Trop gros le code du travail ? vous mentez M. Bayrou

 

Ils haïssent tellement le Code du travail, qu’il faut en permanence qu’ils le remettent en cause. Voilà François Bayrou, ce vrai faux centriste plus à droite que les autres, qui s’y met : il montre un Code du travail français, énorme, et un code du travail Suisse, light, et il affirme que tous nos maux viennent de là ; le Code est trop gros ! Il faudrait donc encore des « chocs de simplification » (sic). Sur internet, circule un montage ou l’on voit quatre codes différents : en 1978 le code pesait 500 grammes, en 1988, 540 gr. en 1998, 750 gr. et en 2010, 1450 gr !

Le Code, il est vrai, s’est étoffé de 1910 à 2010. Mais on est passé en même temps de 3 millions à 18 millions de salariés. Et les autres codes, code civil, code pénal, code du commerce, ont grossi parallèlement de la même manière.

Aujourd’hui, 93 % des actifs sont salariés. Le code du travail, en fait, mesure le degré de notre civilisation. Là où il y a du droit DU travail, il y a du droit AU travail. Le Code exprime 130 ans d’évolution des rapports de forces sociaux. Il est fait de sueur, de larmes et de sang : chaque article, chaque alinéa, chaque décret, chaque arrêté résulte de combats et d’âpres négociations, d’accords minutieux ou de votes contestés au Parlement ; il a souvent été rédigé à la virgule près.

Le Code contraint l’employeur à payer non seulement l’acte productif, mais aussi tout ce qui le permet : le repos, les congés payés, le logement, le transport, la formation, la protection contre le chômage, les accidents du travail, la maladie, la vieillesse. Il aborde le droit de grève, les institutions représentatives du personnel, les droits syndicaux, l’inspection du travail, les prud’hommes (Michel Sapin veut supprimer les élections prud’hommes!). Et aussi toutes les questions en détail d’hygiène sécurité, conditions de travail, ce faisant il aborde des milliers de situations, chantiers, machines dangereuses, produits toxiques, questions de vie et de mort. C’est le droit le moins enseigné, le plus dénigré, le plus fraudé, le moins sanctionné.

Et en fait, il n’est même pas « gros » : la photo des quatre codes est manipulée. C’est parce que les éditeurs ont grossi le format, avec des gros caractères que ça pèse plus lourd mais, en vérité, il a été diminué de 10 % en signes lors de la « recodification » par ordonnance entre 2004 et 2008. C’est la droite qui a « recodifié » : c’est elle qui a fait 1890 subdivisions au lieu de 271 et divisé 1891 articles de loi en 3652 parties. C’est elle qui a tout redécoupé, renuméroté avec 4 chiffres qui a déclassé 500 lois en décret. C’est toujours le patronat qui complique les lois simples : 35 h, 48 h, 60 ans…

Mais au bout du compte pas plus de 10 articles essentiels servent aux prud’hommes et les 4/5 des 8 livres du Code ne sont pas des lois mais des décrets, arrêtés ou commentaires de jurisprudence. Si on ne retient que la partie législative, il n’est pas plus gros que le code… suisse. Bayrou nous escroque en jouant sur la « grosseur » : des milliers de précisions indispensables, concrètes, vitales, touchent à tous les métiers, branches, situations de travail, il n’y a rien de trop, ni de « compliqué ». D’ailleurs ceux qui le trouvent « compliqué » sont souvent ceux qui défendaient le Traite constitutionnel européen et l’ont soumis au vote des Français…

32 Commentaires

  1. candide
    Posted 21 septembre 2013 at 22:37 | Permalien

    Il faut un fier culot pour traiter Bayrou de vrai faux centriste de droite quand on ne cesse d’appeler à l’union avec les vrais faux socialistes !
    Sapin, Moscovici, Ayraut, Valls vous les qualifiez comment ?

  2. Posted 22 septembre 2013 at 7:16 | Permalien

    Bayrou est de droite,
    nous appelons à l’unité de toute la gauche contre la droite

  3. Posted 22 septembre 2013 at 9:15 | Permalien

    C’est sûr qu’un article comme celui là fait avancer le débat. Grâce à vous Monsieur Filoche, j’ai une raison de plus d’être centriste, du MoDem, et fier de l’être : chasser du débat l’extrêmisme de droite… et de gauche !

  4. candide
    Posted 22 septembre 2013 at 9:26 | Permalien

    Hollande, Moscovici et les autres, le P »S’ sont de gauche ?
    Vous vous f….. vraiment du monde !
    Lisez donc les chapitres consacrés à cette « gauche » dans 3La violence des riches pour vous mettre à jour !

  5. Posted 22 septembre 2013 at 11:10 | Permalien

    ecoutez donc monique pincon charlot (presente a la rochelle) dialoguant avec moi dans l’emission de mermet http://www.democratie-socialisme.org

  6. Posted 22 septembre 2013 at 11:18 | Permalien

    oui, il y a des gens qui savent pas distinguer la gauche de la droite, qui ne savent pas faire une analyse de classe de la nature des partis…
    c’est pas forcément parce qu’ils sont bêtes, mais que voulez vous, s’ils se disent du centre c’est pour cacher qu’ils sont de droite et essayer d’appâter les gogos
    Bayrou est TRES à droite, et son propos contre le code du travail est celui d’un escroc assez degueulasse qui démasque bien tout ce qu’il pense, au fond, contre les salariés

    pour nous sur ce site, il y a une barrière de classe entre partis de droite et de gauche et cela ne se juge pas seulement sur la politique qu’ils mènent à l’instant t
    mais comme on l’a écrit, détaillé, analysé mille fois, (remontez le blog, remontez les commentaires et leurs réponses) vous ne faites pas assez l’effort de nous lire, vous venez là, une seconde, sans réflexion, déposer une crotte d’une ligne, et en plus vous avez le toupet de nous accuser de ne pas « avancer le débat »… et en plus encore, vous vous vantez de votre propre bétise et voulez nous… chasser…
    il y en a j’vous dis, qui osent tout… et c’est à ça qu’on les reconnait

  7. luc
    Posted 22 septembre 2013 at 11:28 | Permalien

    Si Jean de La Fontaine était vivant, voilà ce qu’il aurait pu écrire à la place de « la cigale et la fourmi ».

    La France et l’Allemagne.

    La France, ayant massivement dépensé depuis des années,
    Se trouva fort dépourvue quand la crise fut venue.
    Impossible d’arrêter la hausse vertigineuse de la dette.
    Elle alla crier famine chez l’Allemagne sa voisine,
    La priant de lui permettre de continuer de vivre à crédit.
    Qu’avait-vous fait depuis 30 ans ? Dit-elle à cette emprunteuse.
    J’ai fait la retraite à 60 ans, les 35 heures.
    J’ai créé 1,6 million d’emplois dans la fonction publique.
    Vous dépensez ? j’en suis fort aise :
    Et bien ! maintenant, réduisez vos dépenses.

  8. candide
    Posted 22 septembre 2013 at 11:34 | Permalien

    Et moi je vous conseille de relire le chapitre 3, pages 89 à 129, intitulé « L’oligarchie dans la France de François Hollande »
    Et puis, si vous avez le temps, une autre petite vidéo :
    http://www.lesmutins.org/La-deuxieme-droite-avec-J-P.html

  9. Posted 22 septembre 2013 at 15:25 | Permalien

    Je remercie encore une fois Gérard FILOCHE enfermé dans ses certitudes poussiéreuses : qu’il vienne sur le blog que nous animons localement, qu’il se renseigne sur ceux qu’il insulte : bête, crotte, gogo… avant d’en tirer des jugements péremptoires. Heureusement ses amis, localement, ont une autre hauteur de vue.

    Pour ma part, je lui reconnais le droit de penser librement ; il a raison, s’intéresser à la pensée des autres et visiter ce blog lui semble inepte quand on n’est pas à son degré d’intelligence et de tolérance. Avec de tels commentaires, c’est sûr qu’il donne envie de l’écouter, mais cela l’intéresse-t-il ? Ce blog sonne plutôt comme l’exhibition de quelqu’un qui n’est pas capable de débattre et considère que l’insulte est la reine de la démocratie.

    Par contre, si par malheur il était un jour au pouvoir, il est clair que les élus comme moi seraient déjà dans les camps de rééducation et que la démocratie aurait disparu, remplacé par la dictature, qui ne serait même pas celle du prolétariat.

    Pas fou, cependant l’homme propose qu’on lui fasse un don par carte de crédit pour « réunir des fonds pour lui permettre de payer des frais de justice afférent à une procédure que beaucoup considèrent comme abusive » bravo pour la dialectique.

    Je pense que tout est dit. Continuez, Monsieur Filoche, continuez, nous avons tous besoin de caricatures pour avancer.

  10. Posted 22 septembre 2013 at 16:51 | Permalien

    Il me semble qu’il y a un malentendu dans votre analyse de la démonstration de Bayrou: l’essentiel de son propos est de dire que le code du travail doit être accessible à tous, lisible et compréhensible, ce qui est loin d’être le cas.

    Le fait qu’il faille des spécialistes du droit du travail pour comprendre le moindre élément est une catastrophe démocratique. Les salariés comme les petit patrons devraient pouvoir faire référence à ce code, simplement.

    Nous avons passé 2h pour trouver comment s’appliquaient les congés payés d’un salarié en contrat de qualification. C’est pourtant une question simple. Et bien pour les novices du droit c’est une gageure de comprendre.

    Bref, rien dans ce que dit cet article n’est antagoniste avec ce que dit Bayrou: le droit du travail doit être lisible.

  11. lionel mutzenberg
    Posted 22 septembre 2013 at 17:34 | Permalien

    Bayrou, Borloo, raffarin, ne sont pas de droite; ils sont du centre, mais, de quel centre ?
    Une piste, ils ont toujours gouverné avec la droite, et demain avec la droite extrème ?
    Pour ma part je n’ai pas les moyens d’adhérer au MoDem, ni à l’UDI, et encore moins, au nouveau centre.
    Les socialistes en postes sont très mauvais, et alors, ce n’est pour cette raison, que vous allez me faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Il suffit de lire François Bayrou, ou de l’écouter, pour comprendre que le changement, pour lui, ce n’est qu’un changemnt de président, pas de politique économique et sociale.
    Un petit bourgeois restera toujours un petit bourgeois, même s’il devient président, nous en avons l’expérience, aujourd’hui.
    Nicolas Sarkozy revient, nous dit on, 600 milliards d’euros de dettes en plus, la débâcle pour notre pays en dix ans…il paraît qu’il pourrait faite mieux !
    Avec l’un de ces trois pointures comme premier ministre, c’est tout à fait possible.
    60 mois à 22 000 euros mensuels, tout frais payés, ça fait combien de chevaux en plus à l’arrivée..si j’ose dire ?

  12. Posted 22 septembre 2013 at 19:57 | Permalien

    mais pas du tout, Bayrou montre le code du travail francais et le code du travail suisse, et il en tire la conclusion que nos entreprises marchent mal a cause du code du travail francais trop gros, c’st un argument des libertariens facho sur internet et de tous les ennemis du code du travail depuis de longues années… vieille argutie archi connue des reacs du Medef, genre Parisot « la liberte de penser s’arrête la ou commence le code du travail »

  13. Posted 22 septembre 2013 at 20:06 | Permalien

    c’est ça vous venez ici me lancer un coup de bâton et vous venez ensuite vous plaindre d ‘en avoir reçu un en retour !

    et j’étais « extremiste » et me voila… « poussiéreux » « péremptoire » et « sans hauteur de vue », « exhibitionniste », « insulteur », « dictateur »… tout ça sans un mot sur le fond du sujet, Bayrou a t il eu raison, comme le Medef et les réacs, d’attaquer la grosseur du code du travail et le dénoncer en le comparant au code… suisse ?

    quand a la « collecte » cela remonte au procès que m’a fait un patron voyou contre l’exercice de mes missions, entre 2004 et 2012, il y a eu 14 procès et je les ai gagné tous les 14 par KO, cela avait couté autour de 25 000 euros, j’ai eu besoin d’aide, mais c’est fini… on voit que vous ne savez rien de ces faits, encore, faut lire un peu, il y a un site ad hoc, pourquoi aller rechercher cela hors sujet ?

    enfin nul n’est prétentieux, ici, mais il faut intervenir sur le fond, et ne pas venir écrire ce genre de phrase non argumentée abusive  » C’est sûr qu’un article comme celui là fait avancer le débat. Grâce à vous Monsieur Filoche, j’ai une raison de plus d’être centriste, du MoDem, et fier de l’être : chasser du débat l’extrêmisme de droite… et de gauche ! »

    « centriste ».. ça n’existe pas, Bayrou est de droite et nous avons pris cent fois la peine depuis 20 ans, à D&S d’analyser sa politique sur le fond http://www.democratie-socialisme.org et http://www.filoche.net

  14. Gilbert Duroux
    Posted 22 septembre 2013 at 20:28 | Permalien

    Faudrait pas oublier au passafge que celui qui a été chargé de nettoyer le code du travail, c’est un certain Michel de Virville… ancien conseiller au cabinet de Larent Fabius et membre de la commission Attali en 2007 et 2008. Fabius et Attali, deux éminents hommes de gauche, selon la définition de Gérard Filoche.
    Mais c’est vrai qu’il est plus facile de s’attaquer à Bayrou en disant qu’il est de droite, ce qui est enfoncer une porte ouverte, que de regarder la merde qu’il y a dans son camp.

  15. Thomas Chavigné
    Posted 22 septembre 2013 at 22:11 | Permalien

    @Gilbert Duroux: Regarder ce qu’il y a dans son camp, Gérard le fait depuis des années. Il ne se contente pas de le regarder, d’ailleurs, il le dénonce et se bat pied à pied pour réorienter.Et nous sommes nombreux au PS à le faire avec lui. Mais il ne s’agit pas de Fabius ou de Hollande, mais de fond politique. Analyser et comprendre quel parti est de gauche ou de droite, cela sert à définir une stratégie d’alliance en vue de mener la politique dont les salariés ont besoin. Cela doit avoir une utilité politique au risque de n’être qu’une posture. Donc oui, il faut l’unité de toute la gauche pour réorienter la politique du gouvernement, c’est l’urgence du moment. Se poser en sauveur suprême comme le fait Mélenchon (dans un pur esprit Vème République) n’est qu’une posture stérile. Vous pourrez toujours raconter que vous aviez raison, seuls contre tous si la droite extrême revient au pouvoir. Mais qu’aurez-vous fait pour empêcher cela? Il ne faut plus de division, c’est la stratégie de l’échec. Nous avons besoin d’unité, d’union, vers l’unification. Il nous faut un congrés de Tours à l’envers, car la gauche anti-libérale est ultra-majoritaire. Seules nos divisions permet aux sociaux-libéraux d’avoir le leadership. Ce gouvernement doit réussir, et pour ça, il aura besoin de toute la gauche pour l’orienter, et sans doute le forcer, à mener une véritable politique de redistribution des richesses.

  16. Posted 22 septembre 2013 at 23:12 | Permalien

    Vous voyez que vous arrivez à être poli, au fond… Comme quoi, aucune situation n’est déséspérée, et pourtant, c’était pas gagné !

  17. Gilbert Duroux
    Posted 23 septembre 2013 at 0:49 | Permalien

    @ Thomas Chavigné
    Mais je m’en fous de Mélenchon. Je n’ai pas besoin de sauveur suprême. Ce qui compte, c’est l’unité de la gauche. Ce qui nous oppose FON-DA-MEN-TA-LE-MENT, c’est que vous rangez le PS dans la gauche malgré toutes ses trahisons et malgré le fait qu’il fait la même politique que Sarkozy.
    Qui a dit qu’il allait s’attaquer à la finance ? Qui fait le contraire une fois au pouvoir ? Qui a voté l’ANI ? Le traité Merkel-Sarkozy ? Tu ne vas pas me dire que c’est la gauche, tout de même ? Tu n’auras pas ce culot.
    Tu serais bien avisé de regarder ce film qui raconte les trahisons du parti dit socialiste :
    http://vimeo.com/64979934
    Vous pouvez raconter toutes les carabistouilles que vous voulez, ça ne marche plus. La confiance est irrémédiablement brisée. Comme dit le proverbe : « tant va la cruche à l’eau… »
    Pourquoi, alors que la plupart de ceux qui viennent sur ce site apprécient les analyses de Gérard Filoche, les commentaires sont-ils quasi unanimes et montrent que le PS apparait comme un parti de droite ?
    L’argument selon lequel parce que le parti dit socialiste était historiquement de gauche il devrait le rester ad vitam eternam ne repose sur rien. Regardez la réalité, bordel !
    Mais sans doute faites vous partie de ceux qui ne la subissent pas, cette réalité.

  18. Gilbert Duroux
    Posted 23 septembre 2013 at 0:53 | Permalien

    Au passage, foute la trouille avec le FN, ça ne marche pas. Ça marche d’autant moins venant de votre camp que c’est le gouvernement que vous soutenez qui le fait grimper, le FN (après que Mitterrand ait fait en sorte de le faire émerger). Vous devriez avoir honte d’utiliser un tel procédé.

  19. Posted 23 septembre 2013 at 1:01 | Permalien

    oui
    vous avez dit quoi sur le fond ?
    sur le code du travail ?

  20. lionel mutzenberg
    Posted 23 septembre 2013 at 10:44 | Permalien

    Mais dire quoi, Gérard sur le code du travail ?
    N’importe quel salarié qui a un peu de bon sens sait que ce code le protège des abus du patronat.
    Qui d’ailleurs ne se gène pas pour en ignorer les dispositions sans que cela ne soit automatiquement sanctionné.Combien de PV d’inspecteurs et de controleurs du travail mis au panier par la hiérachie ?
    Les sanctions, c’est pour ceux qui oublient de mettre leur ceinture de sécurité, ou qui se gare un peu n’importe, ou encore, qui se laisse aller avec leur automoblile en dépassant les vitesses autoriées, surtout aux endroits le plus facile pour nos braves gendarmes de faire du chiffre.
    Il faut tout de même reconnaître, que lire le code du travail est rébarbatif pour de nombreux salariés. Pas toujours facile de comprendre ce qui est écrit, sans aller à l’aricle suivant, et sans connaître la jurisprudence qui interprète le droit du travail selon la conscience du, ou des, juges en fonctions ce jour là.
    Personne ne peut savoir s’il gagnera son procès avant que le conseil de prud’hommes, la cour d’appel, et la cour de cassation ne se soient prononcés.
    Une règle ? Aucune règle: le bon vouloir de la jurisprudence soumis au bon vouloir de quelques magistrats.
    Quand aux délais, n’en parlons pas, pas assez de moyens mis à la dispositions de notre justice.
    Il faut tout de même rappelé que la justice prud’homale était gratuite,jusqu’à ce que Nicolas Sarkozy en décide autrement; que la présence d’un avaocat n’était pas obligatoire, du conseil de prud’hommes, à la cour de cassation; ce qui, là encore, à été « réformé » par l’ancien président : obligation de saisir un avocat près la cour de cassation: coût, environ 3000 euros, si j’ai bonne mémoire.
    La justice pour les salariés est devenue un luxe qu’ils ne peuvent plus s’offir.
    Bien sur qu’il existe des patrons qui critique sans cesse les prud’hommes; pourtant, il faut bien reconnaître que toutes les décisions prise par les conseillers prud’hommaux le sont à la majorité des voix, si ce n’est l’unanimité.
    C’est à dire avec les voix des conseillers patrons.J’en ai connu bien plus d’honnêtes que de malhonnêtes, dans ma mémoire, un seul, pendant 28 de mandats, il fallait le dire.
    Les plus nombreux appartenaient au collège employeurs, comme nous appartenions au collège salariés, avec nos qualités et nos défauts, nos convictions s’effaçant devant la preuve des faits.
    Le reste c’est du baratin.
    Ce pauvre François Bayrou n’a jamais bossé, que voulez-vous qu’il comprenne à ces questions de contrats de travail, de conditions de travail, de droit du travail ?
    François Bayrou est un politicien comme les autres, un honnête homme, très certainement, mais enfermé dans la condition de sa caste, pour ne pas dire, de sa classe.

  21. cc54
    Posted 23 septembre 2013 at 12:37 | Permalien

    Bravo Gérard pour votre analyse sur le code du travail. Pour le reste, suis toujours en désaccord avec vous. le gouvernement applique une politique de droite donc votons pour lui… A titre personnel, je m’y refuse. Unité de la gauche avec des gens de gauche sans une voix pour un gouvernement néo libéral.

  22. Posted 23 septembre 2013 at 15:42 | Permalien

    toute bataille pour l’unite est dynamique et transformatrice

  23. Gilbert Duroux
    Posted 23 septembre 2013 at 16:54 | Permalien

    L’unité sans contenu, c’est du pipeau.

  24. Posted 23 septembre 2013 at 20:24 | Permalien

    Lettre à un camarade socialiste encore au PS
    suivie de
    Réponse d’un camarade socialiste toujours au PS

    22 septembre 2013

    Il existe un peuple de gauche. Ce sont ces femmes et ces hommes qui partagent une même aspiration : une authentique démocratie, une vraie justice sociale et, de plus en plus souvent, l’exigence écologique. Ce peuple de gauche apporte ses suffrages à diverses organisations politiques, le PS, EELV, les partis du Front de Gauche, le NPA, Lutte Ouvrière. J’ai la chance d’avoir des copains dans ces différentes formations et parfois, les discussions sont assez vives. Il y a quelques semaines, un d’entre eux a quitté le PS pour rejoindre le Parti de Gauche. Il vient de rédiger une lettre à ses anciens camarades qu’il souhaite partager largement. La voici.

    Raoul-Marc Jennar

    ——————————————————

    A toi, camarade socialiste encore au PS,

    Je m’adresse à toi qui partages avec moi des années de fidélité au PS et des années d’espérances. Parce que comme moi, tu veux un monde où la démocratie et la justice sociale ne sont pas de vains mots et parce que tu crois, toi aussi, comme l’affirmait le grand Jaurès, que « la République politique doit aboutir à la République sociale. »

    Déjà, en 2002, quand Jospin fut battu, lui qui avait davantage privatisé que les gouvernements Balladur et Juppé réunis, lui qui avait affirmé que son programme n’était pas socialiste, nous étions désemparés.

    Nous avons payé très cher les dérives néolibérales de la gauche plurielle. Il nous a fallu subir dix ans d’une droite qui a véhiculé, chaque jour un peu plus, le discours de la haine et qui s’est employée à démanteler, l’une après l’autre, les réalisations nées du programme du Conseil National de la Résistance.

    Comme toi, j’ai attendu avec impatience le départ de Sarkozy. Dix ans d’une droite qui flirte avec l’extrême droite ont rendu notre France de Montesquieu, de Jaurès et de Camus irrespirable.

    Comme toi, j’ai vibré aux propos généreux, authentiquement socialistes, tenus au Bourget.

    Comme toi, j’ai été emballé lorsque notre candidat a affirmé sa différence avec son prédécesseur, à la télévision « moi, président,… »

    Mais là, seize mois après l’arrivée du deuxième président de la Ve République issu des rangs du PS, quelle déception ! A leurs débuts, Mitterrand avec les nationalisations et la retraite à 60 ans, puis Jospin avec les 35 heures et le rejet de l’Accord Multilatéral sur l’Investissement (AMI), avaient au moins pris des mesures fortes qui répondaient à nos attentes. Même si, par la suite, avec des Delors et des DSK, l’adhésion à l’idéologie du marché l’avait emporté. Mais cette fois, dès les premiers jours du quinquennat, les choix sont d’une clarté stupéfiante : ils continuent Sarkozy.

    Comme toi, j’ai été abasourdi que notre gouvernement ratifie, sans en changer une virgule, le pacte budgétaire Merkozy qui met fin à notre souveraineté dans l’élaboration du budget, l’instrument essentiel pour définir des orientations politiques.

    Comme toi, je n’ai pas compris ce pacte de croissance, formidable cadeau de 20 milliards aux entreprises, sans la moindre contrepartie, sans la moindre condition et sans le moindre contrôle. La proposition de Louis Gallois, pourtant modeste (si on compare avec l’Allemagne,) d’introduire quatre représentants des salariés dans les entreprises de plus de 5000 salariés n’a même pas été retenue.

    Comme toi, j’ai vu avec douleur, un gouvernement PS accorder l’ANI au patronat, une agression contre le droit du travail qu’aucun gouvernement n’avait concédée depuis les années 80 quand le CNPF la réclama pour la première fois. Malgré les démonstrations pertinentes de notre camarade Filoche prouvant l’agression, le gouvernement PS-EELV a refusé de modifier ce texte conforme aux attentes du MEDEF et soutenu par la direction du PS.

    Comme toi, j’ai vu à quel point le propos du candidat Hollande au Bourget sur la finance (« mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne se présentera jamais comme candidat, il ne sera pas élu, mais pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance ») ont été démentis par les décisions du Président Hollande. Chaque fois que le gouvernement doit choisir, il choisit en faveur des banques et des assurances. Rien n’a changé. C’est la finance qui gouverne à travers Moscovici et Hollande. On l’a vu avec la loi de séparation bancaire qui ne concerne que 2% des activités bancaires ; on l’a vu avec l’ANI et le formidable cadeau aux assurances que représente l’extension à tous les salariés de l’obligation de prendre une assurance complémentaire santé ; on l’a vu avec la baisse du taux du Livret A ; on l’a vu… mais à quoi bon continuer tant la liste est déjà longue. C’est presque chaque jour que ce gouvernement PS-EELV fait un cadeau au monde de la finance.

    Comme toi, j’ai été déçu de constater que les trois principales mesures promises solennellement par le Président Hollande lors du scandale Cahuzac, pour renforcer l’indépendance de la justice et garantir la transparence de la vie publique, n’ont pas été intégrées dans la loi de moralisation de la vie politique.

    Comme toi, je n’ai pas compris que, malgré les promesses faites, les syndicalistes qui se battent pour sauver l’emploi avec les moyens dont ils disposent n’aient pas bénéficiés d’une loi d’amnistie.

    Comme toi, j’ai été choqué par les propos et les décisions du Ministre PS de l’Intérieur, en particulier s’agissant des Roms. Comme toi, j’ai eu mal quand la France a interdit de séjour dans tout l’espace Schengen l’intellectuelle et ancienne Ministre de la Culture du Mali Aminata Traoré, quand la France a interdit le survol de son territoire à l’avion du Président de la République de Bolivie, quand la France est allée apporter son soutien à un gouvernement grec qui ferme les yeux devant les bandes nazies qui terrorisent la population et qui applique avec zèle les politiques austéritaires de la troïka.

    Comme toi, je vois que le PS et son gouvernement adhèrent pleinement à l’Union européenne telle qu’elle s’organise : concurrence libre et non faussée, démantèlement des services publics, dictature des marchés. Le PS soutenait le traité constitutionnel européen. Il a soutenu sa version à peine modifiée qu’est le traité de Lisbonne. Il soutient aujourd’hui, avec son allié EELV, l’ouverture de négociations pour un grand marché unique UE-USA.

    Comme toi, je vois que l’appel des 5000 socialistes pour dénoncer le projet gouvernemental sur les retraites, un appel qui affirme «pas un trimestre de plus, pas un euro de moins » n’est entendu ni par la direction du PS, ni par le gouvernement.

    Enfin, comme toi, pendant tant d’années depuis le sinistre tournant de la rigueur de 1983, j’ai espéré qu’il serait possible de ramener le parti socialiste à gauche, une attente qui, pour surprenante qu’elle puisse paraître, ne va pas de soi. Force m’est de déchanter. Et après tant d’années de vains combats, d’en tirer les conséquences.

    Le socialisme, c’est la priorité donnée à celles et ceux qui ne vivent que de leur travail, aux plus faibles qui n’ont pas de travail et aux déshérités de la vie. Le socialisme, c’est, par des réformes successives, tendre vers toujours plus d’égalité et une émancipation toujours plus grande. Le socialisme, c’est garantir l’accès de tous à la santé, à l’éducation, à la culture, au travail, à l’eau, à l’énergie, aux transports. Le socialisme, c’est résister aux attentes du patronat et de la droite qui les relaie parce que ces attentes n’ont qu’un but : le profit d’un petit nombre, l’intérêt particulier au mépris de l’intérêt général. Je ne retrouve plus le socialisme dans l’action du PS. Il nous faut faire ce constat douloureux : le PS a renoncé au socialisme.

    Si, comme moi, tu partages ce constat, ne laisse pas tomber les bras. On peut encore se battre pour le socialisme. Mais plus au PS. On peut encore se battre pour la justice sociale. Mais plus au PS. On peut encore se battre pour l’accès de tous à des droits fondamentaux. Mais plus au PS.

    Aujourd’hui, le flambeau du socialisme, il est porté par le Front de Gauche. L’union de la gauche, qui ne brade pas les exigences du socialisme, ce n’est plus le PS qui la réalise, c’est le Front de Gauche qui rassemble aujourd’hui 9 formations politiques qui veulent à la fois protéger les humains, mais aussi la planète, des ravages du capitalisme.

    Au Parti de Gauche, nous portons un projet éco-socialiste où nous voulons que le progrès social se fasse dans le respect d’un cadre de vie qui doit être protégé pour garantir notre survie. Nous portons aussi le projet d’une autre France dans une autre Europe. Car la démocratie, la justice sociale et le respect des écosystèmes sont des exigences à la fois nationales, mais aussi européennes. En France, nous voulons que soit convoquée une assemblée constituante pour fonder une VIe République, démocratique, sociale, écologique et laïque. Nous adhérons sans réserve au projet d’une union des peuples d’Europe, mais sur des bases radicalement différentes de celles de l’Union européenne.

    Alors si, comme j’en suis convaincu, tu partages mes déceptions et mes attentes, rejoins-nous. J’ai franchi le pas. J’ai quitté ce parti qui ne mérite plus d’être qualifié de socialiste ; qui a abandonné tous les idéaux de Jaurès ; qui sert le patronat. Et j’ai repris le combat, dans cette atmosphère fraternelle qui rassemble celles et ceux qui ne se battent pas pour eux, pour leur carrière, mais pour un idéal. Un parti n’est qu’un outil au service d’une cause. S’il ne la sert plus, il faut en changer.

    Pour rester de gauche, quitter le PS, c’est maintenant !

    Bien à toi,

    Gérard

    ——————————————————–

    Réponse d’un camarade socialiste toujours au PS

    par Pierre Ruscassie,

    initiateur de « l’appel de socialistes pour les retraites contre tout nouveau recul »

    à Gérard XYZ,

    En faisant écho à tes premières lignes (et nos différences de formulation ne sont pas neutres), je te dirais que, oui, je partage avec toi des années de fidélité au PS. Mais, pour moi, ce sont des années de combat que je compte bien mener jusqu’au bout. Parce que j’aspire à un monde de démocratie, c’est-à-dire de justice sociale, je fais ma part pour que, comme l’affirmait Jean Jaurès, « la république politique aboutisse à la république sociale ».

    En 2002, j’ai combattu dans mon rayon d’influence, avec acharnement, pour faire élire Lionel Jospin. Bien qu’il ait le meilleur bilan (la loi des 35h), il fut battu : il avait davantage privatisé que les gouvernements Balladur et Juppé réunis, il avait affirmé que son programme n’était pas socialiste et, surtout, son programme était insipide, il se refusait à renforcer la loi des 35h, à sauver les services publics et à construire une nouvelle Union de la Gauche. Je n’étais pas désemparé mais furieux. J’ai compris que la génération Mitterrand, qui avait fait son temps à la tête de la gauche, ne serait pas relayée par une génération Jospin. Que, au lieu d’un renouveau qui fermerait la « parenthèse » néolibérale de la gauche, ouverte par le plan Delors de 1982, nous allions vivre une longue descente, comme dans la période Guy Mollet.

    La Gauche plurielle, tentative timide de renouer avec l’Union de la Gauche, mais sans programme commun, avait fait long feu. Comme tu le dis : « nous avons payé très cher les dérives néolibérales… » Nous avons perdu la présidentielle de 2007, qui était pourtant imperdable.

    Comme toi, j’ai combattu Sarkozy…

    Comme toi, j’ai apprécié le discours du Bourget, estimant qu’il permettrait à notre candidat de ralentir sa chute dans les sondages. Heureusement car, parti à 63 % au lendemain des primaires citoyennes, il est passé à 51,6 % six mois plus tard.

    Comme toi, j’ai pensé que l’élection était gagnée lorsque notre candidat a affirmé sa différence avec son prédécesseur, à la télévision « moi, président,… »

    Mais, comme tu dis, « A leurs débuts, Mitterrand avec les nationalisations et la retraite à 60 ans, puis Jospin avec les 35 heures et le rejet de l’Accord Multilatéral sur l’Investissement (AMI), avaient au moins pris des mesures fortes qui répondaient à nos attentes. Même si, par la suite, avec des Delors et des DSK, l’adhésion à l’idéologie du marché l’avait emporté. Mais cette fois, dès les premiers jours du quinquennat, les choix sont d’une clarté stupéfiante : ils continuent Sarkozy ».

    C’est donc logiquement « que notre gouvernement [a ratifié], sans en changer une virgule, le pacte budgétaire Merkozy » qui suspend « notre souveraineté dans l’élaboration du budget, l’instrument essentiel pour définir des orientations politiques… », que s’en est suivi ce « formidable cadeau de 20 milliards aux entreprises… l’ANI que, malgré les démonstrations pertinentes de notre camarade Filoche prouvant l’agression, le gouvernement PS-EELV a refusé de modifier… »

    A la différence de toi, « j’ai vu à quel point le propos du candidat Hollande au Bourget (mon véritable adversaire, il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne se présentera jamais comme candidat, il ne sera pas élu, mais pourtant il gouverne ; cet adversaire, c’est le monde de la finance) » a été confirmé « par les décisions du président Hollande »…

    … En effet, c’est bien la finance qui gouverne !

    Souviens-toi de la campagne de Chirac en 1995 : il dénonçait la « fracture sociale ».

    Mais dénoncer n’est pas combattre.

    Dénoncer permet de gagner l’élection, mais n’est pas un engagement.

    « Comme toi, je vois que l’appel de 5000 socialistes » pour mobiliser contre le projet gouvernemental sur les retraites, « un appel qui affirme “pas un trimestre de plus, pas un euro de moins”, n’est entendu ni par la direction du PS, ni par le gouvernement. »

    Je souscris aux dénonciations que tu prononces, mais je n’en tire pas les mêmes conclusions.

    Tu dis : « pendant tant d’années depuis le sinistre tournant de la rigueur de 1983, j’ai espéré qu’il serait possible de ramener le parti socialiste à gauche… ». Tu fais erreur sur le but : nul besoin de ramener le PS à gauche, sa base militante est à gauche, donc il est à gauche ! C’est la majorité de sa direction qui refuse de mettre en œuvre une politique de gauche ! Le PS, c’est sa base militante car, en bonne démocratie, « un individu, une voix ». Les dirigeants ne sont que des représentants. S’ils ne sont pas représentatifs, il faut les changer et non abandonner la base de gauche entre leurs mains.

    Ne pas laisser tomber, c’est ne pas laisser tomber la base de la gauche qui, en majorité vote pour le PS.

    Quitter le PS, ce serait abandonner sa base pour aller en chercher une autre. Bertolt Brecht se moquait de ceux qui, mécontents du peuple, voulaient changer de peuple. A lire ta conclusion, tu mérites cette critique : « Un parti n’est qu’un outil au service d’une cause. S’il ne la sert plus, il faut en changer ».

    Au contraire, quand je suis minoritaire dans mon camp, mais que je suis persuadé de ne pas me tromper, la démocratie me demande d’agir pour convaincre et obtenir la majorité. Si j’ai les meilleurs arguments, je vais convaincre la base militante d’approuver mes propositions et de ne pas confier leur mise en œuvre à des carriéristes.

    Partir parce qu’on est minoritaire, sans avoir compris pourquoi on reste minoritaire, c’est porter atteinte au pluralisme, pourtant nécessaire à la démocratie. C’est éloigner la perspective du parti unifié de la gauche.

    Amicalement,

    Pierre

  25. Gilbert Duroux
    Posted 24 septembre 2013 at 16:08 | Permalien

    L’analyse de Pierre Ruscassie est viciée. Ce n’est pas simplement une question de démocratie (si c’était le cas, les militants du PS qui sont de gauche d’après Ruscassie et Filoche se révolteraient). La sociologie du parti dit socialiste a évolué et si les militants ne remettent pas en cause leurs dirigeants, c’est qu’ils y trouvent leur compte. Le PS est devenu un parti bourgeois, composé de plus en plus de notables, d’élus ou de ceux qui aspirent à l’être.
    Mais faut pas parler de sociologie, de notions comme l’habitus à Gérard, il n’y entend rien…

  26. Christiane F
    Posted 24 septembre 2013 at 16:57 | Permalien

    Oui je confirme que la composition sociologique du PS a changé et heureusement j’aimerais dire … mais comment pourrait-il en être autrement ? la métallurgie a fermé ses portes il y a bien longtemps … les mines aussi … tout cela piloté par notre glorieuse ancêtre d’ailleurs, la SFIO ne l’oublions pas …

    en tant que socialistes nous avons su faire évoluer la société française depuis 30 ans et nous avons su évoluer nous mêmes !

    nous avons fait le plein d’enseignants ce qui a considérablement élevé le QI moyen du parti (conjugué au départ des OS vers pôle emploi) … nous avons fait le plein de fonctionnaires, petits et moyens heureux de porter à leur tête des hauts fonctionnaires hyper-compétents etc etc …

    bref aujourd’hui soyions fiers de ce grand parti qui a su allier programme de gauche avec talent de droite là ou il le faut ! ce ne sont pas nos amis américains qui nous contrediront !

    amitiés de gauche à ceux qui le sont et bon vents aux autres

  27. Gilbert Duroux
    Posted 24 septembre 2013 at 19:04 | Permalien

    Merci pour ce rappel, Christiane F. Vous auriez pu ajouter, en évoquant les glorieux ancêtres, que les mânes de Jules Moch soufflent sur Manuel Valls. Jules Moch, ministre de l’intérieur de la SFIO, qui n’a pas hésité à faire tirer sur les mineurs CGT en grève (6 morts). Nul doute que Manuel Valls saura faire preuve de la même fermeté si les circonstances l’exigent.

  28. Posted 25 septembre 2013 at 9:04 | Permalien

    fake, hoax

  29. Kuing Yamang
    Posted 19 septembre 2014 at 11:16 | Permalien

    Monsieur Bayrou n’en est pas à son coup d’essai, il est un représentant masqué de l’ultra-libéralisme que voudraient nous imposer le grand capital !
    https://www.youtube.com/watch?v=yqvigIRMJW8

  30. jerome
    Posted 19 septembre 2014 at 16:15 | Permalien

    Il est bon de rappeler que Gérard Filoche n’a jamais travaillé de sa vie et n’a jamais créé le moindre emploi.

  31. Lennart
    Posted 20 septembre 2014 at 18:23 | Permalien

    « Là où il y a du droit DU travail, il y a du droit AU travail.  »

    Mais pourquoi tous ces syndicalistes qui eux savent, ne créent ils pas des entreprises ou les salariés seraient heureux, dégageraient d’énormes bénéfices partagé entre ces salariés, produiraient en France avec toutes les charges et impôts en faisant mieux que la concurrence.

    On attend avec impatience, mais malheureusement ils nous répondront que ce n’est pas leur rôle car c’est plus facile de taper sur les autres que de retrousser ses manches et prouver au monde entier si c’est possible.

    Enarques, Polytechniciens et syndicalistes les trois vrais fléaux des travailleurs.

  32. Yohann
    Posted 27 novembre 2014 at 2:06 | Permalien

    Je suis scandalisé de lire ce que certaines personnes se permettent d’écrire comme par exemple  » Gérard Filoche n’a jamais travaillé de sa vie ni jamais créée d’emploi.  » Outre le fait qu’il a été l’un des meilleurs inspecteurs du travail en France, ses cotisations ont permis de créer des postes de médecins, d’infirmiers, d’aides soignants, toutes sortes d’emplois pour lesquels on ne doit pas payer pour en profiter. A l’inverse, le privé  » créée  » peut être des emplois ( en fait il répond simplement à la demande ) mais il demande une rémunération pour en faire bénéficier la population.

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