Plus que jamais unité Mélenchon Hamon, si proches, 72 h pour additionner nos forces

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143 Commentaires

  1. socrate
    Posted 19 mars 2017 at 21:19 | Permalien

    mais tu sais bien qu il n y aura pas d unité
    la manif de JLM a été un succés
    Hamon a réuni 20 000 personnes a Bercy
    donc aucun ne reculera
    comment ceux de la France Insoumise pourraient voter pour un candisat qui fait applaudir Hollande Cazeneuve etc ?
    meme pas en reve

  2. socrate
    Posted 19 mars 2017 at 21:39 | Permalien

    Dans une tribune parue dans le JDD, Manuel Valls répond à ceux qui l’accusent de « trahison », notamment pour ne pas avoir parrainé Benoît Hamon, le candidat socialiste. « Quelle serait donc cette trahison qui consiste à refuser ce cynisme ambiant où l’on promet tout et son contraire, où l’on signe des chèques en bois, où l’on fait comme si le monde autour de nous n’existait pas? », s’interroge notamment l’ancien Premier ministre.
    Notre démocratie est au plus mal, pour plusieurs raisons, bien connues de nous tous. D’abord, parce que malgré les mises en garde répétées – la liste est longue! – le fossé n’a cessé de se creuser entre les responsables politiques et la très large majorité de nos concitoyens, qui ne se sentent pas écoutés et ne croient plus en l’action publique. Ensuite, parce que la surenchère des promesses intenables a continué de discréditer en profondeur le débat politique, le transformant en un jeu de dupes.

    Enfin, il y a ces outrances dans les comportements, dans les mots, dans les invectives. Les débats – cette campagne présidentielle en est l’ultime illustration – prennent une tournure, non plus déroutante, mais alarmante. Vers où va notre démocratie? Le précipice? Rien n’est impossible quand on sait que la probabilité d’un régime autoritaire effraie de moins en moins une frange de nos compatriotes.
    Depuis le soir du second tour de la primaire de la gauche, j’ai respecté scrupuleusement la règle que je m’étais fixée : prendre le recul nécessaire, ne m’exprimer qu’avec un seul souci, l’intérêt du pays, et une seule ligne de conduite – la seule qui vaille – la cohérence.
    Quelle ne fut pas mon incrédulité quand certains, gardiens autoproclamés d’une pureté idéologique, ou d’autres, se revendiquant comme les seuls légataires de la gauche, ont voulu faire de cette cohérence une prétendue « trahison ».

    Que l’on m’explique! Quelle serait donc cette trahison qui consiste à refuser ce cynisme ambiant où l’on promet tout et son contraire, où l’on signe des chèques en bois, où l’on fait comme si le monde autour de nous n’existait pas? Quelle est donc cette trahison qui consiste à rester fidèle à ses idées et cohérent avec ses engagements?

    La gauche dans laquelle je me reconnais, c’est celle qui refuse la facilité des postures, qui agit dans la conquête du pouvoir avec la même exigence qu’impose l’exercice des responsabilités. Cette gauche, qu’avec tant d’autres j’ai toujours défendue, n’organise pas la rupture – comme c’est le cas aujourd’hui – avec l’ambition de présider aux destinées de notre pays, comme nous venons de le faire depuis cinq ans. Je ne suis pas de ceux qui ont des états d’âme quand il s’agit de revendiquer notre bilan.
    J’assume ma cohérence! Personne n’ignore mon inquiétude profonde quant au délitement de notre nation sous les coups puissants des fondamentalismes, des communautarismes, des contestations quotidiennes de la laïcité, des mises en cause permanentes de l’égalité entre les femmes et les hommes. Personne n’ignore mon attachement viscéral à la République qui doit garantir à chacun la sécurité et la possibilité de construire librement sa vie en fonction de ses choix et de ses mérites. Personne n’ignore ma défense du social-réformisme qui veut transformer notre société, moderniser notre économie, notre marché du travail, en faisant confiance au dialogue social, en associant le plus largement possible les corps intermédiaires. Personne n’ignore ma volonté de voir enfin l’Europe relancée sur des bases saines permettant de répondre aux attentes des peuples : protection, contrôle de nos frontières, croissance économique, emplois.

    http://www.lejdd.fr/Politique/Manuel-Valls-A-ceux-qui-parlent-de-trahison-855077

  3. Posted 20 mars 2017 at 0:10 | Permalien

    au contraire, il y a une césure,
    ils ne sont rien l’un sans l’autre rien
    ceux qui pensent que Hmaonganerait le parti s’il perdait l’élection se trompent lourdement le PS se scissionera etc as de défaite et sera suave en cas de victoire,
    mais la victoire dépend de m’accord hamon melenchon et si ce qui l’emporte chez ce cerner ce n’est pas de gagner ni de sauver la gauche mais de casser le PS, qu’y pouvons nous?
    jusqu’au bout se battre pour l’unité
    et je le dis d’avance la faute des non unitaires sera impardonnable pendant une longue période de l’histoire

  4. Michel - Pierre
    Posted 20 mars 2017 at 9:35 | Permalien

    LA FAUTE DES NON UNITAIRES SERA IMPARDONNABLE PENDANT UNE LONGUE PÉRIODE ! (Pour le cas où il comprendraient mieux avec des majuscules … mais il est malheureusement à craindre que leur objectif ne soit « PAS DE GAGNER NI DE SAUVER LA GAUCHE MAIS DE CASSER LE PS ».)
    Ils constituent indéniablement une proportion importante de ceux qui s’expriment ici, ce qui est certes plus agaçant que vraiment problématique.
    Il est cependant évident que si ce qu’ils serinent en boucle était le résultat d’un « formatage » et si leur proportion au sein de l’ensemble des partisans de Mélenchon était identique, ce serait une excellente chose … pour Macron-Fillon-Le Pen.
    Nous saurons en tout cas très bientôt maintenant ce qu’il en est.

  5. Posted 20 mars 2017 at 11:04 | Permalien

    Non Gérard, l’objectif n’est pas de casser le PS, il le fait tout seul. Ce n’est pas non plus de détruire la gauche, personne ne sait plus ce que signifie ce mot si vague qu’il englobe Poutou ET Valls, Mélenchon ET Macron, Arthaud ET Cambadélis.

    L’objectif est bien de gagner. Mais les chemins vers la victoire se sont séparés irrémédiablement. On ne lit sous tes billets que les points de vue de gens qui prennent la parole. Bon, ils sont en désaccord et sont irréconciliables. On ne peut qu’en prendre acte.

    Il serait sans doute intéressant de prendre en compte les avis de ceux qu’on ne lira jamais ici. Et plutôt que de parler d’aujourd’hui, ce qui met le feu sans rien faire avancer, je préfère parler d’hier.

    2007. Les gars du chantier d’à côté de chez moi — deux ans de travaux — me causent élections. Et ça me fait quand même tout drôle. Ils ont tous le cœur à gauche et pas un seul ne votera Royal. Pas plus au premier qu’au deuxième tour.

    J’avais un peu oublié les à-côtés de la loi instituant les 35 heures mais ils vont me rappeler jusqu’à plus soif toutes les « contreparties » qui leur sont restées en travers de la gorge. Des années sans augmentation de salaire notamment. « Les quatre heures de moins, c’est nous qui les avons payées, et elles nous ont coûté très cher » disent-ils en substance. Ils n’aiment pas Sarkozy, à qui ils donnent des surnoms peu flatteurs comme « le petit trou du cul », mais ils ont tous voté Sarkozy au deuxième tour !

    Mon propre voisin Thierry, ouvrier d’usine, n’ira pas jusqu’à voter Sarkozy mais il restera chez lui lors du deuxième tour. Lui aussi m’a parlé longuement de ces « putains de 35 heures » avec les mêmes arguments.

    Gérard, c’est ça qu’il faut comprendre. Cette rancœur accumulée qu’on ne peut plus endiguer.

  6. valentin
    Posted 20 mars 2017 at 11:17 | Permalien

    Dès fois, ce qu’il faut pas lire quand même. Je ne sais pas si c’est de l’aveuglement ou l’absence total de regard critique.

    Dans les nombreuses interventions que j’ai pu lire sur ce blog, les partisans du programme de la France insoumise ne sont pas pour l’explosion du PS, en réalité, ils ne s’en reconnaissent tout simplement plus du tout! Même s’ils ont voté pour ce parti durant les dernières élections, ils n’en peuvent plus!

    Oui, il y’a des membres de ce parti qui portent des idées nobles mais eux même sont minoritaires.

    Oui, il y’a eu un combat de gagné avec l’élection de Hamon et ceci notamment grâce à justement ceux qui ont voulu donné une nouvelle orientation au PS sans plus s’y reconnaitre et ne plus vouloir voté pour ce parti. Grand nombre de gens se sont déplacés seulement pour permettre une réorientation de ce parti et faciliter le rapprochement avec Mélenchon.

    Donc oui pour l’unité. Mélenchon président, Hamon 1er ministre. Car contrairement à ce qui a été dit, les chiffres ne sont pas additionnables, les insoumis ne voteront pas pour Hamon président. Nous sommes très divers: communistes, anciens PS, … et de nombreuses personnes qui s’impliquent pour la 1ère fois. En tout les cas, un refus, un rejet de ce parti. Comprenez mes amis qu’il n’y a plus de confiance dans ce parti! Il faut que vous l’entendiez! Et pour Mélenchon président, vous me direz que nombreux socialistes ne voteront pas pour lui. Et bien, acte!! Au moins, on sera d’accord pour un programme commun.

    Ce n’est tout simplement pas possible d’entendre de la bouche de celui qui a été 1er ministre et qui a tant de supporters au PS, qu’il ne croit pas dans le programme de Hamon, qu’il est dangereux! Mais comprenez vous le discrédit total que cela jette sur la position de Hamon?

    Il suffit le vote par dépit. On regarde un programme et on s’y attèle, on fait vivre ces idées.

    On perd ces élections? Et bien, on les perd! On aura combattu pour nos idées sans regret, sans se sentir trahi, sans calcul.

    Le parti socialiste? On s’en fiche. On le combat pas. Ce n’est tout simplement pas notre engagement. On s’engage pour des idées, des valeurs qui nous portent. On est pas là pour faire éclater le PS ou je ne sais quoi. Apparemment, ce qui se passe en interne suffira amplement pour cela.

    Camarade, je vous salue.

  7. Posted 20 mars 2017 at 11:29 | Permalien

    la gauche c’est pourtant Poutou ET Valls, Mélenchon Et Arthaud ET Cambadélis. il existe 19 partis de gauche, 30 orientations en leur sein, 8 syndicats, et seule l’unité au coeur de la gauche peut modifier cela et permettre de gagner et d’agir

    ton voisin s’il pense que les 35 h sont des putains, a besoin d’explications et d’education syndicale fais la

  8. Posted 20 mars 2017 at 11:41 | Permalien

    « la gauche c’est pourtant Poutou ET Valls, Mélenchon ET Macron, Arthaud ET Cambadélis »
    Ah donc vous remettez Macron à gauche.
    Et vous vous étonnez de vous faire contredire.

  9. Posted 20 mars 2017 at 13:08 | Permalien

    les cyniques imbéciles qui ont fait une croix sur les chances de victoire, qui tranquillement osent écrire « on perd ces élections he bien on les perd! » je les hais,
    ce sont des nantis stupides qui ne vont pas en souffrir, des spectateurs béats qui ne viennent pas du réel
    ce sont des idéologues abstraits auxquels ça ne coute rien dans leur chair et dans leur vie,
    ils n’ont jamais eu a défendre le droit a un vestiaire dans leur entreprise,
    ils n’ont jamais bataille pour se faire payer une demie heure supplémentaire,
    ils n’ont jamais été confrontés a un patron brutal et vulgaire, n’ont pas eu les tendons d’une main coupés sur la meule, n’ont pas fait la queue a Pole emploi en quémandant un indemnité pourtant justifiée

    je hais ces imbéciles déracinés qui s’en foutent de « perdre » face à Fillon, Macron Le Pen,
    ils ne savent pas qu’il y a 6 millions de voix pour les socialistes et que sans les gagner on ne gagne pas
    nous, à D&S, on fait notre taf honorablement, on milite bien, a fond et de tout notre coeur, il n’y a pas une seule tache que notre drapeau, sur notre revue mensuelle qui tient bon depuis 24 ans à force de dévouement et de bénévolat
    et il y a des crétins qui osent venir ici, chez nous, arrogants, nous mépriser, donner des leçons, parce que eux sont ignares et cons, étriqués et petits,
    sans le combat en interne pas de victoire possible,
    combats en interne et en externe se combinent s’épaulent ont besoin l’un de l’autre

    et ces petits cons non seulement ne le comprennent pas mais veulent interdire désavouer supprimer ce combat en interne celui que nous avons choisi, ils le méprisent ils l’insultent ils le nient
    c’est ce qui rend insupportable leur bêtise,
    qu’ils fassent ce qu’ils veulent dans leur coin, leur groupe, leur cercle dehors,
    mais pourquoi veulent ils écraser anéantir ce que nous faisons ? c’est là qu’est l’insupportable question,

    alors la le dernier mec il vient et il dit « quoique vous fassiez on s’en fiche, salut… »

    mais ce que nous avons fait est un travail de géant : combattu hollande, nourri une opposition a hollande valls et macron, jour apres jour, année apres année, loi apres loi, anti sapin ayrault macron, el khomri, on les a obligé a s’éclater, a se séparer, a se retirer, on les a battu (ce que personne ne croyait possible a part nous ! ) et on présente un candidat qui fait un discours qui récapitule tous ces combats de titans devant 25 000 personnes, qui revient a jaures et aux communards, à mai 36 mai 68, ce candidat a eu 1,2 million de voix, il est en position de gagner si on fait l’unité

    et là un imbecile, hors sol, ose venir écrire ici : on s’en fiche… je vous salue, je n’en ai rien a faire.. si on perd on perd,
    CRETIN FURIEUX !
    un petit pois dans la tete,

  10. Posted 20 mars 2017 at 13:11 | Permalien

    non pas macron j’ai recopie a tort, sans soustraire ce nom, la phrase de l’autre
    valls c’est blair schroder, max lejeune, c’est l’extreme droite de la gauche
    et vous me lisez depuis des mois, et vous ne rectifiez pas de vous mêmes concernant macron qui est de droite, UDF, intégriste libertarien, ?
    vous n’avez pas autre chose a faire que de supposer cela ?

  11. valentin
    Posted 20 mars 2017 at 13:15 | Permalien

    Valls?… le monsieur qui a mis en place la loi el khomri? L’a porté et l’a fait voté à coup de 49.3? Celui là même?…

    Macron?… Le monsieur qui défend l’ubérisation de la société? Celui qui pense que devenir milliardaire est un rêve d’homme de gauche?

    … Bon je ne vais pas continuer comme çà

    Et bien, non la gauche ce n’est pas libéralisme!

    Par contre le Fhaine c’est encore le libéralisme (et méchante en plus celui là, un truc tout moche qui montre les dents), le parti LR c’est aussi du libéralisme (qui lorgne de manière affamée le Fhaine d’ailleurs)

    La gauche ce n’est pas çà. Réveil la dedans!

  12. valentin
    Posted 20 mars 2017 at 13:33 | Permalien

    Tu veux faire gagner la gauche @Gérard… et bien moi aussi, donc Mélenchon président et Hamon 1er ministre… Tu devrais dire que c’est bien, qu’on y aille dans ce sens là.

    Qu’est-ce qui t’en empêche tant?!!

    Oui, il faut l’unité mais à toi de te réveiller.

    La politique menée depuis tant d’années à fait basculer nombre de gens au FHaine.

    J’ai fait des courses dernièrement. A la caisse une dame âgée parle de son dégoût des politiques. La caissière approuve en disant qu’on se fait « fait mettre » (et oui, c’était poétique). La 1ère parle du seul vote qui amène le changement et parle de quoi? Du Fhaine!! Bon sang! sans gêne maintenant, dans un espace comme celui là. bien sûr que je suis intervenu! Pour lui dire que c’était là, la catastrophe assurée!!

    Donc STOP! l’orientation libérale doit être arrêtée sans quoi c’est la catastrophe assurée!

  13. sansressources
    Posted 20 mars 2017 at 13:46 | Permalien

    GF 9
    pour lui ceux qui ne veulent pas de l’union sont des NANTIS, regarde mon pseudo, grace à Hollande je n’ai pu prendre ma retraite à 60 ans malgrés avoir commencé à 17 ans, deux accidents et quelques années (en cumulé sur ma carrière) de chomage et me voila sans indemnités depuis 2 ans ni RSA ni rien, j’ai bien essayé autoentrepreneur, dépensé pour la formation et les RV sans aucun CA, alors à d’autres et puis je sais que tu n’aimes pas la contradiction et que tu gommes à tout va, mais la gauche de Poutou à Macron, non non et non

  14. Posted 20 mars 2017 at 13:54 | Permalien

    tu reviens a la charge toi qui t’en fou de perdre, et te fiche de ce qu’on fait ?

    mais je suis convaincu que melenchon ne pourrait pas gagner pardi,
    l’équilibre des forces est ainsi dans notre pays (sauf grande crise révolutionnaire)
    Hamon et la gauche socialiste, on est au coeur de la gauche, pas melenchon, c’est sa faute parce qu’il n’a pas été unitaire constructif, mais exclueur imprecateur,
    il ne peut pas y avoir de révolution citoyenne, mais une révolution sociale qui debouche sur une victoire électorale
    et un ticket Hamon melenchon est déjà révolutionnaire en soi, c’est le bon choix,
    helas je suis le seul a le dire, et je ne suis pas faiseur de roi, je n’ai aucune autorité pour le faire, ce que je dis est d’une grande audace déjà
    melenchon devrait se précipiter pour cette offre là et la négocier
    car sinon il aura 11 % ce sera un échec, il n’y aura rien

  15. Posted 20 mars 2017 at 14:01 | Permalien

    faussaire macron n’est pas de gauche

  16. valentin
    Posted 20 mars 2017 at 14:14 | Permalien

    Je ne m’en fiche pas de perdre. absolument pas.

    J’ai les tripes qui se nouent quand je pense à ce qui a été fait par le PS ces dernières années.

    J’ai une rage qui est là, nourri par la lâcheté, les bassesses, les traitrises des membres de ce parti qui avait la majorité dans TOUTES les instances de ce pays et qui aurait pu orienter la politique autrement pour le profit de tous

    J’ai mal pour la France de gauche, héritière des sacrifices de nombre de gens qui ont combattu, donné jusqu’à leurs vies

    Oui, je suis furieux @Gérard. Cette fureur je m’en sert pour ne pas me laisser berner, je la mets à profit pour lutter à chaque moment du mieux que je peux. Cette fureur j’en fais de l’énergie, j’y puise pour donner aux autres, pour respecter mes idéaux et les faire vivre.

    En moi, j’ai un feu… mais il ne me dévore pas, j’y puise l’énergie pour lutter.

    Crétin? Peut être. Après tout qui ne l’est pas. Mais je sais qui je suis, quelles sont mes valeurs, mes idéaux. Et malgré tout l’estime que je peux porter à tes combats, à ton engagement, je ne voterai plus pour le PS tel qu’il est.

    Donc s’il y’a une unité ca serait extraordinaire. On aurait plus de chance de gagner sans doute. Mais c’est surtout parcequ’on donnerait plus à voir, à entendre enfin une autre vision de notre avenir!

    Tel quel je le redis : Mélenchon président, Hamon 1er ministre… Et ta vision des choses ne vaut pas plus que la mienne.

    tu le dis toi même, pas de reniement… et bien nous voilà au pied du mur…

  17. Rémi Airelle
    Posted 20 mars 2017 at 14:15 | Permalien

    Bonjour Mr Filoche,

    Dans la grande manipulation politico-médiatique en cours dont personne n’est dupe, il est curieux de constater que la candidature Hamon sans Mélenchon ou Mélenchon sans Hamon ne soit testée par aucun institut de sondage. C’est commode pour éviter de réfléchir…

    Bonne journée et n’oubliez pas de défendre vos idées (Une seule Sécu pour tous).

    Un électeur centriste (pas du tout tenté par Macron)

  18. CRAYENCOUR
    Posted 20 mars 2017 at 14:40 | Permalien

    En effet, mais Valls non plus. Tu veux le considérer comme tel car tu veux additionner des voix jusqu’à obtenir une majorité; mais c’est ça qui a permis au dit Valls de mener avec l’aval de ton parti une politique de droite depuis 4 ans.
    « Hamon et la gauche socialiste, on est au coeur de la gauche, pas melenchon » … N’importe quoi; depuis quand la gauche socialiste est-elle ne serait-ce qu’un courant uni? Hamon ne te parle pas et je ne vois guère de propositions de DetS qu’il aurait reprises. Hamon essaye de se situer au cœur des tendances du PS, pas de la gauche et il a bien du mal avec tout ceux qui, chez vous trouvent que c’est déjà trop à droite. Il oriente son discours un peu plus à droite ou un peu plus à gauche selon le contexte; une grande spécialité du PS depuis longtemps. Quand à ton usage de la censure; il est déplorable puisque tu passes ton temps à ressasser les mêmes arguments parfois hors-sol ou à injurier tes contradicteurs, nous assénant ton mépris; c’est ce PS que tu défends hargneusement qui a trahi les idéaux de gauche et nous aura fait perdre ces élections; ce PS aux mains de libéraux auxquels tu demandes encore une fois de faire confiance. Hamon n’a pas fait ce qu’il fallait pour mériter le vote de ceux qui vont sans doute se tourner vers Mélenchon; ni bilan critique de l’ère Hollande; ni humilité de la part du parti pour lequel nous avions voté en 2012 et qui nous a trahi et méprisé; non, toujours l’arrogance et les combines …

  19. inkey
    Posted 20 mars 2017 at 15:03 | Permalien

    « melenchon devrait se précipiter pour cette offre là et la négocier»

    Ce n’est pas à lui de décider.

  20. Gilbert Duroux
    Posted 20 mars 2017 at 15:09 | Permalien

    Le malfaisant Julien Dray à la manœuvre. Prêt au ralliement à Macron, il se permet de donner des conseils à Hamon :
    http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/03/20/35003-20170320ARTFIG00136-le-lecons-de-julien-dray-a-benoit-hamon.php
    Quand je disais que Mitterrand a contribué à faire émerger le FN, on trouvait déjà Julien Dray à l’œuvre avec la créature qu’il a inventé pour la cause : SOS racisme.

  21. Posted 20 mars 2017 at 15:11 | Permalien

    rien a voir avec sos racisme qui a été un mouvement de masse tout à fait jeune, democratique et utile

  22. Posted 20 mars 2017 at 15:12 | Permalien

    tiens donc, bien sur que c’est a lui… n’est il pas l’avant garde le meilleur, le plus intelligent le plus a gauche, le plus conscient ?

  23. Gilbert Duroux
    Posted 20 mars 2017 at 15:14 | Permalien

    GF : « melenchon devrait se précipiter pour cette offre là et la négocier
    car sinon il aura 11 % ce sera un échec, il n’y aura rien »

    Quand vas-tu finir de renvoyer toute la responsabilité à Mélenchon ? Hamon ne veut pas plus d’un accord. Sinon il aurait répondu au courrier de Mélenchon. Je ne lui jette pas la pierre, Hamon est coincé politiquement. Il n’arrive déjà pas à faire l’unité de son parti.

  24. Posted 20 mars 2017 at 15:14 | Permalien

    ce que nous avons fait, nous la gauche socialiste, D&S, est un travail de géant : combattu Hollande dés qu’il a commence a trahir, nourri une opposition à Hollande Valls et macron, jour après jour, année après année, loi après loi, anti ANI Sapin Ayrault Macron, El Khomri, on les a obligé à s’éclater, à se séparer, à se retirer, à diminuer leur base sociale, on les a battu (ce que personne ne croyait possible à part nous ! ) et on présente un candidat qui fait un discours le 19 mars qui récapitule tous ces combats de titans devant 25 000 personnes, qui revient à Jaurès et aux Communards, à mai 36 mai 68, ce candidat a eu 1,2 million de voix, il est en position de gagner si on fait l’unité

  25. Posted 20 mars 2017 at 15:14 | Permalien

    merci

  26. inkey
    Posted 20 mars 2017 at 15:19 | Permalien

    «tiens donc, bien sur que c’est a lui… n’est il pas l’avant garde le meilleur, le plus intelligent le plus a gauche, le plus conscient ?»

    Bah non. il est loyal avec ces soutiens. Si ceux-ci ne se mobilise pas outre-mesure pour ce type d’initiative, le fait que JLM y aille « comme ça » ce sera pris comme une trahison à juste raison.

    Je sais que ça peut choquer comme procédé, celui de faire attention à ses soutiens, quand on vient d’un parti qui n’en fait qu’à sa tête, mais pour nous c’est important.

  27. Pro-Filoche
    Posted 20 mars 2017 at 15:19 | Permalien

    Tant pis, au diable le « vote utile », c’est la première fois que j’ai le droit de vote pour une présidentielle et j’en ai déjà marre de voter contre plutôt que pour.

    Si on se retrouve avec Le Pen/Macron/Fillon au pouvoir, il faudra s’organiser, crée des communes, prendre le pouvoir dans des entreprises.

    Voilà ce à quoi il faut préparer tous ceux qui vont subir les attaques et réformes anti-sociales du prochain gouvernement.

    Appeler à voter Hamon n’y prépare pas.

  28. Posted 20 mars 2017 at 15:31 | Permalien

    pris comme une trahison ? par qui ? par des sectaires qui preferent perdre ? tant mieux
    on y perdra 50 000 voix, et on y gagnera 2 millions de voix

  29. Posted 20 mars 2017 at 15:33 | Permalien

    Si « Corbières et autres ne fanfaronnaient pas », c’est sans doute surtout parce que Mélenchon et les siens ont compris que son image personnelle clivante ne l’aide pas à accoître son potentiel électoral. Les drapeaux tricolores correspondent évidemment à élargir cet électorat vers cette importante fraction du peuple qui ne se reconnaît plus dans « la gauche » ; et là-dessus, je pense qu’il n’est plus possible de continuer à asséner comme une vérité d’évidence que « la France est de gauche ». Des conditions objectives – essentiellement la place globale du salariat – y poussent, même si d’autres, comme la montée des autoentrepreneurs, TPE, PME, vont à l’encontre des possibilités de renforcement de cette « conscience de classe », pour aller vite. Mais dans cette conscience, nous savons tous qu’interviennent aussi forces et faiblesses des organisations, capacités de mobilisation pour des luttes défensives qui pourraient gagner, et préserver les acquis, sans parler de revendications nouvelles, telles la diminution du temps de travail. Les salariés sont de plus en plus dans une situation d’éclatement, de leurs lieux de travail, d’habitation, des horaires, et même des salaires : dans combien d’entreprises n’y a-t-il plus guère, ou plus du tout, désormais, d’augmentations collectives ?

    Du point de vue subjectif, oui, il ya certainement globalement moins de racisme, d’homophobie ou de sexisme qu’autrefois. Et « le futur désirable » continue à être désiré. Notre vision de la voie pour y parvenir est-elle partagée pour autant ?

    Ensuite, il est certain que Mélenchon rencontre de grandes difficultés, parce qu’il n’est pas simple, surtout quand il a, en dehors de sa parole de tribun, une organisation aussi peu structurée que la FI, avec des militants venus récemment à l’action ou parfois revenus après l’avoir totalement abandonnée pendant une longue période. Vous le savez aussi : si la FI est peu structurée en bas, elle est verrouillée en haut (comme le PG, comme l’était feu le M6R). Mais cet avantage-là n’est qu’apparent.

    Les résultats du 23 avril devraient nous éclairer sur cette question de la gauche « majoritaire » – et pas seulement potentiellement.

    J’aurais bien envie aussi de demander à Pierre s’il est sûr que la plus-value de BH+JLM ne serait pas à diminuer de tous ceux qui trouvent BH déjà un tout petit peu trop à gauche, et de ceux, chez JLM2017, qui désormais refusent catégoriquement de voter PS (comme Ruffin a demandé à une salle de le promettre !) ; et il ne s’agit pas slmt d’une poignée d’exaltés, mais de ceux, nombreux, qui trouvent raisonnable le « on nous a déjà fait le coup ». Pour eux, Bercy 2017 risque de valoir autant (aussi peu) que le Bourget 2012 : bien sûr, seul un mouvement de masse peut garantir que les promesses de BH ne resteraient pas vaines. Mais ce mouvement a-t-il eu lieu dans l’hiver 2012-2013, après l’abandon de la renégociation du TSCG, et le Pacte de responsabilité ? Je laisse de côté la question des promesses de Hamon en elles-mêmes. Dans les qqs domaine où je suis un peu compétent, « c’est pas terrible ». Par exemple : « Aujourd’hui, les revenus des aînés les moins aisés sont fragilisés. Demain, avec BH, le minimum vieillesse augmentera, les revenus des retraités les plus modestes s’amélioreront ». Fort bien, sauf quand on sait que pour les conseillers de Touraine, avec 1200 €/mois tout va bien : on voit que l’ensemble des pensions et retraites ont peu de chances d’être revalorisées. Et que le « groupe des 9″ (secteurs retraités de tous les syndicats sauf Cfdt et Unsa, plus des assoc, dont une très nombreuse, l’ex-UNRPA, « Ensemble et Solidaires ») a, lui, peu de chances de se faire entendre sur au moins les trois quarts des revendications.

    Un dernier point : quand on compare les campagnes Mélenchon 2012 et 2017, il ne faut pas oublier que le PC n’y joue pas du tout le même rôle qu’auparavant. Chez moi, c’est caricatural : ils ne font campagne que pour les législatives. Et nationalement, il suffit de lire l’Huma d’aujourd’hui, et d’abord de lire les images : plan d’ensemble en une, plan général, à l’intérieur, avec JLM lui-même haut de 6 cm, et un plan rapproché pour deux jeunes manifestants. On est loin du culte de la personnalité (et on ne s’en plaindra pas !). Un quart de page pour le discours du candidat, et le chffre des « 130 000 personnes » donné avec cette savoureuse précision « selon les organisateurs ».

    Sur ce, j’espère ne pas vous avoir fait perdre trop de temps, si vous avez continué à lire ce message, et salut. Je vais distribuer (avec un cde MJS : ça me changera agréablement !) JM

  30. Posted 20 mars 2017 at 15:34 | Permalien

    Rassemblement réussi quand on fait moitié moins qu’à l’élection précédente, je ne suis pas convaincu ?

    Je pense qu’il ne faut pas se laisser abuser par l’hystérie sectaire des insoumis. Ils font beaucoup de bruits, mais Mélenchon est en perte de vitesse par rapport au Front de Gauche, où les sondages le donnaient à 16% la veille du premier tour.

    La dynamique n’est pas là et il suffisait d’être à République pour s’en appercevoir. Il y a toujours un groupe d’afficionados exaltés pour crier Mélenchon président, mais ce n’était pas la liesse, tout le monde écoutait religieusement. Rien à voir par exemple avec le meeting de Hamon qui a enflammé la foule.

    Finir son discours sur Dégagez ! Dégagez !… il y a plus chez Mélenchon cette ferveur qui aimantait un électorat de gauche. Ce qu’a particulièrement réussit Benoît Hamon. On verra si cela se traduit dans les sondages…

    La situation étant totalement différente, le rassemblement de la gauche reste plus que jamais à l’ordre du jour.

    Amitiés FL

  31. Posted 20 mars 2017 at 15:35 | Permalien

    Je pense que c’est un rassemblement réussi mais qui ne traduit pas de dynamique nouvelle pour Mélenchon. Nous ne sommes pas dans la situation de 2012 où il y avait un élan pour battre Sarkozy, tout le monde était plus mobilisé, mais quand même…

    Il est intéressant de noter que Corbières et autres ne fanfaronnaient pas samedi en direct et n’attaquent pratiquement pas Hamon, ce qui est vrai aussi pour Hamon dimanche.

    On verra si ça se confirme au débat. En tout cas, les deux mobilisations du week-end montrent à la fois un potentiel important de mobilisation et l’urgente nécessité de l’unité. JAM

  32. Posted 20 mars 2017 at 15:36 | Permalien

    Je vous assure que je ne minimise rien. C’est ce que j’ai vu.
    Les photos que je vous montre sont prises en plein discours de Mélenchon auquel j’ai assisté.
    J’étais moi-même très surpris de voir la place de la Répubique à moitié vide et clairsemée.
    Il faut préciser que l’autre moitié était remplie et je n’ai pas pu approcher de la tribune.
    Mais c’est quand même la moitié de la place vide, voire plus…
    Donc nous sommes très loin des 130 000 personnes annoncés par les organisateurs.
    La place contient 110 000.
    Disons qu’à la louche il y avait 50 000 personnes.
    Mélenchon a mobilisé moitié moins qu’en 2012.
    Plusieurs dizaines de milliers ce n’est pas rien, mais c’est ce que j’appelle louper son pari quand on veut être au second tour.
    La dynamique n’est clairement pas du côté de Mélenchon, quoi qu’en disent les médias qui se frottent les mains de voir la gauche se déchirer.
    Le réveil de Mélenchon le 23 avril va être encore plus dur qu’en 2012.

    Amitiés
    FL

  33. Posted 20 mars 2017 at 15:51 | Permalien

    mais non !!!
    Valls a dirige a droite CONTRE son électorat
    contre son parti,
    en vidant les verts,
    puis montebourg hamon
    puis taubira,
    en réduisant le Ps
    en le clivant
    et finalement a coup de 49 3 pour éviter la censure
    et enfin en se faisant battre par des primaires organisées par le PS

    hamon ne cesse de reprendre des propositions de D&S dans son programme comme dans son discours d’hier

    et tout le reste de ton discours venimeux et diviseur, basta

    ce que nous avons fait, nous la gauche socialiste, D&S, est un travail de géant :
    on a déposé une motion des 2012 a toulouse,

    on a combattu Hollande dés qu’il a commence a trahir, nourri une opposition à Hollande Valls et Macron, jour après jour, année après année, loi après loi, depuis 2012
    anti ANI Sapin Ayrault Macron, El Khomri,

    on les a obligé à s’éclater, à se séparer, à se retirer, à diminuer leur base sociale, on les a battu (ce que personne ne croyait possible à part nous ! ) et on présente un candidat qui fait un discours le 19 mars
    qui récapitule tous ces combats de titans devant 25 000 personnes, qui revient à Jaurès et aux Communards, à mai 36 mai 68, ce candidat a eu 1,2 million de voix, il est en position de gagner si on fait l’unité

  34. inkey
    Posted 20 mars 2017 at 16:00 | Permalien

    «pris comme une trahison ? par qui ? par des sectaires qui preferent perdre ? tant mieux
    on y perdra 50 000 voix, et on y gagnera 2 millions de voix»

    Vous n’êtes pas habilité à parler à la place des soutiens de la France Insoumise, mouvement que vraisemblablement vous n’aimez pas.

    Ainsi, si vous voulez parler de sectaire, allez-y dites que la France Insoumise est sectaire si ça vous chante, mais arrêter la fable qui consiste à mettre ce point sur notre candidat.

    Si nous votons France Insoumise, ce n’est pas pour voter Parti socialiste, il faudra un jour que vous réfléchissez à ce point.

  35. Gilbert Duroux
    Posted 20 mars 2017 at 16:11 | Permalien

    GF : « rien a voir avec sos racisme qui a été un mouvement de masse tout à fait jeune, democratique et utile ».

    Un mouvement de masse complètement instrumentalisé par le PS, comme l’a raconté, notamment, un de ses fondateurs, Serge Malik :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_secr%C3%A8te_de_SOS_Racisme
    J’étais journaliste à l’époque et j’ai bien vu que les anciens de la LCR passés au PS étaient à la manœuvre (dont Harlem Désir, que les médias ont présenté comme « apolitique »), financés par le grand patron « de gauche » Jean Riboud.

  36. Posted 20 mars 2017 at 16:14 | Permalien

    citer ce type auquel je ne suis affronté à l’époque, ne me semble pas t’honorer

  37. Posted 20 mars 2017 at 16:19 | Permalien

    « faussaire macron n’est pas de gauche »
    Ça c’est pas beau. Voua avez modifié votre commentaire dans lequel vous mettiez (par erreur) Macron à gauche, et après vous traitez de « faussaire » quelqu’un qui réagit à la version originale de ce commentaire. Ce n’est pas bien correct, nous n’avons pas le droit d’éditer nos commentaires.
    Enfin bon vous gérez votre blog comme vous l’entendez.

  38. Gilbert Duroux
    Posted 20 mars 2017 at 16:21 | Permalien

    Je comprends l’attachement qui te lie à Julien Dray et qui te font le défendre malgré toutes ses trahisons. C’est beau la fidélité en amitié !
    La petite histoire dit que ce sont sans doute les liens que Dray a conservé avec toi qui l’ont empêché d’être ministre sous Rocard. C’est une hypothèse évoquée par Harlem Désir (auprès de Claude Askolovitch) : « Julien n’avait jamais rompu les ponts avec un dirigeant de la Ligue, Gérard Filoche, qui a d’ailleurs fini par rejoindre le PS. Sous la droite, leurs conversations étaient écoutées, les comptes rendus ont circulé ; ça a peut-être nourri la crainte de voir les trotskistes infiltrer le pouvoir…»

  39. inkey
    Posted 20 mars 2017 at 16:22 | Permalien

    «Rassemblement réussi quand on fait moitié moins qu’à l’élection précédente, je ne suis pas convaincu ?

    Je pense qu’il ne faut pas se laisser abuser par l’hystérie sectaire des insoumis. Ils font beaucoup de bruits, mais Mélenchon est en perte de vitesse par rapport au Front de Gauche, où les sondages le donnaient à 16% la veille du premier tour.

    La dynamique n’est pas là et il suffisait d’être à République pour s’en appercevoir. Il y a toujours un groupe d’afficionados exaltés pour crier Mélenchon président, mais ce n’était pas la liesse, tout le monde écoutait religieusement. Rien à voir par exemple avec le meeting de Hamon qui a enflammé la foule.

    Finir son discours sur Dégagez ! Dégagez !… il y a plus chez Mélenchon cette ferveur qui aimantait un électorat de gauche. Ce qu’a particulièrement réussit Benoît Hamon. On verra si cela se traduit dans les sondages…

    La situation étant totalement différente, le rassemblement de la gauche reste plus que jamais à l’ordre du jour.

    Amitiés FL»

    Amusant ces témoignages qui sorte des propos en grand décalage avec la réalité et qui parle de ce qu’il ne semble manifestement pas connaître.

    Entre le fait que c’est assez « logique » que les gens ne crie pas «Mélenchon Président» car l’individu lui même n’apprécie pas ces manières et le fait que Mélenchon n’a pas terminé son discours par « Dégagez ».

    M’enfin bon chacun peut se faire les films qui veut.

  40. sansressources
    Posted 20 mars 2017 at 17:17 | Permalien

    GF 33
    Valls a dirige a droite CONTRE son électorat
    contre son parti,
    en vidant les verts,
    puis montebourg hamon
    puis taubira,
    en réduisant le Ps
    en le clivant
    et finalement a coup de 49 3 pour éviter la censure
    et enfin en se faisant battre par des primaires organisées par le PS

    et pour le récompenser vous lui donnez l’investiture ainsi qu’à tous ses complices comme El Khomry, j’avoue que ça fait envie de voter PS

  41. Jean Jolly
    Posted 20 mars 2017 at 19:20 | Permalien

    Moi aussi je préfèrerais JLM président et BH 1er ministre, tout simplement parce que le président nomme le 1er ministre pour faire appliquer le programme pour lequel il a été élu, ou sinon il peut le changer.

    L’inverse est dangereux, on nous a déjà fait le coup du Bourget en plus de pas mal de renoncements passés et magouilles diverses, aussi il faut comprendre une grosse partie de l’électorat de gauche qui n’a plus aucune confiance envers un élu du PS (déjà le mot gauche en a pris un sérieux coup dans la confiance).

    Hamon est surement un homme charmant, mais perso je ne prendrai pas le risque de voter pour qu’il devienne président, en revanche ça ne me dérange pas qu’il soit 1er ministre.

  42. socrate
    Posted 20 mars 2017 at 21:40 | Permalien

    Gérard Filoche
    Posted 20 mars 2017 at 15:51 | Permalien

    mais non !!!
    Valls a dirige a droite CONTRE son électorat
    contre son parti,
    en vidant les verts,
    puis montebourg hamon
    puis taubira,
    en réduisant le Ps
    en le clivant
    et finalement a coup de 49 3 pour éviter la censure
    et enfin en se faisant battre par des primaires organisées par le PS

    Non Valls n’a pas dirigé contre le parti
    il n’a jamais été mis en minorité par les congrés…

  43. Posted 21 mars 2017 at 2:08 | Permalien

    mais si Valls a eu 5 % le seule fois ou il s’est compte
    puis a été encore minoritaire au congres de Poitiers avec 5 membres au Bn sur 58
    puis a été battu 60 % à 40 %

  44. Posted 21 mars 2017 at 2:10 | Permalien

    les racontars d’askolovitch ne valent pas un pet

  45. Posted 21 mars 2017 at 2:12 | Permalien

    oui, je l’ai precise déjà c’était en reprenant une citation qui n’etait pas de moi,
    et l’auteur avait intégré macron dedans
    mais vous qui lisez mon blog vous etes un sacre pervers de ne pas avoir rectifie tout seul et de m’en faire procès,
    j’ai decidement affaire à n’importe quoi

  46. socrate
    Posted 21 mars 2017 at 2:16 | Permalien

    Avant qu’il ne devienne ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux a fait signer 24 contrats de collaboratrices parlementaires à ses filles, dès l’âge de 15 ans. Certaines dates interrogent sur la réalité de leur travail.

    La gestion des contrats de collaborateurs parlementaires ne finit pas de provoquer des controverses. Alors que François Fillon a été mis en examen la semaine dernière dans l’affaire du PenelopeGate, que deux proches de Marine Le Pen ont eux aussi été mis en examen dans l’affaire des assistants du Parlement européen soupçonnés de travailler pour le FN, c’est au tour du ministre socialiste Bruno Le Roux d’être sous le feu des projecteurs. Il est convoqué mardi à Matignon pour s’expliquer auprès de Bernard Cazeneuve au sujet de l’emploi de ses filles à l’Assemblée nationale.

    L’émission Quotidien sur TMC révèle lundi qu’avant de devenir ministre de l’Intérieur, le député de Seine-Saint-Denis a fait signer 24 contrats à durée déterminée à ses deux filles alors qu’elles étaient lycéennes puis étudiantes, pour un montant total qui avoisine les 55.000 euros. Dix contrats pour l’une, 14 pour la seconde, entre 2009 et 2016. L’aînée aurait effectué son premier contrat dès l’âge de 15 ans grâce à une dérogation.

    Or, selon nos confrères, elles étaient en stage ou à l’école pendant certains contrats. «Bien entendu, j’ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence», a confirmé Bruno Le Roux à Quotidien. Alors que l’âge moyen des collaborateurs parlementaires de l’Assemblée nationale est de 40 ans, le ministre ne juge pas choquant que ses filles aient pu être salariées à l’adolescence. «Pour faire un boulot d’été, oui. Pas d’amalgame (avec l’affaire Fillon). On parle d’un boulot d’été auprès d’un parlementaire. Et quand il faut faire du classement, quand il faut faire un certain nombre de tâches parlementaires, je trouve que c’est une bonne école de faire ça», a-t-il expliqué face caméra.
    Du «travail à distance»

    Toutefois, TMC relève qu’entre le 10 juin et le 9 septembre 2013, la fille aînée de Bruno Le Roux aurait effectué un stage à temps plein chez Yves Rocher, en Belgique, alors même qu’elle était en CDD au même moment à l’Assemblée nationale. «Chaque contrat faisait l’objet de missions qui ont été honorées (…), puisque ces missions ont pu être effectuées en horaires renforcés avant et après le stage, et en travail à distance durant le stage (travail de rédaction, mise à jour de fichiers, recherches, etc) et durant plusieurs jours supplémentaires à l’automne», jure le cabinet du ministre.

    De même, la benjamine était en contrat à l’Assemblée nationale pendant un mois, à temps plein, du 20 avril 2015 au 22 mai 2015. Or, note Quotidien, elle était aussi scolarisée en classe préparatoire avec seulement deux semaines de congés entre le 18 avril et le 4 mai. «La mission a pu être effectuée en horaires renforcés les premières semaines puis s’est poursuivie en plus du temps universitaire les semaines qui ont suivi jusqu’à ce que la mission confiée ait été réalisée», explique l’entourage de Bruno Le Roux.

    «Ces contrats ponctuels n’impliquaient pas forcément une présence physique à l’Assemblée nationale mais concernaient des missions qui pouvaient être également effectuées en circonscription ou à distance», insiste le cabinet du ministre.
    http://www.lefigaro.fr/politique/2017/03/20/01002-20170320ARTFIG00331-interrogations-autour-des-multiples-contrats-des-filles-de-bruno-le-roux-a-l-assemblee.php

  47. Lyonnais
    Posted 21 mars 2017 at 10:18 | Permalien

    Gérard, ce n’est pas la peine de t’énerver beaucoup de gens ont calmement décidé, comme par exemple François Ruffin : plus jamais nous ne voterons socialiste. Pour ce qui est de Ruffin inutile de me dire que ce n’est pas vrai, il se présente aux législatives contre le ou la candidate socialiste.
    A propos puisque Hamon est de gauche pourquoi n’essaie-t-il pas lui aussi de rassembler plus de 100 000 personnes à Paris ? Ah, c’est vrai tu as vue que la manif de dimanche dernier était un échec pour Mélenchon !

  48. Posted 21 mars 2017 at 11:01 | Permalien

    mais c’est faux, apres la victoire de hamon, francois a bien compris que le slogan « plus jamais PS  » était mort aussi…

  49. Macarel
    Posted 21 mars 2017 at 11:35 | Permalien

    Le 23 avril 2017, le seul vote utile à gauche sera de déposer un bulletin pour Mélenchon !

    Tant que le PS n’aura pas résolu ses contradictions internes, voter PS sera s’exposer à de très fortes désillusions.

    Mélenchon repart nettement à la hausse et dépasse Hamon

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/melenchon-repart-nettement-a-la-190919

  50. Posted 21 mars 2017 at 11:37 | Permalien

    baratin aucune chance d’un cote comme de l’autre, pas la peine d’essayer sans unité

  51. socrate
    Posted 21 mars 2017 at 13:12 | Permalien

    Barbara Pompili Bernard Poignant vont soutenir Emmanuel Macron
    encore un peu plus de déchirement dans la sphère proche du gouvernement….

  52. Gilbert Duroux
    Posted 21 mars 2017 at 13:25 | Permalien

    GF : « mais c’est faux, apres la victoire de hamon, francois a bien compris que le slogan « plus jamais PS » était mort aussi… »

    Ne parle pas à la place de Ruffin. Je le connais aussi bien que toi, et sans doute mieux. Il est toujours dans le même état d’esprit.

  53. Posted 21 mars 2017 at 13:27 | Permalien

    on s’en fou, elle préfère les banquiers a la banquise, sans intérêt

  54. Posted 21 mars 2017 at 13:27 | Permalien

    Gérard Filoche : Emmanuelli, « un grand bonhomme à la fois sympa et bougon »

    INTERVIEW – Comme Henri Emmanuelli, Gérard Filoche appartient à l’aile gauche du Parti socialiste. Les deux hommes ont partagé plusieurs combats politiques. Joint par le JDD, il revient sur le décès mardi de l’ancien premier secrétaire du PS.

    Gérard Filoche a partagé un bout de chemin avec Henri Emmanuelli au Parti socialiste. (Reuters)

    Quelle a été votre réaction en apprenant le décès d’Henri Emmanuelli ?

    De la tristesse évidente, je l’ai beaucoup côtoyé. C’est lui qui m’avait même reçu au Parti socialiste en 1994. Dans ce moment-là, on repense au premier contact avec les gens… A l’époque, on venait de la Ligue communiste révolutionnaire et on a adhéré à 150. Dans notre bonne tradition, nous avions fait un stage de trois jours pour discuter de cette décision importante : Jean-Luc Mélenchon, Malek Boutih, Harlem Désir, Julien Dray étaient venus pour nous dire de rejoindre le PS. On avait voté à 94%, un score digne de l’Union soviétique! On était en juillet 1994, Henri Emmanuelli était premier secrétaire du PS, je lui ai envoyé un mot. Et il m’a dit : « on se voit tout de suite ». J’étais en vacances à côté de Perpignan. Nous avions été reçus à la rentrée, début septembre, dans son bureau. Nous étions un peu intimidés quand même. Je me rappelle, il nous a dit : « Bienvenue avec vos très grandes qualités et vos petits défauts. » La qualité c’est qu’on était des militants, le défaut qu’on avait encore? « Trotskiste » qui clignotait en lettres rouges sur notre front.

    Quand Henri Emmanuelli était premier secrétaire du PS, c’était un petit moment – un peu comme Jérémy Corbyn en Grande-Bretagne – où l’aile gauche l’emportait. Et c’est rare dans l’histoire du Parti socialiste. On est aujourd’hui dans un autre de ces moments avec Benoît Hamon. C’est à ce moment là qu’il nous quitte.

    Lire aussi : Henri Emmanuelli est mort à l’âge de 71 ans

    Vous avez fait un petit bout de chemin avec lui au sein du PS, notamment en présentant une motion en 2008 au congrès de Reims.

    Je me suis séparé de lui quand il a fait la synthèse au Mans [en novembre 2005, NDLR]. Je ne pensais pas qu’on puisse faire la synthèse en novembre alors qu’on était en train de se battre au mois de mai (sur le référendum sur le projet de traité constitutionnel européen). Il l’a fait car il voyait arriver la présidentielle et il voulait que François Hollande soit candidat. Il a forcé la main à toute la gauche du parti pour qu’elle revienne dans le rang, en pensant que sinon nous n’aurions aucune chance de gagner. Vous connaissez comme moi la suite de l’histoire.

    « Il était très légitimiste par rapport au parti »
    «Il était brut de décoffrage, attentif et quand même un peu notable»

    Quel souvenir gardez-vous de lui?

    C’est un homme que j’appréciais. Il était un peu brut de décoffrage. En même temps, il était très légitimiste par rapport au parti. Quand il y a eu l’affaire de référendum en 2005, il hésitait à batailler par rapport au vote majoritaire qui avait vu le « oui » l’emporter au référendum interne (42% des voix contre). J’avais fait une campagne sur le « non socialiste », Mélenchon qui hésitait avait fait campagne sur « pour moi, c’est non », défendant une position individuelle. Et Henri, qui était très embarrassé à l’époque, avait dit « cette fois, cette non ». Avec tout ça, vous aviez trois nuances dans l’aile gauche. Et quelque part, c’était peut-être lui qui avait la position la plus précautionneuse. Il ménageait la légitimité du parti.

    C’était un grand bonhomme, à la fois sympa, à la fois bougon. Faut dire la vérité quand on aime bien les gens. Il était brut de décoffrage, attentif et quand même un peu notable. C’est une page du PS qui se tourne. Ça va émouvoir beaucoup. Notamment Benoît Hamon car c’est Henri Emmanuelli qui l’avait propulsé. On fera le bilan avec un peu de recul sur la partie historique. Je suis encore sous le choc.

    Anne-Charlotte Dusseaulx – leJDD.fr

  55. Karl
    Posted 21 mars 2017 at 13:28 | Permalien

    Le « débat » hier soir était effrayant. Inévitable, la tutelle d’une télé qui se gargarise de mesurer avec sa règle l’intérêt de celle et ceux dont elle met en scène l’opposition. Qu’y font JLM et BH? Ils se défendent. C’est ailleurs, dans l’action commune, qu’ils devraient maintenant passer à l’action.

  56. Posted 21 mars 2017 at 13:47 | Permalien

    Primaire PS : Montebourg et Hamon, des « irresponsables », selon Henri Emmanuelli
    Le député des Landes, patriarche de la gauche du PS, désavoue les candidatures de Montebourg et Hamon. Décrytage.
    PAR EMMANUEL BERRETTA
    Modifié le 22/08/2016 à 09:07 – Publié le 20/08/2016 à 15:42 | Le Point.fr
    Benoît Hamon avec Henri Emmanuelli le 4 octobre 2014 à Vieux-Boucau, durant un meeting. Benoît Hamon avec Henri Emmanuelli le 4 octobre 2014 à Vieux-Boucau, durant un meeting. © (c) copyright citizenside.com/ CITIZENSIDE/MICHEL SOUDAIS

    Malade, mais toujours le verbe haut, Henri Emmanuelli. À 71 ans, le député des Landes flingue, dans le journal Sud-Ouest, pêle-mêle les candidatures de Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, les primaires du PS… Venant de la part du plus ancien cacique de la gauche du PS, le coup de fusil d’Emmanuelli vise directement le dos de Benoît Hamon avec lequel il a pourtant fondé le courant « Un monde d’avance »…
    Pas de statut d’héritier

    Emmanuelli dénie à ce dernier le statut d’héritier, allant jusqu’à qualifier Montebourg et Hamon d’ »irresponsables »… Contacté par Le Point, ce dernier ne s’en formalise pas outre-mesure. « J’ai toujours respecté l’intégrité des convictions d’Emmanuelli. Même quand elles ne me servent pas », répond l’ancien et éphémère ministre de l’Éducation nationale. Pour Emmanuelli, la seule candidature légitime est celle de François Hollande en tant que président sortant. Seul lui importe le rassemblement afin de donner une chance à la gauche d’être présente au second tour. L’avertissement vaut d’ailleurs aussi pour Macron…
    La gauche de la gauche se présente non seulement divisée à la primaire (avec les candidatures concurrentes de Montebourg, Hamon, Lienemann, Filoche), mais elle ne bénéficie pas non plus du parrainage du patriarche Emmanuelli. En vérité, le député des Landes est un vieux complice de François Hollande. Les deux hommes, bien qu’idéologiquement opposés, ont pactisé à chaque congrès du PS pour isoler un troisième larron.
    Ironie de l’histoire

    Hollande, le social-démocrate, a ainsi pu se maintenir onze ans à la tête du PS en s’appuyant sur la gauche minoritaire du PS. C’est la logique des courants et du scrutin proportionnel intégral en vigueur au sein du parti depuis sa création. Ce faisant, puisque la majorité dépend de la minorité de gauche, aucune évolution idéologique franche vers le réformisme accompagnée de l’abandon des derniers reliefs du marxisme n’a été possible durant des décennies, contrairement à ce qui s’est passé dans les autres partis sociaux-démocrates européens (comme le congrès de Bad Godesberg du SPD allemand). François Hollande a récolté au pouvoir, avec les « frondeurs », ce qu’il avait lui-même entretenu en tant que premier secrétaire… Triste ironie de l’histoire.
    En 2006, quand Ségolène Royal échappe à François Hollande et se présente à la primaire du PS, François Hollande sollicite une fois de plus l’aide d’Emmanuelli (à l’époque avec Hamon), lequel ne se fait pas prier pour publier un communiqué de soutien à la candidature du premier secrétaire François Hollande à quatre jours de la clôture des candidatures. Le communiqué fait un flop monumental…
    François Hollande a su se montrer reconnaissant avec le député des Landes, vieux compagnon de route des manœuvres de congrès. Emmanuelli a été nommé par le président, dès le 9 juillet 2012, à la tête de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts, où la solde est très confortable… Les lectures idéologiques des rapports de force au sein du PS sont toujours à relativiser avec le temps. Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ne le découvrent sans doute pas aujourd’hui.

  57. valentin
    Posted 21 mars 2017 at 13:55 | Permalien

    Comme quoi on peut avoir des valeurs de gauche et se tromper sur l’idée de l’unité des femmes et hommes de gauche pour un seul homme, Hollande, qui ne représente absolument pas ces valeurs.

    Ca me fait penser à quelqu’un

    chacun pouvant se tromper de combat, le coeur restant à gauche, Monsieur Emmanuelli, camarade, salutations…

  58. Fabien
    Posted 21 mars 2017 at 14:07 | Permalien

    C’est terrible d’être comme ça, être un mec de gauche honnête et un grand militant syndical et en même temps être entêté à un point qu’à chaque fois tu te goure.
    Parce que pas une fois sur 5 ans tu n’as eu raison sur ce que tu predisais et ça continue.
    J’ai rien contre Hamon mais on voit bien qu’il ne fait pas le poids entre d’un côté un JLM bien meilleur orateur que lui qui va le dépasser à n’en pas douter et d’un autre côté son camp politique qui fait tout pour le tuer et les élus qui se carapatent chez Macron les uns après les autres.
    Dans un tel contexte prétendre que JLM doit se ranger derrière lui parce que c’est lui qui a les meilleures chances, prête pour le moins à sourire.
    Tu emploies souvent le mot sectarisme, mais le sectarisme du PS éternellement dominateur est décidément terriblement aveugle et tenace et bien plus fort que les autres.
    Il est évident qu’avec un tel sectarisme qui veut s’imposer comme le seul habilité à représenter la gauche au nom d’en sait quel droit divin, surtout après un tel désastre, ne peut déboucher sur une quelconque unité.
    Mais passons, tout cela va se décanter bientôt et ce sera du réel, pas de la prédiction.
    Ceci étant hommage à Riton qui nous quitte ce jour, la dernière fois que je l’ai vu c’était à Vitry le François, un mec entier et sensible malgré son aspect bourru qu’il entretenait.
    Honneur à lui.

  59. socrate
    Posted 21 mars 2017 at 14:10 | Permalien

    entre le scandale Leroux si l’affaire est confirmée et le décès de H Emmanuelli le point commun sera donc les affaires
    Urba ; le nepotisme bref un parti qui souvent donne des lecons de morale aux autres sur l’argent se conduit comme les autres
    voila pourquoi beaucoup de français ne veulent plus du PS.
    c’est ce qui fera perdre Hamon son étiquette PS

  60. Gilbert Duroux
    Posted 21 mars 2017 at 14:22 | Permalien

    L’hommage de François Hollande à Henri Emmanuelli : « Henri Emmanuelli était un homme droit. Socialiste de cœur, de raison et d’action, il n’a jamais transigé avec ses idées et ses principes ».
    Il aurait pu ajouter : « contrairement à moi ».

  61. Posted 21 mars 2017 at 15:31 | Permalien

    Peu de gens ont conscience que si le FN ne passe pas cette année et que les 5 dans qui viennent avec Macron, Fillon, Hamon ou Mélanchon ou autre candidat déçoit ou échoue dans la perception du « mieux vivre », le risque que le FN passe dans 5 ans est élevé.

  62. Gilbert Duroux
    Posted 21 mars 2017 at 17:00 | Permalien

    Il n’y a pas que Gérard qui y croit encore :
    https://www.marianne.net/politique/pierre-larrouturou-s-ils-sont-sinceres-hamon-et-melenchon-doivent-s-allier

  63. Dominique Babouot
    Posted 21 mars 2017 at 17:03 | Permalien

    Le FL de service que tu nous cite tous les jours pour baver et dire que JLM baisse est un menteur qui fait exprès de déformer la vérité, ce que ne font pas les médias qui pourtant font tout pour faire gonfler Hamon depuis le début de la campagne!

    Et ce n’est pas comme cela qu’on incitera les insoumis dont on a un besoin crucial à venir voter Hamon le 23 Avril!

    J’enrage de ce comportement et meme si JLM descend en dessous de 10 pour cent ca ne m’empechera pas d’aller voter pour JLM le 23 Avril et de voter pour un candidat intronisé par FI de surcroit aux législatives!

    Je n’aile pas la désinformation, le bourrage de crane et le caporalisme, j’ai toujours eu horreur de ca!

    Les pressions ont toujours eu sur moi l’effet inverse de celui escompté!

    On ne lache rien!
    RESISTANCE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  64. Posted 21 mars 2017 at 18:26 | Permalien

    on a eu raison sur presque tout
    Ce que nous avons fait, nous la gauche socialiste, D&S, est un travail de géant :
    on a combattu Hollande dés qu’il a commencé à trahir,
    nourri une opposition à Hollande Valls et macron, jour après jour, année après année, loi après loi, anti ANI Sapin Ayrault Macron, El Khomri,
    on les a obligé à s’éclater, à se séparer, à se retirer, à diminuer leur base sociale, on les a battu (ce que personne ne croyait possible à part nous ! )
    et on présente un candidat qui fait un discours le 19 mars qui récapitule tous ces combats de titans devant 25 000 personnes, qui revient à Jaurès et aux Communards, à mai 36 mai 68, ce candidat a eu 1,2 million de voix, il est en position de gagner si on fait l’unité.

  65. Posted 21 mars 2017 at 18:35 | Permalien

    aucun candidat FI ne sera élu… et nous aurons tous perdu entre temps le 23 avril

  66. Nicks
    Posted 21 mars 2017 at 18:53 | Permalien

    Hamon va jeter l’éponge s’il est sincère. C’est fini. Mélenchon a pris l’avantage le 18 mars et il a définitivement décollé hier soir. Désormais, si Hamon reste, ce sera pour nuire à la FI, ni plus ni moins. Mais il peut encore la rejoindre, sans étiquette et participer à la victoire. Sinon, même les 5% minimum ne sont pas assurés pour lui, qui va devenir la victime du vote « utile » qu’il aura mis en avant hier. Je ne pense pas qu’il mérite cela.

  67. Anonyme
    Posted 21 mars 2017 at 19:17 | Permalien

    A 63 :

    « …les médias qui pourtant font tout pour faire gonfler Hamon depuis le début de la campagne! »

    C’est faux ! Lundi soir encore, le 20h de France 2 disait que Hamon peinait à rassembler son camp.

    Les medias mettent le paquet sur Macron au cas où t’aurais pas remarqué, énerve toi plutôt la dessus.

  68. Posted 21 mars 2017 at 19:29 | Permalien

    Knicks, vous ets épuisant, mesquins, détestables,
    tout est bon a chaque heure pour relancer la même division, lamentable et honteuse
    personne ne capitulera, personne ne se soumettra, on vous l’a dit ici,
    on le demande a personne, depuis des mois, on propose un accord global, plateforme gvt, assemblée, que vous refusez,
    gardez vos petits cirques pour vous,

  69. valentin
    Posted 21 mars 2017 at 19:34 | Permalien

    Les trolls du Fhaine allaient donc jouer ailleurs…

    Si la gauche (qui pour rappel n’est pas celle qui se dit de gauche mais est libérale) passe, la France ira mieux, parcequ’elle redistribuera la richesse générée par ce pays qui est FARAMINEUSE! Qu’on arrête de vendre n’importe quoi aux gens! La France est l’un des pays les plus riche et qui produit le plus de richesse suelement celle-ci est spoliée (Dédicace à Arlette) par les puissances de l’argent.

  70. valentin
    Posted 21 mars 2017 at 19:39 | Permalien

    Si Benoit Hamon pouvait rejoindre Mélenchon en acceptant de s’appuyer sur le programme de la france insoumise et prenant le rôle de 1er ministre par exemple il marquerait une page de l’Histoire…

    Après que ces deux hommes de gauche parlent, discutent, s’étripent un peu et proposent une démarche qui permette d’appliquer le programme …

  71. Posted 21 mars 2017 at 20:09 | Permalien

    oui qu’ils parlent mais sur des propositions et avec la volonte de recherche d’un accord public

  72. socrate
    Posted 21 mars 2017 at 20:10 | Permalien

    Duroux démissionne
    tant mieux
    en voila un qui aura fait du mal auquinquennat
    je remarque qu ‘entre Cahuzac et Duroux 5 ministres ont  » démissionné  » pour cause d’affaire
    elle est belle la république exemplaire….

  73. valentin
    Posted 21 mars 2017 at 20:53 | Permalien

    Les propositions sont là depuis longtemps pour la France Insoumise… après, tout programme peut s’améliorer, celui là peut toujours être amendé, enrichi…

    Pour revenir sur ce qui unit : dans le « débat » télévisuelle d’hier soir on a vu 3 positions:

    - celle de la différenciation par l’argent, place aux riches

    - celle du rejet des autres, de l’exclusion, de la haine avec une belle tromperie des faibles ,démunis, minorités,…

    - et enfin celle d’une société bienveillante, une vision d’unité, de laicité

    Mélenchon président, Hamon 1er ministre, et qu’ils nous fassent ça bien! :) :) :)

  74. Michel PAVIEAU
    Posted 21 mars 2017 at 21:18 | Permalien

    GF : « oui qu’ils parlent mais sur des propositions et avec la volonte de recherche d’un accord public »

    Tu viens de dire « oui » sur une proposition qui est : Mélenchon Président – Benoit Hamon Premier ministre. Eh bien va donc convaincre Benoit Hamon de cette possibilité, c’est toi qui est le plus proche de lui actuellement !

  75. Gilbert Duroux
    Posted 21 mars 2017 at 22:17 | Permalien

    T’en veux d’l'unité ? En v’là !
    Une députée PS, soutien de Benoît Hamon, appelle à se rassembler derrière Emmanuel Macron :
    http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/presidentielle-soutien-de-hamon-la-deputee-ps-se-tourne-vers-macron-4871951
    Y-a quand même de drôles de zèbres, au PS.

  76. Fabien
    Posted 21 mars 2017 at 23:34 | Permalien

    « Le patron de la « France insoumise » représente désormais 13,5% des intentions de votes (+0,5%) tandis que le candidat du Parti socialiste (PS) et ses alliés chute de deux points pour reprendre pied à 11,5% des suffrages. »

    On s’en doutait, mais ça va pas s’arrêter là.

  77. Posted 22 mars 2017 at 0:55 | Permalien

    en effet

  78. Jean-Pierre Grenier
    Posted 22 mars 2017 at 1:50 | Permalien

    Je pense que Hamon est sincèrement de gauche mais s’il était élu, il ne pourrait pas appliquer son programme pour deux raisons :
    - Il est minoritaire au sein du PS et la majorité des candidats aux législatives qui ont l’investiture du PS sont des libéraux. Il n’aura donc pas de majorité à l’assemblée nationale
    - Il exclue de sortir des traités européens et de l’euro, donc aucune marge de manœuvre.
    C’est l’impuissance assurée.
    Pour moi le 23 avril ce sera Mélenchon ou l’abstention. Pas question de voter pour le candidat officiel du PS. Mais le vote Mélenchon n’est pas un plébiscite de la personne mais une adhésion au programme de la France Insoumise, qui est un programme cohérent autour de trois axes majeurs : l’urgence démocratique, l’urgence sociale et l’urgence écologique, programme qui a été élaboré collectivement. Le bulletin Mélenchon est un mot de passe pour aller vers la sixième république, vers la transition écologique et vers plus de justice sociale, de partage et de solidarité. Ce n’est pas un sauveur ou un chef que je recherche mais un passeur. Je rêvais d’un candidat qui dise « Je me présente non pour exercer la fonction présidentielle mais pour, une fois élu, détricoter cette fonction de président roi en enclenchant le processus d’une assemblée constituante». Mélenchon l’a fait.
    Je ne suis pas favorable pour une unité décrétée au sommet par les appareils. Si elle doit se faire, elle se fera à la base, au niveau des électeurs et je crois que le courant citoyen de la France Insoumise est le plus à même de créer cette dynamique de rassemblement à gauche pour gagner la présidentielle et les législatives. Et les quelques personnes porteuses des valeurs de gauche, encore au PS, comme vous, Gérard Filoche, seraient bien avisées de rejoindre ce mouvement citoyen, où ils seraient les bienvenus en apportant leur expérience, leur foi et leur dynamisme militant pour construire une société humaine, solidaire et écologique, plutôt que de continuer à perdre leur temps et leur énergie au sein de parti en voie d’éclatement et de décomposition.

  79. Michel - Pierre
    Posted 22 mars 2017 at 1:51 | Permalien

    Quelqu’un va -t-il enfin faire comprendre à Hamon et Mélenchon ce que D&S se tue à répéter depuis tant de mois ?
    Que le scrutin du 23 avril ne fonctionne pas comme un premier tour d’élection législative ?
    Qu’il ne suffit pas d’un petit « score à 2 chiffres » pour pouvoir se rassembler au second ?
    Que, même aimable, leur concurrence, semaine après semaine, TASSE (au lieu de dynamiser!) le total des voix destinées à la gauche ?
    Vont-ils donc conduire irrémédiablement celle-ci, semaine après semaine, faute de VOLONTÉ UNITAIRE, à se faire distancer par une LE PEN ?! UN MACRON ?! Et même par l’incroyable spécialiste de la PROVOCATION et DE LA TARTUFFERIE réunies ?!?!

    Vont-ils, malgré tout leur talent , malgré la qualité de leurs programmes si voisins, ne réussir qu’à CASSER la gauche», qu’à en désespérer le peuple ?!

  80. Dominique Babouot
    Posted 22 mars 2017 at 2:14 | Permalien

    Vous n’avez rien compris, la place de la republique etait vide samedi apres-midi!
    C’est ceux qui n’y etaient pas qui le disent!

    Ne vous en faites pas jusqu’au 22 avril au soir, on va avoir droit a ces eculubrations, on va devoir s’y habituer!
    Ce qui me rend le plus triste en attendant c’est pas ca c’est que les idees qui etaient defendues a la republique samedi dernier c’est celles qui sont exposees dans la revue D et S depuis des annees, les vraies, pas le galimotia insipide qu’on est en train de preparer, pas celui qui devrait permettre a des deputees comme celle de Btetagne de ne pas appeler a voter Macrom!
    Et encore c’est pas sir qu’on y arrive car ils demanderont des concessions encore et encore jusqu’a qu’il ne reste plus rien et Benoit perdra quand meme!

    Allez tous derriere la. France Insoumise
    On ne lache rien!

    RESISTANCE!

    Il faut sauver Hamon et Filoche malgre eux!

  81. JEAN
    Posted 22 mars 2017 at 4:59 | Permalien

    France Insoumise/Jean-Luc Mélenchon = 13,5%

    PS / Benoît Hamon = 11,5%

    Un président et un premier ministre.

    Pourquoi pas?

    Il est grand temps maintenant que M.Hamon fasse un pas en direction de M.Mélenchon.

    Il faut impérativement qu’il rejoigne le Mouvement de la France Insoumise pour pourvoir passer devant le FN et le candidat du Medef, E.Macron.

    Unité ! Unité ! Unité !

  82. Posted 22 mars 2017 at 10:22 | Permalien

    votre mauvaise foi nous fatigue

  83. Posted 22 mars 2017 at 10:23 | Permalien

    c’est cas, mais on etudié les photos depuis…
    mais peu importe

  84. Posted 22 mars 2017 at 10:25 | Permalien

    s’il était majoritaire, aux élections hamon deviendrait majoritaire ipso facto et de façon profonde au PS
    s’il est battu, la gauche socialiste sera liquidée probablement
    quand a rejoindre melenchon cela ne se fera pas, personne ne se subordonnera a lui
    il y a aura divers mouvements unitaires,
    qui s’assembleront ou non, selon le respect qu’il aura pour eux ou non d’ailleurs

  85. Posted 22 mars 2017 at 10:27 | Permalien

    Le 20 mars 2017 à 14:18, Jean M a écrit :

    Si « Corbières et autres ne fanfaronnaient pas », c’est sans doute surtout parce que Mélenchon et les siens ont compris que son image personnelle clivante ne l’aide pas à accoître son potentiel électoral. Les drapeaux tricolores correspondent évidemment à élargir cet électorat vers cette importante fraction du peuple qui ne se reconnaît plus dans « la gauche » ; et là-dessus, je pense qu’il n’est plus possible de continuer à asséner comme une vérité d’évidence que « la France est de gauche ». Des conditions objectives – essentiellement la place globale du salariat – y poussent, même si d’autres, comme la montée des auto-entrepreneurs, TPE, PME, vont à l’encontre des possibilités de renforcement de cette « conscience de classe », pour aller vite. Mais dans cette conscience, nous savons tous qu’interviennent aussi forces et faiblesses des organisations, capacités de mobilisation pour des luttes défensives qui pourraient gagner, et préserver les acquis, sans parler de revendications nouvelles, telles la diminution du temps de travail. Les salariés sont de plus en plus dans une situation d’éclatement, de leurs lieux de travail, d’habitation, des horaires, et même des salaires : dans combien d’entreprises n’y a-t-il plus guère, ou plus du tout, désormais, d’augmentations collectives ?

    Du point de vue subjectif, oui, il y a certainement globalement moins de racisme, d’homophobie ou de sexisme qu’autrefois. Et « le futur désirable » continue à être désiré. Notre vision de la voie pour y parvenir est-elle partagée pour autant ?

    Ensuite, il est certain que Mélenchon rencontre de grandes difficultés, parce qu’il n’est pas simple, surtout quand il a, en dehors de sa parole de tribun, une organisation aussi peu structurée que la FI, avec des militants venus récemment à l’action ou parfois revenus après l’avoir totalement abandonnée pendant une longue période. Vous le savez aussi : si la FI est peu structurée en bas, elle est peut-être en haut (comme le PG, comme l’était feu le M6R). Mais cet avantage-là n’est qu’apparent.

    Les résultats du 23 avril devraient nous éclairer sur cette question de la gauche « majoritaire » – et pas seulement potentiellement.

    J’aurais bien envie aussi de demander à Pierre s’il est sûr que la plus-value de BH+JLM ne serait pas à diminuer de tous ceux qui trouvent BH déjà un tout petit peu trop à gauche, et de ceux, chez JLM2017, qui désormais refusent catégoriquement de voter PS (comme Ruffin a demandé à une salle de le promettre !) ; et il ne s’agit pas slmt d’une poignée d’exaltés, mais de ceux, nombreux, qui trouvent raisonnable le « on nous a déjà fait le coup ». Pour eux, Bercy 2017 risque de valoir autant (aussi peu) que le Bourget 2012 : bien sûr, seul un mouvement de masse peut garantir que les promesses de BH ne resteraient pas vaines. Mais ce mouvement a-t-il eu lieu dans l’hiver 2012-2013, après l’abandon de la renégociation du TSCG, et le Pacte de responsabilité ? Je laisse de côté la question des promesses de Hamon en elles-mêmes. Dans les qqs domaine où je suis un peu compétent, « c’est pas terrible ». Par exemple : « Aujourd’hui, les revenus des aînés les moins aisés sont fragilisés. Demain, avec BH, le minimum vieillesse augmentera, les revenus des retraités les plus modestes s’amélioreront ». Fort bien, sauf quand on sait que pour les conseillers de Touraine, avec 1200 €/mois tout va bien : on voit que l’ensemble des pensions et retraites ont peu de chances d’être revalorisées. Et que le « groupe des 9″ (secteurs retraités de tous les syndicats sauf Cfdt et Unsa, plus des assoc, dont une très nombreuse, l’ex-UNRPA, « Ensemble et Solidaires ») a, lui, peu de chances de se faire entendre sur au moins les trois quarts des revendications.

    Un dernier point : quand on compare les campagnes Mélenchon 2012 et 2017, il ne faut pas oublier que le PC n’y joue pas du tout le même rôle qu’auparavant. Chez moi, c’est caricatural : ils ne font campagne que pour les législatives. Et nationalement, il suffit de lire l’Huma d’aujourd’hui, et d’abord de lire les images : plan d’ensemble en une, plan général, à l’intérieur, avec JLM lui-même haut de 6 cm, et un plan rapproché pour deux jeunes manifestants. On est loin du culte de la personnalité (et on ne s’en plaindra pas !). Un quart de page pour le discours du candidat, et le chffre des « 130 000 personnes » donné avec cette savoureuse précision « selon les organisateurs ».

    Sur ce, j’espère ne pas vous avoir fait perdre trop de temps, si vous avez continué à lire ce message, et salut. Je vais distribuer (avec un cde MJS : ça me changera agréablement !)

    réponse : de Pierre

    A propos de la majorité politique de gauche (ce qui n’est pas la même chose qu’une majorité électorale de gauche) :

    La majorité politique de gauche, dans le pays, est constituée de tous les individus dont l’identité politique est de gauche. De même que l’identité nationale, que l’identité religieuse, que l’identité de genre, etc, l’identité politique est un caractère culturel individuel qui résulte d’une construction sociale au travers des rapports d’identification ou d’opposition dans lesquels l’individu s’est inséré et dont la conscience s’exprime par l’attachement aux « valeurs de gauche ».
    Le processus d’identification est principalement inconscient et se déroule au hasard des rencontres et des expériences sociales. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire que soit exhaustif l’attachement à toutes les valeurs de référence d’une identité, pour que celle-ci soit ressentie et revendiquée par la personne.

    Cette revendication d’identité est la seule preuve du ressenti qu’elle éprouve car l’identité est une réalité subjective, tellement intime qu’elle constitue un facteur déterminant pour la pratique de chacun, mais assez imprécise pour qu’un individu attaché à la démocratie puisse avoir une pratique élitiste, surtout quand un intérêt personnel est en jeu. Cette identité se construit entre 15 et 30 ans environ et sauf exception (corruption, découverte…) est acquise pour toute la vie. En constituant la composante d’un parti, elle définit sa nature, c’est-à-dire son potentiel politique.

    En 2000, selon les déclarations des sondés, 41 % de l’électorat était de gauche, 28 % de droite et 31% apolitiques. Le partage entre identités exprimées, 41 / 28 se ramène en pourcentages à 59 % de gauche et 41 % de droite. La gauche était mieux implantée dans les tranches allant de 40 à 60 ans et la droite faisait jeu égal avec la gauche dans la tranche des plus de 60ans. Les deux identités politiques étaient en cours d’implantation dans la tranche 18 − 30 ans au travers des mobilisations de la jeunesse. Près de 20 ans plus tard, la tranche qui avait plus de 60 ans en 2000 et qui était la mois favorable à la gauche, est en voie de disparition. En conclusion, le rapport de forces gauche / droite est maintenant davantage favorable à la gauche.

    Nous aurons du mal à tirer des résultats du 23 avril un éclairage qui puisse nous indiquer si la gauche est bien majoritaire en France. En effet, la crise politique que nous connaissons brouille les cartes : d’une part, plus de la moitié de l’électorat de gauche s’abstient, la majorité électorale n’est pas toujours la majorité politique et celle-ci n’est pas toujours la majorité gouvernementale, et d’autre part, les repères habituels ont explosé, des électeurs de gauche s’apprêtent, en nombre significatif, à voter pour la droite dès le premier tour, masquant les frontières des deux camps.

    Pierre

  86. Posted 22 mars 2017 at 10:28 | Permalien

    hier j’ai été amené a prendre deux taxis allerretour, les deux, d’eux memes m’ont défendu que Hamon et melenchon devaient s’allier

  87. Frédéric
    Posted 22 mars 2017 at 12:38 | Permalien

    Encore une prédiction de GF qui s’est avérée fausse.
    Dernier sondage, JLM à 13.5, Hamon à 11.5… JLM qui apparaît comme le grand vainqueur du débat de lundi soir.
    Qui est central ?

    http://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/presidentielle-jean-luc-melenchon-passe-devant-benoit-hamon-et-emmanuel-macron-reste-en-tete-selon-un-nouveau-sondage_2108946.html

  88. Gilbert Duroux
    Posted 22 mars 2017 at 12:55 | Permalien

    Méfiez-vous du sondage d’Elabe, qui dit que Mélenchon est passé devant Hamon. Elabe, c’est l’institut de sondages qui bosse pour BFM-TV et qui a publié un sondage bidon disant que Macron avait gagné le sondage de la primaire. Voir les explications ici :
    http://www.acrimed.org/Grand-debat-un-sondage-pour-BFM-TV-qui-ne
    Il faut savoir que BFM-TV appartient au milliardaire Patrick Drahi, qui roule ouvertement pour Macron, tout comme Bolloré et autres grands patrons du Cac 40. Au passage, je ne comprends pas pourquoi les socialistes qui soutiennent Hamon ne dénoncent pas cet état de fait. C’est évident que Macron, lié aux puissances de l’argent comme disait l’autre, fera par conséquent la politique du MEDEF et pas des salariés.

    PS : je suis néanmoins persuadé que les courbes vont se croiser et que Mélenchon va passer devant Hamon, mais il faut attendre d’autres sondages un peu plus sérieux pour en avoir confirmation.

  89. Gilbert Duroux
    Posted 22 mars 2017 at 12:57 | Permalien

    Oups, je voulais dire « sondage bidon disant que Macron avait été le plus convainquant au grand débat ».

  90. Gilbert Duroux
    Posted 22 mars 2017 at 14:26 | Permalien

    GF : « hier j’ai été amené a prendre deux taxis allerretour, les deux, d’eux memes m’ont défendu que Hamon et melenchon devaient s’allier ».

    Tu devrais prendre un billet de loterie. Tomber coup sur coup sur deux taxis de gauche, t’avais une chance sur un million.

  91. Michel - Pierre
    Posted 22 mars 2017 at 17:12 | Permalien

    COUP DE GUEULE
    Bon, le dernier Ministre de l’intérieur du quinquennat Hollande, maintenant.
    Quatre ans après son premier Ministre du Budget !
    Alors d’aucuns diront que le tout dernier démissionnaire n’a pas eu recours à la formule « Et alors ? … », qu’il n’est, par ailleurs, pas allé aussi loin dans le « là où je suis arrivé je peux tout me permettre ! … » que deux des cinq « grands  candidats » à l’élection présidentielle.
    Ils ajouteront sans doute que ces comportements sont proportionnellement trois fois moins importants chez les élus de gauche que chez ceux de la droite …
    Alors c’est là, tout de même, que LES AUTRES ÉLUS, ainsi que TOUS LES ÉLECTEURS DE GAUCHE devraient intervenir.
    Pour dire qu’à droite, camp de ceux qui ont toujours combattu ou considéré avec un hautain mépris les luttes pour la justice sociale, ce type de comportement est, en quelque sorte, naturel.
    Que l’actuel candidat de la « droite décomplexée » est, pour le coup, très largement représentatif de son camp …
    MAIS qu’à GAUCHE la plus extrême sévérité doit être exercée, et ce le plus rapidement possible, envers ceux qui ne l’ont clairement rejointe que parce qu’ils croyaient, à un moment ou à un autre, y trouver le plus court chemin vers LE POUVOIR !
    Et les citoyens ne devraient évidemment accepter de se faire représenter que par des personnes socialement représentatives de l’immense majorité d’entre eux!
    Bref, il y a à faire … mais ce n’est qu’en s’engageant MAINTENANT sur cette voie qu’on pourra espérer l’arrivée d’ UN JOUR, dans notre pays, où il ne sera plus imaginable de voir, à un mois d’une élection présidentielle, deux candidats soumis à des enquêtes de la justice portant notamment sur des soupçons d’abus de confiance, d’emplois fictifs, d’escroquerie, de faux et usage de faux (lire à ce sujet l’excellent édito d’ Érik Emptaz dans le Canard enchaîné d’aujourd’hui) … et néanmoins crédités par les instituts de sondage de près de 45 % d’intentions de vote !!! …

  92. Coma81
    Posted 22 mars 2017 at 20:24 | Permalien

    On en sait plus sur les accords électoraux entre Hamon et Macron aux législatives ?

  93. Dim
    Posted 23 mars 2017 at 1:04 | Permalien

    Mélenchon est en dynamique. Il a blindé République comme aucun candidat ne peut le faire et a été excellent lors du débat. Hamon est en chute depuis sa désignation (de 18 à 11%) aux primaires. Co-héritier du bilan calamiteux, il ne peut franchement lui tourner le dos sans perdre le soutien du parti et est donc coincé. S’il reste candidat, il n’est pas exclu qu’il finisse sous les 10%. Mélenchon dans les dernières enquêtes n’est qu’à trois points de Fillon. Le fait que Mélenchon dépasse Haon devrait pousser la gauche du ps à l’aider et à le soutenir. Ca n’en prend pour le moment pas le chemin, le fétichisme de parti semble prendre le pas chez certains. Quand j’entends Pascal Cherki, député proche de Hamon qui explique que lors du débat Le Pen a été « sérieuse » et que Mélenchon a fait « le comédien », c’est à pleurer.

  94. Posted 23 mars 2017 at 11:05 | Permalien

    C’est à la directive sur les travailleurs détachés qu’il faut s’attaquer.
    Quand le groupe Vinci et ses filiales ont recours à des entreprises sous traitantes employant des détachés, le vrai sujet c’est pas la langue, c’est pour des raisons financières.
    Ce n’est pas pour la sécurité, j’ai vu des ouvriers polonais sans casques sur des échaffaudages ou en bas balançant des plaque de plaêtre sans précaution (et je me doute qu’il y a eu des charges plus lourdes …
    Ce qui est vrai c’est que lorsque la rentabilité est le seul motif, la qualité en pâtit. Rienn’est coordonné on fait passer les peintres sihs avant les plombiers ou les électriciens qui vont retaper dans les murs …
    Communiquer dans une même langue pourrait certes aider mais les encadrants de Vinci en réalité s’en foutent, les maîtres d’ouvrage (qui peuvent être des sociétés d’HLM ou la Ville) aussi puisque l’important c’est le buget et le timing …

    Le Jeudi 16 mars 2017 16h12, Christian VELY a écrit :

    Qui croit que l’UMP, et le FN n’ont pas la volonté de
    discriminer les travailleurs étrangers non francophones ?

    Bien sûr qu’ils veulent restreindre le recrutement de
    travailleurs étrangers, surtout de l’Europe de l’Est, dans
    le cas présent. C’est ce que souhaitent d’ailleurs de nombreux
    ouvriers Français et Africains francophones, alors qu’il
    y a 6 millions de chômeurs dans ce pays.

    Il faut par contre encourager l’intégration des étrangers
    qui le désirent, dans notre société. Parler le Français,
    et lire des textes simples, peut y contribuer, et leur
    permettre de se syndiquer.

    Par contre, pérenniser l’usage des langues étrangères
    parallèlement à un usage restreint de la langue officielle,
    contribue à les cantonner dans leur « communauté ».

    De même, l’usage de l’Anglais à la place du Français
    au siège de sociétés de La Défense, devrait être interdit
    dans les mêmes conditions.

    Recherchons la cohérence, et soyons capables de retourner
    contre l’oligarchie, ses propres armes.

    > Message du 16/03/17 13:34
    > De : « Christakis Georgiou »
    > Objet : Re: VOTE FN-UMP et CLAUSE « MOLIERE »
    Mais l’objectif de la clause Molière n’est pas de s’assurer que les travailleurs du BTP sachent lire le français, mais qu’ils ne parlent pas une autre langue quand ils sont sur le chantier. C’est pour ça qu’elle est discriminatoire et liberticide.
    Si l’objectif était de s’assurer de la capacité des salariés de lire et comprendre le français, on aurait exigé des employeurs de fournir la preuve de cette compétence voire de proposer à tous leurs salariés une formation en ce sens comme tu le proposes. Ou alors la réglementation pourrait exiger que l’employeur fournisse les consignes de sécurité dans un document rédigé dans la langue de choix de chacun de ses salariés. Pourquoi le français serait incontournable?
    Or ce n’est pas du tout ce que prévoit la clause Molière. En Auvergne-Rhône Alpes, depuis son entrée en vigueur des brigades font le tour des chantiers et sanctionnent (avec des amendes pouvant aller jusqu’à 10 000 euros) l’utilisation d’une autre langue que le français. En quoi est-ce que ça renforce la sécurité sur le chantier? On peut très bien savoir lire et comprendre le français mais ne pas le parler avec ses collègues sur le chantier; on sera quand-même sanctionné. Je ne suis pas juriste, mais je suis certain que le conseil d’Etat casserait la clause Molière s’il était saisi pour entrave à la liberté d’expression.
    Le 15 mars 2017 à 16:58, Christian VELY a écrit :
    Chers Camarades,
    Ci-joint un communiquée de la confédération (CGT) condamnant l’institution d’une clause d’utilisation de la langue française sur les chantiers des BTP des collectivités publiques.
    Ce serait – selon la CGT – qui partage ici l’opinion de nos camarades de Bercy – une mesure raciste et discriminatoire.
    Je ne partage pas ce point de vue.
    L’absence d’intercompréhension est à l’origine de nombreuses difficultés, y compris de catastrophes maritimes.
    Paradoxalement, la Droite met le doigt sur une des conséquences de la déréglementation et de la régression des droits qu’elle a accompagnée ou mise en place !
    Il faut contraindre les entreprises de BTP à s’assurer que ses salariés, et ceux de leurs sous-traitants, possèdent une connaissance minimale de la langue, équivalente à celle de leurs homologues francophones ayant le Français comme langue maternelle. Une meilleure formation des salariés ne pourra que leur être bénéfique,
    pour leur sécurité, la compréhension de leurs droits et leur syndicalisation.
    Ce cas illustre la difficulté pour le syndicalisme, de prendre en compte les contradictions qui traversent la société, situation qui conduit à une abstention ouvrière massive (voire pire), et au désespoir.

  95. Posted 23 mars 2017 at 11:06 | Permalien

    c’est faux, c’est très fréquent

  96. Posted 23 mars 2017 at 11:21 | Permalien

    Chères amies, chers amis en France,

    Plus qu’un mois pour enrayer la dangereuse ascension de l’extrême droite.

    Notre mouvement de 4 millions de membres en France peaufine sa stratégie. Une de nos options consiste à mobiliser toutes nos forces pour une coalition Hamon-Mélenchon, capable de l’emporter.

    Soutiendriez-vous une alliance entre Hamon et Mélenchon?

    OUI
    NON
    INDÉCIS(E)

    Avec espoir et détermination,

    Camille, Nell, Patricia, Julie, Aloys, Marie et toute l’équipe d’Avaaz

    En participant à ce sondage, vous acceptez que vos réponses soient utilisées pour aider Avaaz à formuler sa stratégie de campagne pour les élections présidentielles, et à recevoir d’autres informations en fonction de votre réponse. Vos informations seront traitées en toute confidentialité, sont à l’usage exclusif d’Avaaz, et seront effacées immédiatement après l’élection. Si vous ne souhaitez pas recevoir d’autres messages de la part d’Avaaz, merci d’envoyer un message à unsubscribe@avaaz.org.

  97. Posted 23 mars 2017 at 11:25 | Permalien

    Bonjour,

    Merci de faire suivre ce mail partout où vous le pouvez dans tous les réseaux de l’Ile de France que vous avez.
    jcb

    Objet du mail : Rendez-vous Samedi à Paris pour une mobilisation cruciale

    Plus qu’un mois avant le premier tour des élections présidentielles, et la gauche ne décolle toujours pas.

    L’union de Benoît Hamon et Mélenchon pourrait tout changer et, contrairement à ce que certains veulent faire croire, elle est loin d’être enterrée. Plus les jours passent, plus les candidats et leurs équipes de campagne réalisent que la victoire ne pourra venir que de l’unité et d’une alliance. Mais une pression citoyenne intense est nécessaire pour finir de les convaincre. C’est pourquoi, en collaboration avec d’autres collectifs, nous organisons un grand rassemblement ce samedi après-midi – inscrivez-vous et invitez autour de vous!

    INSCRIVEZ-VOUS : LIEN

    Où: Place de la République
    Quand: Ce samedi 14:30
    Quoi: Rassemblement de militants pour une alliance forte à gauche. Puis action devant QG des candidats.

    À un mois du premier tour, le temps nous est compté. Il est particulièrement important d’être nombreux samedi prochain. Pour nos droits sociaux, pour l’environnement, pour la société que nous voulons, pour le futur de nos enfants : c’est samedi que nous devons nous montrer.

    Venez nous rejoindre avec vos proches, nous avons besoin de chacun d’entre vous!

    Faisons passer le message qui interpellera une bonne fois pour tous les sympathisants de gauche et les candidats: pour gagner, il faut s’unir.

    Bien à vous,

  98. Posted 23 mars 2017 at 11:31 | Permalien

    Aperçu de la situation politique à un mois de la Présidentielle

    (Observations d’un Historien du fascisme. Relu et modifié le S. 22 03 2017)

    Cher ami et camarade, Gerard Filoche,

    J’ai l’honneur de te faire connaître et de partager avec toi ma vision de la situation actuelle à la lumière de ce que m’ont appris par l’étude et la pratique de l’histoire sur laquelle je me suis fondé pour construire ma réflexion présente en m’efforçant d’appliquer ces même méthodes.
    J’espère cher ami, que bien que je lise attentivement ts’il diverge sur les prémices et les conclusions pourra y trouver un utile cadre de réflexion pour affûtera propres textes tes propres analyses, dont bien différentes. Ce n’est pas grave du tout l’importance étant d’échanger et de raisonner logiquement.
    Je ne prétends aucunement détenir une quelconque vérité dans ce domaine dont la compréhension profonde est si malaisée et dépends en réalité des montées et descentes de la lutte des classes et du mouvemente fonds des idées et des passions.

    L’on ne peut même plus dire que Marine Le Pen avance masquée ou dans le brouillard ! Son score augmente d’élections en élections ; elle est désormais à près de 30 p 100 (et probablement encore sous-estimée) à la mesure du grand désarroi de nos compatriotes.

    Les digues morales de notre République semblent avoir été rongées et ébranlées, jusque dans leurs fondations par une nuée de termites. Pourtant ses ambitions de pouvoir et la voracité de la clientèle de son parti sont connues depuis longtemps, sa grille de lecture de notre société, aux antipodes des vrais intérêts Mondiaux de la France, alors qu’elle a le toupet de prétendre que seul le FN la défendrait bien. « Laissez-nous rire ! » car cette prétention est aussi infondée que ridicule !
    Mais la période actuelle offre à Marine le Pen deux opportunités accrues :

    - 1°) d’abord le climat Mondial. encore plus « pourri », par la victoire des partisans du « Brexit » et l’élection de Donald Trump qui accroît de par sa seule présence à la Maison blanche la surenchère des nationalismes anxiogènes.

    - 2°) en second lieu, ce n’est pas la conjoncture des astres mais au sentiment de délaissement voire de délitement qui affecte la plupart des catégories dominées dans les pays d’ancienne industrialisation et pousse une masse croissante, d’exclus, de précaires, de chômeurs, d’habitants des zones péri-urbaines et de personnes abandonnés par les systèmes de formation général ou techniques, car trop peu diplômes et surtout pas assez formés, (ce faut résultant hélas, d’une faiblesse jamais vraiment résolue de notre système de formation et d’apprentissage).
    - Une partie des citoyen(ne)s ne retrouvent désormais plus leurs repères et ressentent un sentiment d’abandon, tant économique que social et culturel. Cela amène ces « délaissés » à céder à l’illusion du rétablissement d’un « ordre » idéalisé et d’un passé illusoire embelli, pour tenter d’ assurer ce qu’ils ressentent comme leur sécurité même et celle de leurs enfants menacée.
    La crise sociale, morale et intellectuelle est d’autant plus ressentie dans notre pays que la France a longtemps vécu sur l’ image magnifiée qu’elle se faisait ou elle était censée s’identifier à la Nation universaliste et émancipatrice des Lumières par excellence.

    - 3°) En troisième lieu, la grande force de Marine le Pen est actuellement. très certainement sous-estimée dans les sondages ; car ce n’est pas toujours facile de s’assumer « Lepéniste ».
    Cette conjecture favorable, le leader d’extrême droite la doit surtout à ses adversaires tellement préoccupés par leurs divisions, de leurs dissensions internes, de leurs concurrences, et leur dérisoire course pour le leadership de l’opposition à venir, ce qui les conduit à abandonner leur intérêt décisif à la combattre le danger le plus grave, une victoire du Front National !
    En Politique, il arrive souvent que sa plus grande force soit tirée des faiblesses mêmes de ses adversaires.

    Et là, nous y sommes !

    * La Droite dite Républicaine s’est piégée, elle-même, dans le déroulement de ces si curieuses « primaires » à son propre jeu du meilleur « Monsieur le plus Propre » et à l’incroyable confusion faite d’un entrelacs d’errements et de palinodies de ses « Chefs à Plumes ». Pour ceux qui osent dans vergogne se réclamer de l’Homme du 18 juin 1940, l’on n’a jamais vu aussi peu de grandeur et aussi peu d’esprit de décision !
    Une sorte d’aréopage informel se substitue à un vrai leader, alors que tout vrai chef. Même démocratique, doit avant tout s’imposer par son audace et ses qualités de rapidité tactiques et de vision stratégique.
    La droite paraît victime du syndrome du joueur de flute et du cobra.
    Mais, dans les circonstances présentes, c’est plutôt le Cobra qui est en train d’endormir le joueur de flûte et de se préparer à l’avaler au lieu de se laisser charmer !

    * Les Gauches divisées : je vous en ais souvent parlé. Elles sont victimes d’un jeu de postures, d’ambitions rivales d’Hommes et aussi de vraies divisions idéologiques. Le flou domine et aucune perspective réelle ne paraît se dessiner pour les mois à venir.
    Aucun débat commun n’a été mené sérieusement sur la nature et le contenu des politiques concrètes à mener. Il y a désormais comme une sorte de désagrégation molle des gauches, au pire moment. Or la rhétorique tune n’est fait pour réduire l’influence de Marine Le Pen et si peu à parer aux vrais dangers du moment et du demain. Le débat urgent à mener sur des propositions de changement profond de l’Europe reste aux oubliettes.
    N’oublions pourtant jamais que le tournant décisif ouvrant les victoires des Front Populaire fut imposé aux principaux partis de gauche de 1934 à 1936 par ces deux acteurs majeurs.

    - A°) D’abord, le Peuple ressoudé lors des manifestations du 12 février 1934, pour répliquer à la nuit d’émeute du 6 février qui créa, parmi le « Peuple de Gauche » et l’ensemble du mouvement syndical, le sentiment que les « ligues » tentaient de leur refaire le coup de Mussolini et d’Hitler. Cette prise de conscience amena alors les masses à converger et à se rejoindre dans les manifestations, sans qu’il y ait eu apparemment de mots d’ordre, pour appeler à fraterniser entre « sociaux-démocrates et « communistes ».

    - B °) Mais aussi » par le revirement du Komintern qui ayant pris tardivement conscience de la béance et du caractère funeste de sa ligne sectaire définie dans les années vingt par le mot d’ordre : « classe contre classe ». Un homme de grand talent de l’Internationale, Eugen Fried, fut même spécialement choisi et discrètement placé par la IIIème internationale auprès de Maurice Thorez pour le conseiller et veiller à la bonne application de la nouvelle ligne des « Fronts populaires » en France. Or l’internationale communiste n’existe plus et désormais l’utilisation des mémoires et cultures séparées entretenues risque pendant longtemps de faire obstacle à la reviviscence de cette union qu’il faudrait mettre en œuvre au plus tôt.

    - C ) L’opération Macron, traduit à la fois un réflexe de sursaut vital des «classes moyennes ascendantes» menacées par la montée du programme anti-européen du Lepénisme et probablement aussi leur grande inquiétude et refus de l’aiguisement des luttes des classes qui mettrait en difficulté leur place structurellement dominante dans nos sociétés ou elles sont en mesure de jouer un rôle stratégique essentiel.
    Dans la phase actuelle de montée généralisée mondiale dans l’occident d’industries déclinantes il serait. D’une part. stupide de tirer à boulets rouges sur Emmanuel Macron. Lequel représente les espoirs et les illusions de ces classes moyennes ascendantes indispensables pour vaincre les formes nouvelles de post-fascisme en rejetant ces catégories essentielles dans la dynamique des rapports de force dans le désespoir d’une fermeture « National-populisme ».
    Il serait tout aussi illusoire de laisser croire que le « Marcionisme » pourra durablement se cristalliser dans l’ambiguïté et en mesure de tracer et de réaliser ce que n’a pu faire François Hollande avec une coalition, au départ plus large
    La construction d’une nouvelle « hégémonie politique défensive » doit être poursuivie d’urgence entre le salariat et les forces progressistes représentées par les courants socialistes, le PCF, les insoumis, les écologistes et la part des couches moyennes, dont les «intellectuels attachés aux perspectives des lumières».
    La base électorale du «Marcionisme» se doit d’être rassurée sur nos intentions sans que nous masquions la nécessité d’un un combat politique habile et sans sectarisme à mener pour dissiper sa part d’illusions de cette nouvelle tentative «centrale» en évitant toutefois de rejeter la base sociale qui porte ce courant dans les bras du «national Lepéniste».

    Paul Arrighi ( Historien, Toulouse)

  99. Michel - Pierre
    Posted 23 mars 2017 at 11:37 | Permalien

    @ 93 Celui qu’il nous faut pour gagner cette élection c’est évidemment Mélenchamon : un candidat pourvu de la présence d’esprit nécessaire pour balancer au bon moment, dans le feu d’un débat, la réplique qui fait mouche … tout en restant suffisamment maître de ses nerfs pour ne pas insulter à tout propos des journalistes qui posent des questions dont il se serait passé …
    D’accord, mais le résultat des discussions pour l’ UNITÉ, l’indispensable UNION DE LA GAUCHE à la PRÉSIDENTIELLE et aux LÉGISLATIVES dans tout ça ? …
    @ 96 et 97 C’est évidemment les initiatives de ce genre qu’il faut soutenir et multiplier !

  100. Posted 23 mars 2017 at 12:16 | Permalien

    Primaire PS: la Haute Autorité dénonce le manque de « loyauté » de Valls
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    Primaire PS: la Haute Autorité dénonce le manque de
    Manuel Valls (g) et Benoît Hamon, le 29 janvier 2017 au siège du PS à Paris

    ©GEOFFROY VAN DER HASSELT, AFP
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    AFP, publié le jeudi 23 mars 2017 à 06h28
    Primaire PS: la Haute Autorité dénonce le manque de « loyauté » de Manuel Valls pour avoir refusé de soutenir Benoît Hamon

    La Haute Autorité des primaires citoyennes a dénoncé dans un communiqué mercredi le « comportement » de Manuel Valls, qui, en ne parrainant pas Benoît Hamon et en critiquant son programme, « contrevient gravement au principe de loyauté et à l’esprit même des primaires ».

    « La Haute Autorité constate qu’un tel comportement contrevient gravement au principe de loyauté et à l’esprit même des primaires dont l’engagement principal consiste à soutenir sans réserve le candidat sorti vainqueur », écrit cette instance crée pour veiller au bon déroulement de la primaire du PS et de ses alliés, dans le communiqué transmis à l’AFP.

    La Haute Autorité pointe notamment le fait que l’ancien Premier ministre, adversaire malheureux de M. Hamon au second tour de la primaire des 22 et 29 janvier, ne lui ait pas apporté son parrainage, et qu’il ait publiquement critiqué son programme dans une tribune publiée dimanche dans le JDD.

    « Au-delà du manquement à la parole donnée, Manuel Valls livre une analyse politique condamnant le programme du candidat issu des Primaires Citoyennes auxquelles il a participé », déplore-t-elle.

    La HAPC rappelle que, « comme tous les autres candidats, Manuel Valls a signé de sa main la Charte éthique de la primaire qui précisait ceci: +Je m’engage à soutenir publiquement le(la) candidate qui sera désigné-e à l’issue des primaires citoyennes et à m’engager dans sa campagne+ ».

    Dimanche, dans le JDD, M. Valls avait indiqué ne pas croire « que l’avenir de la France passe par une sortie du nucléaire, par l’abandon des règles et des interdits -je pense bien sûr à la légalisation du cannabis -, par le dénigrement de cette valeur qu’est le travail, par une fuite en avant avec le gonflement de notre dette, qui n’est que la promesse de hausses d’impôts ».

    « Faire croire tout cela, c’est trahir le passé de ma famille politique. C’est surtout livrer la France à ceux qui préparent le pire des avenirs », avait-il fustigé.

  101. CRAYENCOUR
    Posted 23 mars 2017 at 13:21 | Permalien

    Bien que non membre du PS et très en colère contre ce parti depuis 5 ans, je maintiens que la seule possibilité est que Mélenchon se retire; effectivement, en raison de son caractère trop clivant, Mélenchon n’a presqu’aucune chance de passer le 1er tour. Mais pour cela, Hamon devrait donner des garanties auxquelles il se refuse, ainsi que GF, d’ailleurs. La garantie ne peut pas être « après les élections, on reverra les investitures »; on est trop habitués aux trahisons du PS. Non; les garanties doivent être à la hauteur du sacrifice demandé à Mélenchon et à ceux qui se reconnaissent plus en lui qu’en ce PS des manipulations. Une rupture nette et claire avec votre aile droite qui, de toutes façons est entrain de déserter pour Macron; des investitures revues avant la Présidentielle et la garantie pour Mélenchon que son poste de 1er ministre ne sera pas menaçable par un revirement du président Hamon; ce qui veut dire, un nombre de circonscriptions gagnables suffisant pour mettre, le cas échéant le PS en incapacité de nuire. Mais cela doit se faire avant; de vagues promesses sur « on verra après » ne peuvent suffire. Sans ce genre de garanties solides, rien n’est possible, mais Hamon ne semble pas prêt à les mettre dans la balance; si je me trompe, c’est à lui de faire la démarche et de faire ses propositions, puisque c’est lui qui demande le sacrifice à son rival de gauche. Comme tu le dis si bien, le reste n’est que baratin.
    Une dernière chose en passant; ce qui va faire perdre la gauche, une nouvelle fois, ce n’est pas Mélenchon, mais l’attitude de votre chère aile droite, dont vous ne voulez pas vous passer, mais qui, elle est entrain de vous lâcher en rase campagne.

  102. Médusa
    Posted 23 mars 2017 at 13:40 | Permalien

    Ah, elle était belle, cette stratégie de Hamon de vouloir isoler Mélenchon pour siphonner son électorat ! Dommage, on dirait qu’elle a spectaculairement échoué et qu’il est en train de stagner/dévisser… Merci à Hamon d’avoir entraîné tout le monde vers la défaite en restant au milieu du gué ! Et quand on voit le comportement des barons de l’aile droite du PS, ça valait le coup, hein ?

  103. Posted 23 mars 2017 at 13:47 | Permalien

    ça suffit non ?
    vous avez pas honte ?
    ici ça fait un an et demi qu’on se bat pour l’unité
    vous voulez qu’on relise tous vos posts ?
    et qu’on voit que vous avez lutté contre l’unité pas a pas, pied a pied !!!
    « unitay » caricaturaient les imbeciles,
    « impossible » disaient les autres,
    « irréconciliables » hurlaient encore ‘autres,
    hamon n’existe hamon trahit, hamon est a droite, hamon c’est comme hollande, les primaires ça fait le jeu d’hollande et valls, boycott des primaires, primaires faussées, etc..;
    soyez au moins un peu humbles, modestes, et unitaires !
    personne ne se ralliera a personne,
    personne ne se soumettra a personne,
    accord global plateforme gvt, assemblée

  104. Michel - Pierre
    Posted 23 mars 2017 at 13:55 | Permalien

    @ 101 Dernier paragraphe excepté (les prédictions funestes – même si le risque qui les motive est malheureusement très présent - ne me semblent pas propres à MOBILISER), je partage très largement ce point de vue et espère qu’il entraînera suffisamment de prises de conscience pour faire avancer les choses. Il est plus que temps !

  105. Gilbert Duroux
    Posted 23 mars 2017 at 14:20 | Permalien

    Clémentine Autain, qui est sincèrement et ardemment attachée à l’unité que Gérard Filoche, explique ici les raisons politiques qui empêchent une candidature unitaire. Et ce n’est pas de la faute de Mélenchon :
    https://www.lesechos.fr/elections/jean-luc-melenchon/0211905055358-sondage-quotidien-melenchon-double-hamon-2074630.php

  106. Jacques A.
    Posted 23 mars 2017 at 14:54 | Permalien

    Accord global / plateforme / gvt / Assemblée.
    A quoi tout cela rime Gérard ?
    Alors regardons ce qu’il se passe en face.
    Macron a son programme et tous les bouffeurs de gamelle au nom de la responsabilité républicaine (mon cul) le rejoignent sans pour autant chercher un accord global / une nouvelle plateforme / ni même des places au Gouvernement puisqu’il n’y en aura pas pour tous.
    Alors quel est l’intérêt de ton combat ?
    Il est temps de parler franc.
    S’unir c’est déjà renoncer. Le programme est fait depuis longtemps. Les idées maîtresses d’encore plus longtemps, aussi longtemps que ce que réclame DS. Tu n’as pas la primeur du mouvement camarade Filoche.
    Parlons franc vraiment.
    A force d’insulter tous ceux qui ne pensent pas comme toi (et tu auras l’honnêteté de reconnaître qu’ils sont légion), tu t’enfermes dans un microcosme de durs à cuire, incapable de voir ce qu’il se passe à gauche.
    Parlons franc camarade.
    le programme Hamon est faible. Le PS est éclaté et se vide.
    Alors bien sûr il y aura des sièges PS qui pèseront, oui, mais uniquement pour les girouettes et tu le sais très bien Gérard.
    La gauche, que tu le veuilles ou non, aujourd’hui ce sont les insoumis et une poignées de paumés qui hantent pour ceux-ci les allées du Hamonisme et pour ceux-là les coursives de l’écologisme.
    Soyons francs Filoche.
    Tout ceci ne fait pas une majorité si l’on s’en tient à la vieille unité de mesure qu’on appelait « la gauche ». L’enjeu se trouve ailleurs et Mélenchon l’a compris avant tout le monde.
    L’enjeu c’est les dégoûtés du système. Et dans le système ils mettent PS et LR dans le même sac.
    Tu devrais te réjouir de voir tes amis de Solférino prendre le tobogan du tout à l’ego de chez Macron. Ce sont ces amis là que les dégoûtés rejettent.
    Restons francs. La France insoumise va chercher ces gens là, jour après jour, marché après marché, réunion dans la rue après réunion dans la rue. Ils sont un vrai mouvement dynamique et rassembleur.
    Regardons les choses franchement.
    Les sondages sont en train de tourner. FI progresse. 25 000 nouveaux soutiens depuis le débat. Ce n’est pas négligeable. Bien sûr il en manque encore. Aujourd’hui ce sont 320.000 soutiens déclarés. Ca augmente tous les jours.Evidemment sur les fidèles du PS socialo décidaient de gonfler les rangs des insoumis (parce qu’ils sont aussi de vrais insoumis) alors la donne bougerait encore un peu plus.
    Ouvrons les yeux franchement.
    Il y a un programme répondant à toutes les revendications que la gauche a toujours portées. Il y a des grandes idées novatrices de partage. Il y a un véritable intérêt sur l’écologie et des propositions fortes, majeurs. Il y a cette consciente nécessité de sortir des traites Européens. Il y a cette volonté de relancer l’activité économique avec un ajout de 100 milliards dans le circuit pour créer les emplois manquants. Il y a ce souci d’une sécurité sociale à 100%, d’une retraite à 60 ans, d’un smic à 1700€.
    le programme existe, le mouvement est fort.
    Venez, il le sera encore plus.
    Sinon, vous porterez sur vous la défaite de la gauche.

  107. Posted 23 mars 2017 at 15:04 | Permalien

    non mais vous moquez du monde, ça fait un an et demi que chaque jour de toutes nos forces on se bat pour l’unité que vous refusé déncone, ridiculisée, agressée !!!! (primaires, accord, etc..;) et vous venez nous donner des leçons ???
    on se bat toujours nous, qu’avez vous fait ?
    ou est votre tract,
    votre appel
    votre message,
    votre démarche…
    ça suffit vos combinaisons, humilité, respect, unité,

  108. Jacques A.
    Posted 23 mars 2017 at 15:19 | Permalien

    Je n’agresse personne Gérard contrairement à toi et bien plus souvent qu’à ton tour. Relis-toi et tu verras combien tu fermes toute possibilité de discussion. Dès qu’une idée n’est pas dans ta gamme alors c’est une volée de bois vert.
    A mon âge ça ne me touche pas, mais tu dois savoir une chose, toi qui a vécu la victoire de Benoît Hamon comme la tienne (et je te comprends après les sales coups de la bande à Cambadélis sur ta candidature), mais tu ne dois jamais perdre de vue que des insoumis, pensant bien faire en voulant dégager Valls, ont fait un vote d’élimination en donnant 4 € et une voix chacun à Hamon.
    Moi je me suis refuser de participer à cette mascarade parce qu’ils t’ont sorti comme un malpropre.
    Alors tu parles de Mélenchon qui n’est pas venu à la primaire du PS. La suite lui a donné raison. Tous les honorables candidats ont perdu leur honneur en allant lécher le cul au banquier. A croire qu’il est réellement le candidat d’ Hollande. Partout il se dit que le PS présente 2 candidats.
    Regarde ce qu’il se passe. Le Drian rejoint Macron. Quelle déliquescence !!
    Comment veux-tu que l’on fasse confiance aux socialistes si prompts à retourner leur veste.

    Je te le dis calmement, nous ne voulons pas d’alliance avec le PS. Avec Hamon oui, avec toi, oui, avec Marie Noëlle, oui, mais pas avec le PS.

    Arrête de croire que c’est possible, tes cartes sont biseautées et ce n’est pas de ta faute.

  109. Fabien
    Posted 23 mars 2017 at 15:25 | Permalien

    « non mais vous moquez du monde, ça fait un an et demi que chaque jour de toutes nos forces on se bat pour l’unité  »

    Faut être un peu sérieux aussi, l’unité dont tu parles c’est toujours derrière le PS ou le candidat du PS, c’est une unité à sens unique.

  110. Posted 23 mars 2017 at 15:27 | Permalien

    c’est faux ! Corbiere a passe son temps a dénoncer saboter les primaires, vous avez publie des affiches insultantes contre les primaires et ses candidats, JLM a plusieurs fois affirmé son choix que ce soit hollande ou Valls, vous avez dénigre la victoire de hamon, nie le combat de la gauche socialiste comme s’il n’existait pas
    les socialistes et ce jusqu’au 23 avril, c’est nous, la gauche socialiste Hamon, D&S etc… c’est pas le drian,
    et si on perd on perdra tout, mais vous aussi

  111. Posted 23 mars 2017 at 15:54 | Permalien

    menteur, faussaire,
    on a repete cent fois, mille fois :
    personne ne rejoindra personne,
    personne ne se soumettra a personne,
    unite respect, accord global
    personne ne renoncera a son identité
    ce sera un accord,
    sur une plateforme,
    sur le gouvernement,
    sur l’assemblée,
    un accord global, ça fait un an et demi et on l’a dit mille fois
    contre ceux qui nous insultaient niaient l’existence et l’action le juste combat de la gauche socialiste pour prendre le PS ( nous l’avons de facto jusqu’au 23 avril… si on le perd on perd tous !!!)
    contre ceux qui dénoncaient les primaires, appelaient au boycott, sabotaient nos chances de victoire, appelaient de leurs voeux a ce que Hollande ou Valls soient candidats, se moquaient de l’ UNITAY, calomniaient nos candidats, notre combat, etc.

  112. Posted 23 mars 2017 at 16:00 | Permalien

    Bonjour à tou-te-s,

    Plus d’un mois avant le premier tour des élections présidentielles, et la gauche ne décolle toujours pas.

    L’union de Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon pourrait tout changer et, contrairement à ce que certains veulent faire croire, elle est loin d’être enterrée. Plus les jours passent, plus les candidats et leurs équipes de campagne réalisent que la victoire ne pourra venir que de l’unité et d’une alliance. Mais une pression citoyenne intense est nécessaire pour finir de les convaincre. C’est pourquoi, en collaboration avec d’autres collectifs, nous organisons un grand rassemblement ce samedi après-midi – inscrivez-vous et invitez autour de vous!

    INSCRIVEZ-VOUS ICI :
    https://docs.google.com/a/greenpeace.org/forms/d/e/1FAIpQLSdAWLFRBE0pQjzQH9seMQDj4Im1zm9hUZExIwYAXRuVGQk48Q/viewform?c=0&w=1

    Où: Place de la République
    Quand: Ce samedi 14:30
    Quoi: Rassemblement de citoyens pour une alliance forte à gauche. Puis action devant les QG des candidats.

    À un mois du premier tour, le temps nous est compté. Il est particulièrement important d’être nombreux samedi prochain. Pour nos droits sociaux, pour l’environnement, pour la société que nous voulons, pour le futur de nos enfants : c’est samedi que nous devons nous montrer.

    Venez nous rejoindre avec vos proches, nous avons besoin de chacun d’entre vous!

    Vous n’êtes pas de la région parisienne ?
    Nous vous proposons de renforcer la visibilité de cette action en publiant une photo de vous sur Twitter et Facebook avec un carton ou un papier sur lequel est écrit un message de soutien à l’union de la gauche. Pensez à bien utiliser le #HamonMélenchon dans votre publication et sur votre carton !

    Faisons passer le message qui interpellera une bonne fois pour tous les sympathisants de gauche et les candidats : pour gagner, il faut s’unir.

    Solidairement,

    L’équipe de #1maispas3.

    Pour ne plus recevoir d’informations par email sur cette pétition, veuillez cliquer sur ce lien.

  113. CLAUDE MIMET
    Posted 23 mars 2017 at 16:37 | Permalien

    Et qui du PS soutient B.Hamon à part les militants de base , les gros bonnets défilent chez Macron les uns après les autres , silences ouatés d’Hollande et Cambadélis, ce qui veut dire que de Macron serait le candidats du PS ? Les primaires n’ont servies à rien !

  114. valentin
    Posted 23 mars 2017 at 20:14 | Permalien

    @Gérard, si tu veux bien arrêter de jouer à la victime…

    tu parles de clic qui ne sont rien, tu parles de sondage (sic!) qui montre qu’il faudrait que l’un laisse la place à l’autre, tu dis sans arrêt qu’il n’y a pas eu de main tendu sauf pour la poser sur la tête de Benoit Hamon et pousser fort pour qu’il boive la tasse…

    …Autant on te suit quand tu parles d’engagement social, de tes valeurs morales qui te portent… mais sur le coup là, tu as tord et tu te complais dans la victimisation de Benoit Hamon.

    Donc oui :

    - La dynamique est sans commune mesure pour la France Insoumise. Ceci est dû à plusieurs facteurs : le programme est celui qu’il faut, l’équipe est de très bonne technicité, le candidat un orateur hors pair… mais avant tout les gens y croient

    - Même si Benoit Hamon n’est pas le PS à lui seul et qu’il peut porter les idées de gauche vraiment il se retrouve dans un parti qui est rejeté, qui le coince, qui l’abandonne… Donc les gens s’en détourne de plus en plus

    Attraction vers la Francs Insoumise, Répulsion du parti socialiste…

    Que Benoit Hamon soit un homme politique de courage, qu’il appelle Mélenchon quitte à lui proposer de devenir son 1er ministre, qu’ils trouvent des pistes de réflexion, des idées nouvelles…

    Lorsque les médias n’orientent pas les échanges avec des idées d’arrières plan, Mélenchon apparaît comme le candidat le plus sérieux et le plus intéressant pour la présidentielle. C’est jouable! On pourrait, nous tous, femmes et hommes de gauche, faire vivre les idées et les valeurs qui pourraient changer la France, lui insuffler un nouvel élan. Et là, les peurs, les replis sur soi, les partis pris idéologiques du libéralisme pourront s’étioler pour laisser place à des idées généreuses, novatrices, justes

  115. Posted 24 mars 2017 at 0:35 | Permalien

    je combats politiquement depuis 50 ans tout ce que vous êtes : regroupement non démocratique, anti parti, pro peuple, anti classe sociale, anti gauche, anti front unique de la gauche,
    je suis anti militariste, internationaliste, anti « chef »
    je suis pour l’internationale et pas en priorité pour la marseillaise, pour le salariat et contre le patronat, syndicaliste d’abord et pas clanique,
    OK ?
    mais je pense que dans cette élection nous devons faire l’unité dans le respect, l’unité, sans que personne n’ait à se déjuger, à s’incliner,
    personne ne doit se rallier a personne, personne ne doit se soumettre,
    vous ne me ferez jamais dire que la gauche socialiste a eut tort et je ne vous le demande pas à FI, meme si je le pense,
    je ne vous demande pas l’unité de pensée mais l’unité d’action
    cela veut dire respect des uns et des autres quand on discute
    un accord global en trois : plate-forme, gvt, AN

  116. Posted 24 mars 2017 at 8:53 | Permalien

    « personne ne doit se rallier a personne, personne ne doit se soumettre, »
    Vous n’avez pas encore remarqué que cette phrase ne veut rien dire. Forcément, si un jour il y a deux candidats et que le lendemain il n’y en a plus qu’un, ça veut dire que le deuxième
    - soit a abandonné pour des raisons diverses
    - soit s’est rallié au premier (ne parlons pas de soumission)
    Il n’y a rien de déshonorant à se rallier si les conditions sont claires.
    Jadot s’est rallié après avoir obtenu quelques alinéas dans le programme, quelques circonscriptions gagnables et un peu d’argent.
    Mélenchon a posé des bases de discussion, peut-être excessives mais c’est aussi le jeu, mais apparemment Hamon n’était pas disposé à céder quoi que ce soit, la discussion a tourné court. Peut-être parce qu’Hamon se pensait suffisamment fort pour distancer Mélenchon.
    Aujourd’hui, les deux fonc à peu près jeu égal, je ne vois aucun des deux se retirer au profit de l’autre. Et surtout je ne vois les électeurs d’aucun des deux prêts à voter pour l’autre.

  117. CRAYENCOUR
    Posted 24 mars 2017 at 9:20 | Permalien

    Le post 114 était respectueux et respectable; il aurait même dû te convenir; un insoumis qui veut l’unité et accepterait un Hamon président; mais tout ce que tu es capable, dans ton aveuglement de lui répondre, c’est ton post 115, qui n’est qu’une agression épidermique et irréfléchie! C’est ça ta volonté d’unité?
    Toi et Hamon, vous êtes la gauche socialiste? Vous voulez l’unité? Alors oui; transmet lui ce message; qu’il propose clairement à Mélenchon le poste de premier ministre et lui donne les garanties nécessaires (circonscriptions revues avant la présidentielle, rupture avec les libéraux).
    Maintenant, si ce que vous voulez, c’est un retrait de Mélenchon sans avoir à donner de garanties, ni à faire de propositions concrètes, alors vous n’obtiendrez rien et vous serez responsables de l’absence d’unité.

  118. valentin
    Posted 24 mars 2017 at 9:51 | Permalien

    « personne ne doit se rallier a personne, personne ne doit se soumettre, »…

    Donc les celles et ceux qui se retrouvent et qui portent le programme de la France Insoumise n’ont pas à se rallier, et pas se soumettre à un représentant d’un parti politique qui faut le dire nous a pondu des florilèges de libéralisme!!

    Dur de te suivre dans ta réflexion @Gérard.

    Et STP arrête de ramener à chaque fois la critique du parti socialiste à la gauche socialiste. On est d’accord pour dire que ce n’est pas du tout la même chose. Cependant, tout le monde voit qu’il y’a une autre tendance libérale qui était aux commandes jusque là et que l’orientation sociale et de gauche n’était pas dominante sinon il n’y aurait jamais eu de loi El khomri par exemple.

  119. JL
    Posted 24 mars 2017 at 12:46 | Permalien

    Bonjour, deux petites questions pour Gérard Filoche :

    « GÉRARD FILOCHE
    Posted 20 mars 2017 at 13:08 | Permalien
    les cyniques imbéciles qui ont fait une croix sur les chances de victoire, qui tranquillement osent écrire « on perd ces élections he bien on les perd! » je les hais,
    ce sont des nantis stupides qui ne vont pas en souffrir, des spectateurs béats qui ne viennent pas du réel
    ce sont des idéologues abstraits auxquels ça ne coute rien dans leur chair et dans leur vie,
    ils n’ont jamais eu a défendre le droit a un vestiaire dans leur entreprise,
    ils n’ont jamais bataille pour se faire payer une demie heure supplémentaire,
    ils n’ont jamais été confrontés a un patron brutal et vulgaire, n’ont pas eu les tendons d’une main coupés sur la meule, n’ont pas fait la queue a Pole emploi en quémandant un indemnité pourtant justifiée »

    J’ai remarqué avec surprise que Benoit Hamon est candidat aux législatives pour le PS dans les Yvelines (http://www.parti-socialiste.fr/liste-candidats-aux-legislatives-investis-ps/).
    C’est donc le premier à penser à l’après présidentielle et à sa propre défaite.
    Le passage cité ci-dessus peut donc lui être destiné ?

    Pour la seconde question je vais répéter ce qui a déjà été demandé ici mais à quoi vous n’avez me semble t-il pas répondu :
    Comment le programme de BH pourrait-il être appliqué par une majorité issue du PS ? Je vois mal El Khomri voter pour l’abrogation de sa loi ou Valls revenir sur le CICE …

    Ce dernier point est à la base du blocage, alors je vois mal comment l’ignorer fera avancer les choses ?

  120. Posted 24 mars 2017 at 13:06 | Permalien

    non, ma phrase est clair,
    ce n’est pas un désistement, i un retrait, c’est un accord et une accord global,
    sis vous voulez le presenter comme le recul de l’un vous empechez l’accord

  121. Posted 24 mars 2017 at 13:25 | Permalien

    je l’ai refait ce matin sur RMC chez Bourdin

  122. Posted 24 mars 2017 at 13:26 | Permalien

    quand je veux rassembler je ne sacrifie aucune de mes idées, je cherche les idées communes qui le permette
    l’unite ce n’est jamais l’unité de pensée (heureusement)
    l’unite se fera sur ce qui rassemble pas sur ce qui divise
    et nous devrons combattre comme une cohorte de fer, comme une armée sur ce qui nous aura rassemblé, laissant de cote le temps nécessaire ce qui restera en suspens en débat

  123. Fabien
    Posted 24 mars 2017 at 13:53 | Permalien

    Désistement, retrait, etc, tout ça c’est jouer sur les mots, la vérité c’est qu’il y a deux candidats et habiller avec des mots qu’il y en ait un qui se retire ne change rien à la réalité.
    De toute façon je crois dur comme fer que ce sera les prochains sondages qui décideront de qui doit rester.
    Tout le reste n’est que prospective dans le bleu.

  124. Posted 24 mars 2017 at 14:10 | Permalien

    mais vous etes fou ou de mauvaise foi…
    Hamon a été désigné a la convention PS le 8 décembre il ne savait pas qu’il serait candidat les 22 et 29 janvier,
    et il y aura une autre convention du PS apres la présidentielle,
    vous voyez comment vous cherchez la bêtise !
    si on gagne le 7 mai on aura une majorité dans la foulée,
    si on perd la majorité socialiste en effet redeviendra mauvaise

  125. Posted 24 mars 2017 at 14:16 | Permalien

    au contraire, les mots sont décisifs,
    si vous présenter les choses comme une capitulation de l’un par rapport à l’autre, vous divisez, et vous faites échouer l’unité

  126. Fabien
    Posted 24 mars 2017 at 14:41 | Permalien

    Ouais bah les mots pour l’instant vont toujours dans le même sens, il faudrait que ce soit Melenchon qui se retire pour Hamon.
    Prospective suicidaire parce qu’il ne se retirera pas comme ça, faut être naïf à 100% pour espérer ça.
    La solution c’est de répondre à ce qu’il demandait, ce qui ne signifie pas s’abaisser, puis de discuter ensuite pour le reste, et moi je ne vois rien de la part de Hamon en ce sens.
    Le problème de Hamon tu auras beau le nier 1000 fois, c’est qu’il ne se bat pas pour la présidence mais pour le futur PS parce qu’il est dans un piège total, mais tout seul il perd tout.
    En tous cas si les deux ont convenus d’un accord de ne pas s’écharper c’est bien parce qu’il y a une idée derrière et je persiste à penser que c’est en attendant un verdict des sondages.

  127. Posted 24 mars 2017 at 15:04 | Permalien

    la « clause de revoyure » ?

  128. Posted 24 mars 2017 at 15:06 | Permalien

    Le 23 mars 2017 à 18:50, Fabien Arnould a écrit :

    Bonjour à tous, chers collègues,

    J’ai déjà répondu à vos mails concernant la primaire de la belle alliance populaire à laquelle ni Mélenchon, ni Macron n’ont voulu participer. A l’époque, j’ai été critiqué amicalement. Mon argument était, je le rappelle : pensez-vous que si Mélenchon venait à gagner cette primaire, le PS le suivrait-il d’un seul homme ? Inversement pensez-vous que si Valls gagnait, Mélenchon l’aurait-il suivi d’un seul homme ? C’est pourtant le principe d’une primaire : celui qui gagne est soutenu par tous les autres.

    De ce principe élémentaire, Mélenchon et Macron ont été honnêtes intellectuellement, loyaux et ont décliné à participer à cette primaire. Qu’en est-il aujourd’hui de cette primaire ?

    Hamon, gagnant largement de cette primaire, candidat officiel du PS n’est pas soutenu par la majorité des candidats engagés à cette primaire, certains ont même rejoints Macron ! Les membres du gouvernement socialistes rallient progressivement Macron. Les deux millions de votants sont ignorés, trahis.

    Au delà d’une règle du jeu flouée, le PS est en plein désarroi. Divisé entre soutenir Macron ou Hamon. Pourquoi ? Faire barrage au FN ? A moins que le rêve d’un Schröder à la française émerge après les législatives, sous les traits de Macron. Une grande coalition allant de Le Drian, Valls, Bartolone, Poignant, et cetera à Macron se mettra en place. Les astres s’alignent pour eux, pensent-ils.

    Cambadélis, premier secrétaire du PS dans le Parisien est clair.

    Que doit penser Hamon ?

    Après un quinquennat de renoncements, trahisons, compromissions, après de telles déclarations du premier secrétaire du PS, après les désertions au goutte-goutte des ministres, ex candidats de la primaire de « gauche », en faveur de M. Macron; comment ne pas croire à l’émergence d’une grande coalition social-libérale ?

    L’aile gauche du PS, le PG, PCF, EELV, FI peuvent construire un arc de gauche en s’appuyant sur les forces syndicales et associatives.

    Si beaucoup de militants socialistes honnêtes et opiniâtres soutiennent Hamon, il faut constater que ce dernier est trahi par les siens. Comment accorder une crédibilité à un candidat dans ces conditions ? Selon les derniers sondages ( sur lesquels le PS appelle à voter utile) Mélenchon, sans aides logistiques et financières des partis politiques, passe devant Hamon.

    Si l’on suit la logique du PS, le vote Mélenchon devient vote utile et selon la logique de M. Montebourg : j’appelle solennellement M. Hamon à retirer sa candidature, nous sommes face au mur de l’Histoire. Une vraie gauche pourrait s’unir avant le 1er tour. Le temps presse.

    Fraternellement,

    Fabien Arnould,

    délégué FSU Justice

    Bonjour,
    Ton raisonnement est effectivement intéressant.
    Sauf l’approbation que tu accordes à Mélenchon et à Macron pour ne pas avoir participé à la primaire citoyenne ouverte à toute la gauche et devenue primaire de la BAP en raison de l’absence de Mélenchon et de Jadot.
    Les craintes sur le non-respect par certains vaincus de leur engagement à soutenir le vainqueur ne constituent pas un argument pour ne pas participer à cette primaire, au contraire : c’est la recomposition en marche. Nous voyons bien que les rats quittent le navire.
    Mélenchon vainqueur aurait été rejoint par la gauche du PS, l’unité de la gauche aurait été réalisée et ce serait lui qui ferait jeu égal avec Le Pen et non Macron.
    Valls vainqueur aurait dû partager les électeurs avec Macron et l’unité de la gauche était à l’ordre du jour.
    Amitiés
    Pierre Ruscassie

  129. Fabien
    Posted 24 mars 2017 at 15:17 | Permalien

    « la « clause de revoyure » ? »

    Je pense, oui…S’ils sont intelligents!!

  130. JL
    Posted 24 mars 2017 at 16:30 | Permalien

    « mais vous etes fou ou de mauvaise foi…
    Hamon a été désigné a la convention PS le 8 décembre il ne savait pas qu’il serait candidat les 22 et 29 janvier,
    et il y aura une autre convention du PS apres la présidentielle,
    vous voyez comment vous cherchez la bêtise !
    si on gagne le 7 mai on aura une majorité dans la foulée,
    si on perd la majorité socialiste en effet redeviendra mauvaise »

    Répondre simplement sans chercher à rabaisser l’autre est suffisant, vous avez effectivement raison sur le premier point.

    La question n’est pas d’avoir ou non une majorité, mais plutôt si celle-ci soutiendra le programme de BH.
    Pensez vous réellement que Myriam El Khomri approuvera l’abrogation de la loi « travail » ?

    À vous de voir, à vous de choisir, jlm et le peuple de gauche, ou ces carriéristes du PS qui n’ont plus rien de socialistes.

  131. Posted 24 mars 2017 at 19:42 | Permalien

    bien sur que non, vous ânonnez les éléments de langage de FI, ça fait cent fois que le meme argument nous est servi
    alors oui, je rabaisse le caquet de ceux qui le font
    et encore,
    si on gagne le 23 avril et le7 mai, El Khomri ne sera pas candidate et on abrogera sa loi
    et si on perd elle le sera et sa loi sera aggravée par Fillon ou Macron
    c’est aussi simple que ça,

  132. valentin
    Posted 24 mars 2017 at 21:02 | Permalien

    @Gérard, tu devais être fort au cache cache petit, non??

    Parmi les aspects qui semblaient logique pour qu’il puisse y avoir une unité, Mélenchon et la France Insoumise soulignait qu’il n’était pas possible, pour être cohérent, logique, d’avoir des élus comme El Kohmri qui puisse être député et toi tu nous vilipendais en répétant ton usuel « pas d’imposition » enfin ce genre de truc quoi et là c’est toi qui le met sur la table…

    Punaise t’es dur à suivre quand même… Je crois que je vais planter mon parasol, prendre un verre et lire tranquillement pour rigoler…

  133. Gilbert Duroux
    Posted 24 mars 2017 at 22:40 | Permalien

    GF : « si on gagne le 23 avril et le7 mai, El Khomri ne sera pas candidate et on abrogera sa loi ».

    Comment veux-tu qu’on te fasse confiance, tu changes sans arrêt de position ? Il y a peu tu disais qu’il était hors de question de revenir sur les investitures et qu’il suffirait de donner un label « majorité présidentielle » à ceux qui ont été désignés.

  134. Posted 24 mars 2017 at 23:47 | Permalien

    effectivement lis ça te fera du bien dans la tete,

  135. Posted 24 mars 2017 at 23:50 | Permalien

    tordu j’ai jamais dis cela
    j’ai dit pas de chantage pas de préalable,
    j’ai dis unité pour gagner et je dis
    si on gagne on réglera ce problème,
    on a arrache une nouvelle convention pour revenir celle du 8 decembre
    mais il faut l’unité et il faut gagner

  136. Posted 24 mars 2017 at 23:53 | Permalien

    Mélenchon/ Hamon : SOMBRER OU S’ENTENDRE

    Les critères qui présideraient à une désignation objective d’une candidature unique ne sont pas introuvables mais ils sont inaudibles, d’une part par les partisans et peut-être même par les deux candidats. J’ai bien mon idée mais elle ne ferait que se surajouter à des centaines de milliers d’autres exprimées ou perceptibles. Je pourrais dire volontiers moi aussi que, si nul accord n’est trouvé, je m’abstiendrai nonobstant ma préférence. Si la « France insoumise » consacre une nouvelle fois la France des vaincus, elle m’afflige, comme m’afflige le porte-parole d’un parti en déroute, truffé de parjures et de renégats, traître en son entier à ses engagements, pitoyable machine politique qui, cumulant comme jamais les majorités dans toutes les assemblées, la tête des grandes agglomérations et la dynamique de l’anti-sarkozisme, n’a rien su en faire d’autre qu’une continuation du pacte néo-libéral, et qui croit, au terme d’une primaire souffreteuse qui l’a désigné, être légitime, naturellement, à incarner nos intentions multiples et néanmoins très ciblées et convergentes. 
En somme, c’est l’ère des devoirs qui vient, plus que celle des droits et prérogatives. Les amis de Mélenchon dans la « France insoumise » n’ont acquis aucun droit à décider de l’issue de la confrontation et Mélenchon est bien mal venu de nous faire le coup du « je ne peux pas trahir les 300 000 de la France insoumise… » pour justifier qu’il ne peut plus rien discuter ni négocier. Cette obstination sophiste, celle des « caractères » comme dit Mélenchon, est une impasse politique, d’autant plus inexcusable que, s’appuyant sur l’idée d’une révolution citoyenne non faite de violences, elle s’interdit les conditions de sa réalisation; quant à Hamon, pour peu qu’on n’en fasse pas un simple héritier du rocardisme (association capital-travail vu de gauche et pacifisme dans les tensions de classes), il est l’issue d’un rejet de Vals avant que d’être le porteur d’un projet socialiste autonome. Qu’il se prenne au jeu d’une campagne vierge d’arriérés, dans un exercice d’amnésie volontaire personnelle puis collective, qui reblanchirait non pas « Le » mais « son » Parti socialiste, c’est peine perdue car les blessures sont trop profondes.
Aussi, c’est seulement par une prise de conscience de leur devoir historique de collaborer que ces deux leaders pourront faire accéder notre projet collectif commun (pour une 6ème République, dépoussiérée du paternalisme, de l’autoritarisme, du centralisme, pour une société écologique, pour la solidarité garante de toutes nos libertés) au second tour de cette présidentielle, que nous souhaitons ultime et dernière, pour l’emporter au second tour et tordre la pente de l’Histoire.
Alors même que les deux candidats se font porteurs de programmes et propositions communes, voisines, complémentaires, contradictoires aussi mais à la marge, surtout à la marge par ce que conditionnées par un environnement qui leur échappe et nous échappe : l’Europe et la réaction de nos partenaires face à nos velléités démocratiques, le monde international tant sur les plans financiers, militaires et écologiques, la vraie capacité en interne d’une politique pour entraîner tout un pays dans une voie pacifiante et progressiste.
Convaincre ces deux là et leurs partisans, du devoir qui leur incombe est aussi notre devoir. Le tirage au sort proposé par certains n’évitera pas la discussion de fond. Cette solution pourrait en être l’issue pour résoudre la question de l’incarnation. Ce sont-ils déjà mis d’accord, par un protocole secret, pour se désister l’un pour l’autre, une semaine avant le premier tour sur la base des sondages ? Eux seuls et leurs proches le savent ! Ce serait intelligent mais malheureusement surprenant.
Il nous reste nos mobilisations, très rationnelles, très raisonnables, à front renversé des passions criardes qui seraient l’apanage des foules, nous voulons cet accord qui ne soit allégeance d’aucun mais pacte gracieux et d’honneur pour l’avenir de tous. Un pacte public, discuté en public, car la chose est publique. Le PS et « France insoumise » n’ont rien n’à voir avec ça, ça ne leur appartient pas, c’est la cause commune qui transcende les rivalités, et nous en sommes les seuls témoins concernés à la différence des outils que les circonstances introduisent pour s’organiser et qui ne supplantent pas les fins.
Les deux rivaux doivent-être obligés de se rencontrer et de conclure un accord programmatique en public, au terme duquel le sort pourrait être l’ultime juge de paix.
Convainquons-nous de cette voie, pourrissons la vie de l’un et l’autre au nom de cette nécessite, partout où ils apparaîtront, à chaque fois qu’ils voudront prendre la parole tant qu’ils n’auront pas décidé de cette unique chance pour vaincre. 
    
Bruno Menguy le 23/03/17

  137. Fabien
    Posted 25 mars 2017 at 11:57 | Permalien

    Dans deux sondages ce jour, Melenchon 14, Hamon 10,5.
    L’écart se creuse.
    Rappel d’une évidence loin des prospectives irréelles et inutiles : aucun de ces deux candidats ne peut se permettre un score électoral en dessous de 10%.

  138. Posted 25 mars 2017 at 12:03 | Permalien

    on verra, ils sont a touche touche depuis que l’un et l’autre, s’étant rencontres n’ont pas fait alliance

  139. Fabien
    Posted 25 mars 2017 at 12:40 | Permalien

    La rencontre n’a rien à voir là dedans, c’est le débat qui a tout changé.
    Mais concernant la rencontre dite manquée je pense toujours (je peux me tromper) que ni l’un, ni l’autre ne sont stupides ou idiots, une fois de plus, ils savent (savaient)tous deux qu’ils ne peuvent (pourraient) prendre le risque de finir à moins de 10%.
    Il suffit de comprendre les conséquences qui s’en suivraient pour l’un ou l’autre si un résultat à un chiffre.
    Je ne pense pas que ce soit difficile à comprendre pour quiconque ça…
    Tout comme il n’est pas difficile à comprendre pourquoi JLM n’a pas décidé de faire du petit bois sans nuance…

  140. Posted 25 mars 2017 at 12:42 | Permalien

    Le triomphalisme « d’insoumis » (sic) heureux que 2 ou 3 des sondages fassent passer JLM devant Hamon est siderant.
    les mêmes hier contestaient les sondages quand hamon était devant
    et quand il n’y avait pas encore Hamon en décembre ils appelaient au « vote utile » pour melenchon

  141. Posted 25 mars 2017 at 12:46 | Permalien

    les deux ont une responsabilité c’est net
    Hamon aurait du proposer l’alliance en 72 h le 29 janvier comme il l’avait dit
    et les conseillers qui lui ont proposé autre chose sont … fautifs

  142. Fabien
    Posted 25 mars 2017 at 13:37 | Permalien

    Perso je n’ai jamais rien contesté dans un sens ou dans un autre et les sondages c’est pas moi qui les fait.
    De même que des candidats séparés me parait suicidaire, sauf que je suis d’accord sur le fait que JLM ne pouvait que demander des engagements sérieux à Hamon, 2012 et 5 ans de trahisons sont passés là qu’on le veuille ou non obstinément.
    Mais enfin tu arrives à reconnaître que Hamon a été mal conseillé.
    Entre les fuites du PS, un secrétaire qui fait tout pour l’enfoncer et j’en passe, il fallait quand même une sacrée​ dose de connerie pour pousser Hamon à exiger en préalable le retrait de JLM, TU LE SAIS ÇA !!
    Melenchon n’est pas parfait, mais c’est archi faux de prétendre qu’il n’aurait discuté de rien, c’est l’inverse qui s’est produit, c’est Hamon qui à refusé sans son préalable accepté.
    Faut accepter les conséquences.

  143. Posted 25 mars 2017 at 14:02 | Permalien

    melenchon n’a pas fait une seule ouverture sérieuse, un seul appel a l’unité
    quand hamon a gagne il a reçu ça comme un coup de tonnerre il préférait hollande ou valls
    c’est pour ça que ça se jouait le 29 janvier

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