Chères et chers camarades socialistes,
Alors que nous avions connu une grande victoire et une liesse populaire immense en mai-juin 2012, nous venons de connaître, en avril-juin 2017, un désastre électoral sans précédent dans l’histoire du Parti socialiste.
Ce n’est pas la faute des militants socialistes, ni des électeurs socialistes et pas seulement celle du Parti socialiste lui-même. Ce n’est pas la faute à une large majorité des élus (il nous reste 1000 maires de villes de plus de 10 000 habitants, 41 départements, 6 régions, 15 000 élus, quelques dizaines de milliers d’adhérents, et quelques millions d’électeurs) qui ont fait correctement et courageusement campagne sur le terrain et qui en ont été victimes.
C’est la faute à celles et ceux qui ont été porté.e.s centralement au pouvoir par nos efforts et nos votes en mai-juin 2012. C’est la faute, en premier lieu, aux choix politiques et à l’action du président élu et aux gouvernements qu’il a constitués pendant cinq ans.
Ça pose la question fondamentale de la démocratie.
Ça pose la question de la base sociale du parti socialiste, de savoir pour qui il existe, pour qui il agit et gouverne.
La démocratie, question fondamentale
Dans la V° République le pouvoir ultrapersonnalisé a décidément tous les défauts, et a permis à François Hollande et aux siens d’échapper à tout contrôle du parti qui l’avait désigné : ils ont délibérément choisi de trahir les espoirs et les attentes de la base sociale qui était la nôtre.
Il s’était donné mission de lutter contre la finance, et il a servi la finance de bout en bout.
Il s’est même entouré de financiers ultralibéraux (Jean-Pierre Jouyet, Emmanuel Macron… ) et il a nommé Premier ministre Manuel Valls, celui qui s’était le plus opposé au « Projet » adopté en 2011 par les socialistes et qui n’avait obtenu que 5 % des voix à la primaire.
François Mitterrand avait dit qu’il fallait « d’abord rassembler les socialistes » François Hollande a d’abord écarté toutes les sensibilités du PS qui n’étaient pas les siennes.
Puis il a écarté les Verts.
Puis toute la gauche et la majorité écrasante des syndicats et de l’opinion au moment de la loi El Khomri.
Puis son bilan était tellement indéfendable qu’il s’est écarté lui-même.
Et celui qui y est allé à sa place a été logiquement battu le 29 janvier 2017 comme lui-même l’aurait été.
En fait il y a même eu double trahison : de 2012 à 2017 François Hollande a trahi nos électeurs et nous-mêmes.
Et après le 29 janvier, Manuel Valls et beaucoup d’autres – mais aussi François Hollande, Bernard Cazeneuve, Stéphane Le Foll, Myriam El Khomri et des milliers d’élus et responsables de l’aile droite – ont trahi le vote des primaires et la désignation, pourtant incontestable, de Benoît Hamon, sabotant sciemment les chances de sa campagne.
Jusqu’au bout ils ont nourri le putsch d’un homme de cabinet, Macron, permettant cette extraordinaire manipulation qui l’a fait élire, puis ils ont pourri les chances, les voix, les soutiens du Parti socialiste et de Benoît Hamon, sans respect pour nos électeurs, pour la primaire, pour le parti.
En cinq ans, le gouvernement Hollande, et là, on le prend dans son entièreté, sa coresponsabilité, a permis aux dividendes des actionnaires d’atteindre des records historiques alors qu’il a bloqué le Smic avec obstination.
En cinq ans, sa politique a produit 1,3 million de chômeurs de plus, toutes catégories confondues, atteignant le record de 6,6 millions. Il a transféré 41 milliards de CICE qui ont été siphonnés par les 1000 plus grandes entreprises du pays, alors qu’elles n’ont créé aucun emploi, et alors qu’il aurait été possible d’en créer des centaines de milliers dans les services publics qui en ont tant besoin.
En cinq ans il a entrepris de casser un siècle de droits du travail en profondeur à travers les lois Sapin, Macron, El Khomri. Il a repoussé encore l’âge de la retraite d’une année effective de cotisations.
Il a augmenté la TVA, ce qu’il avait reproché à la droite. Il a fait débattre la société sur le thème d’extrême droite de la déchéance de nationalité et d’un état d’urgence permanent.
On pourrait énumérer une liste où se creusent les inégalités, se détériorent nos hôpitaux, nos transports publics, où n’ont eu lieu ni la réforme bancaire et la réforme fiscale annoncées, ni même la taxe Tobin.
Si « la France va mieux », c’est celle des riches.
Si des « chiffres sont au vert », ce sont ceux du capitalisme.
Même l’amnistie syndicale qui avait été promise, et ne coûtait rien, sauf déplaire au Medef, a été interrompue par le Président alors que notre majorité sénatoriale l’avait déjà votée : le diable est dans les détails, et là non plus il n’y a pas eu d’équilibre, tout est allé aux possédants rien aux dominés.
Nous socialistes, avec trois millions de sympathisants, avions désigné François Hollande, en 2011, après un long débat sur les orientations qui devaient constituer notre « Projet ».
Être un grand parti ouvert et pluraliste, débattre collectivement, et à fond, des axes de la politique que nous voulons voir mise en œuvre, adopter un projet le plus précis possible, choisir « le » puis « les » candidats, c’est la base de la démocratie et de toute action politique.
Respecter ce qui a été décidé ainsi, appliquer ce que veulent les électeurs, agir en concertation permanente avec la majorité élue, et effectuer réellement les changements promis, c’est la base de toute vie politique institutionnelle sincère. Les groupes parlementaires sont soumis statutairement, politiquement, juridiquement au parti, pas l’inverse.
Rien de cela n’a été respecté par François Hollande et ses gouvernements. On peut prendre point par point : il a globalement fait le contraire de ce pourquoi il avait été élu, de ce pourquoi dix millions de nos électeurs avaient voté.
Au fur et à mesure qu’ils s’en apercevaient, le ressentaient, nos électeurs, puis nos militants nous ont quittés, et le Parti socialiste a été discrédité.
En cinq ans, il y a d’abord eu de l’attente, puis des inquiétudes, de l’impatience, de la déception, puis des amertumes, des exigences, des colères, et enfin une opposition. Puis un rejet massif, parfois de l’écœurement, de la haine, ont frappé notre Parti socialiste jusqu’à ce désastre final du 23 avril et du 18 juin 2017.
C’est la gauche socialiste, MLG, D&S, nous, puis ceux qui ont été appelés « les frondeurs » qui ont essayé de résister à toute cette dérive. Nous en avions la totale légitimité politique. Nous n’étions que 13,7 % au congrès de Toulouse et 30 % du parti à celui de Poitiers. Mais même la majorité du parti à Poitiers votait pour la « reconstruction de la hiérarchie des normes » au travail… et la loi El Khomri piétinait ce vote deux mois après.
Nous avons essayé de sauver à temps, pédagogiquement, puis plus fermement, le quinquennat, la gauche, le parti. S’il y a un reproche à nous faire, c’est de n’avoir pas été assez vite, assez loin et assez fort, ensemble, jusqu’au bout pour imposer une alternative tout au long de ces cinq ans.
Une autre politique était possible si le Parti socialiste avait résisté sur un socle solide. Nous n’aurions pas tout perdu.
En mai juin 2012, nous avions tout : pour la gauche, c’était un pouvoir sans précédent, historique, la présidence, la majorité absolue à l’Assemblée, au Sénat (pour la 1e fois depuis 200 ans), deux villes sur trois, vingt régions sur vingt-deux, soixante et un départements sur cent. Un élan populaire sans précédent avait chassé la droite.
Notre peuple avait tout donné à la gauche, comme jamais. Et en cinq ans, nous avons tout perdu, en sept élections : les municipales, les européennes, les sénatoriales, les territoriales, les régionales, les présidentielles, les législatives.
C’est décisif de souligner cela : parce qu’on ne peut pas repartir de zéro, faire comme si de rien n’était, compter sur l’oubli, car les électeurs se sont sentis trahis, spoliés, piétinés. Ils s’en souviendront longtemps. D’ailleurs, ils nous ont tous mis dans le même sac à l’arrivée, il était impossible de résister à la marée. Ceux qui ont été appelés « les frondeurs » aux côtés de la gauche socialiste, ont payé le prix des limites de leur combat : ils essayaient de défendre « en idées » le PS de gauche, mais ils ont été emportés à cause du « réel » de la politique de l’aile droite.
Quand le PS recule, toute la gauche recule, avec cette fois une « correction » légère de cette logique puisque PCF et FI ont pu quand même gagner quelques députés.
D’où le séisme contre les institutions, la montée de l’extrême droite, la chute des partis traditionnels, 32 % à l’extrême droite, l’abstention massive jusqu’à 58 % de non-participation, et encore des millions de vote nuls ou blancs.
La sanction électorale est si profonde que pour relever le Parti socialiste, et la gauche, et le pays, il faut mettre à jour, balayer, tirer le bilan de tout ce qui s’est passé dans ce maudit quinquennat. Nul ne peut nous redonner du crédit, de l’écoute, de l’appui si nous ne le faisons pas.
Cela veut dire restaurer la démocratie dans le parti du socialisme : que le pouvoir revienne aux militants, aux adhérents, et que les responsables et les élus soient sous leur contrôle.
Que les sections fonctionnent mensuellement, régulièrement, débattent, soient consultées, votent, et que votent ceux qui y participent, pas des adhérents fantômes ni les seuls obligés. On se bat pour des idées, pour le salariat, le clientélisme n’est pas le but.
Qu’une direction soit inclusive, et sans exclusive, collégiale, et puis qu’un congrès scrupuleusement démocratique redresse la barre. Il faudrait prendre le temps de discuter, mais pas trop longtemps, car les combats vont aller vite contre les ordonnances anti-travail et les décisions fiscales anti-protection sociale, anti-salaire brut.
La gauche ne peut pas être organisée à l’ancienne, par un parti vertical, plébiscitaire et centraliste, avec une seule fonction tribunicienne. C’est impossible. La démocratie, cela fait partie du programme.
C’est à cette condition et à celle de revenir aux fondamentaux du socialisme qu’on peut reconstruire un parti de masse.
Revenir aux fondamentaux : le socialisme une idée neuve
On ne peut retenir l’analyse que tout cela a été imposé par les nécessités, par les contingences de la mondialisation ou de l’Europe, parce que c’est faux. Les arguments du genre : « On ne pouvait pas faire autrement » sont faux ! Archi-faux ! On pouvait faire autrement.
L’action politique, ce n’est pas se plier à l’existant mais modifier l’existant.
D’ailleurs, le chômage en France est davantage dû au patronat français qu’à la mondialisation ou à l’Europe. Trop faciles, les excuses internationales ! Des mesures françaises permettraient de le faire reculer en masse, avec l’arrêt des travailleurs détachés, avec le contrôle des heures supplémentaires, avec la baisse de la durée du travail, avec la redistribution des dividendes. C’était à la portée d’un gouvernement de gauche s’il avait voulu être de gauche.
La France n’a jamais été aussi riche et les richesses aussi mal redistribuées. Il existe 600 milliards d’avoirs français dans les paradis fiscaux, 80 milliards de fraude fiscale ; les 58 multinationales « optimisent » 100 milliards au Luxembourg (Luxleaks), les 500 familles les plus riches possèdent 450 milliards, la France a le record d’Europe des du nombre de milliardaires, 1% des Français possèdent près de 50 % du patrimoine du pays… Rien ne nous obligeait à imposer rigueur et austérité, ni la réduction des déficits, ni la « dette » présumée.
Car la réduction des déficits pouvait provenir d’une relance et non pas du resserrement des coûts. Car la « dette » présumée ne vient pas de la hausse des dépenses publiques mais de la baisse des recettes fiscales : si nous avions gardé ou retrouvé le taux d’imposition de Lionel Jospin de 1999, la France n’aurait ni dette ni déficit. Notre budget social est en équilibre, trop d’ailleurs, car il serait logique qu’il ne le soit pas avec 6,6 millions de chômeurs (de toute façon il ne génère que 10 % de la dette présumée). Notre budget collectivités territoriales pouvait être moteur et non pas drastiquement compressé (il ne génère que 11,5 % de la dette présumée). En fait 78, 5 % de la « dette » présumée provient du budget de l’État parce manque de recettes, et notamment de recettes sur les impôts des 1000 entreprises qui produisent 50 % du PIB.
Nous aurions pu, avec une réforme fiscale et bancaire, avoir un tout autre quinquennat : nous, D&S, l’avons dit pas à pas, pédagogiquement, puis de plus en plus fort. Il était possible de relancer l’économie et l’emploi, par la pression d’un État volontaire, au lieu de s’en remettre aux banques et multinationales.
Mais François Hollande, Manuel Valls, Myriam El Khomri et derrière eux Jean-Pierre Jouyet et Emmanuel Macron, avec tous leurs ministres suivistes se sont entêtés jusqu’au bout et ont préféré casser le droit du travail plutôt que freiner les exigences de la grande finance.
On a vu lorsque Jeremy Corbyn la réorienté à gauche, le Labour Party a amélioré les chances de gagner et que le parti est revenu à 600 000 adhérents.
On voit qu’au Portugal un gouvernement d’alliance PSP, PCP et bloc de gauche semble réussir politiquement et économiquement : l’unité de la gauche, la relance, ça peut marcher.
Revenir à notre base sociale : PS, parti du salariat, 93 % des actifs
Le problème n’est en effet pas, de « l’espace politique » des socialistes, il est
« Qui sommes-nous, qui défendons nous, pourquoi et comment » ?
Nous sommes ou voulons être le parti du salariat,
De ceux qui produisent les richesses et n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent,
Le parti de ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre,
Le parti de ceux qui sont exploités, opprimés,
Le parti qui veut redistribuer les richesses.
Parce que l’égalité formelle et réelle aident au développement des civilisations, des économies, des collectivités et des individualités, à l’émancipation de l’humanité.
Et c’est notre idéal. On se bat pour le réaliser. Le socialisme est devant nous.
Ce qui compte, c’est la base sociale que nous représentons et défendons, et c’est le salariat. C’est 93 % des actifs. 93 % !
L’immense majorité productive de notre peuple (et les jeunes sont des salariés en formation, les chômeurs des salariés temporairement privés d’emploi, et les retraités vivent directement grâce aux salaires).
Faites bien attention à cela :
Car il n’y a que 7 % d’indépendants, artisans, commerçants, rentiers, startupers, VTC, auto-entrepreneurs, petits, moyens et grands patrons, affairistes, lobbyistes,… et pourtant ils sont les héros de Macron, les « sans statuts ».
Macron, le président « jupiterien », c’est Jupiter et Uber, l’anti-salariat, l’anti-socialiste, c’est un libertarien autoritaire ; l’ultra-libéralisme va avec la poigne de fer, le tonnerre au service des seuls dieux menaçant les exploités précaires en bas.
Or ces idées et milieux-là ont exercé d’énormes pressions sur les sommets de notre parti, et nous ont détourné de notre électorat massif, les salariés. Nous avons couru avec Terra Nova et Cie, après une chimère minoritaire, une vision fictive des prétendus couches moyennes supérieures, et perdu notre base réelle :
Or 50 % des salariés gagnent moins de 1700 euros,
98 % d’entre eux sont en-dessous de 3200 euros,
9 millions sont en-dessous de 900 euros,
C’est à eux que les socialistes doivent s’adresser, notre camp est le salariat et il est majoritaire, revenons à cette base sociale et à ses aspirations :
Que les salaires augmentent et que les dividendes baissent,
Que les inégalités se réduisent,
Qu’il n’y ait pas de revenus supérieurs à 20 fois le Smic,
Que le Code du travail respecte la civilisation, la dignité des femmes et des hommes au travail.
Ce sont les entreprises qui doivent s’adapter aux droits du travail et pas l’inverse.
Le PS, parti de la redistribution des richesses, d’abord :
La conclusion c’est qu’il ne peut pas y avoir d’hésitation, il faut évidemment voter contre la confiance à Macron.
Il ne peut pas y avoir d’abstention, on ne peut pas être entre deux chaises, on ne peut pas repartir d’un mauvais pied. Vous imaginez : si pour les cinq ans qui viennent on commence en donnant l’impression qu’on ne sait pas comment se situer, on est foutus. Aucune chance de restaurer notre image, de continuer à travailler ensemble. Et ceux qui ne le veulent pas, qu’ils fassent un autre parti explicitement libéral, dommage, mais que ce soit clair.
On ne peut pas être Macron et socialiste,
C’est incompatible,
On ne peut pas cautionner les ordonnances anti-travail,
On doit lutter contre la suppression de l’ISF, et pour un revenu maximal à 20 fois le smic,
On ne peut accepter la fin de 1200 000 fonctionnaires alors qu’il en manque tant,
Le CICE permanent et élargi, c’est non,
On ne peut accepter la fin du salaire brut.
Sinon, jamais nous ne nous reconstruirons utilement pour le salariat.
Il faut le dire :
On veut la hausse du Smic, oui ou non ?
On veut favoriser les salaires et baisser les dividendes (record historique) oui ou non ?
On veut contrôler les licenciements et pas les faciliter, oui ou non ?
Notre République doit contrôler les 1000 entreprises qui produisent 50 % du PIB, et on ne se soumet pas à elles. On veut remplacer la dictature invisible du marché, par la main visible de la démocratie.
Une plateforme pour toute la gauche :
Il n’est pas si difficile que cela d’écrire un nouveau programme qui corresponde aux plus anciennes, plus profondes et plus légitimes de nos traditions socialistes, et qui fasse l’unité de toute la gauche :
Des sous ! Des salaires !
1°) priorité à la feuille de paie par la hausse du Smic à 1800 brut, la hausse immédiate de 10 % des points d’indice du bas de l’échelle de la Fonction publique, des minima sociaux, des allocations handicapés, des petites retraites, du revenu universel pour les jeunes de 18 à 25 ans, de l’allocation dépendance, comme branche de la Sécurité sociale, et création d’un salaire maxima à 20 fois le Smic.
Du travail et de l’emploi pour tous
2°) abrogation de la loi El Khomri et reconstruction d’un droit du travail d’ordre public social, basé sur le principe de faveur, où la loi l’emporte sur le contrat.
Toute activité de travail dépend du Code du travail et des droits sociaux qui sont liés (non à l’ubérisation),
réduction progressive et massive du temps de travail (semaine à 32 h ) sur la semaine et sur la vie (retraite à 60 ans),
Rétablissement du contrôle administratif des licenciements abusifs,
quotas (5% ) limitant la précarité (CDD, CDII, intérim, saisonniers…) ,
renforcement des institutions représentatives du personnel, CE, DP, CHSCT, DS, participation des salariés aux CA, droit syndical,
retour aux conventions collectives négociées par branches,
renforcement de l’économie sociale et solidaire, de la justice prud’homale, de l’inspection du travail (doublement des effectifs et indépendance), de la médecine du travail (et scolaire), élections aux caisses de Sécurité sociale, reconnaissance du burn-out,
et meilleure reconnaissance et réparation des maladies professionnelles, régulation de la sous-traitance, amélioration et respect du statut de la Fonction publique, grand service public de formation professionnelle continue.
gratuité de la santé pour tous
3°) Protection sociale renforcée pour toutes et tous, payée par le capital avec le salaire, priorités aux politiques de prévention, médecine scolaire et du travail, hôpitaux, maison de santé, maisons de retraite, autour de LA grande mutuelle, la sécurité sociale (fin du RSI), fin du millefeuille des complémentaires, prévoyances, etc., remboursement des médicaments et des lunettes et de la dentisterie.
Développement de la pratique d’activités physiques et sportives (équipements/ facilitation), amélioration de la qualité des soins, maintien à domicile, aux aidants, allocation dépendance suffisante, places d’accueil handicapés, procréation médicalement assistée, soins palliatifs et droit à mourir dans la dignité.
Education prioritaire et vive la culture
4°) Service public de la petite enfance, congé paternité des 6 semaines,
droit aux allocations familiales dès le premier enfant, et ensuite calculées par enfant,
scolarisation pour les handicapés,
école obligatoire dès 3 ans, maximum de 25 élèves par classe, mixité sociale et scolaire, et groupes ad hoc pour les « décrocheurs », formation continue des enseignants, plus 40 000 enseignants en cinq ans, priorité budgétaire à l’enseignement supérieur et à la recherche, favoriser la mobilité internationale,
service public national de la formation professionnelle continue,
effort public pour la culture à 1% du PIB, arts à l’école, statut de l’artiste,
De l’impôt direct et progressif : D’abord pour ceux d’en-haut
5°) Réforme fiscale en profondeur : faire sauter le verrou de Bercy, traquer massivement la fraude fiscale, contre les paradis fiscaux et l’optimisation fiscale, augmenter l’IS des 58 multinationales et des 1000 plus grosses sociétés, conforter l’ISF, mette en place 20 tranches d’impôt, taxes sur les dividendes, fiscalité directe et progressive, diminuer la TVA, fiscalité plus verte.
Contrôle, transparence et taxation des banques et de la rente
6°) Réforme bancaire en profondeur, séparation des banques de dépôts et d’affaires, taxe dite Tobin, taxe bancaire, taxe sur les dividendes, audit public de la dette, et renégociation de celle-ci, la BCE doit pouvoir prêter directement aux États, BPI puissante (nationalisation d’une des 4 grandes banques )
Réorientation économique par la demande, pour nos besoins
7°) réforme budgétaire : budget participatif, chiffrage des dépenses/recettes globales,
1°) développement massif des services publics, de l’énergie, l’eau, l’air, des transports, de l’école, de la santé, de la justice, de la police de proximité, des éducateurs, des soins aux personnes, maisons de service publics.
2°) investissements 100 milliards dans la transition écologique, numérique, la recherche…
3°) défense et reprise y compris par nationalisations de nos grandes industries 50 % aux marchés publics
4°) Contrôles des grandes entreprises par la puissance publique, les salariés, les usagers
5°) 150 000 logements sociaux, encadrement des loyers, garantie universelle pour les loyers, bouclier énergétique, plan de renouvellement urbain dans les quartiers populaires
6°) priorité et maillage du réseau ferroviaire public,
très haut débit partout,
fonds d’égalité pour les Outremer
Le choix d’une planification pour une économie verte
8°) Soutien planifié à la transition énergétique, sortie du nucléaire en 25 ans et énergies renouvelables et durables avec programmation, agenda pour des investissements soutenus à la défense des mesures de la COP 21, de la biodiversité, de l’environnement, contre la pollution, les particules fines, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, sobriété énergétique – économie « bleue » de la mer – haut débit numérique – économie du loisir, de la culture.
Préservation des biens communs, conférence des territoires, protection du maillage des départements, des communes et des élus, défense notamment de nos petits et moyens agriculteurs, conditions de travail, droits sociaux, dans le cadre d’une PAC prévoyant la régulation des marches et des risques. Pour le respect du bien-être animal.
Sécurité, libertés et justice vont de pair
9°) Pour la sécurité enquêteurs et éducateurs, renforcement des moyens de la police (5000 postes, zones de sécurité prioritaires), récépissés de contrôles d’identité, légalisation du cannabis.
Justice, fin de tout statut d’exception, peines alternatives, prévention de la récidive, actions de groupe, spécificité de la justice des mineurs (pas de pénal sans droit), contre toutes les discriminations raciales, ethniques, homophobes, sexistes (IVG, planning familial, contre les violences faites aux femmes, égalité salariale imposée, partage face aux métiers, parité en politique). Accessibilité pour les handicapés, maisons départementales pour les handicapés
Loi sur la presse contre les concentrations, statut des journalistes et des sources, respect pour lanceurs d’alerte, service public audiovisuel réellement pluraliste. Souveraineté garantie, budget et moyens, pour nos forces armées en défense de notre territoire.
En avant vers la VI° République,
10°) Pour une République sociale, démocratique, parlementaire, écologique, féministe, laïque, internationaliste et pacifiste
La laïcité respectueuse et bienveillante selon la loi 1905, 49.3 citoyen, reconnaissance du vote blanc, droit de vote aux étrangers, élections à la proportionnelle, conférence pour une VI° République, élection d’une Constituante avant la fin du quinquennat, contrôle des conflits d’intérêts, non-cumul des mandats y compris dans le temps, pas d’élus sans casier vierge, transparence totale dans les revenus des élus,
L’Europe sera sociale ou périra
11°) Défense acharnée de l’Europe des peuples contre les nationalismes, les xénophobies, les replis identitaires, combat contre l’UE libérale actuelle et ses terribles dégâts sans fin, dénonciation et renégociation de la directive travailleurs détachés, et aussi de celle contre le secret des affaires, bataille contre les choix austéritaires, aller le plus loin possible dans le Plan A de changement sous menace de plan B de rupture (car de toute façon l’UE est fragilisée et menacée dans son existence).
Aller le plus loin possible dans le rassemblement de forces, de majorités pour démocratiser l’Europe, s’opposer aux diktats de la finance et des banques, reconstruire une Europe harmonisée par le haut sur le plan social et fiscal. Traité de démocratisation de la zone euro, vers un Smic européen contre le dumping social, pour le juste échange, le droit du travail constitutif du droit de la concurrence, coopération européenne dans la défense et la lutte contre le terrorisme.
Monde multipolaire et pacifique
12°) Pour un monde multipolaire, contre tout impérialisme et néo-colonialisme, soutien à la bataille de l’ONU pour le recul de la fabrication et des ventes d’armes, pour le désarmement généralisé, pour les coopérations internationales, mondiales et régionales, contre les interventions militaires d’ingérence, pas de loi du talion, pour le respect de l’égalité des droits entre les peuples, reconnaissance de l’État palestinien.
L’unité de la gauche, encore, comme toujours, plus que jamais :
Alors, oui, retravaillons ensemble, reconstruisons, soyons unanimes pour combattre la majorité présidentielle et tout ce qu’elle charrie de dangereusement anti-social. Le Macronisme, ce n’est pas le centre, c’est la droite, c’est bien Macron qui a dit à la BBC, que « les Britanniques ont eu la chance d’avoir Margaret Thatcher » ?
Nous voulons plutôt la chance de travailler comme Jeremy Corbyn, et, en nous réorientant à gauche, de renouer tous les liens si précieux avec toutes les forces de gauche PCF, FI, EELV, sans exclusive. Travaillons à un intergroupe parlementaire avec les autres forces de gauche. Bataillons pour que la gauche unie et démocratique renaisse, s’impose et gagne sur une plateforme commune en douze points comme celle résumée ci-dessus.
La gauche, c’est un maillage pluriel, des alliances plurielles appuyées sur des syndicats, des associations, des territoires, des quartiers, des villes, des entreprises, des bureaux, des écoles, des universités… Restons et travaillons ensemble, si nous sommes tous démocrates et socialistes. Et renouons avec toute la gauche, tous ses partis, tous ses syndicats, tous ses courants. Il faut appeler Mélenchon et s’il refuse, être unitaires pour deux jusqu’à ce qu’il l’entende et l’accepte, car à un moment, ça deviendra forcément une demande majoritaire du salariat.
Multiplions les rencontres ouvertes, sincères, les débats, des assises, tenons un congrès socialiste, puis mettons en place une coordination permanente de toute la gauche, sans exclusive, soutenons les luttes sociales, renouons avec le salariat et le socialisme redeviendra une idée neuve, l’égalité, la fraternité, la liberté aussi.
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Comment résister aux lois Macron, El Khomri et Cie ?
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« Vive l’entreprise ? » LE CODE DU TRAVAIL EN DANGER
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Comment résister à la démolition du Code du travail
Comment résister à la démolition du Code du travail
(G. Filoche, en collaboration avec Richard Abauzit.)
Préface de Thierry Le Paon
Aux Éditions Le Vent se lève, collection Ô Rages ! Nouveauté 116 p. 10 euros -
Une vraie retraite à 60 ans
Une vraie retraite à 60 ans c‘est possible
(G. Filoche, J.J. Chavigné)
Jean-Jacques Chavigné et Gérard Filoche ont publié en 2010 « Une vraie retraite à 60 ans c’est possible » (éditions Jean Claude Gawsewitch). Ils publient courant septembre un nouveau livre intégrant la réforme des retraites de 2010, la crise économique et celle de l’Union européenne, l’arrivée au pouvoir d’un Président et d’un gouvernement de gauche…
Lire la suite -
Le choc
Le choc, après Cahuzac
128 p, 9,90 € Éd. Gawsewitch – en librairie le 13 juin (G. Filoche, C. Gispert, JF Claudon)
Le « choc Cahuzac » du 2 avril 2013 a ébranlé toute la France. Ce jour-là, des millions de citoyens ont découvert, abasourdis, une insupportable vérité.
Le chef du Budget fraudait le Budget.
Le ministre chargé de lutter contre la fraude fiscale trichait.
Le ministre de la rigueur l’appliquait aux autres mais pas à lui. Le défenseur intransigeant de la « règle d’or » planquait son or. L’homme qui jouait le « père la morale » n’avait aucune morale.
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« La dette indigne »
La dette indigne
10 questions, 10 réponses
Par Jean-Jacques Chavigné et Gérard Filoche.Éditions Jean-Claude Gawsewitch, 240 p., 14,90 euros
En 10 questions, 10 réponses, les deux auteurs avancent leurs propositions après un passage en revue détaillé de toutes les solutions présentées : de la restructuration des dettes publiques aux plans d’austérité en passant par la « règle d’or », la sortie de la zone euro, les euro-obligations ou la monétisation des dettes publiques.
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« Au boulot ! », ma chronique dans Siné Hebdo et maintenant dans l’Humanité
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Pages
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D&S
www.democratie-socialisme.org
Le site de "Démocratie & Socialisme", la revue dont je suis le rédacteur en chef. -
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Méta
48 Commentaires
Bravo, je crois lire l’avenir en commun !!!
Je suis d’accord sur le fond avec presque tout. Juste une remarque vous écrivez « Dans la V° République le pouvoir ultra personnalisé a décidément tous les défauts » c’est vrai mais laissez penser dans la suite de la phrase qu’il n’y avait rien à faire, si il fallait que les députés godillot acceptent de jouer leur rôle vraiment et censurent ces gouvernements. Pour votre info dans les 3 millions de la primaire de 2011 j’y étais et j’avais voté Aubry
Libertaire de 67 ans , je lis souvent ton blog et ce projet me parait très intéressant, mais,
la trahison de vos chefs va laisser des traces. Tous les socialistes que je connais sont devenus des bourgeois sympathique et gentils, cultivés et leurs fils des cadres supérieurs,
Le pouvoir tant à corrompre, jolie phrase écrite par Louise Michèle.
Je pense que tu es le dernier socialiste intègre et honnête et c’est pour cela que j’ai plaisir à te lire, car je sens le dégout du constat que tu fais et je te sens encore mobiliser pour reprendre le combat contre les vendus de ton parti,
Pour ma part je reste un anarchiste qui fais un travail de base associatif et je me bats contre des élus socialistes qui ne veulent pas entendre les besoins des citoyens de ma commune et je fais un travail pour que chacun s’exprime sur l’aménagement d’une rue, il ne veut pas nous entendre et nous recevoir! Pour moi le vrai socialisme c’est autre chose.
Bernard
Le constat que vous faite est bien cruel. Vous en avez vous-même tirer les conséquences et démontré la nécessité de redéfinir aussi clairement que possible la ligne idéologique et politique du parti.
Malheureusement le programme n’est rien sans la confiance et comme vous l’avez vous-même reconnu, le discrédit porté par le PS est tel que même les représentants les plus irréprochables et les plus sincères sont emportés par la vague du tous pourris.
Vous avez raison quand vous proclamez que le socialisme est un concept désirable et qu’il n’est pas mort. Malheureusement, tous comme le communisme en sont temps, ceux qui usurpent son identité condamnent tous ceux qui s’en réclament à combattre les déviantes et les trahisons avant même de pouvoir exposer leurs idées.
La droite l’a bien compris, qui change de sigle après chaque scandale et qui prétend ainsi se laver de toutes ses turpitudes.
Pour ressusciter le PS il faudra sans doute en passer par là ou alors opter pour une lessive peu ragoutante à base de dénonciation et d’exclusion de tous ceux ayant plus ou moins participé à la dérive libérale du partie.
Bon courage!
le camarade jean-luc B organise chez lui un premier « débriefing » de nos circonscriptions voisines, invitant nos proches partenaires
Il a bien du courage, les rancoeurs sont tenaces
Des analyses sur nos territoires sont utiles mais, bien entendu la question est « Pourquoi les divisions au premier tour ? «
Pourquoi le travail de l’ appel des cent n’ a-t-il débouché sur aucun accord concret ?
Pourquoi ce « succès » du recrutement de la France Insoumise ? ils ont aspiré pas mal de militants et d’électeurs
Pour ce qui est de notre modeste groupe GDS, mon avis est le suivant : Nous ne survivrons pas dans la « reconstruction « d’un parti socialiste toujours pas décanté
Présenter une contribution-ter « Partager les richesses « au prochain congrès, à quoi bon ?
Les sections PS sont désertées, nous n’avons plus de base, et surtout plus de foi
Nous sommes entre deux pôles auquel nous devrions nous associer : le PCF (il survit mais ringardisé) et la tentative mouvementiste floue Hamon-Jadot (trop personnalisée)
Aux prochaines européennes il y aura, à nouveau, des listes concurrentes et la probabilité de nouveaux échecs si une nouvelle Fédération effective ne voit pas le jour
Ni PS « tradi « ni FI « éruptive « alors quel vocable ? FGDS ?
La Résistance contre les ordonnances va nous prendre toute énergie, faire des réunions bureaucratiques en sus sera épuisant
Pourtant, si des comités départementaux inter-organisations, permanents et vivants ne sont pas en place en 2018, c’ est fichu
Nous n’aurons aucune visibilité entre mous et durs
Pour les Municipales, cela ira mieux, des listes « divers gauche « vont se multiplier, les sigles pénalisent
Bon courage
Olivier Faure réélu président du groupe PS ! Quel symbole ! On parle bien du type dont la grande médiation de dernière minute, pour accepter la loi Travail, était juste de virer la clause permettant de baisser les heures supplémentaires de 25 à 10% ?! Ce qui aurait voulu dire capitulation en rase campagne sur tout le reste !!
Que pensez vous de la déclaration d’Olivier Jacob, possible président du groupe PS à l’assemblée
« retrouver un discours qui puisse fédérer ceux qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon, ceux qui ont voté pour Benoît Hamon et ceux qui ont voté pour Emmanuel Macron »
Ne pensez vous pas qu’elle est un peu contradictoire avec l’unanimité du BN contre Macron ?
Au PS, on ne change rien! le mini groupe PS se rassemble et on y trouve des députés qui voteront l’investiture, d’autre non; des qui soutiendront la casse du code du travail; d’autres non. C’est pas grave; ça permet d’avoir un groupe parlementaire, même si ses membres votent différemment; vous n’avez toujours pas intégré cette demande de clarté, tout occupés que vous êtes à exister et éventuellement à redevenir hégémonique à gauche! Et je suppose que Delphine Batho était trop marquée à gauche pour être élue présidente de groupe.
NE LAISSONS PAS LE CODE DU TRAVAIL MOURIR SUR ORDONNANCE !
MOBILISONS-NOUS !
A peine élu, Macron confirme la mise en œuvre de son programme antisocial et la ministre du Travail fourbit ses armes. La nomination d’un Premier ministre, proche d’Alain Juppé et soutien de François Fillon, est symbolique du sens donné à l’action du gouvernement. Sa composition montre également que les ministres ne sont pas tous des inconnus de la politique… Quant à l’ouverture à la société civile, c’est plutôt de l’ouverture au MEDEF qu’il s’agit : L’ancienne DRH du groupe Danone, Muriel Pénicaud, vient de nommer une équipe de choc qui ne laisse aucune illusion sur les décisions politiques à venir dans les prochaines semaines.
Le directeur de cabinet de la Ministre du Travail n’est pas non plus un inconnu des syndicalistes CGT: Antoine Foucher, ancien dirigeant du Medef a aussi été DRH mais lui du groupe Schneider. Avec cet homme du Patronat, la Ministre sera secondée avec zèle pour préparer dès l’été les ordonnances démantelant le code du Travail.
Cela en dit long sur les méthodes du Président de la République et sur l’urgence des salariés à se mobiliser, dans l’unité la plus large, contre les casses programmées du Code du Travail et de la Protection Sociale, qu’Emmanuel Macron veut imposer à coup d’ordonnances, dès cet été.
Philippe Martinez, Secrétaire Général de la CGT, reçu à l’Elysée et à Matignon a exigé un renforcement des droits et garanties sociales pour tous les salariés et retraités à l’inverse des objectifs du nouveau gouvernement :
Propositions sociales
- Hausse du SMIC à 1800 euros avec obligation de négociation par branche pour mise à niveau de l’ensemble des seuils d’accueil par qualification et diplôme. Hausse des pensions de retraite et des minima sociaux sur la base de cette proposition de SMIC.
- Mise en œuvre effective de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes avec mesures contraignantes (pénalités financières) pour les entreprises non respectueuses.
- Réduction du temps de travail à 32 heures de référence hebdomadaire avec négociation de mise en oeuvre par branche.
- Retraite à 60 ans avec taux de remplacement à 75% minimum du SMIC.
- Développement et extension des droits à la protection sociale par un renforcement de la Sécurité sociale.
- Allocation d’autonomie pour les étudiants.
- Code du travail simplifié renforçant les droits des salariés et de leur représentation, respect de la hiérarchie des normes.
- Développement de la démocratie sociale avec développement des prérogatives de chacune des IRP, du dialogue social et de la négociation collective. Développement des droits participatifs des salariés à la démocratie sociale et aux stratégies d’entreprises.
- Mise en place d’un fonds mutualisé pour l’accès aux activités sociales et culturelles pour les salariés des TPE avec une gestion nationale paritaire selon représentativité.
- Loi d’amnistie pour l’ensemble des représentants des salariés.
Propositions économiques
- Plan de reconquête et de développement de l’industrie conjuguant développement technologique et emplois avec préservation de l’environnement.
- Plan de reconquête et de développement des services publics veillant à l’égalité territoriale notamment en matière d’éducation, de culture, de santé et de transports publics et fret.
- Conditionnalité des aides publiques avec des créations d’emplois stables et durables (généralisation des CDI).
Après les mobilisations dans notre ministère les 18 mai et 20 juin dernier, nous devons continuer le combat :
Avec les ordonnances MACRON contre code du travail, les baisses d’effectifs et le transfert des missions,
c’est vers la destruction du ministère du travail que ce gouvernement nous emmène !
Mardi 27 juin
Rassemblement contre la casse sociale
12h00 – Esplanade des Invalides
oui
justement ce n’est pas le cas et rien n’est fait
dans l’ordre, le Bn prend position puis le CN, samedi
les groupes parlementaires sont statutairement soumis au parti et juridiquement aussi
par exemple pour le « trésor » du groupe du sénat, son président Didier Guillaume va chez Macron, il emmène au moins 22 deputes sur 110, mais le groupe restera a la fois socialiste et sa continuité juridique reste au PS,
Valls, Le Foll, etc… essaie de construire un nouveau parti (parti progressiste ?) et de dévoyer en effet assez de députés socialistes pour faire un groupe, ils auraient ainsi un groupe a l’an et un groupe au sénat, pour commencer, mais le vote du CN l’emporte politiquement et juridiquement sur le groupe : combien des lors franchiront la porte de sortie ?
sur 29 + 8 outremer il y en a 9 qui ont été élus sans REM en face, tous partiront ils ? on combat, avec la majorité du BN pour que le vote soit unanime au CN pour refuser la « majorité présidentielle » après les choix individuels s’opéreront
combien Valls aura t il dans son nouveau parti ? avec le Foll ? avec Touraine ? El Khomri ?
toute cette bataille se fait avec le poids de la gauche socialiste, nous permettons la résistance
sans nous ce serait déjà fini
on peut penser que sans notre action, tout le PS aurait été emporté dans le parti progressiste pro macron…
sans nous ce serait déjà fini
« les groupes parlementaires sont statutairement soumis au parti et juridiquement aussi ».
Tu nous amuse avec tes « jurdiquement ». Juridiquement, l’ensemble des « socialistes » devaient soutenir le candidat désigné à la primaire. Aucune conséquence, bien sûr, pour ceux qui ne l’on pas fait. On peut même soutenir Macron, un type d’extrême droite d’après Gérard Filoche, et rester au PS.
Quand on y réfléchit, c’est assez vertigineux. Ça défie l’entendement.
ridicule
« juridiquement » ça veut des dizaines de millions d’euros
quant a soutenir macron, jamais c’est une ligne rouge, une question de rupture déjà affirmée mille fois ici
Vingt ans de CHSCT
FILOCHE Gérard,
FRANCE. Conseil économique et social
Paris ; Journaux officiels
( Journal officiel de la République française, avis et rapports du Conseil économique et social )
« Le CHSCT est devenu aujourd’hui le principal acteur de la prévention des risques professionnels dans l’entreprise. Il s’intéresse à un nombre toujours croissant de risques particuliers comme l’amiante ou la protection des non-fumeurs et plus récemment, le harcèlement sexuel ; il pourrait également connaître du harcèlement moral comme l’envisage le projet de loi sur la modernisation sociale Face à cet accroissement de ses missions, on perçoit les limites des moyens dont il dispose pour assurer l’ensemble des responsabilités confiées par le législateur. Une réflexion doit être engagée pour apporter des réponses novatrices et adaptées aux exigences nouvelles qui sont apparues. » Source : Conseil économique et social.
Télécharger le rapport
( 1076 Ko, PDF)
Remis en: octobre 2001
113 pages
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> Plus d’information sur le site de l’émetteur
VALLS AU SIÈGE DU PRG POUR ÉVOQUER LA CRÉATION D’UN GROUPE À L’ASSEMBLÉE
Les tractations vont bon train pour tenter de constituer un groupe de gauche « constructive » à l’Assemblée, une réunion autour de Manuel Valls et Sylvia Pinel ayant notamment eu lieu jeudi au siège du PRG pour en discuter, selon des sources concordantes.
@GF14
Reste à voir combien d « socialistes » vont rejoindre ce groupe « constructif » sans être exclus.
Pour ceux qui cherchent le lien vers le rapport de Gérard Filoche sur les CHSCT, voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=vgUAAPfFuMk
Débile mental, affabulateur.
Quitte le PS ou ferme ta gueule, connard.
Porc, vieux, gros, gras, gros porc engraissé, gonflant, prends un conge sabbatique, fermes la gros plein de soupe, puanteur ambulante !!!!! petite haine mesquine anti insoumise, retire toi sur l’Aventin, troll trop laid, idiot utile, retraité, pleureuse, fossoyeur, sénateur Obélix, vous êtes mort, « mort et le néant » couleuvres avalées, reniements non dit, malade de merde, amateur, peau de lapin, opportuniste, délirant, bouffon, alcoolique. Il bouge encore ce gros tas ? socialope, solférinien, protozoaire, cynique, delirium tremens, sbire, ferme ta gueule, porte baillon, fais du vent qui filoche en s’effilochant, fantôme, schizophrène, syndicalope, vieux dandy gauchiste, fossoyeur, prends tes pilules et dégages, mauvais perdant, défend son os, la vieillesse est un naufrage, meurs, vendu, traitre, ayatollah, le cul entre deux chiottes, ripoublicain, gauche tuyau de poêle, co-responsable de la politique de droite du PS, rosâtre, verdâtre, politichiens, amuseur public, cohn-benditisé, gaucheux, bonze donneur de leçons, sommité déchue et contestée, qui ne sert à rien, parti de vendus, ignoble parti, malade, mouton, hémiplégique, dégât psychique, délirant, perturbé mentalement, amuseur public, immuable petit, «gégé » sombre crétin, idiot, bargeot, pauvre type, pourri, corrompu, escroc, en fin de carrière, usé, naufragé, dépassé, pitoyable, lamentable, minable, alien, appareillé de breloques, « résistant de la 2° guerre mondiale », « Mengelé refoulé », stalinien jusqu’au bout, de fou, pov’ naze, fiotasse, vieille catin, disque rayé, torpille des dominants, soumise, âne qui s’entre-gratte, des gras dans ton genre qui chient dans les bottes, ferme ta gueule, filou, génération de vendu, soutien au système, prends tes couilles, débile, bipolaire, tombé bien bas, me promettant de me jeter, de me faire payer, de m’écraser, de me réduire, de m’exiler, de me dégager, calculateur à deux francs six sous, analyse de merde, sans idéaux, ils critiquent même mon orthographe, mes fautes, m’accusent d’être à la soupe, bouffeur au râtelier, allégeance, dans des bureaux feutrés, rattaché aux postes, aux prébendes, aux sièges, clown, radoteur, ridicule, honte du pays, de me faire graisser le cul profond, payé grassement, Ça s’accroche au pouvoir comme les étrons aux semelles, suppôt ou soutien lié… à Valls, Macron, Hollande, Cambadelis, social traitre, pitre trotskiste, trotskiste ouvriériste (LCR) sic, conservateur de droite années 80 90 ? BHL, Gluscksmann, Goupil, apparatchik, néo capitaliste, pseudo gauche de sycophante, grenouilleur suintant manoeuvrier, soudoyé par Juncker, etc…
les plus hypocrites, crient « je t’aimais bien mais…. j’aurais voté pour toi… je vous estimais mais… je partage sur le droit du travail, mais tu me déçois.. » (c’est un grand classique) et ils ressortent la logorrhée officielle, leurs éléments de langages sectaires qui sont tous les mêmes, pris à la même source dans la même meute qui se connaît visiblement et se relaie.
Rajoutons donc : Débile mental, affabulateur. Quitte le PS ou ferme ta gueule, connard
y a de quoi etre fier de ne pas étre de FI qui nourrit et laisse faire cela.
Tout ceci vient de la FI, drôle de « mouvement » :
difficile de penser que les dirigeants ignorent cela, en tout cas, ils ne combattent pas ces insultes qui viennent de leur base qui ne devraient pas être tolérés dans la gauche ni dans l’humanité. C’est un grand danger pour la gauche, la pensée humaine, l’avenir.
On ne peut pas tolérer, on ne peut pas fermer les yeux, il faut dénoncer éradiquer inlassablement tous ces gens jusqu’à ce que cela soit éradiqué de toute la gauche
vive la democratie, vive le socialisme, vive l’unite de la gauche,
@GF18
Que vous vous énerviez, d’accord c’est tout à fait légitime, même s’il serait plus simple de carrément supprimer le commentaire.
De là à tout mettre sur le dos de FI, je trouve que c’est un peu abuser. Tous les commentateurs qui vous contredisent (ou vous insultent pour certains) ne sont pas membres ou supporteurs de FI, loin de là.
D’après les informations,la position du PS est presque claire
« Beaucoup de gens se sont exprimés pour dire que pour ceux qui votent pour, il faudra se poser la question de les exclure »
Pourquoi tourner comme ça autour du pot et ne pas dire « Beaucoup de gens se sont exprimés pour dire que pour ceux qui votent pour, il faudra les exclure » ?
toutes ces insultes ont été signés par des FI et jamais de désaveu de direction
et je supprime beaucoup de commentaires de ce type, j’en laisse un de temps en temps pour faire voir jusqu’au ça va
« pas forcement envie de faciliter à Valls la formation d’un groupe parlementaire a l’AN et au Sénat »
surtout si le résultat est que le PS est clairement dans l’opposition et contre la majorité présidentielle
ce sera noir ou blanc, pour oui contre
et on sera dans les manifs
Bonjour Gérard,
je viens de lire ton texte et nous nous connaissons toi et moi, mais tu n’arriveras plus jamais à me faire revenir dans le giron du PS, moi et quelques autres avons été tellement trahis que nous ne reviendrons pas.
Je suis désolée pour toi car malgré tout ce que tu as pris sur la tête par les caciques tu continues malgré tout à croire qu’ils vont changer !! ils n’ont pas changé après 93, ils n’ont pas changé aprés 2002, ils n’ont pas changé après 2005 et pire en 2008 ils ont fait un déni de démocratie, te rappeles tu la pétition sur le sujet ? nous étions ensemble pour la porter puis après elle, je suis partie. J’ai quitté ce parti à cause de ses mensonges à ses militants en 1er lieu puis à la France entière. Je vais te poser une vraie question qu’espères tu encore d’eux ?
Comment peut-on dire que le PS sera clairement dans l’opposition en laissant la possibilité de s’abstenir lors du vote de confiance ?
Comment un parti de gauche pourrait s’abstenir face à ce que Gérard Filoche appelle un gouvernement d’extrême droite en matière sociale ? Ce n’est pas en recherchant une synthèse à la sauce hollandais de tout et son contraire que le PS va réussir à faire croire qu’il a changé et qu’il est le principal opposant.
C’est là que je ne peux pas être d’accord avec vous. Si Valls veut créer son groupe (à condition de pouvoir), je ne vois pas pourquoi vous feriez tout pour le retenir. Il a prouvé depuis longtemps qu’il n’a plus rien à faire avec le PS, que d’ailleurs il se moque complètement de ce que peut devenir le PS.
Il faudrait un jour que vous compreniez (vous et vos collègues du PS) que c’est à force de ménager sans arrêt la chèvre et le chou que vous êtes devenus inaudibles dans l’opinion.
Si Valls ou un autre vote la confiance au gouvernement, il serait incompréhensible qu’il ne soit pas exclu du groupe PS, voire même du PS qui se déclare dans l’opposition.
GF21:
Si ces insultes sont identifiées, signées FI et vérifiées, alors une plainte et un jugement doivent régler publiquement ces comportements délictueux.
Déjà les accusations nominatives ci—dessus permettent à FI de se retourner contre l’émetteur au motif de diffamations écrites.
GF, homme de droit, c’est à vous de purger le sujet par un dépôt de plainte pour injures sans quoi FI doit le faire pour diffamations.
Une fois les responsabilités jugées, vous pourrez ensuite envisager de participer à une union. Sinon, elle arrivera tout de même sans vous et sans ces boules puantes sur le parcours.
absolument rien de ces caciques, mais beaucoup des millions d’electeurs socialistes qui sont toujours là, la question n’est pas réglée pour les luttes, les européennes et les municipales
en effet, et on verra la 4 juillet, combien il restera d’abstentionnistes et si c’est le signal de leur victoire ou de leur défaite
pour l’instant dans le PS ils sont défaits
rien pour retenir Valls, nous l’avons viré,
mais l’empêcher d’être un obstacle et d’avoir un groupe parlementaire est utile a toute la gauche
non non non, ce n’est pas comme cela…
ce n’est pas une question de justice mais de politique
des centaines de FI colportent ces insultes contre moi et d’autres cibles, nous sommes nombreux a l’avoir constaté, déploré, combattu (remonte sur ce blog tu en trouveras des centaines, et autant que j »ai supprimées)
je suis une des cibles (avec tous mes amis et nous sommes nombreux) parce que je suis pour l’unite, je defends un programme de gauche de combat,je suis de la gauche socialiste, et je ne suis pas et ne serais jamais FI
meme GDS n’est pas compatible, car nous ne serons jamais soumis,
nous proposons l’unité donc ils nous traitent comme ennemis, JLM ne veut pas d’unité mais des soumis,
il a maltraité le PCF, ensemble, les verts, et la gauche socialiste, il nie qu’elle existe, il n’a pas voulu s’allier avec elle, quitte a faire perdre la présidentielle a des millions de salariés
donc ça tombe sous le coup de la mentalité de ces gens là, sectaires, ce qui n’est pas FI est ennemi, pas d’alliés, pas d’alliances,
c’est logique, ils pensent qu’ils ne sont plus de gauche, mais/et que personne d’autre que leur cohorte ne peut avoir raison
d’ailleurs vos phrases sont odieuses : « vous pourrez ensuite envisager de participer à une union. » ?????
c’est vous qui refusez l’unité et en divisant la gauche nous avez fait perdre et tu nous donnes en quelque sort l’autorisation de « pourrez participer a une union » ????
et aussitôt tu menaces : « Sinon, elle arrivera tout de même sans vous »… et sans ces boules puantes sur le parcours. (ce ne sont pas des « boules puantes » non, ce sont des actes politiques qu’il faut CONDAMNER ERADIQUER)
mais comment l’unité peut elle arriver sans et contre le combat de ceux qui la veulent de toutes leurs forces ? nous.
si vous etes les insoumis, nous sommes les indignés de la division de la gauche
GF21:
Si ces insultes sont identifiées, signées FI et vérifiées, alors une plainte et un jugement doivent régler publiquement ces comportements délictueux.
Déjà les accusations nominatives ci—dessus permettent à FI de se retourner contre l’émetteur au motif de potentielles diffamations écrites.
GF, homme de connaissance du droit, c’est à vous de purger le sujet par un dépôt de plainte pour injures sans quoi FI doit le faire pour diffamations.
Une fois les responsabilités jugées, vous pourrez ensuite envisager de participer à une union. Sinon, elle arrivera tout de même sans vous et sans ces boules puantes sur le parcours.
Gérard
es tu sur que ce soit des FI et pas des LCR qui se cachent sous d’autres attifements ?
la LCR, je les connais, jamais aucun d’eux, cultive, éduque, ne ferait cela, ils argumentent politiquement mais n’insultent pas les personnes
Trop facile d’accuser en bloc. Ce n’est pas parce qu’il y a de sombres crétins du côté de la France insoumise, comme il y en a partout, qu’il faut mettre tout le monde dans le même sac. Je ne suis pas à la France insoumise, mais je suppose qu’ils n’apprécient pas quand des socialos les mettent dans le même sac que le FN.
«Gérard
es tu sur que ce soit des FI et pas des LCR qui se cachent sous d’autres attifements ?»
Non mais cherche pas, Filoche à une dent contre la FI et donc il ne peut concevoir que la critique de gauche comme la responsabilité de la FI… alors même que la FI n’a pas à être responsable de tout les énergumène qui sont grossier en son nom.
Outre, les cas un peu ridicule comme celui là, il faut aussi dire que Filoche n’a pas eu des mots très doux sur la FI, refusant obstinément de concevoir les choses de façon moins manichéenne que « on est là pour tout détruire », alors même qu’il y à là une vrai question de stratégie politique.
la stratégie politique est connue, refuser et empêcher l’unité de la gauche,
donc perdre
comm les 23 avril et le 18 juin
je ne met personne dans le même sac, je répète depuis des mois que ces insultes odieuses et inhumaines, doivent etre bannies traquées éradiquées dans toute la gauche, que la FI fasse sa part !
et elle ne le fait pas
L’Europe sera sociale ou périra ?
La réponse s’impose : l’Europe périra, ou pour être plus exact l’UE.
Car cette construction est non démocratique, dans l’intérêt du seul monde de la finance et des affaires, et donc au détriment des peuples.
Oui l’UE périra ce n’est qu’une question de temps. Mais en attendant combien de souffrances faudra-t-il que les peuples endurent ?
Le gouvernement Macron va continuer en l’amplifiant le travail de déconstruction des conquêtes sociales des générations passées, celles du CNR en particulier.
Les français les plus riches vont devenir plus riches, les autres de plus en plus pauvres. Ceci sur fond d’un système démocratique qui ne fonctionne plus, il n’est qu’à considérer l’abstention du second tour des législatives.
Les cinq ans à venir sont lourds de régressions sociales et de mauvais coups portés aux travailleurs. Et la remise au pas des médias ne changera rien à la réalité vécue par les gens. Il ne suffira pas de leur dorer la pilule par de la propagande médiatique, pour leur faire oublier les conséquences des « réformes » voulues par le monde des affaires et de la finance dans leur vie quotidienne.
mais on n’est pas d’accord, du tout
je ne suis pas franchouillard, ni francais insoumis, ni nationaliste, ni souverainiste, je suis pour l’Europe de Hugo et de Trotsky
je ne veux pas que l’Europe périsse, mais qu’elle se débarrasse de l’ UE et de son actuelle politique, celle des libéraux, des droites, des fachos nationalistes, de la dictature des banksters
Voici un résumé de l’orientation adoptée par le CN de Démocratie & Socialisme, tenu ce WE :
« Sous le nom de Gauche Démocratique & Sociale, saisissant l’occasion de la crise de la gauche, D&S commence à se structurer. Il a d’abord fallu analyser la situation pour en comprendre les enjeux et élaborer notre réponse à ceux-ci sous forme de buts et de moyens : construire le parti unifié de la gauche
- en construisant d’abord la fédération de la gauche
- en retenant comme critère objectif l’opposition à Macron face à l’approbation ou à l’abstention
- en utilisant le rapport de forces créé par la mobilisation contre les ordonnances.
Nous reconnaissons donc la mobilisation sociale comme étant le facteur déterminant des constructions politiques de gauche.
Pierre Ruscassie
Monsieur Filoche,
Mes valeurs de profondément de gauche, j’ai tjs voté PS sauf aux présidentielles et aux primaires où j’ai voté FI.
POURQUOI ?
Car insupportable toutes ces trahisons, ces opportunistes ds le PS.
Pourtant je partage vos idées, Monsieur Filoche.
Dans la FI, je me sens tout autant entendue. Les ego des uns et autres vous empêchent de vous allier et c’est le peuple de gauche (PS, FI, PC, ÉCOLO…) qui trinque ….
Oui, je suis en colère, triste, lasse, je me sens piégée ds mon propre pays…. J’ai même peur de ce que Macron et sa troupe vont mettre en place sans presse aucune résistance efficace…
Perso, je ne vous ai jamais insulté et je pense représenter la plupart des gens du FI …. difficile aussi d’entendre FI=FN…. Je ne suis ni extrémiste tout court ni radicale non plus.
Merci de m’avoir et merci pour votre engagement mais attention aux amalgames, c’est trop dommage…
…. petites fautes de frappe, désolée…
Pour une fois, je suis d’accord avec Pierre Ruscassie, qui semble enfin comprendre que la recherche de l’unité à n’importe quel prix, y compris avec les droitiers du PS, ne mène à rien.
C’est de clarté qu’on a besoin, pas de synthèses foireuses qui ont laissé la part belle aux Valls et Cie.
mais nous D&S on est TOUJOURS CLAIRS, notre revue chaque mois en témoigne. Notre combat est faire progresser les autres dans la clarté. Dont les socialistes. Et toute la gauche.
Chers camarades,
je ne peux pas venir parmi vous ce samedi et un emploi du temps rempli d’activités syndicales ne m’a pas permis de rédiger une contribution digne de ce nom comme je l’avais annoncé à Bernard Motto-Ross et sur Facebook.
Disons en quelques mots que mes positions politiques, telles notamment qu’elles s’expriment sur le site Arguments pour la Lutte Sociale – https://aplutsoc.wordpress.com/ – et sur mon blog de Mediapart, ont largement convergé avec celles de Démocratie et Socialisme dans la période des présidentielles françaises et du moment présent. Des relations de pleine confiance sont réalisées et j’ai l’intention d’adhérer à la « GDS » (juste une remarque : la FGDS évoque des souvenirs parfois discutabes chez les plus anciens !). Les différences qui existent entre nous peuvent parfaitement relever d’un cadre commun.
Sommairement, elles portent ou ont porté pour moi sur deux points : s’il est valable de se positionner au coeur du mouvement ouvrier, vous avez souvent eu tendance à trop identifier celui-ci avec le PS, et je pense d’autre part qu’il serait nécessaire de vous doter d’une analyse des questions relatives à la forme de l’Etat, à l’enseignement public et à la laïcité plus acérée.
Cela dit, la situation actuelle de rebattage des cartes pose avant tout la question de la reconstruction d’une représentation politique démocratique du prolétariat et de a jeunesse. Les anciens appareils sont un obstacle et le nouvel appareil de la « France insoumise » fait partie du problème et pas de la solution, avec des risques élevées de dérives et de confusionisme avéré. Cette reconstruction doit poser la pluralité des courants et donc nourrir ceux-ci des héritages du passé, provenant tant de ce qu’il est convenu d’appeler le « socialisme » que le « communisme », sans exclusives, y compris à l’encontre de courants qui sont nourris d’une tradition faites d’exclusives mais que la situation nouvelle interpelle (je pense en l’occurrrence au POID). Un parti révolutionnaire n’existera un jour que comme parti démocratique de masse, avec en son sein des gauchistes, des centristes et des droitiers !
C’est là tout à la fois une leçon essentielle de l’histoire et une donnée forte du moment présent. Un petit livre à la parution imminente, de moi-même avec Jean-François Claudon, sur le révolutionnaire socialiste et communiste allemand, et défenseur de la démocratie, Paul Lévi, le rappellera aussi.
Tout en étant très ouvert, il ne faut pas hésiter à pousser l’analyse le plus loin possible. La situation internationale a évolué depuis 1989, depuis 2003, depuis 2008, depuis les révolutions arabes et le Maidan ukrainien et trop souvent les courants politiques issus de notre histoire commune se contentent de répéter des schémas qu’ils ont tellement eu de mal à assimiler dans la durée qu’ils se rassurrent ensuite en les annonant lors même qu’ils ne tiennent plus la route.
Les prochains mois vont être difficiles pour la classe ouvrière en France. Si les ordonnances contre le droit du travail et pour la baisse des salaires passent en conseil des ministres le 20 septembre prochain, alors la question politique centrale est celle de l’unité d’action et de l’action syndicale indépendante, ce qui veut dire avant tout indépendante du gouvernement et de tout dialogue fictif au sommet avec lui, pour permettre une montée en puissance visant à interdire cette adoption. Il n’est pas sûr que nous gagnions cette bataille. Mais toute la suite dépendra de notre capacité à l’engager pleinement.
Au milieu de ce plébiscite minoritaire qu’ont été les élections législatives, nous avons dans ma circonscription de Moulins fait élire un député communiste, succédant à un socialiste devenu macronien. En organisant un comité local, le « collectif d’avril Lutte sociale et Débat démocratique », nous avons à quelques militants de diverses tendances été en mesure d’organiser un débat public entre 5 candidats de gauche ou écologistes sur 6. Ce débat, qui fut parfois un véritable affrontement notamment avec les plus illuminés des « insoumis », a joué un rôle décisif dans la décision de retrait des écologistes et des insoumis quelques jours plus tard, en faveur du candidat communiste. L’obstacle « insoumis » était levé, cela en redonnant à ceux des « insoumis » qui le souhaitaient leur place dans l’unité véritable. Sans cela il n’aurait pas franchi le cap du premier tour. C’est au contraire le maire LR de Moulins, Pierre-André Périssol, qui a été éliminé au premier tour. Entre les deux tours, la fédération socialiste de l’Allier, mise à mal par le hollandisme et le macronisme, telle une ligue dissoute reconstituée, est réapparue pour soutenir Jean-Paul Dufrègne, qui a gagné dimanche dernier.
Tout reste possible à condition d’avoir pour visée le pouvoir et la démocratie pour la majorité salariée, et d’aller vers la fédération la plus large possible de tous les courants, les gauchistes, les droitiers, les centristes, les rouges vifs, les rouges pâles, les noirs et les verts, qui souhaitent reconstruire ou construire un regroupement démocratique : c’est là la seule voie qui aboutira.
Vincent Présumey.
Bonjour,
D’accord avec Fred. Mais, en opposant maladroitement « salaire brut » et « salaire net », Gérard cherche une formule populaire pour faire comprendre que la Sécu est financée par du « salaire » et non, partiellement, par des « cotisations patronales ».
C’est le « salaire socialisé » (et non le « salaire brut ») qui doit être distingué du « salaire net ». Mais Gérard ne veut pas utiliser « socialisé » qui n’est pas assez populaire. C’est pourquoi l-je propose d’utiliser « mutualisé » qui correspond à la réalité sociale.
Le « salaire mutualisé » ne doit pas être « administré » par des représentants du patronat, mais doit être « administré » par des représentants des ayants droit (et « géré » par les employés du service public).
Pierre
Remarque : par souci de prophylaxie du langage, je ne parle pas de « partenaires sociaux » mais je remplace cette expression par « adversaires sociaux » pour rappeler que nous vivons dans la lutte de classes et non dans l’harmonie sociale.
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Le 25 juin 2017 à 22:07, Fred Lutaud a écrit :
Bonjour à tous,
Je suis revenu sur une lecture attentive du billet de Gérard Filoche, intitulé La mort du salaire brut.
Je souscris bien sûr à la défense de la cotisation sociale, mais certains points me posent problème dans son plaidoyer pour le salaire brut. Je m’en comfie ouvertement afin de peut-être installer le débat ?
Premier point : Gérard dit : « C’est le capital, l’actionnaire, l’employeur qui paient votre protection sociale, le salaire brut, chaque mois, en même temps que votre salaire. »
Seul, le travail crée la valeur ajoutée, donc seuls les salariés et les indépendants produisent la valeur économique, pas le capital. Il me semble très important de ne pas confondre le capital avec les moyens de production qui sont eux-mêmes le résultat du travail des salariés. Maintenir cette lecture est essentiel car elle nous évite de basculer dans une interprétation libérale de la cotisation sociale.
La cotisation patronale est la part de la valeur ajoutée, créée par les salariés, affectée à la Sécurité sociale et cela avant les profits, les revenus du capital. C’est évidemment un manque à gagner pour le profit, puisqu’elle va aux « salaires socialisés », ou « mutualisé », comme on veut. Mais en aucun cas, l’employeur « paie » notre protection sociale, puisque les salariées produisent la richesse qui sera affectée à la Sécurité sociale.
Laisser entendre que l’employeur paie la protection sociale, c’est permettre à Éric Verhaeghe cette critique très libérale : « Si le questionnement de Gérard Filoche est bien libéral (dès lors qu’il examine le fondement philosophique de l’assiette de Sécurité sociale et qu’il cherche à justifier la contribution du capital à la valeur prélevée), les réponses qu’il apporte sont évidemment diamétralement non libérales. Filoche considère en effet comme normal que le capital finance la Sécurité sociale. Or, dans le cas de l’assurance maladie financée par les cotisations sociales, on peut s’étonner que la gestion du risque maladie ne procède pas majoritairement par une contribution des assurés ». Et plus loin de rajouter : « un positionnement libéral intégral consisterait à supprimer les cotisations patronales et non les cotisations salariales destinées à financer la Sécurité sociale ».
Alors que c’est bien évidemment le contraire qu’il faudrait faire. Supprimer les cotisations salariales et augmenter les cotisations « patronales », dont l’expression impropre pourrait être rebaptisée par exemple « quote-part de la valeur économique pour le salaire socialisé/mutualisé ». Si la cotisation salariale a permis aux ouvriers à la fin du XIXe siècle de légitimer leur présence dans la gestion des caisses, en participant au financement de leur propre retraite, il n’en reste pas moins que les seuls salariés produisent la richesse. Qu’il y ait ou non cotisation salariale ne change donc rien au fait que les caisses devraient être administrées par les seuls salariés (ou leur représentant), comme l’ensemble de la valeur ajoutée du reste, d’où les attaques virulentes du capital contre la cotisation sociale.
Deuxième point : Gérard Filoche nous dit : « Le salaire brut vous est redonné en « temps différé » quand vous êtes malades, en « temps indirect » pour le logement, mais aussi en « temps réel » quand vous êtes en retraite (car dans ce cas il va en direct, de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite, la retraite par répartition n’est pas une épargne !). »
Autant je suis d’accord pour dire que la cotisation sociale n’est pas une épargne, mais pas plus, le salaire brut n’est « redonné » en temps différé, indirect où réel. La contrepartie de la cotisation sociale c’est l’ouverture de droits pour bénéficier de services socialisés, mais il n’y a aucune équivalence entre les cotisations salariales et les prestations de la Sécurité sociale, aucun salaire n’est reversé. En présentant les choses ainsi nous prêtons le flanc à l’interprétation libérale, comme quoi le salarié financerait sa propre protection sociale sur son propre salaire, donc autant fiscaliser « la gestion du risque maladie et chômage ».
Que nenni. La cotisation sociale est avant tout un choix de société qu’il faut réaffirmer, et qui ne dit pas son nom : celui du socialisme. C’est la décision de socialiser une partie importante de la valeur ajoutée, 1,5 fois le budget de l’État, pour financer le salaire (socialisé/mutualisé) de millions de personnes (chômeurs, retraités, parents, soignants, malades) et même des investissements lourds comme les CHU, dans les années 1960. La cotisation sociale, sous réserve de bien en saisir le fonctionnement, prouve qu’elle est capable de mobiliser sans crédit ni intérêt des sommes considérables, et de nous dispenser du… capital.
Présenter ainsi, les libéraux ne peuvent prétendre à fiscaliser la protection sociale puisque cela revient à détruire notre modèle social. Asseoir le financement de la Sécurité sociale sur une taxe sur les salaires et les revenus du patrimoine, c’est renvoyer à la charge du salarié sa proctection sociale (même si les bas salaires sont exonérés de l’augmentation de la CSG) et faire dépendre un peu plus notre protection sociale des dividendes et autres revenus spéculatifs.
Avec en arrière fond, le projet inavoué de nationaliser l’UNEDIC, puisqu’elle serait financée par l’impôt, voté au nom de la nation. C’est donc la fin de la gestion par les partenaires sociaux, autrement dit, la mise à mort de la démocratie sociale, du moins ce qu’il en reste. Mais, comme dit Gérard, les différentes caisses de Sécurité sociale sont de droit privé et devraient être gérées par les cotisants, les représentants des salariés normalement élus comme cela l’était à l’origine de la « Sécu ».
Amicalement,
Frédéric L
« mais on n’est pas d’accord, du tout
je ne suis pas franchouillard, ni francais insoumis, ni nationaliste, ni souverainiste, je suis pour l’Europe de Hugo et de Trotsky »
Mais si l’on est d’accord ! Car j’ai bien précisé que c’est l’UE qui périra.
Quant à l’Europe de Hugo ou de Trotsky c’est un rêve, je ne sais s’il se réalisera un jour !
En attendant tout ce que je sais c’est que le seul espace public dans lequel peut avoir lieu un débat public (et malgré tout Ô combien difficile !), ce sont les Etats-Nation.
Moi aussi je me sens citoyen du monde, du système solaire, de la galaxie, voire de l’Univers. Mais la seule échelle où la démocratie est praticable (et encore je le répète difficilement), ce sont les nations historiques. Que cela plaise ou non.
L’URSS agglomérat de nations fut un fiasco anti-démocratique, et l’UE est en train de la suivre dans cette voie.
Peut-être que si une espèce hostile d’extra-terrestre envahissait la Terre, les différentes nationalités s’uniraient contre l’ennemi commun. Sinon l’on sait ce qu’il en est : des guerres entres nations, clans ou tribus à n’en plus finir.
A paraître
Contre les lois El Khomri-Macron et encore Macron
Décortiquons les ordonnances anti travail pour mieux les combattre
par Richard Abauzit et Gérard Filoche
Editions D&S Comme-Garonne impression. 120 pages, 10 euros
A paraitre le 1er septembre, sur commande à D&S
« La révolution russe racontée aux ados » 100 ans après
Gérard Filoche 150 pages 15 euros Ed. L’esprit des temps
sortie le 1er septembre sur commande, en librairie le 6 octobre
Paru avril 2017 : en librairie
« Cerium » Polar « C’est inspection du travail qui mène l’enquête » le code du w sur la sellette
Patrick Raynal Gérard Filoche, 19,80 euros, Ed. du Cherche Midi.