Archives par tags : Sapin

Négociations de branches pour le CICE et le « Pacte de responsabilité » ? Du vent !

« Le patronat n’a pas passé la vitesse supérieure. Il doit aller plus vite. Il faut qu’il fasse son boulot ! » s’insurge Laurent Berger, selon qui « deux branches professionnelles ont signé un accord, vingt ont ouvert des négociations, quatre font un état des lieux sur leur situation économique et sociale, vingt-quatre n’ont rien [...]

Hommes d’états ? Comment peut-on se dire « en panne » et refuser de changer de politique ?

  Manuel Valls annonçait le 1er août que la rentrée allait être dure. François Hollande annonce qu’on ne peut plus attendre des « résultats » à court terme mais à long terme. La fameuse croissance est à 0. La dette augmente. Les déficits ne baissent pas. L’inflation sent la déflation. Le chômage augmente. Les salaires sont bloqués. [...]

Caché dans une ordonnance sur la formation professionnelle, le mauvais plan contre l’inspection du travail

Par François Stehly, Pierre Meriaux (inspecteurs du travail), Brigitte Cazon (contrôleur du travail), Jean-Pierre Terrier (directeur-adjoint), tous militants au SNU TEFE FSU. 29 janvier 2014 à 07:53 TRIBUNE  Alors que la commission des affaires sociales examine ce mercredi le projet de loi relatif à la formation professionnelle, les inspecteurs du travail se mobilisent contre la réforme [...]

Apres le BN du mardi 28 janvier 2014 : pas touche aux seuils sociaux

    Trois points rapidement.   1°) Le premier c’est sur l’emploi et le chômage. En fait nous avons maintenant presque atteint 5,95 millions de chômeurs touts catégories confondues. 10 200 chômeurs de plus en décembre. 272 100 de plus de novembre 2012 à novembre 2013.  Presque 6 millions. C’est un triste record. Ca exigerait [...]

Mon intervention au BN du PS mardi 22 oct : contre le plan Sapin de casse de l’inspection du travail !

D’abord j’approuve ce qui a été dit avant moi. Oui, il faut débattre dans le Parti socialiste, cela urge. Car le rôle du parti n’est pas d’entériner et défendre aveuglement la politique venue d’en haut, du gouvernement. Mais au contraire de faire remonter ce que nous voyons sur le terrain, ressentons, mesurons de l’état d’esprit [...]

Mon intervention au BN du PS mardi 25 juin : pas de réduction du chômage de masse sans réduction du temps de travail

Merci à Michel Sapin de son exposé sur toutes ces initiatives (emploi d’avenir, contrat de génération, emplois aidés…) pour contenir, endiguer, la montée du chômage. La question de l’emploi est assurément au centre de tout. On comprend l’importance en ce sens du second sommet social pour inverser la courbe du chômage, on comprend le symbole [...]

Michel Sapin : « L’émotion de ‪@GerardFiloche, c’est la nôtre. Mais il faut éviter l’amalgame entre un homme et une politique. » ‪#TousPol Mais si justement Cahuzac et sa politique ont été amalgamés !

Cahuzac n’est pas Dr Jekill et Mr Hyde. Il n’était pas d’un coté un « bon ministre » du budget et de l’autre un fraudeur fiscal. Il était tout d’un bloc. Et il était perçu comme tel, en parole et en acte, en idéologue et en ministre.

Au 1er janvier, le smic horaire est porté à 9,43 euros bruts de l’heure soit 1430,22 euros bruts (environ 1 121 euros nets) pour 151 h 66. Soit + 3 centimes de l’heure : la plus faible hausse du smic de l’histoire de la gauche arrivant au gouvernement.

C’est une question emblématique pour la gauche que de pousser ou non à la hausse des salaires : c’est la plus faible des mesures politiques de ce type prise par un nouveau gouvernement de gauche arrivant au pouvoir. Il y a quelque chose à la fois de choquant, d’irrationnel, de dépressif à limiter ainsi le Smic.

Pour une véritable et forte hausse du SMIC

l ne faut pas attendre la relance pour augmenter les salaires, mais il faut les augmenter pour permettre la relance.

Une grande « conférence sur les salaires » implique une vraie négociation. Pas seulement un « dialogue social ». Ça, « le dialogue » Sarkozy savait faire, il recevait, n’écoutait pas et imposait sa volonté. Une « négociation » est soumise à des règles ou ceux qui sont autour de la table, font s’entendent et font des pas les uns vers les autres.

La revendication de la CGT est de 1700 euros brut, celle de FO est de « 80 % du salaire médian », ce qui ferait un salaire minimum net de 1 340 euros, au lieu des quelque 1 100 euros actuels. D’autres organisations syndicales (FSU, SUD, UNSA) ne fixent pas précisément, mais exigent une hausse substantielle. Seule la direction de la CFDT semble « approuver » cette faible hausse gouvernementale (mais ses adhérents ? )