Un « foyer infectieux » au Parti socialiste selon Macron ?

Sauver le Parti socialiste, imposer une politique de gauche

En combattant pour cela, sommes nous un « foyer infectieux » ? Des « fainéants » ?

Une pratique nouvelle, mais haïssable, a tendance à se développer sous le gouvernement Valls. C’est le temps des anathèmes et des insultes qui renait.

Forcément, un gouvernement pour lequel 95 % des socialistes n’ont pas voté, un gouvernement qui exclut de ses rangs la majorité des socialistes et la majorité de la gauche, se trouve légitimement contesté. Etant donné qu’il est minoritaire, qu’il dirige sur une « tête d’épingle », il devrait pourtant entendre, comprendre, intégrer les contestations car sinon il lui faut il se raidir et passer en force. Dans ce dernier cas manifestement choisi par Valls, les méthodes autoritaires, les rappels à la discipline, les menaces, les violences, les insultes réapparaissent quasi automatiquement.

Au point qu’il faut que le président lui-même reçoive les « frondeurs » pour adoucir et normaliser les rapports

Déjà Valls, ministre de l’intérieur, sous Jean-Marc Ayrault, le 31 mai 2013, avait traité Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale « d’irresponsable, démagogique, nocif ». Il n’avait pas été rappelé à l’ordre, ni traduit devant une quelconque « haute autorité » aussi continue t il de façon récurrente. Devenu Premier ministre, il se laisse aller et procède par coups de force, il impose à François Hollande le limogeage de Arnaud Montebourg et de Benoit Hamon, lesquels l’avaient pourtant porté au poste qu’il occupe.

Des menaces d’exclusion systématique commencent à pleuvoir : en cas de refus de la « confiance », en cas de « non vote du budget », en cas de non soumission aux choix libéraux imposés. Dissolution, exclusions, sanctions, haute autorité, tout devient nécessaire pour imposer son pouvoir minoritaire contre la majorité légitime du parti socialiste. Quand ce n’est pas Valls qui s’y colle, c’est le premier secrétaire du PS qui se voit contraint de relayer. Admonestations dans les médias, polémiques artificielles, « resserrez les rangs », « silence derrière le chef », tout est bon et inévitable pour défendre le petit, trop petit, pré carré de Valls.

C’est une pratique violente, ferme, avec des avancées et des reculs, qui avait servi à Tony Blair pour prendre à l’arrache, le contrôle du Labour party : il avait alterné agressions et flatteries,  menacé et divisé ses opposants, avant d’imposer une rupture avec les syndicats, avec les références de la gauche traditionnelle, et de créer le « New labour » qui se coula dans les traces de Margaret Thatcher sans en effacer les stigmates.

Valls ne pratique lui aussi que le forcing, tentant d’accréditer devant le Conseil national du PS que la « gauche peut mourir » alors qu’elle recule du seul fait de sa politique. Il mène campagne contre les socialistes de gauche. Il désigne le seul FN comme enenmi central au risque de le faire grossier. Il envoie un ministre comme Jean-Marie le Guen arracher la signature de dix députés socialistes  pour qualifier le Code du travail de « répulsif pour l’emploi » et dénigrer ceux qui le défendent.

Il prend parti publiquement, hors de toute précaution, de toute règle démocratique, en pleine Assemblée nationale, le 20 octobre 2014 pour honorer un PDG de Total  – qui vole la France – et demande à ce qu’un membre du BN de son parti soit exclu du PS pour avoir mis en doute celui qui est son parrain.  Deux jours après, Benoit Hamon se voit, parce qu’il mis en cause sa politique prié de quitter le Parti socialiste par le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.

Il s’attaque à la CGT dont il exige, le 29 octobre 2014, que son  secrétaire, impose « l’exemplarité à tous les niveaux ». Il attaque carrément le PS comme étant une « gauche passéiste ». Il ose même réclamer de renoncer à l’appellation « socialiste ». Il vient, en criant, tout rouge, apoplectique, en réunion de groupe parlementaire, gronder les députés « frondeurs » comme s’ils étaient des enfants insuffisamment disciplinés en cour de récréation. Puis anti démocratiquement, constatant qu’il n’a manifestement toujours pas de majorité, il choisit d’imposer un « 49 3 », au groupe parlementaire faute d’avoir pu les terroriser pour qu’ils votent une loi à 100 % étrangère au programme socialiste, à la gauche, son histoire, à ses espérances.

Tout cela indique ce qui arrivera si le congrès de Poitiers du Parti socialiste devait, par malheur, donner le pouvoir qu’il n’a pas, à Manuel Valls et ses amis.

Mais avec le projet de loi Macron un pas supplémentaire a été franchi qu’on ne peut laisser passer sans crier « stop » : le ministre a traité les frondeurs de « fainéants » et expliqué qu’ils étaient « un foyer infectieux qui ne s’est pas éteint. »

Le Figaro en a fait gorge chaude :  Emmanuel Macron dans Le Monde, regrette que Jean-Christophe Cambadélis, au nom du PS, ait pris ses distances avec son projet de loi sur la question du travail du dimanche. C’est a cause du fait que Cambadelis a choisi 7 dimanches à la place de 12 dimanches travaillés… crime  infectieux.

Même si le premier secrétaire l’a finalement soutenu, Emmanuel Macron dresse un constat contrasté: « Sur (la) position initiale du parti, s’est greffé un foyer infectieux qui ne s’est pas éteint». «Qu’un ancien ministre, (Benoit Hamon) … vote contre le gouvernement, laisse à penser que l’on a perdue de vue la réalité des choses ou qu’on a perdu de la culture politique ».

« Il y a la politique des fainéants qui consiste à regarder la surface de l’eau » ajoute t il. Pour le non-socialiste, Emmanuel Macron, la rue de Solférino n’a pas suffisamment « joué son rôle de régulateur entre les forces en présence ». (Entendre: “n’a pas assez serré les boulons”) Le ministre juge qu’une «dynamique très politicienne s’est cristallisée » fustigeant «quelques parlementaires qui ont eu des réflexes de congrès sur ce texte et qui ont pensé qu’il s’agissait d’une motion du parti ». Comme si les 106 articles scélérats Attali-Macron approuvés ostensiblement par Angela Merkel, ne portaient pas suffisamment à discussion et comme si quelqu’un pouvait confondre les deux.

«Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a une politique des artisans», dit Macron. « Moi je fais la politique avec les artisans et les artisans, au sens fort du terme, ce sont ceux qui ont passé des jours et des nuits à travailler un texte au fond, qui savent ce qu’il y a dedans, qui peuvent en être fiers »… « Il y a la politique des fainéants qui consiste à regarder la surface de l’eau. On meurt de cela » termine Emmanuel Macron contre les députés socialistes frondeurs hostiles à sa politique.

On atteint là un summum dont il faut manifestement sauver le Parti socialiste !

 

 

 

 

 

58 Commentaires

  1. Yassin
    Posted 22 mars 2015 at 12:50 | Permalien

    Oui le type n’a jamais eu sa carte au PS, et il est encore moins socialiste. Et pourtant ce mec se permet ce genre de commentaires, et il paraît parfaitement légitime à faire cela aux yeux du commentariat politique… c’est dire l’état de désordre dans lequel se trouve votre parti.

    Quant à Valls, il a parfaitement le droit de détester tout ce qui ressemble de près ou de loin au socialisme ; mais alors pourquoi, pourquoi venir détester le socialisme précisément au parti socialiste ?

  2. Posted 22 mars 2015 at 14:04 | Permalien

    oui et la gauche socialiste est légitime a combattre pour que des non socialistes ne s’emparent pas du parti

  3. Posted 22 mars 2015 at 17:53 | Permalien

    Bonjour à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche, je vous invite à lire l’article intitulé « Lettre d’un chômeur au banquier/ministre Macron », disponible à l’adresse suivante : http://www.legrandsoir.info/lettre-d-un-chomeur-au-banquier-ministre-macron.html
    Solidairement.

  4. Posted 22 mars 2015 at 18:23 | Permalien

    Bizarre quand même que ces gens-là soient arrivés au pouvoir ! Valls avec un tout petit pourcentage aux primaires et Macron qui sort de je ne sais où ! Je les déteste de conduire le PS à sa mort ! comment les gens de gauche peuvent-ils laisser faire ? je n’y comprends plus rien, au secours !
    Je me demande s’ils ne sont pas mis là par Hollande pour tout saborder, ce n’est pas possible autrement !

  5. Jean-Jacques
    Posted 22 mars 2015 at 18:24 | Permalien

    Quand le chef de l’État déclare dans un interview à la revue  » Society  » que le vote ouvrier est un vote FN . C’est le mépris envers ceux qui ont contribué à son élection . MR Cambadélis répondait à une journaliste qui l’interrogeait pourquoi les ouvriers votaient FN que ces derniers ne votaient pas socialiste mais PC .Le rassemblement avec qui ? les losers du centre ?

  6. Posted 22 mars 2015 at 22:18 | Permalien

    75 % des ouvriers n’ont pas voté aux européennes. avec ses 9 % des voix des inscrits, combien Le Pen en a t elle eu ? peu
    le parti de la majorité du salariat reste le PS … la preuve c’est que ses électeurs fidèles ne vont pas voter ailleurs… mais s’abstiennent massivement

  7. 1956
    Posted 23 mars 2015 at 6:45 | Permalien

    Objectif réussi pour Hollande Valls.
    La gauche à terre.
    Un boulevard pour la droite et l extrême droite.
    La régression sociale est validée.

  8. Dominique Babouot
    Posted 23 mars 2015 at 10:18 | Permalien

    Hier soir une excellente surprise qu’on attendait plus!
    Les électeurs et sympathisants socialistes résistent au découragement, ils ont refusé de voir sombrer leur parti! Les instituts de sondages, la droite, l’extrème droite nous avaient enterrés un peu tôt!
    Certes là ou ils ont pu s’entendre des coalitions verts/fdg font des scores exceptionnels entre 10 et 15 pour cent, même s’ils arrivent à monter jusqu’à 20 pour cent en forçant un peu, cela fait loin d’être une majorité, cela ne saurait empêcher ump et fn d’imposer les reculs sans précédents qu’ils ne manqueront pas d’imposer si par malheur ils reviennent au pouvoir, surtout avec une opposition divisée et marginalisée.
    Alors la seule solution viable est l’union de toutes les gauches lors des consultations électorales, j’espère que les dirigeants du ps du fdg et des verts ne rateront pas l’occasion dimanche prochain, cela vaut le coup, le signal envoyé par les électeurs, hier est clair.

    STOP AU DECOURAGEMENT, STOP A LA DIVISION!

    Ils ne demandent qu’à se remobiliser, ump et fn peuvent en être pour leur frais.

    Mais il y a de profondes divergences entre l’équipe au pouvoir et très probablement l’immense majorité des électeurs malgré leurs différences, le débat doit se poursuivre, la peur justifiée de la marginalisation, ne saurait justifier un ralliement sans condition à l’équipe gouvernementale, il faut trouver à gauche de nouveaux mécanismes qui permettent cela, assurer le débat tout en permettant la constitution de fronts solides lors des consultations électorales tel est l’enjeu.
    Il faut qu’il puisse y avoir deux temps, le temps du débat tranché par un vote sur une ligne politique provisoire, en suite la discipline absolue qui seule peut permettre d’éviter l’irréparable!
    Les congrès de notre parti peuvent en être l’occasion, celui qui s’annonce au seuil de l’été le sera certainement! Mais cela ne suffit pas il faut pouvoir débattre et s’unir avec l’autre gauche, la généralisation de débats politiques, d’actions communes et de primaires justes et honnêtes tranchées par des votes peuvent en être l’occasion!
    Dans les années 1970 il y avait des divergences autrement importantes entre un pc qui sortait du stalinisme et un ps embourbé dans la collaboration de classe et la trahison colonialiste et pourtant ils sont parvenus à réaliser ensemble le projet qui aboutit à la magnifique victoire de 1981!
    Alors pourquoi ce qui a été possible hier avec des divergences profondes ne le serait pas aujourd’hui alors que les positions idéologiques sont plus proches?
    La gauche ne peut pas mourir car elle reste l’espoir de millions de défavorisés de notre pays!

  9. draxredd
    Posted 23 mars 2015 at 10:41 | Permalien

    Le PS meurt de son asservissement aux traités européens.
    Du déni de démocratie de 2005 à la loi Macron (qui n’est qu’une transposition de plus de directives européennes) il n’en fini plus de renoncer.
    Il est possible d’avoir un discours souverain, solidaire et tolérant.
    Mais nos « élites » vendues aux lobbies bruxellois ont fait leur choix.

    Un exemple récent ? la directive sur les concession qui concerne rien moins que l’organisation des services publics, sera traduite à coups d’ordonnances, sans débat parlementaire, selon la volonté du premier ministre.

    La vérité est simple: pas de « gauche » sans démocratie, pas de démocratie sans souveraineté du peuple.

  10. Posted 23 mars 2015 at 12:06 | Permalien

    c’est sans discussion : le vote d’hier est une troisième catastrophe après le 29 mars et le 25 mai 2014. La politique de Valls a remis encore le FN devant le PS tout en donnant le pouvoir à l’UMP.
    Pareille déroute conduit a tout perdre en decembre dans les regions et ensuite en 2017. On ne sait que dire devant les niais qui jouent a se rejouir ou a avoir des fausses peurs et fausses joies.
    la seule question : dans quelle mesure une relative unité de la gauche se fera t elle pour sauver des départements le 29 mars ? et combien ? 20 ou 30 sur 61 ?

  11. 1956
    Posted 23 mars 2015 at 13:57 | Permalien

    Unité… Oui 100 fois mais pour un projet de gauche impossible sous Hollande valls et Macron.
    Que reste t il au peuple français?

  12. Posted 23 mars 2015 at 14:07 | Permalien

    L’électoralisme, encore et toujours…
    Ça remplace la lutte, hein !

  13. Dominique Babouot
    Posted 23 mars 2015 at 14:37 | Permalien

    Ce n’est surement pas en commencant à six jours d’une consultation à ressortir ce qui divise qu’on parviendra à « sauver les meubles » comme tu dis!

    L’heure est à l’unité sans préalable, le débat sur les importantes divergences reprendra ultérieurement!

    Le manque d’unité lors des consultations électorales déconcerte l’électeur et le pousse à aller à la peche autant que les conneries faites par ce gouvernement qui n’a d’ailleurs malheureusement pas autant de marge de manœuvre que vous le prétendez, voir les déboirs de Tsipras en Grèce!

    Cela suffit UNITE SANS EXCLUSIVE ET ON RANGE LES COUTEAUX AU PLACARD JUSQU’A DIMANCHE PROCHAIN

  14. Posted 23 mars 2015 at 15:57 | Permalien

    Comment Valls est en train de détruire ce qui reste du parti dit socialiste (seulement 60 000 votants aux états généraux) pour préparer l’après 2017 :
    http://www.challenges.fr/politique/20150323.CHA4105/pourquoi-le-parti-socialiste-est-en-train-de-se-detruire.html

    Au passage, quelle vaste connerie, les primaires. C’est aux partis de choisir leurs candidats.

  15. Posted 23 mars 2015 at 17:37 | Permalien

    En entretenant la division, le parti dit socialiste a perdu une quarantaine de départements. Gérard Filoche, qui pourtant ne cesse de parler d’unité, ne voudra jamais le reconnaître.

  16. archerducher
    Posted 23 mars 2015 at 17:56 | Permalien

    Quand le FdG a apporté 4 millions de voix à Hollande pour 2012,ils ont fait rentrer EELV qui en faisait moins ou autant, au gouvernement.A ce moment y avait pas besoin des melenchommunistes et aujourd’hui ça commence à couiner ? On range les couteaux ? Dites-vous et le 30 on continue la même politique,couillonné 2 fois,mais pas 3..
    Désolé vos camarades qui vont être battus n’avait qu’à reagir bien avant la tempête.

  17. vive la gauche
    Posted 23 mars 2015 at 21:02 | Permalien

    l unité oui
    mais pas sur la ligne Hollande Valls
    donc pour moi dimanche c’est abstention

  18. Posted 23 mars 2015 at 21:45 | Permalien

    idiot, vote carrément ump ou fn, ce sera plus clair

  19. Posted 23 mars 2015 at 21:45 | Permalien

    je te rappelle que melenchon a refusé…

  20. Posted 23 mars 2015 at 21:47 | Permalien

    oh si imb… meme que depuis des mois tous nos articles le prévoyaient en combattant pour que ca n’arrive pas
    et d’ailleurs c’est arrivé hélas, comme prévu, a cause de la division
    en cas d’unite, les dégâts auraient eté limités, dans l’intérêt des habitants locaux

  21. Posted 23 mars 2015 at 21:47 | Permalien

    oui, il est pas mal l’article de remi, d’ailleurs il est au PS et dans notre motion

  22. Posted 23 mars 2015 at 21:48 | Permalien

    t’as raison, unité, sauvons tous les départements possibles a gauche !

  23. Posted 23 mars 2015 at 21:49 | Permalien

    a se battre comme toujours pour l’unité de la gauche

  24. Posted 24 mars 2015 at 2:41 | Permalien

    L’unité pour l’unité n’a aucun sens. Pour faire l’unité il faut un minimum de perspectives communes. Par exemple s’unir pour faire une politique de gauche. Or, le PS ne veut pas faire une politique de gauche.

  25. CRAYENCOUR
    Posted 24 mars 2015 at 5:46 | Permalien

    unité oui mais autour d’un programme commun. Le PS doit cesser de considérer les autres forces de gauche comme des supplétifs qu’on peut appeler juste pour limiter la casse aux élections!
    Aujourd’hui, en perdition il réclame l’union et rend responsables les autres de cette défaite. Mais à aucun moment il n’a voulu négocier un programme commun avec eux. Et maintenant il faudrait voter avec lui toujours sans programme! On le fera après dites vous! Ça ne fonctionne pas comme ça; le programme commun doit être fait préalablement; d’autant que les reniements récents du gouvernement socialiste ont mis à mal la confiance qu’on aurait pu lui accorder.
    Aux municipales, dans ma ville, l’accord n’avait pas pu se faire car le maire PS avait refusé la seule demande du fdg, à savoir engager la remunicipalisation de l’eau. Sa seule proposition était d’accorder une délégation de plus au fdg en cas de victoire! Le PS doit s’ il veut des alliés être lui aussi prêt au compromis!

  26. Posted 24 mars 2015 at 8:53 | Permalien

    ras le bol,
    mais qu’est ce qu’on a fait pour être persécutés comme ça ?
    mille fois qu’on t’ as répondu, t’es bègue, frappé de répétitite aigüe ?

    on ne peut rien faire à cause de la division, qui traverse tout, qui ravage tout, précisément car le PS fait partie de la gauche,
    la division c’est l’arme de Valls
    donc l’unité est un BUT, une nécessité, un moyen, une tentative de remobiliser, rassembler, empêcher la politique actuelle de passer…

    évidemment, ce n’est pas sans contenu, qui a dit ça ?
    on t’a répondu ça aussi mille fois

    il faut sur chaque thème crédible, sensible proposer l’unité d’action a toute la gauche, a tous les syndicats, sans exception, sans préalable, sans exclusive
    y compris contre le PdL Macron
    faut pas dire « ‘Hollande t’es pourri, c’est toi qui fait le Pdl Macron
    mais « Hollande on t’appelles a ne pas faire le PdL Macron… »
    et il faut pas insulter la CFDT parce qu’elle ne vient pas le 9 avril,
    il faut l’appeler à venir car après tout elle était contre la travail le dimanche, elle était pour une majoration
    car même si son dirigeant prétend qu’il n’y a pas d’austérité en France, le ressenti de ses militants n’est pas celui ci,
    etc…
    on n’a pas d’ennemi a gauche
    on n’a pas d’ennemi parmi les syndicats, les syndiqués,
    on n’a que des pans de la gauche a convaincre, à entrainer dans le mouvement

    c’est pas difficile comprendre ou bien tes neurones sont inaccessibles ?

  27. Posted 24 mars 2015 at 9:00 | Permalien

    unité d’action
    unité dans la lutte

  28. archerducher
    Posted 24 mars 2015 at 9:47 | Permalien

    Alors faut convaincre les syndiqués CFDT à désaprouver leurs instances qui se placent plus près du MEDEF que des salariés,faut dire aussi que les syndiqués CFDT ont quand même de la merde dans les yeux.

  29. Posted 24 mars 2015 at 10:35 | Permalien

    oui mais a quoi ça t’avance d’être grossier comme ca, qu’est ce qui te permet d’etre arrogant avec les CFDT, et en quoi ca sert la cause, t’es eclairé toi, eux pas ?
    moi je vais faire une conférence contre macron pour la 1e fois dans une branche CFDT… metallurgie j’en suis ravi

  30. Posted 24 mars 2015 at 10:36 | Permalien

    oui, mais il y a eu quand meme 3 millions de participants, alors ca a un certain sens
    tu sais pour un parti mort…

  31. Posted 24 mars 2015 at 13:34 | Permalien

    Le FN est, en effet, en tête dans 43 départements.
    Cependant, ce classement ne présente pas de véritable intérêt. Le Ministère de l’Intérieur a découpé les catégories de candidats dans le but de limiter la déroute du PS (cela fait un peu penser à la méthode employée pour découper les « ethnies » dans l’Afrique du Sud d’antan afin de contribuer à la suprématie de l’ethnie blanche). La droite et la gauche était tellement charcutées (surtout la gauche) que le FN arrivait en tête dans beaucoup de départements.
    Il faudra d’ailleurs revenir, lors du bilan, sur ce découpage. Il est incroyable. Prenons l’exemple d’un binôme formé d’une candidate EELV et d’un candidat PS : le nombre de voix obtenu a été imputé à la catégorie « Union de la Gauche » et donc au PS. Aucune voix n’a été attribué à EELV par le Ministère de l’Intérieur. Quand on sait, de plus, que bien des accords départementaux faisaient qu’EELV ne présentaient pas de candidats contre de nombreux candidats du PS, on peut comprendre la colère des Écologistes à l’annonce de leur » effondrement », le soir du 22 mars. Lorsque EELV étaient alliée au FDG, ils étaient comptabilisés dans « Divers gauche » . C’est ce qui a permis à IPSOS, le soir du 22 mars d’annoncer 28,5 % pour le PS en additionnant PS, UG et Divers gauche, sous l’appellation « PS et ses alliés ».
    CSA était plus prêt de la réalité en annonçant un score de l’ordre de 19,7 % pour le PS et ses alliés mais c’est surtout le graphique d’IPSOS qui a été mis en valeur, le soir du 22 mars, et qui a fait l’objet de commentaires.
    Le FDG affirme avoir recueille 9,4 % des voix, cela paraît plus proche de la réalité.
    Il faudra aussi tirer le bilan de la façon dont cette comptabilisation a pu, au second tour, aider à unir la gauche.
    Pour les 25 départements où le FN dépasse 30 %, cela donne la liste suivante :
    Aisne : 35,1 %
    Ardennes : 30,7 %
    Aube : 34,8 %
    Aude : 33,7 %
    Bouches du Rhône : 33,5 %
    Charente : 33,8 %
    Gard : 35,5 %
    Hérault : 31,9 %
    Loire : 30,4 %
    Marne : 31,9 %
    Haute Marne : 35,1 %
    Meuse : 30,2 %
    Moselle : 32,1 %
    Nord : 31,8 %
    Oise : 35,1 %
    Pas-de-Calais : 35,6 %
    Pyrénées Orientales : 31,4 %
    Haut Rhin : 30,6 %
    Seine et Marne : 31,2 %
    Somme : 34,2 %
    Var : 38,9 %
    Vaucluse : 37,4 %
    Vosges : 30,2 %
    Yonne : 32,5 %

  32. Dominique Babouot
    Posted 24 mars 2015 at 13:56 | Permalien

    Mais il ne faut pas accrediter l’idée qu’il y a eu manipulation du ministère de l’intérieur pour masquer une quelconque déroute du ps!

    Comme si on souhaitait cette déroute….

    C’est grave, injuste politiquement et en plus cela ne sert à rien pour notre combat interne, croire que parceque le ps sera au plus bas, cela va accélérer la chute de Valls est une erreur, au contraire il en concluera preuve à l’appui qu’il faut aller encore plus à droite pour couper l’herbe sous le pied à l’ump!

    La réalité est tout autre, il y a eu une vraie reprise de l’électorat de gauche particulièrement celui du ps, les sondeurs qui annonçaient un fn à 30 pour et une déroute sans précédent du parti socialiste ne se sont pas trompés, ce sont les électeurs qui ont changé d’avis au dernier moment pressentant enfin le danger, enfin!

    La lecture des forums internet confirme cette hypothèse, de nombreux internautes indiquent avoir été voter socialiste au dernier moment en se pincant le nez! Ce n’est pas réjouissant mais c’est mieux que s’ils avaient été à la peche!
    alors au lieu de mégoter de dénigrer les résultats comme si ils vous dérangeaient, profitons en pour rebondir dimanche prochain et accentuons la tendence, cela pourra etre bénéfique non seulement pour notre parti mais pour notre combat interne, nous pourrons le crier mille fois dans nos réunions de congrès si les électeurs dégoutés sont revenus vers les urnes ce n’est pas pour approuver la politique de l’union européenne et d’Angela Merkel, c’est pour faire barrage au retour de la droite et de sa politique, c’est pour empecher la menteuse Marine Lepen d’arriver au pouvoir pour faire tout autre chose que ce qu’elle a promis en terme de politique européenne!

  33. Posted 24 mars 2015 at 15:55 | Permalien

    pourtant c’est vrai,
    mais c’est vrai aussi d’ici dimanche unité de la gauche

  34. Posted 24 mars 2015 at 16:33 | Permalien

    Le Parti dit socialiste est mort, achevée par la clique au pouvoir et les godillots de l’Assemblée.
    Plutôt que de continuer à essayer de le maintenir en vie artificiellement, il faut en bâtir un nouveau, qui soit vraiment à gauche et non plus à droite, voire à l’extrême-droite quand on voit cette saleté de projet de loi relatif au renseignement :

    http://www.laquadrature.net/fr/loi-renseignement-tous-surveilles

    Désolée, je n’ai pas voté pour être fliquée, pour le travail le dimanche, pour la poursuite en pire de la politique sarkozyste, pour les cadeaux aux grands patrons, pour une absence de politique culturelle. Je ne vois pas trop d’ailleurs la différence avec le FN au point où on est.

  35. Micha
    Posted 24 mars 2015 at 17:52 | Permalien

    Il va y avoir un remaniement après les élections. Marisol va être éjectée pour avoir fait descendre les médecins dans la rue, mais Valls devrait rester quelque soit les résultats.
    http://www.gazetteassurance.fr/remaniement-ministeriel/
    Et, vous voulez aller dire à Hollande « mais non François, tu te trompes de ligne de conduite »
    Il me semble que Hollande a viré sa cuti à droite il y a bien longtemps et que personne ne s’en est rendu compte. C’est une andouille manipulable car très faible. Il suffit de l’écouter parler en improvisé, d’est tout juste s’il ne bafouille pas.
    C’est toujours le plus manipulable qui est mis au sommet par ses amis, supporteurs et cela dure depuis bien longtemps.
    Sarkozy aussi est quelqu’un de manipulable en raison de son enfance.

  36. Micha
    Posted 24 mars 2015 at 19:49 | Permalien

    « Vous rappelez très bien dans les Mystères de la gauche les nombreux crimes commis par la gauche libérale contre le peuple, et notamment le fait que les deux répressions ouvrières les plus sanglantes du XIXe siècle sont à mettre à son compte. Mais aujourd’hui, tout de même, depuis que l’inventaire critique de la gauche culturelle mitterrandienne s’est banalisé, ne peut-on admettre que les socialistes ont changé ? Un certain nombre de prises de conscience importantes ont eu lieu. Celle, par exemple, du long abandon de la classe ouvrière est récente, mais elle est réelle. Sur les questions de sécurité également, on ne peut pas davantage dire qu’un Manuel Valls incarne une gauche permissive et angéliste. Or on a parfois l’impression à vous lire que la gauche, par principe, ne pourra jamais se réformer… Est-ce votre sentiment définitif ? »
    http://www.marianne.net/Jean-Claude-Michea-Pourquoi-j-ai-rompu-avec-la-gauche_a227358.html

    La gauche a-t-elle encore un avenir ?
    https://www.youtube.com/watch?v=jASSsVLr4yU

    De l’excellent Michéa.

  37. Posted 24 mars 2015 at 20:33 | Permalien

    Babouot qui enfourche ses lunettes roses une nouvelle fois. Bientôt il va nous dire que la perte de 40 départements c’est une grande victoire.
    Chercher à minimiser la victoire du FN n’est pas une solution. Il faut comparer les scores du FN à ceux de la précédente élection du même type, et non aux conneries des sondeurs.

  38. CRAYENCOUR
    Posted 24 mars 2015 at 22:52 | Permalien

    D’accord, mais là le PS nous demande bien une alliance pour le second tour et où est le programme commun qu’il s’engage à respecter à la suite des élections?
    Par contre je confesse que moi j’ai bien des ennemis à gauche ou en tous cas qui se prétendent de gauche ; ils se nomment Macron et Valls.
    PS pour D. Babouot; je pense plutôt que si le PS est haut Valls clamera que c’est la preuve que le peuple le soutient et rien ne poussera plus le PS à l’écarter du pouvoir, ni à infléchir la ligne Hollande.

  39. Posted 25 mars 2015 at 7:50 | Permalien

    le désistement au 2° tour est toujours inconditionnel c’est pour battre la droite et l’extreme droite
    ca n’approuve pas la politique de Hollande et Valls ni d’ailleurs aucune politique,
    c’est un choix binaire
    ca fait passer un département a gauche ou a droite

  40. Jean-Jacques
    Posted 25 mars 2015 at 9:38 | Permalien

    Lire le billet de Jack Dion sur Marianne :La démission plus que la division a fait perdre la gauche.

  41. Dim
    Posted 25 mars 2015 at 13:43 | Permalien

    @Crayencour

    Vous avez raison, voter ps c’est voter pour la politique d’Hollande. Si nous voulons une autre politique que celle menée actuellement il ne faut pas voter pour ses soutiens, ni pour ceux qui feraient pareil ou pire (l’ump et le fn). Bref pour dimanche : « abstention dynamique » comme disait Hollande au moment où comme député en 2008, il a laissé passé à l’Assemblée le traité européen rejeté par les français en 2005.

  42. 1956
    Posted 25 mars 2015 at 18:22 | Permalien

    Mettons nous d accord sur les termes avant de décider d un désistement:

    Pour l extrême droite nous avons des repères partagés

    Mais pour la droite à battre ?est ce ?

    Un groupe de partis prédéterminés pour toujours?

    Un discours politique de campagne quel que le parti?

    Des actes politiques mis en oeuvre au pouvoir?

    Un parti qui ne se déclare pas de gauche?

    De même la qualification de gauche pour qui voter est elle uniquement auto déclarative?
    Ou bien ä analyser au regard des actes produits et des résultats au pouvoir?

    Pour terminer je ne suis pas sûr que faire l union avec un pouvoir exercé par une gauche auto proclamée aux ordres uniquement du MEDEF et qui ne veut pas tenir compte du résultat des urnes soit préférable a une abstension militante?

  43. Posted 25 mars 2015 at 19:06 | Permalien

    c’est totalement stupide, se désister à gauche ce n’est pas voter hollande, c’est barrer la route à l’UMP/FN et rien de plus
    ca a toujours ete comme ça depuis des decennies au 2° tour…

  44. Posted 25 mars 2015 at 19:07 | Permalien

    Elles sont belles, les figures de ce qu’on appelle « la gauche socialiste ». Celle-ci est Macron compatible :
    http://www.lepoint.fr/politique/julien-dray-francois-hollande-un-anniversaire-entre-potes-25-03-2015-1915804_20.php?google_editors_picks=true

  45. Posted 25 mars 2015 at 19:09 | Permalien

    charabia
    il y a des partis de gauche et de droite, deux camps opposés, même si dans chaque camp ils sont contestes
    La droite c’est le FN c’est l’UMP low cost, UMP FN UDI
    la gauche c’est PS, PCF, FdG, MRC PRG, EELV, NPA, LO, etc
    ils ne sont pas durs a classer, ils se classent tous seuls et ce, depuis des decennies
    battre la droite, changer la gauche,
    selon ce que le mode de scrutin nous permet et il permet peu, il est binaire

  46. Posted 25 mars 2015 at 20:19 | Permalien

    Ranger le PS à gauche ne va pas de soi. Il fait autant, sinon plus, plus de mal aux salariés, aux pauvres, aux précaires que l’UMP. En plus, il favorise la montée du FN. Indirectement, ou directement lorsqu’il s’attaque aux libertés sous couvert de lutte contre l’insécurité. Surtout, qu’on ne me dise pas que le PS n’a rien à voir avec le gouvernement. Ce couplet là ne marche plus. Le gouvernement est l’émanation du PS.

  47. Posted 25 mars 2015 at 22:48 | Permalien

    et quand le PS avec le PC faisaient des centaines de milliers de morts en Algerie ?
    ca n’allait pas de soi leur nature de classe ?

  48. Dim
    Posted 26 mars 2015 at 0:58 | Permalien

    @Gerard Filoche

    C’était pas le PS mais la SFIO en Algérie, ce parti a du se saborder pour se refonder. le Ps actuel devrait en prendre de la graine…

  49. jean sur
    Posted 26 mars 2015 at 1:23 | Permalien

    Soyez fier de vous, Monsieur Filoche, vous choisissez le même champion que le Wall Street Journal!
    En effet le quotidien du Big Business et de la Haute Finance mondialisée considère que François Hollande est actuellement le seul en mesure de réussir les « réformes », contrairement, selon le journal, à Marine Le Pen et à Nicolas Sarkozy…
    (Boursorama/AFP du 24/03/15 à 14h41)

  50. Posted 26 mars 2015 at 4:21 | Permalien

    mais non, le PS a paye le prix de ses trahisons de 1956 (avec le PCF) , scission de l’UGS, du PSA, devenus PSU, puis des clubs, FGDS, puis Mitterrand regroupe cela en 1965, puis le PS plonge en mai 68, avec 4,5 % des voix en 1969, puis se recompose, rassemble à Epinay et « recupere », se nourrit du mouvement social pour gagner en « effet différé » de mai 68… en mai 1981
    le PS + cent ans d’histoire, cf son grand livre publie en 2005 : PS 1905 2005

  51. Posted 26 mars 2015 at 4:26 | Permalien

    et alors le WSJ est votre reference ? ca apporte quelque chose au 29 mars ?
    ou c’est un pretexte pour vous pour voter UMP ou FN ?
    vous gênez pas
    moi je vote a gauche pour battre UMP et FN

  52. jean sur
    Posted 26 mars 2015 at 12:35 | Permalien

    Ne vous fâchez pas, Monsieur Filoche ! J’ai simplement voulu signaler que le Big Business de Wall Street vote comme vous et moi François Hollande, c’est une info qui peut intéresser certains, un point c’est tout.

  53. Gilbert Duroux
    Posted 26 mars 2015 at 13:12 | Permalien

    Bien sûr que le WSJ est une référence dans son domaine. C’est pas anodin de savoir que la finance soutient celui qui était supposé s’attaquer à la finance. C’est significatif il me semble, comme c’est significatif de voir que les journaux de droite apprécient Macron.

  54. sintes
    Posted 26 mars 2015 at 15:35 | Permalien

    Moi je ne vote jamais à droite: Donc ni FN, ni UMP, ni UDI, ni Ps tant qu’il fera une politique de droite.
    Puisque vous êtes soi-disant majoritaires à gauche au ps et bien virer ces dirigeants de droite et on verra après. Basta de tout le reste qui n’est que baratin.

  55. LILI
    Posted 29 mars 2015 at 14:48 | Permalien

    Je suis d’accord pour l’unité à gauche sans la droite du PS même si les cartes sont bien brouillées.
    Que faire en attendant ? S e retrouver dans la rue contre la loi Macron, le déclin des services publics LE JEUDI 9 AVRIL : les abstentionnistes doivent se montrer et montrer leur rage ! Sinon ce sera « foutu. »
    Merci M. Filoche pour votre débat et votre opposition à la loi MAcron à Aix en Provence jeudi soir.

  56. Posted 21 mai 2015 at 11:12 | Permalien

    Bonjour Gérard Filoche,
    Je fais partie du collectif citoyen résistant qui organise le rassemblement au plateau.
    Je ne sais pas si tu as été informé du harcèlement dont est victime une inspectrice du travail en Haute-Savoie.
    A+
    bc
    http://www.mediapart.fr/journal/france/210515/affaire-tefal-linspectrice-du-travail-se-retrouve-au-tribunal

  57. Posted 21 mai 2015 at 11:25 | Permalien

    Bonjour M. Filoche,

    Juste ce petit mot pour vous apporter mon témoignage à propos du détricotage
    discret du Code du Travail que je vous ai récemment entendu dénoncer.
    Je fais partie d’une société qui s’appelle Nexeya systems et dont les
    représentants du personnel syndiqués le sont majoritairement à la CFDT.
    Il y a 1 an ils ont signé un accord avec la direction annulant les 35 h et
    portant le temps de travail à 39h sans compensation et en supprimant les RTT.
    D’après eux cet accord a reçu l’aval de la Direction du Travail. Cet accord
    s’est soldé par un avenant, les salariés refusant l’avenant étant licencié ou
    subissant un départ volontaire. Cela signifie bien que les 35h n’ont plus aucun
    sens.
    Rebelote le 1er mai, pour honorer la Fête du Travail, est sorti un accord sur
    les modalités de déplacement qui, entre autres choses à mon sens illégales,
    déclare que les heures de transport entre le lieu de travail et les chantiers ne
    sont plus du temps de travail à partir du moment où elles sont réalisées avant
    8h du matin et après 17h. Les heures de voyage ne sont plus compensées. Sachant
    que nous effectuons des déplacements dans le monde entier. Ainsi les salariés
    partant sur un chantier à l’étranger en avion sont invités à partir le dimanche
    afin d’être opérationnel le lundi et à revenir le samedi, ces 2 jours étant non
    compensés. Auparavant le salarié dans ce même cas avait droit à 3.5 jours de
    récupération.
    De même pour de plus courts déplacements il leur est demandé de rouler après
    leur journée de travail sans compensation ou de s’arranger pour partir le matin
    afin d’être à 8 h sur le chantier ceci afin de faire don de leurs heures de
    trajet à la société.
    Bien que cette nouvelle réglementation soit totalement en contradiction avec le
    Code du Travail et avec les diverses jurisprudences que j’ai consulté, ce
    règlement a été signé par les représentants syndicaux et aurait reçu l’aval de
    la Direction du Travail.

    Tout ça pour vous dire ma stupéfaction devant le comportement actuel des
    syndicats  » historiques ». J’ai le sentiment que le Code du Travail n’a plus
    longtemps à vivre si les syndicats acceptent d’être les complices de sa
    transgression.

    Saluant vos combats, je vous prie d’agréer Monsieur Filoche mes salutations
    distinguées.
    Bay Vahsel.

  58. Posted 21 mai 2015 at 11:25 | Permalien

    oui, je voulais venir mais le 5 c’est le congres de poitiers du PS

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