Est-ce que les 35 h sont « verrouillées » ?
Je reproduis ici un texte paru sur ce blog en janvier 2011 à chaud, choqué par une attaque de Manuel Valls - à l’époque - contre les 35h - J’ose espérer que, Premier ministre, Manuel Valls ne défendra plus cette position et qu’on pourra la reléguer au passé. Vivent les 35 h et quand on a 5,9 millions de chômeurs ce qui est d’actualité plus que jamais c’est la réduction du temps de travail…
25 questions-réponses rapides sur les 35 h
(presque) tout savoir sur les 35 h
Ce que Manuel Valls a dit exactement :
« Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures, qui n’existent déjà plus réellement. Cela doit permettre aux Français, pour ceux qui ont la chance d’avoir un emploi, de travailler davantage en gagnant plus, deux heures, trois heures, sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires qui ont beaucoup coûté à l’Etat et à l’économie française ». Pour ceux qui n’ont pas de travail, l’allégement du coût du travail, devra relancer l’embauche (…) »
« Le monde a changé depuis 1997 et nous aussi (…).… Est-ce que dans le monde tel qu’il est avec la concurrence que nous connaissons, est ce que nous pouvons nous permettre d’être sur des idées des années 70, 80, 90 ? Non ! il faut donc dépasser la question des 35h au-delà des bénéfices qui ont concerné notamment le temps de vie des salariés, de la flexibilité qui a pu représenter dans les entreprises, Je prône un dépassement des 35 heures, au nom même d’une augmentation des salaires, d’une augmentation du pouvoir d’achat. » (Europe 1 verbatim) janvier 2011
verrouiller, verbe transitif
Sens 1 Fermer en actionnant un verrou. Anglais to bolt
Sens 2 Bloquer, empêcher le passage.
Sens 3 Contrôler quelqu’un ou quelque chose, bloquer une action ou une situation
verrouiller : 2 synonymes : cadenasser, fermer.
1°) Est-ce que les 35 h sont « verrouillées » ?
Il n’y a aucun verrou. D’aucune sorte. Les 35 h ne sont que la durée légale du travail. Elles ne sont que le seuil de déclenchement des heures supplémentaires. Le seul verrou existant est la durée maxima qui est de 48 h hebdomadaires. Avec les 35 h il y a place pour 13 h supplémentaires hebdomadaires, davantage qu’avec les 39 h où il ne pouvait y avoir que 9 h supplémentaires par semaine.
2°) Est-ce que les 35 h sont un carcan ?
Copé félicite Valls pour « sortir du carcan dogmatique hérité de Madame Aubry, c’est aussi se donner une arme de plus dans la cruciale bataille contre le chômage».
Il n’y a aucun carcan. D’aucune sorte. (d’une certain façon, hélas !)
C’est ce que Xavier Bertrand a répondu a Copé : il y a une scission sur ce point… au sein de l’UMP : c’est le le chef de l’UMP qui en profite pour attaquer le ministre du travail UMP en épaulant Valls. (Les grands médias font mine de ne pas le voir pour se concentrer sur la…division du PS).
3°) Est-ce que les 35 h n’existent déjà plus réellement ?
C’est malheureusement ce qui a été, semble t il, dit par Arnaud Montebourg, lui aussi candidat aux primaires socialistes : « Les 35 heures n’existent plus, donc évidemment rouvrir ce débat est inutile ». Ce disant, Arnaud Montebourg n’y connaît rien non plus. Les 35 h existent. Elles s’imposent même à 100 % des salariés, à 100 % des employeurs. C’est une durée légale d’ordre public social valable dans toutes les entreprises, toutes les branches, tous les métiers, tous les statuts.
4°) Est-ce que les 35 h empêchent les Français de travailler davantage ?
Emballé par Valls, Yves Jégo déclare : « N’attendons pas 2012 pour déverrouiller les 35 heures qui plombent la croissance française depuis 10 ans et ouvrons à nouveau le débat du + travailler plus + et du + travailler mieux + comme Jean-François Copé l’a proposé à juste titre, suivi par Manuel Valls ».
C’est aussi stupide : la meilleure année depuis un siècle de la croissance française, de l’emploi en France, c’est l’année 2000, année de la mise en place des 35 h. 350 à 400 000 emplois de plus. C’est la meilleure année sociale de toutes les annales. Moins de précaires, hausse de la masse salariale, toutes les caisses de protection sociales étaient au vert… Ce, avant que la droite, depuis 8 ans, ne mène notre pays à la catastrophe économique et sociale en revenant en arrière.
5°) Est-ce que les 35 h empêchent de travailler deux ou trois heures de plus ?
Stupide aussi. Il y a place pour 13 supplémentaires mensuelles majorées par semaine.
Quant au contingent annuel maximum d’heures supp’, il était de 91 h dans la métallurgie en 1995, de 120 h en général lorsque le patronat signait l’accord du 31 octobre 1995 considérant que les heures supp’ devaient être « exceptionnelles et imprévisibles » et alors que se préparait la 1° loi De Robien finançant les 35 et les 32 h pour les entreprises « volontaires ». (Ce qui coûta très cher, mais resta limité à 35 000 salariés). C’est la droite qui a tenté la première loi de réduction du temps de travail, par accord.
6°) Est-ce qu’à cause des 35 h on travaille moins que les autres pays ?
Mais non bien sûr ! Nous sommes dans la moyenne européenne : la durée hebdomadaire du travail en 2007 de l’ensemble des actifs était de 37 heures en France, pour 37,3 heures en moyenne dans l’Europe des 15. C’est presque une heure de plus qu’en Allemagne (36,2 h), une heure et demie de plus qu’au Danemark (35,5 h) et dans les pays Nordiques, et presque cinq heures de plus qu’en Hollande (32,2 h). Mais bien moins qu’en Grèce, au Portugal… (Cf. « Salariés si vous saviez.. » Ed. La découverte, GF 2008)
Car, surtout ce sont les pays les plus pauvres qui ont les durées du travail les plus longues !
Et les plus riches les durées du travail les plus courtes !
Le « Sortir de l’euro où sortir des 35 h » selon Gérard Longuet est donc une autre de ces phrases stupides qui ne veulent rien dire.
Nous avons en France le taux de productivité horaire le plus élevé au monde. On produit plus tout en travaillant moins !
7°) Est-ce que le monde (du travail) a changé depuis 1997 ?
Bah oui. Il y a davantage de chômeurs, les records mondiaux sont battus. Le néo-libéralisme et la dictature de la finance tendent à ramener les durées du travail réelles au niveau du XIXe° siècle, avec souffrance, stress, contre la santé et contre l’emploi. Sarkozy est allé chercher le chômage avec les dents : les chiffres de décembre 2010 en France, c’est le plus haut niveau de chômage depuis 15 ans… Il n’y aura pas de réduction du chômage de masse, sans réduction du temps de travail.
8°) Est-ce que les 35 h sont une idée des années 70, 80, 90 ?
C’est un progrès historique. L’histoire du code du travail EST l’histoire de la réduction du temps de travail. De 1840 à 1920, il a fallu 80 ans pour passer de la journée de 17 h à la journée de 10 h. De 1936 à 2000, il a fallu 70 ans pour passer de 40 h à 35 h : en 70 ans, on a réussi en pratique, dans les faits, dans la vie réelle, (malgré une guerre mondiale et deux guerres coloniales) quatre choses en même temps :
- produire plus
- créer plus d’emplois
- travailler moins longtemps
- gagner plus
Et Valls et Copé voudrait faire tourner la roue de l’histoire à l’envers ? Revenir avec la même logique demain sur les congés payés ? sur la Sécu ? Copé le veut… Valls aussi ?
9°) Est-ce que les 35 h coûtent cher aux entreprises ?
Les 35 h ne devaient pas se faire à « profit constant » mais comme un moyen de redistribuer emplois et richesses. Mais non, le Medef a « mené la guerre » depuis 13 ans aux 35 h (depuis que le 10 octobre 1997 sur le parvis de Matignon, Jean Gandois du CNPF démissionnait en expliquant qu’il fallait des « tueurs » à sa place et cela donna naissance au Medef) . Le patronat ment en prétendant que « les 35 h ça coûte trop cher » : en fait pour refuser de négocier les salaires. Mais ses profits n’ont jamais été aussi énormes, la France n’a jamais été aussi riche.
10°) Est-ce que les 35 h coûtent cher à l’état ?
Ça coûte à l’état qui prend sur les impôts que paient les salariés : parce que l’état redistribue d’énormes sommes au patronat. L’assistanat dans ce pays, c’est d’abord pour les patrons. Entre 30 et 45 milliards d’exonérations de cotisations sociales de 1 à 1,3 fois le Smic ce qui va en premier dans les poches du CAC 40. Pareille pour la loi TEPA qui enlève les cotisations sociales sur les heures supp’.
11°) Est-ce que les 35 h ont déjà été détricotées ?
Jack Lang :« Les 35 heures ont été déjà partiellement détricotées, réadaptées». Encore une fois ça ne veut rien dire ! les 35 h c’est un chiffre, un repère unique pour la durée légale. Une loi d’ordre public social. Pour 100 % des salariés. Ça ne peut pas se « détricoter »… le code du travail peut se “détricoter” pas “les 35 h”. Ca existe ou non.
Et Pierre Moscovici qui explique à Valls qu’il n’y a plus rien à faire, car tout a été fait… : « si vous prenez tout ce que la droite a fait depuis 2002 avec les 35 heures, les verrous, s’il y en avait, ont été totalement levés» (sic – Moscovici) Il n’y connaît rien non plus. Il n’y avait pas de verrous, ils ne sont donc pas levés, tant que les heures supp’ restent majorées dans la loi.
12°) Est-ce que les 35 h ont bloqué les salaires ?
Pas les 35 h ! Lionel Jospin (et c’est ce qui lui a fait gagner les élections le 1er juin 1997) a proclamé les 35 H HEBDOMADAIRES PAR LA LOI SANS PERTE DE SALAIRES. Ce sont les patrons qui ont bloqué les salaires et tout tenté pour les flexibiliser
Mais même dans les accords, il y a eu des cas infinitésimaux prévoyant un « gel » des salaires en contrepartie des 35 h : c’était là où les syndicats étaient faibles. C’est vrai que le Medef et la droite ont fait forcing pour affaiblir l’application concrète de la loi, son contrôle… mais c’est parce qu’il n’y a pas eu assez de sanctions en cas de non-respect des 35 h pas parce qu’il y en a eu trop… des « verrous », il en aurait fallu plus !
13°) Est-ce que les 35 h ont été annualisées ?
Ce n’était pas par la loi ! Mais par accord. Dans moins de 0,3 % des cas, il y a eu des accords d’annualisation ou de modulation. Ils sont mauvais : car ils reviennent à rendre les heures supplémentaires invisibles et non majorées. Il fallait que des syndicats acceptent de signer ce genre de recul (mais c’est vrai… la loi aurait pu et du les interdire) !
En fait le patronat n’aime pas les usines à gaz où il est contraint de signer des accords avec des syndicats. Il cherche toujours à faire autrement et les heures supp’ c’est ce qu’il y a de plus simple, il y fait recours dans 76 % des cas pour ajuster les horaires…
14°) Est-ce que les 35 h ont été annulées par la flexibilité ?
Mais par définition les 35 h sont inflexibles. La flexibilité s’oppose aux 35 h, elle cherche à moduler la durée légale, la durée maxima, le taux des heures supp’ etc. mais tant qu’il reste un ordre public social avec un chiffre unique de repère, les 35 h sont là.
15°) Est-ce que la loi TEPA a réglé la question des 35 h ?
Non, elle a poussé à des heures supp’ en les faisant payer en partie par l’état (par les impôts de salariés). Cela revient à faire travailler plus ceux qui ont un travail au détriment de ceux qui n’en ont pas. Ça coûte cher et cela a mal marché : 4 milliards qui vont dans la caisse des patrons et augmentent le nombre de chômeurs non embauchés. En même temps, l’état Sarkozyste versait 300 millions d’euros à 600 000 salariés pour les faire travailler moins, en leur imposant du chômage partiel forcé dans leur entreprise, allez savoir…
16°) Est ce que les 35 h sont fraudées ?
Oui, c’est le principal problème.
Malgré l’offre d‘aubaine de la loi TEPA, le patronat dans sa large majorité a préféré continuer à ne pas reconnaître ni payer les heures supp’ qu’il impose à ses salariés. Il y a un milliard d’heures supp ‘ dans ce pays qui ne sont pas déclarées, pas majorées et même pas payées du tout, ce qui est l’équivalent de 600 000 emplois.
C’est le principal gisement, 85 % du travail dissimulé, la principale fraude ; le principal vol que subisse les salariés, la principale source de délinquance patronale. Là, il faudrait sévir et sanctionner dur ces voleurs.
17°) Est-ce que les 35 h n’ont pas d’effet dans les petites entreprises ?
Mais si ! Elles s’imposent à toutes les petites, moyennes et grandes entreprises. Même Alain Vidalies ne rend pas compte de la vérité quand il écrit : « Par exemple, Valls met en garde [les socialistes] contre une généralisation des 35 heures aux PME. Mais c’est François Fillon, en 2003, qui l’a mise en place. » Non, ca ne s’est pas passé ainsi !
a) D’abord les socialistes envisageaient les 35 h avec heures supp’ à 25 % ensuite, partout, en 1999, puis des pressions en interne (Guigou, Fabius) ont permis que la majoration à 25 % ne s’applique pas temporairement pour les entreprises de moins de 20 salariés (plus de 5 millions de salariés). Il en fut ainsi, hélas, dans la loi Aubry II.
b) Mais selon la gauche, à partir du 1er janvier 2003, la majoration devait finir par augmenter aussi dans les moins de 20 de 10 % à 25 % pour les heures comprises en 36 et 40 h.
c) C’est la droite (Fillon en 2002) qui a repoussé cette date. Donc 5 millions de salariés des moins de 20, de ce fait, ont continué de 2003 à 2007 à faire des heures supp’ qui n’étaient majorées que de 10 % au lieu de 25 % ailleurs : c’est la droite qui faisait travailler plus en gagnant moins.
d) Puis la loi TEPA a encore modifié cela à partir du 1er octobre 2007 : toutes les heures, même dans les moins de 20, sont devenues majorées à 25 % (Mais défiscalisées et subventionnées).
e) Puis la droite incohérente (silence total des médias), en août 2008, par la loi Bertrand a permis de passer outre à… la majoration de 25 % et d’en revenir à 10 % « par accord » (elle a failli préciser 0% ). Elle a même voté que tout ce qu’il y avait d’écrit sur le taux des heures supp’ dans les accords et conventions collectives devait être annulé et renégocié (énorme – la loi annulait tous les contrats sur ce point ! sic) : c’est le Conseil constitutionnel in extremis qui a censuré ce vote et heureusement maintenu le contenu des 185 conventions collectives de ce pays qui reprenaient les 25 % de majoration.
18°) Est-ce qu’il est déjà possible de déroger aux 35 h ?
Oui, depuis la loi Bertrand, par « accord » avec des syndicats représentant une majorité des salariés concernés.
Ce fut le cas à Continental et dans un certain nombre de cas phares où le patronat fit chantage à l’ordre public social, obligeant les salariés sous peine de chômage à travailler plus sans que les heures supplémentaires soient majorées… et puis les patrons de Continental, après avoir fait avaler cet accord, ont quand même fermé et licencié.
En fait c’est ce que Copé et Valls voudraient imposer à tout le pays : l’accord initial de Continental.
19°) Est ce que les RTT ont été supprimées ?
Oui, il y a eu certains textes pour faciliter les « forfaits » sans contrôle et avec moins de jour de RTT parmi les cadres notamment, avec parfois une définition extensive et contestable du statut de « cadre ». Cela a été repris dans des conventions collectives et autres (mauvais) accords sous la pression du patronat.
Mais cela n’existe pas par la loi mais dans des accords dérogatoires (loi Fillon du 4 mai 2004 et de Bertrand d’août 2008) si ces accords sont signés par des syndicats majoritaires (il faut pour cela qu’ils capitulent devant les employeurs), cela reste donc l’exception.
20°) Est ce que les 35 h n’existent plus pour les cadres ?
Les cadres sont aux 35 h, de droit commun comme tous les salariés. En fait, nul ne peut les faire travailler plus de 10 h par jour, ni plus de 48 h par semaine ! Les « forfaits » doivent être contrôlés, ils ne sauraient être implicites, ils doivent être écrits explicitement de façon détaillée avec calendrier si modulation et RTT, signés par des syndicats majoritaires (! la définition de ces syndicats majoritaires a évolué entre la loi Fillon du 4 mai 2004 et la loi Bertrand d’août 2008), et ils ne peuvent servir à ne pas payer les heures supplémentaires. En cas d’annualisation, les heures supp’ dépassant le « forfait » doivent être comptabilisées et payées majorées.
Le contingent annuel d’heures supp’ fixé à 130 heures par la gauche a été porté à 180 puis 220 h par Fillon (avec possibilité de dérogation par branche, c’est 230 heures dans dans la poissonnerie, 380 h dans la restauration…) Au-delà du contingent, la majoration des heures supp’ était de 100 %… ce qui fait qu’en reculant la limite du contingent, la droite a fait travailler plus en gagnant moins.
21°) Est ce qu’il faut « étendre » les 35 h ?
Non, elles sont étendues. Les 35 h art 1 de la loi Aubry sont une loi magnifique, la plus avancée au monde.
Mais on pourrait prendre des mesures pour rapprocher la durée réelle du travail de la durée légale
- Abaisser la durée maxima du travail de 48 h à 44 h.
- Rendre les heures supp’ plus coûteuses que l’embauche en les majorant à 50 % dés la première heure
- Abaisser le contingent annuel et en revenir à une limite de 120 h (10 h par mois)
- Imposer deux jours de repos consécutifs incluant le dimanche
- Soumettre les heures supp’ à un « avis conforme » des IRP (CE ou DP, CHSCT)
- Rétablir un système de contrôle fiable et transparent des horaires réels, avec contrôle renforcé et sanctions de l’inspection du travail.
Travailler mieux, moins, tous et gagner tous plus, tel est le bon slogan !
22°) Et si on repassait aux 40 h ?
Faire machine arrière toute 70 ans en arrière, cela ne reviendrait qu’à une seule chose : abaisser les salaires
Car des millions de salariés perdraient la majoration de 25 % pour les heures entre 36 et 40.
ET il y aurait un million de chômeurs de plus au bas mot.
23°) Est-ce que supprimer les 35 h ça augmenterait les salaires ?
Ça les baisserait automatiquement pour ceux qui feraient des heures supp’. Et pour tous les autres qui auraient encore moins de travail à se répartir.
24°) Et si on augmentait le nombre autorisé d’heures supplémentaires ?
Il est déjà énorme et parfois heureusement inatteignable. Les Britanniques en effet pratiquent l’opt out. (Article 18 de la directive 93-104) Sarkozy a tenté de faire passer la semaine de 65 et de 72 heures quand il présidait l’Europe en décembre 2008 : il a été battu heureusement par le Parlement européen. Mais la directive sur le temps de travail est toujours sur la table en Europe… Danger !
25°) Et s’il n’y avait plus de durée légale ?
C’est le rêve absolu du Medef. Il ne cesse de revendiquer cette « solution » … finale. Cela casserait tout repère, aussi bien pour la durée que pour les salaires. Plus de Smic à 151 h 66. Plus de « grilles de salaires « conventionnelles.Faire fluctuer, rendre confus, pour mieux couler tout le droit du travail.
Gérard Filoche, le 3 janvier 2011
Lire :
Balladur et les 5 millions de chômeurs 1993
les 35 h oui, la flexibilité non 1997 et 1999
Négocier les 35 h dans l’intérêt des salariés, 2000
Carnets d’un inspecteur du travail 2004 et 2010
La vie, la santé l amour sont précaires pourquoi le travail ne le serait il pas ? 2009
114 Commentaires
« Manifestement les électeurs de gauche ont été écoutés « et comme je le présentais,et je suis loin d’ être le seul, pour contrer leurs diverses défections on va faire pire .
Vous savez trés bien que Valls n’a pas changé d’ un yota sur les 35 heures comme d’ en bien d’ autres domaines .C’est un liberal a la Zapatero ,Blair,Shoder et consor….
Vous nous appelez souvent à l’unité ( il me semble entendre mon amis,oui je peux dire mon amis,Jean Yves Lalanne)UNITE d’accord , mais ces gens là PLUS JAMAIS!!!!!!
Ce président qui a trahi son électorat vient de mettre en place son brutus.
Bon, on prend les mêmes et on recommence. On a l’habitude. Valls va continuer l’oeuvre de ses mandants, les riches. Et l’on va encore attaquer le code du Travail, les salaires, les statuts (ce qu’il en reste), on va encore privatiser, etc.
Comme toujours…
L.M.
L’insurrection est terminée :
« Le député PS Laurent Baumel, qui a appelé dimanche soir à l’«insurrection parlementaire» si le gouvernement n’opère pas de «réorientation», a indiqué apprécier «Manuel Valls pour ses qualités personnelles, son énergie, et sa politique sociétale».
La nomination de VALLS me réjouit; je la savoure comme un délicieux nectar bu avec une paille sur une plage des Antilles…
Dans 6 mois VALLS sera le politicien le plus impopulaire de FRANCE…
Après la défaite cinglante qu’il subira aux élections régionales il devra démissionner et devenir le moins présidentiable des politiciens.
Patience! Patience! En silence la taupe travaille…
François Hollande ne pense qu’à sa réélection en 2017… Comme Mitterrand!
Dissoudra-t-il l’assemblée nationale en automne 2015 pour refiler le sale boulot de GATTAZ, du MEDEF-CGPME à la droite? Puis gagner la présidentielle de 2017?
Cela dépend de la conjoncture, de la « reprise mondiale » sur laquelle FH mise (si le chômage recule il prétendra que c’est grâce à sa politique…
Mettre son principal rival à Matignon… Aux échecs on appelle cette manœuvre « délatéralisation ».
En libertinage sentimental: embrasser son rival pour mieux l’étouffer!
NB: la dé-latéralisation consiste à pousser l’adversaire à occuper le centre trop vite… Il sera facile de l’en déloger…
Mais HOLLANDE devra changer de véhicule, laisser tomber cette merde de scooter…
Je lui conseille un véhicule romantique des années septantes ( NORTON COMMANDO ou TRIUMPH BONNEVILLE ).
Valls sera obligé de surenchérir avec une HARLEY-DAVIDSON mais en vain… Ces saloperies américaines ne tiennent pas la route…
Pour essayer de réussir (les causes les plus belles sont les plus désespérées) VALLS devra bouter Harlem hors du parti et nommer à sa place un KAPO pour museler l’aile gauche du PS.
Si le PS décidait de virer notre ami GF il poserait le masque… Filoche deviendrait l’homme le plus populaire de France !!!
Unité avec la gauche socialiste… derrière Valls.
Franchement, heureusement qu’on n’a pas écouté Filoche et ses amis. Je me demande qui aurait été nommé premier ministre si on avait voté socialo…
La voix des Rroms fait citer Manuel Carlos Valls pour provocation à la haine raciale envers les Rroms. L’audience se déroulera devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris le 5 juin 2014 à 13h30.
Bravo Mr Filoche ! votre travail à gauche porte ses fruits !
unité avec Vals ! j’ai vrai là ?
Avec ses propos racistes abjects contre les roms MONSIEUR Valls a montré qu’il est un génie de la politique… Ce discours a beaucoup plu aux ivrognes dégénérés des bistrots d’Alsace et aux électeurs du FN…
Mais VALLS n’a insulté personne puisque les roms n’existent pas…
Dans les pays d’EUROPE de l’EST, dégoulinants de racisme, on ne vous parle jamais des roms, seul le mot TZIGANES est employé…
Je sais pourquoi SSarKKKozy et VallSS ont préféré utiliser « ROM »…
C’est pour que les provocateurs gauchistes irresponsables ne ressortent pas les affiches des nazis contre les tziganes pour faire un amalgame politiquement incorrect et simpliste et réducteur et cultureudelexcuse et babacool et soixante-huitard attardé…
A vous tous qui ne comprenez décidément rien, je ne peux résister à vous faire lire de nouveau, les propos de Jean-Marie Le Guen:
« Les mesures de justice qui sont réelles, sont souvent un peu confuses. Elles ne sont pas toujours des plus efficaces d’ailleurs ! »
La FRANCE est encore une REPUBLIQUE, mais elle n’est plus vraiment une démocratie…
Les politiciens franchouillards fronce les sourcils, bombent le torse et brandissent leur doigt accusateur…
Comme son clone de droite SARKOZY, VALLS est particulièrement prompt à accuser, à refuser de comprendre (pour être sûr de ne pas excuser)…
Il va nous GAVER avec le mot « république », AD NAUSEAM… Nous allons haïr cette république de m… qui n’offre que le chômage et la précarité et le flicage et les interdictions abusives et l’impunité pour les managers assassins de Frantz télékkkom…
Valls que je crois plus à droite que la droite,aux vues des craintes de Gérard,va s’occuper des 35h.Ayrault c’est bien occuper des retraites,pourquoi ce gênér.
Mais pourquoi que Gerard ne serait-il pas à la place de l’inefficace Sapin.
Un article de Paul Alliès datant de mai 2011 sur la Vème république, ce coup d’état militaire si bien oublié de nos jours…
« Il y a bien eu un coup d’Etat le 13 mai 1958″
12 mai 2011 | Par Paul Alliès – Mediapart.fr
Un anniversaire de plus, mais généralement passé sous silence: voici 53 ans jour pour jour qu’à Paris l’Assemblée Nationale investit Pierre Pflimlin (MRP) à la tête d’un gouvernement de coalition avec des socialistes, des radicaux et des démocrates-chrétiens. A Alger le Gouvernement Général est occupé et mis à sac par les partisans de l’Algérie Française, couverts par l’armée. Deux jours plus tard le général De Gaulle se déclare « prêt à assurer les pouvoirs de la République ». La V° du nom va naître de ce qui est un coup d’Etat dans la parfaite tradition bonapartiste.
Un demi-siècle plus tard, ces circonstances gênent ou sont minimisées. Le ralliement aux institutions gaullistes est tel, l’engouement pour les élections présidentielles est si grand qu’on préfère oublier, à droite mais aussi à gauche cet avènement par la force d’un régime qui nous régit toujours. Pourtant comme l’a jugé Serge Berstein, « c’est un 6 février 34 qui aurait réussi »; ce qui n’est pas rien. Ce coup d’Etat a en effet repris la même division du travail entre les ligues d’extrême-droite et la droite parlementaire dans les années Trente quand celle-ci faisait appel à celles-là pour déstabiliser le pouvoir quand la gauche le détenait. L’occultation de cette réalité tient pour beaucoup à la manière dont De Gaulle a ensuite promu une république autoritaire, le faisant passer pour un acteur consensuel capable de juguler les pulsions fascisantes de l’armée coloniale. Il aurait en quelque sorte sauvé l’essentiel, vu « l’effondrement naturel de la IV° République », thèse gaulliste récurrente.
Et pourtant: les réseaux gaullistes ont bien été déterminant dans ce coup d’Etat. Celui des partisans de l’Empire colonial (Foccart, Guichard); celui des « Républicains sociaux » (Michel Debré) qui mènent campagne permanente depuis juin 57 à la fois pour l’Algérie française et pour une révision constitutionnelle; celui des néo-bonapartistes ( Sanguinetti) qui préparent une action subversive contre la IV° République. Ils s’appuient sur les associations d’anciens combattants mais aussi la presse populaire de Dassault (Jours de France) pour exiger de René Coty un appel à De Gaulle (2.500 ouvriers des usines Simca à Poissy ont été enjoints par leur syndicat maison de signer une lettre en ce sens au président de la République).
Le souci des gaullistes est de contrôler les ultras d’extrême-droite (Le Pen) issus du poujadisme et restés très actifs en Algérie notamment dans les milieux de l’encadrement militaire. Ils ont renoué avec les complots, les idées et les hommes de La Cagoule de 1935 qui veulent toujours instaurer « un Etat chrétien, corporatif et décentralisé ». Ils ont pour cela bel et bien mis au point le scénario qui va se réaliser le 13 Mai à Alger avec la prise du Gouvernement Général et la création d’un Comité de Salut Public. Ils prévoyaient d’investir la manufacture d’armes de St Etienne et la ville de Lyon; et pariaient sur un « soulèvement communiste » qui aurait permis la levée en masse des Français d’Algérie et leur débarquement en métropole grâce à l’encadrement des régiments de parachutistes.
L’armée était donc à la charnière de tous ces réseaux activistes, gaullistes et ultras. Elle laisse se dérouler la prise du bâtiment du Gouvernement, le général Salan lui donnant même une dimension officielle et nationale en appelant à manifester solennellement dans tout le pays. Il soutient l’idée d’un Gouvernement de Salut public avec De Gaulle à sa tête et l’appui de tous les réseaux de « défense de l’Algérie Française », y compris ceux d’extrême-droite. L’ »opération Résurrection » est conçue par les généraux Petit, Salan, Jouhaud, Massu, Ely, Dulac. C’est le complot par excellence qui va de la révocation des préfets (violemment à Oran) et à la prise de contrôle de la préfecture d’Ajaccio par les paras (ce qui est fait le 24 mai). L’aboutissement devait être l’arrivée de Salan et des troupes factieuses à Paris débouchant sur un appel au général De Gaulle. Celui-ci a bel et bien donné son accord « en dernière extrémité » à ce plan le 29 mai pour le reprendre aussitôt, inquiet dans doute d’un risque de guerre civile suite à la mobilisation de rue du Parti communiste et de la gauche (nonobstant les tractations de Guy Mollet). Mais reste une tâche indélébile: le premier communiqué de De Gaulle en date du 15 mai ne contient pas un seul mot pour condamner les émeutiers ni le passage des chefs militaires dans l’illégalité.
Ce 13 mai fut donc bien un coup d’Etat, utilisé par De Gaulle pour obtenir une dévolution légale du pouvoir qui sera définitive avec le référendum de septembre sur l’approbation de la Constitution de la V° République. Le 2 décembre 1852, Louis-Napoléon l’avait bien résumé: « Je ne suis sorti de la légalité que pour entrer dans le droit ». Le droit d’un régime plébiscitaire, autoritaire, présidentialiste, ce que fut et reste la V° République: un « coup d’Etat permanent » si bien dénoncé par Mitterrand, si vite oublié ensuite. Il continue quoiqu’en veuille une gauche paresseuse et opportuniste. Son éventuel retour au pouvoir ne pourra faire l’économie d’un retour sur ce passé pour inventer une nouvelle République démocratique.
là, la remarque est fausse, la nomination de Valls est resultat de la poussée (apparente) et pressions de la droite… pas de la gauche
Bonjour M. Filoche,
Je vous envoie un mail pour vous remercier. Je suis viscéralement de gauche, socialiste peut être, en tout cas, pas comme le socialisme incarné par François Hollande. Je voulais juste vous dire que je vous trouve incroyablement courageux et lucide. Vous êtes l’un des rares socialistes à voir le suicide de ce parti et à penser à l’intérêt commun bien avant votre interêt personnel. J’ai entendu pour la première fois depuis fort longtemps les mots redistribution des richesses dans la bouche d’un socialiste et ça m’a fait incroyablement plaisir. J’espère du fond du coeur que l’on ne se trompe pas complètement et que l’on va dans la bonne direction.
Bonne soirée.
Maximilien FR
Et pourtant la gauche du PS ne sera pas dans le futur gouvernement,Hollande a pas ou fait semblant de n’avoir pas compris le résultat des municipales y compris les abstentionnistes.On apprend que Montebourg deviendrait n°2,l’ex-maire de Paris,Harlem Désir…..hou la la ,non Hollande n’a rien compris,il est à l’image de sa marionnette…..
Soit on est des champions de la divination, soit la gauche du PS est la plus bête du monde !
Emmanuel Maurel : « un choix étrange et surprenant ». Gérard Filoche : « la nomination de Valls est resultat de la poussée (apparente) et pressions de la droite… pas de la gauche »
Non mais de quelle planète vous débarquez ?!? Vous ne comprenez pas la langue française ? Youhouuuuuuuuuuuuu, faut vous réveiller, faut vous le dire en quelle langue ? HOLLANDE N’EST PAS DE GAUCHE, et votre parti n’est pas dirigé par des gens de gauche !! Le pire, c’est que malgré un message CLAIR envoyé par celui que M. Filoche « aime du fond du cœur » en nommant VALLS, un facho au poste de premier ministre, la gauche du PS n’a toujours pas pigé !
Allez disserter sur la nature de gauche du PS tandis que votre facho du PS mène notre pays dans l’abîme !
Continuer à servir Hollande et ses sbires en servant de caution de gauche a un parti mort idéologiquement et au service des puissants.
Vous êtes vraiment l’idiot utile du village.
Maximilien FR : « J’espère du fond du coeur que l’on ne se trompe pas complètement et que l’on va dans la bonne direction. »
Vraiment les militants fauxcialistes sont vraiment des naïfs benêts…
En tout cas, si la salariat tout entier connaissait cet article sur les 35hrs, il n’y aurait pas de Valls aujourd’hui
Arrêtez d’écrire constamment que le PS n’est pas de gauche. Lisez le post 18, il y a des circonstances à cela. Pas de véritable socialisme sans une 6ème république.
Maximilien et les militants socialistes ne sont pas des naïfs benêts.
Greg vous êtes pitoyables.
Justifier le fait que les socialistes ne mènent pas une politique socialiste juste parce qu’après le coup d’Etat gaulliste, les gentils socialistes seraient incapables avec la méchante 5ème république de changer les choses, c’est justifier votre INUTILITE, VOTRE INCOMPETENCE, et donc de voter utile en ne votant pas pour vous. Vous avez tous les pouvoirs, vous pouviez changer cette putain de monarchie élective, vous n’avez rien fait pour cela ! Bastien François et Arnaud Montebourg ont pourtant jeté les bases de cette 6e république dans un livre, tout était prêt alors qu’attendez vous ?!? Tout ce que vous savez faire, c’est faire la pire des politiques de droite, traîtres que vous êtes.
Et vous, vous êtes encore plus benêt et naïf que Maximilien, je pensais pas que c’était possible mais si ! Tout est possible chez les socialistes, surtoit le pire !
De Gaulle n’avait pas le souci de la démocratie, tout comme vous les socialistes (piqûre de rappel : traité de Lisbonne, traité budgétaire européen…).
Certes.
Mais lui au moins avait le soucis de la France, de son indépendance.
Vous, vous êtes les fossoyeurs de la France et de son peuple. Vous nous rabaissez chaque jour en léchant le petit popotin d’Obama, en préparant la signature du traité transatlantique et en préparant une guerre contre le peuple russe.
contre sens justement, je l’avais dit
Si l’on suit la logique de Gérard, Hollande aurait choisi le plus à droite du Ps parce que la droite a gagné ces municipales et donc le nouveau gouvernement va amplifier les cadeaux au MEDEF pour faire plaisir aux électeurs.
A l’inverse, et toujours selon la logique de Gérard, si la « gôche » (c’est à dire le Ps) avait gagné, Hollande aurait choisi Marie-Noëlle Lienemann au poste de premier ministre…
Nous prendrais-tu pour des cons Gégé par hasard ? Autant tu es hyper-doué en droit du travail, autant la logique politicienne n’est pas ton point fort.
Tout d’abord, l’électorat de droite n’a pas augmenté significativement depuis les municipales de 2008, mais aussi la vraie gauche a légèrement progressé depuis les présidentielles (seule élection de référence) et ceci malgré l’abandon de la direction du PCF, sinon le FdG aurait grimpé aux alentours de 20 % de moyenne nationale.
Ce sont donc bel et bien les électeurs votant habituellement socialiste qui se sont abstenus, écœurés et trahis par la politique de Hollande… Tout ça tu le sais très bien mais tu préfères feindre de l’ignorer pour continuer à soutenir ton parti qui court au suicide.
Tu n’entraîneras personne dans ton délire, au mieux, tes camarades et toi vous pouvez pousser vos députés à contrer le prochain gouvernement en leur signalant que ce seront eux les prochains rayés de la liste.
Cet article qui ressort les déclarations faites par Manuel Valls en Janvier 2011 me semble hors du temps!
Manuel Valls s’il lit ce blog, n’aura probablement pas le temps de répondre et ne le fera pas en pensant que les intéressés pourront trouver la réponse dans ce qu’il fait depuis le résultat du premier tour de la primaire ou François Hollande est sorti en tête.
Je n’appréciais pas Manuel Valls, sa fâcheuse habitude de se trouver au bon moment sur tous les plateaux de télévision pour dire que la droite avait raison sur tel ou tel point lorsqu’elle était au pouvoir me déplaisait profondément. Je mettais à l’époque Manuel Valls dans le même sac que Kouchner, Bockel, Besson etc … des « jaunes » qui ne tarderaient pas à rejoindre Sarkozy, à changer de camp.
Eh bien à partir du premier tour de la primaire, j’ai du réviser mon jugement, je m’étais trompé sur Manuel Valls. Il n’est pas de notre bord, je suis opposé à bien de ces idées mais il n’a rien à voir avec les traitres qui ont cru bon de rejoindre l’autre camp! Manuel Valls a des convictions et milite pour que son parti les adopte, ce n’est pas la même chose, c’est un homme de conviction, ce n’est ni un traitre ni un opportuniste! J’ai dit que j’avais révisé mon jugement le concernant, je dois dire que j’ai été impressionné de sa capacité à accepter de mettre en sourdine, ses propres convictions, pour se conformer au succès d’une cause, pour lui c’était le succès de son parti. Il n’en a pas dévié, depuis ce jour, il ne fait pas sa politique, il fait c elle de François Hollande! Voilà la réponse à l’article de Gérard Filoche, Manuel Valls premier ministre ne remettra en cause les trente cinq heures que si François Hollande le décide!
Manuel Valls suit une ligne de conduite depuis qu’il est arrivé derrière à la primaire et je pense qu’il s’y tiendra! Mais et il aura raison, je pense qu’il demandera que les membres du gouvernement fassent de même, exigeant qu’ils cessent le petit jeu dont ils avaient l’habitude avec son prédécesseur, pour lui c’est François Hollande qui décide point! Il exigera aussi, c’est dans l’ordre des choses dans un système parlementaire de l’esprit de la cinquième république que la majorité des députés fasse de même.
S’il n’y parvient pas, que François Hollande ne veut pas ou ne peut pas obtenir de tous quelque soient leur sensibilité la même réserve que celle de son premier ministre alors Manuel Valls s’en ira, j’en suis persuadé, il ne restera pas six mois dans un tel cas de figure, il partira en vainqueur auréolé d’une popularité jamais égalée, au point qu’il pourra prétendre avec quelque espoir au leadership à gauche dans le cadre d’une élection présidentielle!
Dans un tel cas de figure François Hollande n’aura d’autre ressource, que de dissoudre et de redonner la parole aux électeurs pour qu’ils confirment le message qu’on a cru déceler dans les consultations intermédiaires. François Hollande devait-il choisir un autre premier ministre?
Je consacrerai le reste de ce texte à montrer que non.
LE résultat des élections municipales fut extrêmement clair, il ne faut pas raconter des histoires quoi qu’en disent ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités à l’intérieur comme à l’extérieur du ps et qui cherchent des explications tarabiscotées, les Français ont voté à droite, les abstentionnistes ont voté à droite puisqu’il s’agissait d’électeur de gauche qui ne pouvait pas ignorer que le résultat de leur démarche aurait pour conséquence de conforter la droite! Qu’on ne raconte pas autre chose, je le répète comme je l’ai déjà dit, les électeurs avaient d’autres choix que de s’abstenir lors des élections municipales, ce ne sont pas des novices en politiques qui ignoreraient les conséquence d’une abstention quand on est électeur de gauche.
François Hollande les a pris au mot! Il l’a dit textuellement hier lorsqu’il s’est adressé particulièrement « à ceux qui ont envoyé un message qu’il aient voté pour la droite ou qu’ils se soient abstenus »
En démocratie, c’est le peuple qui est souverain, le peuple s’exprime au travers du suffrage universel, le peuple a voté à droite, il désire donc qu’on mette en œuvre une politique de droite.
Le choix de Valls est donc un symbole net, il répond aux électeurs chiche! Vous voulez une politique de régression sociale, vous l’aurez, je suis un démocrate, c’est vous qui décidez, je fait ce que vous avez demandé!
Et les contradicteurs qui sur ce forum, déversent leur rage, en traitant le premier ministre de fasciste ferait mieux de s’interroger sur les raisons pour lesquelles, ils n’ont pas réussi à convaincre, sur la raison notamment du score désespérément bas de la gauche de transformation!
Cela dit, ce n’est pas la fin de l’histoire, en votant à droite le peuple s’est trompé et la politique mise en œuvre échouera comme toutes celles qui ont été tentées sous cette législature comme sous les précédentes. Je continue à penser que seules une politique de redistribution de richesses et de confrontation avec le système libéral piloté avec les Etats-unis et leurs relais en Europe pourra nous sortir de l’ornière.
Mais pour que cette politique puisse être mise en œuvre, il est nécessaire qu’il y ait un appui massif, conscient du peuple Français rassemblé, ces conditions ne sont pour l’instant pas réunies!
En attendant, j’estime que François Hollande a fait ce qu’il devait faire, il a mis les décideurs devant leurs contradictions comme le ferait n’importe quel pdg devant une assemblée d’actionnaires!
C’est bien ainsi, la gauche est une fois de plus innovatrice en la matière, jamais la droite n’avait eu cette attitude, malgré les défaites répétées, Fillon était resté contre vents et marées malgré les désaveux répétés, jamais une politique de gauche n’avait été entreprise!
Hier soir, pour la première fois depuis deux ans et demi le président de la république est remonté dans mon estime!
Guillaume.
Le post 18 se voulait être explicatif, nullement excusable. C’est tout!
Garde tes réflexions à celles et ceux qui encourage la politique actuelle.
Est ce que vous avez encore décidé d’attendre la réponse aux questions (légitimes) que vous vous posez? Quand allez vous réagir avec des actes clairs?
Quant au commentaire Babouot, la sincérité supposée de l’homme politique est un pré requis, l’important est que sa ligne politique soit assez judicieuse pour atteindre les objectifs clairement avoués. Et la raison pour laquelle la vraie gauche n’a pas convaincu est étroitement liée au combat que Valls et vous le PS avez mené contre elle (avec vos chiens type Assouline) et l’omerta complète dans les médias
pour toi valls est devenu un homme de conviction et le petit peuple qu’un ramassis de
cons de droite, qui n’a aucunement droit à ses convictions.
ta colère te rends aveugle.
tu fais preuve de complète cécité politique, car oui, ils nous expliquent en effet que la droite a progresse et qu’il faut la contenir, d’où la nomination de Valls
si la gauche avait gagné a plus de 50 % et avec un FdG à 20 %, oui, on aurait un 1er ministre plus a gauche
mais la majorité des électeurs PS s’abstient et ne vote pas FDG… notamment a cause du sectarisme imprécateur de melenchon…
or l’abstention est toujours interpretable, pour moi, elle est de gauche, pas pour eux
Valls à Matignon: un triple contresens
31 mars 2014 | Par François Bonnet
La démocratie d’opinion contre la responsabilité politique : en nommant Manuel Valls premier ministre, François Hollande fait un choix contraire aux leçons des municipales. Là où une demande de gauche et de justice sociale s’est exprimée, le président brandit le discours d’ordre, de sécurité et de libéralisme : celui-là même qui a organisé la descente aux enfers de la gauche.
Vingt-quatre heures après une déroute électorale historique (plus de 150 villes perdues par le PS), François Hollande a donc pris acte de la sanction de ses deux premières années de présidence. Les rites de la Ve République sont immuables. Institutions obligent, le président a mécaniquement sacrifié son premier ministre fusible. Jean-Marc Ayrault, renvoyé de Matignon, portera seul la responsabilité de la défaite. Autre rituel : les seules enquêtes d’opinion auront décidé de l’identité du nouveau locataire de Matignon.
Manuel Valls, 51 ans, accède enfin à ce poste de premier ministre tant espéré. Il retrouve un Matignon où il avait débuté il y a vingt-cinq ans comme conseiller technique de Michel Rocard… Il reste à en expliciter le choix et les conséquences politiques lourdes qu’il entraîne. Car à ce stade, la promotion du ministre de l’intérieur apparaît comme un exact contresens par rapport aux enseignements évidents de ces deux tours de municipales. Triomphe de la démocratie d’opinion, du story-telling et de l’habileté communicationnelle, cette nomination allégera peut-être la pression subie par François Hollande. Mais ce choix et les débats qu’il va déclencher dans toute la gauche peuvent aussi offrir dans les mois qui viennent l’opportunité de vrais éclaircissements et d’une forte recomposition à gauche.
1. Sanctionné lui aussi par l’électorat de gauche
Car avant-dernier de la primaire socialiste de 2011, avec 5,63 % des voix, peu populaire chez les militants socialistes, Manuel Valls est également l’un des grands sanctionnés de ces municipales. Et c’est le premier contresens de cette nomination. Celui que l’on a présenté durant des années comme l’homme fort du département de l’Essonne a été ces deux dimanches électoraux le recordman de l’abstention. En troisième position sur la liste socialiste d’Évry, préfecture du département, Manuel Valls n’aura en rien convaincu ni mobilisé l’électorat de la gauche. L’abstention au premier tour à Évry a été de 61 % ; au deuxième tour, elle est de 59 %. Et son successeur, Francis Chouat, l’emporte avec 50,55 % des voix.
De cette ville nouvelle et populaire, dont il a été maire de 2001 à 2012, Manuel Valls n’aura en rien fait un laboratoire, ni en termes de démocratie locale et d’innovation citoyenne, ni en termes de développement économique. En revanche, dans ce département englouti dans les affaires locales, où clientélisme et marchés publics suspects prospèrent, le nouveau premier ministre s’est retrouvé accroché dans plusieurs dossiers (retrouvez ici, là ou encore ici nos différents articles).
Outre une abstention historique, ce scrutin municipal a été sans surprise marqué par un nouveau décrochage des quartiers populaires, de nouveau installés durablement aux marges de la vie républicaine. À la demande sociale, de justice et de lutte contre les inégalités qui s’est massivement exprimée lors de ces municipales, François Hollande répond par un message d’ordre et d’autorité que Manuel Valls a tant tenu à incarner depuis le ministère de l’intérieur. C’est le deuxième contresens de cette nomination.
2. Incapable d’endiguer la montée du Front national
Il n’a échappé à aucun électeur que le « vallsisme », cocktail de discours sécuritaire et de stigmatisation des populations étrangères, mélange d’activisme et d’immobilisme réformateur, n’aura en rien endigué depuis deux ans la montée en puissance du Front national. Le FN vient d’emporter une douzaine de villes, dont une – contre les socialistes – dès le premier tour ; il compte plus de 1 200 conseillers municipaux, un résultat sans précédent.
Depuis la place Beauvau, Manuel Valls n’aura servi à rien dans l’indispensable lutte contre l’extrême droite. En procédant à des expulsions massives de Roms, en multipliant les déplacements spectacles à Marseille sur la sécurité, en mettant en scène un duel personnel contre Dieudonné au mépris des libertés publiques, en faisant la réclame d’une laïcité étriquée devenue machine à exclure, Valls n’aura cessé d’arpenter les chemins ouverts par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Pire, il a durablement placé au cœur même du débat public des thématiques légitimant l’agenda développé par le parti d’extrême droite.
3. Acteur du reniement des promesses électorales
Troisième contresens, le nouveau premier ministre n’aura cessé ces deux dernières années d’incarner les renoncements, voire les reniements des socialistes au pouvoir. D’abord en jetant au panier la promesse d’instaurer un dispositif de lutte contre les contrôles d’identité au faciès, par l’instauration de récépissé. Ensuite en renvoyant aux calendes grecques cette autre promesse emblématique : le droit de vote des étrangers aux élections locales. Enfin en se mettant en travers de toute nouvelle évolution de la loi sur la famille et en s’opposant à l’ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) aux couples de lesbiennes.
Un œil sur les sondages, convaincu d’une droitisation rapide de la société française, Manuel Valls aura transformé ce qui pouvait sembler à certains une position originale au sein du PS en un facteur de blocage et d’échec d’une gauche parvenue au pouvoir et aussitôt oublieuse de ses engagements et des bases de son électorat. Et ces deux dernières années, campé sur une position d’autorité, préférant stigmatiser les juges et sa collègue Christiane Taubira, rejouant ce vieux scénario écrit par Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy d’une justice laxiste contre une police républicaine, il s’est bien gardé de toute incursion sur le terrain social, sauf lorsqu’il s’était employé à tailler en pièces la proposition de loi sur l’« amnistie sociale » visant à effacer les condamnations subies ces dernières années par des délégués syndicaux ou représentants de salariés.
L’hyper-Valls ou la faiblesse du hollandisme
« L’hyper-Valls ou la faiblesse du hollandisme », écrivait il y a quelques mois Lénaïg Bredoux pour mieux souligner le contraste entre l’activisme d’un ministre de l’intérieur se mêlant de tout et un couple Hollande-Ayrault fonctionnant dans la confusion, incapable de donner une lisibilité à leur action. En installant Manuel Valls à Matignon, François Hollande ne fait pas seulement la courte échelle à un communicant hors pair, ambitieux et toujours soucieux de ses seuls intérêts. Il prend le risque de devoir abandonner un peu de ces pleins pouvoirs dont bénéficie le président de la République.
Sont-ils en désaccord pour autant ? Rien ne le laisse penser, et surtout pas sur l’essentiel. Ayant toujours revendiqué des engagements de politique économique sociale libérale, ayant plaidé lors de la primaire socialiste pour une « règle d’or » budgétaire et la TVA dite sociale, Manuel Valls ne trouvera aucun mal à défendre le pacte de responsabilité engagé par Hollande et qui reprend en fait bon nombre de ses propositions
Dès dimanche soir, les ministres poids lourds du gouvernement n’avaient d’ailleurs laissé aucun doute sur la poursuite de la même politique économique. Pour Pierre Moscovici, cette débâcle municipale « est le prix du courage d’avoir engagé de grandes réformes ». Pour Michel Sapin, il était exclu d’engager « une politique de zigzags, il faut affirmer la continuité ». Même cap donc, ignorant la demande sociale qui s’est fortement exprimée dans les territoires et villes de la gauche ces 23 et 30 mars.
Pour quelle majorité présidentielle ?
« Si Manuel Valls est sincère politiquement, s’il n’a pas menti aux Français et qu’il défend toujours la ligne de la primaire pendant laquelle il s’est revendiqué de Tony Blair, c’est une catastrophe qui ne peut pas résoudre les problèmes des Français. L’homme n’est pas en question, mais sa politique l’est », nous déclarait dimanche soir Pascal Durand, ancien dirigeant d’Europe Écologie-Les Verts et tête de liste aux prochaines élections européennes. Les écologistes tiendront-ils cette position répétée ces dernières semaines qu’ils n’intégreront pas un gouvernement dirigé par Manuel Valls ? Ce sera le premier test de la majorité présidentielle.
Le deuxième sera le choix fait par Christiane Taubira d’être, ou non, ministre d’un Manuel Valls qu’elle n’a cessé d’affronter. Le troisième sera la réaction du parti socialiste et, surtout, de ses parlementaires. Essorés par les municipales, ils ont en perspective des élections européennes qui s’annoncent catastrophiques, un Sénat qui devrait rebasculer à droite et des élections régionales qui promettent de nouvelles défaites.
Le casting Valls sans réorientation politique majeure, sans réengagements forts faits à un électorat de gauche qui a crié dans les urnes son mécontentement, amènera-t-il quelques parlementaires socialistes et écologistes à rompre ? C’est désormais l’un des principaux enjeux de la présidence Hollande. Il peut acter de la fin d’un PS épuisé, à l’image de la défunte SFIO molletiste, et augurer ainsi d’une recomposition d’ensemble de la gauche. Mais il faudra pour cela que bon nombre d’élus socialistes refassent cet exercice oublié depuis des années : de la politique.
message personnel à ne pas diffuser svp
Gérard Filoche, si je vous ai provoqué sur twitter et sur commentaires il y avait aussi d l’affection, et du respect. Vous remarquerez que je ne cherche plus à vous « suivre » car désormais si vous restez sur cette même chaise je vous trouverai pit……
Faux… Si le FdG n’est pas parvenu aux 20 % c’est uniquement à cause de la direction du PC qui a préféré trahir en s’unissant dès le premier tour au Ps, les électeurs ont vu dans cette manœuvre les combines de boutiquiers des élus du PCF, et chacun sait que les militants communistes suivent en majorité les décisions de l’appareil.
J’en sais quelque chose puisque dans ma belle-famille il y a une trentaine de communistes et qu’ils ont tous voté dès le premier tour pour la liste Ps-PRg-PcF-EELV (je me suis pris la tête avec certains.
Et non l’électorat de droite n’a pas augmenté significativement comparé aux municipales de 2008, mais en revanche s’est mobilisé pour profiter de la faille creusée par ce gouvernement… On peut même dire qu’ils sont entrain de creuser leur tombe…
« En attendant, j’estime que François Hollande a fait ce qu’il devait faire, il a mis les
décideurs devant leurs contradictions comme le ferait n’importe quel pdg devant
une assemblée d’actionnaires! »
entièrement d’accord avec toi, et les dividendes ne vont jamais au salariés…
En fait il ne faut pas perdre de vue que c’est un moment capital qui arrive, un tournant majeur de cette législature.
Il y a eu le jugement des électeurs sur cette politique, on a vu.
Il va y avoir le jugement des parlementaires de la majorité et c’est là que l’on va voir aussi.
Pendant ces deux années il y a eu un mécontentement de la gauche du PS et des députés qui se disaient en désaccords mais avaient l’excuse d’étre tenus par la cohésion de cette majorité, tout en souhaitant que ça change.
Ce qui pouvait étre recevable.
Aprés une telle débacle et la certitude qu’avec la nomination de Valls c’est une droitisation politique assumée de Hollande et de ce gouvernement qui va venir et avec aucun espoir de l’inverser puisque les méthodes de pressions et de menaces sur les députés au nom de la toujours sacro-sainte cohésion de la majorité resteront les mêmes.
Donc très logiquement le PS et les députés sont désormais au pied du mur avec deux seules possibilités.
Soit ils ne votent pas la confiance, ils le peuvent sans risque puisque tant que cette confiance n’est pas votée on ne peut pas parler de renversement de gouvernement.
Ni de rompre une cohésion puisque c’est une majorité qui ne la voterait pas et donc que c’est elle qui représenterait cette cohésion.
Ce qui obligerait Hollande à choisir un autre premier ministre ou alors à prendre le risque de gouverner sans majorité et compter sur la droite pour gouverner.
Soit ils la votent et là ce sera plié, tout le monde aura compris que le PS et ses députés sont bien d’accords et en phase pour cette droitisation assumée avec une majorité écrasante.
Les mots derriére ne pourront plus masqués ce FAIT.
Sectarisme imprecateur de Mélenchon ?alors là vous y allez un peu fort.0% sur le service publique,de passage.
Mais par contre la majorité PS non pas voulu voté pour le PS,l’abstention ce n’est que de l’écoeurement du a un Président ou son parti qui nous a menti sur toutes les lignes,la prochaine désillusion ce sera les 35h……et on s’etonnera que le FN monte,seul l’equipe à Mélenchon c’est veritablement attaqués au FN mais lui n’avait pas la cohorte de caméras de Valls pour visiter 3 pelés et 1 tondu et faire des déclarations bidonnés qui au final a fait grimper l’image de MLP.
François Bonnet est plus lucide… lui !
Le peuple de France vote à droite parce qu’il veut une politique de gauche!
Tel est le discours abracadabrantesque que continuent à tenir Gérard Filoche et ses amis!
Bon courage!
Je ne crois pas que c’est comme cela que vous convaincrez!
Effectivement, je suis convaincu de la sincérité de notre CAMARADE Manuel Valls.
Je ne partage pas ses convictions, il peut en changer, mais il est pour moi éminemment sympathique et je le défendrai contre toutes les attaques injustes dont il pourra etre le sujet.
J’ai dit que je ne partageai pas ses convictions, j’espère qu’il pourra mener son expérience jusqu’au bout, jusqu’à l’échec probable, cela contribuera à lui ouvrir les yeux ainsi qu’aux électeurs de Dimanche qui sont pour l’instant sur la même ligne politique!
Je rappelle qu’il fut un temps à l’été 2008 précisément ou Gérard Filoche lui-même était monté au créneau pour défendre Manuel Valls contre Martine Aubry qui le menaçait d’exclusion du parti!
La « gauche » est à sa place : elle a fait 44% aux municipales, soit son score des formations de gauche (et assimilées) au premier tour des présidentielles.
Ceux qui se sont abstenus ne réclament pas du « gauchisme » et ne sont pas des ultra du PS, ce sont des centristes qui s’aperçoivent que le gouvernement coule les Français et pipaute sur tout.
le pcf a véritablement essoré ces convictions aux municipales, ils auraient fait bloc dans
le fdg je pense que les électeurs pour une vraie gauche si seraient mieux retrouvés, sans
parler des médias qui se sont rendus complaisant face au fn en leur octroyant des temps
d’écoutes bien supérieurs au fdg, à tel point que le csa est intervenu.
mais certains préfèrent l’ignorer quand cela les arrange.
En tout cas, Gérard, chapeau bas devant tes stratèges politiques.
Les primaires citoyennes resteront dans les manuels, si j’ose dire.
Paraître faire opposer le représentant de la bourgeoisie de gauche, François Hollande, aux partageux excités de l’extrème gauche, Hamon et Montebourg, et enfin, au très droitier, très libéral, Manuel Valls, afin de brouiller les cartes, c’était très fort.
Je ne parle pas de Martine Aubry, fille de Jacques Delors, dont nous pouvons apprécier les politiques économiques et sociales depuis Maastricht; ni du Présdent du PRG, qui est autant de gauche que Juppé.
Faire diriger sa campagne par Manuel Valls, puis en faire, 22 mois après, son premier ministre néo-libéral, avec la bénédiction de Hamon et Montebourg, il faut bien reconnaître que c’est là, du grand art !
Bon dans nos entreprises, tu le sais bien, nous disons autre chose : Du foutage de gueule. Un luxe qui, bien évidemment, est réservé aux plus riches depuis que le monde est monde.
Mais ça ne fait rien, si les français ne sont pas content vous pourrez toujours les faire revoter dans un an, et puis, vous asseoir, comme vous venez de le faire, sur leurs votes.
Et dire que l’on voulait nous faire croire que le danger, dans ces élections communales, venait du FN, alors qu’en réalité, le vrai danger, c’était l’ancien parti socialiste.
Quand l’on se moque du suffrage universel, l’on n’est plus un Républicain, et encore moins,un démocrate.
Nous n’avons pas tous le QI d’un David Assouline; hier au soir sur France 5, il a été égal à lui-même; comme d’hab !
La droite, la finance, n’ont pas fini de se marrer !
Si nous avons une politique de droite en France depuis 25 ans, c’est parce que une majorité de Français le veulent, depuis 1986 précisément!
C’est parce qu’une majorité de Français croient pouvoir profiter de ce système pour en tirer des avantages.
Il est temps de mettre tous ces « cons » devant leur responsabilités et enfin de leur mettre le nez dans leur caca comme on dit vulgairement!
Hier François Hollande a eu ce courage, parce qu’il en avait sans doute assez de constater que depuis vingt cinq ans on brule au bout de six mois ce qu’on adorait six mois auparavant!
La manipulation médiatique est une chose mais quand elle devient tellement grossière elle a bon dos! Et puis il y a un aspect commercial non négligeable, comme toute entreprise un média livre le produit qui plait au client!
et toi tu es bon client, continu tu vas y arriver…j’adore.
Je ne sais pas si Hollande a fait une erreur volontaire ou non mais en tout cas, Valls va aider à precipiter la maison socialiste dans le mur. Ce monsieur n’est ni accepté par la droite qui prefere l’original à la copie, ni accepté par les quartiers populaires et pas du tout apprecié par les gauchistes. Je me demande si ce n’est pas une erreur volontaire pour abdiquer en cours de mandat ou si c’est vraiment une « erreur » de plus.
@ DOMINIQUE BABOUOT.
Non ! Si nous avons une politique de droite en France depuis 25 ans, c’est parce que une majorité de Français se fait rouler dans la farine par la merdiacratie aux ordres (cf. les nouveaux chiens de garde) qui martèle sur toutes les ondes et dans les torches-culs que le Ps est LA gôche…
Tant que la Vième République perdurera dans ses institutions obsolètes ce sera ainsi… Même si un élu l’est avec 1% de l’électorat potentiel car c’est la loi…
Dominique BABOUOT prend tous les Français pour des cons et des connards de droite.
C’est typiquement socialiste : nous menons une politique de droite car nous sommes de gauche mais avant tout démocrate, c’est le peuple qui le demande !
Mais vous vous foutez de la gueule du monde. Reprenez votre carte du PS, vous êtes totalement dans leur idéologie mortifère ! Vous devez être bien content que le PS inflige une punition au peuple qui vote mal !
Mais si vous étiez attentif, vous remarquerez que le peuple ne vote plus, son message est clair : vous êtes tous POURRIS ! La droite mène une politique antisociale, la gauche aussi, vous ne respectez pas la démocratie (traité de Lisbonne)
Citation de M. FILOCHE :
si la gauche avait gagné a plus de 50 % et avec un FdG à 20 %, oui, on aurait un 1er ministre plus a gauche
mais la majorité des électeurs PS s’abstient et ne vote pas FDG… notamment a cause du sectarisme imprécateur de melenchon… or l’abstention est toujours interpretable, pour moi, elle est de gauche, pas pour eux »
Vous avez raison sur une chose : le comportement de M. Mélenchon rebute un certain nombre de personnes, c’est vrai. Mais le raisonnement interne aux dirigeants du PS comme quoi pour contenir la droite, il faut gouverner à droite, c’est le plus STUPIDE argument que j’ai entendu de ma vie.
Et si l’aile gauche PS est assez stupide pour entendre ces sornettes et accepter de soutenir un gouvernement aux bottes du medef, c’est que vous ne valez pas mieux que la droite.
RENDEZ-VOUS UTILE non de non !!! Si l’aile gauche représente 30% du PS, ne votez pas la confiance et privez l’aile droitière du PS de majorité !!
Mais comme je suis un grand adepte de la divination, j’ai déjà prévu que vous n’en ferez rien et que vous marcherez au pas comme d’habitude.
l’iceberg est droit devant (nous sommes bientot le 14 avril) et le capitaine dit, comme si c’était un pédalo, en avant toute, à fond les chaudières, la musique joue à fond pour couvrir le briut des soutiers, il n’y a pas assez de canots mais bien assez pour les happy few
tout le monde sait qu’il est la, tapis dans l’ombre, mais en avant Guigamp, le naufrage n’en sera que plus beau
@ DOMINIQUE BABOUOT
Il faudrait arréter un peu de décréter comme étant tous des cons les électeurs qui n’entrent pas dans ton interprétation farfelue.
Parce que en déduire que les électeurs abstentionnistes n’aient pas voulus voter pour la gauche radicale ça se tient.
Mais soutenir qu’ils ont voulu de la droite est totalement ridicule.
Ils avaient le choix aussi dans ce cas de voter entre l’extréme-droite et la droite UMP.
Ils avaient aussi l’occasion comme jamais de soutenir un revirement de politique vers le centre-droit du PS avec lequel tous les béats du « changement de logiciels » nous bassinent depuis des lustres, au lieu de s’abstenir.
Ils ne l’ont pas fait non plus me semble t-il.
A part des Copé, tout le monde convient que c’est une abstention de sanction qui est bien majoritairement issue des électeurs de gauche.
Tout le monde peut constater que les voix de droite ne progressent en rien, que celles des Verts et du FDG stagnent ou progressent, que seules les voix du PS chutent comme jamais.
Le reste n’est que couillonades.
@BOB LE CAMARADE
Contrairement à ce que tu imagines peut être le personnage de Jean Luc Mélenchon me fascine!
J’ai commencé à m’intéresser à lui bien avant mon adhésion au ps, lorsqu’au moment du référendum lui et d’autres au ps avaient à ma grande surprise et pour la première fois tourné le dos à ce qui était une constante libérale de ce parti depuis l’ouverture historique de la « parenthèse libérale en 1983.
J’ai donc épisodiquement tantot suivi JLM tantot m’en suis éloigné.
J’avais adhéré au ps en 2006 malgré mon aversion passée pour ce parti, à cause de la présence et de la volonté manifestée par JLM et certains de ces camarades, Filoche, Emmanuelli, Hamon, Linemann etc…
Lorsque JLM a quitté le ps je ne l’ai pas suivi, mais j’étais prêt à le retrouver en 2012 quand il m’a semblé qu’il était en train de proposer quelque chose qui était en train de réussir. Je m’en suis à nouveau éloigné à cause de ce que j’estimais etre un échec, reprenant ma place au ps, puis l’affaire ukrainienne étant arrivée, il m’a semblé que j’étais à nouveau en phase, je l’ai donc à nouveau suivi durant les élections municipales tout au moins jusqu’au premier tour.
Si je raconte cela ce n’est pas pour faire part de mon parcours politique sinueux qui intéresse peu mais pour étayer la suite de mon raisonnement, bien que ne l’ayant pas accompagné sans discontinuer comme certains camarades, j’estime le connaitre assez pour être capable de ressentir, son etat d’esprit au travers de ses attitudes et de ses discours.
Eh bien cher Bob, j’ai eu l’impression que pour la première fois depuis 2005 Jean Luc ne semblait plus avoir la pêche, quand je l’ai observé durant ces municipales.
Il semblait fatigué, beaucoup moins tonique, ayant perdu ce punch qu’on a quand on a le sentiment d’avoir raison!
Pourquoi ? parce qu’il pense que les dirigeants du pc l’aurait trahi! C’est bien mal le connaitre que de penser cela, sa longue carrière politique prouve qu’il a toujours résisté avec succès à cela, il en a vu bien d’autres!
alors il y a autre chose!
JLM a fait de la révolution par les urnes, de la théorie comme quoi le peuple serait l’acteur décisif le B A Ba de sa théorie politique. C’est sans doute le doute quant au succès de l’application de cette théorie qui entretient cette baisse de forme et c’est beaucoup plus grave!
Ce n’est pas d’ailleurs une simple expression, elle a été exprimée clairement à propos des élections européennes:
http://www.humanite.fr/politique/europeennes-jean-luc-melenchon-incertain-detre-can-561521
Je l’ai écouté hier soir sur un plateau de télé lorsqu’on lui demandait de commenter la nomination du premier ministre. Il m’a paru, morne, triste, abattu, surement pas le Mélenchon prêt à déplacer les montagnes qu’on a connu pendant la campagne présidentielle!
J’espère pour lui que ce n’est que fatigue passagère, si ce n’est pas le cas, qu’il arrête momentanément la politique pour se consacrer à des taches plus exaltantes, dans l’humanitaire et l’associatif par ex, ce serait dommage de se foutre en l’air pour des cons d’européens embourgeoisés dans leur confort qui n’arrivent pas à la cheville des peuples latino-américains par ex, surtout quand on est sincère et je le crois sincère!
Quand tu lis cet article et que, revenant en tête du blog, tu vois que celui qui a écrit est « membre du Bureau National du PS » tu te poses des questions, quand même…
A quand une révolution dans les instances de ce parti moribond?
La gauche a réussi a passer, malgré le PS, à Montpellier, Dunkerque, Grenoble…
On en sait un peu plus sur ce que demande l’aile gauche du PS et ce qui en fonction de la réponse : « découlera de leur attitude sur la question de la confiance ».
Compte tenu de tout ce qui est demandé qui va à l’exact opposé de ce que l’on a bien compris veulent Hollande et Valls, on peut déjà en conclure sans prendre trop de risques qu’ils ne voteront pas la confiance.
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20140331.OBS2084/des-parlementaires-ps-vont-proposer-a-valls-un-contrat-de-majorite.html
@ DOMINIQUE BABOUOT.
Il ne t’aura certainement pas échappé que Jean-Luc Mélenchon est humain ? Ce qui implique des hausses et baisses du moral et donc de la combativité comme tout un chacun… même s’il est habitué aux coups foireux et autres poignards plantés dans le dos par ses « amis », il n’y en demeure pas moins sensible contrairement aux androïdes tel que Moscovici qui s’en va voter, à Bruxelles, pour la ponction de 10 % sur tous les comptes en banque de Chypre. Mesure révisée heureusement mais qui ouvre une porte aux pires décisions.
Jean-Luc Mélenchon est très instruit (pas comme moi), il se met à défendre les gueux alors qu’il aurait facilement pu rejoindre l’aristocratie et vivre dans l’entre-soi, profiter à outrance des dons forcés des con-tribuables jusqu’à ce que mort s’en suive.
Sa capacité de tribun, son enthousiasme et sa sincérité aura entraîné des centaines de ses camarades du PS à quitter le parti socialiste pour fonder le Parti de Gauche puis former le Front de Gauche.
Ce bonhomme n’est ni un dieu, ni un césar… mais un tribun qui emploie cette facilité à bon escient… Il parle parfois comme un charretier car c’est notre langage commun de tous les jours (il suffit d’écouter les « nobles » en off).
Par ce commentaire je veux faire comprendre que le peuple Français est saturé des « belles paroles » sans actes, ou pire, même, des actes immondes alors que les paroles étaient différentes dans les promesses… Il suffira de réécouter le discours du Bourget pour s’en convaincre.
Changeons de Constitution et Jean-Luc Mélenchon pourra se consacrer aux romans qu’il rêve d’écrire… c’est pourtant facile à comprendre mais très compliqué à appliquer vu l’état de lobotomisation avancée de nos concitoyens grâce à la merdiacratie devenue l’évangile de la Vième République.
Le Bipartisme obligatoire ou sinon le diable de confort, qu’est le FN, viendra vous grignoter les doigts de pieds … la nuit.
Quand-est-ce que Gérard va arrêter de nous faire son numéro de (mauvais) camelot ?
Vous l’avez tous entendu claironner : « au BN on est 40 % à vouloir une autre politique, un score jamais obtenu dans l’histoire ». Résultat, l’autre politique que l’on a, c’est la même en pire, avec un type proche de l’extrême droite comme chef de gouvernement. Et tous les Tartarin de Tarascon de la soi-disant aile gauche du parti dit socialiste rentrent dans le rang. Les propos les plus forts, devant le choix de Hollande de nommer le copain de Fouks (le communicant de DSK) et Bauer (le conseiller sécuritaire de Sarkozy) à la tête du gouvernement, c’est, de la part de Maurel et Lienemann : « c’est surprenant ».
Gérard, après nous avoir dit qu’il fallait voter massivement PS, ta parole est quelque peu démonétisée. personne ne peut plus croire que tu joues un autre rôle que celui de caution de gauche d’un parti de droite honteux.
Comme Hollande a recyclé le traitre Jouyet, Valls était tout prêt à recycler Bauer. «Je lui ai dit que je regrettais qu’il ait travaillé pour Sarko, car je ne peux plus le prendre dans mon cabinet» : http://www.slate.fr/france/85379/alain-bauer-trait-union-manuel-valls-nicolas-sarkzoy
de toute façon quoi qu’il arrive ca fait 20 mois que tu radotes la même chose a chaque occasion, c’est TA parole qui est démonétisée
et nous n’avons aucune raison de ne pas poursuivre notre combat, surtout maintenant, les premieres remontées c’est qu’il y a de l’insurrection partout dans le parti
oh ca va, ca va ! nous nous sommes saturés des insultes, des mépris et des débauchages stupides et permanents qu’il organise en notre direction (par des pauvres militants ininformés, auxquels on fixe une cible diviseuse, en e jouant de leurs ignorances, de leurs réflexes malheureusement primaires)
il nous traite de « subclaquants », affirme qu’on est « trois aboyeurs a couiner puis à se coucher », faire courir que notre parti est de droite, puis il demande, au nom de quels principes, à participer à ses listes au 2° tour tout en nous accusant de traitrise à chaque instant, puis se lamente quand il se fait jeter…
non il n’est pas cultivé votre gars, vous le croyez mais ce n’est pas le cas, sinon il ne commettrait pas d’aussi énormes erreurs stratégiques, il perd ses meilleurs ( Dolez, Debons, Rigaudiat… ) s’il était compétent sur le front unique, (qu’il relise, qu’il relise !) sur la nécessité d’unifier le salariat, il ne cracherait sur ce qu’il a adoré hier, il n’affaiblirait pas à ce point systématiquement toute la gauche en la divisant au lieu de chercher à l’entrainer, unifiée,
d’un certain point de vue il est le symétrique, le miroir de ce que vous appelez « solfériniens »
on prend sur nous, par souci d’unité de ne pas nous en prendre à votre groupuscule, ni de décortiquer la masse de bêtises qui sont dites contre l’intérêt général de la gauche, au nom de l’intérêt étroit et vain de votre petite boutique, mais ça suffit
je voudrais bien je le dis, ca murit, mais ce n’est pas sur du tout… question de confiance a un « nouveau » gouvernement, c’est spécifique
ah non la majorité du peuple de notre pays est de gauche, et une partie énorme de la gauche s’est abstenue… la droite n’a pas gagné de voix, même en gagnant en pourcentage, elle en perd
@Jean Jolly (28). Effectivement. Je sais bien qu’un exemple ne vaut pas généralité, mais je le pense significatif.
Mulhouse. La liste du nouveau maire élu (je précise, car il ne l’avait pas été avant, mais placé par son mentor Bockel)a été portée à la mairie avec MOINS de voix que Bockel en 2008 !!! Par contre, la liste Freyburger (PS EELV et MODEM croyait-i mais le PS local s’est fait couilloné par ce « MODEM ») a perdu, elle, près de 3000 voix !!! Alors qu’il n’y avait qu’une différence de 160 voix en 2008 entre Gauche prétendument Moderne (et UMP) et PS..
Pour être plus clair : le nouveau maire de Mulhouse sera élu alors qu’il n’aura obtenu que le même nombre de voix que ce qu’avait obtenu la liste PS (arrivée seconde en 2008) au second tour de 2008 !!!
Ce n’est donc PAS une poussée de la Droite. C’est le PS qui tombe. C’est ce que personne au PS ne peut ou ne veut comprendre. ET ça, c’est encore pire !
5×73=365
les « ivrognes dégénérés des bistrots d’Alsace » vous emmerdent, avec votre prétention!
Pourquoi pas les « ivrognes dégénérés chtis » comme l’ont fait ces dégénérés de supporters d’extrême droite du PSG ? ET qui ont été condamnés par la Justice pour cela !
Sur ce point Gérard, tu as raison; dans ma commune le député maire UMP ne rassemble que 37.8% des inscrits.
Ce qui signifie qu’avec un taux « normal » d’abstention, il existe un potentiel de voix équivalent qui a voté contre, ou qui s’est abstenu. Avec 1363 électeurs inscrits en plus, notre maire recul de 43 voix, par rapport à 2008.Ce n’est pas le nombre qui importe, c’est le fait de ne pas pas progresser, mais tu l’auras compris.
La droite ne progresse pas, elle profite du non vote des femmes et des hommes de gauche, et malgré leur rodomantades, ils en ont bien conscience.Mais ils leurs restent une lueur d’espoir.
Le danger vient d’ailleurs; les notables, la petites bourgeoisie, et la grande bourgeoisie, se satisferaient bien d’un taux de participation de 50% des d’électeurs inscrits, comme aux Etats Unis. Dans la plus « grande démocratie du monde, » le président est élu avec 25% des inscrits, et celà ne dérange personne, à commencer par les tenants de l’ultra libéralisme, de droite ,comme de gauche.
Nous en prenons le chemin, peut être ?
Cette désignation de Manuel Valls comme premier ministre, pour appliquer la même politique, va faire perdurer un véritable désastre, pour le parti de solférino, ce qui en soi, n’est pas grave, mais aussi, pour toute la gauche, mise dans le même sac, et là, c’est bien plus grave.
Si l’on retire l’espoir, que va-t-il rester à celles et ceux qui n’ont rien, et qui sont de plus en plus nombreux ?
Gérard Filoche : « les premieres remontées c’est qu’il y a de l’insurrection partout dans le parti ».
Les seules remontées que je vois, ce sont les déclarations de « l’aile gauche » du parti dit socialaiste se contentant de dire que le choix de Valls est « surprenant ». Ce que je vois aussi, c’est que les deux figures les plus emblématiques de « la gauche » du parti dit socialiste, Montebourg et Hamon, ne cessent de faire des risettes à Valls. Je continue de parier qu’ils seront ministre, le rôle de caution de gauche est une figure obligée dans ce parti d’arrivistes. Marine Aubry aussi, TA CANDIDATE, a dit tout le bien qu’elle pensait de Valls.
Et je te parie aussi qu’il ne manquera pas une voix dans ton parti pour voter la confiance. Alors, elle est où ton « insurrection partout dans le parti » ?
Je ne dénigre pas, monsieur, j’argumente. Et toi ?
Vous pouvez toujours baver sur Manuel Valls, ce « facho venu d’ailleurs », je vous rappelle qu’il a défendu le NON au tce.
Montebourg l’a rappelé, il a raison!
C’est très important dans la période actuelle ou quoi qu’en disent ceux qui racontent des histoires, on ne peut faire aucune politique en France si elle a l’opposition de nos voisins européens!
Il est vrai que les Lepen aussi!
Non je plaisante, encore un argument que vous n’aurez pas besoin d’écrire!
Je sais pas si l’exemple de mulhouse est vraiment parlant avec un FN passé sur une même triangulaire (UMP/PS/FN) de 10 à 16% …
A moins que …. (non)
D’apres l’humanité peu soupçonneux de tendance droitiere, l’abstention a été de 37% chez la gauche, 30% chez les droitards …. Ca aide à relativiser une quelconque volonté de braquet censé être à gauche toute !
Sur l’ensemble de ce scrutin et en national, l’ensemble des familles de gauche fait 44% soit quasi le resultat du premier tour de la présidentielle, je maintiens donc que c’est une sanction plutôt « centriste » et pas d’ultras.
Valls a laissé Evry dans un etat quasi catastrophique, il n’a aucune expérience nul part et sa facon de voir la « republique » ne parle pour lui … Je ne crois pas que ce choix soit tres judicieux. L’avenir le dira.
« je voudrais bien je le dis, ca murit, mais ce n’est pas sur du tout… question de confiance a un « nouveau » gouvernement, c’est spécifique ».
Ah oui c’est spécifique et plus que jamais, ça n’est même pas discutable, si il y a bien une cinquantaine de députés préts à se rebiffer ils ont l’arme atomique.
S’ils n’obtiennent pas gain de cause sur les 3 conditions il leur suffit de prévenir en assurant qu’ils sont déterminés à ne pas voter la confiance quoiqu’il advienne.
Et puis à défaut de cinquante quelques-uns suffiraient, le PS et rattachés n’a plus que 2 siéges d’avance sur la majorité absolue, or c’est pas la droite qui réve d’une dissolution qui ira donner des voix en renfort.
Si Hollande et Valls s’obstinent ils vont au casse-pipe en pleine connaissance de cause.
Ce qui est impossible sinon ils porteraient toute la responsabilité, on aurait jamais vu une tête de pouvoir décider d’aller délibérément à la boucherie en se branlant de sa majorité.
Donc aucune excuse ne pourra étre invoquée aprés s’ils ne s’en servent pas, ils seront obligés de suivre tout ce qui sera décidé.
Moi aussi je suis trés sceptique sur cette détermination, mais c’est l’heure de vérité.
La Farce électorale.
Devant les électeurs, à têtes de bois et oreilles d’âne, les candidats bourgeois vêtus en paillasses danseront la danse des libertés politiques, se torchant la face et la postface avec leurs programmes électoraux aux multiples promesses, et parlant avec des larmes dans les yeux des misères du peuple et avec du cuivre dans la voix des gloires de la France; et les têtes des électeurs de braire en choeur et solidement: hi han! hi han!
Le Droit à la paresse (1883),
Paul Lafargue
Ne me dites pas merci !
PS: on attend les « démocrates » du PS et FDG pour un droit à référendum de plein droit et démocratie participative, par exemple.
Aux « @insurgés », je rappelle que maman UE dit :
« La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire : … pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. »
Bonne nuit.
@ DOMINIQUE BABOUOT
Vous pouvez toujours baver sur Manuel Valls, ce « facho venu d’ailleurs », je vous rappelle qu’il a défendu le NON au tce. »
C’était de l’esbrouffe, il a finalement appelé publiquement à voter pour le OUI.
Puis fera partie de la petite poignée de PS qui votera OUI aussi au traité simplifié de Sarkozy, au lieu de s’abstenir.
Les FAITS sont toujours supérieurs aux baratins.
bon allez, demain on se retrouve à Grenoble, on se fera moins chier.
Une petite apparition d’un pauvre sbire inculte et diviseur, pour confirmer que, cette fois-ci, l’aile gauche du Ps joue son dernier joker. Si elle vote la confiance, je ne vois pas comment on pourrait encore une seconde lui accorder un tant soit peu de crédit. Personnellement, comme je suis mal renseigné et crétin, vu que je suis sympathisant FdG, je crois qu’elle va quand même voter la confiance, parce que Montebourg et Hamon vont se charger de distribuer la soupe. Il faudrait tout de même voir à ne pas sous-estimer cet homme de hautes convictions qu’est Manuel Valls. Mais je peux me tromper, et j’aimerais bien d’ailleurs…
BOB LE CAMARADE : « Moi aussi je suis trés sceptique sur cette détermination, mais c’est l’heure de vérité ».
Je suis plus que sceptique parce que c’est pas la première fois qu’ils couinent… avant de se coucher.
Ils sont où, les 40 % du BN ?
@Gerard Filoche
c’est drôle de t’entendre pester contre « le sectarisme imprécateur de Mélenchon »
parce que moi je trouve que entre Huchon qui explique que « Mélenchon est pire que Le Pen », Valls,que c’est un « danger pour la démocratie », Collomb qui le compare à Pol Pot ou votre premier secrétaire qui le traite d’antisémite quand il critique Moscovici, Mélenchon ne rend pas 10% des coups que les huiles du ps lui donnent
Par ailleurs, vos appels à l’unité sont à sens unique, c’est à chaque fois un ordre à se ranger sans conditions derrière les libéraux qui dirigent votre parti mais quand il s’agit de se mobiliser ensemble dans la rue contre le TSCG, la hausse de la TVA ou la VI ème république, là il n’est bizarrement plus du tout question d’être unitaire…
Hollande est là depuis deux ans, il empire la politique économique et sociale de 10 ans de droite, souvent avec le concours de l’aile gauche. Une grande marche de toute la gauche en désaccord avec la politique d’Hollande s’organise pour le 12 avril, elle sera très unitaire et réunira du npa à l’aile gauche d’EELV. En serez vous ?
Une cinquantaine de députés proches de l’aile gauche discuteraient de l’éventualité de ne pas voter la confiance, au cas ou le programme de Manuel Valls ne satisferaient pas à certaines conditions, revoir les conditions du pacte de responsabilité notamment en y imposant les fameuses contreparties!
D’un autre coté le groupe des reconstructeurs (Cambadelis, Fabius, Aubry) se réunirait pour évaluer la situation! Cela fait beaucoup de monde tout cela, se rappelle le vote pour la première secrétaire à l’issue du congrès de Reims en 2008 ou le ps a failli sérieusement, exploser, on était à deux doigts de la scission avec règlement judiciaire à la clef!
Il y aurait donc aujourd’hui les mêmes forces en présences, les mêmes blocs ennemis, d’un coté il y avait encore Manuel Valls et Ségolène Royal qui s’est retiré depuis que les autres l’ont laissé tomber pour assurer la survie de l’appareil, de l’autre les mêmes qu’aujourd’hui c’est à dire l’alliance des reconstructeurs et de l’aile gauche qui aboutit à l’élection controversée d’Aubry comme première secrétaire.
Alors quand j’ai félicité Francois Hollande pour sa décision, je constate que j’avais raison, cela bouge, jamais sous la cinquième république ne s’était rappelé qu’ils avaient entre autre le droit de s’opposer au président de la république en dehors des périodes de cohabitations!
Les parlementaires vont-ils aller jusqu’au bout comme les militants de 2008, l’avenir le dira. S’ils tentent l’épreuve de force, Francois Hollande négociera et perdra la face, je ne vois pas comment Manuel Valls tel qu’on le connait pourra accepter un tel compromis. Ou alors Francois Hollande se montrera lui aussi inflexible jusqu’au bout, il a la légitimité pour le faire car il a été élu plus sur la ligne « Valls » que sur la ligne « Aubry ». Il ne restera alors à hollande qu’à redonner la parole au peuple, ce qu’on aurait du faire depuis longtemps, avec des questions précises quant à la politique à mener pour qu’on ne puisse pas dire ensuite que ce n’est pas ce qui était prévu.
Aucune inquiétude à avoir puisque selon Gérard Filoche et aussi le front de gauche la gauche est ultra-majoritaire, le résultat de Dimanche dernier n’étant qu’un malentendu de la part d’électeurs qui n’ont pas compris ce qu’on leur demandait!
coquille:
Il fallait lire:
Jamais sous la cinquième république les parlementaires ne s’étaient rappelés qu’il avaient le droit de s’opposer au président de la république en dehors des périodes de cohabitations
Toutes mes excuses j’écris trop vite!
Cela dit, je suis comme Bob et Gérard, je n’y crois pas beaucoup. Les députés à l’AN y compris ceux proches de l’aile gauche sont beaucoup trop attachés à leur siège pour tenter de le perdre pour leurs idées!
Dommage car j’en connais qui Dimanche soir trépignaient qu’il étaient devenus le premier parti de France qui riraient moins, car ils se douteraient bien qu’après être revenus aux affaires ils le resteraient pas très longtemps, six mois tout au plus, d’autant plus qu’ils ne pourront pas gouverner sur ordonnance avec un président qui refuse de les signer….
A moins qu’il soit plus stupide que Miterrand, je ne le pense pas!
N’oubliez pas que le vote de confiance n’est pas obligé lorsqu’il n’y a pas cohabitation. Ce ne serait pas le premier usage foulé aux pieds par ces libéraux. Hollande joue la carte recomposition politique PS,RDG,MODEM,UDI. Le PS est sacrifié sur l’autel du dieu/monstre.
http://www.la-lef.fr/municipales-2014-la-flamme-dun-homme/
Tous dans la rue le 12 avril,contre l’austérité et là nous verrons qui représente la gauche dans ce pays et ceux qui se disent de gauche doivent le prouver ou assumer
« tu fais preuve de complète cécité politique, car oui, ils nous expliquent en effet que la droite a progresse et qu’il faut la contenir, d’où la nomination de Valls
si la gauche avait gagné a plus de 50 % et avec un FdG à 20 %, oui, on aurait un 1er ministre plus a gauche
mais la majorité des électeurs PS s’abstient et ne vote pas FDG… notamment a cause du sectarisme imprécateur de melenchon…
or l’abstention est toujours interpretable, pour moi, elle est de gauche, pas pour eux »
Vous vous trompez lourdement sur un point : les raisons de l’échec relatif du FdG : il n’est pas dû à un quelconque sectarisme (qui n’existe que dans votre discours préconçu pour défendre une ligne stratégique érigée en dogme, que vous refusez de reconsidérer au vu de ses résultats, ou plutôt de son absence de résultat), mais au fait que les électeurs de gauche voulaient désavouer le gouvernement. Dans cette optique, ils ne pouvaient voter que pour des listes de gauche clairement opposées au gouvernement. Si le FdG avait existé partout sur cette ligne, il aurait fait de meilleurs score. Mais en ralliant les listes gouvernementales du PS dans la moitié des villes, une poignée de dirigeants communistes ont jeté un certain discrédit sur l’ensemble du FdG, et n’est donc resté que l’abstention pour vraiment s’opposer, à gauche, au gouvernement. Je ne citerai que deux résultats :
- d’abord Hénin Beaumont : une magnifique union de toute la gauche, sans « sectarisme », exactement la stratégie que vous prônez. Résultat : toute la gauche est sanctionnée, et le FN gagne au premier tour.
- et ensuite, pour finir sur une note plus joyeuse, Grenoble : une liste d’union de gauche (EELV – FdG), mais clairement indépendante du gouvernement. Résultat : victoire au deuxième tour, malgré le maintient de la liste socialiste.
On observe d’ailleurs la même chose pour EELV et pour le FdG : les listes indépendantes du PS au minimum résistent bien, voir progressent, parfois de façon importante. Mais dès qu’il y a alliance avec le PS, c’est à dire le gouvernement, il y a sanction.
Les Verts ont décidé de ne pas participer au gouvernement. C’est toute la différence avec les carriéristes sans conviction du parti dit socialiste.
Gérard, tu sais très bien que les parlementaires « socialistes » n’ont pas d’autre choix que de voter la confiance et le pacte de responsabilité. Il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître.
Arrêtez de faire semblant !
Je parle du parti des Verts. Je me doute qu’un Placé ou une Pompili, eux, s’ils sont verts, c’est de rage.
Pour moi, ca fait longtemps que je dis que les verts et FDG + aile gauche du PS doivent se rejoindre. Ce sont les mêmes.
Eux sont de gauche…
Par contre, accoler le mot trotskiste à des mecs comme Moscovici ou le mot gauche au conifère, il y’a des limites.
Commentaire encore soumis aux modérateurs sans aucune raison, un peu marre de ce loto.
J’essaie de faire passer en deux parties :
————–
« le vote de confiance n’est pas obligé lorsqu’il n’y a pas cohabitation. »
C’est possible aussi c’est vrai, mais là c’est prendre le risque d’étre paralysé par des refus et d’étre obligé de la poser quand même plus tard en y étant forcé, donc en plus grave.
Car un vote de confiance pour accepter une politique et un gouvernement qui n’a pas encore débuté, n’est pas la même chose qu’un vote de confiance demandée en cours de gouvernement ou sur une motion de censure.
Dans le premier cas si les parlementaires ne le donne pas, c’est leur droit ce sont eux les représentants des citoyens, ça veut dire qu’il N’AURA PAS de majorité pour gouverner, un autre PM peut donc étre choisit.
Alors que dans le second cas c’est un désavoeu d’une politique engagée qui N’A PLUS de majorité pour la poursuivre.
C’est totalement différent.
Suite …
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Sans raison et ça passe jamais aprés.
Marre de ce loto..
« N’oubliez pas que le vote de confiance n’est pas obligé lorsqu’il n’y a pas cohabitation. »
C’est possible aussi c’est vrai, mais là c’est prendre le risque d’étre paralysé par des refus et d’étre obligé de la poser quand même plus tard en y étant forcé, donc en plus grave.
Car un vote de confiance pour accepter une politique et un gouvernement qui n’a pas encore débuté, n’est pas la même chose qu’un vote de confiance demandée en cours de gouvernement ou sur une motion de censure.
Dans le premier cas si les parlementaires ne le donne pas, c’est leur droit ce sont eux les représentants des citoyens, ça veut dire qu’il N’AURA PAS de majorité pour gouverner, un autre PM peut donc étre choisit.
Alors que dans le second cas c’est un désavoeu d’une politique engagée qui N’A PLUS de majorité pour la poursuivre.
C’est totalement différent.
C’est pour ça que je dis que c’est une arme atomique parce que pour la premiére fois la GS a la possibilité de s’imposer à moindre risque, parce que je ne vois pas Hollande dissoudre.
Il provoquerait une fronde gigantesque qui pourrait déboucher sur une alliance de toutes les gauches.
Et si cette alliance gagne et ce serait possible si unie et paraissant crédible et courageux dans ce qui s’est passé, c’est Hollande qui serait obligé de dégager ou rester comme un légume.
Oui la GS a l’arme atomique, sauf qu’elle a des pudeurs à l’utiliser ou ne voudra pas l’utiliser c’est tout.
NB : Baylet rentrerait au GVT, c’est le pompon, aux primaires il était encore plus à droite que Valls.
Puis peut-étre Lauvergeon la passionaria du nucléaire, s’il y a un EELV qui va la-dedans on saura ce qu’il vaut.
« N’oubliez pas que le vote de confiance n’est pas obligé lorsqu’il n’y a pas cohabitation. »
C’est possible aussi c’est vrai, mais là c’est prendre le risque d’étre paralysé par des refus et d’étre obligé de la poser quand même plus tard en y étant forcé, donc en plus grave.
Car un vote de confiance pour accepter une politique et un gouvernement qui n’a pas encore débuté, n’est pas la même chose qu’un vote de confiance demandée en cours de gouvernement ou sur une motion de censure.
Dans le premier cas si les parlementaires ne le donne pas, c’est leur droit ce sont eux les représentants des citoyens, ça veut dire qu’il N’AURA PAS de majorité pour gouverner, un autre PM peut donc étre choisit.
Alors que dans le second cas c’est un désavoeu d’une politique engagée qui N’A PLUS de majorité pour la poursuivre.
C’est totalement différent.
C’est pour ça que je dis que c’est une arme atomique parce que pour la premiére fois la GS a la possibilité de s’imposer à moindre risque, parce que je ne vois pas Hollande dissoudre.
Il provoquerait une fronde gigantesque qui pourrait déboucher sur une alliance de toutes les gauches.
Et si cette alliance gagne et ce serait possible si unie et paraissant crédible et courageux dans ce qui s’est passé, c’est Hollande qui serait obligé de dégager ou rester comme un légume.
Oui la GS a l’arme atomique, sauf qu’elle a des pudeurs à l’utiliser ou ne voudra pas l’utiliser c’est tout.
NB : Baylet rentrerait au GVT, c’est le pompon, aux primaires il était encore plus à droite que Valls.
Puis peut-étre Lauvergeon la passionaria du nucléaire, s’il y a un EELV qui va la-dedans on saura ce qu’il vaut.
Il y a quelque chose que j’aimerais bien comprendre. Valls a toujours expliqué qu’il est issu d’une famille qui avait fui le franquisme. Or, il est né à Barcelone en 1962. En pleine période franquiste. Y-aurait pas comme un parfum d’imposture, là ?
Je vois pas ou serait l’imposture.
Il est né là-bas puis sa famille s’est barré aprés, c’est tout.
Non, sa famille a « fui » le franquisme en 1947. Apparemment, son père a multiplié les aller-retour entre la France et l’Espagne. Pour un persécuté du franquisme, c’est plus que surprenant. Si on avait appliqué à Valls ce qu’il a ordonné pour les Roumains (« les Roumains ont vocation à rentrer dans leur pays ») on aurait dû l’expédier définitivement en Espagne à la mort de Franco. Bien entendu, je ne fais qu’exposer la logique Vallsienne, je suis pour la libre circulation des personnes.
- Nouvel Observateur -
M.Laurent Joffrin,ouvre sa tribune éditoriale, ainsi :
« Le nouveau Premier ministre, au profil jugé « droitier », correspond à la demande des Français exprimée dans les urnes »…
Mort de rire ! M.Joffrin, toujours égal à lui-même.
Ce genre de stupidité grossière lui viendrait-il si spontanément dans la bouche si d’aventure l’électorat de droite boycottait subitement les urnes ? Dirait-il alors, le Jocrisse, que l’électorat de Droite a rechigné à voter à Droite parce qu’il en appellerait secrètement à une politique résolument » de Gauche » ?
Vraiment ?
C’est bien évidemment tout le contraire des propos de M.Joffrin qui a été parfaitement exprimé « motus vivendi » dans les urnes, lors des dernières élections municipales de 2014.
Le peuple de Gauche et les autres électeurs qui ont promu M.Hollande à la présidence de la république en 2012, ont fait LA GRÈVE DES URNES lors de ces dernières municipales.
LA GRÈVE DES URNES !
L’électorat de Gauche & sympathisant n’ayant rien vu venir au bout de deux années de mandat présidentiel – tandis que parallèlement, les « bonnets rouges », les « pigeons » en tous genres et le MEDEF étaient royalement récompensés pour leur sale besogne – celui-ci a décidé énergiquement de faire » La Grève Du Vote ».
Un geste que M.Joffrin ne peut pas comprendre.
L’effet Cahuzac, le « Pacte de Compétitivité », l’amputation des allocations retraites, l’allongement de la durée du travail tout au long de l’existence, la hausse massive de la TVA sur tous les achats sans distinction aucune, tout cela aura en bonne part fait exploser les dernières illusions d’un électorat plutôt patient et respectueux des institutions républicaines. Il attendait son heure, voilà tout. L’heure est arrivée ces deux derniers week-ends.
Le meilleur slogan que l’on pourrait trouver pour caractériser l’abstention des Municipales de 2014 en ce qui concerne le
» peuple de Gauche » c’est du côte de Herman Melville qu’on pourrait le trouver :
- « I would prefer not to » ( Bartleby )
- « J’aimerais mieux pas » ( Bartleby )
M.Joffrin ne peut atteindre ce raisonnement puisqu’il est quotidiennement missionné pour dire que le vote de Droite est dans tous les cas de figure le seul vote envisageable et le seul qui soit vraiment légal.
Voyez le mauvais argument du bonhomme que celui-ci déploie pour étayer sa thèse indigente :
M. Joffrin avance l’ argument du « bon choix » de M.Valls à la suite des résultats électoraux que l’on connait, sous le prétexte fallacieux que le FDG n’a pas fait carton plein aux municipales de 2014 et que donc, dans ces conditions, cela veut dire que l’électorat populaire réclame à cors et à cris une farouche politique de Droite. D’où le » bon choix » de M. Valls comme premier ministre.
Mais franchement qui connait le FDG ? Qui en a entendu parler ces dernières semaines via les médias ? Personne. Nada !
Pendant que M.Joffrin et tous ses confrères ont martelé 7 jours sur 7 que le Front National était non seulement un parti honorable mais hautement désirable, comment voulez-vous que cela renseigne sur les programmes locaux du FDG, du PG ou même ceux d’ EELV ? .
Qui informe les françaises et les français sur les coulisses de la crise économique mondiale à part M.Paul Jorion sur son site indépendant et le journal en ligne Médiapart?
Ou ici sur le blog de M.Filoche…
M.Joffrin fait-il le job d’information qu’il est censé faire ? Non. Il joue les commères et se fait prescripteur électoral. Il assène toujours le même discours afin que les électrices et les électeurs votent toujours à Droite, au Centre Droit ou au mieux s’abstiennent.
Voyez comme L’argument de M.Joffrin est des plus stupides tant il peut être aisément renversé en son contraire symétrique.
Si comme le dit et l’affirme pompeusement M.Joffrin, l’électorat qui a voté pour M.Hollande en 2012 est subitement et irrésistiblement attiré par la Droite et le désordre financier, comment se fait-il que les électrices et les électeurs de Gauche ou l’électorat populaire n’aient pas voté en masse pour l’UMP ou le FN ?
Pourquoi celui-ci s’est-il abstenu à ce point ? M.Joffrin n’en sait rien et il évite bien d’en parler.
Pourquoi cette masse en effet, d’abstentionnistes à Gauche ? Pourquoi l’électorat qui a permis à M.Hollande d’être là où il est, n’a pas voté à Droite puisque c’est selon M.Joffrin le souhait le plus cher et le plus secret de celui-ci ?Pourquoi a t-il plutôt choisi de s’abstenir ?
A vrai dire, l’électorat qui a élu M.Hollande à la présidence de la République est dans une phase de retrait, de colère rentrée et il n’est pas encore dans la dynamique politique d’un nouveau vote à Gauche au delà des frontières du PS.
« Wait & see » est son adage premier.
Ce n’est pas parce qu’il a retiré sa confiance au PS qu’il est encore près de franchir le pas vers les partis écologistes ou vers le FDG. C’est trop tôt, encore beaucoup trop tôt. Le désaveu est trop frais, trop douloureux pour que définitivement, l’électorat du PS verse en direction de la Gauche écologique & sociale. Nous verrons bien lors des prochaines élections Européennes l’évolution du scrutin qui s’ensuivra.
Wait & see !
En tous les cas, quoi qu’il arrive et quoi qu’il ait pu arriver, M.Joffrin pérore encore sur toutes les ondes, dans la presse écrite et la presse en ligne, que le peuple français veut encore plus de politique de Droite ! Voilà la propagande politique de M.Joffrin. Une monomanie.
Deux jours à peine après la volée de bois vert de l’électorat de Gauche vis à vis du PS, voici que le petit commissaire politique de l’euro-néolibéralisme cancane ici et là à qui veut encore l’ entendre, que la Droite et l’Extrême Droite font envie secrètement
» au peuple de Gauche « , celui qui s’est précisément abstenu ces deux derniers week-end aux élections municipales de 2014 en ne se présentant pas aux bureaux de vote de son quartier.
En faisant la Grève des Urnes !
Mais M. Joffrin n’a cure de ses sophismes. Son but propagandiste est ailleurs :
» A Droite Toute, Camarade ! » crie -il avec allégresse.
Déjà les agences de propagande sondagière annoncent 24 heures après sa nomination (!) que 63% des Françaises et des Françaises trouvent formidable la promotion de M.Valls… tout un chœur chante déjà les louanges du candidat sarko-compatible.
A rire ou à pleurer ?
Ce sont des raisons très politiques qui ont motivé le refus des Verts. Voir ici un appel interne signé par une centaine de cadres des Verts :
http://www.lejdd.fr/Politique/EELV-le-mail-interne-qui-defend-une-sortie-du-gouvernement-659809
Ce n’est pas la gauche du parti dit socialiste qui aurait ce courage de refuser la compromission. N’est-ce pas, Gérard ?
@JEAN
Je suis persuadé que si le fdg avait été à la place de l’ump face au ps ou à la droite avec des abstentionnistes soit de l’ump, soit du ps, vous tiendriez un autre discours!
Vous diriez « Qui ne dit mot consent! »
Francois Hollande aurait du dissoudre l’AN suite à ce résultat, il ne l’a pas fait, soyez donc contents!
En démocratie il faut savoir respecter l’expression des électeurs, sinon ce n’est pas la peine de leur demander leur avis!
électorat qui va continuer à mettre une branlée au PS lors des régionales et des sénatoriales.
bien fait !
Ce sera la revanche historique des gens qui ont une vie de gauche, pourrait-on dire.
http://www.youtube.com/watch?v=vmdldp6OgcI
il n’existe pas de modérateur sur ce site
helas oui, on va le voir…
non, Manuel Valls a voté « oui »
Défait dimanche soir par le candidat DVD Hervé Reynaud, le maire PS de Saint-Chamond (Loire), Philippe Kizirian, s’est inscrit dès le lendemain à Pôle Emploi.
« Je suis la parfaite illustration que le statut d’élu est précaire, du moins pour ceux qui travaillent dans le secteur privé », a déclaré mardi à l’AFP le premier magistrat de cette ville de 35.000 habitants. « En tant qu’élu je ne verse pas de cotisation chômage, donc je n’aurai pas d’indemnités liées à ma perte d’emploi », explique ce fils d’un ouvrier de Creusot-Loire.
Ancien plombier salarié reconverti dans le secteur médico-social, après avoir passé un DEFA (diplôme d’Etat aux fonctions d’animations) puis une formation à l’Ecole nationale de santé de Rennes, Philippe Kizirian dirigeait jusqu’en 2008 un établissement de la Croix-Rouge spécialisé dans l’accueil d’enfants polyhandicapés. Après sa victoire peu attendue à l’élection municipale de 2008, l’édile avait dû démissionner de ce centre qui emploie 130 personnes.
Non reconduit dans ses fonctions de premier magistrat de la ville, il déclare aujourd’hui « découvrir que la politique est parfois cruelle », tout en ajoutant: « Cette précarité, je l’ai choisie, et j’ai passé six années de labeur, mais aussi de bonheur ». Sa recherche d’une nouvelle activité professionnelle, pour laquelle il a un rendez-vous jeudi (la veille de l’installation du nouveau conseil municipal) avec un conseiller de Pôle Emploi, s’impose d’autant plus qu’ »à Saint-Chamond les simples conseillers municipaux ne perçoivent pas d’indemnités de fonction », a-t-il dit.
Peut-on avoir un petit compte rendu du BN d’hier soir ?
Je répond à 89…
Tu as raison, Joffrin est une baudruche, son ignorance de ce qu’est la dynamique sociale pendant les crises générales du capitalisme n’a d’égale que sa bêtise à vouloir produire un commentaire qui ne se base que sur des résultats électoraux…
Cependant: le message des abstentionnistes de gauche n’est pas suffisant et il est facile de le commenter n’importe comment: Une bonne vieille grève générale s’accompagnant de subversions serait un message beaucoup plus clair…
NB: pour détruire le FN et le CAHUZACO-VALLSISME la grève générale devra durer 2 ou 3 mois, elle devra aussi engendrer une CUT (centrale unique des travailleurs chômeurs et paysans pauvres), avec droit de tendance pour liquider l’abjecte CFDT…
Monsieur LePaon doit « sortir les pouces du cul » et essayer de créer à froid, avant la grève générale, la C.U.T… Il devra la construire à partir d’une plateforme de revendications défensives et accepter les droits de tendance et peut-être même de fraction…
CGT + FSU + SUD + FO + Conf paysanne + CNT + MNCP + DAL
Le Paon doit cesser d’avoir peur de SUD et du NPA, c’est débile et il faut aussi renoncer à croire que les salariés du tertiaires sont des fiottes inaptes au syndicalisme de classe…
@ Gerard.
« il n’existe pas de modérateur sur ce site »
Pourquoi alors c’est écrit ?
Si encore il y avait du contestable dans ces posts « soumis » je comprendrai, mais à chaque fois il n’y a rien du tout bien au contraire, ainsi je commentais concernant un refus de vote, alors que d’autres plus virulents passent.
Ce qui d’ailleurs m’ôte l’idée d’une « censure », mais j’aimerai bien comprendre ce scotch aléatoire sans raison.
La C.E.S ne sera pas contente et elle va sanctionner…
TANT MIEUX ! Qu’elle crève… la confédération européenne des syndicats!
si vraiment les abstentionnistes étaient demandeurs de plus de droites, je pense qu’ils
auraient voté centriste ou droite, pourquoi les rendre machiavélique à ce point, non ?.
et puis certain condamne ces abstentionnistes sous l’auréole de la démocratie et de
son droit de vote, cela les arrange tellement bien surtout avec leur espérance de vote
binaire, mais ces fameux « cons » en ont peut être plus rien à cirer et ont appliqué juste
une sanction au ps.
et si rien ne change, j’ose espérer qu’aux prochains votes ils retrouvent la vraie gauche.
Je crois que tout est dit :
« Pour un député PS, qui a requis l’anonymat, « tous les députés socialistes voteront bien entendu la confiance, y compris l’aile gauche qui fait monter la pression pour montrer qu’elle existe ».
« C’est ‘retiens-moi ou je fais un malheur’. »
Finalement à part 2ou3 têtes c’est le changement dans la continuité,mais en pire,pas de représentants des 40% du BN,au fait quand est-il? ?
il n’y aucun ministre de la gauche du parti, aucun
je ne comprends rien a cela, il n’existe aucun modérateur,
moi seul j’enlève les tags, les crapuleries, les grossieretés, les insultes, les débilites, les mesquineries, les obsédés qui se repètent et viennent deffèquer comme sur un coin de mur, sans respect pour les humains ni pour l’humanité
et ceux qui viennent radoter sur UMPS, nous harceler en depit de nos droits, de notre liberté de militer la ou on veut…
Nous vous invitons ici à donner votre point de vue, vos informations, vos arguments. Nous vous prions d’utiliser votre nom complet, la discussion est plus authentique ainsi. Vous pouvez vous connecter via Facebook ou tweeter avec Filoche. Vous pouvez aller sur le site D&S : http://www.democratie-socialisme.org. Les fausses identités seront bannies. Nous refusons les messages haineux, diffamatoires, racistes ou xénophobes, les menaces, incitations à la violence, tags creux, débilitants ou autres injures. Merci de garder un ton respectueux et de penser que de nombreuses personnes vous lisent. Nous sommes socialistes, si c’est pour venir dire « UMPS » c’est à dire reprendre l’expression du FN selon lequel nous sommes pareils a nos ennemis de classe, passez votre chemin… nous sommes de la gauche socialiste, nous défendons nos points de vue (exprimés dans la revue mensuelle D&S) et naturellement n’assumons que ce que nous défendons…
La rédaction
mais enfin ! nous venons de perdre le seul député que nous avions depuis que F Lamy n’est plus ministre
il n’y a AUCUN ministre de la gauche socialiste dans le gouvernement
@ 108 Gerard
Je te crois mais je me pose la question de savoir si mes posts sont visibles ou pas quand il y a cette mention.
Parce que moi je les vois mais les autres je sais pas.
Quoique le 102 tu as dû pouvoir le lire, puisque je pense que c’est à celui-là que tu réponds.
Mais bon, c’est chiant mais pas grave.
Je voulais en avoir le coeur net c’est tout.
je confirme, pas de censure, pas de controle sauf les suppressions que je fais avec les porcs… (y’en a qui se nomment comme ça, au moins on sait…)
Oui il y a une lecture attentive de ce qui s’écrit sur ce blog, question de responsabilité, la parole est libre quand elle est compatible avec le respect du aux personnes, et le bénévolat des personnes qui assurent cette lecture, rend les délais parfois bien longs…. JMC