Oui, unité de la gauche, il faut et il y aura un gouvernement Hamon Jadot Laurent Mélenchon

33 Commentaires

  1. vito
    Posted 14 février 2017 at 12:52 | Permalien

    Ce que l’on remarque, c’est qu’il n’y a pas d’accords sur des points stratégiques essentiels. Hamon ni Jadot n’ont de plan cohérent et réaliste sur la question européenne et sur les moyens de s’opposer aux positions d’austérité auxquelles tu t’opposes également pourtant. Seul Mélenchon à travaillé à un plan A au niveau européen ( avec notamment des représentants de la gauche européenne), mais aussi à un plan B sur l’euro et l’UE. Au fond, hamon ni jadot ne renégocieront sur ce cadre, et ce faisant, aucune politique de progrès n’est possible sans remettre en cause les traités européens actuels. Par cet angle mort de leur analyses, Hamon sera au mieux le Hollande ou le Tsipras 2017. Le PS n’a pas réglé ses questions depuis 2005, c’est une évidence que de le rappeler. Bien a toi.

  2. Bobby
    Posted 14 février 2017 at 14:14 | Permalien

    Oui mais il ne suffit pas de vouloir, il faut aussi que ce soit clair.
    http://www.politis.fr/articles/2017/02/le-rassemblement-pas-lenlisement-36301/

  3. Lesbegueries
    Posted 14 février 2017 at 14:33 | Permalien

    Non il n’aura pas d’union hamon jadot melenchon Mais peu etre un rassemblement Melenchon hamon jadot en acceptant l’avenir en com un ecrit part les insoumis (ses) et rien que sur cette base
    Mais lá je pense que vous etes pas pres de vous effacer derrière Melenchon vous etes trop fiers

  4. Posted 14 février 2017 at 15:25 | Permalien

    Personne ne se ralliera à personne. Personne n’exclura personne. Personne ne sera obligé de scissionner ou de soumettre son propre parti.

    Le programme retenu ne sera ni celui de Benoit Hamon, ni celui de Yannick Jadot, ni celui de Jean-Luc Mélenchon.

    Ce ne sera pas des « bouts de programme » ni une « mosaïque de programme » : il sera clairement retenu ce qui unit, et écarté ce qui divise.

    bien sur qu’il y a des points d’accord sur des questions clefs,

    comment ils ont fait au Portugal ?

    En 7 ou 8 ou 9 questions clefs, centrales, sera défini un programme d’action de transition non pas pour résoudre toutes les questions du socialisme, mais pour gouverner de 2017 à 2022.

    Chaque sensibilité de gauche désireuse, chaque parti de gauche s’engageant à participer et soutenir la mise en oeuvre de ce programme de gouvernement sera respecté et associé.

    Il est en effet hors de question que des alliances se fassent avec la droite ou son prétendu « centre », car il s’agit justement de combattre la politique de droite du trio des candidats de la corruption et de l’argent, les Fillon, Le Pen, Macron.

    Et de mettre en œuvre le programme commun de gouvernement de la gauche.

    Mais en un sens, au sein de la gauche, oui, la majorité sera composite tout comme la gauche sous Lionel Jospin fut plurielle. Si elle ne l’était pas, elle ne serait jamais une majorité.

    Sans rassembler toute la gauche, ce serait un échec a coup sur : on n’atteindrait pas 20 % au premier tour et plus de 50 % au second tour.

  5. Posted 14 février 2017 at 15:31 | Permalien

    encore faut il commencer et vite, car le temps nous file entre les doigts

  6. Posted 14 février 2017 at 15:33 | Permalien

    ça n’a aucun intérêt de procéder ainsi, mettre un préalable c’est faire échouer l’accord

    je dis dans l’ordre comment faire :

    Un accord Hamon, Jadot, Mélenchon serait un signal extraordinaire dans l’histoire de la gauche en rupture de facto avec ce qu’a été le quinquennat rabougri de Hollande. Cela renverserait tous les préjugés, toutes les craintes, tous les désespoirs, toutes les résignations…

    La surprise accoucherait vite d’un engouement exceptionnel. L’espoir déferlerait. Nous serions vite en tête de tous les sondages. Le trio des candidats de la corruption et de l’argent reculerait vite. La peur le Pen sera refoulée : elle existe par défaut d’une gauche attractive. Fillon sera plombé par sa corruption. Et la place tellement artificielle de Macron se verra vite.

    Certains demandent « des garanties » : on les comprend il en faut. Ils ne veulent pas d’un « autre discours du Bourget ». Ils veulent une « majorité cohérente ».
    Mais quelle garantie supérieure à part un programme commun de gouvernement, un accord de gouvernement, un accord de partage des circonscriptions ?

    Il n’en existe aucune à part la mobilisation populaire, des comités populaires de soutien ? Et pour qu’il y ait une telle mobilisation populaire, il faut commencer par gagner donc par battre LR et FN. Ce n’est jamais une défaite qui permettra cela…

  7. fanto
    Posted 14 février 2017 at 16:05 | Permalien

    Si ça se fait, il faudra choisir, élire, tirer au sort ou que sais-je le candidat de ce rassemblement … ça ça sera pas une mince affaire. Comment imagines-tu cela ?
    Et sans langue de bois, les partisans de l’unité au PS envisagent-ils une seconde que Hamon ne soit pas ce candidat ?
    Du côté Mélenchon, je me demande également si il envisage son désistement si Hamon déclarait qu’il se débarrasse de l’aile droite du PS (même si j’ai bien compris que c’est ni possible, ni bon pour l’unité selon toi).

  8. socrate
    Posted 14 février 2017 at 17:02 | Permalien

    cord de partage des circonscriptions ?

    Il n’en existe aucune à part la mobilisation populaire, des comités populaires de soutien ? Et pour qu’il y ait une telle mobilisation populaire, il faut commencer par gagner donc par battre LR et FN. Ce n’est jamais une défaite qui permettra cela…

    __________________________________________________

    Mais justement ce que tu ne comprend pas ou refuse de comprendre c’est que la 5em république et celui qui sera élu sera élu sur cette constitution , donne au seul président de la république tous les pouvoirs…
    Donc écrire qu on ne choisira pas entre Hamon et Melenchon est faux
    Mais puisque tu veux seulement que la gauche gagne et bien mettons Melenchon chef d’état cela serait un geste de confiance dans la gauche
    car pour beaucoup de gens de gauche notre confiance dans le PS est proche de zéro.

  9. Posted 14 février 2017 at 17:38 | Permalien

    je propose que ce soit moi président ce sera encore plus sur hein ?

  10. Posted 14 février 2017 at 17:42 | Permalien

    que des obstacles hein ?
    c’est chouette les obstacles hein ?
    mais imagine le choix entre Fillon et LR, imagine

  11. Posted 14 février 2017 at 17:44 | Permalien

    Signer la pétition
    13e mois pour tous
    sur mesopinions.com
    Une mesure juste socialement, comprise de tous pour tous ,les travailleurs et les petites retraites au niveau du SMIC
    aidez-moi à faire avancer cette mesure facilement applicable et comprise de tous

  12. Posted 14 février 2017 at 17:45 | Permalien

    vaut mieux un gvt hamon jadot laurent melenchon

  13. fanto
    Posted 14 février 2017 at 17:46 | Permalien

    ok super, mais ça répond à côté de ma question … Ceci étant tu représentes pas mal le compromis entre les deux « camps » ^^
    Mais sauf ton respect ce serait un choix très mauvais à mon avis (j’argumente pas plus, étant donné que je pense tu trollais)

  14. Posted 14 février 2017 at 18:35 | Permalien

    Présidentielle: Mélenchon ironise sur ceux qui «lui font des bisous partout»
    PRESIDENTIELLE Le candidat dénonce « une combine » en vue d’une candidature unique à la présidentielle…

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    Les chemins de Hamon et Mélenchon se croiseront-ils de nouveau ?
    Les chemins de Hamon et Mélenchon se croiseront-ils de nouveau ? – CHAMUSSY
    20 Minutes avec AFP
    Publié le 14.02.2017 à 04:38
    Mis à jour le 14.02.2017 à 14:31
    Jean-Luc Mélenchon n’aime pas qu’on lui fasse « des bisous partout » pour le convaincre de se rallier à Benoît Hamon. Lors d’une conférence de presse organisée à Paris par des ONG avec d’autres députés européens de gauche, le candidat de la France insoumise a fait front commun avec le candidat écologiste Yannick Jadot contre l’accord de libre-échange eurocanadien Ceta soumis mercredi au Parlement européen.
    >> A lire aussi : EELV va soumettre au vote les négociations avec Hamon et Mélenchon
    Mais l’idée d’une candidature commune à gauche n’a pas semblé faire d’avancée, même si les deux hommes sont convenus de se voir à Strasbourg en marge de la session du Parlement européen. « De ma part, il n’y aura jamais aucun blocage à la discussion, jamais. Je suis toujours ouvert à parler avec tout le monde », a réaffirmé Jean-Luc Mélenchon devant les journalistes. « Quand on me dit que je veux des têtes, non, je n’en ai jamais demandé. Mais je ne veux pas qu’on se paie la mienne », a-t-il poursuivi.
    « Il n’y a pas de combine quand il s’agit de se rassembler »
    « On ne se paiera pas ma tête en me faisant des bisous partout pour ensuite essayer de me faire avaler des Carvounas, des Valls, des El Khomri, des Marisol Touraine et tous ces gens », a poursuivi le leader de la gauche radicale, qui ne souhaite pas que le PS investisse ces candidats trop éloignés de ses idées. Quant à l’idée d’une candidature unique, « oui, oui, bien sûr », a affirmé Jean-Luc Mélenchon. Mais « du moment qu’on est tous d’accord », a-t-il dit, sourire ironique aux lèvres.
    >> A lire aussi : C’est quoi les différences de programme entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon?
    Alors que Jean-Luc Mélenchon a dénoncé dimanche ce qui s’apparente selon lui à « une combine » en vue d’une candidature unique, Yannick Jadot a défendu la méthode des discussions avec le candidat socialiste Benoît Hamon. « Il n’y a pas de combine quand il s’agit de se rassembler », a dit le candidat écologiste devant des journalistes. « Discuter entre différents responsables politiques, entre militants, pour parler de la France et d’un projet commun, je ne vois pas où est la combine », a-t-il dit.
    Mélenchon et Valls « tapent sur le même clou »
    Après avoir posé derrière une banderole avec d’autres eurodéputés comme les écologistes Michèle Rivasi et Karima Delli ou le socialiste Emmanuel Maurel, représentant de Benoît Hamon, les deux candidats ont embarqué dans le même train pour Strasbourg.
    Dans une interview aux Inrockuptibles à paraître mercredi, Benoît Hamon réplique à Jean-Luc Mélenchon en disant ne pas comprendre « la brutalité de ses attaques à (son) endroit ou celles des autres formations de gauche en France ou en Europe ». « Qui peut penser que le rassemblement de la gauche s’opérera aux conditions d’un seul ? », s’interroge-t-il.
    « J’entends ce qu’il dit, que je ne serai jamais un candidat de gauche chimiquement pur si je ne me débarrasse pas de tous les oripeaux du social-libéralisme. Mais c’est symétriquement ce que disait Manuel Valls lorsqu’il affirmait qu’il ne concevait pas de gouverner un jour avec Mélenchon. Ils tapent sur le même clou. Les deux ont entonné le même refrain des gauches irréconciliables (…) La gauche n’est puissante qu’unie », argue-t-il.

  15. Gilbert Duroux
    Posted 14 février 2017 at 21:07 | Permalien

    Valls a raison sur ce point, il y a bien deux gauches irréconciliables. On ne peut pas nier que la « gauche » (avec des guillemets) façon Valls (ou Hollande quand il recycle le sarkozyste Jouyet) a plus à voir avec Macron qu’avec Filoche ou Mélenchon. Valls voulait même changer le nom du PS. Un jour ou l’autre, la clarification se fera.
    Pourquoi retarder l’échéance ?

  16. Posted 14 février 2017 at 21:20 | Permalien

    tu reprends le discours imbecile de valls, le discours réac le discours perdant a vie, le discours anti salariat, le discours du desastre, de la demoralisation, le discours qui réjouit gattaz, fillon et cie,
    c’est ton droit
    nous on combat pour rassembler les gauches
    une seule gauche un seul salariat
    retardons la division retardons la défaite retardons les reculs

  17. Gilbert Duroux
    Posted 15 février 2017 at 2:38 | Permalien

    Tu expliqueras ça à ton ami François Ruffin, qui se présente aux législatives avec le soutien de toute la gauche, contre le PS, considéré par lui comme de droite :
    https://www.lettreaudiovisuel.com/franois-ruffin-candidat-aux-lgislatives/

  18. Posted 15 février 2017 at 5:59 | Permalien

    oui, c’est mon ami, il se présente et je le soutiens (autant que je peux)

  19. Posted 15 février 2017 at 6:55 | Permalien

    Cet appel a réuni en 3 jours 430 premiers signataires, parmi lesquels 36 membres du Conseil National et secrétaires fédéraux, de nombreux responsables départementaux et locaux, plusieurs parlementaires, des élus territoriaux, des syndicalistes, des militant-e-s de tout le pays.
    Cet appel, en rassemblant largement les communistes, peut contribuer à faire bouger la situation. Il est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaiteront s’y joindre pour réussir (pour les signatures: choixclair@gmail.com )
    Fraternellement,
    Appel PCF : SORTONS DE L’IMMOBILISME
    En choisissant de ne pas présenter de candidat(e) issu(e) de ses rangs à l’élection présidentielle, le PCF a, dans le même temps, décidé par une résolution adoptée à 94% « de continuer d’agir jusqu’au bout pour parvenir à une telle candidature commune et empêcher la victoire de la droite et de l’extrême droite. » Les communistes ont mandaté « la direction nationale et le secrétaire national du PCF pour poursuivre ces efforts… », et ont décidé que le choix « de s’engager sans attendre autour d’une candidature » (en l’occurrence celle de JL.Mélenchon) « [n’était] pas le terme de [leurs] efforts de rassemblement. »
    Deux événements politiques considérables, le discrédit de la candidature Fillon et, surtout, le résultat de la primaire socialiste avec la défaite de Valls et le succès de Benoît Hamon, créent une situation tout à fait nouvelle. Cela relance le défi et la possibilité d’un rassemblement de la gauche et des écologistes pour battre la droite et l’extrême-droite, rompre avec le social-libéralisme et sortir de l’austérité avec une candidature commune à la présidentielle, un contrat majoritaire pour les législatives et une dynamique de luttes populaires.
    Lâcher l’exigence d’une candidature commune pour la présidentielle rendrait impossible un succès de la gauche pour cette échéance et donc peu crédible l’idée de majorité de gauche pour les législatives.
    Ne pas relever ce défi serait prendre la responsabilité de laisser la voie libre à la droite et à l’extrême-droite. Face à une situation aussi lourde de conséquences, l’immobilisme n’est plus de mise.
    Il faut sortir du blocage actuel à gauche et cesser d’opposer réalisme, efficacité et radicalité, de privilégier les éléments de division au détriment des possibilités de convergence.
    Le Parti Communiste peut beaucoup y aider : il avance en effet des propositions précises fortes d’une cohérence associant l’énoncé d’objectifs sociaux audacieux à la conquête de pouvoirs par les salariés et les citoyens sur l’utilisation de l’argent des entreprises, des banques, de l’État et même de l’Union européenne.
    Il est encore temps de prendre une initiative marquante. Pour cela le PCF doit sortir de l’attentisme.
    Nous demandons que Pierre Laurent et le Comité Exécutif National réunissent d’urgence le Conseil national du PCF. Celui-ci pourrait décider d’appeler à une rencontre des candidats et des forces politiques de la gauche anti-austérité, et lancer une pétition nationale unitaire pour que soit construite, autour de quelques grands axes, une plate-forme commune pour lutter contre les marchés financiers et répondre aux attentes populaires. Cela concernerait particulièrement l’emploi, le travail, les salaires, l’écologie, la protection sociale et les services publics, la démocratie, l’entreprise, les banques et l’Europe.
    Les 430 premiers signataires (contact pour signer : choixclair@gmail.com) :
    Albéro Florïnda 75, Allain Joël 67, Ancona Albert 66 , Angelini Claire, Assante Pierre 13, Auckenthaler Isabel 91, Averty Claude 49, Baché Alain 40, Bailanger Stéphane 33, Balensi Rodolphe 92, Bardos Jean-Louis 92, Barrier Michel 76, Basset Jean-Pierre 26, Bassino Dante 75, Bastide Daniel 07, Battais Boris 49, Bauer Stéphane 95, Bavencove Pascal 62, Beaupin Patrice 89, Bédrines Evelyne 75, Bédrines Julie 94, Bellal Amar 75, Belot Monique 78, Ben Dominique 59, Benoist Lydie 91, Berland Claude 13, Bernard Gilbert 17, Bernard-Cordomi Françoise 31, Bernardi Jean-Marie 83, Bertu Patrick 44, Beuvain Laurent 80, Bézard Jacques 17, Bianco Michel 13, Bidart Hélène 75, Bidault Jean-Paul 03, Billard Claude 45, Bize Thibault 25, Blanstier Véronique 31, Blasco Dany 47, Boccara Frédéric 92, Boccara Paul 94, Bolla Alain 83, Bonneau Béatrice 75, Bonnet Christian 44, Bontemps Gilles 44, Borchini André 02, Borelly Dominique 92, Bouchez Alain 47, Boudet Pierre 35, Boulet Claire 58, Bourdellon Jean-Baptiste 54, Bourgeois René 54, Boussinot Annette 47, Bouvier Alain 92, Bouvier Françoise 92, Bouvier Guy 49, Bouy Claude 83, Bréchard Maurice 86, Brenon Patricia 29, Brones Alexis, Brugerolles Julien 63, Bulcourt Michel 30, Buteau Alexandre 91, Caillaud Jean-Jacques 36, Cailloux Gisèle 92, Cailloux Jean-Louis 92, Canezin François 31, Carpels Yves 92, Carretero Jean-Michel 13, Carvalho Patrice 02, Caugant Franck 94, Cauvin Jean-Claude 04, Ceruti Michel 47, Chaffaud Gisèle 94, Chaffaud Guy 94, Chalk Stephen 04, Chambon Jean 69, Chapet Claude 93, Charfe Claudine 92, Charles Corinne 94, Charroux Gaby 13, Chassaigne André 63, Chavanat Ana 37, Chazottes Jena-Claude 31, Cheikh Fethi 10, Chenau Auguste 44, Cheneau Yannick 44, Chenuet Gérard 92, Cialdella Maurice 68, Cirera Daniel 93, Clet Emile 83, Clootens Bernard 77, Contant Brigitte 94, Cossange Nicolas 34, Couvez Eric 44, Couvez Florence 44, Cresta Anne 94, Cukierman Georges 94, Dammerey Jean-Claude 52, Daspre Pierre 83, Daudin Vincent 78, De Andrade Roger 56, Debû Raphael 69, Delbos Gilles 94, Delécolle Alain 49, Dème Danielle, Denis Philippe 44, Depoil Jean-Claude 03, Deschamps Lucien 94, Desloges Roland 94, Didier Evelyne 54, Dieudonné Jean-Michel 54, Digny Sylvie 07, Dimicoli Yves 75, Dissès Jean-Claude 64, Donnat Yvan 13, Dirringer Jean-François 77, Doulaud Thierry 91, Dubourgnoux Eric 63, Ducarouge Gilbert 43, Duclos Dan 75, Durand Daniel 42, Durand Denis 75, Durand Jean-Louis 86, Durand Jean-Marc 26, Durand-Drouhin Marianne 75, Durdux Jean-Claude 51, Durieux Victorien 54, Duterte Jean 51, Ernoult Daniel 72, Ernoult Gilles 49, Ernoult Michèle 72, Ernoux Alain 92, Escanès Claudine 51, Faccini Alain 35, Fagault Alexandre, Fagault Julien, Fargier Bruno 07, Farré Roland 74, Faucon Pierre 87, Feix Claude (Sénégal), Filhol Barbara 94, Forest Pierrette 13, Fornaciari Bruno 79, Fort José 20 A , Fort Martine 20A, Fortin Dimitri 94, Foulard-Regnart Monique 51, Fourmy Daniel 31, Frajerman Laurent 75, Franco Jean-Robert 75, Frau Gérard 13, Fredon René 83, Gabay Pascal 75, Galano Jean-Michel 75, Galaup Jean-Pierre 91, Gama Jean-Michel 91, Garcia Benoit 33, Gardes Richard 26, Garzon Pierre 94, Gaulon Alain 94, Georjon Louis 43, Gérardin Yves 54, Gillet-Colard Claude 94, Giraudou Jean-Louis 94, Glaudel Annie 92, Glaudel Sylviane 92, Glemet Alain 83, Gobert Marie-Jeanne 14, Goby Nelly 21, Gosselin Bertrand 54, Goulmot Cédric 92, Gourmelen C. 57, Grand Jacky 63, Gras Richard 43, Gratigny Christian 76, Grégoire Jean-Christophe 30, Grevoul Roger 30, Grosgeorge Gilles 94, Grosgeorge Odile 94, Grzyb Monique 30, Gueye Mireille 92, Guezenec Mireille 22 , Guiard Jacques 17, Guichard Daniel 77, Guichet Nathalie 66, Guignon-Cauvin Odile 04, Guilbert Alain 19, Guionie Jean-Claude 19, Guyard Stéphane 14, Guyomarch Danielle 94, Guyomarch Pierre 94, Guyon Thierry 47, Hager Jean 94, Hapiot Jean-Paul 59, Hardy Dominique 76, Hart Yvan 77, Hassomeris Georges 69, Hatzig Patrick 54, Havraneck Jack 77, Heams Thomas 75, Hénin Jacky 80, Huet Yvon 75, Hurpeau Claudine 92, Hussein-Zaidi Navid 78, Huttl Paul 83, Ivorra Pierre 83, Jacquart François 07, Jan Colette 91, Janvier Alain 77, Jlalji Brahim 17, Joly Pascal 94, Josse Dominique 51, Josse Yann 51, Kaczmarek Marie Stéphanie 80, Kahane Jean-Pierre 91, Kamenka Patrick 75, Kermainguie Nathalie 38, Khayi Nadine 31, Kissous Robert 34, Kotlicki Marie-Jo, Kouchner Jean 34, Lacaze Pierre 31, Lacombe Eliane 92, Lacombe Jean 92, Lafaurie Anne 94, Laïdi Michel 44, Lambert Xavier 31, Lambrechts Alain 13, Lamirand Bernard 60, Langlais Jean-Marc 17, Langlois Dominique 76, Lanta Paule 64, Latché-Henrion Johanna 54, Latinus Roger 91, Lattuada Cédric 51, Laveron Jean-Claude 11, Le Bournault Elisabeth 07, Lebreton Pascale 92, Le Duff Jean 35, Lefebvre Fabienne 94, Lejeune Sylviane 91, Lelarge Brigitte 94, Lelarge Jacky 94, Lelièvre Isabelle 49, Lemesle Michèle 29, Le Reste Didier 75, Leroux Jean-Pierre 75, Le Roux Bernard 94, Le Roux Jocelyne 94, Levi-Cyferman Annie 54, Lucas Yvette 66, Maaza Lionel 77, Magniadas Jean 75, Maia Pédro 44, Mairal Jean-Claude 03, Malaval Gisèle 10, Malberg Henri 75, Maly Roger 59, Mansouri Guilani Nasser 75, Mansouri Mitra 75, Marchand Claude 45, Marchand Gérard 27, Marchand Laurent 13, Marchand Nicolas 94, Marchand Sylvie 27, Marconis Monique 31, Marmorat Bernadette 51, Marques Morlot Frédéric 75, Martin-Darmon Michèle 24, Mati Georges 75, Mati Juliette 75, Mattera Gérard 52, Maurice André 44, Maurice Bernard 54, Michel Michel 55, Michel Sandrine 34, Millien Serge 91, Mills Catherine 75, Miquel Pierre 63, Mirande Jean-Jacques 47, Mirande Monique 47, Miron Romain 54, Misslin Dominique 94, Misto Umberto 54, Mitrovic Gordana 51, Moal Anne 93, Moinet Jérôme 75, Monnini Eric 54, Monteil Raymond 95, Moreau Philippe 29, Moreigne Marc 75, Moretto Richard 09, Morin Alain 91, Morin Geneviève 91, Morisseau Mireille 91, Morvan Gregory 91, Morvan Jean-Pierre 91, Muller Luc 93, Muret Sylvie 92, Musset Maryvonne 54, Nardot Marie-France 47, Nalewajek Philippe 59, Nassiet Jean-Marc (Mayotte), Nicolaon Florence 92, Niéto Didier 30, Odent Bruno 75, Olivier Hervé 77, Pagano Alain 49, Pallières Augustin 75, Parmentier Aline 68, Pasquier Nicole 94, Patis Laurence 51, Périllat-Bottonet Franck 94, Perrier Roland 91, Perrin Morand 54, Petit Jean-Claude 92, Pettex Camille 75, Pettex Nora 75, Piazza Violette 75, Picart Sophie 84, Picquet Christian 31, Pierné Thierry 55,Piganiol Christian 15, Pinero Maïté 93, Ploteau Georges 35, Poirson Christian 54, Poivey Thierry 94, Polidor Didier 76, Ponticaccia Eugène 34, Porcheron Jean-Jacques 94, Poulain Nadine 33, Pourre Fabienne 94, Prat Sébastien 15, Primet Jean-Paul 94, Primet Raphaelle 75, Pytkowicz Pauline 75, Quiles Renaud 34, Quiniou Yvon 85, Quintin Yvon 59, Raach Jean-Louis 58, Raf Zou 78, Rainero Piero 29, Rauch Frédéric 47, Raymond Jean 06, Rech Céline 49, Recoquillon Denis 94, Regnart Claude 02, Renard Denis 92, Réolid Vincent 92, Reverte Philippe 91, Richard Pascale, Riou Claire 92, Rioux Pierre 44, Rivoalan Jacquy 35, Robineau Catherine 92, Romian Hélène 93, Roume Jean-Pierre 15, Roussel Dominique 13, Rovei Gisèle 11, Rovei Jacques 11, Salecroix Robin 44, Saliba Evelyne 75, Saliba Roger 75, Salkowsky Gérard 77, Salomon Jean-Claude 44, Salomon Jocelyne 44, Salomon Nicolas, Salles Maurice 32, Sancéré Mélanie 94, Sancéré Pascal 34, Sanchez Marie-Françoise 66, Sanchez Richard 66, Santamaria Michèle 20 A, Satgé Dominique 31, Sauvage Marie 64, Schiavi Claude 89, Sciandra Jean-Luc 77, Sciandra Marie-Ange 77, Scibor Frédéric 64, Schmaus Guy 92, Servant Jean-Pierre 94, Simon Martine 02, Sinteff Marie-Christine 57, Smague Daniel 59, Somdecoste-Lespoune Nelly 64, Sommeiller Liliane 03, Soret Martine 78, Spire Arnaud 75, Spizak Pierrick 54, Sturaro Michel 92, Tartivel Laurette 94, Téaldi Jean-François 06, Ternant Evelyne 25, Thin Georges 03, Thomas Jacques 94, Thoré Reine 35, Thuillier Maximilien 51,, Tilmont Nina 44, Tirlicien Robert 54, Tord Franca 34, Touil Yvon 94, Tournebise Alain 75, Touvron Denise 17, Touvron Thierry 17, Triché Joë 10, Trillaud Francis 38, Troadec Rémi 44, Tupin Michel 94, Tupin René 95, Turmeau Jérôme 44, Valeyre-Pernet Francine 38, Vandenweghe Jean-Paul 59, Vatel Dominique 51, Venel Gérard 13, Veste Roger 62, Vialle Frédéric 87, Vieu-Charier Catherine 75, Villalba Pascal 40, Villemont Philippe 76, Villemont Sandrine 76, Vinet Serge 94, Virlouvet Francis 75, Vuillaume Michel 74, Wagnez Michel 34, Wannepain Maurice 59, Witt Lauranne 54, Yanelli Danielle 03, Yilmaz Bora 54, Zaidner Jeannine 94, Zaidner Marcel 94, Zajdner Françoise 30

  20. Posted 16 février 2017 at 20:49 | Permalien

    on veut 20 % puis 50 % sur la ligne sur laquelle Benoit a gagné puisque c’est lui…

    les vallassistes se regroupent et tiennent déjà des reunions pour préparer le congres de décembre

    il faut l’unité maintenant

  21. Gilbert Duroux
    Posted 17 février 2017 at 1:15 | Permalien

    C’est bon, on a compris. Pour le PS, la présidentielle c’est cuit, ce qui compte c’est : qui va gagner le congrès ? C’est bien pourquoi une candidature unitaire avec Mélenchon est incontournable si on veut garder l’espoir d’une gauche au 2ème tour. Si Hamon ne le comprend pas, c’est désolant. Si toi, tu ne le comprends pas, c’est encore plus désolant.

  22. fanto
    Posted 17 février 2017 at 11:11 | Permalien

    D’où l’intérêt de faire cessession avec cette aile droite qui menace de reprendre le pouvoir. TOUT vous sépare, pourquoi donc rester uni dans un parti schizophrène ? POURQUOI ? Quel intérêt de rester dans le même parti que les Vallsistes ? De nos jour, le mariage à vie c’est pas une obligation. Et t’inquiète, vous aurez la garde des enfants (nous, les électeurs de gauche).

  23. fanto
    Posted 17 février 2017 at 11:18 | Permalien

    Surtout que certes, vous avez gagné aux primaires, mais ces dernières années, c’est plutôt cette aile droite qui domine. Faites sécession maintenant, et rentrer dans l’Histoire, En faisant sécession, vous pourriez assumer bien plus facilement l’unité avec la gauche, plus besoin de faire des compromis avec des gens faussement de gauche. Je suis certain que les électeurs y verraient une preuve de courage et de volontarisme.
    Le scenario dans lequel JLM/JADOT/HAMON se rejoigne semble réellement compromis dans le cadre actuel. La faute à qui ? ON S’EN FOUT. C’est surement en partie la faute à JLM. Surement en partie la faute à Hamon. Mais le fait est.
    Si vous voulez l’unité, faites ce qu’il faut pour.

  24. Posted 17 février 2017 at 11:33 | Permalien

    le PS n’a pas de pensée commune, le « PS »‘ en ce moment et pour encore 65 jours n’existe pas,on a une chance, « une « fenêtre » pour gagner sin on s’unit et vouscontinuez dans vote logomachie sectaire, hors sujet…

    Dans tous les camps de la gauche, il y a des doutes, mais ils ne sont basés sur rien.
    Car aucun des camps n’est en mesure de gagner sans l’autre. Et sauf à avouer préférer la défaite, il faut s’allier.

    Hamon ne gagnera pas seul. Mélenchon ne gagnera pas seul. Il y a obligation d’un accord, obligation de résultat, obligation de campagne commune, obligation de victoire unitaire.

    Nous n’avons pas la compétence pour dire comment devrait être ce casting de gouvernement, mais il devrait afficher une représentativité la plus large de toute la gauche, afin d’augmenter ses chances de réussir durablement dans tout le pays.

    Dans le camp Hamon, certains parient sur le fait que le jeune et nouveau candidat ferait une percée, minoriserait Mélenchon, qui chuterait en vrille par son refus d’unité.

    Cela n’arrivera pas : Mélenchon a fait campagne depuis un an, il y a des idées et des positions installées, des forces politiques militantes, il n’y a aucun doute qu’il gardera au moins son étiage autour de 9 à 10, 12 voire 14 %. Le niveau exact n’a pas d’importance, mais il est suffisant pour être incontournable. Pas possible d’être au second tour sans alliance. L’alliance avec EELV ne sera évidemment pas suffisante non plus.

    Ceux qui pensent ou espèrent autrement devront se faire une raison.

    Il n’y aura pas non plus d’envolée invincible du candidat Benoit Hamon et vains sont ceux qui croient qu’il pourrait passer seul au second tour : malgré la belle primaire, l’avidité de victoire, la peur de la droite et de l’extrême-droite, les reflexes électoraux ne seront pas assez puissants pour vaincre l’héritage du quinquennat. Le simple fait de refuser l’unité serait facteur de doutes et de freins.

    Côté Jean Luc Mélenchon le symétrique est aussi vain : ceux qui croient que leur champion passerait tout seul, qui font appel de tous les sondages, et le voient au second tour, devançant Benoit Hamon, sont en plein irréalisme, et ceux là pleureront de déception le soir du 23 avril à 20 h.

    Si Hamon = 15 % et si Mélenchon = 15 % on a toutes et tous 0 % on perd toutes et tous des le 23 avril à 20 h

    C’est pourquoi il ne faut pas croire ceux qui vous disent « c’est impossible ». Ni ceux qui sèment le doute. Encore moins ceux qui énumèrent les obstacles.

  25. Posted 17 février 2017 at 11:58 | Permalien

    vas te faire voir,
    tu ne nous dicteras rien,
    nous voulons rassembler, gagner, l’emporter, pas scissionner, pas échouer nous voulons les 6 millions de voix socialistes pour gagner les 23 avril et 7 mai
    Personne n’exclura personne.
    Personne ne sera obligé de scissionner ou de soumettre son propre parti.
    Personne ne donnera de leçons à personne.
    Personne n’aura raison contre personne.
    nous voulons une plateforme commune, un programme commun de gvt Hamon, jadot, Laurent melenchon

  26. Posted 17 février 2017 at 12:01 | Permalien

    mais « faire sécession » scissionner c’est organiser la défaite immédiate, c’est foutu pour le 23 avril
    nous devons entraîner, gagner toute la gauche, ensemble
    pas exclure, diviser, exclure,
    vous etes fous quelque part !
    le sectarisme est un mystère aveugle
    il FAUT un programme commun de gvt Hamon Jadot laurent Melenchon il y a une OBLIGATION de résultat sinon desastre,

  27. fanto
    Posted 17 février 2017 at 14:49 | Permalien

    Je sais pas si faire sécession apporterait la défaite, mais rester dans l’état c’est pas forcément mieux. L’extrait que tu as mis de Laure Bretton (dans l’autre topic) donne l’impression que les députés pro-Valls souhaitent que Hamon perde, et feront ce qu’il faut pour. Je vois pas vraiment l’intérêt de rester avec eux… Après ouais c’est un peu tard pour faire ça … ou pas. Si c’est fait avec conviction et avec détermination, c’est jouable à mon avis. Je veux dire, là, on est à la veille d’une élection, ça va être les électeurs qui vont trancher.

  28. Posted 17 février 2017 at 15:06 | Permalien

    il y a eu 800 000 voix pour valls, et il restait de 4 à 12 % pour hollande, c’est la direction CFDT, et une partie de sociaux libéraux convaincus qui trompent les autres, on ne pense ce qu’on veut mais ils existent
    ils ont des élus, ce sont meme eux qui ont le plus élus a gauche
    en GB, 172 deputes balistes ont tente de renverser jeremy corbyn qui avait gagne la primaire à 59 % en 2015, ils ont ete (re)battus le 2° fois à 62 % en 2016… ce qui nous attend ou pas, selon qu’on gagne ou pas
    a défaut de les gagner si on ne le peut il faut les neutraliser,
    il faut 20 % puis 50 % pour gagner

  29. fanto
    Posted 17 février 2017 at 15:15 | Permalien

    Ce que je veux dire, c’est que les électeurs pro Valls ne voteront pas pour Hamon, même si Valls soutient Hamon, même si les députés pro Valls soutiennent publiquement Hamon. Les électeurs sociaux libéraux voteront Macron.
    Par contre, le fait de se faire soutenir par l’aile droite du PS poussera une partie de l’électorat de gauche à ne pas voter Hamon.

  30. Posted 17 février 2017 at 15:23 | Permalien

    c’est pas vrai, un certain nombre de ces électeurs peuvent etre gagnés car, comme tu le sais le social libéralisme ne vaut rien et est une anomalie,
    il faut les détacher de leurs apparences et préjugés, en leur montrant nos succès possible et réels
    l’électorat de gauche votera il ne veut pas perdre, et c’est légitime

  31. Posted 17 février 2017 at 15:23 | Permalien

    Lettre que Jean-Luc Mélenchon a adressé ce jour à Benoit Hamon en vue de leur rencontre :

     » Bonjour Benoit,

    Lors de mon meeting à Strasbourg j’ai pris l’initiative de te proposer publiquement une rencontre. J’ai proposé la fin de la semaine prochaine compte tenu des rudes obligations de mon calendrier. Tu avais dit que tu me contacterais des ton investiture. Mais tu n’en as pas eu le temps. Il en résultait un harcèlement de questions exclusivement sur ce thème de la part des médias et il devenait difficile de s’épargner le ridicule d’une situation qui semblait bloquée. Or, elle ne l’est pas de mon fait. J’ai rencontré avec grand plaisir Yannick Jadot à Strasbourg et je te verrai de même. Demain nous allons échanger une première fois, de vive voix.
    Pour faciliter notre échange, je voudrai résumer ici ce que j’ai dit sur le sujet à Strasbourg et au cours de divers entretiens.
    Ton investiture a exprimé un net désaveu de la politique du quinquennat. Non seulement du point de vue de ton programme mais aussi du fait de la rude sanction qu’a subi le premier ministre emblématique de cette période qu’est Manuel Valls. À présent tu proposes une convergence de nos forces dans les élections présidentielles et législatives. Je ne crois pas un instant qu’elles puissent s’ajouter sans que de très sérieuses garanties ait été données. Au contraire des accords d’appareils pourraient bien hélas démoraliser et désorganiser ce qui a été rassemblé de part et d’autres.
    Voyons ce que nous pouvons faire d’utile. Nous sommes bien d’accord que la présidentielle et les législatives sont étroitement liées. Dans ces conditions parlons-nous avec sérieux, sincérité et loyauté à l’égard de notre peuple pour éclairer la décision et le choix qu’il va faire.
    Tu as dit que tu ne faisais aucun préalable même de ta propre candidature. C’est une attitude positive. Mais tu as aussi déclaré qu’en toute hypothèse il y aura un bulletin de vote à ton nom le 23 avril prochain. Que devons-nous retenir ? Nous proposes-tu une candidature unique à l’élection présidentielle ?
    En toute hypothèse il s’agit d’être prêt à convaincre à entrainer et à gouverner. Cela nécessite confiance et cohérence. Sans que cela soit attaché à ta personne ni à ton talent il est évident que dans les sondages ta candidature reste à un niveau extrêmement bas par rapport aux scores traditionnels du PS. C’est cela le bilan de ce quinquennat. Le PS dont tu es le candidat n’est plus en mesure de fédérer les français. Tout est à reconstruire dans notre pays. Veux-tu t’atteler à cette tache ? Un accord à l’ancienne ne le pourra jamais. D’autant que le quinquennat de François Hollande a montré quel usage un candidat du PS pouvait faire de ses engagements les plus solennels. Je te fais de bon cœur crédit de ta bonne foi. Mais nous ne pouvons avoir la naïveté de te croire sur parole alors même que tu es et reste le candidat d’un parti et d’élus majoritairement hostiles à l’orientation que tu défends. Il est donc légitime et honnête que nous te demandions des garanties politiques précises sur ton engagement à rompre avec le quinquennat et son bilan. Comment sans cela parler de quoi que ce soit avec confiance ?
    La première garantie concerne le périmètre de la convergence. Nous ne voulons aucun accord ni à la présidentielle ni aux législatives avec Emmanuel Macron et son mouvement. Pour nous ce que l’on connait du programme d’Emmanuel Macron est purement et simplement la poursuite ou le durcissement de la politique mise en œuvre par François Hollande
    La seconde garantie concerne ta propre volonté d’assumer la rupture avec la politique du quinquennat et donc l’engagement clair à en abolir les mesures emblématique c’est-à-dire essentiellement la loi el khomri, le CICE et l’Etat d’urgence permanent. Cela se traduira par la mise à l’écart des prochaines élections notamment des ministres du gouvernement qui a imposé cette « loi-travail » a coup de 49/3.
    Mais nous croyons qu’à la rupture doit s’ajouter une volonté positive d’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de notre pays. Notre programme comporte 357 mesures. Nous le mettons à la disposition de la discussion. Mais nous croyons que l’essentiel de l’esprit qu’il incarne, en lien avec les enseignements de l’altermondialisme est à la base du contrat à nouer avec notre peuple. Compte tenu de ce que nous t’avons entendu dire nous croyons qu’il t’est possible de t’avancer largement vers ces positions quitte à ce que ceux qui te combattront de toute façon dans ton parti prennent leur distance !
    Garantie de tourner la page de la monarchie présidentielle avec la convocation d’une assemblée constituante dans les trois premiers mois de la nouvelle mandature.
    Garantie d’ouvrir le chapitre d’un cycle vertueux du partage de la richesse. Je suppose que nous sommes d’accord sur l’augmentation du SMIC et des minima sociaux. Mais il faut ouvrir de nouveaux horizons de progrès social avec l’échelle des salaires et limitée de un à vingt et l’instauration de la sécurité sociale intégrale, et au minimum le retour aux 35 heures réelle comme à la retraite à 60 ans avec 40 annuités.
    Garantie du changement de la matrice productive du pays avec la sortie du nucléaire et le passage au cent pour cent d’énergies renouvelables.
    Garantie de récupération de l’autonomie économique de notre pays avec l’annonce du retrait de la signature de la France de l’accord CETA et organisation de la consultation du peuple sur cet accord. Arrêt immédiat de l’application des directives européennes mettant en cause les services publics de notre pays et passage au plan B en cas d’échec des discussions avec nos partenaires européens pour mettre fin à la politique des traités budgétaires et des semestres européens.
    Garantie de l’indépendance de notre pays vis-à-vis de l’OTAN avec la sortie de cette alliance militaire et le retour à une politique pour la paix et de désarmement dans le monde.
    En t’adressant ces lignes j’ai le sentiment de répondre à une exigence de sérieux et de sincérité dans les relations politiques. Comme la majorité de notre peuple je n’ai plus aucune confiance dans les accords d’appareils entre partis politiques. Le mouvement « la France insoumise » s’est constitué sur un programme et une candidature qui le porte. Rien d’autre. Cela nous suffit amplement pour vouloir en convaincre le grand nombre. Mais s’il existe une possibilité que la trame essentielle de ce qui nous a regroupé puisse aussi fédérer des partis politiques de la gauche traditionnelle, je suis prêt à consulter les 250 000 personnes qui se sont personnellement engagées à mes côtés sur la proposition qui leur serait faite.
    Mais je veux dire directement et franchement que je ne saurai composer avec les engagements que j’ai pris, ni faire confiance à la parole du candidat du PS sans garantie ferme et solide de sa part.
    Avec l’espoir de t’en convaincre,

    Bien amicalement

    Jean luc Mélenchon. « 

  32. fanto
    Posted 17 février 2017 at 15:44 | Permalien

    Moi il m’a convaincu :D c’est cohérent, bien argumenté. Les points qui vont être dur à négocier restent un peu les mêmes : le fait de pas présenter les députés Vallsistes. Mais si c’est que ça, ça va c’est faisable nan ?
    En plus il dit entre les lignes que sa candidature n’est pas un préalable, et qu’il fera voter les militants, ce qui reste la meilleure manière de trancher (même si au vue de leur opinion sur les réseaux sociaux c’est pas gagné qu’ils soient partants).

  33. Gilbert Duroux
    Posted 17 février 2017 at 20:58 | Permalien

    Je vais avoir l’air de me gargariser, mais Mélenchon dans sa lettre ne fait que développer ce que je dis depuis des lustres sur ce forum (on va croire que je suis son conseiller politique -;))… en me faisant insulter par Gérard pour avoir osé demander des garanties.

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