Irrésistiblement la primaire se fera et avec tout le monde, sinon ce sera un désastre inimaginable pour toute la gauche

La SEULE chance, un candidat de gauche unique

Il faut balayer les doutes. Avec Hollande nous serons battus, dès le premier tour de la présidentielle, nous devrons désastreusement « choisir » entre LR et FN.

Ensuite, il restera 25 députés de gauche aux législatives de juin 2017, probablement tous socialistes, et zéro Front de Gauche et zéro Verts.

en ce 21 avril, anniversaire, la certitude est là

Il n’y a qu’une échappatoire à ce désastre annoncé : un candidat unique de gauche.

Cela passera par le fait de sortir Hollande de nos têtes et de nos agendas. S’il se présente, en dépit de ce qu’il incarne un échec complet, il sera battu. Il l’a bien cherché, il n’a rien voulu entendre depuis quatre ans, à part les banquiers de l’Elysée, le Medef, et les zombies hommes de paille, qu’il a choisis, Valls et Macron. Jusqu’au bout il s’entête, verse la dernière tranche de 8 milliards après les 33 milliards de CICE déjà dilapidés, et accroit ainsi la « dette » présumée du pays de 14 points par rapport au PIB. Il casse le Code du travail alors qu’il y a 6 125 000 chômeurs, et annonce qu’il va casser nos cotisations sociales en les mêlant à l’impôt à la source.

Le pays est resté de gauche. Dans son cœur et sa majorité sociale.


La droite n’a jusque-là gagné qu’en pourcentage, mais pas en nombre absolu de voix. Il n’y a pas eu de basculement massif d’opinion vers la droite, elle n’attire pas !

Nous sommes largement majoritaires, plus de 70 %, contre la loi El Khomri. Nous sommes majoritaires contre l’oligarchie : ilsont les milliards, nous sommes des millions. Nous sommes 99 %, ils sont 1 %.  7 milliardaires dirigent 95 % des médias. 2 milliardaires possèdent plus que 20 millions de Français. La France n’a jamais été aussi riche, et elle bat à la fois les records de milliardaires et de chômeurs. Dans toute l’histoire de France, il n’était jamais arrivé avant 2015 que 80 % des profits soient reversés en dividendes. Les deux Carlos, Carlos Tavares et Carlos Ghosn se paient 5, 4 et 7,2 millions, extorqués à leurs salariés. Ils ne se retiennent plus : les « Panama papers » ont montré la félonie des banquiers français, courtisans du président qui gère obséquieusement pour eux. Ils mentent à la représentation nationale et nous pillent, nous licencient, nous humilient.

Parce que le fossé est creusé à ce point, parce que la conscience de cette contradiction sociale est explosive, il y a eu 1,5 million de pétitionnaires, des centaines de milliers de jeunes et salariés, manifestants, les « nuits debout ». Ça ne va pas s’arrêter, contrairement à ce qu’ils espèrent. Car « trop c’est trop », et le vase déborde.

 

Tout se joue en gagnant  contre la loi El Khomri et son monde.

Et ensuite il faut le dire, on devra affronter les institutions de la V° république pour mieux les détruire et construire une VI° République. Pour conquérir la citadelle, battre la droite FN et LR, il faut s’unir, et choisir ensemble, dans les meilleures conditions démocratiques, un candidat commun.

Un Bernie Sanders français. Pour cela il faut hâter la construction politique démocratique et collective d’une plateforme unitaire de la gauche assez claire, succincte et ambitieuse pour gouverner ensemble. Cela se discute un peu partout, il faut que cela s’accélère et brasse toutes les discussions de la gauche dans l’ensemble du pays. Smic à 1800 euros, retraite à 60 ans, 32 h pour tous sans perte de salaire, salaire maximum inférieur à 20 smic, réforme fiscale et bancaire, services publics renforcés, transition écologique, mesures démocratiques vers la VI° République…

Et il n’y a que les primaires pour réussir à sélectionner un ou une candidat(e) unique capable d’aller au 2° tour de la présidentielle. Aucun autre moyen n’offre autant de garanties. Elles doivent être sans exclusive à l’égard de quiconque à gauche. Car s’il y a la moindre exclusive, il ne viendra pas 3, 4 ou 5 millions d’électeurs, et de « petites » primaires n’auraient aucune légitimité. De Hollande à Besancenot, chacun doit pouvoir librement y concourir les 4 et 11 décembre prochain. Il suffit de s’y dire de gauche et de se réclamer d’une plateforme commune entre les candidats pour gouverner en commun dans une majorité commune ensuite au Parlement. Ce ne sera pas une « primaire socialiste » comme en 2011. L’histoire ne se répète pas, elle apprend. Ce sera une « primaire de coalition ». Il y aura deux tours, et à la fin entre les deux finalistes, les électeurs choisiront. Et il sera convenu qu’il n’y aura qu’un ou une candi- dat(e) unique qui deviendra,de ce seul fait, charismatique. Et aura donc des chances de gagner en 2017

Certains seraient même aveuglés et anti « primaires » au point d’envisager et de  se réjouir comme « objectif » d’un score  entre 10 à 15 % dans une compétition entre un ou deux candidats et ils se lanceraient même dans la folle dispute pour savoir lequel serait en tête dans ce cas… sans oublier ceux qui, derrière, auraient, 1 % ou 2 %…  Deux candidats de gauche en compétition à petite échelle… pour perdre finalement loin derrière les deux candidats de droite et d’extrême droite, quelle ambition ! Quelle dérision ! Quelle dégringolade ! Avec une vingtaine de députés à l’arrivée, des années de gauche éradiquée…

Dans la primaire qui a peur que ce soit les Hollande-Valls et Cie qui gagnent ? Ils seront battus dans les urnes en fin 2016, comme ils seraient battus en 2017 ! On a besoin impérativement d’un candidat unique, pas de deux  morceaux de gauche restreints, éclatés et défaits. Ce seront des candidats anti El Khomri, des candidats de la gauche d’espoir, des candidats « nuit debout », qui se présenteront et seront recherchés, sélectionnés, puis choisis. Rien à craindre de ces candidats de la gauche et des écologistes ni de leurs électeurs : ils se presseront par millions s’ils sentent possible cette unité-là, cette façon-là de construire un Iglesias, un Corbyn, un Sanders…

Gérard Filoche

 

55 Commentaires

  1. Posted 19 avril 2016 at 16:24 | Permalien

    « Avec Hollande nous serons battus, dès le premier tour de la présidentielle [...] » Bah oui.

    « Ensuite, il restera 25 députés de gauche aux législatives de juin 2017 [...] » Bah oui.

    « il n’y a que les primaires pour réussir à sélectionner un ou une candidat(e) unique capable d’aller au 2° tour de la présidentielle. » Bon, là je suis réticent, ça semble être davantage une profession de foi d’un croyant qu’une certitude scientifiquement démontrée.

    Mélenchon semble être en passe de doubler Hollande dans les sondages. C’est parce que j’ai aucune confiance dans les sondages que cette tendance, que ne doivent guère goûter les sondologues et leurs patrons, me paraît intéressante.

    Est-il besoin d’une primaire pour départager les impétrants ? Je me souviens de Pasqua décidant de se retirer devant ses mauvaises perspectives. Pourquoi ne pas imaginer la même chose à gauche dans l’année à venir ? Sans même forcément regarder les sondages, l’applaudimètre, l’audience des sites internet et la fréquentation des salles de meeting seraient des indices éloquents.

  2. 1956
    Posted 19 avril 2016 at 22:06 | Permalien

    On aimerait y croire à cette belle histoire… mais Cambadelis n’engagera le PS dans une primaire que s’il a l’assurance de gagner seul sur sa ligne, donc celle représentée par la politique conduite aujourd’hui par le gouvernement qu’il soutient. Sinon il lâchera le processus et cherchera avec ses troupes une alliance avec la droite.

    De plus, qu’en sera t il des investitures pour l’AN ? Les députés socialistes actuels, qui ont démontré leur collusion avec la droite et le MEDEF, ne vont pas accepter de laisser la place pour une autre politique.

    La victoire populaire contre la loi El Khonnri est nécessaire, mais sera elle capable à la fois de faire naitre une nouvelle constitution mais aussi de discréditer pour des primaires Hollande, le gouvernement Valls, les députés et sénateurs actuels socialistes ? Il faut l’espérer…
    Mais tout cela avec la bienveillance et la participation de Macron, Valls, Hollande à Besancenot. Est ce bien crédible ?
    Podemos n’est pas soutenu par le PSOE.

  3. robert mahieu
    Posted 19 avril 2016 at 22:36 | Permalien

    filoche président !

  4. lionel Mutzenberg
    Posted 20 avril 2016 at 10:38 | Permalien

    Une primaire pour quoi faire, choisir en entre Clinton et Trump ?

  5. Davesnes
    Posted 20 avril 2016 at 10:53 | Permalien

    Ton insistance avec cette primaire qui, de toute évidence, n’aura jamais lieu, est de plus en plus suspecte. Tu sais très bien que celui qui sortira vainqueur de ce genre de combine, c’est le candidat du PS et des médias, autrement dit Hollande ou quelqu’un de comparable.
    Ton esprit de boutique, une fois de plus, prend le pas sur tes convictions de syndicaliste défendant les droits sociaux

  6. Posted 20 avril 2016 at 12:41 | Permalien

    Bonjour à tous,
    En complément de ce qu’a écrit notre camarade Gérard Filoche sur la loi El Khomri, je vous invite à lire et à diffuser le tract de l’Union Syndicale Solidaires intitulé « Le 28, loi Travail, retrait total », disponible à l’adresse suivante : http://www.solidaires.org/Le-28-loi-travail-retrait-total
    Solidairement.

  7. Posted 21 avril 2016 at 7:34 | Permalien

    mon insistance vient de ce que je veux gagner et pas perdre en 17
    sans primaire tu organises la défaite

  8. Posted 21 avril 2016 at 7:34 | Permalien

    choisir un candidat unique sinon tu auras le choix entre LR et FN au 2° tour

  9. Posted 21 avril 2016 at 7:35 | Permalien

    les plans de cambadelis sont foireux, il voulait un PS de 500 000 membres et fait tout pour qu’il revienne a 5 000 membres

  10. Posted 21 avril 2016 at 7:36 | Permalien

    je m’en fou que JL M soit devant ou derrière Hollande, dans les deux cas on perd tous…

  11. socrate
    Posted 21 avril 2016 at 12:04 | Permalien

    Une primaire a gauche avec Macron qui sortira vainqueur c’est ça que tu veux ?
    car rien n’est exclu et le PS est loin de d’etre positionné sur ta ligne
    avant de demander une primaire il faut un programme et on l’attend toujours…

  12. Posted 21 avril 2016 at 12:44 | Permalien

    mais si c’est exclu que marron gagne, il n’ a aucune base sociale, tu en as peur a ce point ?

  13. Laurent
    Posted 21 avril 2016 at 13:06 | Permalien

    Le pouvoir de nuisance de l’appareil du PS est, selon moi, trop important pour envisager qu’une primaire de toute la gauche puisse entériner un candidat qui ne soit pas sur la ligne Valls-Hollande-Macron-Medef. Contrairement à ce que tu penses, je suis convaincu que Cambadélis peut encore faire la loi, à coups de financements, de secrets immondes gardés sous les tapis, de compromissions ou de promesses d’investiture. Les députés et sénateurs « alternatifs » ne seraient pas si nombreux.
    JLM le dit aussi, quand il assure qu’il n’accepterait pas de soutenir un tel candidat, fatalement celui de l’entre-soi et des médias « aux ordres ».
    Revoir la série « Baron noir » pour ceux qui ont oublié ou méconnaissent le fonctionnement de ces grands partis…

  14. Posted 21 avril 2016 at 13:56 | Permalien

    vous n’avez confiance ni en vous ni en la gauche… vous avez un raisonnement de défaits

    vous en etes aux complots, aux médias, et au barons noirs,
    pas de vision, pas d’optimisme,

  15. Posted 21 avril 2016 at 13:56 | Permalien

    APPEL DU 51ème CONGRES

    Les 1 000 délégués réunis en congrès à Marseille du 18 au 22 avril 2016 ont analysé la situation économique et sociale, le contexte des mobilisations désormais ancrées dans le pays depuis plus d’un mois et demi.
    La CGT lance un appel fort et déterminé à l’ensemble des salariés du privé et du public, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et de ses syndicats, à poursuivre et amplifier partout le rapport de force jusqu’au retrait du projet de la loi dite « Travail » dynamitant notre modèle social.
    Il s’agit d’organiser dans toutes les entreprises et les établissements des réunions d’information, des rencontres afin de s’opposer encore plus fort à tous les mauvais coups et à imposer de nouvelles conquêtes sociales. Un espoir immense s’ouvre pour le monde du travail grâce à la lutte unitaire menée par une CGT moderne, porteuse de propositions en phase avec l’ensemble des travailleurs-euses), à l’image du rejet massif du projet de loi El Khomri exprimé par 70% de l’opinion publique. Un mouvement qui fait face à un gouvernement désavoué, en rupture profonde avec la population et singulièrement toute la jeunesse. Un exécutif à l’écoute d’un patronat rétrograde et menaçant, privilégiant la finance à la réponse aux besoins sociaux et ambitionnant de détruire toutes les garanties collectives en fixant comme seul horizon la précarité généralisée, l’incertitude du lendemain.
    Le désespoir est dans le renoncement, l’espoir est dans la lutte.
    Dans ce cadre, la CGT appelle toutes les organisations à amplifier la riposte, dès le 28 avril, par la grève interprofessionnelle et les manifestations pour obtenir dans un premier temps le retrait du projet de loi de casse du code du travail.
    D’ici le 28 avril, la poursuite de la construction de l’action implique la tenue d’assemblées générales dans les entreprises et les services publics pour que les salariés décident, sur la base de leurs revendications et dans l’unité, de la grève et de sa reconduction pour gagner retrait et ouverture de véritables négociations de progrès social.
    Pour un code du travail du 21ème siècle,
    Pour la mise en œuvre d’une réelle sécurité sociale professionnelle,
    Pour la réduction du temps de travail à 32 heures.
    Le 28 avril, comme le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs-euses sont autant d’étapes vers la victoire.

    Marseille, le 20 avril 2016

  16. Gilbert Duroux
    Posted 21 avril 2016 at 16:39 | Permalien

    Elle est où, ta plateforme dont ne veut pas Cambadélis ni les responsables du parti prétendument socialiste ?
    Une plateforme réunissant les partisans de Valls-Macron-Hollande et ceux de Mélenchon-Poutou-Artaud, c’est une vue de l’esprit. Redescend sur terre.

  17. socrate
    Posted 21 avril 2016 at 18:33 | Permalien

    ce n’est pas Macron qui m’inquiéte mais le manque de conviction sociale de beaucoup des représentants du PS , députés , sénateurs qui sont en capacité a décider et a imposer a la base les candidats.
    Si depuis 2012 le PS avait montré une résistance efficace aux lois  » anti sociales  » du gouvernement il en serait autrement.
    Mais souvent ce ne sont que des velléités ( voir les gentils frondeurs ) ; qui au final n’empêchent rien .

  18. lionel Mutzenberg
    Posted 22 avril 2016 at 9:19 | Permalien

    Et bien, heureusement que je ne me suis pas foutu, moi et bien d’autres, des candidats socialistes lors des élections, au deuxième tour bien évidemment, de ces trente dernières années, ils n’auraient jamais été élus.
    Remarquer, à bien y réfléchir…
    Que ça vous plaise ou non, Jean-Luc Mélenchon est à ce jour le seul candidat de GAUCHE, à pouvoir battre les droites en 2017.
    Reste un projet clair, à rendre public rapidement; 12 mois c’est bien court, quand l’on connaît le temps qu’il a fallu à François Mitterrand pour gagner en 1981, et tout reperdre en 1983.
    Et ce handicap socialiste au pouvoir, gauche réformiste disent et répètent nos médias, qu’il nous faudra surmonter !
    Les français nous mettent, aujourd’hui, tous dans le même sac, si j’ose dire !
    Ce sera le seul réel changement que nous devrons à François Hollande et à sa clique de godillots.
    Dites, vous venez avec la vraie gauche quand ?

  19. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2016 at 11:25 | Permalien

    Je comprends l’idée qu’il faille un candidat unique pour être au 2ème tour. Mais pour ça, tu dois nous dire sur quelle base Macron et Besancenot peuvent s’entendre. Faut nous dire aussi comment faire avec les Verts et le PCF qui ne veulent pas que les hollandistes participent à la course tandis que le PS veut désigner Hollande ou un représentant de sa politique. Faute de quoi, parler de primaire à gauche, c’est faire du vent avec sa bouche.
    Faut être un peu réaliste de temps en temps.

  20. Posted 22 avril 2016 at 11:50 | Permalien

    la base c’est facile, elle est ecrite cent fois et encore une bientôt, entre le discours du bourget et l’humain d’abord,
    EELV et PCF ne veulent pas d’hollande, mais hollande ne se présentera pas, se ‘il le disait, comment et pourquoi l’en empêcher ce serait un beau défi il serait battu
    la primaire S’installe de façon irrésistible DANS LES ESPRITS et de plus en plus car 100 % des militants comprennent sur sinon il n’y sur pas de cANdidat de gauche au 2° tour et qu’on n’aura comme en 2012 le choix qu’entre LR ET FN
    qu’est ce que le réalisme ? s’adapter a ce qui existe ? non je milite pour transformer le réel

  21. Posted 22 avril 2016 at 11:53 | Permalien

    melenchon ne battra rien du tout, quel que soit le score qu’il fera, il y a plusieurs candidats par sa faute et aucun ne sera au 2° tour, ce sera un désastre, et il restera 25 deputes de gauche en juin dont zéro fdg zéro EELV,
    ce sera le lourd prix a payer à gauche du sectarisme, de l’imprécation, de l’absence de lucidité politique
    sans unité rien n’est possible,
    sans primaire pas de candidat unique,
    sans candidat unique desastre assuré

  22. 1956
    Posted 22 avril 2016 at 13:23 | Permalien

    « Sectarisme, imprécation, absence de lucidité politique… »
    Difficile de faire une plateforme commune avec de tels arguments.

    La gauche ne veut pas de Hollande avec des arguments de gauche.
    Le PS ne veut pas de Melenchon avec des arguments de droite.

    En fait, le PS préempte le résultat d’une primaire à son profit pour nous imposer ses investitures à l’AN.

    L’histoire nous montre que le PS prend les voix à gauche et rend la monnaie au Medef.

    Le PS serait il le seul à pouvoir éviter un désastre électoral?, c’est l’argument du pompier pyromane au regard des résultats obtenus depuis 2012.

  23. André
    Posted 22 avril 2016 at 13:30 | Permalien

    En fin d’année quand Hollande se présentera, comme la majorité du PS est derrière lui et que les frondeurs sont très minoritaires, ce que même Gérard Filoche est obligé de reconnaître on ne parlera plus de primaire.
    Par ailleurs, la plateforme j’attends qu’elle soit clairement présentée, pour l’instant c’est l’arlésienne. Personne ne croit sérieusement à un programme commun entre Macron et Besancenot.

  24. socrate
    Posted 22 avril 2016 at 14:56 | Permalien

    je ne suis pas pro Mélenchon mais le rendre responsable de la future défaite de la gauche est injuste et inacceptable.
    c’est la politique menée par Hollande-Valls et le staff du PS qui sera responsable de l’échec

  25. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2016 at 15:25 | Permalien

    Tu dis qu’Hollande serait battu ? Oui, mais par un macronien. Tous les sondages le disent : pour les électeurs « de gauche », Macron serait le meilleur candidat, et de loin. J’en veux pas de ta politique dictée par les médias et leurs sondages. C’est évident que ce sont eux qui vont dicter les choses. Si tu veux transformer le réel, comme tu dis, commence par t’en prendre à l’ordre médiatique, qui fait partie du problème.

  26. Gilbert Duroux
    Posted 22 avril 2016 at 15:27 | Permalien

    GF : « la base c’est facile, elle est ecrite cent fois et encore une bientôt, entre le discours du bourget et l’humain d’abord »,
    Mais ça, c’est des mots. C’est pas toi qui va le décider tout seul, le contenu de la plateforme. Le discours du Bourget, on a vu ce que ça a donné. Tu refuses obstinément de nous dire sur quoi on va mettre d’accord Macron et Besancenot. Pourquoi ?

  27. CRAYENCOUR
    Posted 22 avril 2016 at 21:12 | Permalien

    Je suis sur ta ligne pour la primaire après plateforme de gouvernement, mais il faudrait cesser de taper sur Mélenchon; ce n’est pas de sa faute si la gauche est déconsidérée dans l’opinion mais celle de ces traitres du PS que tu sembles lui préférer. Mélenchon, quoique tu en dises est de gauche lui; pas Hollande, ni ce gouvernement que le PS soutient. Quand au sectarisme, que dire de celui du PS qui lorsqu’il est hégémonique refuse tout compromis sur les programmes et n’est prêt à concéder que quelques strapontins ministériels à ses « alliés ».

  28. Gilbert Duroux
    Posted 23 avril 2016 at 1:20 | Permalien

    GF : « melenchon ne battra rien du tout, quel que soit le score qu’il fera, il y a plusieurs candidats par sa faute et aucun ne sera au 2° tour, ce sera un désastre, et il restera 25 deputes de gauche en juin dont zéro fdg zéro EELV, »ce sera le lourd prix a payer à gauche du sectarisme, de l’imprécation, de l’absence de lucidité politique »

    Bien entendu, le parti prétendument socialiste qui fait une politique de droite ne sera pour rien dans cette situation. Décidément, ton esprit de boutiquier est incommensurable.

  29. lionel Mutzenberg
    Posted 23 avril 2016 at 9:35 | Permalien

    Pourquoi, » Mélenchon ne battra rien du tout? »
    Parce que vous savez déjà que les électeurs « socialistes » préféreront voter pour le candidat de droite, ou s’abstenir, plutôt que de voter pour le candidat de gauche ?
    Mais alors, pendant toutes ses années, vous nous avez pris pour des cons, nous qui avons assuré votre élection depuis 1981 !
    Votre candidat c’est qui ? Emmanuel Macron que nos médias tentent depuis quelques jours de nous vendre sous l’appellation contrôlée de, Gauche Réformiste ?
    Vous ne pensez pas que la ficelle est un peu grosse ?
    Qui ne sais pas aujourd’hui que Macron, de la banque Rothschild, dont on a pu mesurer les exploits dans la dernière émission de la journaliste Elise Lucet sur France 2, est le sous-marin des marchés qui ont mis sous surveillance François Hollande dès son élection. Il leur avait pourtant donné des gages lors de son passage à Londres, pendant la campagne électorale, mais à croire qu’ils étaient bien plus méfiants que nous.
    Voir sur internet cet interview de Nicolas Doisy Chief Economist Crédit Agricole de Chevreux.
    C’est clair, et nous n’avons eu besoin d’aucune traduction.
    Alors Monsieur Filoche, à gauche quand ?

  30. bob
    Posted 23 avril 2016 at 20:03 | Permalien

    aucune personne qui se pretends de gauche ne votera PS … faut arretez les conneries, ça ne vous suffit pas toute les lois scelerates et le recul social voté et voulu par ce gouvernement.
    Votez PS c’est votez Medef !

  31. Posted 23 avril 2016 at 23:18 | Permalien

    vous allez arrêter ces débilites svp ? 6 millions d’électeurs ont encore vote PS le 6 décembre, 66 % des voix de gauche exprimées et sur les 50 % d’abstentions, la majorité est de gauche et PS… y’a pas eu de pasokisation ici, en tout cas pas encore
    j’en ai marre d’avoir des imbéciles qui viennent écrire ici de telles inepties, niant le rôle restant du PS, basta raouste, ailleurs svp
    vous, vous ne représentez rien, rien, rien et vous osez écrire que « plus personne ne votera Ps » mais si c’est vrai tout les problèmes sont résolus !!!

  32. Posted 23 avril 2016 at 23:24 | Permalien

    gardes tes leçons de gauche pour toi, et ton appétence pour la défaite en 2017, j’essaie de nous en sortir, plateforme, primaires, candidat unique

  33. Posted 23 avril 2016 at 23:26 | Permalien

    bien sur qu’il en sera la cause, mais les c… qui ne savent pas imaginer une seconde comment faire pour éviter ca devront la fermer sinon ils sont co responsables de la défaite
    c’est candidat unique ou débâcle !

  34. Posted 23 avril 2016 at 23:29 | Permalien

    la faute de mélenchon c’est de ne pas vouloir de primaire, de refuser la bataille pour l’unité de la gauche, de parier sur la défaite de la gauche en 2017
    pourquoi ? pour RIEN ! car il restera 25 députés socialistes et pas les meilleurs, et zero verts, zéro Fdg zéro PG,
    mélenchon passe son temps a diviser la gauche
    il périra de sa division et tout le monde le paiera avec lui = un désastre

  35. Posted 23 avril 2016 at 23:32 | Permalien

    sur « quoi » ?
    hypocrite, menteur, malhonnête,
    mille fois ici, on a écrit comment on voulait faire pour un débat public par millions par internet sur la plateforme,
    et ta mauvaise foi est immense puisque nous, à D&S on publie un projet de plate forme, ici depuis février,
    on ne cherche a l’imposer à personne, mais on le propose : lis
    lis,
    lis

  36. Posted 23 avril 2016 at 23:33 | Permalien

    stupide personnage qui croit aux tricheries des médias, tu viens les accréditer ici et oses écrire ici que Macron gagnera,
    Macron n’est RIEN, une vermine qui ne compte pas, un Raspoutine Tapie de passage
    et toi son supplétif ?

  37. Posted 23 avril 2016 at 23:34 | Permalien

    c’est vrai,
    mais par son combat diviseur, melenchon est en train de gagner sa part de responsabilité dans un desastre en 2017
    candidat unique ou desastre !

  38. Posted 23 avril 2016 at 23:35 | Permalien

    on parie ?
    toi tu comptes sur le desastre moi je combat pour une issue positive

  39. Posted 23 avril 2016 at 23:36 | Permalien

    oui monsieur l’impossible, tout est impossible pour ceux qui ne veulent rien de possible
    mais meme au Portugal, ils ont réussi avec la meme amplitude de divergences a faire une plate-forme de gouvernement, pourquoi pas nous ?

  40. Posted 23 avril 2016 at 23:50 | Permalien

    Jean-Marie Le Guen : retour au XIXe siècle

    Dans son livre La gauche qui vient, J-Marie Le Guen présente le projet qu’il partage avec François Hollande. Il y développe sa compréhension des enjeux politiques actuels et y donne sa réponse en défense de l’orientation politique du gouvernement et de François Hollande dont il affirme la candidature en 2017.

    Pour justifier cette politique, il est conduit à distinguer les camps en présence dans la lutte politique en France et dans l’Europe d’aujourd’hui. Refusant de reconnaître que l’enjeu de cette lutte est un enjeu de classe qui oppose la gauche à la droite, JMLG peint un tableau qui était celui du XIXe siècle mais qui est périmé depuis la Commune de Paris de 1871.

    Au XIXe siècle, dans une Europe engagée dans la révolution industrielle, où la classe ouvrière était naissante et la paysannerie démographiquement dominante, la question sociale essentielle, perçue comme le principal enjeu social, opposait la république à la monarchie, c’est-à-dire opposait la loi du suffrage universel au bon vouloir du monarque.

    La domination numérique de la paysannerie semblait lui assurer la domination électorale. Mais, pour la représenter, ils choisissaient généralement des membres de la petite-bourgeoisie urbaine, sinon de la bourgeoisie, ce qui posera problème comme dans tous les cas où les motivations de la direction d‘un mouvement ne sont pas les mêmes que celles de sa base.

    Le prolétariat, encore très minoritaire mais en croissance continue, devait trouver une place dans cette alliance pour la république. Ce n’est qu’à partir de la Commune de Paris que, conscient de sa force et de la victoire républicaine, il prit son indépendance. Le clivage politique entre la gauche et la droite recoupait désormais le clivage de classe entre le prolétariat et la bourgeoisie.

    C’est toujours le cas aujourd’hui et cette caractéristique n’appartient pas seulement aux pays les plus développés, elle est généralisée à tous. Mais, si JMLG ne nie pas l’existence séparée de la gauche et de la droite, il considère que ce clivage est presque totalement effacé et que la lutte politique s’est déplacée.

    Evidemment, quand on développe une politique de droite sur le plan économique (néolibéralisme) et aussi sur le plan régalien (politique sécuritaire et militariste), quand on ne se distingue de la droite que, éventuellement, sur le plan sociétal, on peut se demander pourquoi la gauche et la droite sont dans des camps opposés.

    C’est pourquoi JMLG considère que le clivage politique essentiel traverse la droite et qu’il oppose la droite républicaine à l’extrême droite (et à la droite extrême). Ainsi, il y aurait deux camps :

    • le camp « républicain » réunissant une gauche néolibérale et sécuritaire avec une droite républicaine ;

    • le camp « nationaliste », anti-européen, réunissant l’extrême droite et des rescapés de l’extrême gauche.

    C’est « la démocratie contre la dictature », c’est la configuration du XIXe siècle que JMLG tente d’imposer pour justifier la dérive à droite d’une génération dirigeante de la gauche qui arrive en fin de règne et qui agite l’épouvantail de l’extrême droite pour faire accepter à la gauche la construction d’un « Front Républicain ».

    Mais ce qui était justifié au XIXe siècle ne l’est plus au XXIe. Au début du XIXe, le salariat était embryonnaire, le combat pour le suffrage universel était un préalable pour faire avancer les droits sociaux et civiques. Au début du XXIe, le salariat est majoritaire (93 % de la population active), la république est un acquis de longue date et la gauche est politiquement majoritaire (elle l’est électoralement quand son électorat, satisfait de la politique qu’elle suit, ne s’abstient pas).

    Selon JMLG, la partie de la direction socialiste qui est acquise au néolibéralisme, à la baisse du « coût du travail », à la possibilité de faire exception à la hiérarchie démocratique des normes (comme le prévoit le projet de loi El Khomri) et à la politique sécuritaire, doit choisir des alliances compatibles avec ces axes programmatiques.

    Il dit donc explicitement qu’il faut abandonner toute la stratégie d’Epinay avec pour objectif la construction d’un Front Républicain. C’est la reprise, plus systématique, de la stratégie de 3ème force par laquelle Guy Mollet a réduit la SFIO à 5 % (candidature de Gaston Deferre à la présidentielle de 1969).

    C’est le choix fait par Jean-Christophe Cambadélis qui annonce pour décembre la constitution d’une Alliance Populaire, embryon du Front Républicain, qui regrouperait quelques groupuscules autour du PS mais, surtout, romprait avec le Front de gauche et avec EELV. Cette Alliance Populaire « dépasserait » le PS, présenterait la candidature de François Hollande, et pourrait s’exonérer de la Primaire de la gauche.

    S’opposer à cet enterrement du PS et au hold up de ses membres et de son électorat, c’est organiser cette Primaire de la gauche entre des candidats qui approuvent une plateforme qui prenne le contre-pied des lois Sapin, Macron, Rebsamen et du projet El Khomri.

    Pierre Ruscassie

  41. Posted 23 avril 2016 at 23:54 | Permalien

    Assemblée générale section socialiste de Billère

    Mercredi 20 avril 2016,

    Motions et décisions adoptées à l’unanimité des présents

    Pour le retrait de la loi El Khomry

    L’assemblée de la section de Billère demande au bureau fédéral et au bureau national que le projet de loi El Khomry soit retiré sans délai. Les socialistes ne peuvent accepter la remise en cause de la « hiérarchie des normes » qui permettrait que les salariés subissent des accords d’entreprises inférieurs ou plus désavantageux que la loi ou les droits votés par les parlementaires.

    L’assemblée de section demande aux parlementaires du Parti socialiste et particulièrement à ceux des Pyrénées-Atlantiques d’exiger le retrait de ce projet et de s’engager à ne pas le voter. Elle appelle les socialistes à se mobiliser massivement dans les manifestations jusqu’au retrait de cette loi, à commencer par celle du 28 avril.

    Il est temps de présenter un autre projet de loi, favorable aux salariés, discuté préalablement avec les confédérations et fédérations syndicales.

    Pour des primaires de toute la gauche et des écologistes

    L’assemblée de la section de Billère soutient la position unanime du Conseil national, engageant le Parti socialiste dans des primaires pour une candidature unique de toute la gauche et des écologistes.

    Le respect de l’article 5.3.1 des statuts du PS est impératif, d’autant que François Hollande n’est pas capable en 2017 de fédérer efficacement la gauche pour battre la droite ou l’extrême droite. Le discrédit politique du président, son échec économique et social pour faire reculer le chômage, les politiques économiques gouvernementales trop favorables à la finance et au Medef ne peuvent rassembler la gauche.

    C’est pourquoi, l’assemblée de la section de Billère souhaite que les partis de gauche adoptent une plate-forme précisant les urgences sociales, écologiques et financières qui servira de cadre unitaire à la primaire.

    Dans cette démarche il est légitime et nécessaire que plusieurs candidat-e-s issu-e-s du Parti socialiste puissent se présenter à cette primaire citoyenne.

  42. Posted 24 avril 2016 at 0:01 | Permalien

    Bonjour

    Avant tout, je vous pris d’excuser la mise en forme sans doute maladroite de mon message. Ancien supporter du FN, j’ai finalement réviser mon jugement avec l’acquisition de nouvelle connaissances. J’associais les chômeur à des fainéants et les immigrés à des profiteurs. Depuis, j’ai rencontrer des gens et discuter mais ce n’est réellement que lorsque le projet de loi de travail est apparut que j’ai commencer à avoir une certaine conscience politique. Je suis depuis peu sans couleur politique, encore que j’adhère au mouvement Nuit Debout, mais je pense que mon idéologie se rapproche de plus en plus de la votre. Je vous ais d’ailleurs découvert récemment en regardant des vidéo sur you-tube, et vous m’avez fait une forte impression. Je ne suis pas encore très ignorant de la politique et le nombre de politicien que je connaisse peut se compter sur les doigts de la mains. Vous m’apparaissais tout de même être le politicien le plus logique dans son discours.

    Bref je vous fait de nombreuses éloges mais le but initial de ce mail était de vous transmettre mon soutiens. J’ignore encore beaucoup de vous mais si vous aviez l’opportunité d’être candidat à la présidentiel, je voterais pour vous.

    Avec toutes mes salutations amicales

    Virgile Genin

  43. lionel Mutzenberg
    Posted 24 avril 2016 at 10:57 | Permalien

    Ce qui est chouette avec Gérard Filoche c’est que l’on ne sait jamais à qui il répond.
    Très pratique en tout cas.
    Pour la primaire elle aura lieu…ce sera le premier tour de l’élection Présidentielle.
    La vraie démocratie en réalité, même si la 5ème République fausse un peu la donne, mais bon, coup d’état permanent pour l’un, scrutin de voleurs pour d’autres, mais toujours en application malgré nos quatorze années de Mitterrandisme,nos cinq années de Jospinisne, et encore cinq année de gauche marron à la sauce Macron Hollandaise
    A croire que ça arrange beaucoup de monde.
    Ni droite ni gauche comme dit notre Macron de l’économie du CAC 40; ben oui, la loi du fric mal gagné, tout simplement.

  44. Posted 24 avril 2016 at 12:24 | Permalien

    tiens tu defends la V° république ?
    pas question que des millions d’électeurs puissent dire leur mot sur le choix des candidats hein ?
    il vaut mieux un BN d’un groupuscule ou d’un gros appareil ou TF1 pour décider d’imposer des candidats plutôt que le vote de 3 ou 4 millions de personnes hein ?
    seuls les appareils petits et grands decident des candidats auto proclames et « naturels » ?

  45. lionel Mutzenberg
    Posted 24 avril 2016 at 15:05 | Permalien

    J’ai écrit que je soutenais la Vème République, ah bon !
    Mais M’sieur Filoche, c’est vous l’intellectuel, si maintenant ce sont les prolos ignares qui doivent expliquer sur des pages et des pages ce qu’ils conçoivent clairement l’on n’y arrivera jamais.
    Vous faites comme nos tauliers qui ne voulant pas répondre à nos questions, essaient en retour de nous faire prendre pour des cons !
    J’ai l’impression que le Macronisme aurait tendance à s’étendre chez les frondeurs.
    Dites, j’ai écouté dernièrement Guedj, ancien Président du Conseil Général de l’Essonne, avec des pointures de cette envergure, votre primaire, elle est mal barré !
    Et nous avec.
    P.S: Je suis pour une VIème République; la vraie démocratie c’est celle ou le peuple vote et dans laquelle son vote n’est pas détournée à des fins contraires à l’intérêt général.
    Les partis aujourd’hui, ne servent qu’à faire élire leur candidat pour arriver au pouvoir et se partager les postes et les places.
    Pas de votre faute, mais pas de la mienne non plus.

  46. Posted 24 avril 2016 at 15:17 | Permalien

    c’est vous, pas moi, qui avez cette formule surprenante contre la primaire :
     » Pour la primaire elle aura lieu…ce sera le premier tour de l’élection Présidentielle. La vraie démocratie en réalité, même si la 5ème République fausse un peu la donne… »

    moi je prétends que les primaires attenuent le personnalisme de la V° république puisqu’il y a une sorte de pré-selection de masse au lieu que ce soit des groupuscules ou des appareils qui désignent seuls les candidats (naturels ou auto proclamés),

    pour le reste, je vous em… de prolo a intellectuel, et de taulier a militant, je vous l’ai déjà fait mille fois : gardez vos leçons ouvriéristes de base mal dégrossies

    ensuite : que le « macronisme s’étende chez les frondeurs » c’est comme le stalinisme qui reviendrait en force dans votre bande

    je suis contre l’election du président au suffrage universel depuis 1962 j’avais 17 ans

    je suis pour la VI ° république depuis… 1973, mon premier article dessus

  47. Gilbert Duroux
    Posted 25 avril 2016 at 1:58 | Permalien

    « Une sorte de présélection de masse ». Non mais, tu te fous de la fiole de qui ? Comme si les médias et leurs sondages bidon n’avaient pas imposé l’idée que le meilleur candidat c’était DSK. Puis Hollande. Et qui, demain ? Et tu voudrais que Mélenchon participe à cette farce ?
    Quoi que l’on pense de lui, il n’est pas tombé dans ce piège à cons.
    Sinon, continue de parler tout seul, au moins tu ne seras pas contredit.

  48. Posted 25 avril 2016 at 9:06 | Permalien

    l’histoire ne se répète pas, elle apprend…
    2011 ne se refera pas en 2016, justement parce qu’il y a eu 2011, ceux qui viendront voter chercheront un candidat nouveau type bernie sanders, pas les compromis
    mélenchon se proclame sur TF1 etc,’a tuer de leçons a donner a ceux qui préfèrent des primaires

  49. Posted 25 avril 2016 at 9:07 | Permalien

    Bonjour Monsieur

    Je suis délégué syndical chez Parkeon, leader mondial des horodateurs qui équipe quasiment toutes les villes de France, qui vient d’être revendu pour son 3ème LBO.

    A cette occasion les dividendes des actionnaires et des dirigeants sont démesurés. Les dirigeants (15) vont toucher 94M€ soit 4 ans de masse salariale. Les fonds financiers vont toucher 274M€. (notre chiffre d’affaires est de 230M€)

    A l’heure où on remet en cause le code du travail car il « empêcherait la création d’emplois » on constate que le système LBO fait bien pire : pression financière sur les entreprises, dette, pression salariale, limitation des investissements …
    Tout ceci pour les dividendes des fonds d’investissement.

    Si cela vous intéresse, vous pouvez me contacter, j’ai toutes les informations.
    06 06 41 82 35

    Lire l’article de médiapart:
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/220416/operation-predation-autour-du-specialiste-mondial-des-parcmetres-et-horodateurs

  50. lionel Mutzenberg
    Posted 25 avril 2016 at 9:44 | Permalien

    74.23% d’abstention
    12% de votes blancs
    Dans la circonscription de Jean Marc Ayrault ?
    Eh ! ho ! La gauche !
    Z’aurait dû faire une primaire !

  51. André
    Posted 25 avril 2016 at 18:52 | Permalien

    « moi je prétends que les primaires attenuent le personnalisme de la V° république puisqu’il y a une sorte de pré-selection de masse au lieu que ce soit des groupuscules ou des appareils qui désignent seuls les candidats (naturels ou auto proclamés) »
    Le problème est que Cambadélis rameute ses troupes et nous aurons bientôt une candidature Hollande décidée par la majorité du PS qui le soutient comme tout le monde sait.
    La messe sera bientôt dite.

  52. Posted 26 avril 2016 at 7:45 | Permalien

    mais pourquoi vous prenez tout ce que dit cambadelis pour argent comptant, il change ses propos de jour en jour et ne sait pas ou il va

  53. Serge
    Posted 27 avril 2016 at 21:59 | Permalien

    Je ne vois pas en quoi les primaires seraient une garantie de quoi que ce soit. Rappelons nous des primaires de 2011…c’est la ligne du candidat qui a obtenu le moins de voix (Vals avec 5%) qui a au bout du compte été mise en oeuvre par ce gouvernement. Les électeurs de la primaire PS ont donc été doublement cocus..lors de la primaire puis lors de la présidentielle.
    Par ailleurs, certains signataires de la primaire à gauche ont ouvertement déclaré que si le candidat qui sortait vainqueur de la primaire n’était pas sur la même ligne qu’eux (notamment par rapport à la politique européenne) ils ne le suivrait pas.
    Il y eut un moment ou je me suis dit pourquoi pas, mais plus ça avance moins j’adhère.
    Par ailleurs je côtoie des sympathisants socialistes qui ont voté à la primaire PS de 2011, et qui envisagent de voter « utile » en allant participer à la primaire de la droite.
    En fait en toute logique Hollande, Vals, Macron..devraient participer à la primaire de la droite. Et dans ce contexte on pourrait envisager sereinement une primaire de la gauche.

  54. Posted 27 avril 2016 at 23:55 | Permalien

    mais les primaires de 2011 ne sont plus q’une coquille,
    les électeurs de la primaire 2016 se méfieront de 2011
    là il faut
    une plate-forme commune au périmètre le plus large possible
    3 à 4 millions d’électeurs
    un candidat unique a l’arrivée

  55. Posted 28 avril 2016 at 10:16 | Permalien

    Il a fallu rajouter des chaises mardi soir à la Rigole, à Elbeuf La salle de réunion recevait ce jour-là Gérard Filoche, invité par le comité elbeuvien d’Attac pour parler de la loi El Khomri.

    L’inspecteur du travail à la retraite, né à Sotteville-lès-Rouen puis étudiant à Mont-Saint-Aignan, a expliqué à la centaine de personnes venues l’écouter pourquoi il fallait absolument obtenir le retrait de la loi El Khomri : « Une loi scélérate qui adapte les droits des salariés aux besoins des entreprises alors que c’est le fonctionnement des entreprises qui doit être soumis aux droits des salariés ». Au cours de son intervention, puissamment argumentée, Gérard Filoche a rappelé que « le Code du travail avait déjà été changé entre 2004 et 2008 et on disait alors que ce serait bon pour l’emploi. On voit ce qu’il en est ».

    Celui qui affirme qu’il veut rester au sein du Parti socialiste, pour agir de l’intérieur avec la frange des socialistes hostiles à la loi, a terminé sur une note optimiste, affirmant déceler en Europe – et même aux États-Unis avec le succès de Bernie Sanders. – un début de retournement de situation en faveur des idées de gauche.

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