Apres le BN du mardi 28 janvier 2014 : pas touche aux seuils sociaux

 

 

Trois points rapidement.

 

1°) Le premier c’est sur l’emploi et le chômage. En fait nous avons maintenant presque atteint 5,95 millions de chômeurs touts catégories confondues. 10 200 chômeurs de plus en décembre. 272 100 de plus de novembre 2012 à novembre 2013.  Presque 6 millions. C’est un triste record. Ca exigerait un comité de salut public et des mesures exceptionnelles comme réquisitionner immédiatement 50 % des 210 milliards de dividendes que patronat et actionnariat, fauteurs de ce chômage de masse, se sont attribués l’an passé. Finalement, en 35 ans, dont 20 ans de pouvoir de gauche, le seul moment où on aura fait reculer le chômage ce sera lorsque nous avons réduit le temps de travail, sous Lionel Jospin avec les 35 h. Ce fut le seul moment où nous avons fait 400 000 emplois de plus (chiffre reconnu par Fillon lui même). Oh je connais l’argument « à l’époque il y avait de la croissance », certes, mais il y en avait partout, or nous avons en France fait reculer le chômage plus qu’ailleurs à ce moment là, grâce aux 35 h. Sans les 35 h nous aurions 400 000 chômeurs de plus aujourd’hui. Sans faire reculer la durée du travail nous ne ferons pas reculer le chômage de 6 millions de salariés.

2°) Le second c’est sur le séminaire prévu au BN le 10 février. J’entends la présence du Premier ministre, de syndicalistes, d’économistes, mais entre 15 et 19 h, ce sera court, il ne faut pas qu’il soit ritualisé, institutionnalisé comme un colloque formel. Il faut qu’il permette un vrai échange. Or nous sommes nombreux ici à être opposés aussi bien à « la politique de l‘offre » qu’à « la baisse du cout du travail ». Finalement, ces deux idées sont extérieures au parti, nous les avons combattues tous ensemble, nous avons tous voté contre dans nos congres, ce n‘est quand même pas comme ça, d’en haut, de la Ve République qu’elles doivent nous être imposées, pourquoi avalerions nous le contraire de ce que nous pensons, de ce qui fait nos valeurs, de toute notre histoire récente ? Il faut trouver le temps d’en débattre, d’ailleurs il serait souhaitable qu’on aille au fond, et qu’il y ait deux rapports, et pas un seul, le 10 février

3°) Je félicite Harlem d’avoir dénoncé vigoureusement dans un communiqué, l’UMP qui a voté ce week-end de « supprimer le code du travail », il faut imaginer ce que ca veut dire ! Et voir une émission publireportage comme celle de France 3 hier soir, contre l’état de droit au sein des entreprises, ils proposent le retour au servage… Et l’UMP propos de fusionner CDI et CDD, donc de licencier sans motif, de supprimer les 35 h, d’imposer l’apprentissage dés 14 ans, de faire la retraite à 65 et 70 ans, de modifier les seuils sociaux, … Ils proposent de passer le seuil de 50 salariés pour avoir un CE à 100 et pour les DP de passer le seuil de 10 à 50…

Il faut savoir que 97 % des entreprises ont moins de 50 salariés, 3 % de plus de 50 ont donc droit à des CE (elles font travailler 1 salarié sur 2, 50 % soit 8 millions) mais sur ces 3 % d’entreprises, seulement 20 à 25 % d’entre elles en ont un réel CE. Pareil sur les 18 % d’entreprises de plus de 10 salariés qui ont droit a des DP, environ 20 % d’entre elles en ont vraiment. C’est dire si les problèmes de seuils n’existent pas. On devrait plutôt veiller à ce qu’ils soient respectés et qu’il y ait des IRP dans 80 % des entreprises qui devraient avoir des IRP et qui n’en ont pas. C’est pourquoi j’ai été inquiété, sinon effaré, d’entendre, Michel Sapin répondre sur France inter, à un patron UMP. Celui-ci osait dire que le seuil de 50 était un « frein à l’embauche » et que des patrons restaient à 48 ou 49 salariés pour… ne pas avoir de CE. Michel Sapin répond que ca se discute dans le cadre du « pacte de compétitivité ». Quand j’entends ça, je ne sais plus ou on va, jusqu’ou on est capables d’aller…

C’est comme l’autre jour ou, à la télé parlant de Davos, j’entends en direct le camarade Pierre Moscovici expliquer que la France est mieux considérée, mieux vue dans le monde, depuis qu’elle montre qu’elle veut « baisser le cout du travail ». A Davos, comment c’est possible d’aller leur dire ça ? Dans le monde, au contraire, les salariés sont surement désespérés que la France de gauche se vante de « baisser le coût du travail » ! Le travail n’est pas un coût mais une richesse, ce qui coute cher, c’est ce que coute le capital, c’est lui qui coûte trop cher et plombe notre « compétitivité » »… Tout le monde sait que plus le cout du travail baisse, plus la récession augmente, plus le chômage augmente, comment aller contre les évidences, comment peut on s’enfoncer tous ensemble, dans pareille contradiction avec ce que nous avons toujours défendu tous ensemble, nous qui sommes là, et quelques soient nos motions différentes, il faut se réveiller, il ne faut pas se laisser faire, le parti socialiste doit réagir…

83 Commentaires

  1. sébastien
    Posted 29 janvier 2014 at 10:47 | Permalien

    « L’ump propose la supprsession du code du travail »!
    Génial, vive la surenchère, ils sont poussé à pondre ce genre de conneries car le PS est tellement allé loin dans sa politique droitière économique que l’ump est maintenant obligé de se démarquer en étant plus extrême.
    Le pire est qu’il y a plein de niais salariés, sans emplois qui vont voter pour ça!
    Donc le PS va trouver l’idée intéressante et alors l’ump proposera chaînes pour les salariés, fouet pour l’employeur.
    Cela s’appelle la destruction d’une société.
    L’avenir est bien noir et je ne remercie pas le ps pour cela.
    Allez donc voir du côté du Vénézuela, ils appliquent un programme socialiste , la pauvreté a fortement reculé, le chômage a fondu (de 11% à 5.5%) et bien que les riches hurlent à la dictature, bah, ils sont encore riches, un peu moins et ils vivent très bien quand même dis donc!
    Ah, il y a de l’inflation vous me direz et bien les salires ont augmenté en conséquence et ça marche.

  2. sébastien
    Posted 29 janvier 2014 at 10:57 | Permalien

    Et bien sur je suis entièrement d’accord avec ce que vous leur avez dit dans cet exposé.
    J’aurais du le signaler dans mon message précédent.

  3. B
    Posted 29 janvier 2014 at 11:08 | Permalien

    on se la remet :
    http://www.youtube.com/watch?v=hQhS7D5n2Us

  4. Posted 29 janvier 2014 at 11:28 | Permalien

    Le président prétend ne pas être dans le déni face aux chiffres du chômage qui ne baisse pas.
    Dans le même temps , pour évaluer ses résultats, il se donne pour délai la fin de son mandat , ce qui est la meilleure façon de pérenniser ce déni.
    Dommage , plus tard , il sera trop tard.

  5. toutencamion
    Posted 29 janvier 2014 at 11:51 | Permalien

    @sebastien

    mais c’est bien cela justement, le calcul minable du gouvernement ; pousser tellement à droite que l’ump va se retrouver sur les terres du FN ce qui donnera les élections au ps comme dans un fauteuil

    c’est une politique ABJECTE qui a pour seul mérite de montrer que les solfériniens sont prêts à détruire le pays pour quelques années de plus à se goinfrer sur le dos du pays …

  6. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 11:57 | Permalien

    il y a aussi Morin qui préche sans complexe pour les 39 h payées 35 h, ajouté aux réacs de tous poils qui défilent dans la violence, les sectes cathos qui reoccupent le pavé devant les gares, etc, pour vendre la bible, d’autres allumés qui dénoncent une théorie du genre imaginaire, mais c’est juste pour ajouter un peu à la liste, il y en a de trop on arrive plus à suivre.
    Ou va s’arréter tout cela ?

  7. Nemo
    Posted 29 janvier 2014 at 12:45 | Permalien

    Il ne s’agit pas de 39h payées 35, puisqu’on est passé de 39h payées 39 à 35h payées 39, il faut juste revenir à 39h payées 39, c’est tout.
    Il n’y a pas de scandale là dedans.

  8. Posted 29 janvier 2014 at 12:57 | Permalien

    on peur revenir aussi… à 17 h par jour et a la semaine de 52 h comme après guerre… y’a qu’a faut k’on… il suffit d’exploiter plus les pauvres et d’enrichir plus les riches…
    sauf que en 70 ans de 1936 à 2002, on a fait quatre choses a la fois (malgré une guerre mondiale et deux guerres coloniales)
    1°) on a crée plus d’emplois, on est passés de 9 millions à 18 millions dans le prive, et 5 millions de publics
    2°) on a produit beaucoup plus, le développement technologique aidant
    3°) on gagne tous plus même si c’est de façon relative en laissant se creuser les inégalités dans la dernière période
    4°) et tout ça en réduisant la durée légale du travail de 40 h à 39 h puis à 35 h….
    ces quatre choses sont liées, sans réduire la durée du travail, on n’y serait pas parvenu

  9. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 13:02 | Permalien

     » Quand j’entends ça, je ne sais plus ou on va, jusqu’ou on est capables d’aller… »

    Beaucoup d’autres aussi justement, on peut comprendre qu’ils ne veulent plus voter pour des félons comme ça.

  10. Jean Jolly
    Posted 29 janvier 2014 at 13:04 | Permalien

    @ Nemo.

    Sinon, pour être plus compétitif que les Chinois et les Indiens, il y a le bol de riz par jour comme seul salaire, faire bosser les gamins dès l’âge de huit ans et les vieux jusqu’à ce que mort s’en suive.

    Comme ça, plus de profs à payer, plus de caisse de retraite, on ferme les hôpitaux pour faire travailler les croque-morts et ainsi de suite.

    Tu vois, les solutions ne manquent pas…

  11. Polux
    Posted 29 janvier 2014 at 13:08 | Permalien

    d’un autre côté la plupart de concitoyens ont un qi de 75 et ne savent pas quoi faire d’autre que travailler … si c’est pour passer sa journée à boire en matant des matches de foot comme des veaux autant bosser même pour 2 ou 3 cacahuettes au moins ça sert quelques uns

  12. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 13:19 | Permalien

    Je préviens, ça fait froid dans le dos :

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/alain-minc-hollande-nous-debarrasse-du-socialisme_1318059.html#xtor=AL-447

  13. René Aton
    Posted 29 janvier 2014 at 13:23 | Permalien

    Bob tu veux désespérer filloche là ? billancourt c’est fermé depuis longtemps grâce aux socialos en peau de lapin

  14. Nemo
    Posted 29 janvier 2014 at 14:13 | Permalien

    A jean jolly
    C’est facile d’ironiser dans l’exagération de mes propos, mais en attendant, pas un seul pays au monde, pas un seul, ne croit que la baisse du temps de travail soit une solution.
    Alors sommes nous, nous les français, entourés de crétins ? Le monde entier est incapable de comprendre ce que l’intelligence supérieure des socialistes français propose pour combattre le chômage ? Ou alors n’est ce tout simplement pas la bonne voie ?

  15. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 14:19 | Permalien

    Non ce n’est pas le but, mais même venant de cet abruti de Minc on m’aurait dit que j’aurai lu ça un jour sur le PS, je ne l’aurait jamais cru.
    En tous cas il a raison sur un point, une marche arriére de Hollande est devenue impossible sinon il s’explose et ça c’est grave en conséquences à tous points de vue.

  16. Jean Jolly
    Posted 29 janvier 2014 at 14:47 | Permalien

    @ NEMO.

    Pour ta gouverne il y a plus + de 9,5 millions de demandeurs d’emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.

    Alors expliques-moi comment tu fais baisser le chômage et la pauvreté en augmentant la durée de travail… je suis curieux de connaître cette équation.

    Donc, à part le bol de riz quotidien comme seul salaire… je ne vois pas bien comment tu peux faire.

  17. Gilbert Duroux
    Posted 29 janvier 2014 at 15:29 | Permalien

    Ils doivent bien rigoler, au BN, les socialos en peau de lapin quand c’est le tour de Filoche de causer. C’est mieux qu’au théâtre de Guignol.

  18. B
    Posted 29 janvier 2014 at 15:31 | Permalien

    on est payé 39 h quand on en fait 35 parce que on va plus vite.
    Ceux qui mettent des plombes pour faire un boulot, c’est parce qu’ils bavardent.
    Trop de bavardaches !
    on a même plus le droit de parler. Putain quelle arnaque !
    Vite, vers les 32 h !!!

    voyez, c’est comme ça qu’il faut répondre sinon c’est que vous croyez que vous êtes des gauchistes mais non !

  19. sébastien
    Posted 29 janvier 2014 at 16:23 | Permalien

    Il faut faire une vraie réforme du temps de travail avec 35 heures par semaine et embauche pour compenser , pas faire trimer les gens en leur faisant faire en 35 ce qu’il faisait en 39 (soit une hausse de productivité).
    Il faut en finir avec les rtt qui ont vidé le projet de son ambition et appliquer les 35h et pas une de plus avec. Personne ne s’est jamais demandé pourquoi le patronnat des grosses entreprises avait facilement accepté à l’époque? D’un point de vue démographique (c’est l’argument pour casser les retraites), nous sommes de plus en plus nombreux, il y a de plus en plus de chômage, et plus (pas) de croissance, expliquez-moi comment faire sans baisse du temps de travail qui serait un progrès sauf si on a le cerveau verrouillé par le fric?
    Sinon, Gérard, ce serait intéressant d’un point de vue historique de voir comment la caste de riches s’est peu à peu emparée du monde en lessivant les cerveaux des gens et en asservissant les élites politiques élues pour arriver à cette situation désastreuse. Là, tout apparaît clairement mais ce n’est que le fruit d’un travail de destruction méthodique des valeurs et de notre société qui a commencé plus clandestinement et sournoisement à ronger les esprits il y a bien longtemps pour arriver à son apogée et l’avènement du courant néo-libéral prôné par des économistes comme Minc qui rabâche ce qui a fait chuter le monde ou des citoyens lambda qui interviennent souvent ici. Ce serait intéressant de savoir quand cette offensive des riches a commencé.

  20. Nemo
    Posted 29 janvier 2014 at 16:57 | Permalien

    L’équation de jean jolly est simple à résoudre: c’est le travail qui crée le travail.
    Schématiquement, un travailleur qui bosse 40 heures payées 40, avec une baisse massive de l’IR, va retrouver du pouvoir d’achat, avec lequel il va s’acheter une nouvelle voiture , donc les fabricants de voitures vont en vendre plus, pouvoir faire travailler plus leurs ouvriers, acheter plus de pneus à Michelin, qui va lui aussi faire travailler plus ses ouvriers, qui vont gagner plus et consommer plus…etc…
    La manière la plus simple et la plus accessible actuellement de faire gagner du pouvoir d’achat est de baisser massivement les impôts sur les personnes et sur les entreprises, là on a une chance de relancer la fameuse croissance…, pas en faisant croire aux gens qu’ils peuvent travailler moins.

  21. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 17:01 | Permalien

    Tiens encore une nouvelle.
    Besancenot appelle à un week-end de révolte de gauche, y a t-il eu un contact quelconque avec la gauche du PS et qu’est-ce qu’elle en pense ?

  22. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 17:08 | Permalien

    @ NEMO
    Ton équation à toi on la connait c’est le boniment de Sarko de travailler plus pour (prétendument) gagner plus.
    On a vu.
    Le plus ça a été 600 milliards de déficit et 1 million de chomeurs en plus.
    Trouve autre chose.

  23. Nemo
    Posted 29 janvier 2014 at 17:18 | Permalien

    c’est sur, le matraquage fiscal ça a beaucoup mieux marché.

  24. B
    Posted 29 janvier 2014 at 17:26 | Permalien

    Le Travail, il faut le partager en même temps que les richesses, réduire la durée de travail de 35 h vers 32 h, revenir à la retraite à 60 ans, aller vers 55 ans.

    Démocratie et Socialisme n° 211, Janvier 2014

    Le meileur mensuel du monde
    abonnement 30 euros/an
    Mécène 100 euros/mois

  25. Gilbert Duroux
    Posted 29 janvier 2014 at 17:29 | Permalien

    @ Nemo
    Et quand on aura chacun 3 bagnoles et 3 frigos, comment on fait ? Le mythe de la croissance qui crée de l’emploi, c’est fini. En plus, la terre a atteint ses limites. Si les Chinois consommaient comme nous (et de quel droit on les empêcherait, on leur a montré l’exemple ?), sans se soucier des questions environnementales, il faudrait au moins trois planètes.

  26. Jean Jolly
    Posted 29 janvier 2014 at 18:02 | Permalien

    @ NEMO.

    Par expérience des blogs et fora, et donc depuis un certain temps, j’évite de développer trop longuement avec les personnes bornées car c’est une perte de temps tellement c’est décourageant.

    C’est pourquoi les liens sont préférables à de longs commentaires. Je te propose donc celui-ci qui est riche de l’intelligence humaine…et puis tu reviendras critiquer comme je le suppose :

    http://www.jean-luc-melenchon.fr/arguments/assises-ecosocialistes-pour-la-mer/

  27. CanluCat
    Posted 29 janvier 2014 at 19:01 | Permalien

    @NEMO,

    Où sont les crétins ,
    Xavier Bertrandt vient d’admettre que les Français travaillent… 39,5 heures par semaines !!!!!
    http://www.lefigaro.fr/politique/2014/01/12/01002-20140112ARTFIG00163-xavier-bertrand-le-president-a-un-plan-secret-pour-l-apres-municipales.php
    Il n’est même pas solférinien le bonhomme !!!

    Où sont les crétins ?
    Le Bureau of Labor Statistics, dépendant du ministère du Travail américain vient de publier une sacré claque en direction des pleureuse qui nous traitent de glandeurs et fumistes : les américains travaillent moins que les Allemands qui travaillent moins que les Anglais qui travaillent moins que les Français !
    http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/12/1580577-les-americains-travaillent-moins-de-35h-chiffre-officiel.html

    Le secrétaire d’état US ultra-gauchiste ?
    Remarquez, François est bien de gauche (celui de Rome, pas de Paris)…

    Où sont les crétins ?

  28. Jean-Marc
    Posted 29 janvier 2014 at 19:40 | Permalien

    C’est pas 32 heures, c’est 20 qu’il faut. Quelqu’un a entendu parler de la crise écologique ? On nous rebat les oreilles avec le dogme de la croissance. Il faut 1,5% de croissance pour faire baisser le chômage. Il ne faut pas se leurrer, on ne les atteindra jamais d’une façon durable. Alors comment on fait sans une répartition des richesses et un partage du temps de travail ?
    Hollande file 30 milliards au patronat, avec ça on peut financer plus d’un million d’emplois… Il y a déjà plus de 200 milliards d’aides aux entreprises pour l’emploi. Si on les supprimait est-ce qu’on aurait 8 millions de chômeurs en moins ???

  29. sébastien
    Posted 29 janvier 2014 at 19:58 | Permalien

    « Le matraquage fiscal »? Il faut peut-être s’interroger pourquoi? Tout simplement que ceux qui ont bénéficié massivement des baisses d’impôts (exonérations, niches, bouclier, baisse impôt sur le revenu) sont ceux qui peuvent payer le plus. Donc vu la baisse des revenus pour l’Etat, il faut compenser sur la majorité. Donc si tu (Nemo, je me permets le « tu ») fais partie des 3à5 % des plus riches alors tu n’es pas à plaindre désolé ou alors ce n’est pas le cas et tu acceptes de payer pour ceux qui ont les moyens, qui pleurent tout le temps d’ailleurs, changent de pays tels des réfugiés pour ne pas payer car ils sont « assomés » mais qu’il leur reste suffisamment pour vivre des décennies sans bosser (je parle du discours entendu dans ma famille par ceux qui ne sont pas à plaindre)et dans ce cas, dommage. J’ai lu un article très intéressant sur un site pronant un changement fiscal en France qui permet de baisser pour 94% de la population les impôts (tout en contribuant proportionnelement à ses revenus) en mettant à contribution les 6% les plus riches (qui eux verront leut taux revenir à ce qu’il était il y a vingt ans) à hauteur de leurs revenus. Et miracle, ils seront toujours riches voire très riches (un peu moins)mais tout irait mieux pour la majorité. J’en parle car on parle de crise, de « matraquage fiscal », de perte de pouvoir d’achat mais les revenus de cette catégorie augmentent drastiquement. Il y a donc un problème là il me semble. Il ne faut quand même pas oublier que les gros assistés de ce pays sont les riches et les gros patrons (pas les petits, les artisans, les libéraux qui trinquent pour les gros pleurnicheurs style medef)
    Je sais que cela ne sert pas à grand chose vu tes idées mais j’aime bien discuter.
    Assez d’accord avec Jean-Marc…

  30. luc
    Posted 29 janvier 2014 at 21:13 | Permalien

    Si Jean de La Fontaine était vivant, voilà ce qu’il pourrait écrire.

    La France et l’Allemagne.

    La France, ayant massivement dépensé depuis des années,
    Se trouva fort dépourvue quand la crise fut venue.
    Impossible d’arrêter la hausse vertigineuse de la dette.
    Elle alla crier famine chez l’Allemagne sa voisine,
    La priant de lui permettre de continuer de vivre à crédit.
    Qu’avait-vous fait depuis 30 ans ? Dit-elle à cette emprunteuse.
    J’ai fait la retraite à 60 ans, les 35 heures et multiplié les taxes.
    J’ai créé 1,6 million d’emplois dans la fonction publique.
    Vous dépensez ? j’en suis fort aise :
    Et bien ! maintenant, réduisez vos dépenses.

  31. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 21:30 | Permalien

    Moralité de cette fable : faites-vous naturaliser allemands et dégagez de notre patrie, on fera l’économie de 2 parasites.

  32. Greg
    Posted 29 janvier 2014 at 21:52 | Permalien

    T’es un bon toi avec tes fables hein? T’es du genre à relire 15 fois ton post et à se marrer à chaque fois hein? T’en es une toi même de fable ahuri!

  33. Posted 29 janvier 2014 at 22:57 | Permalien

    moi je proposais un »jour de fete » en juin jour des egaux, de la fraternite, de la liberte, un jour de fête republicain, avec un appel d’un comite ad hoc de personnalités de toute la gauche, par delà les divergences

  34. Posted 29 janvier 2014 at 22:58 | Permalien

    bravo Danielle Simmonnet annonce qu’elle rejoindra Anne Hidalgo au deuxième tour, unité de toute la gauche contre la droite !
    la question est tranchée le PS est de gauche

  35. cc54
    Posted 29 janvier 2014 at 23:11 | Permalien

    bravo Anne Hidalgo annonce qu’elle rejoindra Danielle Simmonnet au deuxième tour, unité de toute la gauche contre la droite !
    la question est tranchée le PS est de gauche !

  36. ZAZ
    Posted 29 janvier 2014 at 23:25 | Permalien

    ‘la question est tranchée le PS est de gauche’

    C’est marrant, hein, vous avez vraiment besoin d’être rassurés.

    Mais dites-moi les amis, juste par curiosité, qu’est-ce que c’est qu’un parti de gauche? (une vraie définition objective, hein, et vérifiable? pas un truc du genre ‘humaniste’ ou ‘dont le siège se trouve rue de solférino’, ou ‘où milite Filoche’ ou ‘un parti pas de droite’)

    Moi j’en ai plein des définitions, mais je sais qu’elles vous plaisent pas…

  37. Posted 29 janvier 2014 at 23:26 | Permalien

    oui, parfait, entre parti de gauche, la regle doit etre le désistement reciproque ou la fusion en faveur des listes les mieux placees pour battre la droite
    unité de toute la gauche
    a rambouillet c’est le PS qui est entré sur la liste FdG des le premier tour

  38. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 23:36 | Permalien

    Tiens par la même occasion d’un seul coup le PG ne serait plus un parti stalinien.
    Etonnant.

    Je t’accorde que ça commence a devenir compliqué la stratégie du FDG, il y en a qui vont y perdre leur latin.
    Mais non, ça n’a pas tranché le cas du PS et encore moins celui de ce pouvoir qui dérive.

  39. Jean Jolly
    Posted 29 janvier 2014 at 23:50 | Permalien

    @ Gérard.

    C’est le principe du vote municipale à deux tours comme celui de la présidentielle… tu votes au premier par conviction et tu élimines le pire au second… le PCF a préféré se faire enculer d’office au premier tour, c’était son choix.

    Perso je ne suis pas parigot, ils font donc ce qu’ils veulent avec leur cul… je ne voterai plus jamais à droite… que ce soit PS ou autres sodomistes !

  40. Bob le camarade
    Posted 29 janvier 2014 at 23:56 | Permalien

    Je découvre une petite nuance d’interprétation avec « rejoindre » :

    « il n’y aura aucun soucis pour que nous participions au fait que la droite ne revienne pas à Paris. »

    http://lelab.europe1.fr/t/debat-paris-2014-danielle-simonnet-du-parti-de-gauche-assure-qu-elle-rejoindra-anne-hidalgo-pour-le-deuxieme-tour-12918

  41. Respecter
    Posted 30 janvier 2014 at 0:02 | Permalien

    « Danielle Simmonnet annonce qu’elle rejoindra Anne Hidalgo au deuxième tour »
    J’ai déjà signalé une erreur de votre part à propos du PG, sur ce blog. Mais était-ce vraiment une erreur? puisque cela ne vous a pas empêché de la redire pas seulement une fois mais au moins 2 fois sur ce même blog.
    Vous comprendrez donc que je ne vous accorde pas toute ma confiance. Je vous demande donc de nous dire où et quand aurait-elle annoncé cela. Quels sont vos références ? Pouvez-vous citer exactement la phrase qu’elle aurait dit?
    merci d’avance

  42. Bob le camarade
    Posted 30 janvier 2014 at 0:05 | Permalien

    @ Respecter

    Reponse en 39

  43. Posted 30 janvier 2014 at 0:06 | Permalien

    mais allez la rechercher vous memes ce soir dans le debat, elle circule partout apparemment…

  44. Posted 30 janvier 2014 at 0:20 | Permalien

    ca ne tient pas debout,
    si le PS est de droite, il ne faut pas faire des listes communes avec au 2e tour,
    s’il est de gauche, il faut le faire pour… battre la droite

  45. Posted 30 janvier 2014 at 0:21 | Permalien

    mais n’invente rien, svp, JAMAIS nulle part, personne n’a dit et pas moi que le PG etait un parti stalinien…

    unité au second tour à Paris, tous ensemble pour battre la droite

  46. Posted 30 janvier 2014 at 0:22 | Permalien

    un parti de gauche c’est celui avec lequel notamment on s’allie pour battre LA DROITE au 2e tour…

  47. Posted 30 janvier 2014 at 0:36 | Permalien

    « Nous avons contribué à éliminer Sarkozy et j’en suis très fière. J’ai participé en 2001 à faire en sorte qu’on se débarrasse de la droite à Paris donc il n’y aura aucun soucis pour que nous participions au fait que la droite ne revienne pas à Paris. »

    Danielle Simonnet prend tout le même le soin d’ajouter qu’Anne Hidalgo sera peut-être dans l’obligation de la rejoindre, elle, grâce à son score du premier tour :

    Ou Anne Hidalgo me rejoindra

    bravo unité de toute la gauche !

  48. Posted 30 janvier 2014 at 0:38 | Permalien

    oui desistement reciproque entre partis de gauche pour battre la droite… Ok

    « J’ai participé en 2001 à faire en sorte qu’on se débarrasse de la droite à Paris donc il n’y aura aucun souci pour que nous participions au fait que la droite ne revienne pas à Paris. » Danielle Simmonnet ce soir. OK

    bravo ! unite de toute la gauche pour battre la droite

  49. Respecter
    Posted 30 janvier 2014 at 1:05 | Permalien

    Ah eh bien moi je préfère la phrase authentique et si vous ne comprenez pas pourquoi je vous l’expliquerai en faisant un montage (à ma sauce mais je l’annonce) avec ce qu’elle dit et ce que vous avez dit :
    « J’ai participé en 2001 à faire en sorte qu’on se débarrasse de la droite à Paris donc il n’y aura aucun souci pour que nous participions au fait qu’un
    GOUVERNEMENT QUI N’A RIEN DE SOCIALISTE CAR IL GÈRE LA SOCIÉTÉ QUI EST CAPITALISTE SANS ESSAYER DE LA TRANSFORMER s’implante à Paris. »

  50. JeuneBriscard
    Posted 30 janvier 2014 at 1:06 | Permalien

    Vivement les élections européennes qui sont les seules votation démocratiques en FRANCE…
    Les militants de base du PS pourront voter et faire voter pour le NPA ou pour LO…
    Ce VOTE-SANCTION là aura un sens très précis et incontestable. NON ?

  51. Respecter
    Posted 30 janvier 2014 at 1:08 | Permalien

    Oups, j’ai oublié le « ne » avant de « s’implante à Paris »

  52. Bob le camarade
    Posted 30 janvier 2014 at 1:58 | Permalien

    « mais n’invente rien, svp, JAMAIS nulle part, personne n’a dit et pas moi que le PG etait un parti stalinien… »

    Hum…
    Mais bon, de même tu devrais donc comprendre la différence que fait JLM entre socialistes et solfériniens (le gratin de solfé qui dérive à droite).

  53. Bob le camarade
    Posted 30 janvier 2014 at 2:00 | Permalien

    J’avais pas vu ça :

    « moi je proposais un »jour de fete » en juin jour des egaux, de la fraternite, de la liberte, un jour de fête republicain, avec un appel d’un comite ad hoc de personnalités de toute la gauche, par delà les divergences »

    Et donc, ça donne quoi… ?

  54. Posted 30 janvier 2014 at 10:27 | Permalien

    NON

  55. Posted 30 janvier 2014 at 10:29 | Permalien

    « s’implante à Paris »…sic mais il l’est, il est sortant…
    et le reste de la phrase est baroque, n’a pas été prononcé, ca sert à quoi de triturer la réalite ? fusion des listes ou desistement reciproque entre partis de gauche pour battre la droite, bravo, unité, félicitations

  56. Posted 30 janvier 2014 at 10:30 | Permalien

    « il n’y aura aucun souci pour que nous participions au fait que la droite ne revienne pas à Paris. » bien bravo, unité

    pour que la droite ne revienne pas a paris, il faut alliance, fusion, désistement pour le parti de gauche qui sera en tête… bravo, félicitations unité !

  57. Posted 30 janvier 2014 at 10:32 | Permalien

    que vous ne soyez pas parisien, ne change rien, c’est une question de principe hein ? « participez au fait que la droite ne revienne pas a paris » ? il faut alliance, fusion, désistement pour le parti de gauche qui sera en tête… bravo, félicitations unité !

  58. Posted 30 janvier 2014 at 10:35 | Permalien

    il ne suffit pas de claquer dans les doigts, ça peut pas être facile (mais nécessaire) , ça veut dire, entre beaucoup d’autres … Harlem Désir, JL Mélenchon, Pierre Laurent, Olivier Besancenot Emmanuelle Cosse… sur une même tribune ce « jour de fête »…

  59. Posted 30 janvier 2014 at 10:36 | Permalien

    non, trafiquer une phrase en croyant l’expliquer par ce qui n’a pas été dit, puis se corriger en rajoutant un « ne »… avec « ne » ca reste baroque et encore plus incompréhensible,
    c’est dur hein ?

  60. Posted 30 janvier 2014 at 10:41 | Permalien

    « Mais non, ça n’a pas tranché le cas du PS et encore moins celui de ce pouvoir qui dérive. » sic

    quoi quoi quoi, ca n’a pas « tranche le cas du PS »…

    mais « Je t’accorde que ça commence a devenir compliqué la stratégie du FDG, il y en a qui vont y perdre leur latin. » sic

    j’avais prévenu avant… nier la nature du PS, ça ne marche pas, dire qu’il est de droite, c’est faux,
    le combattre en priorité sous prétexte qu’on il n’est pas question de s’allier avec les « solfériniens » sic au premier tout pour le faire au second tour,
    nier qu’il est de gauche, pour s’allier avec lui pour battre la droite, y’a quelque chose d’irréductible théoriquement qui cloche, il vaut mieux avancer, non ? unité de toute la gauche…

  61. Posted 30 janvier 2014 at 10:55 | Permalien

    Y’a pas de « hum » qui tient, ce qui n’a jamais été dit, n’a jamais été dit, pas de sous entendu, pas de « hum », pas honnête d’écrire « hum »..
    et « solférinien » reste un mot de secte comme les maoïstes dans le passé qui cherche à masquer une difficulté théorique, sur la nature de classe d’un parti… pourtant il est difficile de combattre Anne Hidalgo comme une représentante des « solfériniens », de droite, puis de s’allier avec elle au second tour pour battre la droite…

    je note que tu écris « dérive à droite », ça c’est certain mais ce n’est pas pareil du tout « que de droite »,

  62. Theodore Devaux
    Posted 30 janvier 2014 at 11:07 | Permalien

    Comme si paris pouvez voter à gauche ! delanoe élu démontre par l’absurde que le ps est un parti de droite depuis au moins 30 ans …

    vos arguties n’y changeront rien

  63. Posted 30 janvier 2014 at 11:14 | Permalien

    TD « Comme si Paris pouvait voter à gauche ! Delanoé élu démontre par l’absurde que le PS est un parti de droite depuis au moins 30 ans … vos arguties n’y changeront rien »

    non mais vous avez un souci théorique … si le PS est un parti de droite hors de question de s’allier avec, par principe, non ?
    et quel sens ça a, alors, pour Danielle Simmonnet, de « participez au fait que la droite ne revienne pas a Paris  »
    de quel cote y a t il des arguties ? du votre ou du mien ?

  64. sébastien
    Posted 30 janvier 2014 at 11:15 | Permalien

    Ok mais alors que nous reste-t-il comme espoir si le PS est de « gauche » comme vous dites en tenant compte de son histoire, de sa nature, qu’il faille coûte que coûte voter pour lui alors qu’il gouverne, est majoritaire aux deux assemblées et impose une politique de droite?
    Regardez Montebourg qui cède aux lobbys pétroliers et nous relance le gaz de schsite qui est une catastrophe écologique aux USA pour des résultats en dessous des espérances.
    Regardez les baisses de cotisations pour les gros patrons assistés qui ne connaissent pas la crise pendant que le Peuple est au pain sec et à l’eau. Trouvez-vous normal que dans un pays dirigé par des socialistes un entrepôt des restos du coeur (celui de mon secteur) ait été pillé par des gens qui crevaient de faim (lait infantile volé en priorité pour leurs bébés)? Qui impose cela? Le PS.
    Je ne comprends pas comment sortir de cette m… avec comme seule possibilité alliance avec un parti de gauche qui applique la politique qui tue le pays. Même Minc est content. Alors oui, les militants de base socialistes sont sincèrement de gauche, je n’en doute pas mais ce n’est pas eux, vous qui gouvernez. Il me semble qu’une fois élu à la primaire, Hollande avait dit que son programme ne serait pas celui du parti, cela voulait tout dire. Désespérant.
    Quant à Paris, c’est un symbole, l’international regardera principalement Paris et il est clair qu’il ne faut pas que l’UMP la gagne. Même si la vie de la commune dépend idrectement de l’Etat, cela reste une affaire locale (sauf parachutage) dans les petites communes où des socialistes gèrent bien, il n’y a pas de raison de les chasser.
    Enfin, il n’ y a rien dans vos status qui vous permettent de remettre en cause la ligne précédemment majoritaire (puisque vous dites que vos idées obtiennent de bons scores), appel à un nouveau vote ou je ne sais quoi?
    Bonne journée

  65. Posted 30 janvier 2014 at 11:27 | Permalien

    voter pour le PS ce n’est pas approuver la politique du PS, des millions d’électeurs votent pour lui, sans partager sa politique, en ayant des illusions sur sa politique, en espérant même qu’il fera ce qu’ils souhaitent, eux
    je l’ai dit mille fois, le bulletin de vote ce n’est pas si important, et voter ce n’est pas un geste qu’il faut surestimer, ni fétichiser, dans la Ve République, tant qu’il n’y a pas de proportionnelle, voter ça sert à écarter le pire, et ça ne règle rien en soi,
    il faut battre la droite inconditionnellement, et batailler à gauche de toutes es forces, creuser le fossé avec la classe adverse, et organiser, transformer, construire son camp

    je dis bien « voter inconditionnellement » pour le PS au 2° tour, (c a d pour le parti le mieux place pour battre la droite su second tour). IL faut que ce soit inconditionnel, parce qu’il est de gauche, à cause de sa nature de classe, pas parce qu’on approuve sa politique

    quant à la stratégie et la tactique au sein du PS, donnez nous le crédit de savoir ce qu’on fait, on n’est pas incompétents, et on fait ce qu’on peut, c’est un fort appareil, on fait au mieux, avec la gauche socialiste qu’on a (pas toujours homogène) et en pesant sur ceux qui sont plus proches, on essaie de conforter la gauche socialiste tout en l’élargissant à tous les socialistes de gauche qui refusent la politique de l’offre et la baisse du cout du travail…

  66. Theodore Devaux
    Posted 30 janvier 2014 at 12:09 | Permalien

    « voter pour le PS ce n’est pas approuver la politique du PS »

    hahaha mais ils s’en tapent comme de l’an 40 qu’on approuve leur politique ! ce qu’ils veulent c’est UNIQUEMENT qu’on VOTE pour eux ! c’est trop difficile à comprendre ça ?

    tu es pourtant bien placé pour le savoir ! qu’est-ce qu’il en eu à taper du vote des français au referendum lorsqu’ils se sont ignomineusement ralié à sarko pour les entuber ?

    mais regarde donc qui sont les hierarques solfériniens !!! tu crois vraiment que ces pauvres types sont de gauche ? tu as été berné à l’origine peut-être mais aujourd’hui tu es le complice actif de la trahison des grands bourgeois qui mentent à tous et tout le temps !

    de mon côté je travaille chaque jour à convaincre mon entourage de voter pour N’IMPORTE qui d’autre que des traîtres !

    ça me rappelle le bon temps du referendum, ça te dit peut-être quelque chose ???

  67. Posted 30 janvier 2014 at 12:22 | Permalien

    je ne comprends pas de quoi tu parles, il ne faut pas battre la droite à Paris ?

  68. Posted 30 janvier 2014 at 12:25 | Permalien

    oui, vous avez raison,
    et nous gauche socialiste travaillons chaque jour, chaque heure a modifier les rapports de force

  69. Bob le camarade
    Posted 30 janvier 2014 at 12:29 | Permalien

    Tout ce que tu dis a un sens mais tu théorises trop sur des certitudes qui sont basées sur le passé.
    Voter pour le PS au motif que ce serait la gauche par opposition à la droite, c’était tenable avant, mais tu dois bien te rendre compte que pour nombre d’électeurs il y a beaucoup trop de dérives, trop de sentiment que le PS lorgne sur le centre droit, pour qu’ils raisonnent comme ça, de façon tactique et militante.
    Sans oublier l’électorat jeune qui est fort difficile à cerner.

    Elle est là, la faille qui a des effets qui s’amplifient (amalgames, abstention, vote de défiance, etc).
    On ne peut pas nier cela.
    Tu dis ça a toujours tenu, oui, mais jusqu’ici…

    Tout comme on ne peut pas nier que la tactique du FDG devient de plus en plus incompréhensible, je te l’accorde, on ne charge pas à ce point jusqu’à assimiler PS et droite, pour ensuite éventuellement fusionner, encore moins l’annoncer d’avance sans connaitre les conditions de cet éventuelle fusion.

    Mais je dis bien EVENTUELLEMENT, car « participer à ce que la droite ne revienne pas à Paris », peut avoir une signification différente.

    En tous cas moi je m’en cogne de toutes ces circonvolutions et je suis pas le seul, puisque tout serait réglé sur les proximités, mettaient ça en application pour le reste.
    Sinon les plus convaincus vont finir par se barrer et là ce sera d’un autre niveau.

  70. Posted 30 janvier 2014 at 13:28 | Permalien

    ah Bob, tu écris « on ne peut pas nier que la tactique du FDG devient de plus en plus incompréhensible, je te l’accorde, on ne charge pas à ce point jusqu’à assimiler PS et droite, pour ensuite éventuellement fusionner, encore moins l’annoncer d’avance sans connaitre les conditions de cet éventuelle fusion. »

    je voudrais seulement le faire remarquer a tous ceux qui sont venus ici me donner des leçons sur l’exigence de quitter le PS, de ne pas voter, PS, de la trahison du PS, du PS de droite, du PS « solferinien », voila que « il n’y aura ps de souci pour participer a ce que la droite ne revienne pas à Paris ».

    bravo, unité de toute la gauche, félicitations,

    ce n’était pas la peine d’agresseer Ian Brossat, et le PCF allié a Anne Hidalgo, comme si c’était une trahison, il n’y avait qu’un tour de différence

  71. Bob le camarade
    Posted 30 janvier 2014 at 14:24 | Permalien

    Un tour de différence qui a tout de même son importance lorsque l’on porte des désaccords fondamentaux, une opinion et un programme différent.
    Eliminer au second, OK, mais ne pas oublier le « choisir » du premier tour, sinon à quoi bon.
    En tous cas les pertes de repéres ne vont pas s’améliorer, ça c’est une certitude.
    Le sentiment du « panier » va s’agrandir et moi ça ne me rassure pas.
    Quand on suit les sondages sur les européennes le total PS, EELV, FDG passe de 39% en juin à 34 % sur le dernier.
    5% de moins.
    Curieusement c’est ce qu’on retrouve sur le FN, de 18% à 23%.

    De même pour les municipales tout le monde se focalise sur Paris comme d’habitude, pendant ce temps ailleurs moi je vois bien que ça ne s’arrange pas du tout.

  72. Bob le camarade
    Posted 30 janvier 2014 at 14:31 | Permalien

    Oublié ce lien dans le message précédent :

    http://www.marianne.net/La-gauche-molle-contre-la-droite-dure-c-est-l-horreur-politique_a235446.html

  73. Grégoire
    Posted 31 janvier 2014 at 0:43 | Permalien

    Bonjour à tous,

    Pour changer, je ferai court (!)

    Gérard, tu indiques dans tes messages précédent que le fait que le P.G. annonce son vote sans condition pour le P.S. pour battre la droite au second tour (ce n’est d’ailleurs pas une nouveauté, cf la présidentielle) démontre de manière explicite que le P.S. est de gauche.

    D’accord.

    Dans ce cas, que signifierai pour le P.S. le fait qu’il s’allie par exemple avec le modem, l’UDI ou mieux, l’UMP?

    En France, c’est encore majoritairement de la politique fiction, mais l’exemple Allemand et encore plus l’exemple Grec nous montre que c’est envisageable.

    Est-ce que ton axiome deviendrait subitement faux? Dirais-tu à ce moment que le fait que le P.S. s’allie avec la droite démontre qu’il est de gauche?

    Je précise que ce n’est en rien une provocation, mais j’aimerai vraiment avoir ton avis là-dessus, car si je comprends bien que le P.S. est un parti de gauche pour tout un tas de raison, j’ai l’impression que tu sous-estime un peu l’impact de la politique menée par un parti sur sa nature de classe. e n’imagine pas que la nature de classe d’un parti soit aussi immuable que la gravité.

    Bon, d’accord, je n’ai pas réussi à faire si court que ça…

    Amitiés fraternelles.

  74. Grégoire
    Posted 31 janvier 2014 at 0:44 | Permalien

    Plein de fautes… Pas relu… Désolé !

  75. Posted 31 janvier 2014 at 17:36 | Permalien

    he ho Danielle simmonnet n’a pas dit qu’elle s’alliait avec le PS de droite, elle propose au contraire de participer avec le PS pour battre la droite..

    « Nous avons contribué à éliminer Sarkozy et j’en suis très fière. J’ai participé en 2001 à faire en sorte qu’on se débarrasse de la droite à Paris donc il n’y aura aucun souci pour que nous participions au fait que la droite ne revienne pas à Paris. » Danielle Simmonnet.

    ensuite sinon, pour balayer l’argument au cas ou… ce n’est pas la premiere fois que la gauche s’allierait avec la droite (mais c’est un scandale et il faut le denoncer !)
    …sans pour autant changer de nature :
    le front populaire lui même fut une alliance droite gauche, il y avait les radicaux,
    trotski appelait a y opposer un gvt « Blum-Cachin », un gvt PS-PCF (rompant avec les radicaux) un front unique… contre le front populaire avec les radicaux
    a la libération les tripartites, avec le MRP,
    en 56 un « front national » PS PCF » et des partis bourgeois

    ce qui est encore différent d’un « dévoiement » de bouts de Modem, marginaux, dans une position subordonnée de fin de liste, sans accord politique particulier, la c’est pas excellent mais sans conséquence

    ce qui est encore différent de quand Ségolène Royal proposait en bas de chez lui, de nuit, en avril 2007, a Bayrou d’être son premier ministre en cas de victoire… là c’est grave

  76. Posted 31 janvier 2014 at 18:06 | Permalien

    tiens voila une reponse quasi officielle du PG (bien embarassée, mais elle va faire se frotter les yeux à 90 % des attaquants qui ont pourri ce débat depuis trois ans)


    Simonnet : traîtrise ou cohérence ?

    Je l’écrivais plus haut, au Plaidoyer Républicain nous n’étions pas dans la stratégie d’extrême tension prônée par certains PGistes – ou revendiqués comme tels –, notamment sur les réseaux sociaux. Et ce pour les mêmes raisons qui nous poussent à soutenir l’autonomie à Paris au 1er tour : Paris est le cratère du volcan révolutionnaire qu’est la France. Comme cratère, c’est donc un endroit où nous nous devons d’avoir une cohérence. Nous sommes un parti de gauche. Nous sommes un mouvement, une stratégie pour prendre le pouvoir à gauche et passer partout devant le PS pour changer de système. Certains objectent que pour abattre ce système il faut le travailler de l’extérieur, qu’il faut ne jamais mettre les mains dans le cambouis institutionnel actuel. Pas nous. Pour qu’un parti puisse passer pour crédible auprès des électeurs, il lui faut deux choses : un programme solide (nous l’avons) et une prise visible sur l’amélioration du quotidien des administrés. Bien sûr, il serait plus simple et plus rapide d’avoir des élections législatives anticipées où le Front de Gauche ferait un raz de marée, balayant de fait les partis type PS, FN ou UMP. Or, ce n’est pas le cas. La politique est un temps long, trop long peut-être, en tout cas pas aussi rapide que nous le voudrions. Il faut donc être ancré dans le réel : les élections municipales sont une étape dans la conquête progressive du pouvoir. Elles permettent d’avoir des élus qui, en toute autonomie et en cohérence avec la ligne anti-austéritaire, seront des barrages et des pôles de résistance aux régressions imposées par le PS et l’UMP. Et s’ils sont minoritaires au sein des conseils municipaux me direz-vous ? Je répondrais qu’être pressé n’arrange rien. Ces élus incarneront donc l’opposition de gauche dans les institutions. En aucun cas cela ne peut-être vu comme de la traîtrise. Peut-on accuser les républicains élus dans les assemblées monarchistes de 1791 ou de 1870 de traîtrise ? Peut-on accuser Jean-Luc Mélenchon de traîtrise lui qui, défenseur de la 6ème République, fût ministre sous la Vème ? Avoir des élus notamment à Paris c’est aussi, soyons honnêtes, un avantage financier : combien de départements n’ont pas sur leur territoire de local du PG ? C’est pourtant un outil central dans le développement territorial du Parti, et donc du Front de Gauche, à l’échelle nationale. Beaucoup plus d’élus dans deux mois, c’est l’assurance d’un développement accru.

    Comment les avoir ces élus, et surtout, pourquoi faire une fois dans les instances ? Par des fusions techniques. Démocratiques disent d’autres. Bien entendu, on ne peut pas fusionner « sans condition » ou « sans préalable ». Sinon, autant fusionner avec l’UMP ! La fusion ne peut se faire que sur des bases programmatiques. Or, un Front de Gauche élevé au 1er tour forcera le PS à changer son programme, et à intégrer bien plus de personnes du Front de Gauche sur une liste de second tour contre la droite.

    (erreur je vous dirais pour quoi il faut voter et s’allier inconditionnellement, ce qu’a fait D Simmonnet d’ailleurs) NDLR GF

    Ainsi, les citoyens ayant voté pour le Front de Gauche au 1er tour seront représentés dans leur commune. Leur voix sera entendue, et ils n’auront pas été « floués ». L’expression est souvent employée, mais il faudra sortir les calculettes au soir du 1er tour. Comme le disait fin octobre Eric Coquerel, imposer des candidats contre la droite sur une fusion permet un coup de force : instiller de la proportionnelle dans une élection non-démocratique. Certains diront peut-être que la position exprimée ici est scandaleuse et encline à la traîtrise ? Je leur réponds que c’est la position votée par le Congrès du PG à Bordeaux en 2013 à une écrasante majorité des délégués, et qu’elle reprend les dernières déclarations de notre Bureau National. Disposer d’élus en nombre conséquent est également un avantage indéniable : l’accès à des dossiers importants (des élus FDG seraient importants pour avoir accès à certains contrats publics-privés, notamment sur l’eau), permettant de donner en amont le signal d’alarme si une politique socialement ou écologiquement dangereuse est engagée par une ville ou une communauté. On rêverait d’avoir plus souvent accès à certains dossiers avant qu’il ne soit trop tard ! Disposer d’élus, c’est également acquérir collectivement des compétences pour ensuite gérer une ville, un département, un pays. Inexistants sont les exemples de révolutions citoyennes abouties sans appui sur les élus locaux des pays concernés !

    Je vais conclure mon propos. Je sais bien que pour certains qui liront cet article, le PS n’est pas un parti de gauche. Que tous ses militants sont des proto-sarkozystes en puissance. Non, il y a des gens sincèrement honnêtes au PS. Quand à son positionnement sur l’échiquier politique, je reprendrais l’avis de 90% de la population française : c’est un parti de gauche. Un parti de gauche qui mène une politique économique de droite et antirépublicaine. Est-ce pour autant que nous devrions attendre les lendemains qui chantent pour mettre en place de grands chantiers de transformation sociale ? Non, c’est dès aujourd’hui qu’il faut le faire. Danielle Simonnet l’a bien compris pour Paris, et saurait défendre cette position bien mieux qui ne nous saurions le faire. L’avènement de la 6ème République implique une construction parfois lente mais nécessaire. C’est l’analyse matérialiste que nous en faisons.

    Alexandre Emorin

  77. Respecter
    Posted 31 janvier 2014 at 20:18 | Permalien

    Je ne le connais pas donc je tape sur Internet « Alexandre Emorin »; résultat: rien. Nous, nous avons retenu principalement « la consigne c’est qu’il n’y a pas de consigne ». Nous sommes ceux qui sont insolubles dans cette soupe gouvernementale. Pourquoi ? Parce que beaucoup d’entre nous sommes convaincus que la mise en place de notre sixième République ne s’instaurera que quand tous les Français n’admettront plus que ce parti soit appelé un parti de gauche alors nous n’avons aucune tendresse vis-à-vis de ces carriéristes du FdG qui ne font qu’embrouiller le message et retarder cette clarification.
    On s’en moque bien de ce qu’il peut écrire cet homme, vous pouvez nous en trouver des dizaines d’ « Alexandre Emorin » car voilà ce que nous, nous avons lus comme beaucoup de français…
    Les propos de François Hollande devant ses proches sur Jean-Luc Mélenchon (rapportés par le Canard Enchaîné du 4 décembre) : « Aucune rationalité dans sa stratégie… Il ne représente ni une alternative politique ni une force de nuisances, car, au second tour, ses électeurs ne se trompent pas. »
    Je vous laisse en déduire ce que j’en ai tiré comme leçon !

  78. Posted 1 février 2014 at 0:08 | Permalien

    nul
    va falloir refléchir sur la nature de classe d’un parti
    sans théorie revolutionnaire pas d’action révolutionnaire

    je crois que c’est alexandre emorine

    Simonnet : traîtrise ou cohérence ?
    31 janvier 2014 • Plaidoyer Républicain • Répondre
    Ce mercredi 29 janvier avait lieu le premier débat radio-télévisé de la campagne municipale parisienne. S’y affrontaient cinq candidats : le mal-nommé Wallerand de Saint-Just pour le FN, Christophe Najdovski pour EELV, Anne Hidalgo pour le PS, Nathalie-Kosciusko-Morizet pour l’UMP et enfin la représentante du Parti de Gauche, Danielle Simonnet. Cette dernière, de l’avis des militants mais aussi des commentateurs, est la révélation de ce débat. Pas ou peu connue jusqu’alors, elle a déroulé pendant ses prises de parole un discours clair contre l’austérité, pour un Paris citoyen et solidaire bref, le programme du Front de Gauche.
    Ce qui a retenu l’attention de bon nombre de gens, y compris au sein même des organisations du Front de Gauche, c’est la déclaration de Danielle Simonnet disant explicitement :
    « Nous avons contribué à éliminer Sarkozy et j’en suis très fière. J’ai participé en 2001 à faire en sorte qu’on se débarrasse de la droite à Paris donc il n’y aura aucun souci pour que nous participions au fait que la droite ne revienne pas à Paris »
    Cette citation va me donner l’occasion de coucher sur papier notre position sur la question. Chez certains, le sentiment à l’écoute de ces mots était un grand « tout ça pour ça ! ». Pour nous, au Plaidoyer Républicain, c’est un immense « nous vous l’avions dit ». Bien entendu, nous ne sommes pas du tout des adeptes des listes communes avec le Parti Socialiste au 1er tour, choix qui a été fait par les communistes parisiens. Mais nous acceptons. Nous respectons ce choix. Nous avons toujours refusé de mettre de l’huile sur le feu comme ont pu le faire d’autres, car nous savons très bien que toutes les forces du Front de Gauche devront être en ordre de bataille dès le 31 mars pour la campagne des européennes. L’avenir de nos formations politiques, mais aussi du pays et de l’Europe peuvent en dépendre.
    Les commentaires suite à la déclaration de la candidate anti-austérité à Paris n’ont pas tardé, avec toute la mesure à laquelle nous sommes habitués sur les réseaux sociaux. Les procès en traîtrise, sur l’inutilité du PG dans la lutte contre le libéralisme, la trahison, etc … En somme, une accusation de « dérive droitière » bien comme il faut. Bon, si on se dit qu’en septembre/octobre/novembre on accusait les PGistes parisiens de gauchisme, on peut se dire que tout s’équilibre non ? Ceux qui, à l’occasion du choix des communistes parisiens, ont fait montre d’un anti-communisme exacerbé (pas besoin de les nommer, les AW & Cie..) n’oubliaient pas de se réclamer du PG – même faussement –. Je mettrais volontairement l’accent sur les personnes qui se réclament de cette organisation, puisque c’est la mienne. Ainsi, le principal résultat de leurs attaques contre le PCF a été de tendre au maximum les relations entre PG et PCF et, chose plus grave encore, entre les militants eux-mêmes. Bien entendu, certaines personnes se réclamant du PCF firent de même. Tout ceci n’a pas du tout arrangé la situation, mais restons sur les quelques « curés rouges » se réclamant du PG : ils adoraient, déifiaient Danielle Simonnet pour son choix de l’autonomie au 1er tour. Leur admiration sans borne et sans argument en devenait contre-productive et totalement stérile. Or, aujourd’hui, leurs croyances ont été ébranlées par la déclaration disant qu’il faut empêcher le retour de la droite à Paris. Pire que cela, ils se mettent à brûler en place publique Danielle Simonnet, Jean-Luc Mélenchon au passage et tout le Front de Gauche, pratiquement accusé de collaboration avec l’occupant. Les œillères qu’avaient ces militants ou sympathisants les empêchaient de regarder la position adoptée par le PG depuis un an. Ils ne cherchaient à mettre en avant que ce qui les arrangeait. Or, il a toujours été très clair que nous avons une stratégie. Pas une stratégie pour se faire plaisir, mais pour prendre le pouvoir, et donc participer au jeu institutionnel actuel pour mieux l’abattre. Or, pour celles et ceux qui, aujourd’hui, incendient Danielle Simonnet et à travers elle toute la stratégie du PG depuis un an, la « pureté révolutionnaire » court-termiste vaut mieux qu’une stratégie cohérente sur le long terme.
    Je l’écrivais plus haut, au Plaidoyer Républicain nous n’étions pas dans la stratégie d’extrême tension prônée par certains PGistes – ou revendiqués comme tels –, notamment sur les réseaux sociaux. Et ce pour les mêmes raisons qui nous poussent à soutenir l’autonomie à Paris au 1er tour : Paris est le cratère du volcan révolutionnaire qu’est la France. Comme cratère, c’est donc un endroit où nous nous devons d’avoir une cohérence. Nous sommes un parti de gauche. Nous sommes un mouvement, une stratégie pour prendre le pouvoir à gauche et passer partout devant le PS pour changer de système. Certains objectent que pour abattre ce système il faut le travailler de l’extérieur, qu’il faut ne jamais mettre les mains dans le cambouis institutionnel actuel. Pas nous. Pour qu’un parti puisse passer pour crédible auprès des électeurs, il lui faut deux choses : un programme solide (nous l’avons) et une prise visible sur l’amélioration du quotidien des administrés. Bien sûr, il serait plus simple et plus rapide d’avoir des élections législatives anticipées où le Front de Gauche ferait un raz de marée, balayant de fait les partis type PS, FN ou UMP. Or, ce n’est pas le cas. La politique est un temps long, trop long peut-être, en tout cas pas aussi rapide que nous le voudrions. Il faut donc être ancré dans le réel : les élections municipales sont une étape dans la conquête progressive du pouvoir. Elles permettent d’avoir des élus qui, en toute autonomie et en cohérence avec la ligne anti-austéritaire, seront des barrages et des pôles de résistance aux régressions imposées par le PS et l’UMP. Et s’ils sont minoritaires au sein des conseils municipaux me direz-vous ? Je répondrais qu’être pressé n’arrange rien. Ces élus incarneront donc l’opposition de gauche dans les institutions. En aucun cas cela ne peut-être vu comme de la traîtrise. Peut-on accuser les républicains élus dans les assemblées monarchistes de 1791 ou de 1870 de traîtrise ? Peut-on accuser Jean-Luc Mélenchon de traîtrise lui qui, défenseur de la 6ème République, fût ministre sous la Vème ? Avoir des élus notamment à Paris c’est aussi, soyons honnêtes, un avantage financier : combien de départements n’ont pas sur leur territoire de local du PG ? C’est pourtant un outil central dans le développement territorial du Parti, et donc du Front de Gauche, à l’échelle nationale. Beaucoup plus d’élus dans deux mois, c’est l’assurance d’un développement accru.
    Comment les avoir ces élus, et surtout, pourquoi faire une fois dans les instances ? Par des fusions techniques. Démocratiques disent d’autres. Bien entendu, on ne peut pas fusionner « sans condition » ou « sans préalable ». Sinon, autant fusionner avec l’UMP ! La fusion ne peut se faire que sur des bases programmatiques. Or, un Front de Gauche élevé au 1er tour forcera le PS à changer son programme, et à intégrer bien plus de personnes du Front de Gauche sur une liste de second tour contre la droite. Ainsi, les citoyens ayant voté pour le Front de Gauche au 1er tour seront représentés dans leur commune. Leur voix sera entendue, et ils n’auront pas été « floués ». L’expression est souvent employée, mais il faudra sortir les calculettes au soir du 1er tour. Comme le disait fin octobre Eric Coquerel, imposer des candidats contre la droite sur une fusion permet un coup de force : instiller de la proportionnelle dans une élection non-démocratique. Certains diront peut-être que la position exprimée ici est scandaleuse et encline à la traîtrise ? Je leur réponds que c’est la position votée par le Congrès du PG à Bordeaux en 2013 à une écrasante majorité des délégués, et qu’elle reprend les dernières déclarations de notre Bureau National. Disposer d’élus en nombre conséquent est également un avantage indéniable : l’accès à des dossiers importants (des élus FDG seraient importants pour avoir accès à certains contrats publics-privés, notamment sur l’eau), permettant de donner en amont le signal d’alarme si une politique socialement ou écologiquement dangereuse est engagée par une ville ou une communauté. On rêverait d’avoir plus souvent accès à certains dossiers avant qu’il ne soit trop tard ! Disposer d’élus, c’est également acquérir collectivement des compétences pour ensuite gérer une ville, un département, un pays. Inexistants sont les exemples de révolutions citoyennes abouties sans appui sur les élus locaux des pays concernés !
    Je vais conclure mon propos. Je sais bien que pour certains qui liront cet article, le PS n’est pas un parti de gauche. Que tous ses militants sont des proto-sarkozystes en puissance. Non, il y a des gens sincèrement honnêtes au PS. Quand à son positionnement sur l’échiquier politique, je reprendrais l’avis de 90% de la population française : c’est un parti de gauche. Un parti de gauche qui mène une politique économique de droite et antirépublicaine. Est-ce pour autant que nous devrions attendre les lendemains qui chantent pour mettre en place de grands chantiers de transformation sociale ? Non, c’est dès aujourd’hui qu’il faut le faire. Danielle Simonnet l’a bien compris pour Paris, et saurait défendre cette position bien mieux qui ne nous saurions le faire. L’avènement de la 6ème République implique une construction parfois lente mais nécessaire. C’est l’analyse matérialiste que nous en faisons.
    Alexandre Emorine

  79. bou christian
    Posted 2 février 2014 at 21:48 | Permalien

    Gerard, c’est quoi cette histoire du PS qui va sur la liste fdg a rambouillet ? c’est sans aucun fondement, le logo PS ne sera pas avec le notre a Rambouillet, merci de faire passer l’info

  80. Posted 2 février 2014 at 21:53 | Permalien

    cela a ete discute devant moi en BN du PS (sauf erreur d’ouie de ma part)

    mais je ne comprends pas bien : si le PS demande a figurer sur votre liste, vous l’évincez ? c’est ça ?

  81. Bob le camarade
    Posted 3 février 2014 at 18:54 | Permalien

    La question a été tranchée clairement, le FDG ne rejette personne qui souhaite s’associer librement avec lui dans une démarche de gauche sincére.
    Ce serait un comble.

    La question des logos ne se pose pas sur les listes « Place aux peuple ».
    Ce sont les partis des candidats qui sont annoncées.
    Sur les listes FDG ils sont du FDG, forcément.

    C’est l’utilisation du sigle FDG sur des listes PS qui est en question.

  82. Posted 3 février 2014 at 20:55 | Permalien

    tu ecris : C’est l’utilisation du sigle FDG sur des listes PS qui est en question. sic
    qu’est ce que tu tu veux dire ? « pas question » ?

    c’est vrai que votre acharnement à qualifier le PS de « parti de droite » (sic), et à exclure d’être sur des listes communes avec lui au premier tour, disons… rend difficile d’y être… au deuxième tour…

    normal il ne faut pas s’allier avec la droite, c’est violer tous les principes

    mais c’est absurde : au deuxième tour, il faudra bien : « Nous avons contribué à éliminer Sarkozy et j’en suis très fière. J’ai participé en 2001 à faire en sorte qu’on se débarrasse de la droite à Paris donc il n’y aura aucun souci pour que nous participions au fait que la droite ne revienne pas à Paris. » Danielle Simmonnet.

    tu veux appeler a voter sans utiliser ton sigle ?

    tu veux fusionner en abandonnant ton étiquette ?

    tu veux ne pas participer si tu as plus de 10 %

    tu ne veux pas d’élus si tu peux en avoir ?

    et si tu as moins de 5 %, tu « disparaitras » sans rien dire ?

    ou bien tu veux t’abstenir entre Hidalgo et NKM ?

  83. bruzzone
    Posted 16 février 2014 at 14:26 | Permalien

    Bonjour,
    Merci tout d’abord M. Filoche pour votre combat.
    Restez intègre tant que vous le pourrez. Un témoignage si vous le permettez: Après un congés maternité, ma compagne n’a pas pu répondre à une offre d’emploi sous prétexte qu’elle n’etait pas inscrite en tant que demandeur d’emploi. S’il vous plait, arretons de parler de taux de chomage et parlons plutôt de population active en age de travailler n’ayant pas d’emploi. Avec ce chiffre, nous sommes a 20% de la population sans emploi ou encore a un travailleur sur 3 sans emploi (chiffre 2012). Merci. Patrick. Dordogne.

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