Excellente étude d’Acrimed : vous allez adorer haïr Jeremy Corbyn, candidat à la direction du Labour

Vous allez adorer haïr Jeremy Corbyn, candidat à la direction du Labour

par Denis Souchon, le 4 septembre 2015

Le député travailliste Jeremy Corbyn est, d’après les sondages, largement en tête des intentions de vote pour l’élection au poste de leader du Labour qui a débuté le 14 août et doit se terminer le 10 septembre. Du coup, comme cela s’était déjà produit lors du référendum du 5 juillet 2015 qui a vu le peuple grec refuser le diktat de la troïka, la presse de marché est le relai empressé des dominants pour tenter de discréditer par tous les moyens discursifs celui qu’elle présente comme un dinosaure-gauchiste-barbu-sectaire-et-végétarien.

Dans Deux siècles de rhétorique réactionnaire [1] Albert O. Hirschmann attire notre attention « sur certains arguments-types que reprennent invariablement les tenants des (…) mouvements de réaction » [2].

En s’inspirant de cette démarche, et en nous appuyant sur un corpus de 10 articles parus entre le 28 juillet et le 17 août [3], nous avons identifié cinq arguments-types utilisés par les médias pour essayer d’enlever toute crédibilité à la candidature de Jeremy Corbyn.

1/ Jeremy Corbyn fait le jeu des conservateurs car avec lui à sa tête le Labour perdra les législatives de 2020. On retrouve là la thèse de l’inanité détectée par Hirschmann, thèse qui pose que « toute tentative de transformation de l’ordre social est vaine, que quoi qu’on entreprenne ça ne changera rien » [4].

Le Huffington Post : « [Corbyn] sera incapable de mener son parti à la victoire dans cinq ans »

Les Échos : « « Un leader de ce type n’a aucune chance de remporter les prochaines élections législatives », tempère Pauline Schnapper. « Et les conservateurs se frottent les mains, car c’est évidemment dans leur intérêt que Jeremy Corbyn devienne le prochain leader travailliste. » »

Le Monde : « un retour aux stratégies perdantes »
« La seule conquête de la position de leader (qui serait certes un événement majeur et spectaculaire) ne saurait remettre en cause un quart de siècle de marginalisation des sensibilités socialistes et anti-impérialistes du parti »

Le Point : « Des nombreuses surprises provoquées par l’émergence dans la course au leadership du parti travailliste britannique du candidat le plus à gauche, Jeremy Corbyn, la moindre n’aura pas été d’avoir enthousiasmé la droite britannique. Le dernier sondage, qui donne au député d’Islington (nord de Londres) une large avance sur ses adversaires, réjouit les conservateurs : quoi que fasse Corbyn à la tête du Labour, il leur fera gagner les prochaines élections prévues en 2020 ».

L’Express : « D’autres s’inquiètent de voir la droite encourager Corbyn pour ruiner les chances des travaillistes aux prochaines élections. « Si vous voulez condamner le Labour à des années de traversée du désert, encourage le très conservateur Daily Telegraph, inscrivez-vous sur le site du parti travailliste pour la modique somme de trois livres afin de voter pour le ’camarade Corbyn’ » ».
« Il serait incapable de faire régner la discipline parmi les frontbenchers (ténors du parti), et pourrait faire revivre aux travaillistes l’ère du dirigeant de l’aile gauche Michael Foot, au début des années 1980. Il avait permis à Margaret Thatcher de remporter un second mandat, en 1983, offert au Labour son plus mauvais score depuis 1945 et assuré la domination des conservateurs jusqu’en 1997 »

Libération : « « Les autres candidats sont de second plan, pour être honnête aucun n’est vraiment inspirant », estime Iain Begg, professeur de sciences politiques à la London School of Economics, tout en soulignant lui aussi que le Labour n’a aucune chance aux législatives de 2020 avec Corbyn à sa tête ».

L’Opinion : « un pseudo-radicalisme, nouvel habit du conservatisme »

2/ La fin du Labour

Il s’agit de la thèse de la mise en péril également mise en évidence par Hirschmann.

Le Huffington Post citant une tribune de Tony Blair publié par The Guardian :
« Tony Blair prédit « l’annihilation«  du Labour »
« … la « tragédie » que constituerait à ses yeux l’élection de Corbyn »
« « Si Jeremy Corbyn l’emporte, cela ne signifiera pas une défaite comme en 1983 ou 2015. Cela entraînera une déroute, peut-être l’annihilation », menace-t-il. Le parti travailliste, assure-t-il, « est en train de marcher les yeux fermés et les bras ouverts au bord du précipice » ».
« … le Parti travailliste veut à tout prix éviter une nouvelle déconvenue électorale qui pourrait précipiter sa disparition »

Le Monde : « les manœuvres d’électeurs de droite qui « votent Corbyn » pour tuer le Labour, comme le quotidien conservateur le Daily Telegraph les y encourage »
« Avec M. Corbyn, « le danger est que le grand parti de gouvernement qu’est le Labour soit réduit à un simple groupe de pression », estime Tristram Hunt, ministre de l’éducation du cabinet fantôme du Labour »

L’Obs : « Pour Tony Blair, le Labour risque « l’anéantissement » s’il se choisit Jeremy Corbyn comme nouveau dirigeant ».

3/ Corbyn est un homme du passé…
… donc dépassé et sans intérêt, un has been vintage pour archéo-loosers.

Le Huffington Post : « Yvette Cooper a résumé le programme de son adversaire (qui prévoit notamment la nationalisation des chemins de fer, la sortie du nucléaire et une relance de l’économie par l’Etat) à « de vieilles solutions à de vieux problèmes« . »

Le Monde : « M. Corbyn, 66 ans, député du quartier londonien d’Islington depuis plus de trente ans, considéré comme un dinosaure gauchiste par l’establishment du Labour »
« … la mode du vintage »

Slate.fr : « Cet étrange remake britannique du « tout sauf Ségolène » de 2006 s’accompagne de réminiscences des années 1980. Pour ses adversaires, Corbyn et ses vieilles recettes (retour de la propriété publique, taxation des plus riches, redistribution plus forte…)… »

Le Point : « son âge canonique détonne dans ce pays au personnel politique jeune »
« « Corbyn est l’exemple même des radicaux londoniens des années 70 et 80, qui avaient conquis le vieux parti travailliste grâce à une plateforme écologique et de défense des droits de l’homme et à une vision internationaliste », explique Tony Travers, professeur à la London School of Economics. »

L’Express : « Aux plus belles heures du blairisme, Jeremy Corbyn passait pour un gauchiste désuet mais guère dangereux. Hostile à la monarchie, défenseur des déshérités, proche du Sinn Fein nord-irlandais, ses idées semblaient vouées à rester aux oubliettes de l’histoire »

Libération cite un professeur de sciences politiques à la London School of Economics : « Il a un discours qui date d’il y a 30 ans »

Dans L’Opinion le toujours jeune Éric Le Boucher nous offre une rétrospective de ses subtiles imprécations :
« La gauche anglaise tentée par le romantisme »
« il est gauche-archéo, Jeremy Corbyn »
« Que la gauche du pays le plus innovateur en matière politique depuis quatre décennies plonge en arrière dans l’idéologie d’une extrême gauche type année 1970 a de quoi interloquer ».
« vieux modèle cubain qui rend l’âme »

« le socialisme archéo conduit tout simplement à l’inverse de ce qu’il prétend apporter : il débouche sur moins de social parce qu’il casse l’économie et affecte la croissance. [5] le radicalisme n’aboutit pas à plus de social mais à moins ».
« Le gauchisme, « maladie infantile du communisme« , disait Lénine en 1920 ».
« vétéran Corbyn, vieux routier des Communes »
« Les militants de gauche veulent entendre des beaux discours comme ceux d’autrefois »
« les discours archéo continuent de laisser croire qu’il suffit d’arrêter « le libéralisme » et « l’austérité » et de revenir aux Trente Glorieuses. Le radicalisme romantique encourage la fainéantise et réciproquement. »

4/ C’est à cela qu’on reconnaît le gauchiste Corbyn : il est fou, possédé par le diable, il mange les enfants et, en plus, il manque d’objectivité [6].
Frissons et sueurs froides garantis…

Le Huffington Post : « Jeremy Corbyn, le « socialiste » made in UK qui terrorise le Parti travailliste de Tony Blair »
« « Stéréotype du gauchiste nord-londonien« , selon l’hebdomadaire de gauche New Statesman »
« une personnalité jugée trop à gauche »
« ce « socialiste » (un gros mot en Grande-Bretagne) »

« sa « face cachée«  »

Les Échos : « ce barbu à l’air un rien austère »
« celui qui se déclare fièrement « socialiste » et assure qu’il y a « beaucoup de choses à apprendre » de Karl Marx ».
« a tout d’un épouvantail pour l’establishment britannique »
« Jeremy Corbyn profite par ailleurs d’un soutien de poids : celui des centrales syndicales Unison et Unite (…) dont l’image est très dégradée dans l’opinion publique ».

Le Monde : « l’un des rares députés à s’affirmer « socialiste » dans un pays où ce mot équivaut à un chiffon rouge »
« De Karl Marx, il y a « beaucoup de choses à apprendre », a-t-il affirmé, faisant frissonner l’auditoire de la BBC ».

Le Point : « Jeremy Corbyn, le dynamiteur du Labour »
« ses convictions ultra »
« En 1983, en pleine déroute travailliste face à Thatcher, il est élu député d’Islington, une circonscription « rouge » du centre de Londres ».
« Ce croisé de l’enseignement public »

« ce rebelle dans l’âme »
« son discours gauchisant »
« Sectaire et sûr de son bon droit, le favori à la direction du Labour n’a pas coutume de faire dans la dentelle »

L’Express : « Jeremy Corbyn, le « gauchiste » dont la popularité affole le parti travailliste »
« D’aucuns, tel le Daily Mail, ont vu dans la progression du candidat de gauche une tentative d’infiltration menée par des taupes d’extrême gauche »
« Jeremy Corbyn a toujours agacé les centristes du Labour par son soutien à toutes les causes « de gauche » »

Libération : « ses idées jugées extrémistes »
« « Stéréotype du gauchiste nord-londonien« , selon l’hebdomadaire de gauche New Statesman »

L’Obs : « cet admirateur de Karl Marx est partisan de nationalisations, d’une hausse des dépenses publiques et d’un alourdissement de la fiscalité sur les entreprises et les plus fortunés »

5/ Corbyn est-il un farfelu végétarien ou un cycliste excentrique ?
Moquer le style (de vie) de Jeremy Corbin est un moyen de jeter la suspicion, par une forme d’effet de contamination, sur ses propositions politiques.

Le Huffington Post : « il est végétarien, ne boit pas d’alcool, cultive son propre jardin et se déplace à vélo. Allergique aux cravates, celui-ci reconnait même avoir divorcé de la deuxième de ses trois épouses parce qu’elle voulait envoyer leurs enfants dans une école privée »

Courrier International : « le Sunday Times, édition dominicale du Times, lui reconnait des qualités d’orateur certaines et ironise : « Même des hommes plus âgés et parfaitement hétérosexuels, ont l’air amoureux de lui » »

Le Monde : « Ascétique, végétarien, refusant de boire de l’alcool et de posséder une voiture, il est perçu comme la caricature des intellectuels de gauche du nord de Londres »
« Dénué de charisme »

Le Point : « Sa personnalité bohème »
« En dehors de la politique, la seule distraction de ce végétarien pur et dur à l’allure bohème est la confection de confitures. Mais il n’a rien de l’écolo d’Épinal tel qu’on l’imagine généralement ».

L’Express : « Corbyn ne s’était fait remarquer qu’à deux reprises, rappelle le Daily Telegraph : en 1999, lorsqu’il s’est séparé de son épouse qui avait envoyé leur fils dans le privé contre son voeu, et en 2002 lorsqu’il a revêtu une veste rouge à l’occasion de l’hommage à la défunte reine mère à la chambre des Communes. »
« ce végétarien qui circule dans Londres en vélo – il n’a pas de voiture – »

Libération : « il est végétarien, ne boit pas d’alcool, cultive son propre jardin et se déplace à vélo. La légende veut qu’il ait divorcé de la deuxième de ses trois épouses car elle voulait envoyer leurs enfants dans une école privée et pas publique ».

L’Opinion : « il roule à vélo, il porte des chemises froissées »

 

***
Qu’ils s’expriment directement ou qu’ils se réfugient derrière les propos d’ « experts » ou de « spécialistes » soigneusement choisis, les auteurs des articles étudiés ont donc à leur disposition une série d’arguments-types qu’ils peuvent mobiliser (et combiner entre eux dans un même article) plus ou moins intensément et durablement selon le type de public visé et l’effet recherché.

La candidature de Jeremy Corbyn à la tête du Labour est l’occasion de voir les médias dominants de tous bords prendre très rapidement toutes les armes discursives sauf une : l’heure n’est plus à la promotion de la culture du débat.

Denis Souchon

Post-Scriptum : Corbyn, tueur d’enfants ?
Et que dire de cette une de Libération qui, pas très subtilement, dresse un parallèle entre les « griffes » de Corbyn et celles de Freddy Krueger, personnage de fiction qui attaque (et tue) les enfants dans leurs rêves ?

 

Nous n’en dirons rien.

Notes

[1] Fayard, 1991.

[2] Ibid., p.21.

[3] « Royaume-Uni : Jeremy Corbyn, le « gauchiste » dont la popularité affole le parti travailliste », par Catherine Gouëset sur L’Express.fr du 28/07/2015.

« Jeremy Corbyn fait souffler un vent de gauche – et de panique – sur le Parti travailliste », un article de l’AFP mis en ligne par Libération le 02/08/2015.

« Jeremy Corbyn, l’homme qui bouscule le Labour sur sa gauche », par Philippe Bernard dans Le Monde daté du 12/08/2015.

« Jeremy Corbyn, socialiste radical à l’assaut du Parti travailliste », par Adrien Lelièvre dans Les Échos le 12/08/2015.

« Jeremy Corbyn, le dynamiteur du Labour, a le vent en poupe », par Marc Roche dans Le Point du 12/08/2015.

« Jeremy Corbyn, le « socialiste » made in UK qui terrorise le Parti travailliste de Tony Blair », par Geoffroy Clavel dans Le Huffington Post le 14/08/2015.

« Jeremy Corbyn, le candidat qui bouscule la gauche britannique », par Charlotte Onfroy-Barrier dans Courrier international le 14/08/2015.

« Jeremy Corbyn, le candidat qui fait peur aux néo-travaillistes », par Fabien Escalona sur Slate.fr le 14/08/2015.

« Les travaillistes britanniques élisent leur nouveau chef », un article de Reuters mis en ligne par L’Obs le 14/08/2015.

« La gauche anglaise tentée par le romantisme », par Éric Le Boucher dans L’Opinion du 17/08/2015.

[4] Op. cit., p. 22.

[5] On retrouve la thèse de l’effet pervers analysée par Hirschmann : cette thèse « pose que toute action qui vise directement à améliorer un aspect quelconque de l’ordre politique, social ou économique ne sert qu’à aggraver la situation que l’on cherche à corriger. » (op. cit., p. 22).

[6] Nous nous permettons de paraphraser Pierre Desproges.

 

29 Commentaires

  1. meillier patrick
    Posted 6 septembre 2015 at 11:08 | Permalien

    la basse pression du systeme est en place en angleterre, comme en France ou le systeme met en place le tapis rouge pour Sarkosy

  2. lionel mutzenberg
    Posted 6 septembre 2015 at 11:41 | Permalien

    Encore un super dirigeant de gauche comme celui qui vient de se faire écrabouiller par Cameron et son gouvernement de millionnaires en livres sterlings lors des élections législative de ce début d’année.
    Vous en aviez un vous aussi, le problème, c’est qu’un journaliste vient de révéler, officiellement, ce matin sur France Inter, que François Hollande n’a jamais été socialiste, ce qu’il avait écrit en 1985 avec les petits camarades qui l’entoure aujourd’hui dans son gouvernement, qui est tout, sauf de gauche. Quelle vigilance, quelle efficacité de votre revue dont vous chantez les louanges à tout propos !
    Pas étonnant que nous en soyons là ou nous en sommes.
    Allez encore vingt mois, et le balai va fonctionner, à moins que vos amis ne fasse une guerre pour redorer leur blason; ce serons, alors, les autres générations qui en paieront la note.
    Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Mali…que des victoires de l’humanisme, de la liberté, et de la prospérité, à un tel point que tous les pauvres gens victime de nos interventions viennent se réfugier en Europe, et en France.
    Mais bon , faire le lit du FN, comme sous François Mitterrand, ne vous dérange aucunement, si cela peut vous permettre de garder le pouvoir en 2017.

  3. Posted 7 septembre 2015 at 6:33 | Permalien

    « hollande n’a jamais ete socialiste » mais a quoi ca sert d’ecrire pareilles c…
    il etait dix ans le dirigeant du PS qui est socialiste … ( Pour 40 millions d’electeurs sauf pour les esprits tordus)
    la réalité est la réalité
    le PS est le premier parti de gauche jusqu’à présent et personne personne (nous non plus) n’arrive agir sans l’entrainer dans un dynamique unitaire de gauche,
    tels sont les faits, telle est la réalité
    apres, la critique politique de la politique de FH nous la faisons au jour le jour, plus forte, convaincante, argumentée, et plus détaillée que toi…

  4. JeanLouis
    Posted 7 septembre 2015 at 8:13 | Permalien

    Le PS n’est pas socialiste désolé, ce ne sont pas les mots qui comptent mais les actes. Alors quand vous arrêterez de soutenir au Parlement la politique de FH votre crédibilité pourrait revenir pour l’instant zéro…Et ce ne sont pas vos imprécations et vos agression du type: « la critique politique de la politique de FH nous la faisons au jour le jour, plus forte, convaincante, argumentée, et plus détaillée que toi… » qui change quoique ce soit

  5. Posted 7 septembre 2015 at 9:08 | Permalien

    inacceptable ce genre de proces. Qui te permet , qui es tu ,
    l’appartenance a la gauche est déclarative
    pas de tribunal pour en juger
    le ps s’apelle « socialiste », qui a le droit de le nier ? 40 millions d’électeurs n’en doutent pas
    c’est la réalite, REALITE

    nos propos nos idées, nos luttes sont les seuls dont nous soyons comptables.
    Et notre lutte au sein du PS … de 0 % nous sommes passés à 30 % pour la gauche socialiste contre la politique de valls et cie, cela devrait te stimuler te rejouir au lieu de t’amener a nous combattre
    mais le sectarisme de boutique est plus important ?

    le PS est socialiste et de gauche depuis 100 ans : sa genèse son histoire, sa continuité, ses reférences, sa basse sociale, ses liens avec les syndicats l’attestent
    et ce n’est pas la premiere fois, hélas, que la gauche toute entiere mene un politique droitière catastrophique sans que ça change la nature de classe de ses partis

    et si, ce que nous disons change tout
    j’aurais voulu que la gauche hors PS mene campagne contre l’ANI, pour les retraites, la loi macron comme nous l’avons fait ! nous avons été bien seuls souvent
    que faites vous, vous , de plus de mieux que nos combats ?
    alors respectez les respectez nous, arrêtez votre bashing stupide

    unite de toute la gauche !

  6. sans ressources
    Posted 7 septembre 2015 at 10:06 | Permalien

    désolé Gérard, mais pour une majorité de gauche, c’est jeanlouis qui a raison, il est assez mystérieux que tu ne comprennes pas cette vérité première
    en ce qui concerne Corbyn, en espérant ne pas retrouver un nouveau Tsipras trahissant le résultat des urnes et donc trahissant le peuple et la gauche qu’il est censé représenter, tu as bien vu que la droite s’est engouffrée dans la trahison de Tsipras en déclarant que ils sont tous les mêmes et qu’il n’y une qu’une politique possible
    TINA disait la sorcière, cela augure bien mal l’avenir de la gauche si on lui donne raison

  7. sintes
    Posted 7 septembre 2015 at 10:32 | Permalien

    Le ps est donc 70% de droite. Le reste n’est que littérature.

  8. JeanLouis
    Posted 7 septembre 2015 at 10:34 | Permalien

    Aveuglement permanent. Et injure de même. Mais ça ne change rien. Et qui c’est ces 40 millions d’électeurs ?? J’ai été membre du PS dans les années 80, j’ai été élu dans une commune et ai eu quelques expériences industrielles importantes, je peux me permettre de juger sans difficulté cette politique, ce n’est pas du socialisme et de loin et que je sache le PS continue à supporter et à applaudir, donc le PS n’est plus socialiste. Et toutes vos paroles ne changent rien … il n’y a que les actes qui comptent; dernière lubie Hollande et sa clique vont discréditer l’impôt républicain!!! Ou allons nous avec ce plus mauvais président que la France ai eu.

  9. Posted 7 septembre 2015 at 11:00 | Permalien

    c’est idiot, un parti est un tout, et ne peut avoir qu’une seule nature de classe

  10. Posted 7 septembre 2015 at 11:02 | Permalien

    guy mollet n’etait pas mal non plus, « pouvoirs spéciaux » votes par le PC, centaines de milliers de morts en Algerie, au fait tu as donc adhéré a ce parti APRES guy Mollet ?

  11. Posted 7 septembre 2015 at 11:02 | Permalien

    le labour aussi, mais jeremy Corbyn ?

  12. Posted 7 septembre 2015 at 11:07 | Permalien

    ce qui est mystérieux c’est de nier de façon groupusculaire un etat de fait, le PS est de gauche et de ne pas comprendre que si vous n’arrivez a rien c’est justement parce que vous niez cela
    chaque fois que vous attaquez ainsi le PS vous renforcez l’aile droite et valls
    si vous proposiez l’unité vous renforceriez la gauche socialiste, mais l’esprit de boutique vous pousse a nier son role…
    Tsipras n’a pas « trahi » mais a été victime d’un putsch de Schauble
    syriza n’aurait pas du scissionner mais aménager son droit de tendance
    et si on te suit, tout est eau de boudin et on reste chez soi..
    non
    on se bat partout ou on est

  13. sans ressources
    Posted 7 septembre 2015 at 11:41 | Permalien

    l’honneur de Tsipras aurait été de démissionner avant de signer l’accord et de dire que la volonté populaire qui l’avait élu ne voulait pas de cette politique, au lieu de cela il s’est déconsidéré et, plus grave, a déconsidéré toute la gauche, qui fera maintenant confiance à un dirigeant de gauche promettant une vraie politique de gauche
    dire qu’il n’a pas eu le choix, c’est faux et quelque peu démagogique, le choix de l’honneur s’offrait à lui face à ce Munich social, je paraphraserais Churchill, il a accepté la honte pour ne pas avoir l’austérité, il a eu la honte et aura l’austérité
    sans compter le boulevard offert à aube dorée

  14. lionel mutzenberg
    Posted 7 septembre 2015 at 11:54 | Permalien

    Vous rappelez sans cesse les erreurs du parti communiste; Soit, ils ont commis des erreurs. Mais les erreurs tragiques du parti socialistes, en opposition complète avec votre appartenance à une classe, vous semblez les avoir oublié; pourtant elles nous amènent à 1981 – 1983 – 2002 – 2012 – et ce président, ce parti socialiste, qui est devenu un parti d’élus, de notables, qui se foutent complètement des problèmes des français.
    Les militants communistes d’hier, ou d’aujourd’hui, n’ont pas de leçons à recevoir des socialistes toujours prêt au compromis, si ce n’est à la compromission.
    Votre attitude est un véritable révélateur de l’échec de la gauche en France !

  15. Posted 7 septembre 2015 at 13:32 | Permalien

    je suis au contraire modéré par souci d’unité mais les crimes contre révolutionnaires, anticommunistes du stalinisme ont a tort été cautionnés par les PC et d’autres crimes en ont résulté
    nul n’a de leçons a donner.
    unité

  16. Posted 7 septembre 2015 at 13:36 | Permalien

    la sortie de l’euro sans mandat eut été aussi une erreur,
    qui aurait suivi ? quel résultat pour un pays qui fait 2 % du Pib européen ?
    les pinochet allemands ont gagné par la force contre tsipras loyal… et je refuse les sectaires qui le qualifient de traitre

    ceci dit, j’aurais été, moi, à la place de tsipras, je n’aurai pas signé

  17. sans ressources
    Posted 7 septembre 2015 at 17:45 | Permalien

    on n’est pas sectaires en qualifiant Tsipras de traitre, juste réaliste, j’aurais été avec lui sur les barricades s’il avait fallu (j’ai un gendre Grec) et s’il avait choisi la voie de la résistance, ce que je redoute c’est le discrédit de la parole de gauche, je sais bien que les Grecs auraient eu l’austérité avec ou sans lui, la justice, l’honneur, le combat tout indiquait que cela devait être sans lui
    toi tu n’aurais pas signé et tu aurais sauvé l’honneur et cela n’aurait pas été aussi pire que maintenant, mais vois tu, qui croire aujourd’hui, qui aurait cru cela de Tsipras avant le référendum, tu dis aujourd’hui que tu n’aurais pas signé mais tu justifies sa signature alors comment te croire, vois tu notre problème à nous citoyens et électeurs, on ne peut plus se fier à la parole des leaders de gauche

  18. Gilbert Duroux
    Posted 7 septembre 2015 at 23:25 | Permalien

    C’est marrant, quand les staliniens trahissent, ils ne sont plus communistes, ils sont staliniens anticommunistes. Mais quand les droitiers comme Hollande et Valls trahissent leur camp, ils restent socialistes. C’est la logique à géométrie variable de Gérard Filoche, au nom d’une vérité qu’il a inventée et qui ne sert que pour sa boutique : l’appartenance déclarative.

  19. JeanLouis
    Posted 8 septembre 2015 at 7:41 | Permalien

    Je suis d’accord avec vous on se bat partout où on peut, mais pourquoi vouloir sauver ce PS qui est maintenant pire que le PASOK. Vous n’y arriverez pas de l’intérieur,les gens partout autour de moi vomissent ce parti et Hollande…Alors que peut être qu’une hémorragie massive des frondeurs, en fait des seuls derniers « socialistes », pourrait peut être ouvrir les yeux de nos concitoyens. Autrement vous êtes et pour longtemps en train de tuer l’idée même de gauche

  20. Posted 8 septembre 2015 at 9:29 | Permalien

    ce parti est toujours le premier de la gauche et sans lui aucune victoire possible a gauche, ce serait 13 regions sur 13 perdues, alors que la france est de gauche,
    reflechissez a ca

  21. Posted 8 septembre 2015 at 9:33 | Permalien

    quelque chose t’as échappe ?
    il n’y a eu de socialisme et de communisme nulle part
    en URSS parce qu’il a y a eu une contre revolution
    en France parce qu’il n’y a pas eu de revolution
    y a pas de geometrie variable la dedans
    l’un trahi en cassant la revolution
    l’autre en ne le faisant pas en quelque sorte

  22. Posted 8 septembre 2015 at 9:46 | Permalien

    non je ne justifie pas sa signature, d’ailleurs lui, tsipras, et heureusement, ne la justifie pas non plus, il dit qu’il n’avait pas le choix
    je n’aurais pas signé, mais hélas les conséquences auraient été terribles,
    à 90 % exit de l’europe ? pas sur à 100 % un espace pour lutter encore
    une monnaie provisoire, genre « assignat » sel, pouvait combler les temps d’attente pour le peuple en grand besoin
    mais il fallait sous une forme ou sous une autre retourner devant les électeurs : « - vous avez vote non à 62 %, j’ai suivi ce mandat, voila… comment avancer ? ils nous retirent l’euro, faisons donc une monnaie paralléle, je ne voulais pas ca non plus, mais ce sont eux qui nous ont chassé… on va traquer l’oligarchie, on va faire la reforme fiscale, revotez pour moi, il faut une majorite absolue sans l’anel, pour tenir

  23. lionel mutzenberg
    Posted 8 septembre 2015 at 10:12 | Permalien

    Si nul n’a de leçon à donné, alors, commencé par ne pas en donner pas aux autres dès l’instant que vous vous trouvez en difficulté sur un sujet.
    Je suis en train de lire votre livre, ‘ Vive l’entreprise  » édition 2015, je me régal , je retrouve mon expérience, mon vécu, de militant syndicaliste dans une entreprise de travaux publics.
    Quel contraste entre, l’auteur de livres d’une grande tenue, et le militant défenseur sans mesure, d’un parti qui agonise de ses trahisons.
    Mais bon, quand le parti communiste a décliné, je n’étais pas toujours, moi non plus ,d’une grande objectivité. Ce que l’on croit au fond de notre conscience est bien difficile à être remis en cause, surtout lorsque ce que l’on pense nous semble juste.

  24. sans ressources
    Posted 8 septembre 2015 at 13:23 | Permalien

    en tout cas qu’il y ait été forcé ou non, la signature de Tsipras justifie l’adage de la sorcière, TINA, il n’y a pas d’autre chose à faire, et nous justement on veut autre chose, alors comment veux tu que l’on vote pour qui que se soit qui nous dit TINA, je ne peux pas faire autrement, contrairement à ce que tu dis il avait le choix, celui de laisser faire cette ignominie par d’autres, si l’honneur veut encore dire quelque chose

  25. Posted 8 septembre 2015 at 14:12 | Permalien

    dans la lutte politique un pistolet sur la tempe c’est un pistolet sur la tempe
    schauble a fait un coup d’état en gréce, il a reussi,
    ensuite c’etait à tsipras de gerer, louvoyer, il l’explique lui même, il essaie sans capituler, mais en effet c’est dur
    ceux qui dénoncent la traitrise de tsipras font le jeu de schauble, ils atténuent donc la resposnabilite de ce gourou malfaisant

  26. Posted 8 septembre 2015 at 14:17 | Permalien

    « défenseur sans mesure, d’un parti qui agonise de ses trahisons ».
    ca va ce jargon, ca va ctte façon insupportable de « discuter »
    je ne « défends pas sans mesure » ce parti, au contraire je lutte tous les jours pour le changer

  27. Posted 8 septembre 2015 at 14:25 | Permalien

    BONNEMENT ET SOUSCRIPTION EXCEPTIONNELLE

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    Bernard

  28. Posted 8 septembre 2015 at 17:58 | Permalien

    dans l’express :

    François Hollande et son Premier ministre le jurent: ils ne toucheront pas à la durée légale du travail. Pourtant, depuis plusieurs mois, ils explorent, en toute discrétion, les voies permettant d’assouplir considérablement le dispositif des lois Aubry.
    Enterrer les 35 heures? A Matignon comme à l’Elysée, on l’assure, il n’en est pas question. Lorsque Emmanuel Macron critique devant le Medef la « fausse idée » de la gauche selon laquelle « la France pourrait aller mieux en travaillant moins », Manuel Valls et François Hollande redisent leur attachement au totem socialiste. Ils y sont contraints, tant la matière est politiquement inflammable et le moment, à la veille de l’université d’été de La Rochelle, mal choisi. Mais François Hollande le répétera lors de sa conférence de presse du 7 septembre. En réalité, les deux hommes jouent sur les mots: depuis des mois, l’exécutif travaille sur un assouplissement du temps de travail, qui, de facto, viderait les lois Aubry de leur substance.
    L’opération est discrètement lancée le 1er avril dernier. Manuel Valls confie à Jean-Denis Combrexelle, haut fonctionnaire, une mission qui a pour objectif d’ouvrir « des perspectives nouvelles et audacieuses, capables de moderniser en profondeur notre système de relations sociales et sa pratique ». Rien à voir avec les 35 heures? Tout à voir, au contraire.
    L’idée est simple: permettre aux entreprises de négocier sur une série de sujets au plus près de leurs besoins, en s’éloignant si nécessaire du Code du travail. L’exemple n’est jamais donné explicitement, mais le temps de travail, sous l’expression plus large d’ »organisation du travail », fait évidemment partie des thèmes qui pourront servir de test à cette nouvelle méthode.
    Le faire sans le dire, c’est la voie, moins tonitruante que celle du ministre de l’Economie, choisie par Matignon et par l’Elysée. Manuel Valls, pourtant prompt à la réforme, et François Hollande, qui a 2017 en tête, le savent: parler ouvertement d’une remise en question des 35 heures, c’est l’assurance de l’immobilisme. Les entreprises elles-mêmes ne demandent pas l’abrogation pure et simple des 35 heures. Elles veulent pouvoir augmenter ou réduire le temps de travail autour de ce pivot bien plus rapidement, et à moindre coût, qu’aujourd’hui. Et c’est bien la direction qu’indique le rapport remis ce mercredi 9 septembre au Premier ministre.
    Le choix de Jean-Denis Combrexelle ne doit rien au hasard. Véritable « ministre du Travail bis », sous la droite comme sous la gauche, en tant que directeur du travail de 2001 à 2014, il connaît parfaitement les leaders syndicaux et patronaux. Réputé socialiste, à la fois prudent et innovant, ce conseiller d’Etat doit pouvoir suggérer une réforme sans mettre le feu à la sphère syndicale et à la gauche politique. Il a déjà montré son habileté, à la fin de 2014, en codirigeant la mission sur les intermittents du spectacle qui a permis de sauver l’été culturel 2015.

  29. Posted 8 septembre 2015 at 17:58 | Permalien

    dans les echos :

    Le DRH d’Orange, Bruno Mettling, doit rendre mi-septembre son rapport à Myriam El Khomri. Il remet en question le décompte horaire et veut élargir ¬le concept de salariat.

    Myriam El Khomri, la nouvelle ministre du Travail, ne va pas seulement être confrontée au défi de la baisse du chômage. Elle va devoir aussi résister à l’appétit de son collègue de l’Economie, Emmanuel Macron, qui a bien l’intention d’agir sur la réforme du marché du travail. L’occasion va très vite se présenter d’évaluer le rapport de force entre les deux ministres. Jusqu’à présent, l’attention s’est concentrée sur le rapport que l’ancien directeur général du Travail, Jean-Denis Combrexelle, doit remettre mercredi à Manuel Valls concernant le renforcement de la place des accords collectifs dans le droit social. Mais une autre mission en cours de finalisation va aussi proposer de toucher au Code du travail. Il s’agit de celle confiée par François Rebsamen, le prédécesseur de Myriam El Khomri, à Bruno Mettling sur « la transformation numérique et la vie au travail ».

    Le DRH d’Orange a bouclé son rapport et devrait le remettre mi-septembre rue de Grenelle. Mais son contenu intéresse aussi au plus haut point le ministre de l’Economie, qui pourrait bien s’en inspirer pour sa loi Macron 2. Dans la « version projet » datée de septembre dont « Les Echos » ont eu copie, plusieurs des 36 préconisations induisent une modification du Code du travail.
    Au-delà des questions d’éducation et de formation, il traite en effet de l’enjeu des mutations du travail induites par le développement du numérique et en particulier des nouvelles formes d’emploi qui l’accompagnent. Bruno Mettling apporte d’ailleurs sa pierre à l’édifice du « compte personnel d’activité » créé par la loi Rebsamen, qui est, pour l’instant, une coquille vide. Cette loi préconise en effet de « construire un socle de droits attachés à la personne » que Bruno Mettling juge nécessaire de « ne pas cantonner aux seuls salariés ».

    « L’entreprise étendue »

    Plus globalement, il estime indispensable de « clarifier les situations respectives de salariat et de travailleur indépendant ». Le DRH propose ainsi d’élargir le concept de salariat « en s’appuyant sur de nouveaux indices, lesquels seraient issus d’une appréciation plus économique que juridique ». Degré d’autonomie du travail, décisionnaire de la rémunération, exclusivité des services du travailleur sont cités comme critères.
    S’il se garde d’évoquer frontalement les 35 heures, le DRH vient remettre en question l’instrument de mesure qu’est le décompte horaire. Il interroge en effet la notion de temps de travail, soulignant que « ce n’est plus un outil suffisant pour appréhender la contribution du salarié ». Il « doit impérativement être complété par l’évaluation de la charge de travail », dont la mesure devra faire l’objet d’une négociation, estime-t-il, appelant aussi à revoir les règles du télétravail.
    Bruno Mettling recommande enfin de réfléchir à des mutations plus globales, évoquant ce qu’il appelle l’« entreprise étendue ». « De plus en plus d’entreprises travaillent avec un écosystème d’acteurs qui ne sont pas de simples sous-traitants mais dans une démarche d’innovation ouverte, de coconception et/ou de coproduction » qui « peut amener à un décalage entre la communauté d’appartenance salariale et la communauté de travail au quotidien ». Des évolutions à « anticiper, accompagner ou orienter ».

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150907/lec1_france/021305107256-numerique-le-rapport-qui-bouscule-le-droit-du-travail-1152886.php?Pr6PzidOTEAhzhP4.99

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