Aux socialistes qui ont choisi de soutenir la candidature d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, rendez votre carte !

Pendant cinq ans le quinquennat Hollande Valls Macron a trahi les espoirs de toute la gauche, allant d’échec en échec au point que le président lui même n’a pu se représenter

Seule la gauche socialiste a résisté et essayé de défendre le programme socialiste original

Et finalement les électeurs de gauche ont donné massivement raison à la gauche socialiste le 29 janvier dernier

Mais voilà que les liquidateurs qui ont perdu 6 élections de 2014 à 2017 reviennent quand même à la charge et vont plus loin : ils franchissent le Rubicon et vont soutenir un candidat de droite, le prédicateur Macron, lequel va lui même plus loin contre la sécurité sociale que ne le font Fillon et Le Pen

Macron et sa politique sont les marche-pieds de Le Pen

Alors des socialistes restés socialistes les dénoncent et leur demandent de renoncer à se réclamer du parti de Jaurès

 

des hommes riches, en cols blancs, apparatchiks en fin de carrière qui n’ont plus aucune idée sociale, et se moquent de la vie des autres, de la réalité de ceux qui travaillent et souffrent

 

 

Lettre ouverte aux élus socialistes

Nous, militantes et militants socialistes sans responsabilité au sein du parti ni mandat électif, vous demandons de rendre votre carte d’adhérent au Parti socialiste, au nom de notre engagement sur lequel s’est appuyée votre élection.

Par cette lettre ouverte, nous souhaitons vous rappeler que sans nous, qui vous avons d’abord investis au nom de notre parti pour représenter le peuple au niveau local ou national, sans nous, qui avons contribué aux réflexions dans nos sections, sans nous qui avons soutenu vos candidatures et fait campagne pour vous, sans nous, sans nos tractages, nos boîtages, nos actions sur les réseaux sociaux, il est fort peu probable que vous auriez été élus. Un jour, un mentor vous a peut-être repéré et a facilité votre carrière dans l’appareil du parti, mais un mentor sans la base, cela ne permet pas d’être un élu du peuple.

L’article 5.3.1 des statuts du Parti socialiste stipule que le candidat à la présidence de la République est désigné au travers de primaires ouvertes à l’ensemble des citoyens adhérant aux valeurs de la gauche et de la République, dans le projet d’une société de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire. Les règles sont claires et vous les connaissez. Règles qui peuvent d’ailleurs amener à la désignation d’une candidate ou d’un candidat n’appartenant pas à notre formation politique.

Ni loyal ni respectueux

Or le 29 janvier, environ 58% des plus de 2 millions d’électeurs qui ont pris part au scrutin ont désigné un socialiste comme candidat à l’élection présidentielle prochaine. Benoît Hamon est membre de notre parti depuis trente et un ans, membre du bureau national depuis vingt-quatre ans, élu de la République sous les couleurs du PS depuis treize ans. Et vous choisissez non seulement de ne pas soutenir sa candidature, mais encore de faire campagne pour un autre qui a refusé de se soumettre au suffrage des militants et de nos électeurs, et qui n’a pas d’autre étiquette que celle du mouvement qu’il a créé ex nihilo.

Emmanuel Macron n’a adhéré au Parti socialiste que pendant trois ans ; il n’a jamais été investi par les militants pour être candidat à un mandat républicain et n’a jamais été élu par le peuple, a fortiori sous les couleurs de notre parti. Devons-nous vous rappeler que si M. Macron a été membre d’un gouvernement mené par un socialiste, son passage à l’exécutif ne dura que deux ans et quatre jours. Qu’est-ce que deux ans et quatre jours dans une vie de militant ? Qu’est-ce que deux ans et quatre jours dans l’histoire centenaire du parti ? Pas grand-chose. Et lorsqu’on l’entend admettre sur France Culture qu’en 2016, il a dépensé en huit mois 80% des crédits annuels de fonctionnement de son ministère, on est porté à croire qu’en acceptant sa fonction de ministre de l’Economie, il avait sans doute déjà le projet de mettre un terme à sa mission avant la fin du quinquennat, ce qui ne nous semble ni loyal vis-à-vis de qui l’a nommé ni respectueux de la République.

«Ecolo-gauchistes»

Vous invoquez vos convictions pour justifier votre choix, mais avez-vous une idée du nombre d’entre nous qui, ayant voté pour une motion, une candidate ou un candidat mis en minorité, ont cependant milité activement pour celle ou celui qui avait été désigné par un vote interne ou lors de primaires ouvertes ?

Nous ne comprenons pas que vous ne respectiez pas les statuts de notre parti. Nous ne comprenons pas que vous ne respectiez pas le choix des militants et des électeurs ayant accepté de prendre part au vote de désignation de notre candidat.

Nous ne voyons pas comment vous pourriez rester adhérents au Parti socialiste et vous demandons de rendre votre carte du parti avant de vous engager auprès d’un autre candidat que celui désigné par les primaires citoyennes. A savoir : Benoît Hamon.

Une dernière chose : nous ne nous reconnaissons pas dans l’étiquette d’«écolo-gauchistes» que certains d’entre vous nous accolent. Nous sommes tout simplement socialistes et n’avons pas oublié ce que cela signifie.

Les signataires des sections : Levesque Sylvie, Cachan (94); Rutili Yan, Guénange (57); Lajournade Jeanne, Saint-Lizier (09); Jeanjeau Lionel, Saint-Avertin (37); Nguene Étienne, Les Mureaux (78); Mascarin Manu, Vence (06); Aguilera Michel, Nîmes-Nord (30); Le Sellin Benoît, Brest (29); Ekim Melek, Villeneuve-la-Garenne (92); Dolo Pascal, Lille-Moulins (59); Musard Clarisse, Nancy (54); Peschet Françoise, Joué-lès-Tours (37); Peschet Jean-Claude, Joué-lès-Tours (37); Saimbault Françoise, Ballan-Miré (37); Ferrisse Denise, Joué-lès-Tours (37); Seguin Dominique, Saint Avertin (37); Paris Jean-Christophe, Val de l’Indre (37); Paris Jacky, Val de l’Indre (37); Lajournade-Bosc Francine, Commune de Paris – Paris 20e (75); Marty Anne-Marie, Champigny-sur-Marne (94); Schweig William, Fédération 37; Boutet Françoise, Fédération 37; Vu Pascal, Nogent-sur-Marne (94); Sauvion Julien, Saint-Pierre-des-Corps (37); Lacotte Christian, Bléré (37); Bouakour Samir, Villeneuve Le Roi-Ablon (94); Dhenaux Sophie, L’Haÿ-les-Roses (94); Houx Christine, Fédération 37; Millo Nicole, Nice (06); Paumerelle de Lormel Chantal, Maisons-Alfort (94); Lescastreyres Gérard, Bléré (37); Metais Jean-Pierre, Val de l’Indre (37); Cheron Patrice, Cachan (94); Milleret Jean-Philippe, Cachan (94); Berger Alain, Cachan (94); Archambaud Jacques, Saint-Mandé (94); Vogler Jean, Saint-Mandé (94); Di Franco Jocelyne, Pont Saint Esprit (30); Roger Judicaël, Nîmes centre (30); Pronesti Joseph, Villeneuve-lèz-Avignon (30), Piret Sarah, Nîmes 4 (30), Oukrate Françoise, Lédignan (30); Cuozzo Vincent, Uzès (30); Bergougnoux Josiane, Pézenas (34); Lajournade Hervé, Pézenas (34); Chevalley Anne, Le Vigan (30); Richard Philippe, Cachan (94); Musard Clarisse, Nancy (54); Meysen Félix, Nîmes-Nord (30); Kobbi Sarah, Villeneuve-la-Garenne (92); Brunier-Zsigray Philippe, Villeneuve-la-Garenne (92); Werb Ethan, Montrouge (92); Bourgeois Michel, Nancy (54); Tricard Perrine, Colombes (92); Fabre-Pujol Alain, Nîmes (30); Crocicchia Clément, Neuilly-sur-Seine (92); Laprévote Gabrielle, Meudon (92); Fadallalah Haoua, Saint-Ouen (93); Breil Thierry, Pays de Romans (26); Lajournade Jean, Saint-Lizier (09); Mansouri Mina, Colombes (92); Youssef Ihsen, Colombes (92); Tchangodeï Anna, Claude Estier – Paris 18e (75); Geneix Christophe, Nîmes (30); Mouillard Arnaud, Pavilly (76); Jacquet Alain, Cachan (94); Macquoy Christian, Duclair-Saint Pierre de Varengeville, Val de seine (76); Côté Jean-Pierre, Bruyeres (88); Dembele Fatimata, Ivry-sur-Seine (94); Corblin Jannick, Charleville-Mézières (08); Naït Abdelaziz Mezhoura, Charleville-Mézières (08).

 

A Paris, samedi, rassemblement citoyen pour l’union des gauches et des écologistes

Paris, 10 mars 2017 Ce samedi, plusieurs centaines de citoyens se rassembleront pour appeler à une coalition de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon pour les élections présidentielles et législatives. Le samedi 11 mars, 16 rassemblements 1 seront organisés dans toute la France à l’initiative de citoyennes et de citoyens porteurs d’une demande d’union des gauches et des écologistes dès le premier tour des élections présidentielles.

 

 

 

 

A Paris, le rendez-vous avec les médias est :
Place de la République
A 14h
Plus de 100 000 citoyens appellent à l’unité de la gauche et des écologistes. De nouvelles personnalités du monde culturel, associatif, syndical, politique rejoignent chaque jour nos appels.
La fin de non-recevoir objectée ce week-end par Jean -Luc Mélenchon et Benoit Hamon ne change rien. Le débat de fond sur les conditions du rassemblement doit avoir lieu ! Il doit permettre un débat public partant de la volonté populaire de tourner la page du quinquennat Hollande en donnant une chance à l’alternative !
Une très large majorité du mouvement social et des électeurs de gauche veut en finir lors des élections présidentielles et législatives avec les politiques d’austérité. La VIème République, l’abrogation de la loi El Khomri et la transition écologique sont autant de points d’appuis pour construire l’unité de la gauche et des écologistes.
Il s’agit aujourd’hui de les acter. L’instauration d’une Constituante est un point d’accord essentiel. Il y a de la matière pour prolonger les échanges sur la sécurisation des parcours de vie, sur l’égalité des droits, sur l’avenir de l’Union Européenne afin d’aboutir à un accord de grande qualité.
Notre démarche n’est pas motivée par la peur mais par l’espoir. Nous pensons que c’est en se donnant les moyens de vivre ensemble « des jours heureux » que nous battrons le danger FN comme les régressions, les replis identitaires et les ruptures démocratiques de l’extrême-droite et de la droite extrême !
Nos candidats doivent se hisser à la hauteur des enjeux comme ont su le faire les Portugais, les Équatoriens.
Nous appelons Jean Luc Mélenchon Benoit Hamon à débattre et trouver, avec nous, les voies de l’unité.
Seule l’unité peut permettre d’avancer dans le sens de la transformation sociale, politique et écologique auxquelles nous sommes tous attachés. Nous refusons la résignation et la politique du pire.
Nous appelons l’ensemble des citoyennes et citoyens à signer notre appel commun sur : vouattendezquoi.fr, à manifester leur volonté d’unité lors de rassemblements de ce week-end des 4 et 5 mars et à poursuivre ce mouvement dans la durée.
Collectif national unitaire « vousattendezquoi.fr »

1 Liste de tous les rassemblements sur ce lien :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 10 mars 2017 at 10:27 | Permalien

    Le courage aurait consisté à demander à Cambadélis de prendre ses responsabilités.

  2. socrate
    Posted 10 mars 2017 at 11:24 | Permalien

    VIDEO. L’un, candidat socialiste à la présidence de la Commission, veut réorienter à gauche la politique européenne. L’autre, économiste, doute que l’on puisse changer de politique sans changer les institutions.

    Ce débat entre Martin Schultz et Thomas Piketty a été organisé à Bruxelles par la Fondation européenne d’Etudes progressistes (FEPS), think tank des sociaux-démocrates européens et dirigé par Claude Weill, directeur de la rédaction du « Nouvel Observateur ».

    Martin Schulz, membre du Parti social-démocrate allemand, député au Parlement européen depuis 1994, en est le président depuis 2012. Il est aujourd’hui candidat socialiste à la présidence de la Commission.

    Thomas Piketty, directeur d’études à l’EHESS et professeur d’économie à l’Ecole d’Economie de Paris, a publié de nombreux livres, dont, récemment, « le Capital au XXIe siècle » (Seuil), qui rencontre un grand succès en France et à l’étranger, notamment aux Etats-Unis.
    la video du débat ici

    http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-europeennes-2014/20140430.OBS5691/debat-martin-schulz-thomas-piketty-changer-l-europe-ou-changer-d-europe.html

  3. Posted 10 mars 2017 at 12:51 | Permalien

    Bonjour Gérard,

    Dans les principaux médias « on ne parle plus que du trio Macron, Fillon, Le Pen ».
    La gauche n’est guère mentionnée qu’au travers des initiatives quotidiennes et visiblement organisées, programmées, de défection de personnalités »socialistes », voire « communistes » qui se rallient au « ni gauche ni droite » du premier nommé ! …

    Plus que préoccupant, tout ça …

    Dernier élément en date: un sondage qui « promet » 26 % à Macron, 25 à Le Pen, 20 à Fillon …
    Cela, bien sûr, pendant que « nos représentants » Hamon et Mélenchon poursuivent imperturbablement leur « gentille compétition » pour essayer de « faire quatrième » plutôt que cinquième le 23 avril avec un score tournant autour de 13 % ! …
    Ces deux-là s’apprêtent donc à laisser aux super champions des emplois fictifs et de la duplicité le privilège de pouvoir affronter au deuxième tour leur rival en matière de régression sociale, l’ultralibéral « poulain » de la droite « centriste » !

    De quoi bondir, non ?

    Or si nous avons été plus de 100 000 à signer les récentes pétitions, nous n’avons été qu’un tout petit millier à participer aux rassemblements de la semaine dernière.
    Faut-il donc se résigner à constater, comme Éric de Montgolfier, qu’on n’a, finalement, que les représentants que l’on mérite ?
    Bref, qu’à gauche les citoyens ne savent que se désoler et attendre passivement la catastrophe en ronchonnant chacun dans son coin … ou, tout au plus, en se bougeant le tout petit bout des doigts pour la signature occasionnelle d’une pétition ?
    N’y a -t-il donc dans notre pays en ce mois de mars que les partisans « lepenisants » d’un exécrable Fillon … en capacité de se bouger aussi … les fesses ?

    Bon, je viens d’exprimer là un agacement sans doute très partagé mais qui, pour autant, n’est malheureusement pas porteur de solutions.

    Alors je tente un petit pas en ce sens au moyen d’une dernière question : Peut-on espérer voir P. Laurent, C. Autain (ohé, « ENSEMBLE » ! …), Y. Jadot, Philippe Rio (Maire de Grigny) ainsi que d’autres élus de communes aux caractéristiques semblables se joindre à tes efforts et à ceux de Marie-Christine Vergiat pour épauler sur le terrain les remarquables jeunes qui ont lancé les pétitions unitaires et se démènent maintenant pour faire participer les citoyens à de grands RASSEMBLEMENTS ?

    Des initiatives communes de ce calibre n’auraient-elles pas une chance de contribuer de façon décisive au « réveil citoyen » dont nous avons désespérément besoin ?

    Amicalement,

    Michel – Pierre

  4. Posted 10 mars 2017 at 12:54 | Permalien

    tu nous donne des conseils sur ce qu’on doit faire , maintenant ?

  5. Bourdais Marc
    Posted 25 mars 2017 at 15:34 | Permalien

    Chère Gérard,

    Juste quelques petites réflexions;

    Pour moi il n’existe qu’un seule critère pouvant valider une politique de gauche et qui soit indépendante de la conjonctures: C’est la réduction des inégalités sociales.

    Je n’ai pas souvenir d’un tel bilan après une gouvernance Socialiste. J’ai 55 ans, depuis mes 18 ans j’ai toujours voté à gauche pour des raisons éthiques, morales et sociales. Pour ces mêmes raisons je continuerai à voter à gauche.

    Il y a parmi vous beaucoup de personnes estimables et soucieuses de l’intérêt générale. Tu en fait parti. Je t’ai découvert dans une émission de radio « La bas si j’y suis » et je te suis depuis plus de vingt ans avec ferveur et fidélité. Malheureusement tu ne représente pas le PS et même si je n’aime pas les mots définitifs, il y a parmi vous une proportions impressionnante de parvenus et de « traitres ». Dans une équipe, on ne peut combattre l’adversaire avec ces individus en son sein. Il est donc indispensable de faire un grand ménage avant tout.

    L’adversaire est respectable mais pas les faux nez. Dans ma vie, j’ai voté une fois Chirac contre Le Pen et j’en ai encore de l’amertume. J’ai voté Hollande la dernière fois et j’en ai aujourd’hui la nausée. Entre l’amertume et la nausée, l’amertume est encore ce qui est pour moi le moins insupportable.

    Je pense comme toi que les idéaux de gauche sont majoritaires dans notre pays mais ceux qui les soutiennent votent par conviction. Pour convaincre il faut de la clarté et de la fidélité. A l’avenir, un programme commun de la gauche est possible car j’ai la conviction que cette espérance n’est pas morte. Mais il faudra, avant cela, nettoyer les écuries du PS et clarifier la ligne politique: Libérale ou sociale, il faut choisir.

    En attendant pour moi c’est plutôt Mélanchon puis l’abstention au deuxième tour et Idém pour les législatives qui suivrons.

  6. Bourdais Marc
    Posted 25 mars 2017 at 16:43 | Permalien

    Chère Gérard,

    Après mon petit post livrant mes modestes réflexions, je suis aller sur internet pour regarder quelques unes de tes vidéos.

    Je suis impressionné par tes prestations, ta force de conviction, ton esprit de synthèse, et ton bon sens citoyen m’a convaincu. Si dans le temps qui reste un accord peut se faire entre les quatre candidats de gauche, alors voter Hamon est envisageable au premier tour. Je ne sait pas si tu peut convaincre une large proportion de Français mais ton discours parle fort bien à ceux qui comme moi son profondément ancré dans les valeurs de la gauche.

    L’espérance doit l’emporter sur le renoncement et la rancune.

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