3° intervention au séminaire du PS de dimanche 27 août, 11 h 30, « sur la rentrée »

 

 

 

Bon, puisque le temps est limité je prendrais 3 points, directs, concrets des enjeux de la rentrée :

Au moment ou Macron gesticule et s’effondre, ceux des ex socialistes qui ont été complaisants avec lui, vont le regretter

Mais nous qui devinions fort bien que Macron c’était la droite, la finance, et qu’il était  férocement anti social, c’est le moment de contre attaquer et de marquer des points :

-       contre les ordonnances anti travail d’abord. Et là bravo !  le groupe parlementaire a voté à 100 % contre. Et on a fait une saisine commune avec FI et le PCF auprès du conseil constitutionnel. Ca, c’est très bon, c’est la voie.

Mais alors il ne faut pas être ambigu, quand Olivier Faure publiquement  ensuite dit qu’on n’est pas pour le retrait des ordonnances, qu’il faut seulement s’opposer à des fils « rouges ». Mais quels fils ne sont pas rouges ? Qu’il y a t il de non attaquable, de « pas fil rouge », dans ces ordonnances ?

Chacun des points, depuis la facilitation des licenciements jusqu’à la suppression des CHSCT, en passant par le plafond des prud’hommes doit être combattu… évidemment  cela prolonge notre campagne présidentielle où nous avions dit que nous abrogerions la loi El Khomri, mais il faut être clairs, il faut que les gens sachent ce que nous pensons à ce sujet. Car les ordonnances Macron sont une loi El Khomri « XXXL »

-       y compris nous devons être être contre la 9° ordonnance qui va supprimer le salaire brut, c’est à dire le paiement de la protection sociale à la source par les patrons, actionnaires, celui-là on doit en parler, car c’est une contre-révolution de 70 ans d’histoire de passer dans notre pays d’un système Bismarckien à un système Beveridge,  car les cotisations sociales ce n’est pas de l’impôt, c ‘est du salaire, ce n’est pas des prélèvements obligatoires, mais volontaires, ce n’est pas des prélèvements au public mais des cotisations à des  caisses de droit privé, ce n’est pas un impôt car elles sont pré affectées, et leur remplacement par l’impôt est donc dangereux pour l’équilibre de tout nos systèmes sociaux.

Ils remplacent la protection sociale payée par les patrons à la source aux caisses de sécu sur notre bulletin de salaire, par le prélèvement à la source de nos impôts aux caisse de l’état. Voila des libéraux bien hypocrites qui étatisent la Sécurité sociale pour faire que les patrons ne la paient plus. Plus d’état pour libérer les… actionnaires !

On devrait non seulement nous opposer, mais proposer,

- proposer de contrôler les licenciements afin de les interdire quand ils sont boursiers, je vous rappelle que c’était l’ancienne proposition de notre parti, il faudrait y revenir.

- Proposer de faire des CHSCT a partir de 20,  comme en Allemagne, de les faire élire,  de leur attribuer davantage de  moyens, un budget et plus d’une personnalité juridique…

-       Faut pas seulement être dans le « contre » il faut être dans le « pour » !

-     Par exemple pour la hausse du Smic et la taxation des dividendes ! Il est temps de redonner ces signaux, car le Smic français est déjà au 7° rang en Europe, tellement on l’a bloqué pendant 5 ans. Macron vient de nommer Gilbert Cette a la commission des experts du Smic qui propose de faire un « Smic régional » et non plus national, il faut s’opposer à cela aussi.

-       Enfin c’est le moment d’appeler à dénoncer la « directive travailleurs détachés » (même Manuel Valls avait proposé de la dénoncer unilatéralement en septembre dernier). Macron frime la dessus,  mais il va y perdre, car cette directive est une aubaine pour les patrons français, il y a entre 350 000 et 450 000 travailleurs détachés,  et c’est un vrai déni de droit, scandaleux, ils sont, sur notre sol,  moins payés que les travailleurs de notre pays,  puisque les patrons leur paient des cotisations sociales au tarif du pays d’origine qui est plus bas. C’est une discrimination. Il faut imposer sur notre sol « a travail égal salaire égal » et être intransigeants. Macron plaide dans le vide, a dire qu’ils doivent être limités à 12 mois sur une période de 2 ans, mais c’est déjà le cas, ce sont des CDD de trois, six mois, renouvelés, et c’est totalement incontrôlable entre les pays, si la cotisation est payée et au bon taux, ou si elle n’est pas payée du tout ! Aucun corps de contrôle n’a les moyens de contrôler et de sanctionner ça.

-       Macron veut baisser les cotisations sociales ici en janvier… qui le croît sincère quand il veut relever les cotisations des travailleurs détachés ? Personne !

Enfin, puisqu’il faut être bref ce matin, je souhaite qu’on appelle à la manifestation unitaire syndicale du 12 septembre  pour le retrait de ces ordonnances, et qu’on y soit présents !

Ce sera un bon signe de refondation, de reconstruction, de ré orientation. Je suis pour le front unique avec FI et Mélenchon. Mais je ne comprends pas du tout qu’un groupe politique appelle par dessus les syndicats avant que se soit tenu le 12 septembre à une autre initiative pour le 23…     sur le marché on n’a qu’une main pour distribuer un tract et si on distribue pour le 23 avant le 12 ça affaiblit la mobilisation unitaire (et le 23 il y a les manifestations du Mouvement de la paix)…

Ce que nous voulons ainsi et maintenant c’est marcher vers une gauche unitaire dans l’action et sur les grandes questions politiques du moment dans le combat contre Macron et sa politique.

 

 

35 Commentaires

  1. Gilbert Duroux
    Posted 27 août 2017 at 19:30 | Permalien

    D’accord avec toi pour dénoncer le fait que Mélenchon court-circuite la manifestation des syndicats le 12.

  2. Posted 27 août 2017 at 21:03 | Permalien

    Communiqué de Gérard Filoche

    Mes interventions au séminaire du Parti socialiste le samedi 26 août

    Intervention sur l’analyse des résultats électoraux :

    … « entre 2012 et 2017, ce n’est pas le peuple qui a changé, c’est le gouvernement qui n’a pas répondu à ses attentes »

    « C’est bien d’étudier les dernières élections et de chercher à comprendre les cartes électorales, en coupe. Que s’est-il passé ? Quelle sociologie des électeurs, des abstentionnistes, etc. ? On voit bien d’ailleurs l’abstention massive majoritairement de gauche.

    … En fait la France est de gauche, elle se dresse chaque fois que la droite lui impose une politique libérale, elle s’abstient chaque fois que la gauche la déçoit et fait à son tour une politique libérale. Elle va sanctionner Macron de la même façon. Le point commun permanent de tous les votes c’est le rejet du libéralisme…

    Deuxième intervention sur le point « feuille de route »
    La méthode dite de « feuille de route » proposée par la direction provisoire me surprend : il n’y est question que de structures, de séminaires, de conseils, de statuts, d’assises, de processus constituant, de convention statutaire, tout cela étalé jusqu’en février… et il est proposé un vote le 28 septembre aux militants sans aucun contenu politique et encore un autre encore statutaire en décembre.

    Vous voulez posez 10 questions aux militants qui sont toutes « techniques » auxquelles je me demande si nos militants répondront tellement elle sont vagues et inintéressantes …

    Troisième intervention « sur la rentrée »

    Au moment ou Macron gesticule et s’effondre, ceux des ex socialistes qui ont été complaisants avec lui, vont le regretter

    Mais nous qui devinions fort bien que Macron c’était la droite, la finance, et férocement anti social, c’est le moment de contre attaquer et de marquer des points …
    - contre les ordonnances anti travail d’abord. Et là bravo le groupe parlementaire a voté à 100 % contre. Et on a fait une saisine commune avec FI et le PCF auprès du conseil constitutionnel. Ca, c’est très bon …
    - y compris nous devons être être contre la 9° ordonnance qui va supprimer le salaire brut, c’est à dire le paiement de la protection sociale à la source par les patrons, actionnaires, celui-là on doit parler car c’est une contre révolution de 70 ans d’histoire de passer dans notre pays d’un système bismarckien a un système Beveridge
    - Faut pas seulement être dans le « contre » il faut être dans le « pour » ! Par exemple pour la hausse du Smic et la taxation des dividendes ! Il est temps de redonner ces signaux, car le Smic français est déjà au 7° rang en Europe, tellement on l’a bloqué pendant 5 ans. Macron vient de nommer Gilbert Cette a la commission des experts du Smic qui propose de faire un « Smic régional » et non plus national, il faut s’opposer à cela aussi.

    Lisez le compte rendu intégral de mes interventions en pièce jointe.

    Gérard Filoche
    Contact presse : 0670626359.

  3. Pierre LERMIGEAUX
    Posted 27 août 2017 at 21:18 | Permalien

    Olivier Faure est un irresponsable. On hallucine…

  4. Bourdais Marc
    Posted 27 août 2017 at 21:51 | Permalien

    Bravo pour votre intervention vidéo sur la « loi travail ». Je ne sait pas si je suis représentatif d’un grand nombre de Français mais pour moi c’est à la fois claire, argumenté. Le ton est juste et convainquant. La gauche a terriblement besoin de vos compétences, de votre charisme et de votre sincérité. Je ne sait pas si vous parviendrez à sauver le PS mais je pense sincèrement que si vous parvenez à en prendre la tête la moitié du chemin serait déjà fait.

    https://www.youtube.com/watch?v=56HP6gskudE

  5. Posted 28 août 2017 at 9:01 | Permalien

    bonjour ,
    j’ai 53 ans , depuis que j’ai l’age de voter ma voix a tjs été pour le candidat socialiste sauf au deuxieme tour des présidentiels car choisir entre la peste et le coléra j’ai voté blanc .je voudrais m’engager et prendre ma carte ( c maintenant qu’il faut le faire pour des vrais valeurs de partage et surtout quand la plupart quitte le navire pour des raisons de confort personnel) mais pour quel parti socialiste ?
    quand sera t on la direction que prendra le ps . Aujourd hui la direction collegiale à 28 c n’importe quoi.
    La politique de Hollande (soit disant de gauche) a fait monte chez les ouvriers et employés le vote fn , il faut les faire revenir et trouver de nouvelle idées ou adapter les anciennes à notre nouvelle société , la redistribution des richesses est indispensable ( nous sommes le premier pays d’europe pour le reversement des dividendes aux actionnaire c fou ?
    etc………..
    voila , je suis plein de volonté pour defendre le ps , mais lequel ?
    cdt
    richard d

  6. CRAYENCOUR
    Posted 28 août 2017 at 9:40 | Permalien

    Admirable, mais il y a juste un problème; quelle crédibilité aura aujourd’hui le PS en s’opposant à une libéralisation du marché du travail alors qu’il y a peu, il y était majoritairement favorable?

  7. Posted 28 août 2017 at 9:58 | Permalien

    mais si le PS évolue comme le Labour avec Jeremy Corbyn il gagnera aussi 500 000 adhérents et le pouvoir a gauche

  8. Posted 28 août 2017 at 10:23 | Permalien

    Le code du travail est un élément central de civilisation

    La question qui se tranche derrière les projets scélérats des lois El Khomri et des ordonnances Macron, relève d’un enjeu millénaire. Toute l’histoire de l’humanité y est concentrée. Comment traite t’on dans une société ceux qui travaillent, ceux qui produisent les richesses ? Evolue t on dans le sens de les respecter, de les traiter de mieux en mieux, ou bien cherche t on à les exploiter au maximum dans des conditions toujours plus rudes ?

    L’évolution de la division du travail à travers les siècles semblait avoir connu un cours relativement progressiste dans les pays capitalistes les plus avancés. Le capital a eu besoin pour bien fonctionner de salariés bien formés, bien traités, bien payés, il y a eu des concessions de sa part d’autant que les luttes sociales, l’y contraignait. On était passé de l’esclavage aux loueurs de bras, journaliers et tâcherons, puis à un véritable statut de salarié. L’histoire de la naissance, de la construction du code du travail en France notamment depuis 1906 (catastrophe de Courrières) et 1910 (première version du code) est celle à la fois de la réduction du temps de travail et de la hausse des salaires, celle de la conquête d’un état de droit dans les entreprises. Il a fallu un siècle, beaucoup de grèves générales et d’occupations d’entreprises, mais on est passés de 40 à 35 h et de la journée de 10 h à celle de 8 h. On devait normalement marcher vers la semaine de 32h en 4 jours. L’employeur était devenu soumis à des obligations de résultats en matière, de santé, d’hygiène, de sécurité, de conditions de travail et de respect de l’ordre public social. Il y avait des médecins du travail, des agents de sécurité, des inspecteurs du travail et des juges prud’homaux, des contrôles et des sanctions.

    Les entreprises n’ont, certes, pas cessé d’être un lieu d’exploitation, les capitalistes cherchent toujours forcément et impitoyablement le profit maximum, mais le rapport de force faisait que l’exploitation semblait se réguler avec un minimum de dignité et de respect. Il existait un smic et des horaires limités et contrôlés. Le code permettait aux femmes et aux hommes qui travaillent de résister aux exigences des patrons, des actionnaires, des donneurs d’ordre. Cela semblait tant bien que mal, de façon chaotique, évoluer dans le bon sens. D’ailleurs un salariat bien éduqué, bien respecté, bien rétribué, disposant de temps libre et pouvant se payer des loisirs hors du travail, c’est évidemment meilleur pour les entreprises elles-mêmes et l’économie toute entière, même capitaliste.

    Voilà pourtant ce qu’ils essaient de balayer avec les lois El Khomri et les ordonnances Macron.

    Rien ne les arrête plus (tant que le salariat ne se soulèvera pas et ne les battra pas à plate couture) ils remettent en cause ce qui semblait acquis, ils cassent le droit du travail avec acharnement, et tentent de détruire le statut du salariat pour revenir aux loueurs de bras du XIX° siècle.

    Tout se résume à cela : là ou nous avions imposé que les droits humains s’imposent aux entreprises, ils veulent nous imposer que les entreprises l’emportent contre les droits humains. On n’avait pas fait cesser l’exploitation, on l’avait adoucie, ils veulent la rendre à nouveau violente et faire sauter toutes les règles, barrières, freins, protections sociales que nous y avions mis.

    Macron est le nom de cela. Certes c’est un personnage falot et instable, autoritaire et creux, il a été élu grâce à une manipulation d’élection, il a réussi un « putsch de cabinet » appuyé sur le CAC 40, le Medef, les 95 % de grands médias dominés par les 9 milliardaires, mais le voila qui se veut le chef de « la France start up » ! Il se dit Jupiter, Trader et Uber à la fois : il a écrit un livre qui s’appelle « Révolution » mais c’est une contre révolution qu’il veut imposer. Pour lui, les humains qui veulent du bien être avec leur travail, sont des gêneurs, il veut les mater par ordonnances et leur enlever des droits qu’ils ont mis un siècle à conquérir. Au lieu de « marcher » vers le progrès et la civilisation de partage, son monde est celui de la guerre et de Mad Max.

    C’est pourquoi le salariat menacé de façon aussi agressive, se trouve confronté à une obligation d’agir. Le rôle de ceux qui sont les plus conscients des enjeux historiques actuels, est d’expliquer, d’expliquer, d’expliquer, de mobiliser et d’unir.

    Gérard Filoche

  9. Gilbert Duroux
    Posted 28 août 2017 at 12:01 | Permalien

    Puisqu’il est question du code du travail, je vous recommande cette vidéo d’Arrêt sur images dans laquelle l’historienne Mathilde Larrère fait un parallèle entre le mouvement des livreurs Deliveroo et la révolte des canuts :
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-08-25/Les-livreurs-Deliveroo-sont-ils-les-canuts-du-XXIe-siecle-id10118

  10. Posted 28 août 2017 at 18:29 | Permalien

    elle est excellente, lire aussi « les luttes et les rêves » qui raconte bien l’histoire des canuts a leur compte…

  11. cyril
    Posted 29 août 2017 at 21:02 | Permalien

    Oui, le code du travail est un élément central de civilisation, mais quelle civilisation?

    L’exploitation par le travail et l’aliénation à la technologie?

    Expliquez-moi pourquoi avec tous nos moyens de production, nous n’arrivons pas à offrir le nécessaire et suffisant à chaque être humain?

    Car ce que vous oubliez de dire, c’est que l’économie n’a qu’un but, c’est l’extraction de la plus-value au moindre coût.

    Si le but de l’économie était de satisfaire les besoins essentiels à une vive saine, ce serait déjà réalisé.

    Malheureusement, nous sommes condamnés à l’économie qui régente tous les aspects de notre vie.

    Nous ne sommes reconnus (et encore) que si nous sommes productifs, rentables et solvables.

    Je partage pourtant votre analyse car dans le contexte actuel il nous faut contrecarrer et annihiler l’écrasement de nos vies.

    Dans une vision plus générale, l’économie est à bout de souffle et nous ne retrouverons jamais les taux de croissance d’après la seconde guerre mondiale.

    La concurrence et les gains de productivité associés ont eu un impact énorme sur les procès de production.

    Ces gains ne peuvent être compensés par de nouveaux marchés (on le voit bien dans ce qu’on appelle les pays émergent où rien n’émerge).

    La crise de l’économie n’est pas une crise financière, mais une crise de l’économie que vous appelez réelle (Marx l’a explicité dans le Capital en indiquant que lorsque la rentabilité et la profitabilité ne se fait plus dans la production de marchandises, les capitaux se dirigent vers l’ industrie financière). En effet, la production de marchandises ne permet plus de dégager une valeur et survaleur suffisante pour auto entretenir l’accumulation du capital.

    C’est pourquoi, nous assistons à l’effondrement de la phase, qui n’était que transitoire, du capitalisme industriel fordiste.

    Cette phase a été remplacé par le néo libéralisme et la dérégulation de la finance qui a permis une croissance fictive depuis une quarantaine d’années.

    Nous assistons à une dévalorisation générale dans le cadre capitaliste. Dévalorisation du travail, donc de la valeur, donc de la marchandise; ce qui engendre moins de possibilités de ponction sur la plus-value de la part des Etats pour construire leur budget.

    Ces mêmes Etats se « concentrant » sur le régalien, pour mal gérer la crise, et sur ce qui permettrait d’ extraire de la survaleur.

    Exit donc les fonctionnaires, les retraités, les malades, les non productifs, etc…

    Nous assistons partout dans le monde au même scénario.

    Dans ce contexte délétère, il faut aux Etats et aux bons citoyens des boucs émissaires quitte à travestir ou mentir.

    Vous avez donc les pauvres Rroms, les arabes, les musulmans, les migrants,enfin tout ce qui peut servir a dériver le mécontentement. Ce message est pernicieux car il fait croire à des personnes qui souffrent de la perte de leurs emplois, à la dégradation, que dis-je, à la déliquescence de leurs conditions de vie, que le « problème » vient de plus personnes exploités et broyés comme eux par la machine capitaliste.

    Pour finir, il ne faut pas oublier aussi que nos conditions de vie ne peuvent que se dégrader et empirer par le fait même du capitalisme qui dans son besoin intrinsèque de croissance détruit les bases m^me de la Vie sur la planète.

  12. Posted 29 août 2017 at 22:25 | Permalien

    oui je partage les analyses anti capitalistes,
    mais le combat du jour c’est d’augmenter les salaires et de baisser les dividendes

  13. Posted 29 août 2017 at 22:41 | Permalien

    tu cours pour la pizza, ils la font pas assez vite, tu roules a fond, t’arrives chez le client après l’heure fixée, c’est foutu il te doit rien

  14. Gilbert Duroux
    Posted 30 août 2017 at 16:29 | Permalien

    On la voyait venir de loin la trahison de FO :
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/08/30/20002-20170830ARTFIG00155-force-ouvriere-ne-manifestera-pas-contre-la-reforme-du-code-du-travail.php
    Quand c’est pas la CFDT…

  15. Posted 30 août 2017 at 17:06 | Permalien

    c’est une mauvaise nouvelle

  16. Posted 30 août 2017 at 17:31 | Permalien

    @GD14
    J’ai cru comprendre que c’était AUSSI la position de la CFDT.

  17. Gilbert Duroux
    Posted 30 août 2017 at 18:18 | Permalien

    Mailly est à quelques mois de la fin de son mandat et de la retraite. Gageons qu’il aura une belle sinécure de la part du gouvernement comme Edmond Maire, Nicole Notat ou Chérèque avant lui, qui ont obtenu un bon gros fromage de la part des socialistes au pouvoir. Surtout, Gérard, ne me dit pas que ce n’est pas vrai sinon j’entre dans le détail de ce qu’ils ont obtenu comme plaçous. Tu sais que je n’avance rien sans avoir des biscuits.

  18. Gilbert Duroux
    Posted 30 août 2017 at 19:13 | Permalien

    Voici ce que disait Mailly hier :
    https://www.youtube.com/watch?v=XjMfPkawZ-Q
    Et il ne faudrait pas parler de trahison ?

  19. Posted 30 août 2017 at 19:44 | Permalien

    on n’a pas intérêt, il faut espérer entrainer des fédérations FO, et pour cela pas insulter les dirigeants mais argumenter

  20. Posted 30 août 2017 at 21:21 | Permalien

    Le problème n’est pas tant le liberalisme que ce qu’il et devenu avec une financiarisation à outrance contraire aux intérêts des Etats et de citoyens voire contraire à ses principes mêmes.

  21. Posted 30 août 2017 at 21:23 | Permalien

    Appel à tous mes amis, collègues et camarades, souvent cégétistes, fsu, communistes … qui, ayant entendu Mailly dire que FO n’appellerait pas au 12 septembre, sont en train de sauter sur leurs chaises comme des cabris en scandant « FO trahison » : svp n’aidez pas Mailly à faire passer la ligne Macron. FO a une CE confédérale lundi. Des dizaines d’UD et de syndicats peuvent appeler. La question d’un appel confédéral n’est elle-même pas forcément tranchée. De même que la ligne Macron est minoritaire dans le pays, la ligne Mailly l’est dans FO. C’est une absolue certitude. Alors, on laisse tomber son petit refrain sur la CIA et le reste et on prend en compte l’intérêt général de notre classe : tous ensemble le 12 septembre. vincent presumey

  22. JEAN
    Posted 31 août 2017 at 0:52 | Permalien

    La manifestation syndicale c’est le 12 septembre 2017 et la manifestation politique et citoyenne c’est le 23 septembre 2017 par respect de la Chartes d’Amiens. Ainsi nulle confusion entre les deux manifestations et honneur aux syndicalistes. Il faut avoir l’esprit bien chantourné – comme semble l’avoir un peu plus haut M.Gilbert Duroux – pour raconter des bobards. Car oui, un même bobard insidieusement colporté sur les réseaux sociaux dit que  » Jean-Luc Mélenchon court-circuiterait la manifestation du 12  » – Absurde ! J’ai bien dit  » absurde  » car la fausse nouvelle n’est là, une fois de plus, que pour cacher la vraie :

    Info / Journal  » Le Monde  » :

     » Réforme du code du travail : Force ouvrière ne manifestera pas  »

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/08/30/reforme-du-code-du-travail-force-ouvriere-ne-manifestera-pas_5178654_823448.html

    Voilà. Nous apprenons en ce jour que Force Ouvrière ne manifestera pas le 12 septembre 2017 contre les lois scélérates du gouvernement Macron-Philippe-Gattaz. S’il y a bien quelqu’un qui court-circuite la manifestation du 12 septembre 2017 – au delà de la CFDT – c’est bien M.Mailly de Force Ouvrière et personne d’autre.

    Il serait bon de rétablir quelques vérités de temps en temps plutôt que de se goberger avec des monstres fantasmatiques à trois balles. Oui, au vu du journal  » Le Monde « , les responsables de la dissension et de la rupture du front syndical pour la manifestation du 12 septembre 2017 sont ailleurs que là où certaines complaisances idéologiques voulaient bien les voir. A bon entendeur…

  23. Posted 31 août 2017 at 1:50 | Permalien

    ça suffit vous est un provocateur, là
    appeler avec vos termes au 23 avant le 12 c’est s’opposer de facto au 12, tenter de le saboter
    caractériser les deux manifestations comme vous le faites devient du sabotage délibéré, une concurrence une compétition grotesque et absurde, une division mortifere
    le Monde et les autres hélas, ont beau jeu de souligner cette bêtise immense cette prétention insensée a contourner, casser, diviser les syndicats, contre l’intérêt du salariat,
    le salariat est la seule classe révolutionnaire capable de résister à la classe dominante exploiteuse,
    nous, au lieu de s’en réjouir comme des imbéciles, on se bat pour que FO appelle, cela n’est pas foutu, ils ont leur CE confédérale lundi,
    unité, tous ensemble le 12,

  24. Posted 31 août 2017 at 2:29 | Permalien

    Une majorité de Français interrogés a désormais une « mauvaise opinion » d’Emmanuel Macron (55%, +11) et d’Edouard Philippe (50%, +8), selon un nouveau sondage BVA.

    La cote de popularité d’Emmanuel Macron a chuté de 11 points en un mois, avec 43% seulement de « bonnes opinions », et celle d’Edouard Philippe en a perdu 9 à 46%, selon un sondage BVA diffusé mercredi.

    En nette baisse. Le chef de l’État a ainsi perdu un total de 19 points de popularité en trois mois et le Premier ministre en a perdu 13 durant la même période. À la veille de la rentrée politique, une majorité de Français interrogés a désormais une « mauvaise opinion » d’Emmanuel Macron (55%, +11) et d’Édouard Philippe (50%, +8), selon cet observatoire mensuel pour La Tribune et Orange. En 2007, à la même époque, Nicolas Sarkozy recueillait encore 57% de bonnes opinions. En 2012 en revanche, la cote de François Hollande (46%) était négative dès septembre.

  25. socrate
    Posted 31 août 2017 at 11:14 | Permalien

    Benoît Hamon menace de « balancer la vérité » sur les campagnes présidentielles de Royal et Hollande
    effectivement le PS va mieux….

  26. Posted 31 août 2017 at 11:29 | Permalien

    oui suivez plutôt D&S GDS

  27. Gilbert Duroux
    Posted 31 août 2017 at 12:54 | Permalien

    @Jean
    Je n’entre pas dans cette distinction « manifestation syndicale »/ »manifestation politique ». En tant qu’anarcho-syndicaliste, je n’ai jamais considéré que les syndicats ne devaient pas se mêler de politique. Pour moi, les syndicats doivent être porteurs d’un projet de société et ne pas être cantonnés à l’entreprise.
    C’est pourquoi, je trouve qu’effectivement lancer un appel pour le 23 avant le 12, c’est une connerie.

  28. Gilbert Duroux
    Posted 31 août 2017 at 13:38 | Permalien

    Ce qui est particulièrement scandaleux, à propos des licenciements, c’est que le coût des licenciements va être plus élevé pour les patrons qui licencient dans les règles, tandis qu’il va être moins cher pour les patrons voyous qui font des licenciements abusifs. C’est donc les patrons honnêtes qui vont payer pour les crapules.
    J’aimerais bien qu’on mette en avant cet argument.
    L’argument du gouvernement c’est que le coût des indemnisations pour licenciements abusifs pourrait mettre en péril l’entreprise. Que je sache, quand on commet un délit et qu’on a une amende, on ne cherche pas à savoir si le contrevenant est en mesure de payer l’amende ou non. Il doit se débrouiller. Il y aurait une solution, que l’on tape au portefeuille personnel de ceux qui sont responsables des licenciements abusifs, croyez moi, ils y regarderont à deux fois.

  29. Posted 31 août 2017 at 15:31 | Permalien

    Contre les ordonnances, toutes et tous dans la rue le 12 septembre

    Depuis plus de 30 ans, les néo-libéraux remettent en cause les droits acquis par les salariés lors de nombreux combats syndicaux. Macron franchit une nouvelle étape avec ses ordonnances. Elle est pire encore que les précédentes. Il faut mobiliser pour faire reculer le pouvoir.

    « Négociations » sans syndicat pour les entreprises de moins de 50 salariés, référendum possible sur tous les sujets pour les moins de 20, élargissement des sujets négociés directement en entreprise, périmètre nationale d’une multinationale seul pris en compte pour la justification des licenciements collectifs, nouveaux accords de compétitivité « simplifiés », plafonnement des indemnités Prud’homales… Et au cœur de ce nouvel affaiblissement du droit social, la fusion forcée des instances représentatives du personnel et la disparition des CHSCT si nécessaires pour la santé et les conditions de travail des salariés.

    Toujours plus de libertés pour les employeurs et toujours moins de droits pour les salariés ! « Pouvoir licencier plus facilement pour pouvoir mieux embaucher » : quelle sinistre blague de la part de Medef et des ses amis du gouvernement Macron-Philippe ! Au final, ce sera beaucoup plus de précarité, et donc encore plus de travailleurs pauvres.

    Le pire est dans la grossièreté des mensonges proférés par Edouard Philippe et Muriel Pénicaud qui prétendent que les ordonnances sont faites pour les petites entreprises alors qu’elles sont d’abord faites pour les grosses entreprises qui, en tant que donneurs d’ordre, font les poches des TPE, PME, TPI sous traitantes.

    De même ils expliquent de façon éhontée que les branches seraient renforcées, alors qu’elles perdent des prérogatives puisque les rémunérations et les primes, par exemple, vont être du niveau des entreprises, facilitant ainsi le dumping social. Tout ce que les branches « gagnent », c’est de décider des contrats de chantier, de mission, de taches, soit la fin des CDI et CDD réunis.

    La Gauche démocratique et sociale (réseau de militant.e.s de gauche, membres ou non d’un parti, qui veulent mettre « le social au cœur ») appelle à participer massivement aux manifestations du 12 septembre. Elles seront une première étape dans la bataille sociale indispensable contre ce gouvernement très clairement au service du monde de la finance et des nantis.

  30. Posted 31 août 2017 at 16:07 | Permalien

    Cher – e – s toutes et tous,

    J’ai peu-être mal lu le texte des ordonnances (lecture rapide) mais je ne trouve pas d’augmentation de 25% des indemnités de licenciement…

    Pls précisément, cette augmentation ne concerne que les salariés ayant jusqu’à 10 ans d’ancienneté qui eux/elles, effectivement, en cas de licenciement, auront une indemnité de 1/4 de mois par année de présence au lieu de 1/5e.

    Par contre, il n’y a aucune augmentation (ce n’est pas dans les ordonnances) pour les salariés ayant plus de 10 ans d’ancienneté. C’est bien pour cela que dans la conférence de presse du ministère il est fait état d’un exemple, celui d’un salarié ayant 10 ans d’ancienneté avec 2000€ par mois de salaire, touchera 5000€ au lieu de 4000. Là, on est bien dans les 25%.

    Mais calcul avec
    15 ans d’ancienneté 8333 € d’indemnité de licenciement au lieu de 7333 €, soit environ 13,6% en plus.
    20 ans d’ancienneté 11666€ d’indemnité de licenciement au lieu de 10666 €, soit environ 9,3% en plus.
    25 ans d’ancienneté 15000 € d’indemnité de licenciement au lieu de 14000 €, soit environ 7,14% en plus.

    Si j’ai bien lu, ces 25% sont un « fake ».

    Est-ce que je me trompe?

    Robi Morder

  31. JC
    Posted 31 août 2017 at 17:57 | Permalien

    Au lieu de manifester contre les ordonnances ce serait INFINIMENT plus constructif de prendre la rue pour exiger un smic à 1800 euros. 32h par semaine et 2 semaines de congés payés supplémentaires.

    Et un bras de fer pareil, s’il est remporté, c’est aussi dire à Macron de se torcher avec ses ordonnances. D’une pierre deux coups.

  32. Gilbert Duroux
    Posted 31 août 2017 at 18:41 | Permalien

    Il faut appeler un chat un chat et une trahison une trahison. Ça ne sert à rien de mettre la poussière sous le tapis et ménager les directions syndicales sous prétexte que ça pourrait défriser les militants. Est-ce que ça a changé quoi que ce soit de ménager la direction du PS ? Non, bien sûr. Au contraire, ça la conforte.
    Bien évidemment, ça ne dispense pas d’argumenter et d’expliquer en quoi c’est une trahison.

  33. socrate
    Posted 31 août 2017 at 19:14 | Permalien

    ordonnances Macron
    Olivier Faure sur Bfm ce soir
    je ne suis pas pour le retrait du texte ; il y a des aspects positifs !!!

  34. jean-jacques
    Posted 31 août 2017 at 20:38 | Permalien

    Dans le Nord , un proche de Martine Aubry pour conduire la liste LREM pour les sénatoriales .

  35. Posted 31 août 2017 at 20:54 | Permalien

    oui, les traitres au socialisme sont nombreux, reprenons le parti a gauche, ou sinon c’est fini

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