Macron élu par défaut, abstention, et nul, pas par adhésion

Communiqué Gérard Filoche, BN du PS, au soir du second tour, 7 mai 2017

 

a propos du putsch d’un membre de cabinet appuyé par 95 % des grands propriétaires de médias, par les grandes banques, l’oligarchie et le Medef.

Le libéralisme, la finance sont le dangereux marche pied de Le Pen.

En 2002 au 2ème tour des présidentielles le FN obtenait 5,525 millions de voix, en 2017 il en rassemble entre 10 et 11millions. Voilà où conduisent quinze ans de politique libérale d’austérité ! Le quinquennat de François Hollande a trahi tous les espoirs de mai juin 2012.

Ce jour, en votant comme nous l’avons fait, nous n’avons gagné que du temps.

Emmanuel Macron est élu par défaut, par contrainte, pas par adhésion.

C’est le putsch d’un homme de cabinet, d’un prédicateur hors sol, sponsorisé par le Medef et les grandes banques. C’est un système antidémocratique qui l’amène au pouvoir alors que la majorité écrasante des électeurs n’imaginaient même pas vouloir d’un pareil président.  Au premier tour il a réuni moins d’un électeur sur quatre et une partie importante de son électorat était là, déjà, pour ne pas avoir à choisir entre Fillon et Le Pen.

Au 2ème tour, en dépit de l’apparence du score, son programme ultra-libéral  reste refusé par l’écrasante majorité des français.

J’appelle au sursaut de toute la gauche et à son unité pour les élections législatives du 11 et 18 juin.

Le 23 avril s’il y avait eu l’unité entre J L Mélenchon et B Hamon il y aurait eu un candidat de gauche vainqueur à ce 2éme tour. Cela prouve que la gauche est forte, et que seule la gauche unie peut gagner, c’est à dire la gauche des partis et élus, des syndicats, des associations, des organisations de jeunesse qui maillent le territoire, les entreprises, les quartiers, les bureaux, les écoles et universités. Ca ne se joue pas que sur les estrades et les harangues, mais sur le terrain de la négociation, de l’action commune en profondeur, des accords politiques, du travail quotidien, et sinon, la gauche est divisée et condamnée à la déroute.

Aux législatives la même cause, la division, conduirait aux mêmes résultats. Dans chaque circonscription, il faut une candidature unique sur un programme de gauche pour s’opposer à l’extrême-droite et au libéralisme de la droite et de Macron. Une candidature qui réunisse les partisans de Mélenchon, d’Hamon, des Verts, des communistes, des Alternatifs, des Socialistes anti Macron pour gagner une majorité nouvelle à l’Assemblée Nationale.

Les diviseurs, d’où qu’ils viennent,  porteraient à nouveau la responsabilité de l’échec et des futurs reculs sociaux …

J’appelle à la constitution de conseils citoyens dans les villes, les départements pour que toutes et tous nous puissions porter nos exigences, faire connaître les attentes sociales, écologiques, citoyennes …

Pas d’état de grâce !

Dés la première heure, le combat commence contre ce président et le gouvernement qu’il va nommer pour casser nos droits sociaux. Par contre l’unité de toute la gauche, si elle se réalise, ne se servira pas seulement au bulletin de vote : quand il y a nécessité, la grève générale et l’occupation des entreprises sont la seule solution, et nul n’a écrit que si nous n’avons pas gagné contre la loi El Khomri nous ne gagnerons pas demain contre les ordonnances Macron.

L’unité de la gauche à laquelle nous appelons, servira dés l’été et l’automne, à mobiliser contre les ordonnances scélérates de casse du code du travail, contre « l’ubérisation » d’une partie du salariat, et la hausse massive du chômage et des petits boulots précaires, contre la suppression du salaire brut et de la protection sociale financée par le capital, contre la suppression de 120 000 fonctionnaires dont le pays a tant besoin, contre la suppression de l’impôt sur la fortune remplacée par une TVA payée par les pauvres, en un mot contre la surexploitation de notre travail et de nos vies par la finance macronisée.

 

24 Commentaires

  1. Macarel
    Posted 7 mai 2017 at 23:49 | Permalien

    Maintenant, il va falloir empêcher de nuire « celui qui veut nous empoisonner » Mr Filoche, puisque celle qui tenait le pistolet a été écartée, pour un temps, en tout cas…

  2. guinet
    Posted 8 mai 2017 at 0:54 | Permalien

    Bonjour
    Le temps presse! Le PS suivra-t-il Hamon vers une union des Gauches en opposition totale à Macron? Le PS se séparera-t-il de tous les macronistes, les énumérer serait bien trop long… Le PS va-t-il invalider les candidats macronistes aux législatives?
    Vaste programme,à mettre en œuvre très rapidement! Y arriverez-vous? je vous le souhaite de rand coeur!
    Un insoumis

  3. 100% A GAUCHE
    Posted 8 mai 2017 at 0:56 | Permalien

    Une nouvelle lutte commence ce soir ! L’ordolibéralisme a pu hisser son candidat au sommet du pouvoir du fait des divisions de la gauche, de la grande déception sociale du quinquennat finissant et d’un marketing électoral largement relayé par certains médias privés qui se repaissent du prisme « saga politique », tentative d’abdication clinquante de la bataille des idées… Il faut réagir vite, collectivement, dans l’optique de la vraie démocratie sociale, celle de Jaurès (la visite à Albi du candidat était difficile à digérer) contre le nouveau factotum des accapareurs de richesses !

  4. MENORET
    Posted 8 mai 2017 at 2:26 | Permalien

    Bonjour Mr Filoche,
    nous sommes tous d’accord avec ce constat, mais comment le faire s’approcher des Gauches, si tel est le souhait de Mélenchon !?
    S’il ne le fait pas, nous conviendront qu’il fait barrage à la Gauche.
    A bientôt.
    Tristane MENORET

  5. Posted 8 mai 2017 at 4:09 | Permalien

    Communiqué de LUTTE OUVRIERE
    Après le deuxième tour de l’élection présidentielle 2017
    COMMUNIQUÉ
    07/05/2017
    Emmanuel Macron a largement emporté l’élection présidentielle.

    L’importance des abstentions et le nombre élevé des votes blancs et nuls ont cependant montré qu’une partie importante de l’électorat, notamment dans les quartiers populaires, a refusé le choix entre la millionnaire d’extrême droite et le larbin des banquiers.

    La quasi-totalité du personnel politique de la bourgeoisie, de la droite extrême filloniste à la gauche du PS, se réjouit de ce qu’ils considèrent comme la victoire de la République et de la démocratie.

    Mais, si Le Pen a été écartée de l’Élysée, avec Macron, c’est quand même un exécuteur des basses œuvres de la bourgeoisie et un ennemi du monde du travail qui vient d’y accéder. Il exécutera sans état d’âme toutes les exigences du grand patronat et de la haute finance.

    Les travailleurs, s’ils veulent s’opposer à toutes les mesures contraires à leurs intérêts, devront se défendre par les seules armes dont ils disposent : les grèves, les manifestations, les luttes collectives, tout comme ils ont dû le faire contre Hollande et contre Sarkozy.

    Engagé dans une guerre de classe féroce contre les travailleurs, le grand patronat continuera les licenciements, les suppressions d’emplois, aggravera la précarité, pèsera sur les salaires afin d’augmenter la richesse de la classe capitaliste.

    L’avidité du grand patronat finira par déclencher des explosions sociales. Ces explosions sociales, bien que nécessaires pour empêcher le monde du travail de sombrer dans la misère, ne seront cependant pas suffisantes. Il faut qu’elles soient guidées par une claire conscience de la part des travailleurs de leurs intérêts de classe. C’est-à-dire la conscience que leur ennemi principal, c’est la grande bourgeoisie, ceux qui exercent une dictature absolue sur les entreprises et sur l’économie.

    Les travailleurs n’ont aucune raison de rejoindre la caste politique de tous bords qui se félicite de l’échec de Marine Le Pen. Car le Front national a obtenu plus de suffrages que jamais dans le passé, y compris dans les quartiers populaires.

    Il est dans l’ordre des choses qu’une partie de l’électorat de droite, son candidat Fillon ayant été éliminé, vienne à la rescousse de Le Pen. Mais la candidate d’extrême droite n’aurait pas recueilli un nombre record de suffrages si une partie du monde du travail, écœurée par la politique des partis qui prétendaient le représenter, n’avait pas choisi d’exprimer sa colère en votant pour Le Pen la candidate du Front National.

    C’est un piège mortel. Ce vote consacre l’abandon par un nombre croissant de travailleurs de toutes les valeurs du mouvement ouvrier : l’abandon de la solidarité entre travailleurs contre la grande bourgeoisie qui les exploite ; l’abandon de l’internationalisme pour le chauvinisme ; l’abandon du drapeau rouge pour le bleu-blanc-rouge.

    La progression de l’influence du Front national parmi les travailleurs, même si elle est pour le moment surtout électorale, encouragera les moins conscients de la classe ouvrière à reprendre à leur compte les préjugés réactionnaires exacerbés par le Front national. Le parti d’extrême droite dresse les travailleurs les uns contre les autres et les désarme dans le combat contre le grand capital. Son succès électoral encouragera les groupes et les individus les plus ouvertement hostiles aux travailleurs qui gravitent à l’intérieur et autour du Front national à passer à l’action, en commençant sans doute par s’en prendre aux travailleurs immigrés. Mais des hommes de main dressés contre les travailleurs étrangers constituent une menace pour l’ensemble des travailleurs, leurs syndicats, leurs associations, leurs libertés élémentaires, et une arme supplémentaire à la disposition du grand patronat.

    Pour faire face aux menaces matérielles et politiques qui pèsent sur les travailleurs, il est vital qu’ils retrouvent la conscience que la seule voie pour s’opposer à l’aggravation de l’exploitation et au pourrissement de toute la vie sociale est de renouer avec le combat du mouvement ouvrier contre le capitalisme avec l’objectif ultime de mettre fin au pouvoir de la bourgeoisie.

    Nathalie ARTHAUD

  6. le maur
    Posted 8 mai 2017 at 4:55 | Permalien

    c’est bien gentil tout ça, mais maintenant il va y avoir 1/3 de député en moins pour la prochaine législative et donc tu peux compter sur un gros bidouillage des circonscriptions sans proportionnelle puisque déjà repoussé à la fin de l’année, autant dire à jamais !

    Maintenant, il faut être conscient qu ‘il va y avoir une constitution de 4 grands groupes politique :
    - les Insoumis
    - les Progressistes ou Démocrates (En Marche)
    - Les Républicains (autour de Baroin)
    - les Patriotes

    Vous demandez une recomposition de la gauche à vos conditions et il est clair qu’il n’y en aura pas car vous n’avez plus aucune base électorale clairement constitué et que votre camp à déjà explosé depuis les primaires, il serait temps que vous en preniez conscience…

    un simple citoyen non encarté qui respecte votre travail et votre lutte de toute une vie mais qui pleure devant votre aveuglement partisan !

  7. Victor
    Posted 8 mai 2017 at 8:32 | Permalien

    L’accord que vous demandez à JL Mélenchon, avec qui celui-ci doit-il le signer ? Cambadélis, Valls ou Hamon ?

    Il y a actuellement trois composantes différentes au sein du même PS.

    Soyons sérieux, faites d’abord le ménage au PS ou quittez le. Prenez, au moins pour une fois, vos responsabilités.
    Ensuite vous pourrez parler d’accord.

  8. Posted 8 mai 2017 at 9:27 | Permalien

    permettez nous de vous le dire gentiment : occupez vous de vos oignons,
    nous militons depuis 24 ans dans ce milieu et nous D&S savons mieux que vous, n’avons pas besoin de vos conseils,
    sauf si vous voulez adhérer ou partager dans le détail stratégie et programme
    nous avons structure RGDS, nous avons resserré nos liens motion B, nous combattons l’aile droite Vallssiste quasi exclue, et maintenant le centre Cambadelis,
    nous avons une ligne politique claire et surtout unitaire tant sur le fond que sur la forme,
    par contre pouvez vous dire a ceux qui s’appellent « FI » d’être unitaires, car c’est là qu’est le principal obstacle pour avancer, a nos yeux ?

  9. Posted 8 mai 2017 at 9:30 | Permalien

    je ne crois pas,
    je crains qu’il n’y ait qu’un tout petit groupe de députés de gauche anti macron, PCF EELV, PS, FI
    je ne qualifierais pas « en marche » ni de progressistes ni de democrates, ils ne sont ni l’un ni l’autre, mais de droite
    les républicains droite classique usurpent aussi leur nom
    quand à appeler « patriotes » les chauvins racistes xénophobes, cela me semble aussi inapproprié

  10. Posted 8 mai 2017 at 9:33 | Permalien

    reçu de 64

    « Si nous souhaitons la réussite de ce quinquennat pour la France et les Français, nous sommes persuadés que seuls l’esprit de dialogue, l’impérieuse obligation de préserver notre cohésion par la justice sociale et l’écologie solidaire permettront à notre pays de s’en sortir. »

    Les prochains jours vont voir les déclaration de ce type avec Cazeneuve, Royal, …
    Chaque petit apparitchiki va vouloir se montrer bon élève, bon soldat et va en rajouter.

    Il faut un tournant de tous les groupes et courants de gauche pour qu’ils se parlent, se rencontrent.
    C’est la bataille que nous avons mené pour l’unité, pour un candidat unique, pour 1 mais pas 3.

    80 % des candidatures PS sont pro Hollande-Valls-Cazeneuve (chiffre à vérifier). Dans 80 % des cas nous allons être conduits à choisir entre des candidatures PS « macron compatibles », pro-macron » et d’autres FI, PC.

  11. Posted 8 mai 2017 at 9:36 | Permalien

    reçu de 34

    Eric Coquerel vient d’expliquer sur France info que tous ceux, à gauche, qui veulent s’opposer à la politique de Macron ont une solution : rejoindre la France Insoumise !

    Dans ces conditions, peut-on imaginer que JLM veuille « buter » (Jadot a raison, je pense que tous ici le savent) PS, PC et EELV et faire une exception pour « GDS » ? Si ici ou là un petit groupe de la FI veut passer un accord avec qui que ce soit, une bonne petite purge règlera le problème, et comme FI n’est pas un parti, mais un « mouvement », aucun appel ne sera possible contre la décision des instances aux contours indéfinis qui prononceront les excommunications majeures, ou mineures. Le PG est bien en mains, c’est le moins qu’on puisse dire, et Ensemble ! a été cité par Coquerel aux côtés du PC comme faisant partie de ceux qui ont soutenu la candidature de JLM, candidature dont la réussite « a validé la méthode de la FI ». Les uns comme les autres sont donc invités à se rallier. Et les militants « néophytes » de la FI n’y verront pas de mal. Eux se sont bien ralliés au panache rouge de JLM : pourquoi les autres n’en feraient-ils pas autant ? Ne vous y trompez pas : bcp d’entre eux ont autant de compréhension de ce qu’est un parti que cette adhérente du PS pro-Royal (à 10 €) qui disait, indignée, à un militant : « Pourquoi me tutoyez-vous ? Nous n’avons pas gardé les cochons ensemble ! »

    Au passage, je crains (parce que j’avais une certaine estime pour Liem) que la NGS soit « l’allié » du PG comme les partis associés au SED dans la coalition officiellement au pouvoir en RDA étaient les « alliés » des staliniens est-allemands. La comparaison avec les stals m’est (re)venue à l’esprit quand j’ai appris que Francis Parny faisait partie de la délégation restreinte de la FI qui a rencontré le PC il ya qqs jours. Faire assumer la rupture par celui qui était dans le groupe avec qui on rompt est une méthode que nous sommes nombreux à connaître, avoir subie voire même (erreur de jeunesse dans mon cas) appliquée.

    Petite info locale, mais significative : à Béziers, les qqs militants d’Ensemble ! travaillent à une « candidature commune » avec le PC, c’est-à-dire, de facto : à accepter de soutenir les candidats (désignés depuis des mois) d’une section « rouge vif », avec laquelle ils n’ont pourtant guère d’atomes crochus, contre une candidature FI-PG tout autant auto-proclamée que celle du PC, mais avec 10 fois moins de mlitants, et sans véritable ancrage dans les mouvements « de masse », syndicats, etc.

    Bon courage cependant (je le dis sans ironie aucune) aux cdes qui s’engageront ds la voie de la recherche de la mythique (ds les conditions et les délais actuels) unité de tous les opposants de gauche à Macron.

    Respect et amitiés

  12. Posted 8 mai 2017 at 9:40 | Permalien

    réponse de 64 à 34

    Ce que tu décris est une réalité dont je suis conscient … comme celle de la bureaucratie du PS, les manoeuvres des autres courants de la gauche du PS qui ont systématiquement liquidé nos amis sauf quand le rapport de forces les y obligeait.
    Nous ne devons pas avoir d’illusions mais mesurer que le chemin est difficile et que l’unité de la gauche nécessite des compromis sans pour autant se renier.
    Une fois écrit cela, il faut voir les situations …

  13. Posted 8 mai 2017 at 11:51 | Permalien

    M. Filoche
    Je vous suis bien évidemment dans votre volonté de réaliser l’union des gauches pour les législatives. Mais s’il vous plaît n’essayez pas d’imposer les conditions du PS comme étant les plus légitimes.
    Les députés sortants PS se partagent en gros en 60 qui ont tenté de s’opposer à la droitisation d’Hollande et 220 qui ont soutenu les lois les pires. Sur ces 220, une bonne partie va sans doute tenter d’obtenir l’investiture EM. Autant dire qu’ils ne sont pas candidats potentiels pour l’union de la gauche.
    Reste peut-être une centaine de sortants PS qui pourraient revendiquer de représenter l’union de la gauche dans leur circonscription (je pense être large).
    On peut y ajouter une vingtaine d’autres sortants (PC, EELV …) qui peuvent aussi revendiquer de représenter l’union dans leur circonscription.
    Reste quelque chose comme 450 circonscriptions ouvertes à la négociation.
    À la limite, peu importe l’attitude de FI, vous pouvez déjà lancer les discussions entre PC, PS/D&S, EELV et tous ceux qui voudront bien envisager une union. Si FI ne veut pas, eh bien tant pis, si il ne reste que deux candidats de gauche ça peut quand même limiter les dégâts. Surtout qu’à droite ça va aussi être la foire d’empoigne entre EM, LR, FN et la droite du PS (désolé de classer la droite du PS à droite).
    Déjà, localement, le PC fait le forcing pour discuter avec FI, mais est tout à fait prêt à garder ses candidats si FI n’y met pas de bonne volonté.

  14. Greg
    Posted 8 mai 2017 at 12:57 | Permalien

    A voir ; Denis Collin : « Le capitalisme est une impossibilité à long terme. »
    https://youtu.be/RA3UbaZR_wY

    Ca peut servir pour lutter contre les idéologues macronistes.

  15. Vladimir
    Posted 8 mai 2017 at 14:02 | Permalien

    « a propos du putsch d’un membre de cabinet appuyé par 95 % des grands propriétaires de médias, par les grandes banques, l’oligarchie et le Medef. »

    Oui. A cela il faut rajouter : et par l’appareil du PS.

  16. Posted 8 mai 2017 at 14:35 | Permalien

    bah non ! votre rajout manque de sens de l’observation pour le moins

  17. Posted 8 mai 2017 at 14:36 | Permalien

    c’est plus partagé, 80 deputes refusaient la loi Macron et 125 la loi El Khomri
    mais peu importe, s’(il y a prs de 50 deputes de gauche tout compris ce sera merveilleux
    le desastre c’était le 23 avril

  18. Anonyme
    Posted 8 mai 2017 at 15:12 | Permalien

    Aujourd’hui je vois deux choses qui semblent contradictoires et néanmoins complémentaires :
    - La dynamique de la FI vient en partie du fait qu’elle ne s’est pas laissé enfermer dans des tractations d’appareils
    - le bon score de Mélenchon à la présidentielle comprend aussi des votes communistes, écologistes et d’électeurs PS, proches de Hamon, qui ont voté « utile » lorsqu’ils ont vu que seul Mélenchon avait une chance d’accéder au second tour.
    Alors comment concilier ces deux tendances pour faire un bon score aux législatives ?
    La position de la FI de demander aux candidats de s’engager sur une charte est une position qui a été défini collectivement lors de la convention de Lille en octobre 2016 et non un abus de pouvoir ou une arrogance de Mélenchon, qui n’est que le porte parole de la FI.
    S’il n’y a pas d’accord au niveau national, rien n’empêche les discussions et les recherches d’accord dans chaque circonscription, ce qui est plus démocratique que des décisions prises au sommet avec des candidats parachutés et imposés localement. Cela est particulièrement vrai pour des discussions avec des candidats étiquetés PS, dont ils peuvent être soit des soutiens inconditionnels de Macron, soit des soutiens vigilants et occasionnels, soit des proches de Hamon. Cela on ne peut pas le savoir sur la seule étiquette mais en connaissant le candidat. Ici, par exemple le candidat PS de la neuvième circonscription de la Gironde (33), Alain Savary, a soutenu Macron dès le premier tour, donc pas de discussion avec lui ! Par contre ce soir nous faisons une réunion pour voir les possibilités d’accord avec le PC et le Parti de Gauche. Il faut étudier dans chaque circonscription quel est le candidat le mieux à même de rassembler la gauche, au-delà des appartenances à tel ou tel parti ou mouvement. Par contre, si ce n’est celui de la FI, il faudra un sigle commun de reconnaissance.

  19. Pro-Filoche
    Posted 8 mai 2017 at 16:53 | Permalien

    Le politicien qui vient d’être « élu », (du moins, choisi contre Le Pen) est un ennemi de classe qui a clairement annoncé la couleur. Son futur Ministre du travail Bayrou a craché ce matin sur le code du travail.

    Grève générale !

  20. Pro-Filoche
    Posted 8 mai 2017 at 17:02 | Permalien

    Macron peut dormir sur ses deux oreilles, Mélenchon se charge de lui trouver une majorité en empêchant la gauche de s’unir. C’est que l’Insoumis-en-Chef se charge de cracher sur le PS tout entier, oubliant qu’il y a des gens de gauche dans ce parti. Et sa priorité est aujourd’hui d’attaquer en justice son allié du PCF.

    Voilà, voilà.

  21. Posted 8 mai 2017 at 17:29 | Permalien

    @GF17
    Ce n’est pas dans vos habitudes de partir perdant.

  22. Posted 8 mai 2017 at 20:19 | Permalien

    @ANONYME18
    Il n’y a hélas pas que la 9°(33) qui pose problème. La 12°(33) également.
    Pour moi la situation est claire, s’il y a un FI et un PC, plus un PS de gauche et un PG, je ne voterai certainement pas pour FI, et Savary a toutes les chances d’être réélu.

  23. Posted 8 mai 2017 at 20:22 | Permalien

    sans unité desastre… comme le 23 avril

  24. Posted 10 mai 2017 at 8:09 | Permalien

    @GF
    Après la rupture des négociations entre le PCF et FI, est-ce que votre parti est prêt à discuter avec ses partenaires à gauche pour un maximum de candidatures unitaires (sans FI) ?
    Entre gens raisonnables, il doit être possible de trouver un accord respectueux de tout le monde sous un label du style ‘opposition présidentielle’.
    Parce que s’il y a un candidat unitaire et un FI face à 3 candidats de droite, les électeurs sauront choisir l’unité.

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