Le « pacte dit de responsabilité » est devenu minoritaire. Qu’il soit rejeté, qu’on en termine avec les refus du Medef de toutes contreparties !

 

Mine de rien, c’est un évènement.

 

Pour des raisons qui lui sont propres, la CFE CGC fait machine arrière et ne signera pas le « relevé de conclusions » (du vent…) du 5 mars. C’est un coup de théâtre lourd de conséquences : la CFE-CGC qui avait décidé le 10 mars dernier de signer le relevé de conclusions sur les contreparties sociales du pacte de responsabilité, qui prévoit un allègement de charges de l’ordre de 30 milliards d’euros par an pour les entreprises, a finalement fait machine arrière. « La négociation chômage a montré que la confiance n’était pas au rendez-vous (…) le patronat a trahi les signataires potentiels du pacte de responsabilité », a estimé la dirigeante de l’organisation Carole Couvert. « A la base, il s’agit d’un pacte de confiance. On a toujours dit que l’on refuserait de signer un chèque en blanc au patronat, mais que nous étions dans une logique de renvoi d’ascenseur », a-t-elle confié à Boursier.com. Or, lors de la négociation chômage, « ce sont les mêmes protagonistes qui étaient au tour de la table », a-t-elle ajouté.

Le relevé de conclusions concernant les contreparties au Pacte de responsabilité sera finalement signé par une minorité de syndicats.

Du coté du patronat, le Medef, la CGPME et l’UPA l’ont validé alors que, côté organisations syndicales, seules la CFDT et la CFTC le ratifieront, FO et la CGT y étant fermement opposées. Reuters prétend que le retrait de la CFE-CGC n’empêchera pas cet accord d’entrer en vigueur car il ne s’agirait que d’un « relevé de conclusions » n’ayant pas le même statut qu’un ANI comme ceux sur la sécurisation de l’emploi ou la formation, lesquels nécessitent la signature d’au moins trois syndicats. Mais c’est du pipo car le « relevé de conclusions signé » selon la CFDT se voulait équivalent à un accord et soumis aux mêmes règles. Carole Couvert veut, par ce geste, « envoyer un signal fort au gouvernement ». « Nous tirons la sonnette d’alarme pour qu’il entende le mécontentement des classes moyennes », a-t-elle martelé…

Pas seulement des « classes moyennes » surtout du salariat tout entier…

Comme la « convention UNEDIC » ca suffit les textes dictés par le Medef ! Que le gouvernement s’empare de ce rejet et du refus du Medef de toute contrepartie pour prendre la pays a témoin : ce qui ne passe pas pour l’emploi, du fait du refus du patronat, doit passer par le contrôle des licenciements, par la reprise des entreprises en difficulté, par la contrainte forte et décidée contre les dividendes et la finance.

Reprenons les milliards au patronat donnons les au salariat, non à l’austérité oui à la relance !

24 Commentaires

  1. Nemo
    Posted 25 mars 2014 at 18:04 | Permalien

    comme le montre ce petit film, plus vous mettrez de contraintes sur les employeurs, plus il y aura du chômage

    https://www.youtube.com/watch?v=fGKFTUVQPTM

  2. luc
    Posted 25 mars 2014 at 21:38 | Permalien

    Aujourd’hui, les salaires et les impôts sur la production représentent la même part de la valeur ajoutée des sociétés non financières qu’entre 1953 et 1973, pendant les 30 glorieuses.

    C’est ce qu’a démontré Jean Gadrey, dans Alternatives économiques.

    La part des salaires dans la valeur ajoutée des sociétés non financières est passée de 65%, quand Jospin était 1er ministre à 67,7% en 2012. Elle est en moyenne de 70,5% entre 1953 et 1973.

    En 2012, le total salaires + impôts sur la production représentait 71,6% de la VA contre une moyenne de 72,3% de la VA entre 1953 et 1973.

    Au final, la part des salaires est inférieure de 3 points dans la VA par rapport aux années 1953-1973.

    En parallèle, les impôts sur la production ont augmenté de 2 à 4 points dans la VA par rapport aux années 1953-1973.

    Jean Gadrey
    Baisse tendancielle de la part des salaires dans la valeur ajoutée ? Du taux de profit ?
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/03/19/baisse-tendancielle-de-la-part-des-salaires-dans-la-valeur-ajoutee-du-taux-de-profit-12/

  3. GREG
    Posted 25 mars 2014 at 23:20 | Permalien

    Tiens, revoilà Heckel et Geckel…

    En effet c’est un coup de théâtre.

    « Mais c’est du pipo car le « relevé de conclusions signé » selon la CFDT se voulait équivalent à un accord et soumis aux mêmes règles. »

    C’est la phrase la plus importante.
    Peut être qu’au premier recul patronal le reste suivra…

    Que le gouvernement comprenne le message, qu’il arrête de foncer dans une voie sans issue pour la gauche et le salariat.
    Danger! Danger!

    Adopter ce relevé de conclusions avec deux syndicats signataires serait absurde, anti démocratique, mais aussi lourd de sens sur la ligne politique du PS jusqu’en 2017.

    Faut rien lacher, jamais!
    Allez l’aile gauche!!!

  4. Bob le camarade
    Posted 26 mars 2014 at 0:07 | Permalien

    Qu’il soit rejeté, tu parles :

    « François Hollande passera « à l’action » et parlera aux Français avant la fin avril, quand le gouvernement s’engagera sur le pacte de responsabilité, a-t-on appris mardi à l’Elysée.

    L’actuel Premier ministre est à la manoeuvre pour la finalisation du pacte, qui sera assorti d’un plan d’économies de 50 milliards pour la période 2015-2017 pour lequel le ministère du Budget vient de transmettre ses propositions à Matignon. »

    Que le PS perde Paris et de nombreuses autres grandes villes est la seule chance de faire crever ce pacte.
    Et encore.
    Mais il n’y en a pas d’autre de solution.

  5. GREG
    Posted 26 mars 2014 at 1:11 | Permalien

    Si, il y a une autre solution, la rue. La meilleur opposition c’est nous, le salariat.

    Mais bien sûr cela ne se fait pas sur commande.
    Quand? Comment? Quel sera l’élément déclencheur?

    En tout cas, le cheminement d’une explosion sociale, d’une révolte salariale, actifs, retraités, chômeurs, a commencé depuis longtemps. Et ce n’est pas parce que nombre d’entre nous n’ont pas vécus ça, que ça n’arrivera pas. Plus elle sera reporté, écarté, plus elle sera revendicative quand elle explosera.

    Ça ne peux pas durer indéfiniment, il y aura un retour de bâton.

  6. rêveur
    Posted 26 mars 2014 at 8:58 | Permalien

    NEMO,

    vous croyiez vraiment aux « sornettes » que vous venez de poster ?
    on parce que à ce compte là, il ne fallait pas interdire le travail des enfants. A 7 ans, on peut bosser à l’usine au lieu d’aller à l’école !

    « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
    Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
    Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ;
    Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules
    Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement
    Dans la même prison le même mouvement,
    Accroupis sous les dents d’une machine sombre,
    Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre.
    Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
    Ils travaillent. Tout est d’airain, tout est de fer.
    (…) Ils semblent dire à Dieu : petits comme nous sommes,
    Notre Père, voyez ce que nous font les hommes ! »

    C’est en 1838 que Victor Hugo rédige sa complainte, dans Les Contemplations.

    https://www.fakirpresse.info/Ces-anges-dans-un-enfer.html

     » Y a pas de mystère : devant le problème, on est tous d’accord. Devant la solution, il n’y a plus personne. Car la morale et les intérêts, voilà qui fait deux. Et au Parlement, on les voit ressortir à nu, ces intérêts. Interdire le travail des enfants, personne n’y songe. Mais même réduire leur durée de travail, ce serait « sacrifier l’industrie »  »

    Exactement le raisonnement de NEMO. Dans la vidéo, j’ai failli pleurer pour ce cet exploitant de la valeur ajouté du travail d’edgar. Parce que Edgar crée bien évidemment de la valeur ajouté : notamment, en nettoyant chaque jour, il contribue la salubrité du lieu et donc, les autres employées (la secrétaire par exemple) qui crée beaucoup de valeur ajoutée pourra continuer d’en créer. Merci Edgar.
    Et le gros et gras patron pourra continuer de fumer des Siglos VI au lie de se contente de Hoyo du maire (très bon) et de partager un peu son capital.

    Vive l’inégalité sociale. Merci NEMO.

  7. Nemo
    Posted 26 mars 2014 at 9:30 | Permalien

    Je connais Victor Hugo, merci.
    Mais là on ne parle pas du travail des enfants, on parle de l’emploi pour nos concitoyens.
    Si tu veux la paix, prépare la guerre… Si tu veux de l’emploi, assoupli le code du travail et baisse les charges…

  8. Posted 26 mars 2014 at 9:47 | Permalien

    si tu veux l’emploi renforce le code du travail, empêche la fraude, la surexploitation, la précarité, impose la baisse de la durée du travail, augmente les salaires, contrôle les licenciements, renforce les syndicats, tacle le patronat rapace qui se goinfre de dividendes au fur et a mesure des plans sociaux, et ponctionne les actionnaires qui dilapident nos richesses et nos emplois

  9. rêveur
    Posted 26 mars 2014 at 9:50 | Permalien

    Et bien relis-le.

    « Si tu veux la paix, prépare la guerre »…

    Et aussi Orwell

    « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. L’ignorance, c’est la force. »

    « Si tu veux de l’emploi, assoupli le code du travail et baisse les charges… » raisonnement totalement faux. C’est du Milton friedman (les économistes de chicago … invités par Pinochet – ami de tatcher).

    Je préfère keynes, Marx (Polanyi est encore mieux mais je ne le connais pas bien).

    Bref, nous ne regardons pas dans la même direction NEMO. C’est pas grave, mais je ne souhaite pas vivre dans le monde de régressions sociales que vous appelez de vos voeux.

    Aucun acquis n’a été obtenu en écoutant les patrons.
    Aucune baisse des côtisations a envisagé, pour la baisse de certains impôts injuste en revanche (genre la TVA), là oui, ça pourrait être une piste.

  10. Posted 26 mars 2014 at 9:52 | Permalien

    ton intervention sur RMC Bourdin ce matin, mercredi 7 h
    Bravo Gérard tu es l’honneur du PS et de la gauche, merci de dire ce que beaucoup pense ! Dans mon village de Feytiat nous avions établi une liste commune de Gauche nous avons perdu un siège à la droite, 60 % au lieu de 69% en 2008, nous aurons 24 conseillers au lieu de 25. Mais phénomène rare environ 10% d’enveloppes vides alors que d’habitude nous en avons 3% ! Le FN ? Nous ne savons pas. Notre Voisine de la même agglo Limoges a subi une déculottée incroyable de 56% en 2008 à 30% aujourd’hui, Alain Rodet et la fédé qui ont préféré inviter 2 fois Cahuzac que Filoche subissent un revers et sont obligés de négocier avec le Front de Gauche qu’ils ont snobés ces derniers mois. J’observe que certains d’entre nous avaient fait remarquer à Rodet lors des législatives qu’il fallait respecter le non cumul des mandats, il a répondu qu’il attendait la loi… ! Il est urgent d’avoir un véritable meeting pour informer non pas sur le plan philosophique le danger du FN, mais sur celui économique et social, pour qu’enfin les électeurs du FN comprennent !
    Amitiés socialistes
    JL Ch 87

  11. rêveur
    Posted 26 mars 2014 at 10:04 | Permalien

    « si tu veux l’emploi renforce le code du travail, empêche la fraude, la surexploitation, la précarité, impose la baisse de la durée du travail, augmente les salaires, contrôle les licenciements, renforce les syndicats, tacle le patronat rapace qui se goinfre de dividendes au fur et a mesure des plans sociaux, et ponctionne les actionnaires qui dilapident nos richesses et nos emplois ». Hâte que le PS renouvelle ses dirigeants droitiers et (re)lisent/appliquent les mots de Gérard.

  12. 4 Août
    Posted 26 mars 2014 at 10:21 | Permalien

    Bonjour Gérard, c’est la première fois que je poste ici. Juste pour dire que je t’ai encore entendu sur RMC, et que je ne comprends pas ce que tu fais dans ce parti qui ne pense qu’à frayer avec la CFDT et le MEDEF. (Enfin si, tu vas encore dire que c’est pour lutter de l’intérieur mais bon, je sors pas de l’oeuf hein !). Je me dis que si tu débarquais avec tes 40% au Front de Gauche, on ferait tout péter !!! Alors ?

  13. Dominique Babouot
    Posted 26 mars 2014 at 10:27 | Permalien

    Dommage que Dimanche prochain ce ne soit pas possible de faire le tri des listes qui nous serons présentés par le ps!

    Parce que ce qu’il faudrait c’est pouvoir voter plutôt deux fois qu’une pour récompenser les amis de Gérard, si peu nombreux et mettre les noms des autres impitoyablement dans la corbeille de l’isoloir ou ils méritent mille fois d’etre!

  14. Posted 26 mars 2014 at 10:27 | Permalien

    La paix qu’évoque Nemo à travers la sentence  » si tu veus la paix , prépare la guerre  » n’est rien d’autre que la paix romaine .
    Une  » paix  » où les plus faibles sont écrasés , et où les puissants prennent l’abscence de révolte pour du consentement .

    Les préjugés culturels sont les plus abétissants car inconscients.
    En l’occurrence, qui voudrait une chose en préparant son contraire ?

    Ces quelques dirigeants du PS peut être …qui en faisant une politique de droite espéraient obtenir le soutien électoral de ceux qui croyaient au changement d’une politique de gauche ?

    Ou Mélenchon qui , au gré de ses humeurs,et à coup de phrases assassines sur ses partenaires potentiels faire capoter toute réalité d’une unité de la gauche ?

    Laissons la paix romaine aux dictateurs en herbes.

  15. VINCENT Paul
    Posted 26 mars 2014 at 10:32 | Permalien

    En ce qui concerne l’enthousiasme du Medef pour offrir des contreparties qui n’en fassent pas un “marché de dupes”, si l’on se souvient de son comportement au sujet du lundi de Pentecôte il y a dix ans, il est permis de se montrer sceptique .
    Après l’émoi causé par la tragique hécatombe de personnes âgées lors de la canicule de 2003, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin avait décidé que le lundi de Pentecôte ne serait plus férié et que les salariés travailleraient gratuitement ce jour-là pour financer leur meilleure prise en charge. Il y avait eu quelques tergiversations de la part des salariés et certains aménagements avaient été apportés, comme la possibilité de choisir un autre jour férié, voire de le fractionner en heures supplémentaires, mais cela devait de toutes façons se traduire par une journée de travail non rétribuée dont le Medef s’engageait à reverser l’équivalent à l’Etat.
    Le Medef avait pour porte-parole à l’époque Denis Gautier-Sauvagnac, dont on parlait encore récemment, et qui, dans une interview publiée dans «Le Monde » du 6/09/2003, voyait dans cette idée « la reconnaissance par notre pays de l’erreur fondamentale des 35 heures». Et il ajoutait : «Je trouve réjouissant qu’une majorité de Français, si l’on en croit un sondage de l’IFOP, soient d’accord pour abandonner un jour férié et pour reconnaître que c’est en travaillant davantage qu’on crée de la richesse, donc la base du financement de la solidarité nationale ».

    Mais si on lui demandait quel effort de solidarité nationale les entreprises étaient elles-mêmes prêtes à consentir, il se montrait plus hésitant, ne s’engageant même pas à répercuter intégralement la contribution apportée par les salariés :

    « De quel niveau serait cette contribution ?

    - Il ne peut être, évidemment, que très inférieur au 0,5 % théorique que représente une journée de travail sur un peu plus de 200 dans l’année. Mais avant tout prélèvement nouveau, il faut s’assurer que cette journée de travail supplémentaire dégage bien de la richesse en plus. Sans quoi les entreprises seraient pénalisées ».

    Etonnante contradiction entre son incertitude sur ce que devraient être de justes contreparties et sa foi précédemment affirmée dans la proportionnalité de la production de richesse avec la durée du temps de travail !

    Il ne semble malheureusement pas que cette mesure ait réglé le problème de la prise en charge des personnes âgées et aucun des autres gouvernements de droite qui se sont ensuite succédé n’a jamais osé instaurer depuis l’abandon de nouveaux jours fériés.

    Mais le Medef aurait pu aussi avoir l’idée, ou à défaut ces gouvernements, de répercuter en leur faveur les “29 février” des deux années bissextiles que nous avons connues depuis et où les salariés mensualisés ont donc travaillé un jour de plus gratuitement

  16. denis
    Posted 26 mars 2014 at 10:41 | Permalien

    Très bien chez bourdin, vous parlez comme mélenchon que vous combattez d’ailleurs impitoyablement comme si il était du fn, pourtant le discours du bourget qui vous a tant plu, ainsi que la fameuse taxe à 75% sont directement influencés par la montée dans les sondages de JLM. Comme quoi on peut changer les choses mais surtout de l’extérieur du PS, là où devrait-être votre place. Comment pouvez-vous nous demandez encore de voter pour vous après tout ça ? Beaucoup gens de gauche sont prêt à laisser le FN passer plutot que de voter PS. C’est dur à entendre mais c vrai.

  17. Posted 26 mars 2014 at 11:01 | Permalien

    Rien que la « réforme du travail » à temps partiel démontre bien que ni les électeurs du PS, ni ses ca(sic) n’ont mis le pied dans une entreprise.

  18. B
    Posted 26 mars 2014 at 11:26 | Permalien

    à n° 3
    non, c’est du libéralisme.
    Donc ce n’est pas Démocratie et Socialisme.

    Pour que ce soit Démocratie et Socialisme, il faut faire comme les Russes quand ils reprennent une base en Crimée :
    coups de poings dans la gueule à répétition.

  19. rêveur
    Posted 26 mars 2014 at 11:29 | Permalien

    B, pour un peu vous nous diriez que la guillotine était un progrès (par rapport à l’écartèlement, les bûchers, les pendaisons), bref que la mort rapide et (presque) indolore est préférable aux supplices…

    Mas bon, vous n’oseriez pas, Hein ?

  20. rêveur
    Posted 26 mars 2014 at 12:03 | Permalien

    Ouais, donc c’est la bonne vieille Lutte des classes quoi. Parce que vous n’avez pas abandonnée l’idée qu’on fait la chasse/peau aux pauvres.

    ET que quand ceux ci font l’horrible erreur de se rebeller … on leur pète la tronche (cf. la manif NDDL du 29 février).

    Vous nous dites que jamais rien n’a été axquis par la force, que pour virer les nazis, les résistants ont pris les armes, fait dérailler des trains, bombarder des villes… pour amener ensuite … LES 30 GLORIEUSES. La sécu, la semaine de 40 heures, puis de 39…

    Un peu comme ruffin quoi :
    la seule chose que les riches comprennent … « c’est la pétoche ».

    Bah si c’est ça votre modèle bah … c’est malheureux. D’autant plus que je crois que vous avez raison.

  21. rêveur
    Posted 26 mars 2014 at 12:06 | Permalien

    Vous nous dites que jamais rien n’a été acquis SANS* (pardon) la force,

  22. Posted 26 mars 2014 at 12:13 | Permalien

    De toute manière, les chômeurs et les pauvres peuvent se rebeller, notre « nouveau » « président » « de gauche » leur enverra la réponse: des troupes de CRS qui a envoyées au si « démocrate » Banrein pour former leurs homologues locaux… lol

  23. Anonyme
    Posted 26 mars 2014 at 12:34 | Permalien

    http://www.rezocitoyen.org/La-veridique-et-surprenante-histoire-de-la-manifestation-de-Nantes.html

  24. lionel mutzenberg
    Posted 26 mars 2014 at 12:56 | Permalien

    J’ai écouté ce matin sur RMC ton intervention. Bravo, et merci; tu sais, il arrive quelquefois que les plus engagés se mettent à douter de leurs propres convictions.
    Il faudrait la mettre en boucle sur nos chaînes nationales, au moins, sur nos chaînes publiques.
    Le droit à l’information est un droit fondamental trop bafoué par nos médias.
    Après l’on discutte, mais avant, il est impératif d’informer honnêtement.
    Regarde ce pauvre Némo, et autres, qui voudrait supprimer le droit du travail, et baisser les charges; mais qui ne nous explique pas pour quelles raisons dans les pays qui n’ont pas ces « contraintes », du code du travail, qui ont des « charges » biens moins élevées qu’en France, leurs résultats ne sont pas plus brillants que les notres, il suffit de consulter les statistiques pour le savoir.
    Et pire encore, dans le pays de la libre entreprise par excelence, les Etats Unis, la situation économique et sociale, est une véritable bombe qui ne demande qu’à exploser.
    Il en sont arrivés à se saisir du drame de l’Ukraine pour faire diversion, comme si l’on ne connaissait pas les réalités de leur suprématie économique et politique.
    A côté d’eux, Poutine est un enfant de choeur… et je souhaite qu’il le reste.

Déposer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera jamais transmise.

*