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Réforme anti-retraites : un gouvernement de gauche ne devrait pas faire ça

La réforme des retraites a tout d’une course de vitesse qui ferait l’objet d’une double pression : la Commission de Bruxelles, les marchés et le MEDEF d’un côté, les partenaires sociaux et la gauche socialiste de l’autre. D’un côté Bruxelles est très exigeant, le MEDEF tape du poing sur la table et s’est battu pour que [...]

La dette publique augmente à 91,7 % /PIB : rembourser la dette en priorité accroit la dette ! (cf. site Nvel Obs.fr)

Le résultat est couru d’avance : le chômage réel (hors stages-parking, emplois provisoires aidés) fera un bon en avant, la récession perdurera, les recettes fiscales et sociales diminueront, le déficit public et la dette publique augmenteront. Une nouvelle politique d’austérité sera alors mise en place…

Florange ce n’est pas fini ! Nationalisation !

Jean Christophe Cambadelis : « Ce sont des résultats médiocres pour le Parti Socialiste. En baisse voir éliminé, il n’y a pas de quoi pavoiser. Le PS est averti : si il ne donne pas le sens de son action, si il n’indique pas où il va, s’il ne dessine pas dans la crise le modèle de la société de demain, s’il ne martèle pas que la France a pris des retards à cause de la droite qui ne s’est occupé que de libéraliser le marché, nous aurons d’autres déconvenues. Le risque pour le Parti Socialiste c’est d’être zappé ».

Pour que la gauche ne soit pas « zappée » ! (expression de Jean-Christophe Cambadelis)

Louvoyer à la godille, sans donner de satisfaction aboutit à ce que la déception se transforme en abstention. Dans les 3 circonscriptions où il y a eu des élections partielles le 9 décembre, même si elles sont différentes, il y a eu le même mouvement : mobilisation à droite, abstention à gauche ! Nous citerons Jean Christophe Cambadelis : « Ce sont des résultats médiocres pour le Parti Socialiste. En baisse voir éliminé, il n’y a pas de quoi pavoiser. Le PS est averti : si il ne donne pas le sens de son action, si il n’indique pas où il va, s’il ne dessine pas dans la crise le modèle de la société de demain, s’il ne martèle pas que la France a pris des retards à cause de la droite qui ne s’est occupé que de libéraliser le marché, nous aurons d’autres déconvenues. Le risque pour le Parti Socialiste c’est d’être zappé ».

Editorial de D&S n°196, spécial été, 32 p. (dont la contribution « www.redistribuerlesrichesses.eu) : « on a gagné, le combat continue »

Chacun constate que François Hollande et son gouvernement sont en équilibre sur une ligne de crête. Il faut les aider, convaincre, soutenir dans le bon sens. La meilleure occasion pour les socialistes, c’est de profiter du débat de congrès, lequel est prévu les 28 et 29 octobre, à Toulouse, afin de mener le débat, de conforter le bon choix, la meilleure orientation. C’est ce que fait D&S en soutenant la contribution de la gauche socialiste, afin qu’elle se fasse entendre et qu’elle pèse. Lisez-là, signez-là, faites-là connaître.