Non au leurre du CPA Non a la Carte Personnelle d’Activités Non au nouveau livret ouvrier

93 % des actifs sont salariés. 85 % des contrats de travail sont en CDI. Et même entre 29 ans et 54 ans, 95 % des contrats dont des CDI. Le CDI est la norme. Le CDI s’allonge, il est passe de 9,5 ans en moyenne à 11,5 ans en moyenne. Les entreprises ont besoin de CDI pour fonctionner pas de précaires ni de flexibles. Ce sont les salariés bien formés bien traités bien payés qui produisent le plus.

 

Mais ils ont besoin de nous faire croire que nous sommes tous menacés de précarité pour mieux déstabiliser nos droits, nos salaires, nos conditions de travail.

La précarité est voulue, autorisée, développée délibérément pour des raisons politiques pas à cause de prétendues nécessites économiques.

Les voila qui inventent donc une carte  CPA  » bouche-trous » spécial précaires, appelée  » carte personnelle d’activité » comme s’il en était besoin pour occuper nos périodes de chômage, de turne over, d’exclus de l’emploi. En fait cette carte à puce personnelle  » ad vitam » compterait nos « points pénibilité » nos points « épargne temps » nos « heures de formation » nos « indemnités chômage » tout ce qui est subsidiaire à nos droits du travail collectifs, ce qui serait déduit des cotisations sociales et de nos salaires nets et bruts.

Cette carte suivrait notre carrière individualisée, nous soumettrait un par un à une comptabilité de petites allocations, aléatoires et supplétives à l emploi et à ses présumées vicissitudes. Isolante et peu attractive, cette CPA, « carte piégée d assisté » aurait surtout pour fonction de contrôler nos vies de travail et de les soumettre aux employeurs : car à quoi et à qui servira t elle sinon à être contrôlée et fliquée par les patrons lors de l’embauche comme l’ancien  » livret ouvrier » aboli en 1856 par Napoléon III ?

Gardons nous de croire à ce leurre agite par Valls, El Khomri et Cie qui prétendent, parle CPA, compenser les côtés scélérats de la loi de casse du code du travail : c’est une propagande creuse, vide de sens, un piège de plus pour casser nos droits sociaux collectifs.

Rien ne vaut le code, l’état de droit, le contrôle ferme des licenciements, nos cotisations sociales et notre salaire brut.

 

 

Jusqu’alors obscur, le Compte Personnel d’Activité (C.P.A), qui voit le jour, hélas, s’étoffe peu à peu sous la houlette du Ministère du Travail, des syndicats d’employeurs, des représentants des professions libérales, de l’Etat et des régions.

Méga plateforme informatique, le C.P.A permettra un traitement automatisé des données personnelles, centralisé par la Caisse des dépôts et consignations, de l’ensemble de la population active et inactive (apprentis, salariés du privé et du public, privés d’emploi, non salariés, retraités). Un vrai « livret ouvrier » comme au 19° siècle.

Chaque citoyen âgé de 16 ans et jusqu’à l’âge de la retraite devra s’ouvrir un Compte Personnel d’Activité, s’il veut pouvoir prétendre à ses droits sociaux.

Le C.P.A, c’est d’abord un immense fichier. Tout fraichement sorti des tuyaux de la Caisse des dépôts, un PowerPoint remis lors du « conseil d’orientation du CPA » expose la déclinaison de l’interface. De la page «  Mon profil », nous pouvons accéder à « Mon parcours », « Mes compétences », et même jusqu’à « Mes traits de personnalité » appréhendés par un test de 2-3 mn. Dans une autre fenêtre, l’utilisateur trouve « Mes droits », puis accède à d’autres comme : « les droits de mon Compte Personnel de Formation », « les droits de mon Compte d’Engagement Citoyen » et « les droits de mon Compte Prévention Pénibilité »…  Les droits à la retraite, au chômage, à l’épargne-temps, à la santé, aux allocations Familiales, au RSA… devraient progressivement être intégrés à l’interface.

Conçu à l’occasion de la Loi El Khomri, le C.P.A est censé sécuriser les parcours professionnels frappés par les mutations du marché de l’emploi, faciliter l’insertion professionnelle, permettre une continuité de droits malgré des changements fréquents des situations de vie et de travail, et une « valorisation » des différents temps de la vie (hors de l’emploi).

Mais derrière ces objectifs affichés, le C.P.A marque une liquidation des derniers principes mutualistes de protection sociale et une technicisation poussée pour accéder à l’ensemble des droits contenus. Le C.P.A ne créé aucun droit supplémentaire et aucun financement supplémentaire n’est prévu ; et sa mise en place donne l’occasion de transformer les droits eux-mêmes. Devenus virtuels, ils se comptabilisent en points et sont obtenus selon de nouveaux critères. En témoigne, les récents seuils règlementaires du « Compte Personnel de Prévention de la Pénibilité » qui dans les faits, entérinent une régression majeure dans le refus de prendre en compte la dangerosité de certains métiers en renvoyant la pénibilité à une mesure individuelle.

 

 

Contrôler les travailleurs détachés par une « carte personnelle d’activité » ? de qui se moque t on ? Il y en a 450 000 en France le patronat en fait venir chaque jour. Ce n’est pas une question de contrôle, c’est incontrôlable ! C’est une vaste escroquerie à grande échelle qu’il faut interdire vite !

Et pas par la prétendue « carte personnelle d’activité » inaugurée ce  2 janvier 2017

Elle est un danger aux libertés du travail, un flicage de l’ouvrier entre les mains des patrons fraudeurs. Elle va jouer le rôle d’un nouveau « livret ouvrier » comme avant 1856. Elle ne servira évidemment pas pour les 450 000 contrôles mais contre des millions d’ouvriers du bâtiment en France et en Europe.

Parce ce que 450 000 « détaches » à bas prix, dont les cotisations sont prétendument payées au tarif du pays d’origine, ça ne peut pas se contrôler pas, ça s’abroge ou pas.

Et ça fait des années que ça traine : le gouvernement doit dénoncer immédiatement unilateralement la directive « travailleurs détachés », elle est base d’un trafic massif de main d’oeuvre, de concurrence déloyale, d’une surexploitation accrue dans toute l’Europe et en France.

Ainsi en tant que premier ministre Manuel Valls avait « menacé » en septembre 2016 l’Union européenne de ne « plus appliquer la directive concernant les travailleurs détachés » ! Quelle audace ! Quel crâne discours !

On pourrait donc ne pas appliquer des directives européennes ? Tiens donc ! En voilà une idée qu’elle est bonne ! Surtout quand elle ronge de façon scandaleuse les droits fondamentaux de tous les salariés concernés !

Car cette question-là monte en puissance depuis longtemps et concerne autour de 450 000 salariés exploités sauvagement par des patrons français sur le territoire français en concurrence déloyale avec d’autres salariés, français ceux-là. Ce ne sont pas les salariés qu’il faut opposer entre eux, mais combattre le système patronal des libéraux de l’UE qui les spolie.

Les grands « majors » du bâtiment notamment, les Bouygues, Vinci, Eiffage, et cie se font des milliards en ne payant pas au tarif français les cotisations sociales de ces ouvriers importés de Hongrie, de Bulgarie, de Pologne, de Tchéquie… Ils sont censés les payer au tarif de leur pays d’origine… Mais nul ne sait ce qu’il en est, vu que le montage des filières de sous-traitance crée d’opaques écrans contre toute tentative de contrôle des inspections du travail.

Ainsi le cynisme patronal fausse le droit de la concurrence et réalise le triple objectif de baisser le coût du travail, celui de la protection sociale et d’augmenter le taux de chômage.

Mais ça, on le sait depuis des années ! Est-ce suffisant de « menacer » de dénoncer ce système pourri ? Quand il s’agit de casser le code du travail, Valls était  catégorique «  Ce ne sera pas une réformette mais une révolution ». Quand il s’agit d’empêcher une fraude établie et prolongée contre les salaires et cotisations de 450 000 salariés surexploités, il « menace »

Dans la casse du code du travail, il y a le CPA

La « carte personnalisée d’activité » infalsifiable, et plastifiée fabriquée à Douai à 10 millions d’exemplaires, mise en service ces jours-ci est un des maillons de tout ce qui s’appelle « CPA »  carte personnalisée d’activité : un piège individualisé pour remplacer et supprimer les droits collectifs, Big brother à la place du code du travail et des conventions collectives.

 

 

 

 

27 Commentaires

  1. Posted 12 janvier 2017 at 20:42 | Permalien

    … oui, bien dit, tout à fait exact… mais.. quant-est-ce que j’entendrais un homme de
    « vrai » gauche marteler haut et fort que toutes ces misères sont voulues par les traités
    européens qu’il faut absolument abroger, n’en déplaise à certains, sans passer par le FN,
    qui ne le fera pas, évidemment !

  2. Nicolas M.
    Posted 13 janvier 2017 at 11:00 | Permalien

    Bonjour M. Filoche,

    J’ai suivi le débat d’hier soir avec vos commentaires sur Arrêt sur images. Je ne peux que souscrire aux propos de Daniel Schneidermann, qui regrettait de ne pas vous avoir vu au pupitre pour donner un autre relief aux échanges, une voix qui vient du coeur et pas des fiches des conseillers com (Mme Pinel, en particulier, a bien appris sa leçon, mais quel ennui).

    Mais surtout, à force de vous entendre égrener vos propositions, je n’ai eu de cesse de me dire : qu’est-ce qu’il attend pour rallier La France insoumise ? La victoire par défaut de Valls peut-être ? Avec son toutou De Rugy (pourquoi le videur l’a laissé rentré celui-ci ?!) pour lui lécher les pompes.

    Un duo Mélenchon-Filoche face à toute cette clique ultralibérale, destructrice du tissu social, assoiffée de pouvoir: mais quelle force ça aurait. Vraiment. Pensez-y encore et encore. S’il vous plait. Les oubliés de la République ont besoin de vous.

  3. nemo
    Posted 13 janvier 2017 at 11:29 | Permalien

    2016 s’achève sur un sans-faute allemand. Sans-faute. Une croissance au plus haut depuis 5 ans, 1.9% après 1.7% en 2015 et 1.6% en 2014. Le plein-emploi. Un excédent budgétaire : je rappelle ce que ça veut dire pour les Français qui sont nés après 1974, c’est un pays qui dépense moins que ce qu’il gagne, oui ça existe. Et un excédent commercial spectaculaire. Ne cherchez pas. Ils ont tout bon.Et on reproche à l’Allemagne de faire cavalier seul, de ne pas utiliser ses excédents pour une vraie relance. On a toujours tout reproché, surtout en France, à l’Allemagne. On lui a reproché de bloquer la Banque centrale européenne et de ne pas aider les pays en difficulté, regardez notre politique monétaire européenne depuis quelques années ; on lui a reproché de brider sa consommation en maintenant des salaires trop bas ; les salaires en Allemagne progressent, de plus en plus vite d’ailleurs ; on lui a reproché de ne pas assez investir, alors qu’elle est une des plus grosses puissances industrielles et commerciales mondiales. Heureusement que l’Allemagne n’a pas fait encore plus de relance car elle aurait eu une croissance humiliante pour nous de plus de 3%.J’ai renoncé à me poser la question de savoir pourquoi on ne suit pas leur voie. De guerre lasse. J’ai compris que les dirigeants français étaient à la hauteur de la réputation des Français dans les autres pays : arrogants et sûrs d’eux. Malgré leur incompétence et nos résultats médiocres depuis 40 ans. Désolant d’ailleurs de remarquer qu’aucun candidat à la présidentielle ne cite le modèle allemand. On nous bassine avec des modèles danois de flexisécurité ou du Bhoutan de bonheur intérieur brut mais aucun ne fait le plus simple : copier ce qui marche à nos frontières. Il faut dire que nous sommes un pays où la personnalité politique préférée des jeunes a comme référence Cuba et le Venezuela. Tout ça est totalement déprimant.

  4. Posted 15 janvier 2017 at 18:04 | Permalien

    Oui, c’est vrai, parce que les idéologues comme Gérard disent non à tout, surtout quand ça ne vient pas d’eux…

  5. Posted 15 janvier 2017 at 23:23 | Permalien

    beaucoup de choses viennent de nous, plus meme parfois que je n’espère

  6. Posted 15 janvier 2017 at 23:23 | Permalien

    De: « julien81 guerin »
    À: « r vacheron »
    Envoyé: Dimanche 15 Janvier 2017 21:19:37
    Objet: position sur la primaire

    Après avoir hésité et beaucoup réfléchi, écouté et discuté j’ai décidé d’aller voter à la primaire du PS. J’ai quitté ce parti fin 2011 car sa transformation en un parti néolibéral me paraissait déjà inéluctable, je pressentais dans les axes mis en avant par Hollande lors de sa campagne présidentielle les germes de sa politique libérale future et ne regrette pas ce choix mais, en tant que militant de gauche, je ne peux me désintéresser d’un débat qui concerne des milliers de salariés et aura une incidence sur l’orientation idéologique et stratégique de mon camp social et politique.

    La priorité de l’heure est de battre l’orientation mortifère de Valls, l’homme de la loi travail et du coup de matraque contre le mouvement social, contre la base sociologique et historique de la gauche et du mouvement ouvrier. Écarter Valls et sa politique de droite c’est préparer l’avenir et rendre possible l’émergence d’une nouvelle force qui rassemblerait tous ceux qui n’ont pas renoncé au socialisme et serait prête à mettre les forces populaires en mouvement pour marcher vers la VI ème République sociale.

    Battre Valls c’est être demain en mesure d’interpeller le candidat qui a le meilleur programme à gauche (JL Mélenchon) pour qu’il engage vraiment une campagne de front unique, seule capable de briser l’actuelle dynamique Macron et de se hisser ainsi jusqu’au second tour et l’emporter contre Fillon ou Le Pen.

    Voter à la primaire c’est aussi, en cas de victoire de Valls, être en mesurer d’interpeller les vaincus pour qu’ils rompent enfin les rangs et s’engagent dans une nouvelle construction leur permettant de voter pour leurs idées en apportant à Mélenchon la dimension unitaire qui lui fait défaut pour l’instant.

    Je sais que les deux candidats qui se sont prononcés pour l’abrogation de la loi El Khomry ont été ministres jusqu’en 2014 et connais la faiblesse de leur projet, leurs revirements tactiques et leur éclatante absence dans la rue à nos côtés depuis 2012 dans la lutte contre le traité européen, la réforme du collège, la répression syndicale ou les licenciements boursiers mais ils ne sont qu’un outil pour battre l’homme du 49-3.

    Pour son opposition au revenu universel, véritable cheval de Troie contre la Sécurité sociale, sa volonté de créer un réel rapport de force avec l’Europe de Bruxelles, son souhait de s’adresser aux catégories populaires je voterai avec lucidité pour Arnaud Montebourg.

  7. sansressources
    Posted 16 janvier 2017 at 10:33 | Permalien

    à némo
    qu’est ce que tu attends pour partir en Allemagne, tu avoueras tout de même que c’est ballot, on était allemand en 1940, on les a mis dehors, quelle erreur !!!!!!!

  8. Dominique Babouot
    Posted 16 janvier 2017 at 14:04 | Permalien

    Qui va aller voter Dimanche prochain pour commencer à désigner celui qui va faire dix pour cent au premier tour de la présidentielle?

    Ah oui très drole, meme Hollande se désintèréésse de qui sera le candidat du ps, il préfère soutenir Macron en sous-main!

    Qu’il y ait deux millions de personnes ou pas pour désigner monsieur dix pour cent ne changera rien!

    Le ps est grillé, Hollande l’a tué!

    Et d’ailleurs toutes ces personnes qui veulent venir voter à la primaire pour battre Valls, pourquoi n’ont-ils pas adhéré au ps plutot pour en changer l’orientation?

    Et puis si par hasard Valls est battu, le Montebourg il n’a pas intéret à faire le malin quand il négociera avec Mélenchon et surtout à dire moi je suis le candidat, moi j’ai la légitimité!

    La légitimité de quoi?

    La légitimité d’avoir gagnén un congrès du ps, un parti qui pour l’instant ne représente plus rien malgré qu’il ait été mis sous assistance cardio-respiratoire par la meute médiatique clitonnienne qui revent que l’opposition fasse la meme chose que la majorité à chaque alternance, qui poussent les politiques à le faire et ne vivent que pour pousser les autres à trahir comme ils ont trahi eux-meme leurs idéaux de jeunesse!

  9. Paco's brother
    Posted 16 janvier 2017 at 14:43 | Permalien

    Bonjour,
    Le message de Nemo est un copié-collé de celui de Marc Fiorentino sur BFM Business. Quant à la comparaison de la situation économique de la France et de l’Allemagne et la possibilité de l’exportation des modèles de l’une vers l’autre, le mieux est de papillonner sur les divers sites dits sérieux et, après une dose de bicarbonate de soude pour bien digérer l’ensemble, construire son propre avis.

  10. CRAYENCOUR
    Posted 16 janvier 2017 at 17:32 | Permalien

    Il y a du soucis à se faire; il semblerait qu’une partie du PS soit en passe de se tourner vers Macron, si ce n’est pas Valls qui est choisi!!! Dans ce cas, pas de victoire à gauche; mais c’est moins pire que ceux qui, comme Peillon ont déjà annoncé qu’il chercheraient à unir de Macron à Mélenchon… en sachant parfaitement que c’est impossible et qui reprochent par avance à Mélenchon son futur refus!!! la division du PS va sans doute avoir lieu plus vite que prévue sauf si Montebourg et Hamon sont éliminés car, eux n’iront pas vers Mélenchon.

  11. Posted 16 janvier 2017 at 19:18 | Permalien

    oui, maintenant Valls est derrière Hamon et Montebourg
    ils sont en passe de tout perdre, continuons

  12. Posted 16 janvier 2017 at 19:22 | Permalien

    n’importe quoi…
    a ce jour JLM déclare 200 000 signatures
    mais on voit que vous les diminuer un million de voix de gauche, vous est surs que c’est bien ?
    de toutes façons on est prêts a discuter programme ET casting, refuseriez vous la discussion ?

  13. Posted 16 janvier 2017 at 19:24 | Permalien

    …suite à oubli de ma part :
    « édifiant, non ?… » et sans parler des derniers sondages qui pourraient être discutables !

  14. Posted 16 janvier 2017 at 19:43 | Permalien

    …dans la discussion, ça m’étonnerai qu’il soit  » mélangé  » Voix et signatures ?!..
    Une signature représente un soutien et pas obligatoirement une voix.
    Une voix obtenue, c’est bien supérieur et un acquit républicain.

  15. Gilbert Duroux
    Posted 16 janvier 2017 at 19:49 | Permalien

    Gérard, comment peux-tu comparer un choix à la primaire « pour le moins pire » (vu que tu n’y es pas, les dés sont pipés et le choix restreint à des anciens ministres de Hollande et/ou Valls) et un choix d’adhésion à une campagne ?
    On a beau se plaindre des sondages, c’est quand tous les candidats à la présidentielle seront connus que l’on pourra voir qui a l’adhésion de la catégorie « sympathisants de gauche ».

  16. Posted 16 janvier 2017 at 22:09 | Permalien

    mais toi tu ne veux ni gagner ni rassembler

    nous si..

    meme ecartés, nous ne changeons pas d’objectif

  17. Gilbert Duroux
    Posted 16 janvier 2017 at 22:14 | Permalien

    Les socialos viennent d’inventer l’écologie punitive.
    À partir de 2017, les diesel de plus de 15 ans ne pourront plus rouler dans Paris. J’ai une petite voiture, une 106 Peugeot Diesel (4 cv fiscaux), qui a plus de 15 ans. Qu’est-ce que je fais de ma voiture, qui pourrait m’aider à retrouver du travail ? La mairie de Paris me la remplace par une autre ? Je suis en ASS (500 € par mois) et je n’ai pas les moyens d’acheter une nouvelle voiture, quel que soit son prix.
    C’est ça qu’on appelle l’écologie punitive ? C’est ça qu’on appelle être de gauche (selon la théorie de l’appartenance déclarative chère à Gérard Filoche) ? Être de gauche, ça consisterait donc à taper sur les pauvres ? Je croyais (naïvement) que c’était le contraire.

  18. Posted 16 janvier 2017 at 22:16 | Permalien

    je crois qu’en effet on peut tout à fait etre de gauche et avoir deux points de vue opposés sur le diesel

    et meme sur NDDL

    et meme sur le rythme de reflux du nucléaire

  19. CRAYENCOUR
    Posted 16 janvier 2017 at 22:32 | Permalien

    en effet, mais on ne peut pas être de gauche et avoir deux points de vue opposés sur la priorité à donner à la réduction des inégalités et à l’humain sur l’économique. Et cette priorité ne peut pas être que déclarative comme semblent le croire pas mal de membres du PS!

  20. Lyonnais
    Posted 16 janvier 2017 at 23:00 | Permalien

    Vous soutenez Montebourg, un Young Leader ?

  21. Médusa
    Posted 16 janvier 2017 at 23:22 | Permalien

    @GF12 « a ce jour JLM déclare 200 000 signatures »

    Il a surtout les 4 millions de voix de la dernière fois, ce qui fera mécaniquement plus que n’importe quel score de la primaire. (Et si l’on veut comparer avec le score de Hollande, la différence est évidemment que lui n’a pas perdu 75% de ses électeurs…)

  22. Posted 16 janvier 2017 at 23:54 | Permalien

    je soutiens pas une personne dans sa vie, sa trajectoire ni son intimité
    J’appelle a une consigne de vote a un moment donné en faveur de quelqu’un qui est le mieux place pour permettre de battre valls, le quinquennat, le 49 3 la loi el klhomri
    cette consigne de vote est motive, precise, cernée, avec un objectif précis actuel,
    rien de plus rien de moins, mais ce qu’il faut
    sans le succès de cette consigne, on perd tout et tous

  23. Posted 16 janvier 2017 at 23:56 | Permalien

    ca ne veut rien dire, il s’est ecoulé 5 ans, et
    la dernière fois Hollande avait la majorité absolue,
    cette fois Valls remplaçant de Hollande sera battu
    rien rien n’est comparable a ce niveau

  24. Posted 17 janvier 2017 at 0:02 | Permalien

    l’appartenance à la gauche est déclarative individuellement et c’est la gauche collectivement démocratiquement qui choisit ses idées majeures et ses élus

  25. Gilbert Duroux
    Posted 17 janvier 2017 at 18:13 | Permalien

    Fais gaffe, ton concept très personnel d’appartenance déclarative pourrait bien se retourner contre toi quand Macron va « tomber » à gauche. Si Macron et Fillon restent au 2ème tour, évidemment Macron va jouer la carte de la gauche.

  26. Posted 17 janvier 2017 at 19:04 | Permalien

    il faut cinq critères pour un parti de gauche et définir sa nature de classe

    c’est l’appartenance individuelle qui est déclarative

  27. Gilbert Duroux
    Posted 18 janvier 2017 at 21:44 | Permalien

    GF : « c’est l’appartenance individuelle qui est déclarative ».
    C’est justement de l’individu Macron dont je te cause.

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