides du FHAINE. Gerard est peut etre pour vous dans un partit de droite mais il se bat,inutilement a vos yeux.etes vous plus utile de votre coté semeur de pécimisme
A bon entendeur CIAO
moi je serai avec la CGT et tout ceux qui veulent garder la tete haute le 10sept dans la rue
a bon entendeur bonne continuation
le problème, pour moi n’a jamais été mr Filoche, le seul problème
c’est la pensée zéro du ps avec en ligne de mire l’utopique dépassement
du capitalisme, une sorte de coma intellectuel qui c’est installé aussi
bien en bas que tout en haut de ce parti.
la gauche du ps commence lentement à sortir de cette idéologie dominante
mais est loin encore d’une sortie de l’euro et comme le front de gauche n’est pas
plus claire sur ce sujet, si mélanchon arrivait actuellement au gouvernement en
restant dans l’euro et malgré ces mesures radicale, en peu de temps il
serait hollande.
@ NEMO,
si vous voulez comprendre pourquoi les inégalités et les concentrations de patrimoines nuisent au bien commun, je vous conseille d’écouter cette émission avec Thomas Piketti :
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=710756
Il explique très bien en quoi l’impôt participe à encadrer l’accumulation des richesses. Le laisser faire amenant généralement à la guerre et à la crise économique (Crack de 1929). Le patrimoine est Inégalitaire par nature. Et injuste. C’est l’inverse du mérite. Nous héritons sans « rien faire ». Peut-être qu’il y a prise de risques comme vous le dites, mais l’accumulation des richesses qui nous précède n’est pas de notre fait. Ce qu’on réussit nos parents, cela leur appartient (tout comme leurs échecs). Qu’ils nous en donnent une part, d’accord, mais on ne peut pas laisser le capital s’accumuler à l’infini. Car il génère systématiquement des crises. Là où une société où il est réparti plus équitablement est davantage appaisée. Je pense que vous le comprenez aisément Nemo, Luc …
Bonne écoute.
http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-l-homme-et-le-chien-et-promenades-sociologiques-dans-paris-rediffusion
Une autre émission passionante avec Michel Charlot et Monique pinçon-Charlot. Bien plus crédibles que les sornettes débilitantes de l’expansion, de l’express, du point, du figaro, des JT de TF1, France 2, BFM, LCi …
http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-l-homme-et-le-chien-et-promenades-sociologiques-dans-paris-rediffusion
@ NEMO,
si vous voulez comprendre pourquoi les inégalités et les concentrations de patrimoines nuisent au bien commun, je vous conseille d’écouter cette émission avec Thomas Piketti :
http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=710756
Il explique très bien en quoi l’impôt participe à encadrer l’accumulation des richesses. Le laisser faire amenant généralement à la guerre et à la crise économique (Crack de 1929). Le patrimoine est Inégalitaire par nature. Et injuste. C’est l’inverse du mérite. Nous héritons sans « rien faire ». Peut-être qu’il y a prise de risques comme vous le dites, mais l’accumulation des richesses qui nous précède n’est pas de notre fait. Ce qu’on réussit nos parents, cela leur appartient (tout comme leurs échecs). Qu’ils nous en donnent une part, d’accord, mais on ne peut pas laisser le capital s’accumuler à l’infini. Car il génère systématiquement des crises. Là où une société où il est réparti plus équitablement est davantage appaisée. Je pense que vous le comprenez aisément Nemo, Luc …
Bonne écoute.
Tout à fait d’accord avec vous, mon cher REVEUR, une très bonne prestation de Thomas Piketty, dommage que le jounaliste de service n’ait pas été à la hauteur du sujet. Je vais acheter ce livre, et quand j’aurais terminé celui que je suis en train de lire, » Histoire secrète du patronnat, » de Benoit Colomba, et, David Severnay, entre autres, je vais me régaler.
Tiens, pour nos donneurs de leçon, le livre que je viens de citer devrait être lu par chaque français, histoire de se remettre les idées en place, quel que soit notre idéal; moi qui suis de tendance communiste je ne suis pas épargné, mais après tout, si c’est la vérité, cela devrait nous faire un peu plus réfléchir sur cette société si injuste.
C’est qui déjà qui parlait de Liberté ? Dans le monde capitaliste la liberté est une illusion…sauf pour les riches, bien évidemment.
Oui.
» Histoire secrète du patronnat, » de Benoit Colomba, et, David Severnay, je ne connaissais pas ce livre, et là j’en ai une bonne poignée d’avance (notamment 1Q84 d’Haruki murakami) mais je prends note.
Pour se soigner du « communisme », il y a le superbe « Hommage à la catlogne d’Orwell » qui montre comment dans la Barcelone libre, les staliniens ont écrasé le POUM ( Partido obrejo de union marxista) et les anars (très nombreux à l’époque). Ce n’est pas une critique du comunisme mais plus du communisme version Staline. Et ça déboîte.
Et puis aussi, le cours roman « Une charette pleine d’étoile » de Fajardie. Il décrit superbement les tensions entre entre trois amis ouvriers, de gauche, partis en espagne dans les brigades internationales pour poursuivre l’assassin (fils du patron et posesseur de l’usine dans laquelle ils travaillent). Les tensions grandissantes entre l’intellectuel, marxiste qui veut absolument « suivre la ligne » du parti et un autre, plutôt anar, ou qui se retrouve pus dans l’idéologie libertaire. Le troisième aura le cul entre deux chaises. Ne voulant perdre aucun de ses amis.
Un très très bon livre (selon moi).
J’avais lu le livre de Jan Valtin, » Sans patrie ni frontière, », qui m’avait je l’avoue,queqlque peu ébranlé.
Je prends note de vos deux livres.
Merci.
Moi aussi. Je l’avais lu après les deux précédemment cités. Il m’avait retourné mais c’est différent du livre d’Orwell (son grand livre d’après Chomsky, mieux que 1984, je serais assez de cet avis) et de celui de Fajardie. Om on voit se développer différent parcours de vie suite à des choix idéologiques. Ultra intéressant et se it très vite. C’est relativement court (je me souviens plus mais je dirais, moins de deux cent pages, en Folio poche).
Incroyable, 58% des Français jugent la qualité de l’éducation insatisfaisante, selon un sondage CSA pour RTL.
Pourtant, les dépenses d’éducation n’ont jamais été aussi élevées.
Depuis 1980, hors inflation, les dépenses d’éducation ont augmenté de 62,2 milliards d’euros.
1980 : 75,2 milliards d’euros constants (corrigés de l’inflation).
2011 : 137,4 milliards d’euros.
La dépense par élève a augmenté de 82% hors inflation.
1980 : 4 537 euros constants (corrigés de l’inflation).
2011 : 8 251 euros.
Pour quel résultat?
Difficile de dénoncer ce puits sans fond, car l’Éducation nationale c’est la clientèle électorale du PS.
« 1980 : 75,2 milliards d’euros constants (corrigés de l’inflation).
2011 : 137,4 milliards d’euros. »
Ce n’est pas « incroyable » du tout Luc. C’est même fort compréhensible, les salaires ayant perdu 10 point de PIB au profit du capital. Il serait intéressant de savoir si les inégalités d’apprentissage sont corélées avec les inégalités de revenus. (il semblerait que oui, Emmanuel Todd explique que e niveau scolaire a etteint un pic en 1995/96 et que depuis le niveau baisse).
Et puis les instituteurs et institutrices ont fort à faire, ils et elles ont un ennemi de poids : LA TELEVISION,
https://www.youtube.com/watch?v=NvMNf0Po1wY
Luc, vous vous contentez de citer des sondages pour RTL (0 au niveau crédibilité) où il vous arrive aussi de penser par vous même et de mettre en perspective ? Parce que que vous votiez à droite, cela ne semble pas faire de doutes (l’expasion, RTL, François Lenglet … le néant au carré) mais même à droite, il y a des penseurs plus conséquent. Je sais pas moi, au hasard, Tocqueville : » De la démocratie en amérique ». Pourquoi continuez-vous à poster ici Luc? Je saisis pas bien le truc ?
L’histoire secrète du patronat
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1801
Puisque vous semblez aimer la lecture, permettez moi de vous proposer à mon tour un ouvrage qui va à contre sens de vos idées, mais comme je sais que vous avez un esprit ouvert, je suis presque sûr que vous le lirez, ne serait- ce que pour prendre connaissance des arguments et trouver des contre-arguments. Il s’agit de « salauds de riche » , de Frédéric GEORGES-TUDO.
Il démontre, entre autre, que contrairement à ce que vous dites régulièrement sur ce blog, le capital n’a pas pris 10 points aux salaires, et bien d’autres idées reçues sont detricotées.
Je note la référence NEMO mais je ne vais pas m’y plonger tout de suite. J’ai plusieurs ouvrages que je souhaite lire avant (ouvrages universitaires ou romans).
» Il démontre, entre autre, que contrairement à ce que vous dites régulièrement sur ce blog, le capital n’a pas pris 10 points aux salaires, et bien d’autres idées reçues sont detricotées. »
détricoter les idées reçues est une très bonne chose. Sauf que « contrairement à ce que vous dites régulièrement sur ce blog, le capital n’a pas pris 10 points aux salaires », ce n’est pas MOI qui le dit, mais l’auteur de ce Blog. Avez-vous lu au moins un de ces livres ? Non, juste pour savoir ? Car vous venez également régulièrement ici. Loin de moi l’idée de vous demander votre emploi du temps, votre activité ou autre, mais j’ose espérer que vous avez au moins lu un livre de Gérard Filoche ? Et si vous pouvez, vous pouvez nous résumer succintement son argumet sur la répartition de la richesse du PIB entre travail et capital. Ce matin, Thomas Piketti était très précis sur France inter. Depuis les années 2000, 2010, la concentration patrimoniale à retrouver son niveau d’avant 1914.
Les deux guerres mondiales et l’action de la résistance avait mis un coup aux concentrations patrimoniales, mais depuis quelques années, les inégalités s’accroissent. Je n’ai pas encore lu le livre de Thomas Piketti, et malgré son intérêt, j’ai d’autres choses à faire, mais je saisis à peu près clairement où sont les « idées reçues « en matières économiques ».
Je suis persuadé que, justement, suite à votre attente d’argumentation étayée, le livre de F. Georges-TUDO vous plaira.
Quant à moi, oui, j’ai lu des livres de G. Floche ( carnet d’un inspecteur du travail, et un autre dont j’ai oublié le titre), j’ai aussi lu Bernard MARIS (malheur aux vaincus), Gunter WALLRAFF (tête de turc, parmi les perdants du meilleur des monde )
Mais toutes ces lectures m’ont conforté dans l’idée de méritocratie, il ne faut pas prendre l’argent à ceux qui le gagnent, mais leur laisser en faire ce qu’ils veulent… C’est juste mon opinion, vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais pour moi c’est ce qu’il ressort de ces lectures, la liberté avant tout…
Ce que disait Hollande sur la guerre, l’Europe le 2 septembre 2003, il y a juste 10 ans :
http://www.legrandsoir.info/spip.php?page=imprimer_article&id_article=22212
» mais leur laisser en faire ce qu’ils veulent… C’est juste mon opinion, vous avez le droit de ne pas être d’accord, mais pour moi c’est ce qu’il ressort de ces lectures, la liberté avant tout… »
Mais comme vous le dites « c’est une opinion ». Et elle est balayée par les faits. CF, Thomas piketti ce matin. Ce qui est en jeu, ce n’est justement pas « des opinions ». Vos lectures et vos citations prouvent que vous ne vous contentez pas du strict minimum intellectuel (niveau aphasie devant la télé).
Quand vous dites « la liberté avant tout » ça sonne plutôt comme « la liberté avant tout… pour les RICHES ». On vous en a déjà fait le reproche ici je crois.
Et quand je dis riches je ne veux pas dire richissime, mais plutôt possesseur de capital (du à des inégalités dans la répartition des richesses). Prenons un ouvrier qui gagne 1300 euros net par mois. Au bout de 20 ans, il aura accumuler du capital. Il pourra investir ici ou bien à l’étranger. En Inde, en Chine, en Afrique de l’ouest … son pouvoir d’achat est supérieur à l’ouvrier de ces pays là. En quoi est-il plus méritantr qu’eux. En RIEN. Il a juste pour lui le hasard d’être né au « bon endroit ». Idem pour le fils ou la fille d’un riche (propriétaire terrien, d’usine, détenteur de millions). Il peut vivre très bien sans nécessairement travailler ni même « prendre de risques ». En période de faible croissance (1%, 1,5%), la rente du capital est 3 à 5 fois plus importantes que la rente du travail (environ 5%). Les inégalités se creusent en dépit de tout « intérêt collectif ». Les injustices s’accroissent, et de plus en plus. Voilà ce sur quoi à écrit Rhomas Piketti. D’après plus de 100 années étudiées. Alors vos « idées reçues »… je suis très très sceptique.
Exact, mais qui est le plus à même d’aider le pauvre africain, indien, etc…. Bill Gates avec ses millions et sa fondation, ou mr Dupont et ses 1300 € par mois ?
Je connais Piketti, il a même co-écrit avec C. Landais et E. Saez un livre pour réformer l’impôt, pas assez élève à leur goût . Mais ils sont de ceux qui croient que l’impôt est la solution miracle à tous les problèmes…
Cependant voyez d’où est partie la Chine par ex, et où elle est aujourd’hui grâce au travail que nous lui achetons… Les chinois roulent maintenant en Volkswagen, BM, mercedes…. Certes pas tous, mais bien plus qu’il y a trente ans… C’est bien le capitalisme qui les a enrichit, pas nos impôts. Et ceux qui sont encore pauvre le serait davantage encore s’il n’y avait pas eu cet éveil commercial
» pas assez élève »= »pas assez élevé « , désolé,
Ce n’est pas le capitalisme, mon cher Némo, qui les a enrichi, mais, notre travail collectif, le travail de toute une nation.
Le capitalisme n’a pas pour objectif de rendre heureux les hommes, sont seul objectif c’est de gagner de l’argent, d’user, et d’abuser, du pouvoir qu’il donne. Par effet mécanique il enrichi, relativement, ceux qui produisent les richesses, dans un seul but : vendre sa production.
Le capitaliste ne fabrique pas des biens ménagers, des automoblies… pour nous faire plaisir, il les fabrique pour vendre, et pour vendre, il est absolument nécessaire d’en donner les moyens à ses salariés, qui, potentielement,sont des clients.
La preuve, par le passé le capitaliste investissait dans nos activités productives; puis, ayant modifié le système financier, il investit en bourse pour faire de l’argent avec de l’argent,au détriment de l’investissement productif visant à l’intérêt général, conscient que les taux de rendements des placements rapportent plusieurs fois plus que les placements dans la production.
Le capitaliste se moque bien des PME-PMI, comme il s’est moqué par le passé des petits commerçants, des agriculteurs… il décide là ou est son intérêt, le reste lui importe peu.
Il est même prèt à déclencher des guerres, sachant qu’il rebondira toujours dans le bon sens.Notre histoire en témoigne.
Lire Thomas Piketty. Bien évidemment, vous trouverez toujours un spécialiste, un expert, un économiste, pour affirmer le contraire, c’est de bonne guerre, ils sont payés pour cela
Et puis si certains économistes, ou historien n’apparaisent jamais, ou très peu souvent, sur nos écrans, serait-ce vraiment par ce que ce qu’ils disent, ils ne peuvent le démontrer? Non, bien au contraire.
Vous savez très bien, enfin je l’espère pour vous, que la clique qui nous gouverne, économique, politique, médiatique, ne résisterait pas à un débat honnête sur les réalités de notre système capitaliste.
Déjà, en 2008, les français se sont mis à douter, après la fameuse crise financière, qui dure depuis plus de trente ans, et qui a réussit à enrichir encore plus nos riches, et appauvrir notre peuple d’en bas bas, comme disait l’émminent ancien premier ministre, Jean-Pierre Raffarin.
Les chinois roulent maintenant en Volkswagen, BM, Mercédès, grâce au capitalisme.
Oui bien sur, mais combien d’entre eux sur 1 300 000 000 ? 300 000 000 nous dit-on. tiens, entre 25 et 30%, juste ce qui est nécessaire pour gagner le pouvoir…commme en France ! Et ce système pourra-t-il donner à chaque chinois le minimum pour vivre décemment ? Si ce n’est pas le cas que va-t-il se passer ? Déjà, des manifestations sont organisées en Chine, des revendications sont posées.
Il adviendra des chinois qui brisent notre compétitivité, car la compéttivité elle est là, avec ses pays à moindres salaires, ce qu’il est advenu du Japon, tant vanté par vos amis du Médef, j’en ai été le témoin direct, qui s’est écroulé économiquement et qui à, aujourd’hui, l’une des dette les plus élevé du monde.
Et, un faible taux de croissance, qui fait avec, et dont nous devrions nous inspirer, peut être ?
Les taux de croissance comme nous avons connu, c’est terminés, alors au lieu de discourir sur l’argent gagné par les uns, une minorité, au détriment des autres, il serait peut être plus intelligent de trouver un nouveau système; par exemple redistribuer plus égalitairement les 2000 milliards de PIB dont nous dispossons.
La statégie patronale de chômage de masse, en vigueur depuis plus de trente ans, au moyen d’une augmentation des cotisations, des taxes, des impôts, pour celles et ceux qui ont encore un emploi, connaît aujourd’hui ses limites.
Quand les français comprendront qu’ils ont été délibérément grugés par un groupe d’individus sans scrupules, peut être retrouverront nous, alors, cet état d’esprit français qui fit nore renommée.
J’espère voir celà avant de disparaître, des hommes et des femmes pouvant vivrent décemment avec leur famille, de leur travail, quelque soit la catégorie professionnelle à laquelle ils aptariennent.
Ne pas penser qu’à soi, cela ne va pas être facile…pour vous, et vos semblables.
@ NEMO,
il semblerait que vous l’ayez… la réponse que vous vouliez.
Vous me citez la Chine. Ils rouleraient en BMW et en merco ??? Et alors. C’est ça votre « étoile à atteindre ».
Par ce seul exemple, je vois à quel point nos intérêts divergent. Je me contrefous de la marque de la voiture, je désire seulement qu’elle m’emmène d’un point A à un point B. Je n’ai dit pas que le confort n’a aucun attrait, j’ai déjà roulé dans une twingo et aussi dans une mercedes. J’étais bien mieux dans la seconde. Mais le voyage dans la première était très supportable. Même à 5 avec des sacs.
Et puis, à choisir, je préfère les transports en commun. Pas à me soucier des dangers de la conduite, je peux écouter de la musique, la radio ou bien lire etc etc…
La voiture n’est vraiment qu’un accessoire. Il y a des choses bien plus fondamentales. Se lover dans d’autres bras, boire des coups avec des ami-e-s, aller au cinéma, voir un spectacle de danse, de cirque…
En fait nous avons deux positions complètement antitéthiques NEMO. Un peu comme les Chimpanzé et les Bonobo. Les chimpanzés (avec qui nous partageons 98% de gênes en commun) sont un peu plus « intelligents » mais ont une société hyper hiérarchisée. Les bonobos eux résolvent toutes leurs tensions en couchant ensemble. Violence (et frustration) chez les premiers, jouissance (et résolution de conflit) chez les seconds.
C’est un choix de société en fait. Ce n’est pas une « opinion ». On se fout de mon « opinion ». Elle n’est pas intéressante en soi. Il s’agit simplement d’argumenter par rapport au monde dans lequel vous souhaitez vivre. Je préfère un monde ouvert et collaboratif et vous préférez un monde fermé et ultra hiérarchisé. Un peu comme Steve Ballmer, le numéro 2 de microsoft qui en pleine réunion publique (il y a quelques années), s’emportait contre Linux et la communauté libriste. « Des terroristes » selon lui.
Mais leur aventure est intéressante. Ils et elles vont finir par l’emporter. C’est un pari que je prends. Déjà, j’ai vu qu’à la fac ils s’étaient équipé d’ordinateurs sous Linux. Ca semble très sensé de se dire que 1000, 10000, 100000 cerveaux valent mieux qu’un ou qu’une poignée. L’univers du libre a pour lui le nombre. ET ils ne tarderont pas à supplanter les logiciels propriétaire. Faire avec l’autre plutôt que de « diriger l’autre », « le manager » ???
Les chinois ou les africains comme vous dites, n’ont pas besoin de Bill Gates pour vivre, l’inverse en revanche n’est pas vrai. Il a besoin d’eux pour s’enrichir. C’est la célèbre théorie de Hegel sur le « maître et l’esclave ». Si le maître meurt, l’esclave saura toujours se débrouiller (comme il le faisait avant), en revanche si l’esclave meurt, le maître sera bien ennuyé. (il reprendra un autre esclave me direz-vous). En fait le maître est dépendant…
cette théorie de HEGEL est intéressante, mais on en voit vite la limite: si on la suit, il nous dit qu’il vaut finalement mieux être esclave, que l’esclave a plus de chance que son maitre…. je veux bien, mais bon, il faudrait peut être demander aux esclaves ce qu’ils en pensent…
Ensuite, lorsque vous parlez voiture, mais cela s’applique aussi à toute sorte d’objet, vous ne voyez que le coté utilitaire de la chose, alors qu’il ne faut pas occulter le coté plaisir. c’est sur qu’une twingo vous emmènera aussi loin qu’une BM, qu’un sachet de rénutril vous nourrira aussi bien qu’une cote de boeuf, mais coté plaisir, rien à voir…Il faut être un peu épicurien, profiter, être libre quoi…
Non NEMO, cette théorie de Hegel est juste à prendre sur le mode métaphorique : « n’est pas esclave qui se semble l’être ». C’est plus une fable.
Mais je suis d’accord avec vous, sinon pousse le raisonnement dans ce sens, elle semble tout à fait absurde.
C’est en un sens pour cela que je suis assez partagé vous concernant. D’un côté vous raisonnez vite et de manière perspicace, pointant même du doigt les manquements de Hegel (et il en est bourré) et d’un autre vous laissez entendre que F. Lenglet est un économiste sérieux (un-e ado ne mettrait pas longtemps à voir qu’il raconte à peu près n’importe quoi…).
C’est marrant que vos jugements et vos goûts valent pour d’autres que vous. Vous m’exhortez à être épicurien. Soit. Encore que nous pourrions gloser sur le terme, dire en quoi il est galvaudé… mais bon admettons.
Mais vous est-il venu à l’esprit que pour moi, conduire une béhème ou une merco est tout sauf « du plaisir ». C’est plutôt de la servitude volontaire…
Et oui, car, « un peu » comme vous (mais très différemment à ce que je vois), je suis attaché à ma liberté. De mouvement, de pensée, de jouissance… et si je pose qu’une voiture neuve comme vous me parlez c’est 15000, 20000 euros voir plus, je préfère les utiliser autrement.
40 ans de saisons complètes au théâtre (à 200 euros l’année ça fait 8000 euros)
40 ans de transport en commun (8000 autres euros).
Mais je n’oblige personne à me suivre. La liberté quoi. En revanche, ne comptez pas sur moi pour ne pas railler ceux et celles qui se rognent les ailes de leur propre liberté pour une chose aussi futile qu’une voiture…
Et comparer une voiture avec les plaisirs de la table … vous me surprenez NEMO. Vous me surprenez.